DEDICACE
A l'Eternel Tout puissant,
A mes chers parents,
A la famille NDIKUMAGENGE Gérard,
A la famille NKURIKIYE Gervais,
A la famille du feu NTAHORWAMIYE Nestor,
A l'Abbé BARANDEREKA Joseph,
A mon frère et mes soeurs,
A mes oncles et tantes,
A NIYONSABA Bonaventure,
A tous ceux qui me sont chers.
BIGIRIMANA
Désiré
A Dieu tout puissant
A mon regretté Père,
A ma chère mère,
A la famille NIYONGABO J. Claude
A mes frères et soeurs,
A mes oncles et tantes
A BIGIRIMANA Désiré,
A tous ceux qui trouvent satisfaction
de l'aboutissement
de ce travail.
NIYONSABA Bonaventure
REMERCIEMENTS
Au seuil de ce travail, qu'il nous soit permit d'adresser nos
remerciements à tous ceux qui ont contribué à son
aboutissement.
Nous tenons à remercier plus particulièrement
Monsieur MUREHA François-Xavier, Directeur de ce mémoire qui
malgré ses multiples responsabilités a accepté de guider
nos premiers pas de chercheur. Ses conseils judicieux ainsi que la pertinence
de ses remarques nous ont été d'un grand intérêt.
Nous lui disons merci.
Nos remerciements sont adressés aussi aux membres du
jury qui ont spontanément accepté de lire ce travail et de
participer à son évaluation.
Notre gratitude s'adresse aux dirigeants de l'ONATEL surtout
ceux travaillant dans le service de comptabilité, qui nous ont
donné l'opportunité de réunir les informations
nécessaires à notre recherche.
Nous pensons aussi à toutes les personnes qui ont
participé à notre formation tant morale qu'intellectuelle de
l'école primaire jusqu'à l'université.
Enfin, nous ne manquerons pas de remercier nos parents, nos
amis et tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont apporté un
soutien tant moral que matériel. Qu'ils reçoivent l'expression de
notre profonde gratitude.
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
& : et
A/A : Année
Académique
AC : Actif Circulant
AI : Actif Immobilisé
AIN : Actif Immobilisé
Net
BFR : Besoin en Fonds de
Roulement
CAF : Capacité
d'Autofinancement
CHAP : Chapitre
CP : Capitaux Permanent
CPD : Charges et Pertes Diverses
CT : Court Terme
DAP : Dotation aux Amortissements
et Provisions
DCT : Dette à Court
Terme
EBE : Excédent Brut
d'Exploitation
EP : Entreprise Publique
Fbu : Franc burundais
FR : Fonds de roulement
FSEA : Faculté des Sciences
Economiques et Administratives
G&A : Gestion et
Administration
GSM : Global System Mobile
I : Intérêt
IDR : Intérêts et
Dividendes reçus
L&MT : Long et Moyen Terme
LT : Long Terme
MB : Marge Brute
N° : Numéro
ONATEL : Office National de
Télécommunication
PPD : Produit et Profit divers
RA : Reprise sur
Amortissement
RCAI : Résultat Courant Avant
Impôt
RCI : Rentabilité des
Capitaux Investis
RE : Résultat
d'Exploitation
RLG : Ratio de Liquidité
Général
RLI : Ratio de Liquidité
Immédiate
RLR : Ratio de Liquidité
Réduite
RN : Résultat Net
ROE/ Rfi : Rentabilité
Financière
ROI : Rentabilité
Economique
SCEP : Service Chargé des
Entreprises Publiques
SIG : Soldes
Intermédiaires de Gestion
SPP : Société
à Participation Publique
TRE : Trésorerie
UB : Université du
Burundi
VA : Valeur Ajoutée
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
a. Les tableaux
Tableau n°1 : Présentation
générale des postes du
bilan.................................. 26
Tableau n°2 : Evolution des postes d'actif de
l'ONATEL de 2004 à 2008..........27
Tableau n°3 : Evolution des postes du passif de
l'ONATEL de 2004 à 2008.....29
Tableau n°4 : Présentation des bilans
condensés de l'ONATEL
de 2004 à
2008.................................................................................33
Tableau n°5 : Evolution du FR de l'ONATEL de 2004
à 2008..............................35
Tableau n°6 : Ratio de financement des
immobilisations de l'ONATEL............37
Tableau n°7 : Ratio des AC par les
CP....................................................................38
Tableau n°8 : Evolution du BFR de
l'ONATEL........................................................39
Tableau n°9 : Evolution de la TRE de
l'ONATEL....................................................41
Tableau n°10 : Evolution des ratios de
liquidité......................................................43
Tableau n°11 : Evolution de solvabilité de
l'ONATEL..............................................46
Tableau n°12 : Evolution de la
VA.............................................................................52
Tableau n°13 : Evolution de la part des frais du
personnel dans la VA................53
Tableau n°14 : Evolution de
l'EBE..............................................................................54
Tableau n°15 : Evolution du
RE..................................................................................55
Tableau n°16 : Evolution du
RCAI..............................................................................56
Tableau n°17 : Evolution du
RN.................................................................................57
Tableau n°18 : Evolution de la
CAF............................................................................60
Tableau n°19 : Evolution des ratios de
marge.........................................................61
Tableau n°20 : Evolution du taux de rentabilité
économique...............................63
Tableau n°21 : Evolution du taux de rentabilité
financière...................................64
b. Les graphiques
Graphique n°1 : Evolution globale des SIG de 2004
à 2008..................................58
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
iii
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
v
a. Les tableaux
v
b. Les graphiques
vi
TABLE DES MATIERES
vii
O. INTRODUCTION GENERALE
1
O.1. Intérêt du sujet
2
0.2. Problématique
2
0.3. Hypothèses
3
0.4. Délimitation du sujet
3
0.5. Méthodologie du travail
4
0 .6. Articulation du sujet
4
CHAP I. CADRE THEORIQUE SUR LA NOTION DE
PERFORMANCE ET CADRE
OPERATOIRE
6
Section 1. Cadre théorique sur la
notion de performance
6
1.1. Notion de performance
6
1.1.1. Aspects théoriques sur l'étude
des performances financières
et économiques
7
1.1.1.1. Les performances financières
7
1.1.1.2. Les performances économiques
8
1.1.2. Notion de l'équilibre financier
10
1.1.2.1. Le fonds de roulement (FR)
10
1.1.2.2. Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
11
1.1.2.3. Trésorerie
12
1.1.3. Notion sur la rentabilité
12
1.1.3.1. La rentabilité
financière
12
1.1.3.2. La rentabilité
économique
13
1.1.4. Les indicateurs de la rentabilité
choisis
14
1.1.4.1. La Valeur Ajoutée
14
1.1.4.2. Le résultat d'exploitation
14
1.1.4.3. Le résultat net à
affecter
15
1.1.5. Notion de surplus monétaire
15
· Excédent brut d'exploitation
(EBE)
15
· La capacité d'autofinancement
(CAF)
16
Section 2. Cadre opératoire
17
2.1. Notion d'entreprise publique
17
2.1.1. Analyse du champ de l'étude
18
2.1.2. Les principales causes d'inefficacité
d'entreprise publique
20
2.2. La notion sur la privatisation
22
CONCLUSION PARTIELLE
23
CHAP II. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A
L'AIDE DE LA STRUCTURE DES
BILANS
24
II.1. Introduction
24
Section I. Présentation des postes
du bilan et sa structure
24
1.1. Présentation des postes d'actif
27
1.2. Présentation des postes du passif
29
Section II. Etude de l'équilibre
financier
31
2.1. Le Fonds de roulement (FR)
34
2.1.1. Calcul et évolution du FR
34
2.1.2. Les ratios relatifs au FR
36
2.1.2.1. Ratio de financement des
immobilisations
36
2.1.2.2. Le ratio des AC par les capitaux
permanents (CP) de l'Office
37
2.2. Les Besoins en Fonds de Roulement (BFR)
38
2.2.1. Calcul du BFR
39
2.3. La trésorerie (TRE)
40
2.3.1. Calcul et évolution de la TRE
40
2.3.2. Les ratios relatifs à la TRE
41
2.3.2.1. Le ratio de liquidité
générale
42
2.3.2.2. Le ratio de liquidité
réduite
42
2.3.2.3. Le ratio de liquidité
immédiate
43
2.3.3. Analyse de la solvabilité de
l'Office
44
2.3.3.1. Le ratio d'autonomie financière
44
2.3.3.2. Le ratio de solvabilité
générale
45
CONCLUSION PARTIELLE
47
CHAP III : ESSAI D'EVALUATION DES
PERFORMANCES FINANCIERES DE
DE L'ONATEL
48
3.1. Introduction
48
Section 1. Analyse du compte de
résultat
49
1. Les soldes intermédiaires de gestion
(SIG)
50
1.1. La valeur ajoutée (VA)
51
1.2. L'excédent brut d'exploitation
(EBE)
53
1.3. Le résultat d'exploitation (RE)
54
1.4. Le résultat courant avant impôt
(RCAI)
55
1.5. Le résultat net à affecter
(RN)
57
2. La capacité d'autofinancement (CAF)
59
Section 2. Analyse de la rentabilité
par la méthode des ratios
60
2.1. Les ratios de marge
61
2.2. Les ratios de rentabilité
62
2.2.1. La rentabilité économique
(ROI)
62
2.2.2. La rentabilité financière
(ROE)
63
CONCLUSION PARTIELLE
65
CONCLUSION GENERALE
66
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
70
ANNEXES
73
O. INTRODUCTION GENERALE
Les entreprises publiques occupent une place de plus en plus
grande dans les économies des pays du tiers monde ; elles dominent
souvent des secteurs clés, empruntent largement sur les marchés
financiers et mondiaux, contrôlent le commerce des principaux produits
d'exportation et de consommation (SHIRLEY, Mary M., 1992).
Elles constituent un passage incontournable dans la
résolution des problèmes de sous développement.
Malgré cela, les entreprises burundaises en
général et publiques en particulier ne donnent pas une bonne
performance à cause des problèmes de gestion causés par
leurs dirigeants; d'où cette vision de résoudre le
problème de sous développement n'a pas été
atteinte.
Au Burundi, les entreprises publiques sont en nombre non
négligeable. Elles sont la propriété de l'Etat, et la
plupart connaissent des résultats déficitaires depuis longtemps.
D'ailleurs, certaines d'entre-elles sont, soit réhabilitées, soit
purement et simplement liquidées. Signalons à toutes fins utiles
que les entreprises rentables (ou potentiellement rentables) et dont
l'intérêt général n'est pas évident, peuvent
être privatisées.
Notons que la privatisation est devenue un passage presque
obligé par les bailleurs de fonds en l'occurrence la Banque Mondiale et
le FMI pour répondre aux préoccupations d'ordre économique
et financier dans la plupart des pays en voie de développement.
O.1. Intérêt du
sujet
Une entreprise en activité doit donc à un
moment, être évaluée quant au niveau de réalisation
de ses objectifs et de sa rentabilité grâce à l'analyse
financière.
Notons à toutes fins utiles que l'analyse
financière est l'ensemble des méthodes d'analyse des informations
financières et économiques pour apprécier l'entreprise
dans sa globalité et porter un jugement sur sa performance, sa situation
patrimoniale, son activité, sa santé financière et sur les
risques qui pèsent sur elle.
Comme les repreneurs ou acheteurs lors de la privatisation
sont attirés par une meilleure santé financière de
l'entreprise, alors l'analyse financière de l'ONATEL nous permettra de
voir si cette entreprise est prête à avoir facilement des
repreneurs ou pas.
D'où la formulation de notre sujet :
« Contribution à l'analyse des performances financières
d'une entreprise publique en voie de privatisation : cas de
l'ONATEL »
0.2. Problématique
L'objectif fondamental de toute entreprise est la recherche de
la rentabilité. Celle-ci est l'un des plus sérieux
problèmes qui se posent au sein de l'entreprise. Dans la plupart des
cas, ces problèmes proviennent d'un manque de moyens suffisants, du
manque d'autonomie dans la prise de décisions, de la
multiplicité des objectifs, des différents aléas
liés à l'environnement économique, politique et social ou
tout simplement de l'instabilité ou l'incompétence des dirigeants
de l'entreprise qui n'envisagent pas de plan stratégique de
développement.
En effet, les moyens mis en oeuvre par l'investisseur doivent
produire des bénéfices pour assurer la survie de l'entreprise.
Or, les entreprises publiques connaissent plus des difficultés de
rentabilité que les entreprises privées, leurs activités
ne leur permettent pas de dégager les bénéfices suffisants
pour leur développement en raison notamment des missions qui sont les
leurs.
Dans cet ordre d'idée, des réponses aux
questions suivantes sont nécessaires :
- Les performances financières de l'ONATEL
justifient-elles le fait qu'elle soit en voie de privatisation?
- L'ONATEL arrive-t-il à assurer son équilibre
financier?
- L'ONATEL est-il financièrement rentable ?
0.3. Hypothèses
Face à toutes ces interrogations, nous nous sommes
proposé de vérifier l'hypothèse générale de
travail suivante :
Les performances financières de l'ONATEL justifient le
fait qu'il soit en voie de privatisation.
De cette hypothèse générale
découlent les hypothèses spécifiques suivantes :
1. Les liquidités dégagées suite à
son exploitation permettent à l'Office d'assurer son équilibre
financier.
2. L'ONATEL est financièrement rentable.
0.4. Délimitation du
sujet
Concernant la délimitation, nous avons jugé
important d'étendre notre analyse de 2004 à 2008
c'est-à-dire la période où les données plus ou
moins récentes sont disponibles.
Cette période nous semble assez suffisante pour tirer
des conclusions sur l'évolution récente des performances de
l'ONATEL étant sur le point d'être privatisé.
0.5. Méthodologie du
travail
Pour bien traiter notre sujet, nous avons
procédé à la consultation d'un bon nombre d'ouvrages afin
de cerner la nécessité de procéder à
l'évaluation des performances financières de L'ONATEL avant sa
dénationalisation.
Ainsi, nous nous sommes référés en
particulier aux états financiers de synthèse de fin
d'année à savoir : les bilans, les tableaux des soldes
caractéristiques de gestion, les comptes d'exploitation
générale, les rapports de gestion, les décisions prises en
matière d'affectation des résultats et aux autres ouvrages
disponibles sur les centres de publication de réformes des entreprises
publiques.
Aussi, nous avons consulté les rapports et autres
documents du service chargé des entreprises publiques (SCEP) ayant dans
ses attributions l'élaboration et la mise en oeuvre des réformes
du secteur public.
0.6. Articulation du sujet
Après l'introduction générale, notre
sujet s'articule autour de trois chapitres.
Le premier chapitre qui traite du cadre théorique sur
la notion de performance et cadre opératoire va essayer en premier
lieu de définir ce que c'est la performance et les notions y relatives
c'est-à-dire la notion d'équilibre financier ainsi que les
indicateurs de la rentabilité. En deuxième lieu, nous
développons notre champ d'étude tout en signalant ce que c'est
l'entreprise publique, les causes de l'inefficacité des entreprises
publiques et une mesure supposée correctrice de cet échec qui est
la privatisation;
Le deuxième chapitre intitulé
«Analyse de l'équilibre financier à l'aide de la structure
des bilans », quant à lui, analyse la situation de l'ONATEL en
tenant compte prioritairement des éléments qui composent le bilan
et après traite de l'analyse de l'équilibre financier à
travers le FR, le BFR et la TRE;
Le dernier et troisième chapitre qui porte sur
l'essai d'évaluation des performances financières de l'ONATEL,
complète le précédent chapitre par l'analyse de la
rentabilité. Dans ce chapitre, nous menons une analyse des SIG au niveau
de la première section et de la rentabilité via les ratios de
marge et de rentabilité en deuxième section.
Enfin, une conclusion générale passe en revue
tous les aspects qui ont été développés tout au
long de notre travail de recherche.
CHAP I. CADRE THEORIQUE SUR LA
NOTION DE PERFORMANCE ET
CADRE OPERATOIRE
Section 1. Cadre théorique
sur la notion de performance
1.1. Notion de performance
Le terme performance véhicule des sens
différents selon les auteurs.
a. La performance peut être appréhendée
comme le résultat de l'action. Dans ce cas, la mesure de la performance
peut être entendue comme la mesure ex-post du résultat obtenu.
Elle exprime le degré d'accomplissement des objectifs poursuivis par
l'organisation. La performance peut se définir comme la réponse
au besoin ni plus (coûteux) ni moins (insuffisant) en terme de
quantité, de qualité, de coûts et de temps (VOYER, P.,
1992). Elle peut représenter la juxtaposition de l'efficience, de
l'efficacité et du bien-fondé d'une organisation.
De ce point de vue, la performance est évaluée
grâce à des indicateurs qualitatifs ou quantitatifs de
résultats. Ces indicateurs peuvent exprimer un rapport entre un
résultat obtenu et les moyens mis en oeuvre. Ils mesurent dans ce cas
des degrés d'efficience. Ils peuvent exprimer un rapport entre un
résultat obtenu et un objectif visé. Il mesure dans ce cas de
degrés d'efficacité. Ils peuvent être de simples
données en valeur absolue. Il faudra alors établir un comparatif
par rapport au passé ou par rapport à des concurrents.
b. La performance peut être considérée
comme un succès. Dans ce cas, elle est alors fonction de la
représentation de la réussite qui est spécifique aux
organisations et aux acteurs. Cette acceptation se confonds avec un jugement de
valeur, sa valeur pratique est alors discutable. Dans le même esprit, une
contre performance est un résultat médiocre décevant.
La notion de performance englobe des performances sociales,
des performances financières ainsi que des performances
économiques.
Les performances sociales qui expriment le rapport entre
l'effort social d'une organisation et l'attitude des salariés qu'elle
emploie ne seront pas développées dans notre travail.
1.1.1. Aspects théoriques
sur l'étude des performances financières
et économiques
L'analyse des résultats doit permettre d'évaluer
l'aptitude de l'entreprise à créer de la richesse. Pour notre
cas, l'analyse des résultats sera appréhendée à
travers les performances financières et économiques.
1.1.1.1. Les performances
financières
Dans le domaine de la gestion, la performance a
été toujours une notion ambiguë, rarement définie
explicitement. Selon BOURGUIGNON, la performance peut se définir comme
la réalisation des objectifs organisationnels quelques soient la nature
et la variété de ses objectifs. Cette réalisation peut se
comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du
processus qui mène au résultat (action),....Ainsi, « la
performance financière est définie comme étant la
capacité de pouvoir améliorer le résultat et la
rentabilité des moyens engagés »1(*).
Si l'analyse des chiffres permet de saisir le fruit de la mise
en valeur des compétences techniques, commerciales et organisationnelles
que possède l'entreprise, elle n'est susceptible par contre
d'éclairer sur les processus ; or, les leviers de performances se
trouvent à juste titre à ce niveau.
C'est ainsi que la performance surtout financière
s'accompagne de l'efficacité productive et elle est mise en
évidence lorsque l'entreprise produit plus avec autant d'intrants ou
accroit sa production plus vite que l'accroissement de ses intrants.
Et le principe général d'appréciation des
performances financières consiste dans la comparaison entre indicateur
monétaire exprimant les résultats dégagés par
l'entreprise ; soit dans un de ses domaines d'activités, soit sur
l'ensemble de ses opérations et un indicateur monétaire relatif
aux moyens engagés pour obtenir ces résultats (COHEN, E.,
1997).
Ainsi, en s'appuyant sur le traitement et
l'interprétation des données comptables, il ya lieu d'analyser
les performances d'une entreprise en formulant un jugement global sur le niveau
de sa rentabilité et de sa situation financière.
