titre du sujet :
« ESSAI D'Analyse sur LES PRATIQUES DE
L'agriculture écologique et leurs impact sur la production agricole en
territoire de lubero cas du groupement musindi »
Par
Ir Justin KAMBALE LUVAGHO
Travail de Fin de Cycle présenté pour l'obtention
du diplôme de graduat en Développement Rural
Grade de développement rural, Environnement et
développement rural
Institut Supérieur de Développement Rural des
Grands Lacs « ISDR-GL » Campus de Goma
2011-2012
Vue et approuvée par : C.T Sylvestre RUREMESHA
KINYATA SGA,
Prof Dr fx AYUBANGIRA
SAVURA DG
Ass2 Sosthène MAOMBI KASTONGO Directeur
Ass1 Elie KAKULE NZAGHANI Encadreur
Ir Ass2 BUINYORI Lecteur
Spécialisation, Expert et Consultant
en : Environnement et développement durable,
Agriculture durable, Etude des Impacts environnementaux des projets de
développement, Taxiconomie, Education mésologique, Sylviculture
durable, Agriculture écologique et Hydraulique rurale.
Contact : - e-mail :
justinluvagho@yahoo.fr,
aspdeasbl@gmail.com
--Téléphone mobile : +243 997 187 866
EPIGRAPHE
« Il est essentiel de dispenser un
enseignement sur les questions de gestion durable des sols aux jeunes
générations aussi biens qu'aux adultes en tenant dument compte
des moins favorisés afin de développé une base
nécessaire pour éclaircir l'opinion sur le sens de leur
responsabilité et de leur nécessité à ce qui
l'amélioration de l'environnement
pédologique ».
Propos de la déclaration de l'environnement
de STOCKHOLM 1972
« Nous
voulais maître de la nature, mais nous n'en sommes pourtant que des
gardiens. Il nous incombe de la transmettre de génération
à génération en la mettant à l'abri de toutes les
formes de destruction ».
René DESCARTE
« La plupart
d'atteintes et de me gestions que nous déplorons ne sont pas de
conséquences d'une trop grande liberté, mais le résultat
d'un degré de la responsabilité. »
Principe des amis de la
nature et de l'environnement
« Ce que nous sommes c'est ce que nous
faisons et ce que nous faisons c'est ce que le milieu nous fait
faire ».
John
Watson
« Il n'y a
pas de noble métier que de formé des jeunes
esprits : kakalya o'muhatikani »
Justin KAMBALE LUVAGHO
« Il existe un
combat commun contre un ordre et une exploitation injuste dont tout les
ingrédients sont présents en Afrique. Notre apport est
là »
Propos du Forum social Africain d'Adis AbebaMEMORIUM
« Ce que le seigneur vous a donné, le seigneur
l'a repris ». Que le seigneur soit beni.
Nous voulons rendre par ce mot, un vibrant hommage à
nos parents et à tous nos proches qui ont tiré leur
révérence avant l'élaboration de ce travail. Nous pesons
singulièrement à PAPA PALUKU KATAMWEYA
Gédéon, maman KAVIRA
KUHIMBA, nos très chers géniteurs ; Aux
oncles et tentes ; petits et fils ; et toute autres personnes
d'honneurs mémorables et inoubliable.
Au grand-père KAKULE LUVAGHO Sylvain,
personne d'honneurs mémoires.
Que les âmes de ces fidèles défunts
reposent en paix et que la terre de nos ancêtres leurs soit
légère.
KAMBALE LUVAGHO
Justin
DEDICACE
A vous tous qui avez fait preuve
d'affection envers nous, vous et moi, que Dieu nous accorde
longévité et prospérité.
A la famille KATAMWEYA et LUVAGHO ;
A toute personne, amis, amies et connaissances qui ont
participé à la correction des manuscrits ; trouvera dans
l'existence de ce travail un motif de satisfaction, que l'on éprouve
pour une tache accomplie.
A tous les lecteurs.
KAMBALE LUVAGHO
Justin
REMERCIEMENT
La vie sur la terre est une école de
perpétuel apprentissage où l'homme se fait et se refait avec le
concours de son entourage.
Néanmoins, la conscience humaine n'est pas la
réussite suprême de l'évolution, plutôt au dire du
philosophe F.NIETLSCIX « la vie entière serait possible dans
la conscience où elle se réfléchit comme dans un
miroir ». Cette conscience se traduit par le bon sens qui pour
René DESCARTE « c'est la chose la mieux partagée aux
monde ».
Ainsi l'homme se définie par sa
globalité, il est à la fois tout entiers corps et tout entier
conscience. De ce fait, l'homme est un être relationnel ; c'est
cette idée qui à laissée déclarer par des termes
quasi semblables à l'Allemand MARTIN HEIDEGGER que « l'homme
est un moi avec d'autre au monde » et bien d'autre auteurs ont
suggérer même que « nul n'est un
île ». A célà s'ajoute les dires de John Donne
que « aucun homme n'est une île Complet en soi
même ; chaque humain est une partie du continent, une partie du
tout ». C'est dans cette perspective que naît le sentiment de
reconnaissance pour un bienfait obtenu d'un autre.
A cet égard, nos pauvres mots de
remerciement seront exprimer à tous ceux qui de prêt ou de loin
ont contribué à la réalisation de ce travail.
De prime abord, saluons la bienveillance du
créateur Dieu tout-puissant ; maître de la vie et de
l'histoire de qui nous tirons tout souffle de vie.
Nos remerciements valent tout droit aussi aux
autorités académiques et administratives, ainsi qu'au corps
professoral de l'institut supérieur de développement rural des
grands lacs pour les enseignements nous fournis jusqu'ici.
Nous dressons singulièrement nos
sentiment de gratitude à nos très chers oncles KAKULE KATAMWEYA
Zédekias et KAKULE KATAMWEYA Maisha nos tuteurs ; pour le sacrifice
qu'ils endurent en vue de nous scolariser et nous redonner ainsi le chaleur
paternelle. Notre mot de reconnaissance à nos grands frères,
soeurs et petits pour leurs aimables accompagnements, soutiens et conseils. Que
tous reçoivent simplement l'expression renouvelée de notre
péluante gratitude.
