Discussion des résultats
Au cours de notre enquête effectuée dans le
groupement MUSINDI ? Territoire de LUBERO en province du Nord Kivu sur le
sujet : « Essai d'Analyse sur les pratiques agro
écologiques et son impact sur la production agricole en territoire de
Lubero, Groupement MUSINDI », nous avons constatés et vivre
les réalités sur terrain, cet étude nous a fait
bénéficier des données enrichissant nos analyses et
investigations sur les pratiques agricoles dans le territoire en
général et le groupement MUSINDI en particulier.
Constatant que l'agriculture pratiquée dans le
groupement MUSINDI est du type traditionnelle c'est-à-dire que la houe
reste l'outil principal de travail ; mais avec une baisse de la production
pour tous les cultures cultivées dans le groupement est cela se justifie
par 48 personnes dans le tableau N° 20 qui parlent des mauvaises pratiques
culturales à l'estard de l'agriculture itinérante sur
brûlis, 35 personnes soit 18% qui parlent de la mauvaise association des
cultures et 32 personnes qui confirment que célà est due aux
changement climatique, la combinaison de ces éléments fait
à ce qu'on observe une recrudescence de la production agricole dans le
groupement et qui occasionne une misère généralisant.
Bien que la population multiplie, des efforts pour arriver
à accroître leurs production par l'association des essences
sylvicoles dans l'agriculture pour essayer de multiplier des sources de
revenue, mais malheureusement ses pratiques sont mal appliquées est qui
conduit à accentué la misère de cette population car
n'ayant pas des orientations et encadrement dans les pratiques
d'agroforesteries dans l'agriculture comme les Eucalyptus qui restent
prédominantes dans le groupement confirmé par 11O personnes
catégorie I soit 56% dans le tableau N° 22 et 50% soit 19 personnes
catégorie III et 15 Personnes soit 68% catégorie II.
Si nous continuons à voir ce problème de
mégestion et de la recrudescence de la production agricole comme un
problème simplement étranger, cette problématique
deviendra énorme que nous ne pourrions pas arriver à
résoudre car c'est au sol que nous dépendons et il n'y à
pas de ville sa campagnes disait E. BEAUDOUK.
C'est pourquoi, étant un véritable paysan
pilote, pensons qu'il est encore temps d'envisager des solutions palliatives
qui devront atténuer les impacts ignobles qui se voient dans la vie du
paysan agriculteur est cela par la création d'un centre d'encadrement et
de vulgarisation des techniques culturales et intrants agricoles
appropriées dans le groupement MUSINDI. Ce centre devra former des
personnes capables d'orienté les idées des agriculteurs sur
terrain est célà des véritables moniteurs qui sont des
interlocuteurs permanents des agriculteurs.
Ainsi, se référant aux hypothèses de
notre recherche, nous pouvons confirmer après confrontation des
résultats que nos hypothèses sont confirmés dans le
tableau N° 20 , 35, 48 ; 21, 37, 49 ; 22 et N° 23.
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