1.1.1.2. Les performances
économiques
« Les performances économiques sont des
performances atteintes au travers des résultats
immédiats (productivité, compétitivité
actuelle, efficacité, rentabilité, autofinancement à CT)
et la création de potentiel » (SAVALL, H. &ZARDET, V.,
1987).
Les résultats immédiats sont ceux qui affectent
concrètement et directement le compte de résultat en cours. Ces
résultats immédiats sont constitués à la fois par
les coûts supportés par l'entreprise et les produits qu'elle
enregistre. A côté des résultats immédiats, il peut
s'ajouter des coûts et des performances cachées
c'est-à-dire des résultats que l'entreprise ne recense pas
habituellement dans le système d'information, mais qui affectent
pourtant réellement son compte de résultat. C'est le cas des
coûts liés aux défauts de qualité par exemple. Les
coûts cachés résultent des dysfonctionnements que subit
l'entreprise c'est-à-dire des phénomènes dont les effets
sont contraires aux objectifs recherchés par l'entreprise
(exemple : absentéisme, défaut de qualité).
La création de potentiel représente les actions
et les résultats intermédiaires dont les impacts positifs sur le
compte de résultat n'apparaitront pleinement et clairement que lors des
exercices ultérieurs.
Ainsi, le schéma ci-dessous nous montre ce que c'est la
performance économique d'une entreprise et d'une organisation
d'après SAVALL, H. et ZARDET, V.:
Performance économique
Création de potentiel
Résultats immédiats
+
+
Productivité Autofinancement
à CT
Produits nouveaux
Comportement
Efficacité
Rentabilité Compétence des hommes de perfectionnement
Technologie nouvelle
Plan d'action à CT
Stratégie à M et LT
Compétitivité actuelle
Compétence à LT
Les
résultats immédiats correspondent La création du
potentiel représente
aux coûts et produits qui figurent les
actions dont les effets positifs
au compte de résultat de l'exercice.
n'apparaîtront que dans les comptes
de résultat des prochains exercices.
Source : SAVALL, H.
&ZARDET V., Maîtriser les coûts et les performances
cachés, le contrat d'activité périodiquement
négociable, Economica, Paris, 1987, P76.
1.1.2. Notion de
l'équilibre financier
Avant de définir cette notion, il est utile de
connaitre une des règles de l'équilibre financier selon laquelle
les emplois durables doivent être financés par des ressources
stables.
Selon CONSO, P. (1978), « l'équilibre
financier résulte de l'harmonisation entre le temps de transformation
des actifs en monnaie et rythme de remboursement des dettes».
LASSEGUE, P. (1997) continue en disant que « les
capitaux utilisés pour le financement doivent être à la
disposition de l'entreprise pour une durée au moins aussi longue que
celle des emplois qu'ils servent à financer».
Toutefois, un déséquilibre à ce niveau
peut avoir des répercussions importantes sur la trésorerie de
l'entreprise. Ainsi, trois agrégats du bilan qui permettent de
vérifier le respect de ce principe d'équilibre sont entre-autres
le FR, le BFR et la TRE. Ces agrégats sont analysés à
travers le bilan financier et/ou fonctionnel.
1.1.2.1. Le fonds de roulement
(FR)
Plusieurs auteurs ont de cette notion des conceptions
différentes. Pour certains, le FR est assimilé aux
disponibilités de l'entreprise c'est-à-dire les
espèces en caisse et en banque qui sont immédiatement
disponibles.
Pour d'autres, il est assimilé aux emplois
cycliques.
Selon CONSO, P. (1978), « Le FR est l'excédent des
capitaux propres et capitaux empruntés à moyen et long terme sur
l'ensemble des immobilisations qui sert à financer une partie des
emplois cycliques»
MEUNIER, H. (1975) le définit presque comme le
précédent en disant que « Le FR correspond à la part
des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des
valeurs immobilisées et qui est par la suite disponible pour financer
les besoins liés au cycle d'exploitation ou BFR ».
Quant à CONSO, P. (1978), «Le FR est la part
des capitaux dont l'exigibilité est faible qui sert à financer
les éléments d'actifs dont le degré de liquidité
est assez élevé ».
LALLEMAND, R. (1985) lui, considère le FR comme
« Une marge de sécurité de financement des emplois
circulants par les capitaux permanents ».
Son augmentation accroit les disponibilités de
l'entreprise. Il s'obtient par la différence entre deux masses du bilan
fonctionnel :
· En haut du bilan : Capitaux permanents - Actifs
fixes
. En bas du bilan : Actifs circulants - dettes à
CT
1.1.2.2. Le Besoin en Fonds de
Roulement (BFR)
Selon MEUNIER, H. (1987), « Le BFR ou Besoin
d'exploitation est la part des besoins cycliques dont le financement n'est pas
assuré par les ressources cycliques et se trouve par la suite à
la charge de l'entreprise ».
Le BFR est né donc du décalage entre les
entrées de fonds d'argent à la suite des ventes qui interviennent
après le règlement de l'achat aux fournisseurs.
L'entreprise doit nécessairement au cours de son
exploitation décaisser avant d'encaisser, ces décaissements
absorbent des capitaux et pèsent sur la trésorerie des
entreprises, ce qui signifie que ces décaissements sont pratiquement
effectués si l'entreprise dispose d'un FR suffisant.
Mathématiquement, il s'obtient par la formule
suivante :
BFR= (AC - Disponibilités) - (Dettes à CT -
passif de trésorerie)
1.1.2.3. Trésorerie
Plusieurs auteurs ont de cette notion des conceptions
différentes. Certains définissent la trésorerie d'une
entreprise à une date déterminée comme une
différence entre les valeurs réalisables et disponibles et les
dettes à CT.
D'autres font appel à la notion de coefficient des
valeurs réalisables et disponibles et les dettes à CT.
Selon MEUNIER, H. (1987), « La trésorerie
(nette) d'une entreprise à une date déterminée est la
différence (à cette date) entre les ressources mise en oeuvre
pour financer son activité et les besoins entrainés par cette
activité ».
Quant à LACRAMPE (1985), il écrit que
« Le trésorerie est le solde entre les ressources permanentes
dont dispose l'entreprise et ses besoins de financements
permanents ».
Elle s'obtient à partir de la formule
suivante :
TRE= FR-BFR ou Valeurs disponibles - Dettes financières
à CT
1.1.3. Notion sur la
rentabilité
La rentabilité est le rapport entre d'une part, les
résultats obtenus par l'entreprise et d'autre part, les moyens
utilisés pour obtenir ce résultat.
La rentabilité peut être définie comme
étant « L'aptitude de l'entreprise à secréter un
résultat exprimé en une unité monétaire »
(COLASSE, B., 1962).
Plusieurs sortes de rentabilité sont analysées,
mais dans notre travail nous allons nous limiter sur l'analyse de deux sortes
de rentabilités à savoir la rentabilité financière
et économique.
1.1.3.1. La rentabilité
financière
La rentabilité financière (Rfi) exprime la
capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés
à dégager un certain niveau de profit. Au numérateur on
utilise le résultat net de l'exercice (RN) c'est-à-dire le
résultat d'exploitation auquel on soustrait l'impôt sur le
bénéfice et les intérêts versés aux dettes
financières. Au dénominateur, on y trouve le montant des capitaux
propres de l'entreprise.
La rentabilité financière est donc égale
à :
RN
Rfi=
Capitaux propres
Cet indicateur permet l'appréciation de l'utilisation
des apports des actionnaires ; apports enrichis au fur du temps par
l'activité de production et/ou de la commercialisation et les
résultats nets qu'elle a dégagés.
1.1.3.2. La rentabilité
économique
La rentabilité économique appelée
rentabilité des capitaux investis (RCI) est une mesure de la performance
économique de l'entreprise dans l'utilisation de l'ensemble de son
capital employé c'est-à-dire de l'ensemble de son actif
financé par les capitaux stables.
La rentabilité économique est donnée
par :
Résultat
Economique
RCI =
Actif total
Ce ratio correspond à ce que la comptabilité
Anglo-Saxonne appelle «Return on Equity ». Elle est une
mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation
de son actif c'est-à-dire de déterminer le revenu que
l'entreprise parvient à générer en fonction de ce qu'elle
a. Ce ratio permet aussi de comparer les entreprises oeuvrant dans un
même secteur économique.
1.1.4. Les indicateurs de la
rentabilité choisis
L'étude de la rentabilité de l'entreprise reste
indispensable étant donné que les partenaires économiques
disposent d'un droit de regard sur la situation financière de celle-ci.
Alors, il est normal que l'entreprise cherche à gagner la confiance de
ses partenaires économiques et à garder une belle image
vis-à-vis d'eux.
L'exploitation des SIG qui regroupent les synthèses des
opérations générées par l'exploitation dont
l'aboutissement est le résultat net, va nous permettre de rendre compte
de la rentabilité.
1.1.4.1. La Valeur
Ajoutée
La notion de la valeur ajoutée est une notion
macro-économique. Elle mesure en quelque sorte la contribution de
l'entreprise dans l'économie nationale.
La valeur ajoutée est un solde majeur de l'analyse du
compte de résultat. Il indique le volume de richesse nette
créée par l'entreprise qui se mesure par la différence
entre ce qu'elle a produit et ce qu'elle a consommé pour réaliser
cette production. La consommation ne se limite pas aux seules matières
premières ou produits semi-élaborés qui seront
transformés pour donner un produit fini. L'entreprise va aussi utiliser
de l'énergie (pour faire fonctionner ses machines, etc.), des
prestations fournies par des tiers (maintenance du matériel, recours
à des conseils qui vont facturer des honoraires, abonnements à
des documentations techniques, des services (publicité,
téléphone), autrement dit tout ce qui sera nécessaire
à la réalisation de cette transformation.
La différence (production-consommation) exprime donc
bien la valeur que l'entreprise a réellement ajoutée (grâce
à son talent, à son savoir-faire, etc.) à la valeur
d'origine de ce qu'elle a consommé.
1.1.4.2. Le résultat
d'exploitation
Selon BARREAU, J. (1995), « Le résultat
d'exploitation représente la ressource nette dégagée par
la totalité des opérations d'exploitation. Il représente
le profit ou la perte générée par l'activité qui
conditionne l'existence de l'entreprise ».Il s'agit en quelque sorte
de la différence entre les charges et les produits nés de
l'activité courante de l'entreprise.
Notons ici que les qualifications des charges et des produits
sont réservées à des éléments liés
à l'exploitation.
1.1.4.3. Le résultat net
à affecter
L'évolution de la richesse peut être
observée au regard d'un indicateur important, le résultat net
à affecter. Ce dernier est le bénéfice que dispose
l'entreprise après déduction des impôts sur le
bénéfice.
Il est un indicateur de la rentabilité du fait qu'il
permet de voir comment la santé financière évolue dans le
temps.
1.1.5. Notion de surplus
monétaire
L'évaluation du surplus monétaire peut
se faire à travers les indicateurs suivants : l'EBE et la CAF.
· Excédent brut d'exploitation
(EBE)
L'EBE mesure la performance économique de l'entreprise,
celle que réalise sa seule exploitation avant prise en compte de
décision « Politique » ou d'incidences fiscales qui
n'affecteront, elles, que le résultat final : politique
d'approvisionnement, d'amortissement, de financement, etc.
On pourrait aussi dire que l'EBE est la première mesure
réelle de la rentabilité de l'exploitation avant qu'elle ne soit
« Polluée » par des opérations qui lui sont
étrangères :
- Payer des frais financiers ou percevoir des produits
financiers, n'est pas lié à l'exploitation mais à une
physionomie particulière du bilan ;
- Un produit ou une charge exceptionnelle résulte,
comme son nom l'indique d'une opération non directement liée
à l'exploitation ;
- Provisionner ou ne pas provisionner telle partie du stock ou
du compte « Client » est une décision du dirigeant
parfois à but fiscal, mais certainement pas une opération
d'exploitation ;
- Même l'impôt sur les bénéfices a
un caractère exceptionnel car il n'est dû que s'il y a
bénéfice (hors l'impôt forfaitaire....) alors que les
impôts capitalisés (taxe professionnelle, par exemple....) sont
dus quel que soit le niveau du résultat.
Par formule, EBE = VA
+ Subvention d'exploitation
- Impôt et taxes
- Charges du personnel
· La capacité
d'autofinancement (CAF)
La CAF d'une entreprise correspond aux ressources internes
dégagées au cours de l'exercice. Ces ressources serviront non
seulement à renouveler, à améliorer et à renfoncer
les immobilisations, mais aussi à accroitre les stocks et les
crédits clients.
De surcroit, la CAF peut être utilisé pour payer
les dividendes aux actionnaires.
La CAF et l'autofinancement sont deux choses
différentes. La différence provient de la prise en compte ou non
des dividendes.
L'autofinancement représente ce qui reste à
l'entreprise après la rémunération de ses partenaires:
Etat, Personnel, Prêteurs, Actionnaires, tandis que la CAF se situe avant
la distribution des dividendes.
CAF = Résultat de l'exercice
+ Dotation aux amortissements et provisions
- Reprise sur amortissements et provisions
- Quote-part des subventions d'équipement
virée au compte de résultat
+ Valeur nette comptable des éléments
d'actif cédés
- Produit de cession
Comme l'autofinancent est obtenu après prise en compte
des dettes et charges de l'entreprise, il est de ce fait une ressource qui
reste à la disposition de l'entreprise à LT, accroissant ainsi la
faculté d'emprunt et garantissant la croissance surtout pour les
entreprises qui n'ont pas de faculté d'accès au crédit de
marché financier.
La CAF est la capacité dont dispose une entreprise pour
faire face à ses engagements : remboursement des dettes, le
renouvellement de l'outil de production, etc.
Section 2. Cadre
opératoire
L'objectif principal de toute entreprise est la recherche du
profit. En menant bien ses activités, l'entreprise espère
générer un résultat positif. Si celui-ci n'est pas
atteint, l'entreprise risquerait de fermer ses portes.
L'analyse de la deuxième section sera faite à
travers la notion d'entreprise publique et la privatisation.
2.1. Notion d'entreprise
publique
L'entreprise publique est avant tout une entreprise. Au sens
général du terme, une entreprise est une unité de
production dont la fonction principale est la création des biens et
services marchands (BERNARD, Y. /COLLI, J. C., 1989).
Quant à la définition des entreprises publiques,
elle est difficile à établir du fait des différences dans
tous les pays portant sur leur dimension, leur champ d'activité et les
modalités de leur administration. Ceci se comprend dans la mesure
où les entreprises publiques sont créées à des fins
différentes et dotées de structures qui varient selon l'histoire,
l'organisation économique et sociale, l'orientation politique.
Néanmoins, nous pouvons donner quelques unes des
définitions proposées par les auteurs :
-Selon BAUCHER, P. (1983), l'entreprise publique est une
entreprise possédée à majorité par l'Etat ou une
collectivité publique décentralisée, dans laquelle la
puissance publique détient un pourcentage de capital tel que les
partenaires privés ne peuvent alors contrôler la firme.
-ROUX, D. (1987) définit quant à lui les
entreprises publiques comme « des unités
économiques chargées de produire et de vendre des biens et des
services marchands dont le capital est possédé majoritairement ou
en totalité par l'Etat et dont ce dernier assure la direction.
-Selon NELLY, J. &Shirley, M. (1992), l'expression
« Entreprise publique » est utilisée dans son sens
le plus large pour désigner toutes les sociétés
industrielles et commerciales, mines, services publics, compagnies de transport
et intermédiaires financiers sur lesquels l'Etat exerce un certain
contrôle.
Il y a lieu d'allonger la liste mais ce que nous constatons de
commun dans toutes ces définitions est que l'Etat possède tout ou
une partie du patrimoine de l'entreprise ou tout au moins exerce un certain
contrôle sur elle.
2.1.1. Analyse du champ de
l'étude
L'entreprise publique « ONATEL » sur
laquelle va porter notre analyse présente certains volets importants (la
mission, les activités et le marché) que nous avons jugés
bon de rappeler :
·La mission de l' ONATEL
La mission revêt un caractère plus
opérationnel que la philosophie qui à elle seule, pourrait
laisser croire qu'il ne s'agit que de philosophie. La mission précise
les contours des activités de l'entreprise ; elle rappelle que la
mission de l'entreprise n'a pas un caractère universel et la
prémunit contre une tentation de trop élargir son champ
d'intervention.
Définir la mission de l'entreprise revient à lui
faire exprimer non pas seulement ce qu'elle peut faire mais ce qu'elle ne peut
pas faire. Donc, la mission pourrait se définir comme la raison
d'être de l'entreprise, son métier de base c'est-à-dire le
type d'activité et les marchés au delà desquels elle
renonce à intervenir.
Alors si nous essayons de rester dans le cadre de l'ONATEL,
celui-ci a pour objet :
- La construction des réseaux publics, leur
exploitation et leur entretien ;
- La construction et l'entretien des installations de
télécommunication lui autorisé par la loi.
Il peut prendre toute participation directe ou indirecte dans
toute opération présentant un intérêt quelconque
pour le développement des télécommunications.
·Les activités de l'ONATEL
Les principales activités de l'ONATEL sont
orientées vers la construction, l'exploitation et la maintenance des
réseaux publics des télécommunications autorisés
par la loi à savoir le réseau fixe, le réseau de
transmission des données, le réseau mobile GSM, l'internet et le
réseau de téléphonie rurale ainsi que la vente des
services fournis par ces mêmes réseaux.
Pour satisfaire aux besoins toujours croissants de la
clientèle, l'ONATEL a mis en place des réseaux modernes de haute
performance technique qui offrent les services suivants :
téléphonie fixe, téléphonie mobile, services
internet, services de publiphone, services de transmission de données
par paquets X25, services de prépaiement, messagerie vocale pour
réseau fixe et mobile, téléphonie rurale, services RNIS
(Réseau Numérique à Intégration de Services),
services à valeur ajoutée fournis par le central
téléphonique ( appels en instance, conférence à
trois, identification du numéro appelant, appels restreints, etc.)
Ajoutons qu'à l'ONATEL jusqu'en 2007 certains projets
étant programmés : l'informatisation de l'office,
l'internet, le réseau Wireless qui interconnecterait 163
télé centres communautaires dans le pays pour améliorer la
téléphonie rurale ainsi qu'une réhabilitation de
réseau câble qui permettra la création de nouveaux
abonnés.
·Le marché de l'ONATEL
Selon le rapport d'activités, exercice 2005, l'ONATEL
est parvenu à diversifier les produits et les services qu'il offre sur
le marché. Ce dernier est constitué des catégories
d'abonnés représentées par les ménages nationaux,
le gouvernement, les ménages étrangers, les ambassades et les
missions diplomatiques, les sociétés paraétatiques, les
sociétés privées, les banques et assurances et les
cabinets publics.
Les produits commercialisables par l'ONATEL sont les appareils
téléphoniques, analogiques et numériques, les appareils
fax, le MODEM numérique, les cartes prépayées pour le
réseau fixe, le câblage d'immeuble, les appareils mobiles, les
cartes SIM, les cartes de recharge, etc.
Ajoutons enfin que l'ONATEL opère dans une
économie de marché et sa production est
rémunérée par un prix qui ne doit pas obligatoirement
couvrir les charges de son activité. L'objectif de son profit est
tempéré par l'action sociale imposée par les besoins de la
collectivité.
2.1.2. Les principales causes
d'inefficacité d'entreprise publique
L'entreprise et la gestion sont indissociables dans la mesure
où la gestion a pour rôle d'organiser et de contrôler de
manière organisée le fonctionnement de l'entreprise.