En fin, nous aurons pus énumérer
les Noms de tous nos bienfaiteurs, mais la modestie nous contraint de le taire
sans totalement les oubliés. Leurs apports resteront à jamais
graver en lettre d'or dans notre coeur.
Somme toute, s'il y avait d'autres mots plus
appropriés et très significatifs pour mieux exprimer notre
reconnaissance ; nous l'aurions faits, toute fois, le vocable qui traduit
Concrètement le devoir impérieux qui nous incombe, c'est
« MERE ».
KAMBALE LUVAGHO Justin
SIGLES ET ABREVEATIONS
Ass : Assistant
A.P : Aire Protégé
ASBL : Association San But Lucratif
B.M : Banque Mondiale
C.T : Chef des Travaux
ed : Edition
ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
FAO : Food and Agriculture Organisation ou Fond des Nations
Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture
ISDR/GL : Institut Supérieur de
Développement Rural des Grands Lacs
Ir : Ingénieur
OGM : Organisme Génétiquement
Modifié
PAC : Politique Agricole Commune
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PNUE : Programme des Nations Unies pour
l'Environnement
PNVi : Parc National des Virunga
PAS : Plan d'Aménagement du Sol
SNV : Service National de Vulgarisation
STV : Service Technique de Vulgarisation
SFA : Service de Formation et Animation
TDR : Technicien de Développement Rural
TCCB : Tayna Center of Conservation Biology (Centre de
Conservation Biologique Tayna)
TFC : Travail de Fin de Cycle
% : Pourcentag
O. INTRODUCTION GENERALE
La demande mondiale des produits alimentaires augmente
considérablement sous l'impulsion de la croissance de la population
mondiale, le changement des régimes culturales découlant des
aléas climatiques et environnementaux ; l'agriculture s'est
revêtue d'une nouvelle donne qui est celui de l'agriculture
écologique mise au point pour essayer de pallier aux différents
fléaux qui guettent le monde en vue d'atténuer la famine et
l'amélioration des conditions de vie des populations.
La population mondiale qui a presque doublée au cours
des cinquante dernières années et qui devrait atteindre neuf
milliards d'ici à 2050 (MAFUKO 2011) ; la demande en cultures et en
sols cultivables va presque doublée dans les cinquante dernières
années avenir, l'augmentation de la population est au dessus du taux
d'accroissement des terres agraires qui répondent à la plupart
des besoins nutritionnels, industriels et écologiques. A ce jour, la
réponse à l'augmentation de la population à
été d'une combinaison de la conversion des terres liés
à l'agriculture biologique traditionnelle des pratiques d'agriculture
écologiques pour l'intensification des systèmes agricoles afin de
l'augmentation nécessaire de la production mondiale qui nécessite
une contribution majeure de l'agriculture écologique (Kotschi.j, CTA,
Margrof, Weikershein, 1991).
Les estimations optimistes évaluent à 41
millions de Km2 des terres cultivables, alors que la surface que
dispose chacun pour habiter et satisfaire des besoins primaires qui sont
déjà insuffisantes. Selon des études de la FAO qui
démontrent que plusieurs auteurs concluent que la terre est
déjà trop peuplée pour fournir à tous les hommes un
régime alimentaire riche car déjà en 1971 chaque
être humain ne disposait que de 0,38 Ha des terres cultivables,
célà étant fort insignifiant si l'on sait que la ration
quotidienne d'un Français est estimé à 0,8Ha et que la
production de 3000Kcal nécessiterait à chaque individu 0,6Ha
(MAFUKO 2012).
L'enjeu de l'agriculture écologique pour la RDCongo en
général et du territoire de LUBERO en particulier ; pour le
système de production est sans doute que les agriculteurs pourraient
techniquement et systématiquement introduire des notions d'une
agriculture écologique appropriée aux réalités du
milieu pour une gestion durable des sols et l'accroissement de la production en
vue d'atténuer les divers impacts écologiques et
environnementales car néanmoins dans beaucoup de pays ; le
problème de la rareté des sols et de la diminution de la
production n'est pas un simple problème des techniques agricoles ;
mais celui des aléas climatiques (C.Reijntjes,B.Haverkort et
A.Waters-Bayer.1995).
Il est vrai que le niveau de la production agricole est
limitée en groupement MUSINDI, mais en plus des limites dues aux
facteurs et pratiques agricoles qui créée un disfonctionnement
complexe des agro systèmes qui sont importants de prendre en compte dans
une exploitation agricole (Mathieu-Calame, ed.charles leopold 20007).
C'est pourquoi, penser que l'introduction d'une agriculture
écologique dans la vie du monde du paysan peut résoudre
parfaitement les problèmes environnementaux (désertification,
changements climatiques, famine, épidémies, pauvreté,
pollutions et autres) sans tenir compte des techniques appropriées,
c'est continué à crée un problème d'ordre agraire
purement communautaire car il existe une complexité entre l'agriculture
écologique (Agro systèmes) et la gestion et protection des sols
(DAGADI,2011).
Devant la complexité de la situation et le dilemme
entre la création des agro écosystèmes pour
résoudre un problème de relance de la production et de la
régénération des écosystèmes, on pourrait
envisager quelques pistes de solutions :
§ La formation des compétences locales aux
pratiques agro écologiques en créant un réseau de
vulgarisation des techniques adéquates de gestion durable de
l'environnement ;
§ Former et informer les populations de pays en voie de
développement afin de les permettre d'accroître la production tout
en préservant l'environnement qui est une complémentarité
des écosystèmes ;
§ Améliorer le statut des femmes qui sont
responsables non seulement de la moitié de l'agriculture du continent,
mais aussi de la commercialisation internationale et de la
sécurité alimentaire de cette agriculture.
O.I. Etat de la question
La science ne s'achève pas, au contraire, elle se
complète. Dans le cadre de la recherche scientifique, aucun chercheur ne
peut prétendre connaître tout et faire tout de ses propres
connaissances ; raison pour la quelle ces différents chercheurs
dans leurs recherches scientifiques converges dans leurs réflexions.