La gestion apparait donc comme l'ensemble des
procédures mises en oeuvre pour améliorer le processus de
création de la valeur de manière à assurer la
pérennité de l'entreprise.
Dans la pratique, des troubles de fonctionnement peuvent
affecter les entreprises en permanence. Ces perturbations peuvent avoir des
origines diverses :
- La nomination des dirigeants : il est souvent
constaté des tendances à de nominations un peu subjectives au
niveau des directions générales, commerciales, techniques,
financières des SPP (dirigeants désignés par
Décret).
Certains critères biaisent le recrutement des
ressources humaines capables d'assurer un management adapté à la
nécessité de compétitivité de ces entreprises. Il
s'agit notamment de relation d'affinité de différentes formes
telles que les partis politiques, l'origine (la colline), les amitiés
scolaires, la parenté, les affaires communes, ... pour ne citer que
quelques exemples. La conséquence c'est le choix parfois des dirigeants
incompétents dont le temps d'apprentissage fait perdre du temps à
l'entreprise (apprentissage souvent gêné par le complexe de
supériorité) et peut même limiter les initiatives de
développement et générer des conflits internes ;
- La lourdeur de la gestion étatique : dans la
sphère étatique, les structures sont multiples et trop
hiérarchisées. Il s'en suit de très longues
procédures même pour des activités assez simples. L'exemple
frappant est la procédure de décaissement pour une dépense
de fonctionnement dans un service donné ou le paiement d'une facture, le
processus peut prendre plusieurs jours, voire même des mois. L'autre cas
à signaler est la longueur du processus des marchés publics qui
allongent les délais. Le marché peut être conclu et le
produit peut arriver au moment où l'utilisateur n'a plus
d'opportunité pour tirer profit de la fourniture requise.
- L'incompatibilité entre les diverses décisions
prise au sein de l'entreprise ou par la tutelle ;
- Enfin, certaines entreprises maîtrisent mal les normes
de gestion, les outils de planification suivi-évaluation de leur gestion
avec un contrôle interne souvent inefficace. Le risque est que les
responsables risquent de se concentrer sur la gestion journalière de
détail et d'oublier de réfléchir en collaboration avec les
acteurs directement intéressés sur les stratégies de
recherche des performances et de développement. Ce qui se traduit
notamment par l'adoption tardive de budget, la tenue de CA adoptant les bilans
en dehors des délais légaux, des déficits permanents, des
difficultés de faire face à la concurrence, de la faible
conquête de nouveaux marchés, de la qualité insuffisante
des produits.
Dans la pratique de ces entreprises, l'organisation et les
procédures sont formalisées mais la pratique ne respecte pas les
écrits. En d'autres termes on agit suivant son gré ou selon les
injonctions des supérieurs hiérarchiques et la rentabilité
y est le moindre souci, encore moins la rationalité.
2.2. La notion sur la
privatisation
La privatisation désigne « Tout
transfère d'activité du secteur publique au secteur privé.
Il peut s'agir tout simplement du recours au capital privé ou à
des experts en gestion pour mener à bien une activité du
secteur public » (SUSANE, J., 1992).
Cette définition met en évidence les deux
principaux aspects de la privatisation à savoir la privatisation du
capital se traduisant par une vente (totale ou partielle) des actions de
l'Etat. Le produit de la vente peut servir du paiement de la dette
extérieure ou permettre une certaine réduction de l'impôt.
Il peut être également utilisé dans l'accroissement des
dépenses gouvernementales.
Quant à la privatisation de gestion (ou transfert de
gestion), ce n'est que l'exploitation qui est confiée au(x)
privé(s) pour une durée déterminée et dans les
conditions déterminées par un contrat conclu entre l'Etat
(propriétaire de l'entreprise) et l'exploitant.
La privatisation d'entreprise publique ne peut réussir
que dans le cas où ces dernières se révèlent
viables et potentiellement rentables.
Les méthodes de privatisation sont nombreuses mais il
ya lieu de les regrouper comme indiqué ci-haut en deux grandes
catégories :
- La privatisation du capital
- Les transferts de gestion.
CONCLUSION PARTIELLE
Au cours de ce premier chapitre, il était question de
présenter une revue de la littérature de notre thème
choisi des performances financières d'une entreprise publique en voie de
privatisation. Partant de cela, nous avons mis en exergue deux principales
sections entre autres le cadre théorique sur la notion de performance et
celui de l'étude.
S'agissant de la première section, nous avons
parlé de la notion de performance alors que dans la seconde section,
celle de l'entreprise publique et enfin celle de la privatisation.
Dans le deuxième et troisième chapitre, il
s'agira de procéder à une analyse des performances
financières de l'ONATEL sur une période allant de 2004 à
2008.
CHAP II. ANALYSE DE L'EQUILIBRE
FINANCIER A L'AIDE DE LA
STRUCTURE DES BILANS
II.1. Introduction
L'ONATEL comme toute autre entreprise publique est une
entité juridique et économique. Il possède ses propres
capitaux, signe ses propres contrats toujours par l'intermédiaire de ses
dirigeants. Il entretient aussi des rapports avec ses différents
partenaires : Etat, clients, fournisseurs, salariés, banques
etc.
C'est pourquoi une gestion rigoureuse de l'entreprise
nécessite de connaitre certaines données chiffrées qui
sont fournies par la comptabilité.
Ainsi donc, nous allons analyser la situation de l'entreprise
en comparant les éléments qui composent le bilan.
Ce dernier est de deux blocs :
a) Le bloc actif qui comprend :
- Les actifs immobilisés nets ;
- Les AC
b) Le bloc passif qui comprend :
- Les capitaux permanents ;
- Les dettes à CT.
Section I. Présentation des
postes du bilan et sa structure
Pour entamer la présentation des postes du bilan et de
sa structure, nous allons commencer par parler de la notion de bilan.
Selon PIGET, P. (1998), le bilan se définit comme un
résumé de la situation patrimoniale d'une entreprise qui comprend
à l'actif tous les biens et créances dont elle est
propriétaire, et au passif ses dettes. Les emplois forment l'actif de
l'entreprise et on distingue les emplois permanents ou les actifs
immobilisés (immobilisations corporelles, frais et valeurs incorporels
immobilisés, les immobilisations en cours) des emplois temporaires ou
actifs circulants (valeurs totales des immobilisations, valeurs
réalisables à CT).
L'ensemble des ressources est appelé passif, il se
composé de capitaux propres (capital social, dotation
capitalisée) et capitaux empruntés (dettes à L et MT,
dettes à CT).
Cette présentation se fait sous la forme d'une
égalité qui traduit l'équilibre des emplois et des
ressources et décrit le patrimoine de l'entreprise avec ses
éléments d'actif et de passif.
Tableau n° 1 : Présentation
générale des postes du bilan
Actif (Emplois)
|
Passif (Ressources)
|
-Frais et valeurs incorporelles immobilisés
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations en cours
- Autres valeurs immobilisées
- Valeur totale des immobilisations
- Valeurs réalisables à CT
- Comptes de régularisation-Actifs
- Valeurs disponibles
|
- Capitaux propres
- Subventions d'équipements reçus
- Dettes à L et MT
- Provision pour pertes et charges
- DCT
- Comptes de régularisation Passifs
- Résultat de l'exercice
|
Source: PIGET, P., Gestion
financière de l'entreprise, Economica, Paris, 1998, P2.
Selon LAVAUD, R. (1997), le bilan est un document comptable de
synthèse qui donne à un moment donné une photographie de
l'entreprise.
Autrement dit, c'est un état de ce que l'entreprise
possède (Actif) et de ce qu'elle doit (Passif).
1.1. Présentation des
postes d'actif
L'actif du bilan représente l'ensemble des biens que
l'entreprise possède. L'analyse de ces éléments sera faite
selon leur degré de liquidité croissante, c'est-à-dire la
rapidité avec laquelle ces éléments se transforment en
monnaie. Ces éléments peuvent être regroupés en deux
grandes masses dont l'une est l'ensemble d'éléments
d'actifs immobilisés et l'autre l'ensemble d'éléments
d'actifs circulants.
Tableau n°2 : Evolution des postes d'actif
de l'ONATEL (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Actifs immobilisés(1)
|
1 884 648 611
|
19 370 747 205
|
17 157 965 493
|
17 921 372 524
|
26 020 359 379
|
Valeurs d'expl.(2)
Valeurs réal. (3)
Valeurs dispo. (4)
|
1 380 483 011
7 129 829 347
880 956 235
|
1 456 442126
7 545 894 501
1 068 159 766
|
1 640 795 237
7 668 736 687
2 409 937 183
|
1 794 020 849
10 095 026 803
2 495 052 839
|
1 771 991 961
9 200 517 467
4 246 754 911
|
TOTAL ACTIF (1+2+3+4)
|
21 275 917 204
|
29 441 243 598
|
28 877 434 600
|
32 305 473 015
|
41 239 623 718
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des bilans de l'ONATEL
1.1.1. Les valeurs immobilisées
Les immobilisations correspondent aux biens et aux
créances de l'entreprise qui ont pour vocation à rester de
façon durable dans le patrimoine de l'entreprise.
Les immobilisations nettes traduisent la valeur d'acquisition
des immobilisations déduites des amortissements.
Les immobilisations de l'ONATEL se subdivisent en
immobilisations corporelles, en immobilisations incorporelles et en
immobilisations financières. Ces valeurs s'élevaient à
1 884 648 611 en 2004 et à 26 020 359 379
en 2008.
1.1.2. Actifs circulants(AC)
L'AC est constitué par des éléments de
l'actif dont la perpétuelle rotation ou le perpétuel
renouvellement, constitue la réalisation de l'objectif même de
l'entreprise. Ils se transforment en disponibilité beaucoup plus
rapidement que les immobilisations. A l'ONATEL, il est constitué par des
valeurs d'exploitation, des valeurs réalisables et des valeurs
disponibles.
· Les valeurs d'exploitation
A l'ONATEL, ces valeurs sont essentiellement
constituées de stocks en magasin et/ou en cours de route pour les
commandes non encore livrées. De ce fait, il est évident que leur
poids dans le total de l'actif soit négligeable du fait de la nature
même des activités de l'office. Les stocks en magasin ne sont
enfin de compte que des biens et fournitures nécessaires à
l'exploitation comme les pièces de rechange, des matières et
fournitures à consommer.
Néanmoins, l'on peut remarquer que globalement, les
valeurs d'exploitation ont connu une augmentation sur toute la période
d'étude en passant de 1 380 483 011 en 2004 à
1 771 991 961 en 2008, soit un accroissement de 28%. Cette
évolution justifie l'objectif de tout manager financier qui est de
maximiser la valeur ou la richesse de l'organisation.
· Les valeurs réalisables
Les valeurs réalisables qui peuvent aussi avoir la
dénomination des tiers débiteurs, sont constituées par les
éléments suivants : les clients, le compte de personnel, les
administrations étrangères, les débiteurs divers, les
frais payés d'avance, l'Etat et organismes publics, aussi que le compte
de régularisation de l'actif. Elles ont passé initialement de 7
129 829 347 en 2004 à 9 200 517 467 en 2008.
· Les valeurs disponibles
Appelés également soldes financiers
débiteurs, il s'agit des comptes banques, ccp, caisse, mouvement de
fonds et le compte régie et accréditifs. L'ONATEL disposait
880 956 235 en 2004, avec l'année 2008 s'est retrouvé
avec 4 246 754 911.
1.2. Présentation des
postes du passif
Les postes du passif sont composés de toutes les
ressources financières qui permettent de financer les
éléments de l'actif.
Selon SOLMIC, B. (1980), « Le passif du bilan est le
répertoire de l'ensemble des dettes de l'entreprise rangées par
ordre d'exigibilité croissante c'est-à-dire le temps durant
lequel on dispose des fonds avant l'échéance de leur
remboursement.
Le tableau des bilans successifs de l'Office (que nous allons
mettre en annexes) fait ressortir une classification des éléments
du passif en deux grandes catégories, à savoir : les
capitaux permanents (Les capitaux propres et les dettes à L et MT) et
les dettes à CT.
Tableau n°3 : Evolution des postes du passif
(montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Capitaux permanents(1)
|
17 013 989 429
|
22 708 133 415
|
19 949 194 968
|
19 145 297 673
|
24 070 547 521
|
Dettes d'exploitation(2)
Dettes financières(3)
|
4 261 927 775
-
|
6 586 162 584
146 967 599
|
8 928 239 632
-
|
13 160 175 342
-
|
17 169 076 197
-
|
TOTAL PASSIF (1+2+3)
|
21 275 917 204
|
29 441 243 598
|
28 877 434 600
|
32 305 473 015
|
41 239 623 718
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des bilans de l'ONATEL de 2004 à 2008
1.2.1. Les capitaux permanents
Les capitaux permanents de l'ONATEL sont constitués par
des capitaux propres que des dettes à L et MT. Les capitaux propres pour
une entreprise publique sont des ressources qui sont laissées de
façon durable à la disposition de l'entreprise et qui sont
constituées des apports initiaux des associés, ainsi qu'une
fraction du surplus monétaire ou provisions. Dans une entreprise
publique, ces capitaux propres représentent les fonds que l'Etat met
à la disposition de l'entreprise, ainsi que les réserves et
provisions. Les capitaux propres de l'ONATEL en tant qu'entreprise parastatale
sont constitués par le capital initial provenant des fonds de l'Etat,
les subventions de l'Etat, etc.
Quant aux dettes à L et MT de l'office, elles sont
composées par des emprunts contractés à l'Etat, par la
caution des clients, etc. Rappelons que ces dettes ont une
échéance qui est supérieur à un an.
On peut remarquer du tableau ci-dessus que les capitaux
permanents ont augmenté durant la période d'étude, ils ont
passé de17 013 989 429 en 2004 à 24 070 547
521 en 2008.
1.2.2. Les dettes à CT
Les dettes à CT sont toutes celles dont
l'échéance est à moins d'un an. Elles deviennent
rapidement exigibles et leurs échéances doivent coïncider
avec l'obtention des disponibilités procurées par le cycle des
capitaux circulants.
Les dettes à CT de l'ONATEL se composent des comptes
fournisseurs, Etat et organismes nationaux et étrangers, les
chèques à payer ainsi que las administrations et
confrères. En dessous de ceci, il y a enfin le compte de
régularisation de gestion. De 2004 à 2008, ce poste a subi une
augmentation. Il a passé de 4 261 927 775 en 2004
à 17 169 076 197 en 2008
Section II. Etude de
l'équilibre financier
L'analyse financière du patrimoine de l'entreprise
repose sur l'étude de sa solvabilité, c'est-à-dire sa
capacité à couvrir ses dettes exigibles à l'aide de ses
actifs liquides.
Le bilan comptable est l'outil de base pour analyser la
structure financière de l'entreprise.
Cependant, il est nécessaire de retraiter les
éléments constitutifs du bilan comptable pour permettre une
analyse de la liquidité du bilan et de la solvabilité de
l'entreprise.
Le bilan financier s'établit à partir du bilan
comptable après affectation du résultat. Toutefois, certaines
corrections doivent être effectuées de manière à
classer les éléments de l'actif et du passif en quatre masses
homogènes significatives et les ressources en quatre masses
homogènes significatives.
A. Les masses
L'entreprise dispose des actifs dont le délai de
transformation en monnaie est plus au moins long:
Actifs à plus d'un an ;
Actifs à moins d'un an.
Ces actifs servent à faire face aux passifs plus au
moins exigibles:
Passifs à plus d'un an;
Passifs à moins d'un an.
Les postes de l'actif sont évalués à leur
valeur actuelle nette.
Le passif à plus d'un an comprend :
- Les capitaux propres représentant la valeur
patrimoniale de l'entreprise ou l'actif net ;
- Les dettes exigibles à plus d'un an.
Actif ou emplois
|
Passif ou Ressources
|
Actif réel net à plus d'un
an
-Actif Immobilisé net
- Actif circulant à plus d'un an
- Charges constatées d'avance à plus d'un an
|
Passif réel à plus d'un an
- Capitaux propres
- Provisions à plus d'un an
- Dettes à plus d'un an
- Produits constatés d'avance à plus d'un an
|
Actif réel net à moins d'un
an
- Stocks et en-cours
- Créances à moins d'un an
- Disponibilités + Valeurs mobilières de
placement
|
Passif réel à moins d'un an
- Dettes financières à moins d'un an
- Dettes non financières à moins d'un an
- Provision à moins d'un an
|
Source : GRANDGUILLOT, B.
&F., Analyse financière, 13è édition,
Gualino, 2009-2000, P.79.
B. Les retraitements
Le bilan comptable subit plusieurs retraitements afin
d'établir le bilan financier :
1) Reclasser les créances et les dettes selon leur
échéance.
2) Intégrer les éléments hors bilan
c'est-à-dire les plus ou moins values latentes pour déterminer la
valeur vénale des postes concernés, les effets escomptes non
échus (effets de commerce remis en banque avant la date
d'échéance) et les impôts latents relatifs aux subventions
d'investissement et aux provisions réglementées.
3) Eliminer certains postes du bilan comptable dont la valeur
vénale est nulle et considérés comme de l'actif fictif. Il
s'agit entre-autre des frais d'établissement, de fonds commercial, des
primes de remboursement des emprunts et des charges à répartir
sur plusieurs exercices (les frais d'émission d'emprunt, frais de
publicité légale, etc.)
Tableau n°4 : Présentation des bilans
condensés de l'ONATEL de 2004-2008 (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
ACTIF
Actifs immobilisés(1)
|
1 884 648 611
|
19 370 747 205
|
17 157 965 493
|
17 921 372 524
|
26 020 359 379
|
Valeurs d'expl.(2)
Valeurs réal. (3)
Valeurs dispo. (4)
|
1 380 483 011
7 129 829 347
880 956 235
|
1 456 442126
7 545 894 501
1 068 159 766
|
1 640 795 237
7 668 736 687
2 409 937 183
|
1 794 020 849
10 095 026 803
2 495 052 839
|
1 771 991 961
9 200 517 467
4 246 754 911
|
TOTAL ACTIF (1+2+3+4)
|
21 275 917 204
|
29 441 243 598
|
28 877 434 600
|
32 305 473 015
|
41 239 623 718
|
PASSIF
Capitaux permanents(1)
|
17 013 989 429
|
22 708 133 415
|
19 949 194 968
|
19 145 297 673
|
24 070 547 521
|
Dettes d'exploitation(2)
Dettes financières(3)
|
4 261 927 775
-
|
6 586 162 584
146 967 599
|
8 928 239 632
-
|
13 160 175 342
-
|
17 169 076 197
-
|
TOTAL PASSIF (1+2+3)
|
21 275 917 204
|
29 441 243 598
|
28 877 434 600
|
32 305 473 015
|
41 239 623 718
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des bilans de l'ONATEL de 2004 à 2008
2.1. Le Fonds de roulement
(FR)
Tel que l'écrit CHARREAUX, G. (1992), la notion de FR
est essentiellement axée sur l'équilibre financier qui dit «
Parmi les éléments caractéristiques de la situation
financière d'une entreprise, le FR est très certainement le plus
souvent cité car il apparait à juste titre comme le meilleur
moyen d'apprécier l'équilibre financier de l'entreprise
considérée».
Bien que cette notion de FR ait été
considérée pendant très longtemps tant par les praticiens
que par les théoriciens comme une notion clé de la finance de
l'entreprise, elle est depuis quelques années au centre de quelques
controverses qui portent aussi bien sur son importance que sur l'utilité
de son maintien (CONSO, P., 1978).