Notre sujet de recherche, d'étude et d'analyse à
été abordé aussi par différents chercheurs d'une
façon ou d'une autre avant nous ; il s'agit de :
1. KAKULE MATANDIKO dans sons TFC
intitulé « Analyse des pratiques agro écologiques par
la population de Lubero et son impact sur la production, cité de
Lubero ». Dans ses hypothèses il stipule que les mauvaises
pratiques agricoles, celles conventionnelles qui influencent les agriculteurs
suite à une intense promotion de celui-ci par des ONGs et Associations
agricoles seraient à la base de la baisse de la production agricole dans
la cité de Lubero. A célà s'ajoute le changement
climatique qui influence négativement la production agricole et oblige
les paysans à recourir aux agro systèmes ; mais la
vulgarisation des techniques agricoles durables et surtout agrobiologique
orientée vers le marché seraient une des stratégies pour
relancé la production agricole.
2. KAMBALE SIRIWAYO dans son Travail de Fin
de Cycle intitulé « Le déboisement et ses
conséquences socio-économiques en Territoire de Lubero, cas du
groupement NGULO » où il prouve que la démographie
galopante, la demande accrue des charbons de bois et de feu : la
construction et des planches destinés à la ville de Goma et
Butembo aussi pour la population locale serait les principales causes du
déboisement et de mégestion des terres arables qui affecte la
production agricole de cette population et cela aura comme répercutions
sur le déséquilibre écologique dans le groupement. Il
suggère que le reboisement et l'éducation de l'opinion (Eduction
Environnementale) sur la gestion et exploitation rationnelle des ressources
naturelles par des techniques et pratiques appropriées permettrait la
préservation de l'environnement et l'accroissement de la production par
le maintien de l'équilibre écologique.
3. Messager MWENGE SYALI.K. Dans son travail
intitulé «Etude des causes de la baisse de production agricole dans
la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA » qui dans ses
hypothèses prouve que la baisse de la production agricole est due par
des perturbations saisonnières et l'attaque se la culture de Manioc
par la Mosaïque. Il suppose et stipule que la vulgarisation des techniques
agricoles durables conduirait à la relance de la production agricole et
à la gestion durable des sols en groupement ITALA.
Quant à nous, dans le cadre de ne pas aller à
l'encontre des principes scientifiques stipulants que la transmission des
connaissances se complètent, nous voulons mener des recherches sur
l' « Essai d'Analyse des Pratiques Agro écologiques et
son impact sur la production agricole en Territoire de Lubero, cas du
groupement MUSINDI » qui est notre milieu d'étude où
nous allons pu tenter trouver des pistes de solution par des orientations, des
renforcements, des améliorations et valorisation des compétences
locales en matières d'agriculture écologique est
célà par une base théorique rentable et surtout soutenue
pour accroître les capacités des vulgarisateurs des
différents institutions tant locales que nationale par une adoption des
techniques et méthodes d'une agriculture durable soutenue pour une
gestion intégrale des terres agricoles pourvoyeurs des ressources
alimentaires et du développement comme le disait MAXILIEN
FURI : « Le labourage et le pastorage son le deux manuel
de la France et le vrai mine du trésor du
Pérou ».
O.II. PROBLEMATIQUE
L'homme moderne, Homo sapiens est, apparu tardivement sur la
terre ; les premiers hommes peu nombreux et dépourvu des moyens
techniques ont vécu pendant longtemps en harmonie avec leur milieu comme
les autres animaux. Il a profondément changé avec la
première révolution industrielle et agricole au
néolithique, qui a favorisé des nombreux dangers et destruction
de la structure et texture du milieu vital comme la déforestation, le
changement climatique, les émissions des gag à effet de serre, la
régression des végétations naturelles, l'extinction des
certains mammifères et espèces phares voir même
endémiques (MAFUKO 2012 op.cit). L'homme par sa vocation cherche
à améliorer ses conditions de vie pour qu'il soit heureux par
l'exploitation de son environnement, mais les problèmes que pose ce
dernier son du fait qu'elle n'est pas extensible.
Tant que les hommes sont restés peu nombreux et leurs
moyens techniques rudimentaires, leurs impacts sur la nature a
été limité et localisé. Aujourd'hui il y a plus de
six milliards d'hommes sur la terre, et certaines régions sont
surpeuplées (Microsoft Encarta 2009). Les besoins en terres cultivables,
en matière première et en énergie croissent constamment et
les moyens techniques permettent de modifier ou même de détruire
le milieu à une puissance considérable dans la production des
biens vitaux pour notre survie. En autre, les hommes se concentrent dans des
milieux urbains et péri urbains qui sont considère comme pool de
développement et constituent une main d'oeuvre non productifs (MUZAMA
2010) et ils perdent ainsi contact avec la nature, ce qui pousse une
introduction de l'agriculture écologique dans la vie du paysan pour
essayer d'augmenté le rendement en préservant l'environnement.
L'espace cultural étant très réduit
suite à des multiples travaux de l'homme pour sa survie et son bien
être fait à ce que ce dernier recours à la création
d'une dualité des systèmes pour des pratiques agro
écologiques qui est un système de production agricole crée
par l'agriculteur dans le but d'améliorer voir même
augmenté la production en préservant l'environnement (DAGADI 2011
op.cit).
Une nouvelle source de tension potentielle se fait
aujourd'hui sentir : les inquiétudes à propos des
changements climatiques et aux émissions des gaz à effet de serre
posent de plus en plus des nations à s'intéresser à la
conversion des terres alluvionnaires et de vocation agricole à des
terres des pratiques des associations d'essences ligneuses et principalement
les graminées sylvicole et même forestiers avec des cultures
vivrières, pérennes et de rentes.
L'agriculture étant l'ensemble d'activités
concernant la domestication des plantes et des animaux destinés à
tirer de la terre des produits utiles à l'homme, notamment sur le plan
alimentaire (Microsoft Encarta 2009 op.cit), elle reste l'unique source de
revenu des sociétés et paysans du monde si seulement elle est
bien pratiquée ; bien que l'agriculture et le surpâturage
soient les facteurs favorisant la dégradation des ressources naturelles
et des émissions des gag à effet de serre qui entraîne un
réchauffement planétaire ; ceci pour le
développement économique des plusieurs pays du monde et du tiers
monde (MAFUKO 2012 Op.cit).
L'arbre ayant un intérêt écologique et
économique dans une dualité de système indéniable,
mais en raison d'une exploitation agraire, pour pallier aux problèmes de
réchauffement climatique et de la demande croissant en denrées
alimentaire ; la production agricole biologique ne répond plus aux
besoins croissant de l'humanité, vu la rareté des terres
cultivables qui s'est vu accentué ; il faut donc permettre aux
agriculteurs d'évoluer vers un état d'agriculture durable en
contrôlant la complémentarité et la complexité ou
l'exclusion de l'association des ligneux graminées vers des ligneux
légumineuses pour une bonne régénération et
l'enrichissement du sol.
Si des nombreux Etats ont reconnus depuis longtemps comme
nécessaire la préservation des terres arables, ces principes
d'une utilisation respectueuse et rationnelle des terres cultivables ont biens
souvent été ignorés, conduisant parfois à des
véritables catastrophes : en Asie, dans le Nord de la chine et dans
la région du Tigre et de l'Euphrate, des nombreux accidents comme
l'assèchement des rivières, l'infertilité des sols ont
été causés par les pratiques agro écologiques
d'association des graminées et des mauvaises pratiques agricoles.
Des dégâts similaires ont également
été observés dans la plupart des régions du monde
nouvellement développe, parfois du fait de l'introduction d'essence
inadéquates dans un nouvel environnement agricole (Mathieu -Calame, ed
Charles leopold ;Maayen 2007.op.cit.).
En République démocratique du Congo, la
pratique de l'agriculture durable biologique est contredis par celle
conventionnelle consistant au recours à l'association des essences
ligneux et des engrais chimiques pour des objectifs purement paysannes enfin de
satisfaire aux besoins primaires des ménages agricoles comme le bois de
chauffe, de construction, l'accroissement de la production en courte
période (IFDC, CATALIST RDC 2009).
Sachant que la RDCongo présente des fortes
potentialités agricoles, il a donc cette vocation ; ainsi cette
agriculture généralement traditionnelle peut pallier par un fait
fortuit à un problème duel qui est d'un cadre économique
et écologique.
Le groupement MUSINDI se situe dans le territoire de Lubero,
l'un des groupements productifs de la province en produits vivriers, de
rente ; la pratique agricole du groupement ne nécessite pas une
association des essences ligneux non légumineuses car le Nord Kivu est
la réserve de l'engrais organique du pays et possède une terre
à vocation agricole en climat idyllique.
Le Nord Kivu, région montagneuse, jadis le grenier du
pays en produit vivriers comme le haricot, la pomme de terre, le manioc, le
mais, la patate douce ; sa productivité s'est vue redressée
progressivement jusqu'aujourd'hui du fait d'une mauvaise gestion et des
mauvaise pratique des techniques et méthodes culturales est surtout par
une sylviculture inappropriée, des cultures itinérantes sur
brûlis, la non pratique de la jachère, la monoculture, la non
formation et vulgarisation des techniques durables, le
déséquilibre du marché agricole,....
L'agriculture du Nord Kivu étant
généralement du traditionnelle, c'est- dire que c'est la houe qui
reste l'outil principale de la production même si le gouvernement central
à doté la province des engins agricoles pour la
mécanisation et de la modernisation de l'agriculture, le territoire de
Lubero, notre milieu d'étude d'une façon élargie, mais
particulièrement le groupement MUSINDI connaît des
problèmes graves qui est de la rareté des terres cultivables
suite à une mauvaise gestion des terres cultivables par une sylviculture
d'essences du type Eucalyptus (E.Maidemia,E ;tereticomis, E.grandis et
saligna) qui ont un impact très négatif sur la gestion, la
durabilité des terres agricoles et l'augmentation de la pratique
agricole tels que la monoculture, la culture sur brûlis, la non pratique
de la jachère, les maladies cryptogamiques,.....
Malgré les efforts de la population paysannes du
groupement MUSINDI qui quitte chaque jours matin la houe à
l'épaule pour le champ, suite à une mauvaise gestion des terres
alluvionnaires, des zones maraîchers, des adrets et ubacs par un
reboisement ; aujourd'hui, ils parcours des dizaines et vingtaines des
kilomètres pour les pratiques agricoles, mais la production par des
moyens et techniques rudimentaires reste moins inférieurs à cause
des mauvaises pratiques des techniques culturales, de la réduction et
même l'exclusion de la jachère, les changement climatique ,
l'accroissement de la population, une sylviculture motivée par les ONGs
et Associations qui sont exigeantes .....
L'espoir, puis la conviction d'un paysan pilote qui est de
rendre service et d'orienter les idées de nos populations rurales, il ne
serait pas scientifique cet édit travail sans qu'on puisse
consulté des nombreux ouvrages dont certains chercheurs qui ont essayer
d'abordé certaines questions ayant trains à l'agriculture
écologique, dont leurs conclusions se sont généralement
axées sur l'apport des engrais organiques et une vulgarisation des
intrants agricoles (OGM ;semences) pour l'amélioration des
conditions de vie des familles paysannes en relançant la production
agricole ; quant a nous, analysant sur « Essai d'analyse des
pratiques agro écologiques et son impact sur la production agricole en
territoire de Lubero ; cas du groupement MUSINDI », tout au long
de notre étude, nous tacherons de répondre aux questions
suivantes qui seront le fil conducteur, d'analyse et de raisonnement de ce
travail :
1. pourquoi la productivité du groupement MUSINDI reste
totalement insignifiante malgré les efforts consentis dans la
praticabilité de l'agriculture écologique ?
2. Quels sont les facteurs motivationnelles des pratiques agro
écologiques vis-à-vis de celle traditionnelles
biologiques ?
3. Quelles sont les stratégies à adoptés
pour faciliter une adoption d'une agriculture écologique
appropriée en vue d'une augmentation, amélioration et gestion de
la qualité des sols ?