Pour ce qui est de son importance, les controverses sont
basées sur le fait que le FR donne une mesure globale du bilan sans
renseignements concrets sur les flux financiers ou les flux réels qui
ont constitué ces capitaux.
Quant à son maintien, nous savons que le FR est une
garantie de solvabilité, cependant, il affecte le résultat de
l'entreprise car la détention d'une encaisse de sécurité
est porteuse de coût.
2.1.1. Calcul et évolution
du FR
Le FR peut être calculé soit en haut ou en bas du
bilan.
En haut du bilan, il est égal à la
différence entre les ressources permanentes et les actifs fixes.
En bas du bilan, il égal à la différence
entre les AC et les DCT.
Selon les deux modalités de calcul du FR, aboutissant
par ailleurs aux mêmes résultats, il convient de constater qu'une
entreprise ne possède un FR positif(ou négatif) que dans la
mesure où les immobilisations nettes n'absorbent pas(ou absorbent) la
totalité de ses capitaux permanents d'une part, et que les DCT sont
inférieurs(ou supérieurs) à l'AC.
Le tableau suivant montre l'importance et l'évolution
du FR de l'ONATEL sur la période de 2004 à 2008 comparativement
aux principales masses financières.
Le FR positif indique un excédent des ressources
permanentes à la disposition de l'entreprise après le financement
des AC pouvant être utilisés pour financer d'autres besoins de
l'entreprise notamment le cycle d'exploitation.
Le FR négatif implique qu'il y a manque des ressources
de longue durée pour financer les actifs fixes et que ceux-ci sont en
partie financés par les ressources à CT.
Tableau n°5 : Evolution du FR de l'ONATEL de
2004-2008 (montants en FBU)
Années
Libellé
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
HAUT DU BILAN
CP(1)
AI(2)
|
17 013 989 429
11 884 648 611
|
22 708 133 415
19 370 747 205
|
19 949 194 968
17 157 965 493
|
19 145 297 673
17 921 372 524
|
24 070 547 521
26 020 359 379
|
FR (1 - 2)
|
5 129 340 818
|
3 337 566 210
|
2 791 229 475
|
1 223 925 149
|
(2 050 188 142)
|
BAS DU BILAN
AC(3)
DCT(4)
|
9 391 278 593
4 261927 775
|
10 070 496 393
6 733 130 183
|
11 719 469 107
8 928 239 632
|
14 384 100 491
13 160 175 342
|
15 219 264 439
17 169 076 197
|
FR (3 - 4)
|
5 129 340 818
|
3 337 566 210
|
2 791 229 475
|
1 223 925 149
|
(2 050 188 142)
|
Source : Construit par
nous-mêmes à partir du tableau n°4
La structure du FR de l'ONATEL est relativement bonne pour la
période allant de 2004-2007 car il est positif sauf en 2008 où le
FR est négatif. Cette situation est due à un surinvestissement
surtout aux postes : « Autres immobilisations corporelles
en cours » et « Avances et acomptes sur commande
d'immobilisation en cours » comparativement aux autres années
de notre analyse. En sois, la situation de 2008 n'est à elle seule
mauvaise. L'augmentation de ces immobilisations est par conséquent
très forte, d'où la diminution parallèle des ressources
permanentes (du fait de l'importance des investissements). Cette situation
traduit pour l'année 2008 une insuffisance en fonds de roulement.
Cependant, cette insuffisance en fonds de roulement se régularisera
d'elle-même l'année suivante par le biais d'une augmentation de
bénéfices.
Si ce n'est pas le cas, la situation de l'Office se
révélera plus délicate et plus risquée car il aura
de problèmes des liquidités.
Nous remarquons que d'une façon générale
le FR a connu une diminution mais positive à l'ordre de 60% durant toute
la période.
Nous allons étudier les ratios relatifs au FR,
apprécier le niveau des BFR et celui de la TRE l'un après l'autre
afin de pouvoir porter un jugement sur la structure financière de
l'office.
2.1.2. Les ratios relatifs au
FR
2.1.2.1. Ratio de financement des
immobilisations
Il se mesure en rapportant les immobilisations nettes aux
capitaux permanents (Capitaux permanents/Immobilisation).
Ce rapport montre dans quelle mesure les immobilisations
nettes sont financées par les capitaux permanents.
Si ce ratio est supérieur à 1, il correspond
à un FR positif et donc à un équilibre financier
soutenu.
En revanche, s'il est inférieur à 1, il
correspondra à un déséquilibre financier et une politique
de financement doit être adoptée pour éviter ce risque.
Si ce ratio est égal à 1, le FR est nul.
Le tableau suivant montre l'évolution du ratio de
financement des immobilisations de l'ONATEL.
Tableau n°6 : Ratio de financement des
immobilisations de l'ONATEL (montants en FBU)
Années Libellé
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Capitaux permanents(1)
|
17 013 989 429
|
22 708 133 415
|
19 949 194 968
|
19 145 297 673
|
24 070 547 521
|
Immobilisations(2)
|
11 884 648 611
|
19 370 747 205
|
17 157 965 493
|
17 921 372 524
|
26 020 359 379
|
Ratio (1)/(2)
|
1.43
|
1.17
|
1.16
|
1.07
|
0.93
|
Source : Etabli à partir
des données du tableau n°4
Il faut remarquer à partir de ce tableau que le
problème de déséquilibre financier est exclu pour les
quatre premières années. Donc l'office a assez de fonds pour
faire face à ses engagements. L'avantage de cet équilibre
financier est d'ailleurs renforcé par l'évolution croissante du
FR de l'office.
Pour l'année 2008, le ratio est inférieur
à 1. Il correspond à un déséquilibre financier, ce
qui veut dire que l'office a un problème de liquidité.
D'où il faut recourir à l'emprunt à L et MT.
2.1.2.2. Le ratio des AC par les
capitaux permanents (CP) de l'Office
Ce ratio est donné par le rapport du FR sur les AC. Il
indique le financement stable des actifs de roulement c'est-à-dire
participant au cycle d'exploitation de l'entreprise.
Tableau n°7: Ratio des AC par les CP (montants en
FBU)
Années Libellé
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
FR(1)
|
5 129 340 818
|
3 337 566 210
|
2 791 229 475
|
1 223 925 149
|
(2 050 188 242)
|
AC(2)
|
9 391 278 593
|
10 070 496 393
|
11719469107
|
14 384 100 491
|
15 219 264 439
|
Ratio (1)/(2)
|
0.55
|
0.33
|
0.24
|
0.09
|
(O.13)
|
Source : Construit
par les auteurs à partir du tableau n°2
et n°5
Comme l'indique le tableau ci-haut, ce ratio est positif, ce
qui veut dire que l'office a dégagé un FR important pour financer
les AC sauf en 2008 où le FR est négatif.
Ce FR négatif est dû à un
surinvestissement des postes « Autres immobilisations en
cours » et « Avances et acomptes sur commande
d'immobilisations en cours »
Après l'analyse du tableau n°6 et n°7, nous
constatons que d'une façon générale les ratios relatifs au
FR demeurent positifs ce qui signifie que les AC sont financés par les
CP sauf en 2008 où l'on a constaté que l'office à un
problème de liquidité.
Nous allons compléter l'analyse du FR par les BFR afin
de voir si le cycle d'exploitation est financé par le FR ou pas.
2.2. Les Besoins en Fonds de
Roulement (BFR)
Les BFR correspondent à la part des emplois du cycle
d'exploitation qui n'est pas couvert par des ressources de même nature et
qui doit être financées par des ressources complémentaires
(BANDEREMBAKO, D. cité par NIZIGIYIMANA, M. G., 1997).
Cette notion de BFR est étroitement liée
à celle du FR, mais la notion du BFR se rapporte au cycle
d'exploitation, donc à CT.
2.2.1. Calcul du BFR
Le BFR est l'élément clé de la gestion
financière du cycle d'exploitation. Il exprime les besoins nés de
financement provenant des opérations liées au cycle
d'exploitation. En ce sens, il peut être défini comme la
différence entre les actifs d'exploitation et les passifs
d'exploitation.
Arithmétiquement, le BFR=Actifs cycliques - Dettes
cycliques.
Tableau n°8 : Evolution du BFR de l'ONATEL
(montants en FBU)
Années Libellé
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Actifs cycliques(1)
|
8 510 312 358
|
9 002 336 627
|
9 309 531 924
|
11 889 047 652
|
10 972 509 428
|
Dettes Cycliques(2)
|
4 261 927 775
|
6 586 162 584
|
8 928 239 632
|
13 160 175 342
|
17 169 076 197
|
BFR (1)-(2)
|
4 248 384 583
|
2 416 174 043
|
381 292 292
|
(1 271 127 690)
|
(6 196 566769)
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir du tableau n°4
A partir de ce tableau, nous constatons que les BFR vont en
décroissant c'est-à-dire ils passent de
4 248 384 583 en 2004 à (6 196 566 769) en
2008 soit une diminution de 46%.
De 2004 à 2006, le BFR est positif. Cela s'explique par
le fait que les DCT ne parviennent pas à financer totalement les AC. De
2007 à 2008, le BFR est négatif. Ceci s'explique par le fait que
les ressources cycliques excèdent largement les besoins ressentis en
cycle d'exploitation. Cet excédent des ressources constitue non pas des
emplois nets mais comme des ressources nettes de valeurs.
2.3. La trésorerie
(TRE)
Selon Meunier, H. (1987), la TRE « Est la
différence (à une date déterminée) entre les
ressources mises en oeuvres pour financer l'activité d'une entreprise et
les moyens entrainés par cette dernière».
En effet, la TRE peut être positive, soit
négative.
- Si elle est positive, l'équilibre financier est
satisfaisant. Cela signifie que l'encaisse reste toujours positive après
le règlement de toutes les dettes exigibles.
- Si elle est négative, il y a un
déséquilibre financier ce qui signifie que l'entreprise aura des
problèmes à régler ses dettes à
l'échéance.
Ajoutons que la TRE négative présente une
situation précaire car il n'existe pas de liquidités pour
financer l'activité et les besoins entrainés par cette
dernière. Ceci est causé par l'importance des BFR. Ils sont
exagérément élevés à tel point que le FR ne
peut pas les couvrir.
2.3.1. Calcul et évolution
de la TRE
La confrontation entre les BFR et FR nous permet d'obtenir une
TRE.
Algébriquement, la TRE = FR - BFR.
La TRE peut-être également obtenue en confrontant
les disponibilités et les dettes financières à CT.
De ce cas : TRE= disponibilités - dettes
financières à CT.
Tableau n°9 : Evolution de la TRE de
l'ONATEL (montants en FBU)
Années
Libellé
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
FR (1)
|
5 129 340 818
|
3 337 566 210
|
2 791 229 475
|
1 223 925 149
|
(2 050 188 142)
|
BFR(2)
|
4 248 384 583
|
2 416 174 043
|
381 292 292
|
(1 271 127 690)
|
(6 196 566769)
|
TRE (1 - 2)
|
880 956 235
|
921 192 167
|
2 409 937 183
|
2 495 052 839
|
4 246 754 911
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des tableaux n°5 et n°8
Ou encore :
Années
Libellé
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Disponibilités(1)
|
880 956 235
|
1 068 159 766
|
2 409 937 183
|
2 495 052 839
|
4 246 754 911
|
Dettes financières à CT(2)
|
-
|
146 967 599
|
-
|
-
|
-
|
TRE (1- 2)
|
880 956 235
|
921 192 167
|
2 409 937 183
|
2 495 052 839
|
4 246 754 911
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir du tableau n°4
Quant le FR est supérieur au BFR, cela signifie que la
TRE est positive.
Le tableau ci-dessus nous montre que la TRE est positive sur
toute la période de l'étude. Donc, il existe des surplus qui
restent sous forme de liquidités pour financer l'activité et les
besoins entrainés par cette dernière.
2.3.2. Les ratios relatifs
à la TRE
La détermination du degré de liquidité
aide de manière importante à saisir et à apprécier
le dynamisme financier des éléments constituant le FR.
L'importance et l'analyse de la liquidité et de la TRE
peuvent être analysées à travers une série de ratios
dont les plus importants sont :
- Le ratio de liquidité générale
(RLG) ;
- Le ratio de liquidité réduite (RLR) ;
- Le ratio de liquidité immédiate (RLI).
2.3.2.1. Le ratio de
liquidité générale
Les ratios de liquidité sont caractérisés
par un ratio de liquidité générale qui indique si
l'entreprise peut couvrir ses dettes à CT au moyen des AC. Si ce ratio
est inférieur à 1, le FR est négatif. Cela veut dire que
l'entreprise a mobilisé des fonds provenant des DCT. S'il est
supérieur à 1, les DCT sont moins importantes que l'AC dont
dispose l'entreprise. Ainsi, plus le ratio est élevé, plus la
liquidité générale est grande et plus l'entreprise se
trouve à l'aise. Il se calcule comme suit :
AC
RLG (Current ratio)=
DCT
2.3.2.2. Le ratio de
liquidité réduite
Contrairement au ratio précédent qui tient
compte des capitaux circulants et des DCT, celui-ci prend en
considération tous les actifs participants au cycle d'exploitation de
l'entreprise à l'exclusion des valeurs d'exploitation. S'il est
supérieur à 1, l'entreprise est capable de payer ses DCT à
l'aide de l'encaissement des créances et de la TRE disponible. Il est
calculé de la manière suivante :
Valeurs
réalisables + valeurs disponibles
RLR (Acid test)=
DCT
2.3.2.3. Le ratio de
liquidité immédiate
Il est déterminé par le rapport entre les
disponibilités et les DCT. Il exprime la sécurité
financière immédiate de l'entreprise. Il est donné par la
formule suivante :
Valeurs
disponibles
RLI (Quick ratio)=
DCT
Ce ratio montre dans quelle mesure les liquidités de
l'entreprise permettent de payer l'ensemble des DCT. Un ratio très
important (élevés) accusera fréquemment soit
l'encaissement d'emprunts contractés prématurément, soit
une lenteur anormale dans l'exécution des travaux d'équipement ou
de renouvellement des besoins.
Le tableau suivant nous permet de visualiser les ratios de
liquidité de l'ONATEL pendant la période de l'étude.
Tableau n°10 : Evolution des ratios de
liquidité (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
AC(1)
|
9 391 268 593
|
10 070 496 393
|
11 719 469 107
|
14 384 100 491
|
15 219 264 339
|
Valeurs réalisables et disponibles(2)
|
8 010 785 582
|
8 614 054 267
|
10 078 673 870
|
12 590 079 642
|
13 447 272 378
|
Valeurs disponibles(3)
|
880 956 235
|
1 068 159 766
|
2 409 937 183
|
2 495 052 839
|
4 246 754 911
|
DCT(4)
|
4 261 927 775
|
6 733 130 183
|
8 928 239 632
|
13 160 175 342
|
17 169 076 197
|
RLG (1/4)
|
2.20
|
1.50
|
1.31
|
1.09
|
0.89
|
RLR (2/4)
|
1.88
|
1.28
|
1.13
|
0.96
|
0.78
|
RLI (3/4)
|
0.21
|
0.16
|
0.27
|
0.19
|
O.29
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des bilans
Le ratio de liquidité
générale de l'Office est, comme le fait ressortir le
tableau ci-haut supérieur à 1 les quatre premières
années de l'étude. Cela insinue la présence du fonds de
roulement positif et que la solvabilité de l'office est assurée
par la transformation de son actif circulant en liquidité.
Quant à la dernière année de
l'étude, le tableau nous montre que l'ONATEL a mobilisé des fonds
étrangers importants comparativement à l'AC. Ce mode de
financement comme on l'a dit, place l'Office dans une situation de TRE
difficile car elle est très fragilisée par ces lourds engagements
financiers.
Le ratio de liquidité réduite,
quant à lui, il est proche du ratio de liquidité
générale. Ceci s'explique par le fait que les valeurs
d'exploitation sont moins importantes si nous essayons de les comparer au total
de l'AC. Autrement dit, l'élimination des valeurs d'exploitation du
total de l'AC n'a vraiment pas grand impact au calcul du ratio de
liquidité réduite. Comme vu dans le tableau ci-haut, ce ratio est
en moyenne supérieur à 1. Ceci témoigne que l'Office est
capable de payer ses fournisseurs sans pouvoir vendre ses stocks.
Quant au ratio de liquidité
immédiate, il est inférieur à 1. Cela implique
que l'ONATEL est capable de faire face à ses échéances
à l'aide des valeurs disponibles.
2.3.3. Analyse de la
solvabilité de l'Office
Au niveau de ce paragraphe, il est question d'étudier
la solvabilité de l'Office c'est-à-dire voir si l'actif
réel net permet de couvrir l'ensemble des dettes.
Deux ratios permettent d'analyser la solvabilité de
l'entreprise.
2.3.3.1. Le ratio d'autonomie
financière
Capitaux propres
Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à
s'endetter :
Total des dettes
Plus ce ratio est élevé, moins l'entreprise est
endettée. En principe, les capitaux propres doivent couvrir au minimum
un tiers des dettes.
DEFOSSE, G. (1994) ajoute que le système bancaire
avance le barème suivant :
« R<33% : Zone de surendettement
(financement assuré par des fonds étrangers pour plus des deux
tiers) ;
33%=R<50% : Zone de vigilance ou
d'incertitude ;
50%=R<60% : Zone normale ;
R=60% : Zone d'expansion».
2.3.3.2. Le ratio de
solvabilité générale
Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à
payer l'ensemble de ses dettes en utilisant ses actifs :
Total actif
Il doit être supérieur à 1.
Total des dettes
Tableau n°11: Evolution de solvabilité de
l'Office (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Capitaux propres(1)
|
7 080 555 855
|
9 811 540 647
|
10 549 089 774
|
11 244 091 971
|
13 172 885 329
|
Total actif(2)
|
21 275 917 204
|
29 441 243 598
|
28 877 434 600
|
32 305 473 015
|
41 239 623 718
|
Total des dettes(3)
|
14 195 361 349
|
19 629 702 951
|
18 328 344 826
|
7 901 205 702
|
10 897 662 192
|
Ratio d'autonomie financière (1/3)
|
0.498
|
0.499
|
0.58
|
1.42
|
1.21
|
Ratio de solvabilité générale
(2/3)
|
1.498
|
1.499
|
1.58
|
4.09
|
3.13
|
Source : Construit
par les auteurs à partir du tableau n°4
Pour l'autonomie financière, on peut
dégager du tableau ci-haut une orientation de l'ONATEL vers une
indépendance financière. Quoique ce ratio est un inférieur
à 1 (2004 à2006) nous constatons que les capitaux propres
financent les 1/ 3 des dettes à l'ordre de plus de 33%. Si nous
considérons ce ratio durant les cinq ans d'étude, nous constatons
que les ressources propres représentent en moyenne 83.4% des dettes, ce
qui est satisfaisant.
Quant à la solvabilité
générale, nous constatons d'après le tableau que
le ratio est supérieur à 1 et continue à croitre durant
toute la période de l'étude, ce qui justifie une
amélioration de la situation financière de l'Office. Autrement
dit, l'Office est solvable sur toute la période d'étude. Sa
solvabilité lui permet d'être crédible envers ses
fournisseurs et envers les bailleurs.
CONCLUSION PARTIELLE
Au cours du deuxième chapitre, nous avons fait une
analyse des différents postes du bilan, de l'équilibre financier
et une analyse de la liquidité et de la solvabilité de l'Office
par la méthode des ratios. Cette analyse a été
facilitée par la mise à notre disposition des états
financiers de l'ONATEL.