0. III. Hypothèses
Toute problématique appelle à une ou plusieurs
hypothèses, ces dernières étant des réponses
provisoires aux questions qu'un chercheur se pose à rapport avec un
sujet donné qui dans la suite peuvent êtres confirmées ou
infirmées.
1.- les mauvaises pratiques agro écologiques seraient
à la base de la baisse de la production dans le groupement MUSINDI suite
à une introduction d'essences inappropriées,
- les mauvaises pratiques agricoles : culture sur
brûlis, les manques d'intrants agricoles résistants aux
maladies cryptogamiques et bactériennes, la non maîtrise de la
rotation de culture ; la monoculture, les associations de cultures.
2. - les aléas climatiques liés au changement
climatique seraient l'un des facteurs primordial de l'influence de la
perturbation saisonnière soit la saison pluvieuse se prolonge ou soit la
saison sèche prend du temps,
- les avantages socio-économiques plus rapides
des essences «Eucalyptus » suite à leurs croissances
rapides qui comblent facilement les problèmes des ménages,
- la vulgarisation et la promotion de la culture de
l'arbre faite par les ONGs et Associations du milieu.
3. les mécanismes à mettre sur pied pour
l'adoption d'une agriculture écologique appropriée en vue d'une
optimisation de la production en gérant durablement le sol
seraient :
- la vulgarisation des techniques agricoles durables
orientées vers le marché serait une des
stratégies ;
- la vulgarisation des essences agro forestiers à
croissance rapide et en avantages économiques viables serait une de
solutions ;
- la formation, l'encadrement et l'éducation de masse
sur les pratiques agro écologiques durables devrant être
introduites dans la vie des paysans pour une production soutenue en vue de
lutter contre la faim quo est une concurrente de la production,
- réglementer le suivi des activités de
reboisement et déboisement en vue de maintenir le bénéfice
économique et écologique que regorges les peuplements ;
- la prise en compte du savoir technique local et la mise en
placée des techniques incitatives aux cultures des essences agro
forestiers du genre légumineuse sylvicoles serait un atout majeur.
O.IV. Objectifs poursuivis du travail
O.IV.1 Objectif global
L'université ayant pour
finalité de former des conducteurs d'hommes, des cadres de conceptions,
de gestion et d'accompagnement des populations ; ce travail a pour
objectif principal de promouvoir les pratiques agro écologiques durables
et appropriées dans le territoire de Lubero en général et
en particulier dans le groupement MUSINDI afin de permettre aux populations une
bonne gestion des sols pour une maximisation du rendement.
0.
IV.2 Objectifs spécifiques du travail
D'une façon plus spécifique,
il s'agit de :
· Identifier les causes motivationnelles des pratiques
l'agro écologiques inappropriées dans notre milieu
d'étude,
· Relever les différents impacts et
conséquences de cette agriculture sur le plan de gestion durable de sols
et de la production agricole ;
· Proposé une pratique d'agro écologique
durable appropriées et le bien fondé sur le plan social,
économique et environnemental,
· Vulgariser des techniques et méthodes durables
de l'agriculture écologique ;
· Elaborer un projet d'agriculture écologique
durable à l'intérêt des communautés de notre milieu
d'étude.
0. V choix et intérêt du sujet
O.V.1.choix du sujet
Rêvant et constatant à notre
inquiétude un problème de mégestion des sols agricoles qui
sont des terres pourvoyeurs en produits vivriers, de rente et d'élevage
dans le groupement MUSINDI, nous avons estimés qu'il est
nécessaire de réfléchir sur cette situation
problème pour tous, qui pousse une famine, une recrudescence de la
production et une perte généralisante des sols arables
nourricières dans la province du Nord Kivu en général et
particulièrement en territoire de Lubero, groupement MUSINDI.
O.V.2. Intérêt du sujet
Personnellement, à
la fin de ce travail nous aurons pu rendre disponible des données
nécessaires qui servirons non seulement aux autres chercheurs qui
viendront après nous ; mais aussi aux ONGs et Associations oeuvrant
dans le cadre de la relance de la production agricole et d'intensification des
activités agricoles en territoire de Lubero en vue d'une bonne et de la
promotion de l'agriculture écologique durable, orientée et
appropriée.
Sur le plan environnemental ; ce
travail vise à susciter l'introduction des essences ligneux
légumineuses pouvant contribuer à l'enrichissement des sols et
à la reconstitution de celle-ci, car les pratiques observé dans
le territoire de LUBERO sont principalement des graminées Eucalyptus
(E.maidemi, E.tereticomis, E.grandis et saligna) qui ont un impact
très négatif dans la gestion, conservation et protection des sols
agricoles.
Sur le plan socio-économique, ce
travail tient à montrer aux populations le bien fondé
d'introduction des essences ligneux légumineuses et principalement agro
forestiers pour une relance de la production en conciliant la protection de
l'environnement et l'agriculture qui est le poumon de la relance de
l'économie du pays, de la province du Nord Kivu et du groupement
MUSINDI. Les différents stratégies d'amélioration, de
fertilisation, de protection, de préservation et de conservation des
sols que nous aurons proposées permettrons aux paysans d'avoir un outil
utile pour les bonnes pratiques agro écologiques durable afin de bien
pratiqué une association « Arbres Cultures » ceci
pour la relance du revenu et de l'économie du paysans du territoire de
Lubero en générale et du groupement MUSINDI en particulier pour
lutter contre la faim qui est une concurrente de la production.
Sur le plan administratif : ce travail
permettra pour la planification des projets de développement
d'introduction et de consulté des différents indicateurs des
pratiques agro écologiques en vue d'une production soutenue et de
minimiser les impacts environnementaux (étude des impacts
environnementales).
O.VI Délimitation spatio-temporelle
Cette Essai d'analyse sur les pratiques
agro écologiques et son impact sur la production agricole en territoire
de Lubero, groupement MUSINDI qui est notre champ d'intégratif couvre
tout le groupement MUSINDI, chefferie des Batangi, Territoire de Lubero,
province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ;
sur une période s'étalant de l'année 2008 à 2011
durée au cours de laquelle nous puiserons des informations
nécessaires pour l'élaboration de ce travail.