Au niveau du bilan, le constat est que les postes d'actif et
du passif ont augmenté sur toute la période de l'étude.
Concernant l'équilibre financier, nous pouvons
facilement affirmer que l'équilibre financier est atteint car le FR est
excédentaire durant toute la période sous étude sauf en
2008 où le FR est déficitaire suite à un surinvestissement
au poste d'actif immobilisé.
Le FR excédentaire signifie que l'Office dispose assez
de ressources permanentes capable de financer la totalité des
immobilisations. Le FR déficitaire ne signifie pas un mauvais signe pour
l'Office car il a entrepris une phase d'investissements massifs. Cependant,
cette insuffisance en fonds de roulement se régularisera
d'elle-même l'année suivante par le biais d'une augmentation de
bénéfices. Quant au BFR et à la TRE, ceux-ci affichent des
résultats satisfaisants sauf que les BFR des trois premières
années se faisaient sentir, ce qui témoigne de la présence
de l'équilibre financier.
Cette atteinte de l'équilibre financier est aussi
témoignée par le calcul des différents ratios relatifs au
FR et à la TRE qui nous montre que l'Office est capable de rembourser
l'ensemble de ses DCT.
Enfin, l'analyse de l'autonomie financière et de la
solvabilité nous permet d'affirmer que respectivement l'ONATEL est
autonome en montre les ratios d'autonomie financière (ils sont
supérieurs à 33% des dettes qui est le seuil minimum
exigé) et est solvable car les ratios de solvabilité sont
supérieur à 1.
Le dernier chapitre qui traitera les soldes
caractéristiques de gestion et l'analyse de la rentabilité par la
méthode des ratios va nous permettre de faire une analyse approfondie
des performances financières de l'ONATEL.
CHAP III : ESSAI D'EVALUATION
DES PERFORMANCES FINANCIERES
DE L'ONATEL
3.1. Introduction
Au cours du deuxième chapitre, nous avons
analysé l'équilibre financier à l'aide des indicateurs
significatifs de l'équilibre financier tels que le FR, le BFR et la TRE,
la liquidité et la solvabilité. Toutefois, cette analyse ne
permet pas à elle seule de porter un jugement fiable sur les
performances de l'entreprise. C'est pour cette raison que nous allons
compléter cette analyse par l'étude de la rentabilité.
La rentabilité est un concept fondamental voire
indispensable dans la mesure où l'existence d'une activité de
l'entreprise en dépend. « Le succès ou l'échec
d'une entreprise est apprécié à travers son aptitude
à honorer ses dettes et à faire des
bénéfices » (BOULOT, J. L., 1978).
La rentabilité est aussi un concept essentiel en
matière de gestion d'entreprise, et par conséquent en
matière d'analyse.
Etudier la rentabilité d'une entreprise revient en
quelque sorte d'apprécier son aptitude à générer
des profits. La rentabilité est le témoin principal de la
performance financière d'une entreprise.
Le bénéfice ou la perte est le résultat
de toutes les charges et de tous les produits effectués au sein de
l'entreprise. D'où la recherche du profit doit être une
préoccupation majeure de tout agent économique qui cherche
sa pérennité et sa croissance. Selon GORE, F. et DUPOUT
(1975) : « Une entreprise n'est rentable que dans la mesure
où les revenus qu'elle procure lui permettent d'assurer la
rémunération des capitaux investis et l'expansion de son
potentiel économique ».
MOISSON, M. (1962) ajoute en ce qui le concerne que
« Avoir une entreprise rentable est un devoir essentiel pour le chef
d'entreprise ».
Cependant, « Etre en difficulté de TRE n'est
pas un symptôme qui permet de juger de la rentabilité ou de la non
rentabilité de l'entreprise. Une fausse rentabilité apparente,
peut se dégager d'un bilan ou d'un compte d'exploitation établi
avec honnêteté intégrale et le respect le plus scrupuleux
de la législation et de la technique comptable » (MOISSON, M.
1962).
Il est donc important pour le chef d'entreprise de
connaître si son entreprise est réellement rentable ou pas. Cette
information est également utile pour les différents partenaires
de l'entreprise tels que les banques et les autres organismes de crédits
qui sont très vigilants sur ce point. Ainsi, l'analyse des soldes
intermédiaires de gestion va nous permettre d'approfondir l'étude
de la rentabilité de l'office déjà entamée.
Les soldes caractéristiques de gestion constituent un
outil d'analyse de l'activité et de la rentabilité de
l'entreprise (GRANDGUILLOT, B. &F., 2009-2010).
Son calcul nous permet :
- D'apprécier la performance de l'entreprise et la
création de richesses générées par son
activité ;
- De décrire la répartition de la richesse
créée par l'entreprise entre :
· Les salariés;
· L'Etat ;
· Les apporteurs ;
· L'entreprise elle-même ;
- De comprendre la formation de résultat net en le
décomposant.
Section 1. Analyse du compte de
résultat
Le compte de résultat constitue l'historique de
l'activité de l'entreprise au cours de l'exercice (une année).
Il répertorie toutes les charges et tous les produits
de l'année. Les charges représentent les flux réels
entrant consommés durant l'exercice. A l'inverse, les produits induisent
des flux réels sortant. L'entreprise fournit un produit ou un service
à des tiers (clients, ...) qui représente un service
d'enrichissement.
Pour l'analyse quantitative de l'activité, le document
central est le compte de résultat à partir duquel sont
calculés les SIG obtenus enfin d'exercice par regroupement successif des
produits et des charges de la période.
1. Les soldes
intermédiaires de gestion (SIG)
Les SIG constituent la succession articulés des flux
issus du compte de résultat. Cet ensemble complet de variables se
justifie car le diagnostic financier ne peut se satisfaire du simple solde
global du compte de résultat. Le bénéfice net, ou la perte
nette, sont le fruit de toutes les charges et de tous les produits de
l'exercice. Ce solde net est la somme d'éléments
hétérogènes qui relèvent de types
d'opérations différentes. Il serait délicat de s'y
arrêter car rien à priori ne permet de justifier une comparaison
dans le temps dont les éléments sont
hétérogènes. Le plan comptable général, dans
son système développé, met en évidence sept soldes
intermédiaires dont l'objectif est de montrer la genèse du
résultat de l'exercice et d'analyser sa composition en procédant
à un calcul en cascade.
Parmi ces sept soldes, ceux qui vont nous
intéressées sont :
- La valeur ajoutée(VA) ;
- L'excédent brut d'exploitation (EBE) ;
- Le résultat d'exploitation ;
- Le résultat courant avant impôt ;
- Ajoutons à ceux-ci le résultat net
à affecter.
1.1. La valeur
ajoutée (VA)
« La valeur ajoutée représente la
différence entre la production de l'entreprise et les consommations
intermédiaires de biens et de services » (LURKIN, P.,
1970).
Les consommations intermédiaires représentent la
somme des postes « Approvisionnement et
marchandises », «Achats », « Variations de
stocks » et « Services et biens divers » dans le
compte de résultat (GILLET, J. P. ; GINSBURGH, V. ; MICHEL, P.
&KHROUZ, F., 1985). La VA par l'entreprise est donc bien ce qu'elle a
incorporé en plus dans son produit ou sa prestation de services par
rapport aux achats de biens ou services qu'elle a elle-même du faire pour
réaliser son activité.
La VA représente la création de richesse qui
découle de la mise en oeuvre par l'entreprise de facteurs de production
(capital, main d'oeuvre, savoir- faire, etc.). Cette notion a une grande
utilité au niveau macro-économique car elle permet en
agrégeant la VA des entreprises d'une branche ou d'un secteur, d'en
mesurer la contribution à la production nationale.
La VA peut aussi être calculée à partir du
compte de résultat en faisant la différence entre le montant des
ventes et celui des achats de biens ou services.
Par complémentarité, la VA pourra
également être déterminée par la somme des
différents revenus distribués ou conservés par
l'entreprise. Ces revenus se décomposent en quatre catégories
essentielles fonctions de bénéfices concernés:
- Revenus de travail : salaires, appointements,
indemnités, commissions, rémunérations des
administrateurs, gérants, associés, charges sociales, formation
interne, etc.
- Revenus de l'entreprise : amortissements, provisions,
mises en réserves, reports, etc.
- Revenus de l'Etat et des collectivités
locales : impôts directs et indirects.
- Revenus du capital : dividendes, tantièmes,
intérêts d'emprunts, primes de remboursement, etc.
La VA est donc un solde dont le contenu est plus
économique que financier.
Tableau n°12 : Evolution de la VA (montants
en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
MB (1)
|
9 482 959 150
|
11 419 557 068
|
15 404 867 600
|
18 483 870 135
|
19 012 472 042
|
Production (2)
|
91 338 964
|
112 055 417
|
110 952 470
|
103 231 682
|
193 255 580
|
Consommations intermédiaires (3)
|
3 950 425 951
|
3 569 392 164
|
3 994 738 674
|
6 799 467 624
|
4 905 207 954
|
VA (1+2-3)
|
5 623 922 163
|
7 962 220 321
|
11 521 081 396
|
11 453 170 709
|
14 300 519 668
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des tableaux des SIG
Plus la VA est forte, plus une entreprise éprouve des
facilités à rémunérer toutes les charges
d'exploitation.
Au vu de ce tableau, nous constatons que la VA
dégagée par l'ONATEL a connu une évolution positive
conséquente d'une croissante lente des consommations
intermédiaires et celles plus rapide des marges brutes. Elle a
continuellement augmenté passant de 5 623 922 163 en 2004
à 14 300 519 668 en 2008, soit un accroissement de
154,28%.
Il convient de rappeler que la VA est destinée à
couvrir les différentes charges du personnel, les charges
financières, les amortissements, etc.
Si nous tenons en considération par exemple les charges
de personnel, le ratio suivant mesure la part qui sert à
rémunérer le travail des salariés :
Frais du personnel
.
VA
Le SCEP exige que ce ratio ne dépasse pas 25% pour les
entreprises publiques alors que la norme est qu'elle soit
généralement inférieure à 30%. Plus ce ratio est
élevé, plus l'entreprise connaît des difficultés
à pouvoir fonctionner convenablement car dans ce cas, les charges du
personnel entraînent une diminution du résultat.
Tableau n° 13 : Evolution de la part des
frais du personnel dans la VA (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Frais du personnel (1)
|
1 790 325 537
|
2 260 012 933
|
3 373 922 325
|
3 622 952 962
|
4 165 788 866
|
VA (2)
|
5 623 922 163
|
7 962 220 321
|
11 521 081 396
|
11 453 170 709
|
14 300 519 668
|
Ratio (1)/(2)
|
31,83%
|
28,38%
|
29,28%
|
31,63%
|
29,13%
|
Source : Etabli par
nous-mêmes à partir des tableaux des SIG
D'après le tableau ci-dessus, nous constatons que la VA
dégagée par l'office parvient à rémunérer
toutes les charges du personnel pour toute la période sous
étude.
Le ratio « Frais du personnel/VA » a
connu un niveau relativement stable et que nous estimons acceptable durant les
cinq ans d'examen.
1.2. L'excédent brut
d'exploitation (EBE)
« L'EBE est solde particulier qui représente
le surplus créé par l'exploitation de l'entreprise après
rémunération du facteur de production travail et des impôts
liés à la production.
Il représente un solde ouvert aux autres parties
prenantes de l'entreprise (Prêteurs, actionnaires, entreprise
elle-même pour son développement...).
L'EBE est mesuré avant les décisions
d'amortissement et les charges financières qui découlent des
choix de financement de l'entreprise. En ce sens, il est
vraiment « Brut », ce qui permet à l'analyste
financier de faire une comparaison dans le temps.
L'EBE apparait aussi comme le solde entre, d'une part, des
produits d'exploitation qui sont traduits ou vont se traduire par un
encaissement, et, d'autre part des charges d'exploitation
décaissées ou qui vont l'être. Il est un concept
particulièrement riche qui mesure l'efficacité industrielle et
commerciale de l'entreprise indépendamment des modalités de
préservation et de financement du capital économique. Il exprime
en même temps la capacité de l'entreprise à
générer des ressources de TRE à partir de son
exploitation. En ce sens, l'EBE est à la fois un solde d'exploitation et
la mesure d'un flux brut » (DE LA BRUSLERIE, H., 1999).
Tableau n°14 : Evolution de l'EBE (montants
en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
VA (1)
|
5 623 922 163
|
7 962 220 321
|
11 521 081 396
|
11 453 170 709
|
14 300 519 668
|
Frais du personnel (2)
|
1 790 325 537
|
2 260 012 933
|
3 373 922 325
|
3 622 952 962
|
4 165 788 866
|
Impôts et taxes (3)
|
584 420 120
|
665 257 491
|
580 509 225
|
1 515 520
|
1 428 261
|
EBE 1-(2+3)
|
3 249 176 506
|
5 036 949 897
|
7 566 649 846
|
7 828 702 227
|
10 133 302 541
|
Source : Calculé par les
auteurs à partir des tableaux des SIG
De ce tableau, il ressort que l'EBE n'a jamais cessé
d'accroitre durant les années d'étude. Il passe de 3249176506 en
2004 à 10 133 302 541 en 2008, soit un accroissement de 211,87%, cela
est dû énormément et directement du prix pratiqué et
du volume des ventes et, par conséquent du chiffre d'affaires
réalisé. Cette progression marquée révèle
une contribution globale de l'exploitation à l'autofinancement de
l'office. Cette situation montre l'état de la capacité
bénéficière de l'ONATEL.
Signalons que l'amélioration de l'EBE permet le
maintient et le développement de son outil de production et à
récupérer les capitaux investis.
1.3. Le résultat
d'exploitation (RE)
« L'EBE était un excédent brut. Le RE
aurait pu aussi bien s'appeler l'excédent net. Ce solde va en effet
intégrer des éléments négligés par l'EBE et
pourtant assez proches de l'exploitation, notamment les amortissements et les
provisions. S'il est vrai que l'EBE représente le solde : produits
d'exploitation, charges d'exploitation avant prise en compte d'autres choix de
gestion, il n'est pas pour autant un résultat.
Il représente la contribution de l'exploitation, au
sens maintenant tout à fait complet du terme, à l'enrichissement
du patrimoine de l'entreprise » (LAHILLE, P. P., 2007).
Tableau n° 15 : Evolution du RE (montants en
FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
EBE (1)
|
3 249 176 506
|
5 036 949 897
|
7 566 649 846
|
7 828 702 227
|
10 133 302 541
|
PPD (2)
|
1 047 133 156
|
567 208 256
|
1 126 481 178
|
1 573 781 808
|
1 766 076 868
|
RA (3)
|
495 877 048
|
2 209 715 755
|
425 563 026
|
283 108 167
|
1 223 593 783
|
CPD (4)
|
752 711 646
|
1 169 248 581
|
656 490 719
|
665 075 410
|
1 445 969 973
|
DAP (5)
|
2 152 232 467
|
3 254 207 854
|
3 941 301 747
|
3 651 638 082
|
3 815 038 984
|
RE (1+2+3)-(4+5)
|
1 887 282 597
|
3 390 417 473
|
4 520 901 584
|
5 368 878 710
|
7 861 964 235
|
Source: Etabli par les auteurs
à partir des tableaux des SIG
Dans un enchainement logique, il représente de
façon comptable, le surplus de la VA sur toute les catégories de
charges d'exploitation auxquelles doit être ajouté l'ensemble des
produits divers réalisés par l'office.
Nous constatons à partir de ce tableau que le RE de
l'ONATEL est excédentaire sur toute la période d'analyse, cela a
été causé par une forte augmentation de la VA et des
produits et profits divers par rapport aux charges et pertes diverses.
1.4. Le résultat courant
avant impôt (RCAI)
Le résultat courant prend en compte les aspects
financiers, et tout particulièrement la structure de financement de
l'entreprise. Les charges et produits financiers sont intégrés
dans leur globalité. Or, les postes de charges et de produits financiers
sont eux-mêmes hétérogènes : frais
d'intérêts liés à l'endettement, produits de
dividendes de filiales, produits et charges liés aux opérations
de TRE, charges calculées issues des dotations aux provisions, gains ou
pertes de change.
Pour obtenir le RCAI on ajoute (ou on retranche) aussi la
quote-part de résultat sur opérations faites en commun.
Le résultat courant exprime la performance globale de
l'entreprise censée correspondre à son activité normale.
Il permet d'apprécier le résultat qui sera réparti
entre :
- L'Etat, sous forme de l'impôt sur les
bénéfices ;
- Les salariés, sous forme de participation ;
- Les actionnaires, sous forme de dividendes.
Tableau n°16 : Evolution du RCAI (montants
en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RE (1)
|
1 887 282 597
|
3 390 417 473
|
4 520 901 584
|
5 368 878 710
|
7 861 964 235
|
IDR (2)
|
50 782 816
|
61 366 728
|
54 111 112
|
25 504 286
|
42 574 893
|
I (3)
|
313 359 890
|
123 436 818
|
743 259 933
|
408 260 995
|
750 820 457
|
Ré sur cession (4)
|
4 912 500
|
1 813 500
|
5 617 583
|
-
|
-
|
RCAI (1+2+4)-(3)
|
1 629 618 023
|
3 330 160 883
|
3 837370346
|
4 986 122 001
|
7 153 718 671
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des tableaux des SIG
A travers ce tableau, nous remarquons que le RCAI est
excédentaire durant les cinq ans, cela est manifesté par un
résultat d'exploitation important. Il est passé de 1 629 618 023
en 2004 à 7 153 718 671 en 2008, soit un accroissement de
338,98%.
1.5. Le résultat net
à affecter (RN)
« Le RN à affecter assure la
pérennité de l'organisation. Il est déterminé par
la somme du résultat courant et du résultat exceptionnel
déduction faite de la participation des salariés aux
résultats de l'exercice et de l'impôt sur les
sociétés.
Le RN de l'exercice indique ce qui reste à la
disposition de l'entreprise après versement de la participation des
salariés et paiement de l'impôt sur les sociétés, ou
encore les revenus des associés après l'impôt »
(GRANDGUILLOT, B. &F., 2009-2010).
Tableau n°17 : Evolution du RN (montants en
FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RCAI (1)
|
1 629 618 023
|
3 330 160 883
|
3 836 920 301
|
4 986 122 001
|
7 153 718 671
|
Impôt sur le résultat(2)
|
1 060 991 999
|
1 452 540 891
|
1 848 625 068
|
2 365 872 765
|
3 181 273 782
|
RN (1-2)
|
568 626 024
|
1 877 619 992
|
1 988 295 233
|
2 620 249 236
|
3 972 444 889
|
Source: Etabli par les auteurs
à partir des tableaux des SIG
Le tableau n°17 nous montre que le résultat net a
augmenté durant toute la période d'étude, passant de
568 626 024 en 2004 à 3 972 444 889 en 2008,
soit un accroissement de 598,60%.
Cette augmentation du RN s'explique par le fait que le RCAI
est important par rapport à l'impôt sur bénéfice
durant toute la période sous étude. Comme nous venons de le
remarquer, le RN est satisfaisant et traduit une évolution favorable de
la rentabilité.
D'une manière générale, les
différents SIG ont évolué positivement grâce
à une maîtrise des charges d'exploitation.
Graphiquement, la situation ci-dessus se présente de la
manière suivante.
Graphique n°1 : Evolution
globale des SIG de 2004 à 2008
251665408
|
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Source : construit par
nous-mêmes à partir des tableaux des SIG
A travers ce graphique, nous pouvons remarquer ce qui
suit :
La VA de l'Office a évolué positivement durant
toutes les années d'étude respectivement
5 623 922 163 en 2004, 7 962 220 321 en 2005,
11 521 081 396 en 2006, 11 453 170 709 en 2007 et
14 300 519 668 en 2008. Cette évolution prouve que
l'Office peut facilement faire face à ses charges d'exploitation.
L'EBE quant à lui a passé de 3 249 176 506 en
2004 à 10 133 302 541 en 2008. Ce qui montre le surplus
créé par l'exploitation d'Office après
rémunération du facteur de production (travail) et des
impôts liés à la production.
L'excédent de la VA et des produits et profits divers
par rapport aux charges et pertes diverses le long de la période sous
étude a fait augmenter le RE. Il est passé de
1 887 282 597 en 2004 à 7 861 964
235 en 2008. Ce RE peut être facilement appelé l'excédent
net.
Le RCAI a augmenté sur toutes les années
d'étude. Il est passé de 1 629 618 023 en 2004 à
7 153 718 671 en 2008. Ce RCAI est la conséquence directe d'un
excédent de RE.
Le RN a augmenté durant tous les 5 ans. Ce
résultat qui reste à la disposition de l'entreprise après
versement de la participation des salariés et paiement de l'impôt
sur les sociétés dénote la performance même de
l'ONATEL.
En général, nous pouvons aisément
affirmer que les différents soldes de cette entreprise ont toujours
évolué positivement durant la période de l'analyse.
2. La capacité
d'autofinancement (CAF)
La CAF est aussi appelée Marge Brute d'Autofinancement
(MBA) ou Cash-flow.
La CAF d'une entreprise est son aptitude à
dégager elle-même, par son activité des fonds
nécessaires à l'accomplissement de certaines obligations, telles
que le financement de ses investissements, de son cycle d'exploitation ainsi
que la rémunération versée aux apporteurs de capitaux
(distribution des dividendes).
La CAF est donc un indicateur qui permet d'apprécier la
capacité de l'entreprise à dégager les ressources internes
de financement de sa propre activité et constitue de ce fait
l'autofinancement potentiel. La CAF représente la part de la VA qui n'a
pas été distribuée aux tiers.
Tableau n°18 : Evolution de la CAF (montants
en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RN(1)
|
568 626 024
|
1 877 619 992
|
1 988 295 233
|
2 620 249 236
|
3 972 444 889
|
Dotation aux amortissements et provisions(2)
|
2 152 232 467
|
3254207854
|
3941301747
|
3651638082
|
3815038984
|
Reprise sur amortissement et provision(3)
|
495 877 048
|
2209715755
|
425563026
|
283108167
|
1223593783
|
Quote-part des subventions d'équipement virée au
compte de résultat(4)
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Valeur nette comptable d'éléments d'actif
cédés(5)
|
3269706
|
15905000
|
-
|
-
|
-
|
Résultat sur cession d'actif(6)
|
4912500
|
1813500
|
5617538
|
-
|
-
|
CAF (1+2-3-4+5-6)
|
2 223 338 649
|
2 936 203 591
|
5 498 416 416
|
5 988 779 151
|
6 563 890 090
|
Source : Calculé par les
auteurs à partir des tableaux des SIG
Nous constatons d'une manière générale
à travers ce tableau que la CAF de l'Office est restée positive
sur toutes les années de l'étude. Ceci signifie que l'ONATEL est
capable de faire face aux échéances de remboursement, de financer
ses différentes activités, bref de financer sa croissance.
Section 2. Analyse de la
rentabilité par la méthode des ratios
Un investissement au sein d'une entreprise est rentable
lorsqu'il dégage un flux de revenu. Le rapport entre les flux
dégagés par les investissements et flux de revenu permet de
mesurer la rentabilité.
Selon VIZZAVONA, P. (1992), « L'analyse
financière par ratio permet au responsable financier de suivre les
progrès de son entreprise et de situer l'image qu'elle offre aux tiers
intéressés tels que les actionnaires, les banquiers, les clients,
les fournisseurs et le personnel ».
Il existe une infinité de ratios, nous ne tiendrons
compte que des plus significatifs compte tenu des spécificités de
l'activité de l'ONATEL.
Il s'agit : - Des ratios de marge
- Des ratios de rentabilité
2.1. Les ratios de marge
Les ratios de marge expriment le profit que l'entreprise
retire par franc de vente. « Le ratio de marge exprime le
caractère plus ou moins profitable des ventes de l'entreprise,
c'est-à-dire son efficacité commerciale. Le chiffre d'affaires
est en quelque sorte un «Capital» commercial tiré des
clients ; le ratio de marge d'exploitation permet de suivre si
l'entreprise l'utilise bien » (DE LA BRUSLERIE, H., 1999).
Tableau n°19: Evolution des ratios de marge
(montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RCAI(1)
|
1 629 618 023
|
3 330 160 883
|
3 836 920 301
|
4 986 122 001
|
7 153 718 671
|
RN(2)
|
568 626 024
|
1 877 619 992
|
1 988 295 233
|
2 620 249 236
|
3 972 444 889
|
Chiffre d'affaires(3)
|
9 482 959 150
|
11 463 857 301
|
16 308 492 864
|
18 4 83 870 135
|
19 326 400 396
|
Taux de marge économique (1/3)
|
17,18%
|
29,04%
|
23,52%
|
26,97%
|
37,01%
|
Taux de marge nette (2/3)
|
5,99%
|
16,37%
|
12,19%
|
14,17%
|
20,55%
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des tableaux des SIG
« L'évolution de ces deux ratios permet de
savoir s'il ya eu croissance harmonieuse, une stagnation ou une
régression au niveau des ventes. Une autre information importante est de
savoir comment est-ce que le niveau des ventes couvre bien, moins bien ou mieux
d'année en année les principaux postes des charges.
Affinés par le calcul des variations relatives, ces ratios apportent des
éclaircissements nécessaires sur la variation de marge
économique et de marge nette sur le chiffre d'affaire »
(GAHUNGU, D., 2004-2005).
A travers ce tableau, nous remarquons que les ratios de marge
ont affiché une évolution positive. Cela s'explique par le fait
que le RCAI et le RN ont évolué d'une manière importante
par rapport au chiffre d'affaire.
2.2. Les ratios de
rentabilité
On peut apprécier la rentabilité d'une
entreprise par le rapport du résultat et les moyens mis en oeuvre pour
l'obtenir.
2.2.1. La rentabilité
économique (ROI)
Selon MARTINET, A. et SILEM, A. (1997), « La
rentabilité économique est la capacité de l'actif
économique à dégager un surplus à même
d'assurer la rémunération des bailleurs de fonds qui assurent le
financement ».
Pour une entreprise industrielle et/ou commerciale, on peut
donner le barème suivant :
- Si le rapport RE avant produits et frais financiers sur
actif total est négatif, il n'y a aucune rentabilité
économique ;
- Si 0%=R<5%, alors la rentabilité économique
est faible ;
- Si R<10%, alors elle est moyenne ;
- Si R=10%, alors elle est satisfaisante (PIGET, P., 1998).
Tableau n°20 : Evolution du taux de
rentabilité économique (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RE(1)
|
1 610 909 841
|
4 029 758 540
|
4 090 176 139
|
5 193 948 743
|
7 624 865 631
|
Actif total(2)
|
21 275 917 204
|
29 441 243 598
|
28 877 434 600
|
32 305 473 015
|
41 239 623 718
|
Taux (1/2)
|
7,57%
|
13,68%
|
14,16%
|
16,07%
|
18,48%
|
Source : Calculé par
nous-mêmes à partir des tableaux des SIG
A travers ce tableau, nous retenons que le taux de
rentabilité économique a augmenté sur toute la
période étudiée. Cette augmentation est due par le fait
que les charges d'exploitation sont moins importantes et du coup ont permis une
augmentation de résultat d'exploitation.
Pour les années 2005 à 2008, la
rentabilité économique est satisfaisante. Quant à
l'année 2004, la rentabilité économique est moyenne.
D'une manière générale, le taux de
rentabilité économique est important pour toute la période
d'analyse, ce qui constitue une performance de l'Office.
2.2.2. La rentabilité
financière (ROE)
Selon PIGET, P. (1998), « La rentabilité
financière est un indicateur de la capacité de l'entreprise
à rémunérer les actionnaires sous forme des dividendes,
soit sous forme d'une affectation aux réserves, augmentant ainsi la
valeur intrinsèque des actions qu'elle détient ».
Pour une entreprise industrielle et/ou commerciale, on donne
les seuils suivants :
- Si le rapport RN sur capitaux est négatif, alors il
n'y a aucune rentabilité financière ;
- Si 0%=R<5%, alors la rentabilité financière
est faible ;
- Si 5%=R<10%, alors la rentabilité est
moyenne ;
- Si R=10%, alors elle est satisfaisante (PIGET, P., 1998).
Tableau n°21 : Evolution du taux de
rentabilité financière (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RN(1)
|
568 626 024
|
1 877 619 992
|
1 988 295 233
|
2 620 249 236
|
3 972 444 889
|
Capitaux propres(2)
|
7 080 555 855
|
9 811 540 647
|
10 549 089 774
|
11 244 091 971
|
13 172 885 329
|
Taux (1/2)
|
8,03%
|
19,13%
|
18,84%
|
23,30%
|
30,15%
|
Source : Etabli
par nous-mêmes à partir des tableaux des SIG
Nous remarquons qu'à travers ce tableau que la
rentabilité est toujours importante pendant toute la période de
notre analyse. Toutes les années ont été
caractérisées par une rentabilité financière
satisfaisante sauf en en 2004 où elle est moyennement satisfaisante si
l'on se base sur les normes énoncées plus haut.
Nous constatons en général que l'ONATEL
présente un niveau de rentabilité satisfaisant, ce qui envoie
à ses performances. Ainsi, cette situation montre que l'ONATEL a une
capacité de rémunérer ses fonds propres, mais aussi de
constituer une garantie de remboursement pour les prêteurs qui financent
les investissements nécessaires à sa croissance.
CONCLUSION PARTIELLE
Au cours de ce chapitre, il était question
d'étudier les performances financières de l'ONATEL. Ce chapitre
comprenait deux sections à savoir respectivement l'analyse du compte de
résultat et l'étude de la rentabilité par les ratios.
Au niveau de la première section, nous avons
essayé de faire une analyse minutieuse des SIG et le constat
était que les soldes ont augmenté durant toute la période
étudiée.
Quant à la deuxième section, nous nous sommes
donnés comme examen l'étude des ratios de marge et de
rentabilité.
A travers l'analyse des ratios de marge, nous avons pu
constater que les ratios de marge ont évolué positivement sur
toute la période. Le taux de marge économique s'est toujours
amélioré de 2004 à 2008 parce que le RCAI a accru par
rapport au CA. Le taux de marge net quant à lui a aussi
évolué positivement sur toute la période sous étude
suite à une augmentation importante du RN par rapport au CA.
En ce qui concerne la rentabilité, nous avons
constaté que les taux de rentabilité de l'ONATEL ont un niveau
appréciable vu les normes de référence, d'où la
rentabilité est satisfaisante.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail, il convient, à
présent, de tirer quelques conclusions quant aux résultats de nos
investigations.
Cela a été possible grâce à la
prise en compte des éléments qui constituent l'introduction en
relation avec les développements auxquels auront parvenu les
différentes parties du présent document.
Au niveau de l'introduction, nous avons vu que, l'Etat
burundais après l'évaluation
« décevante » des résultats du secteur des
entreprises publiques, cherche à alléger le poids de ces
dernières sur le trésor public en particulier (octroi de
subvention d'équilibre, remboursement des dettes contractées par
ces entreprises, ...) et l'économie nationale dans son ensemble.
Faut-il que les entreprises continuent à lourder leurs
espoirs de développement sur l'assistance des pouvoirs publics ?
D'où l'apparition de la politique pressante
dictée par les institutions de Bretton Woods envers les Etats des pays
du tiers monde à se désengager dans leurs entreprises
publiques.
L'objectif principal de notre travail était de faire
une évaluation des performances financières de l'ONATEL afin de
voir si ce dernier aura facilement les repreneurs soit nationaux
qu'internationaux.
Le premier chapitre était consacré dans sa
première section au développement de la notion de la performance,
de la notion de la rentabilité ainsi qu'à la définition de
« thermomètre » ou critères de mesure et
d'évaluation des performances financières.
Quant à la seconde section, nous avons
présenté en bref notre champ d'étude tout en
précisant la notion d'entreprise publique, les activités de
l'ONATEL, l'inefficacité des entreprises publiques et enfin la notion de
privatisation.
Le second chapitre qui était consacré à
l'analyse de l'équilibre financier à l'aide de la structure des
bilans a constitué l'entrée dans le vif du sujet. Nous avons tout
d'abord procédé en premier lieu à une présentation
des postes du bilan de l'ONATEL ainsi que sa structure.
Le constat était que l'actif de l'ONATEL est
constitué en grande partie des actifs immobilisés si nous
considérons l'actif total durant toute la période d'étude,
sauf en 2004. Egalement, du côté du passif, les capitaux
permanents sont importants (durant toutes les années).
Nous avons ensuite jeté un regard sur l'analyse de
l'équilibre financier. Nous avons trouvé que l'ONATEL a un FR
largement positif durant les quatre premières années sauf que la
dernière année a été caractérisée par
un FR négatif.
Dans le souci de porter un jugement plus efficace sur
l'équilibre financier, nous avons procédé à la
comparaison entre le FR et certaines masses du bilan pour voir le degré
de couverture de ces dernières par les capitaux disponibles.
Vu le ratio de financement des immobilisations et celui des AC
par les capitaux permanents, nous pouvons d'une façon
générale conclure que les capitaux permanents parviennent
à financer et les immobilisations et les AC, ce qui dénote la
contribution importante du FR.
S'agissant de la situation du BFR, les montants des deux
dernières années prouvent une ressource en fonds de roulement, ce
qui montre que les activités sont en parfaite continuité.
Néanmoins, la TRE positive observée durant toute
la période de l'étude fonde l'optimisme d'un avenir meilleur.
Toujours dans le but de porter un jugement sur
l'équilibre financier, nous avons procédé à
l'analyse des ratios relatifs à la TRE. Les ratios de liquidité
générale, de liquidité réduite (exception faite des
valeurs d'exploitation) et celui de liquidité immédiate
(exclusion des valeurs d'exploitation que des valeurs réalisables) nous
ont permis de confirmer que de manière générale l'Office
est capable de faire face à ses échéances de CT.
Dans le même ordre d'idées, l'analyse de la
solvabilité révèle une situation confortable de l'Office
quant à sa sécurité et son autonomie financière.
De manière générale, nous avons
remarqué que l'ONATEL affiche un équilibre financier
satisfaisant.
Dans le troisième chapitre, en complément au
précédent, nous avons essayé d'analyser les deux points
saillants révélateurs des performances financières de
l'ONATEL.
Premièrement, nous avons fait une analyse des SIG de
2004 à 2008 et nous avons constaté que ces derniers sont à
un niveau satisfaisant et sont allés en augmentant. On a ensuite
procédé à l'analyse de la CAF et cela nous a poussé
à constater que la CAF évolue positivement durant les cinq
années d'étude.
Deuxièmement, nous avons procédé à
l'appréciation de la rentabilité à l'aide des ratios et
nous avons constaté que les ratios de la rentabilité
économique et financière ont demeuré positifs avec des
niveaux satisfaisants tout au long de la période examinée.
L'appréciation générale des performances
financières de l'ONATEL nous a permis de révéler qu'elles
s'avèrent satisfaisantes.
D'où les hypothèses de notre travail ont
été confirmées.
L'hypothèse générale selon laquelle
« Les performances financières de l'ONATEL justifient le fait
qu'il soit en voie de privatisation » a été
vérifiée car la meilleure santé financière de
l'ONATEL permet d'attirer les investisseurs aussi bien nationaux
qu'internationaux.
Les hypothèses spécifiques
libérées de la manière suivante « Les
liquidités dégagées suite à son exploitation
permettent à l'Office d'assurer son équilibre
financier » et « L'ONATEL est financièrement
rentable » ont été aussi vérifiées
car le FR, la TRE et les SIG permettant d'apprécier respectivement
l'équilibre et la rentabilité ont évolué
positivement le long de notre analyse.
Alors, les résultats trouvés dès le
début de l'analyse jusqu'à la fin justifient que l'ONATEL soit
en voie de privatisation.
Nous ne pouvons pas terminer notre travail sans toutefois
lancer quelques recommandations compte tenu des conditions, des observations et
des considérations émises à travers les chapitres
précédents.
Nous recommandons à l'ONATEL que :
- Les informations de gestion soient disponibles en temps
utile, autrement dit, il faut que la comptabilité soit à
jour ;
- Le système de gestion des investissements soit
approprié c'est-à-dire qu'un projet d'investissement une fois
adoptée s'exécute le plus tôt possible ;
- Son mode de fonctionnement soit restructuré pour
s'adapter à l'évolution concurrentielle actuelle ;
Enfin, nous recommandons à l'ONATEL d'élargir
son champ d'activités c'est-à-dire élargissement de la
construction, l'exploitation et la maintenance des réseaux publics des
télécommunications.
Quant à l'Etat :
- D'accélérer la privatisation par la recherche
d'un partenaire stratégique privé qui participerait au
développement de l'ONATEL.
Connaissant que toute oeuvre humaine ne manque pas
d'imperfections, nous tendons enfin la plume et encourageons toute personne de
bonne foi qui voudrait continuer la réflexion et de faire par exemple,
la contribution à l'analyse des performances financières d'une
entreprise publique après privatisation : Cas de l'ONATEL afin de
montrer l'impact de la privatisation sur la rentabilité.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
A. OUVRAGES GENERAUX
0. BARREAU, J., Entreprise et performance globale, outils,
évaluation, pilotage, édition, Economica, Paris, 2002.
1. BAUCHET, P., Bonheur privé,
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2. BERNARD, Y. / COLLI, J. C., Dictionnaire
économique et financier, édition du seuil, Paris, 1985.
3. BOULOT, J. L., L'analyse financière,
Publi-Union, en France, 1978.
4. CHARREAUX, G., Analyse de gestion
financière, 6è édition, LITEC, Paris, 1992.
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6. COLASSE, B., La gestion financière de
l'entreprise, Ed. PUF, Paris, 1962
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10. GILLET, J. P., GINSBURGH, V., MICHEL P. &F. KHROUZ,
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1975.
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13. LACRAMPE, R., Les finances d'une
entreprise-Théorie sur la trésorerie, Paris, 1985.
14. LALLEMAND, R., Les finances d`une entreprise-
Théorie sur la trésorerie, Paris, 1985.
15. LASSAGUE, P., Gestion de l'entreprise et
comptabilité, 3è édition, 1997.
16. LAVAUD, R., Ratio et gestion de l'entreprise,
Dunod entreprise, Paris, 1997.
17. LURKIN, P., Le diagnostic financier, Centre de
recherche, Louvain, en Gestion financière, 1970.
18. MARTINET, A., &SILEM A., Analyse
financière, LITEC, Paris, 1997.
19. MEUNIER, H., La trésorerie des
entreprises, 2è édition, Dunod, Paris, 1975.
20. MEUNIER, H., La trésorerie des
entreprises, Plan de trésorerie, Plan de financement,
2è édition, séries finance, Dunod entreprise, Paris,
1987.
21. Moisson, M., Etude de la rentabilité
des entreprises, Edition de l'organisation, 1962.
22. NELLY, J. &SHIRLEY, Réforme des entreprise
publique : »Les leçons de
l'expérience », Banque Mondiale, IDC, Washington DC,
1992.