Le choix des repères temporaires vise l'étude
exacte des activités agricoles réalisées par la population
attachée dans ce domaine. Cette étude s'oriente dans le domaine
de l'agriculture écologique durable est principalement l'introduction
des essences agro forestiers a croissance rapide dans les pratiques actuelles
des agriculteurs du groupement MUSINDI en vue de concilier l'augmentation de la
production et la gestion de l'environnement.
0. VII APPROCHE
METHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
0. VII.1 Méthodes
Une méthode est comparable à une marche
rationnelle de l'esprit pour arriver à la vérité. C'est
dans cet ordre d'idée que R.PINTO et M. GRAWITZ, définissent la
méthode comme un ensemble d'opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité
qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie.
C'est ainsi que nous avons sélectionné un
certain nombre de méthodes, notamment : descriptive, historique et
statistique.
a) méthode descriptive :
Celle-ci nous a permis de décrire les aspects
géographiques, politico administratifs, économique et socio
-culturels dans le groupement MUSINDI.
b) méthode statistique
Elle nous a permis de récolter, classer, organiser
sous forme des tableaux et interpréter les données. Elle
à aider à interpréter plus au moins objectivement et
d'expliquer les réalités observées. Sa contribution dans
le troisième chapitre portant sur les enquêtes a été
appréciable et conforme aux normes scientifiques.
c) méthode historique
Celle-ci nous a permis de saisir dans le temps et dans l'espace
les actions déjà réalisées par la population
cultivatrice au niveau territorial ainsi que le rendement au niveau de la
province.
0.
VII.2 Techniques d'investigation
En plus des méthodes, nous avons recouru aux
différentes techniques. Selon l'auteur R.PINTO, la méthode est un
moyen, un procédé ou outils se situent au niveau des
étapes, pratiques et servant à atteindre une visée
précise. Elle est donc un instrument de récolter des
données sur le terrain. Nous avons utilisé ainsi les techniques
ci-après :
a) la documentation
Celle-ci a permis d'enrichir les connaissances
sur le sujet que nous nous sommes choisi, nous avons utilisé des
ouvrages, des travaux de fins de cycles, des cours, des rapports et
internet.
b) l'observation
Cette technique consiste à constater un
fait sur terrain en vue de tirer une conclusion claire et précise.
Celle-ci nous à aider à faire un constant sur le niveau social
des populations du groupement MUSINDI.
c) l'interview : elle a consisté
à poser des questions sur une étude donnée en vue de
rendre compte de la position des enquêtes. Grâce à celle-ci,
nous nous sommes entretenus avec les individus auprès desquels nous
avons recueilli des avis et propos.
0. VIII. Difficultés rencontrées
Tout au long de nos recherches, nous nous
sommes heurtés aux diverses difficultés notamment :
· Les fatigues lors des voyages ou descente sur terrain dues
au mauvais état des certains tronçons routiers ;
· Les difficultés liées à
l'insuffisance des moyens financiers pouvant couvrir nos besoins sur
terrain,
· Les fortes pluies qui ont endurcies le voyage sur
terrain ;
· Le non maîtrise de grands sentiers routiers du
groupement ;
· Les voyages nocturnes, ceci nous mettait en
insécurité et surtout qu'avec la situation actuelle que traverse
la région ;
· Au terrain, la peine d'escalader les collines à
pieds pour se déplacer d'une localité (village) à une
autre.
O.IX Subdivision du travail
En dehors de la partie introductive et la conclusion
générale, notre travail s'axera sur quatre chapitres à
savoir :
§ Le premier chapitre porte sur la présentation
sur le milieu d'étude,
§ Le deuxième s'axe sur la considération
générale sur les pratiques agro écologiques dans le
groupement MUSINDI ;
§ Le troisième chapitre porte sur la
présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats
de l'enquête ;
§ Le quatrième qui est le dernier se focalise sur
le projet de création d'un centre d'encadrement et de formation des
moniteurs et vulgarisateurs en agriculture durable dans le groupement
MUSINDI.
CHAPITRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU GROUPEMENT
MUSINDI
I.1. ASPECTS GEOGRAPHIQUES
I.I.1. Localisation
Le groupement MUSINDI, l'un des groupements
composants la Chefferie des BATANGI, Territoire de LUBERO, Province du Nord
Kivu en République Démocratique du Congo. Le groupement MUSINDI
chevauchant le long de la route principale Goma-BUTEMBO est limité :
§ Au Nord : par le groupement MBULIE de la chefferie
des Batangi.
§ A l'Est : par le lac Edouard et le groupement UTWE
de la chefferie des Bamate,
§ A l'Ouest : par la rivière Lubero, en
limite avec la chefferie des Bamate et le territoire de Walikale ;
§ Au Sud : par le groupement TAMA de la chefferie
des Bamate qui au Sud de ce dernier nous trouvons le groupement ITALA qui est
le troisième groupement de la chefferie des Batangi.
I.I.2. Climat et relief
a) Relief
Très accidenté
avec une altitude variant de moins de 200metre et plus de 2500metre. Ce relief
est formé des plaines, des plateaux et des chaînes de montagnes
avec une température de 17o et 19 o C. le relief
présente des caractéristiques de vocation agropastorale dans
cette région suite a ses variété tributaires due aux
conditions climatiques, de la nature de ses écosystèmes et de la
qualité de ses sols. Son relief en général est
régulier est caractérisé par :
- La zone d'altitude moyenne s'étend le long du parc
national de Virunga à l'Est du groupement MUSINDI entre 700 et 1300 m
d'altitude,
- La zone d'altitude élevé correspondant en une
zone des montagnes en climat doux et idyllique dont l'altitude moyenne atteint
780m pour les premiers, et le plus cours et 2500m pour les second et les plus
longs.
- La zone d'altitude basse occupant l'immense forêt de
BINGI, KASUGHO, KAGHERI dans le Bas-Musindi.
b) Climat
L'hétérogénéité du relief
amène une variété de climat. D'une manière
générale, on observe une corrélation étroite entre
l'altitude et la température moyenne en dessous de 100m. Cette
température est voisine de 17° et à 2000m est de 15°
environ.