23. LAHILLE, P. P., Analyse financière,
3è édition, Paris, 2007.
24. PIGET, P., Gestion financière de
l'entreprise, Economica ; Paris, 1998.
25. ROUX, D., Analyse économique et gestion de
l'entreprise, Dunod, Paris, 1987.
26. SAVALL, H. &ZARDETV., Maîtriser les
coûts et les performances cachés, le contrat d'activité
périodiquement négociable, Economica, Paris, 1987.
27. SOLMIC, B., Gestion financière, Paris,
Fernand Nathan, 1980.
28. VIZZAVONA, P., Gestion financière. Analyse
prévisionnelle : 8è édition, Tome1, Bordas, MONT
ROUGE, 1992.
29. VOYER, P., Tableau de bord de gestion et
indicateurs de performance, 2è édition, Presse de
l'Université de Québec, Canada, 1985.
B. MEMOIRES et COURS
1. BANDEREMBAKO, D., cité par NIZIGIYIMANA, M.G.,
Analyse de l'impact du comportement bureaucratique et du management
discrétionnaire sur les performances des entreprises du secteur
public : une analyse basée sur les données du panel,
mémoire, UB, FSEA, 1997.
3. GAHUNGU, D., Cours de gestion financière,
UB, 2è Candidature, A/A, 2004 à 2005.
4. NDABAHAGAMYE, I., Cours de gestion des entreprises
publiques, UB, 1è Licence, A /A 2007-2008.
C. RAPPORT, RAPPORT, AUTRES PUBLICATIONS ET LES SITES
1. SHIRLEY, Mary M., « Gestion des
entreprises » in document de travail des services de la Banque
Mondiale n° 577F, série de gestion et Développement,
n° 4, Washington, 1992.
2. SUSAN J., Les étapes de la privatisation,
in Finances et Développement, Volume 28, N°1/1970.
3. Www.academon.fr: Essai d'analyse des performances
financières d'une entreprise, Mai 2010.
ANNEXES
ANNEXE 1 : BILANS DE L'ONATEL DE 2004 à
2008
ONATEL 2004
ACTIF
|
Montant brut
|
Amort&Prov
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
- Valeurs incorporelles
Immobilisations corporelles
- Terrains
- immobilisations
- Autres immobilisations corporelles en cours
- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en
cours
- Prêts autres créances à long et moyen
terme
dont : partie à moins d'un an
- Titres (autres que titres à court terme)
- Assistance technique
|
75 702 412
19 111 146 901
332 579 360
4 188 394 622
728 202 303
92 495 786
|
52 877 167
12 590 995 606
|
22 825 245
6 520 151 295
332 579 360
4 188 394 622
728 202 303
92 495 786
|
|
TOTAL
|
24 528 521 384
|
12 643 872 773
|
11 884 648 611
|
11 884 648 611
|
Valeurs d'exploitation
- Marchandises
- Matières
- Déchets et rebus
- Emballages commerciaux
- Produits semi-ouvrés
- Produits finis
- Produits et travaux en cours
- En cours de route, à réceptionner ou en
consignation
|
1 548 506 637
65 634 526
|
233 658 152
|
1 314 848 485
65 634 526
|
|
TOTAL
|
1 614 141 163
|
233 658 152
|
1 380 483 011
|
1 380 483 011
|
- Fournisseurs - Avances et acomptes versés
- Clients
- Clients douteux
- Autres débiteurs
- Comptes de régularisation - ACTIF
- Comptes d'Attente - ACTIF
- Prêts à moins d'an
- Titres à court terme
- Effets et warrants à recevoir
- Crédit documentaire
- Chèques et coupons à encaisser
- Banques et chèques postaux, régies d'avances,
accréditifs
- Caisse
- Virements internes
|
1 288 478
1 612 831 920
6 003 964 392
1 163 120 836
237 179 240
4 185 009 326
50 000 000
675 087 269
17 650 918
196 596 151
|
6 003 964 392
119 600 453
8 378 103
|
1 288 478
1 612 831 920
1 043 520 381
237 179 240
4 185 009 326
50 000 000
666 709 166
17 650 918
196 596 151
|
|
TOTAL
|
14 142 728 530
|
6 131 942 948
|
8 010 785 582
|
8 010 785 582
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
|
21 275 917 204
|
ONATEL 2004
PASSIF
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
Capital Propre
- Capital Social
- Primes d'émission
Réserves
- Réserves réglementaires
- Réserves libres
Report à nouveau
Ecarts de réévaluation
|
2 000 000 000
248 265 932
2 012 591 571
|
|
Total : Situation nette (avant résultat de la
période)
|
4 260 857 503
|
4 260 857 503
|
Subvention d'équipement
Compte de liaison entre ETS :
Dettes à long et moyen :
- Emprunts obligatoires
- Autres emprunts et dettes à long et à moyen
terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16
à 17)
Provision pour charges et pertes
|
2 251 072 328
5 791 200 246
4 142 233 328
|
|
TOTAL
|
12 184 505 902
|
12 184 505 902
|
Dettes à court terme
- Fournisseurs
- Clients avances et acomptes reçus
- Etat et Organismes Africains ou Internationaux
- Associés et sociétés
apparentées
- Autres créanciers
- Comptes de régularisation - PASSIF
- Comptes d'attente - PASSIF
- Dettes à long et à moyen terme (Partie
à payer à moins d'un an)
- Crédit documentaire
- Effets et warrants à payer
- Banques - Avances reçus à moins d'un an
- Virements internes
|
134 034 185
2 957 731 756
545 567 843
95 987 497
528 106 494
500 000
|
|
TOTAL
|
4 261 927 775
|
4 261 927 775
|
Résultat de la période à affecter
(bénéfice ou perte)
|
568 626 024
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
21 275 917 204
|
ONATEL 2005
ACTIF
|
Montant brut
|
Amort&Prov
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
- Valeurs incorporelles
Immobilisations corporelles
- Terrains
- immobilisations
- Autres immobilisations corporelles en cours
- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en
cours
- Prêts autres créances à long et moyen
terme
dont : partie à moins d'un an
- Titres (autres que titres à court terme)
- Assistance technique
|
75 945 710
19 652 227 333
447 996 767
12 648 802 652
845 311 679
194 687 546
|
52 877 167
13 781 022 414
660 324 900
|
23 068 543
5 871 204 918
447 996 767
12 648 802 652
184 986 779
194 687 546
|
|
TOTAL
|
33 864 971 687
|
14 494 224 182
|
19 370 747 205
|
19 370 747 205
|
Valeurs d'exploitation
- Marchandises
- Matières
- Déchets et rebus
- Emballages commerciaux
- Produits semi-ouvrés
- Produits finis
- Produits et travaux en cours
- En cours de route, à réceptionner ou en
consignation
|
1 639 855 638
50 244 640
|
233 658 152
|
1 406 197 486
50 244 640
|
|
TOTAL
|
1 690 100 278
|
233 658 152
|
1 456 442 126
|
1 456 442 126
|
-Fournisseurs - Avances et acomptes versés
- Clients
- Clients douteux
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Administration et Confrères
- Débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - ACTIF
- Comptes d'Attente
- Prêts à moins d'an
- Titres à court terme
- Effets et warrants à recevoir
- Crédit documentaire
- Chèques et coupons à encaisser
- Banques et chèques postaux, régies d'avances,
accréditifs
- Caisse
- Virements internes
|
1 287 578
1 692 656 481
7 318 916 741
11 703 770
671 074 253
94 933 019
312 945 231
3 051 933 555
50 000 000
1 002 721 543
35 587 618
111 227 505
|
5 539 955 674
14 166 364
105 434 089
81 376 899
|
1 287 578
1 692 656 481
1 778 961 067
(2 462 594)
565 640 164
94 933 019
312 945 231
3 051 933 555
50 000 000
921 344 644
35 587 618
111 227 505
|
|
TOTAL
|
14 354 987 293
|
5 740 933 026
|
8 614 054 267
|
8 614 054 267
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
|
29 441 243 598
|
ONATEL 2005
PASSIF
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
Capital Propre
- Capital Social
- Primes d'émission
Réserves
- Réserves réglementaires
- Réserves libres
Report à nouveau
Ecarts de réévaluation
|
2 000 000 000
276 697 233
2 297 448 494
|
|
Total : Situation nette (avant résultat de la
période)
|
4 574 145 727
|
4 574 145 727
|
Subvention d'équipement
Compte de liaison entre ETS :
Dettes à long et moyen :
- Emprunts obligatoires
- Autres emprunts et dettes à long et à moyen
terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16
à 17)
Provision pour charges et pertes
|
3 359 774 928
9 185 094 128
3 711 478 640
|
|
TOTAL
|
16 256 347 696
|
16 256 347 696
|
Dettes à court terme
- Fournisseurs
- Clients
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Associés et sociétés
apparentés
- Administrations et confrères
- Débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - PASSIF
- Comptes d'attente - PASSIF
- Dettes à long et à moyen terme (Partie
à payer à moins d'un an)
- Crédit documentaire
- Effets et warrants à payer
- Banques - Avances reçus à moins d'un an
- Virements internes
|
233 030 532
13 113 239
3 469 092 587
107 697 422
19 572 528
123 396 992
2 565 743 128
1 000 000
146 967 599
53 511 159
|
|
TOTAL
|
6 733 130 183
|
6 733 130 183
|
Résultat de la période à affecter
(bénéfice ou perte)
|
1 877 619 992
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
29 441 243 598
|
ONATEL 2006
ACTIF
|
Montant brut
|
Amort&Prov
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
- Valeurs incorporelles
Immobilisations corporelles
- Terrains
- immobilisations
- Autres immobilisations corporelles en cours
- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en
cours
- Prêts autres créances à long et moyen
terme
dont : partie à moins d'un an
- Titres (autres que titres à court terme)
- Assistance technique
|
76 733 110
32 164 134 221
463 290 274
105 221 539
793 422 631
194 687 546
|
58 904 671
15 920 294 257
660 324 900
|
17 828 439
16 243 839 964
463 290 274
105 221 539
133 097 731
194 687 546
|
|
TOTAL
|
33 797 489 321
|
16 639 523 828
|
17 157 965 493
|
17 157 965 493
|
Valeurs d'exploitation
- Marchandises
- Matières
- Déchets et rebus
- Emballages commerciaux
- Produits semi-ouvrés
- Produits finis
- Produits et travaux en cours
- En cours de route, à réceptionner ou en
consignation
|
1 836 360 189
201 712 942
|
397 277 894
|
1 439 082 295
201 712 942
|
|
TOTAL
|
2 038 073 131
|
397 277 894
|
1 640 795 237
|
1 640 795 237
|
-Fournisseurs - Avances et acomptes versés
- Clients
- Clients douteux
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Administration et Confrères
- Débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - ACTIF
- Comptes d'Attente -ACTIF
- Prêts à moins d'an
- Titres à court terme
- Effets et warrants à recevoir
- Chèques et coupons à encaisser
- Banques et chèques postaux, régies d'avances,
accréditifs
- Caisse
- Virements internes
|
260 426
1 555 884 942
8 810 977 648
19 359 883
1 380 754 717
91 219 624
173 688 258
2 706 462 959
50 000 000
1 621 079 055
13 039 240
857 195 787
|
7 013 868 312
8 800 513
97 202 945
81 376 899
|
260 426
1 555 884 942
1 797 109 336
10 559 370
1 283 551 772
91 219 624
173 688 258
2 706 462 959
50 000 000
1 539 702 156
13 039 240
857 195 787
|
|
TOTAL
|
17 279 922 539
|
7 201 248 669
|
10 078 673 870
|
10 078 673 870
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
|
28 877 434 600
|
ONATEL 2006
PASSIF
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
Capital Propre
- Capital Social
- Primes d'émission
Réserves
- Réserves réglementaires
- Réserves libres
Report à nouveau
Ecarts de réévaluation
|
2 000 000 000
2 668 026 727
869 935 474
|
|
Total : Situation nette (avant résultat de la
période)
|
5 537 962 201
|
5 537 962 201
|
Subvention d'équipement
Compte de liaison entre ETS :
Dettes à long et moyen :
- Emprunts obligatoires
- Autres emprunts et dettes à long et à moyen
terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16
à 17)
Provision pour charges et pertes
|
3 022 832 340
6 082 444 316
3 317 660 878
|
|
TOTAL
|
12 422 937 534
|
12 422 937 534
|
Dettes à court terme
- Fournisseurs
- Clients
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Associés et sociétés
apparentés
- Administrations et confrères
- Débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - PASSIF
- Comptes d'attente - PASSIF
- Dettes à long et à moyen terme (Partie
à payer à moins d'un an)
- Crédit documentaire
- Effets et warrants à payer
- Banques - Avances reçus à moins d'un an
- Virements internes
|
790 729 208
1 370 004
4 106 646 492
24 060 603
20 941 939
196 002 937
516 621 743
3 164 835 649
102 357
106 928 700
|
|
TOTAL
|
8 928 239 632
|
8 928 239 632
|
Résultat de la période à affecter
(bénéfice ou perte)
|
1 988 295 233
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
28 877 434 600
|
ONATEL 2007
ACTIF
|
Montant brut
|
Amort&Prov
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
- Valeurs incorporelles
Immobilisations corporelles
- Terrains
- immobilisations
- Autres immobilisations corporelles en cours
- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en
cours
- Prêts autres créances à long et moyen
terme
dont : partie à moins d'un an
- Titres (autres que titres à court terme)
- Assistance technique
|
139 315 908
32 994 429 571
678 741 325
1 311 679 808
841 515 159
842 981 986
|
60 275 042
18 166 691 291
660 324 900
|
79 040 866
14 827 738 280
678 741 325
1 311 679 808
181 190 259
842 981 986
|
|
TOTAL
|
36 808 663 757
|
18 887 291 233
|
17 921 372 524
|
17 921 372 524
|
Valeurs d'exploitation
- Marchandises
- Matières
- Déchets et rebus
- Emballages commerciaux
- Produits finis
- Produits semi-ouvrés
- Produits et travaux en cours
- En cours de route, à réceptionner ou en
consignation
|
1 956 699 828
709 791 173
|
233 658 152
|
1 723 041 676
709 791 173
|
|
TOTAL
|
2 027 679 001
|
233 658 152
|
1 794 020 849
|
1 794 020 849
|
-Fournisseurs - Avances et acomptes versés
- Clients
- Clients douteux
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Administration et Confrères
- Débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - ACTIF
- Comptes d'Attente -ACTIF
- Prêts à moins d'an
- Titres à court terme
- Effets et warrants à recevoir
- Chèques et coupons à encaisser
- Banques et chèques postaux, régies d'avances,
accréditifs
- Caisse
- Virements internes
|
21 958 528
1 964 767 723
9 677 365 689
20 005 679
2 640 553 149
31 885 866
3 765 569 594
50 000 000
2 692 008 172
9 948 004
201 648 159
|
7 880 256 353
9 076 695
187 746 377
408 551 496
|
21 958 528
1 964 767 723
1 797 109 336
10 928 984
2 452 806772
31 885 866
3 765 569 594
50 000 000
2283 456 676
9 948 004
201 648 159
|
|
TOTAL
|
21 075 710 563
|
8 485 630 921
|
12 590 079 642
|
12 590 079 642
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
|
32 305 473 015
|
ONATEL 2007
PASSIF
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
Capital Propre
- Capital Social
- Primes d'émission
Réserves
- Réserves réglementaires
- Réserves libres
Report à nouveau
Ecarts de réévaluation
|
2 000 000 000
3 309 041 359
563 089 296
64 750 000
|
|
Total : Situation nette (avant résultat de la
période)
|
5 936 880 655
|
5 936 880 655
|
Subvention d'équipement
Compte de liaison entre ETS :
Dettes à long et moyen :
- Emprunts obligatoires
- Autres emprunts et dettes à long et à moyen
terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16
à 17)
Provision pour charges et pertes
|
2 686 962 080
4 583 544 824
|
|
TOTAL
|
10 588 167 782
|
10 588 167 782
|
Dettes à court terme
- Fournisseurs
- Clients
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Associés et sociétés
apparentés
- Administrations et confrères
- Débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - PASSIF
- Comptes d'attente - PASSIF
- Dettes à long et à moyen terme (Partie
à payer à moins d'un an)
- Crédit documentaire
- Effets et warrants à payer
- Banques - Avances reçus à moins d'un an
- Virements internes
|
481 573 246
589 820 741
7 239 095 221
79 644 255
34 314 082
506 483 448
34 832 063
4 190 655 029
1 602 357
2 154 900
|
|
TOTAL
|
13 160 175 342
|
13 160 175 342
|
Résultat de la période à affecter
(bénéfice ou perte)
|
2 620 249 236
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
32 305 473 015
|
ONATEL 2008
ACTIF
|
Montant brut
|
Amort&Prov
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
- Valeurs incorporelles
Immobilisations corporelles
- Terrains
- immobilisations
- Autres immobilisations corporelles en cours
- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en
cours
- Prêts autres créances à long et moyen
terme
dont : partie à moins d'un an
- Titres (autres que titres à court terme)
- Assistance technique
|
70 660 366
33 922 166 066
1 993 575 347
9 824 276 825
676 098 791
842 981 986
|
20 658 075 102
660 324 900
|
70 660 366
13 264 090 964
1 993 575 347
9 824 276 825
15 773 891
842 981 986
|
|
TOTAL
|
47 338 759 381
|
21 318 400 002
|
26 020 359 379
|
26 020 359 379
|
Valeurs d'exploitation
- Marchandises
- Matières
- Déchets et rebus
- Emballages commerciaux
- Produits semi-ouvrés
- Produits finis
- Produits et travaux en cours
- En cours de route, à réceptionner ou en
consignation
|
1 862 145 475
143 504 638
|
233 658 152
|
1 628 487 323
143 504 638
|
|
TOTAL
|
2 005 650 113
|
233 658 152
|
1 771 991 961
|
1 771 991 961
|
-Fournisseurs - Avances et acomptes versés
- Clients
- Clients douteux
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Administration et Confrères
- débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - ACTIF
- Comptes d'Attente
- Prêts à moins d'an
- Titres à court terme
- Effets et warrants à recevoir
- Chèques et coupons à encaisser
- Banques et chèques postaux, régies d'avances,
accréditifs
- Caisse
- Virements internes
|
33 147 841
2 266 171 238
9 906 053 292
18 285 373
549 589 594
11 630 340
3 710 690 930
823 400 000
4 196 977 066
34 218 413
60 169 227
|
8 108 943 956
8 749 933
757 252
44 609 795
|
33 147 841
2 266 171 238
1 797 109 336
9 535 440
548 832 342
11 630 340
3 710 690 930
823 400 000
4 152 367 271
34 218 413
60 169 227
|
|
TOTAL
|
21 610 333 314
|
8 163 060 936
|
13 447 272 378
|
13 447 272 378
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
|
41 239 623 718
|
ONATEL 2008
PASSIF
|
Montant net
|
Totaux partiels
|
Capital Propre
- Capital Social
- Primes d'émission
Réserves
- Réserves réglementaires
- Réserves libres
Report à nouveau
Ecarts de réévaluation
|
2 000 000 000
4 309 041 359
475 557 261
64 750 000
|
|
Total : Situation nette (avant résultat de la
période)
|
6 849 348 620
|
6 849 348 620
|
Subvention d'équipement
Compte de liaison entre ETS :
Dettes à long et moyen :
- Emprunts obligatoires
- Autres emprunts et dettes à long et à moyen
terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16
à 17)
Provision pour charges et pertes
|
2 351 091 820
7 580 001 314
3 317 660 878
|
|
TOTAL
|
13 248 754 012
|
13 248 754 012
|
Dettes à court terme
- Fournisseurs
- Clients
- Personnel
- Etat, IPR et Taxes
- Associés et sociétés
apparentés
- Administrations et confrères
- Débiteurs et créditeurs
- Comptes de régularisation - PASSIF
- Comptes d'attente - PASSIF
- Dettes à long et à moyen terme (Partie
à payer à moins d'un an)
- Crédit documentaire
- Effets et warrants à payer
- Banques - Avances reçus à moins d'un an
- Virements internes
|
5 389 801 596
233 393 363
5 287 361 391
146 954 716
55 631 311
471 832 379
10 953 802
5 572 495 282
652 357
|
|
TOTAL
|
17 169 076 197
|
17 169 076 197
|
Résultat de la période à affecter
(bénéfice ou perte)
|
3 972 444 889
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
41 239 623 718
|
ANNEXE 2 : LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE
GESTION
ONATEL 2004
N° de compte
|
LIBELLE
|
DEBITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
60/060
80
61/061
62/062
63/063
64/064
65/065
66/066
67/067
68/068
82
83
|
80. Détermination M. BRUTE
- Stocks vendus
- SOLDE : MARGE BRUTE
TOTAL
|
9 475 865 272
9 475 865 272
|
7 093 878
7 093 878
|
9 482 959 150
948 295 9150
|
81 Détermination V. AJOUTEE
Matières et Fournitures
Transport consommé
Autres services consommés
SOLDE : VALEUR AJOUTEE
TOTAL
|
48 235 715
86 302 320 206
3 374 870 030
5 616 828 285
9 567 254 236
|
7 093 878
7 093 878
|
489 235 715
86 302 320 206
3 374 870 030
5 623 922 163
957 4348 114
|
82 Détermination R. EXPLOI
Charges&pertes diverses
Frais de personnel
Impôts&taxes
Intérêts
Dotations aux amortissements
SC : RESULTAT D'EXPLOITATI
SC : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
752 462 654
1 790 325 537
584 420 120
313 359 890
2 152 232 467
1887281597
7 203 710 509
|
248 992
13 795 682
|
752 711 646
1 790 325 537
584 420 120
313 359 890
2 152 232 467
1887 281 597
13 795 682
7 203 710 509
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Valeur d'entrée des éléments
cédés
Frais annexes de cession transférés
SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
32 697 706
4 912 500
37 610 206
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)
Moins values de cession (virement SD 84)
SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)
TOTAL
|
1 629 618 023
1 629 618 023
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)
Restant dû
TOTAL
|
1 060 991 999
1 060 991 999
|
870 Détermination du résultat net de la
période à affecter
Résultat net avant impôt (virement SD 85)
Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)
SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER
(bénéfice)
TOTAL
|
1 060 991 999
568 626 024
1 629 618 023
|
ONATEL 2004
N° de compte
|
LIBELLE
|
CREDITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
70/070
71/071
72/072
73/073
|
80 Détermination M. BRUTE
Ventes des marchandises
SOLDE MARGE BRUTE
TOTAL
|
9 475 865 272
9 475 865 272
|
7 093 878
7 093 878
|
9 482 959 150
9 482 959 150
|
81 Détermination V. AJOUTEE
- PRODUCTION -
MARGE BRUTE (virement SO
Production vendue
Production stockée
Travaux faits par l'entreprise
TOTAL
|
9 475 865 272
91 388 964
9 567 254 236
|
7 093 878
7 093 878
|
9 482 959 150
91 388 964
9 574 348 114
|
82 Détermination R. EXPLOI
VALEUR AJOUTEE (virem. SD
Produits et profits div.
Subventions EXPL&H. EXPLO
Intérêts÷ndes reçus
Reprises sur amortis. Pro
SD : RESULTAT D'EXPLOITATI
SD : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
5 616 828 285
1 040 222 360
50 782 816
495 877 048
720 3710 509
|
7 093 878
6 950 796
14 044 674
|
5 623 922 163
1047173156
50782816
495877048
7217755183
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Prix de cession (ou indemnisation)
Amortissements relatifs aux éléments sortis du
patrimoine
SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
4 912 500
32 697 706
37 610 206
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)
Plus value de cession (virement SC 84)
SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)
TOTAL
|
1624705523
4 912 500
1 629 618 023
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Trop versé
SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT
TOTAL
|
1 660 991 999
1 660 991 999
|
870 Détermination du résultat net de la
période
Résultat net avant impôt (virement SC 85)
SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)
TOTAL
|
1 629 618 023
1 629 618 023
|
ONATEL 2005
N° de compte
|
LIBELLE
|
DEBITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
60/060
80
61/061
62/062
63/063
64/064
65/065
66/066
67/067
68/068
82
83
|
80. Détermination M. BRUTE
- Stocks vendus
- SOLDE : MARGE BRUTE
TOTAL
|
44 300 233
11 349 066 528
11 349 066 528
|
7 0490 540
70 490 540
|
44 300 233
11 419 557 068
11 419 557 068
|
81 Détermination V. AJOUTEE
Matières et Fournitures
Transport consommé
Autres services consommés
SOLDE : VALEUR AJOUTEE
TOTAL
|
460 004 642
108 026 698
2 880 473 908
8 012 616 697
11 461 121 945
|
120 886 916
(50 396 376)
70 490 540
|
460 004 642
108 026 698
3 001 360 824
7 962 220 321
11 531 612 485
|
82 Détermination R. EXPLOI
Charges&pertes diverses
Frais de personnel
Impôts&taxes
Intérêts
Dotations aux amortissements
SC : RESULTAT D'EXPLOITATI
SC : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
991 951 951
2 260 012 933
183 159 304
123 436 818
3 254 207 854
3 390 417 473
10 842 527 400
|
177 296 630
482 098 187
|
1 169 248 581
2 260 012 933
665 257 491
123 436 818
3 254 207 854
3 390 417 473
10 842 527 400
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Valeur d'entrée des éléments
cédés
Frais annexes de cession transférés
SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
15 905 000
1 813 500
17 718 500
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)
Moins values de cession (virement SD 84)
SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)
TOTAL
|
701 411 157
3 330 160 883
4 031 572 040
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)
Restant dû
TOTAL
|
1 452 540 891
1 452 540 891
|
870 Détermination du résultat net de la
période à affecter
Résultat net avant impôt (virement SD 85)
Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)
SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER
(bénéfice)
TOTAL
|
1 452 540 891
18 77 619 992
3 330 160 883
|
ONATEL 2005
N° de compte
|
LIBELLE
|
CREDITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
70/070
71/071
72/072
73/073
|
80 Détermination M. BRUTE
Ventes des marchandises
SOLDE MARGE BRUTE
TOTAL
|
1 139 3366 761
11 393 366 761
|
70 490 540
70 490 540
|
11 463 857 301
11 463 857 301
|
81 Détermination V. AJOUTEE
- PRODUCTION -
MARGE BRUTE (virement SO
Production vendue
Production stockée
Travaux faits par l'entreprise
TOTAL
|
11 349 066 528
112 055 417
11 461 121 945
|
70 490 540
70490540
|
1 14 9 507 068
11 2055 417
11 531 612 485
|
82 Détermination R. EXPLOI
VALEUR AJOUTEE (virem. SD
Produits et profits div.
Subventions EXPL&H. EXPLO
Intérêts÷ndes reçus
Reprises sur amortis. Pro
SD : RESULTAT D'EXPLOITATI
SD : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
8 012 616 697
558 828 220
61 366 728
2 209 715 755
10 842 527 400
|
(50 396 376)
8 380 036
701411157
659 394 817
|
7 962 220 321
5 671 208 256
61 366 728
2 209 715 755
11 501 922 217
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Prix de cession (ou indemnisation)
Amortissements relatifs aux éléments sortis du
patrimoine
SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
1 813 500
15 905 000
17 718 500
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)
Plus value de cession (virement SC 84)
SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)
TOTAL
|
4 049 758 540
1 813 500
4 031 572 040
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Trop versé
SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT
TOTAL
|
1 452 540 891
1 452 540 891
|
870 Détermination du résultat net de la
période
Résultat net avant impôt (virement SC 85)
SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)
TOTAL
|
3 330 160 883
3 330 160 883
|
ONATEL 2006
N° de compte
|
LIBELLE
|
DEBITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
60/060
80
61/061
62/062
63/063
64/064
65/065
66/066
67/067
68/068
82
83
|
80. Détermination M. BRUTE
- Stocks vendus
- SOLDE : MARGE BRUTE
TOTAL
|
747 090 670
15 546 757 867
15 546 757 867
|
156 534 594
(141 890 267)
14 644 327
|
903 625 264
15 404 867 600
15 561 402 194
|
81 Détermination V. AJOUTEE
Matières et Fournitures
Transport consommé
Autres services consommés
SOLDE : VALEUR AJOUTEE
TOTAL
|
836 084 196
136 256 460
3 021 110 063
11 664 259 618
15 657 710 337
|
28 600
1 232 000
27 355
(143 178 222)
(141 890 267)
|
836 112 796
137 488 460
3 021 137 418
11521 081 396
15 515 820 070
|
82 Détermination R. EXPLOI
Charges&pertes diverses
Frais de personnel
Impôts&taxes
Intérêts
Dotations aux amortissements
SC : RESULTAT D'EXPLOITATI
SC : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
528 950 427
3 373 922 325
580 509 225
720 336 828
3 941 301 747
4 520 901 584
13 235 196 691
|
127 990 292
22 923 105
|
656 940 719
3 373 922 325
580 509 225
743 259 933
3 941 301 747
4 520 901 584
13 235 196 691
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Valeur d'entrée des éléments
cédés
Frais annexes de cession transférés
SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
1 617 538
1 617 538
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)
Moins values de cession (virement SD 84)
SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)
TOTAL
|
258 873 376
3 836 920 301
4 095 792 677
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)
Restant dû
TOTAL
|
1 848 625 068
1 848 625 068
|
870 Détermination du résultat net de la
période à affecter
Résultat net avant impôt (virement SD 85)
Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)
SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER
(bénéfice)
TOTAL
|
1 848 625 068
1 988 295 233
3 836 920 301
|
ONATEL 2006
N° de compte
|
LIBELLE
|
CREDITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
70/070
71/071
72/072
73/073
|
80 Détermination M. BRUTE
Ventes des marchandises
SOLDE MARGE BRUTE
TOTAL
|
16 293 848 537
16 293 848 537
|
14 644 327
14 644 327
|
16 308 492 864
16 308 492 864
|
81 Détermination V. AJOUTEE
- PRODUCTION -
MARGE BRUTE (virement SO
Production vendue
Production stockée
Travaux faits par l'entreprise
TOTAL
|
15 546 757 867
110 952 470
15 657 710 337
|
(141890267)
(141 890 267)
|
15404867600
110 952 470
15 515 820 070
|
82 Détermination R. EXPLOI
VALEUR AJOUTEE (virem. SD
Produits et profits div.
Subventions EXPL&H. EXPLO
Intérêts÷ndes reçus
Reprises sur amortis. Pro
SD : RESULTAT D'EXPLOITATI
SD : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
11 664 259 618
1 091 262 935
54 111 112
425 563 026
13 235 196 691
|
(143 178 222)
35 218 243
258 873 376
150 913 397
|
11 521 081 396
1 126 481 178
54 111 112
425 563 026
13 386 110 088
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Prix de cession (ou indemnisation)
Amortissements relatifs aux éléments sortis du
patrimoine
SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
5 617 538
5 617 538
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)
Plus value de cession (virement SC 84)
SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)
TOTAL
|
4 090 176 139
5 617 538
4 095 793 677
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Trop versé
SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT
TOTAL
|
1 848 625 068
1 848 625 068
|
870 Détermination du résultat net de la
période
Résultat net avant impôt (virement SC 85)
SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)
TOTAL
|
3 836 920 301
3 836 920 301
|
ONATEL 2007
N° de compte
|
LIBELLE
|
DEBITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
60/060
80
61/061
62/062
63/063
64/064
65/065
66/066
67/067
68/068
82
83
|
80. Détermination M. BRUTE
- Stocks vendus
- SOLDE : MARGE BRUTE
TOTAL
|
334 463 484
18 066 116 561
18 066 116 561
|
83 290 090
83 290 090
|
334 463 484
18 149 406 651
18 149 406 651
|
81 Détermination V. AJOUTEE
Matières et Fournitures
Transport consommé
Autres services consommés
SOLDE : VALEUR AJOUTEE
TOTAL
|
638 961 772
193 620 820
5 686 927 490
11 649 838 161
18 169 348 243
|
279957540
(196 667 452)
83 290 090
|
638 961 772
193 620 820
5 966 885 032
11 453 170 709
18 252 638 333
|
82 Détermination R. EXPLOI
Charges&pertes diverses
Frais de personnel
Impôts&taxes
Intérêts
Dotations aux amortissements
SC : RESULTAT D'EXPLOITATI
SC : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
657 793 774
3 622 926 962
1 515 520
408 260 995
3 619 638 140
5 368 878 710
13 504 084 134
|
7 281 636
26 000
31 999 942
|
665 075 410
3 622 952 962
1 515 520
408 260 995
3 651 638 082
5 368 878 710
13 504 084 134
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Valeur d'entrée des éléments
cédés
Frais annexes de cession transférés
SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)
Moins values de cession (virement SD 84)
SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)
TOTAL
|
207 826 742
4 986 122 001
5 193 948 743
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)
Restant dû
TOTAL
|
2 365 872 765
2 365 872 765
|
870 Détermination du résultat net de la
période à affecter
Résultat net avant impôt (virement SD 85)
Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)
SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER
(bénéfice)
TOTAL
|
2 365 872 765
2 620 249 236
4 986 122 001
|
ONATEL 2007
N° de compte
|
LIBELLE
|
CREDITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
70/070
71/071
72/072
73/073
|
80 Détermination M. BRUTE
Ventes des marchandises
SOLDE MARGE BRUTE
TOTAL
|
18 400 580 045
18 400 580 045
|
83 290 090
83 290 090
|
18 483 870 135
18 483 870 135
|
81 Détermination V. AJOUTEE
- PRODUCTION -
MARGE BRUTE (virement SO
Production vendue
Production stockée
Travaux faits par l'entreprise
TOTAL
|
18 066 116 561
103 231 682
18 169 348 243
|
83 290 090
83 290 090
|
18 149 406 651
103 231 682
18 252 638 333
|
82 Détermination R. EXPLOI
VALEUR AJOUTEE (virem. SD
Produits et profits div.
Subventions EXPL&H. EXPLO
Intérêts÷ndes reçus
Reprises sur amortis. Pro
SD : RESULTAT D'EXPLOITATI
SD : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
11 649 838 161
1 545 633 520
25 504 286
283 108 167
13 504 084 134
|
(196 667 452)
28148288
20 7826 742
39 307 578
|
11 453 170 709
1 573 781 808
25 504 286
283 108 167
13 543 391 712
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Prix de cession (ou indemnisation)
Amortissements relatifs aux éléments sortis du
patrimoine
SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)
Plus value de cession (virement SC 84)
SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)
TOTAL
|
5 193 948 743
5 193 948 743
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Trop versé
SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT
TOTAL
|
2 365 872 765
23 65 872 765
|
870 Détermination du résultat net de la
période
Résultat net avant impôt (virement SC 85)
SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)
TOTAL
|
4 986 122 001
4 986 122 001
|
ONATEL 2008
N° de compte
|
LIBELLE
|
DEBITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
60/060
80
61/061
62/062
63/063
64/064
65/065
66/066
67/067
68/068
82
83
|
80. Détermination M. BRUTE
- Stocks vendus
- SOLDE : MARGE BRUTE
TOTAL
|
313 928 354
19 011 416 895
19 011 416 895
|
1 055 147
1 055 147
|
313 928 354
19 012 472 042
19 012 472 042
|
81 Détermination V. AJOUTEE
Matières et Fournitures
Transport consommé
Autres services consommés
SOLDE : VALEUR AJOUTEE
TOTAL
|
695 448 706
153 276 015
3 912 044 955
14 443 902 799
19204672475
|
9 923 919
1 666 072
132 851 287
(143 383 131)
1 055 147
|
705 372 625
154 939 087
4 044 896 242
14 300 519 668
19 205 727 622
|
82 Détermination R. EXPLOI
Charges&pertes diverses
Frais de personnel
Impôts&taxes
Intérêts
Dotations aux amortissements
SC : RESULTAT D'EXPLOITATI
SC : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
868 659 911
4 165 776 866
1 428 261
750 820 457
3 815 038 984
7 861 964 235
17 226 590 110
|
57 7310 062
12 000
|
1 445 969 973
4 165 788 866
1 428 261
750 820 457
3 815 038 984
7 861 964 235
17 226 590 110
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Valeur d'entrée des éléments
cédés
Frais annexes de cession transférés
SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)
Moins values de cession (virement SD 84)
SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)
TOTAL
|
471 146 960
7 153 718 671
7 624 865 631
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)
Restant dû
TOTAL
|
3 181 273 782
3 181 273 782
|
870 Détermination du résultat net de la
période à affecter
Résultat net avant impôt (virement SD 85)
Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)
SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER
(bénéfice)
TOTAL
|
3 181 273 782
3 972 444 889
7 153 718 671
|
ONATEL 2008
N° de compte
|
LIBELLE
|
CREDITS
|
TOTAL
|
EXPLOITATION
|
HORS EXPLOI.
|
70/070
71/071
72/072
73/073
|
80 Détermination M. BRUTE
Ventes des marchandises
SOLDE MARGE BRUTE
TOTAL
|
19 325 345 249
19 325 345 249
|
1 055 147
1 055 147
|
19 326 400 396
19 326 400 396
|
81 Détermination V. AJOUTEE
- PRODUCTION -
MARGE BRUTE (virement SO
Production vendue
Production stockée
Travaux faits par l'entreprise
TOTAL
|
19 011 416 895
193 255 580
19 204 672 475
|
1 055 147
1 055 147
|
19 012 472 042
193 255 580
19 205 727 622
|
82 Détermination R. EXPLOI
VALEUR AJOUTEE (virem. SD
Produits et profits div.
Subventions EXPL&H. EXPLO
Intérêts÷ndes reçus
Reprises sur amortis. Pro
SD : RESULTAT D'EXPLOITATI
SD : RESULTAT HORS EXPLOTA
TOTAL
|
14 443 902 799
1 516 518 635
42 574 893
1 223 593 783
17 226 590 110
|
(143 383 131)
249 558 233
471 146 960
577 322 062
|
14 300 519 668
1 766 076 868
42 574 893
1 223 593 783
1 780 3912 172
|
84 Détermination résultats sur cessions
d'éléments d'actifs immobilisés
Prix de cession (ou indemnisation)
Amortissements relatifs aux éléments sortis du
patrimoine
SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION
TOTAL
|
|
85 Détermination résultat net avant impôt
sur résultats
Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)
Plus value de cession (virement SC 84)
SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)
TOTAL
|
7 624 865 631
7 624 865 631
|
86 Détermination de l'impôt sur le
résultat
Trop versé
SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT
TOTAL
|
3 181 273 782
3 181 273 782
|
870 Détermination du résultat net de la
période
Résultat net avant impôt (virement SC 85)
SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)
TOTAL
|
7 153 718 671
7 153 718 671
|
Source : Service
comptabilité de l'ONATEL
* 1 www.academon.fr : Essai
d'analyse des performances financières d'une entreprise, Mai 2010.
|