I.I.3. Saisons et précipitations
Comme souligné ci haut, le groupement MUSINDI
situé dans le territoire de LUBERO ; chevauchant sur
l'équateur connaît presque une grande saison pluvieuse mais chaude
et une petite saison sèche mais froide. Quatre saisons
caractérisent la climat du groupement MUSINDI : deux saisons
humides et deux saisons sèches. La première saison humide se
situe entre mi-Août et mi-janvier et la deuxième va pratiquement
de mi-février à mi- juillet. Quant aux deux saisons
sèches, elles sont très courtes. La première est
observée entre mi-janvier et mi-février et la seconde entre
mi-juillet et mi-mars. On y trouve comme précipitation : la
rosé et les brouillards dans des zones biens diversifiés.
En comparaison de la classification de Koppen, nous
distinguons quatre zones coexistant qui sont :
· Zones de l'Est (Afrique) : qui
correspond aux plaines de l'Est qui reçoit deux saisons est
adaptées aux rizières. Elle est influencée par le vent de
mousson (qui souffle de l'océan « lac » vers la
cote). Cette zone est constituées par les localités
suivantes : Butaliha, Matolu, Musuti, Kalimba, Kamandi lacs, domaine (le
rift vally). Le régime des vents sur cette zone est fort
régulier. on assiste généralement à quatre
catégories principales sur cette cote à savoir :
- Le vent qui prend la direction
Est-ouest (kabatoro) ;
- Le vent qui souffle du Nord au
Sud (Ngombe) ;
- Le vent qui souffle du Sud au
Nord (Nzirasi) ;
- Le vent qui souffle de l'Est
à l'Ouest (kyase).
NB : ces vents jouent un rôle
très important dans la pêche artisanale non motorisé en
déterminant le mode d'opération et la direction pour les pirogues
qui utilisent les voies auxiliaires appelées
« tangue ».
· Zone Nord (Aw) : climat pluvieux
en température chaude de hauts plateaux. il convient aux cultures
maraîchères et légumineuses, à l'élevage des
gros bétails (vache), et de petits bétails (chèvres,
moutons et surtout le porc).
· Zones Ouest (AM) : climat de
forêt galerie et dense. Un à deux saisons sèches convient
également aux cultures pérennes et donne un très bon
rendement tels que les caféiers, le manguier,...
· Zone Sud : climat de montagne et
de bas fonds qui est une zone où il pleut presque toute l'année.
Il convient aussi à l'élevage et aux cultures
maraîchères.
Cette classification permet de délimiter les zones
écologiques homogènes devant servir de base à
l'élaboration d'un plan d'aménagement de l'espace rural et de
tout projet de développement agricole en milieu rural du groupement
MUSINDI en particulier et du territoire de LUBERO en général.
I.I.4. Sols et sous- sols
Le climat et le relief confèrent aux sols du
groupement MUSINDI une certaine complexité un sol sablo argilo ou sablo
limoneux à très peut d'acide ou alcalin qui est appelé sol
franche en PH proche de la neutre 6.5 à 7.5. Ce qui fait qu'elle
présente plus des caractéristiques de vocation agricole et
d'élevage. Il présente parfois un sol tourbe dans certains
endroits ou latéritique dans d'autre et quelque fois calcaire et mull
forestier ou mull doux sur les forets dans la cote ouest du groupement. Donc il
est fertile et la profondeur de la nappe aquifère est de 2 à 4 m
dans des zones de bas fonds ; Les sous sol du groupement MUSINDI
possède des ressources minières considérables qui le place
potentiellement parmi les groupements les plus riches du territoire de Lubero.
La richesse minière la plus rependue est surtout exploité c'est
l'Or qui est exploité dans les carrières minières de
KILAGHU, KASUGHO, BINGI, KAGHERI sans oublié le diamant et le coltant.
En plus de cela cette région referme des potentialités
découvertes mais non exploité et d'autres non encore
été découvertes tels que le pétrole,....
I.I.5. Végétation
Ce sont surtout les graminées tels que les
Penicetum purpureum et maximum ; les
Paspulum ; les Digitaria ; les
Imperata ; les Echinochoa ; les Cynodon,
les Agroppyron repens (chiendent); Bracaria
riziziena ; les Citronnelles ; Les Imperata
cylindrica (palle); .... Qui constituent et dominent la biomasse dans le
groupement MUSINDI sans oublié les légumineuses comme les
Desnodium ; les Calopogonium ; les
Indigofère ; les Trifollium divers ; les
Physalis ; les Galisogho de diverse formes. En
plus de ces graminée et légumineuses herbacés ; nous
retrouvons les essences d'Eucalyptus qui sont prédominants.
I.I.6.hydrographie
Le groupement MUSINDI fait partie de deux bassins
hydrographiques du fleuve Congo et du fleuve Nil. Dans le groupement MUSINDI,
certaines rivières coulent dans les eaux du fleuve Congo citons :
Lubero, Luholu et d'autres drainent ses eaux dans le lac Edouard qui fait
partie du bassin du fleuve Nil citons : kyahulya, taliha, lunyasenge,
mbara. Parmi ces rivières, il y a quelques unes qui sont poissonneuses
avec des poissons d'espèces variés.
I.2. HISTORIQUE ET POPULATION DU GROUPEMENT MUSINDI
La chefferie des Batangi qui englobe
le groupement MUSINDI fut crée par une vague migratoire des peuples
Bantous (Batangis) au XVIème Siècle dans la
région située au délà du Graben de grand lacs sous
la poussée de l'Ethnie de SILLUKSINKA qui ont mis en mouvement le Batou
du lac Albert, Victoria et Id Amin en mouvement.
La légende laisse entendre qu'ils ont
emprunté le dos du DRAGON pour les uns après les autres les rives
de Semuliki confirme la légende et d'autre affirme encore qu'ils
auraient traversé le Semuliki par la lègue de MAKORA. Ses
mouvements migratoires poussent les Batangi à s'installer à
Katale (kamandi). Après un long séjour à katale, les
batangi poursuivent leur route jusqu'à MBUMO à UTWE où ils
vivent une longue durée et se sont divisé en deux groupes. Une
famille de kasindi s'est dirigée à l'ouest pour s'installer
à BINGI, et delà ils ont intronisé leur Roi qui regroupera
toutes les autres familles avec qui ils ont traversé la Semuliki. Le
MUTANGI de MUSINDI semblerait être à la tête de toutes les
autres familles suite à leur royauté de la
chefferie/collectivité qui le rend une suprématie à toutes
les autres familles. Cela n'empêche que la famille de katale soit
reconnue comme plus importante dans le MUSINDI. Signalons que le Nom MUSINDI
tire ses origines du fils aîné de la famille KISULU KISA
et MUTINDITOVOKA qui est KASINDI
qui a gouverné le MUSINDI et le second fils de cette famille à
gouverné le MBULIE dans la même chefferie/collectivité des
Batangi (coordonnée Ethnographiques).
Le groupement MUSINDI n'a été reconnu
officiellement qu'en 1927 par l'administrateur territorial de Lubero à
l'époque Monsieur F.Absil ainsi que le groupement
MBULIE. A cette date, le MUSINDI faisait l'ensemble du groupement des BASHU et
des BAHIRA ; mais actuellement, le MUSINDI est composé de 30
localités et 4agglomerations qui sont majoritairement habités par
les Banandes (Batangis).
En fin, le groupement MUSINDI qui avait à sa
tête le Mwami MIKUNDI, qui a son vivant a
cédé son pouvoir à son fils KINAHWA,
étant que groupement de la descendance du fils aine de KISULU
KISA à été considère comme groupement
mère avec comme siège BINGI et
KINAHWA dès lors comme chef à investir à
la tête de cette grande chefferie des Batangi englobant bien entendue le
MUSINDI qui est notre champ d'analyse, d'investigation et de recherche.
Le Batangi
Les Batangi tirent leurs origines de Bakondjo qui prend
plusieurs orthographes différentes : Bakondjo, Bakonjo, wakondjo.
Les populations que nous appelons « Banandes » que les
cartes britaniques désignent avec Stanley et Johnston sous le Nom de
Bakondjo comme couramment appelée « Bayira »ou les
« Yira » ; appellations désignent la masse de
population opposée aux Bakama membres des familles régnantes
(MAES J, et BOONE, U ;; les peuplades du Congo belge).
Ils sont les fondateurs et premiers habitants du
territoire de Lubero suite aux fluxes migratoires au XVIème
est plus particulièrement le groupement MUSINDI, UTWE ; MBULIE,
ITALA et dans la chefferie des Bamate et Baswagha.
Les Baperes
Le Bapere constitue le second dialecte dans le
groupement MUSINDI. Ce peuple qui sera apparentés aux Bakumu. Le
territoire de Wanande sud chef-lieu du territoire de Lubero comprend une
chefferie/Secteur occupé par les Baperes . Les Baperes sont
majoritairement retrouvé dans le secteur de Bapere qui est l'unique
secteur du territoire de Lubero appart la chefferie des Batangi, Bamate et
Baswagha.
Appart ces deux Ethnie ; nous retrouvons
les : les Banyanga, les Bahunde, les Shis,....
Droit coutumier
Le « MULANDO » justice. Le mwami rend la
justice mais demande conseil au Mukulu pour les affaires qu'il ne sait pas
régler.
Droit de la perception de la tribu, le mukulu est
l'intermédiaire entre les mânes des ancêtres et les vivants.
Il décide la guerre, juge en dernier ressort. Le ngabu est le chef de
guerre.
Mode de succession au pouvoir
C'est le fils de la première femme qui prend le
pouvoir à la mort de son père, mais il n'est réellement
chef qu'après la mort de ses oncles paternels.
Le Régime foncier
En groupement MUSINDI comme chez tous les YIRA, la terre est
régie par la culture dans laquelle un chef terrier est
propriétaire et distributeur des terres suivant la convention de
payement de la redevance coutumière ou une poule, chèvre compte
tenu de l'étendu du terrain alloué. La convention initiale est
héritée et très réputée par toutes les
générations des souverains et leurs vassaux. Les descendants
gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons
de bas en haut : MUVUNGA, MUGHANDA, NZUKIENE, MUSOKI, MUKOMBI, MUKAMA puis
le MWAMI.
A nos jours, certaines gens s'autorisent à vendre les
terres coutumières sans l'avis des membres des familles, les souverains
ou des vassaux, ce qui déclenche des conflits des terres occasionnant
des destructions méchantes des cultures, du déguerpissement
forcées,... Les conflits de terre très fréquente dans le
groupement MUSINDI naissent également de déviation des redevances
coutumières par un souverain ou un vassal et leur non paiement. Au
delà de ces ventes et de ces déviations, le surpeuplement
à haute altitude occasionne aussi des conflits et la mauvaise
utilisation des petits espaces rendant le sol pauvre et improductif. Ainsi, le
glissement des populations vers les contrées moins peuplées est
déjà opérationnel.
Organigramme de la structure politique du groupement
MUSINDI
Le groupement MUSINDI dans la
chefferie des Batangi est une structure gouvernementale qui suit :
Secrétaire Rédacteur
Policiers
Chefs des localités
Vieux Sages
Secrétaire Administratif
Chef de groupement
Chef de groupement
I.3. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES
Le groupement MUSINDI fait partie
intégrante de la région appelé « pays
Nande » occupant le territoire de Lubero et celle de Beni
excepté la collectivité /Secteur des BAPERE.
La population établie dans ce pays est
essentiellement de la tribu Nande qui occupe 95% de la population, le 5% des
populations est constituées des Hundes, Nyanga ; le hundes et le
Banyabungu (banyabwisha).
Tableau N° 01 : Données
Démographiques Du Territoire De Lubero Par Groupement De 2003 A
2004
territoire
|
collectivité
|
Groupe 20003
|
Groupe 2004
|
LUBERO
|
Bamate
Baswagha
Batangi
Bapere
|
H
|
F
|
G
|
Fi
|
T
|
H
|
F
|
G
|
Fi
|
T
|
20346
44675
49501
12096
|
23057
85286
54096
17576
|
17593
78392
26827
14351
|
18563
81672
26160
17788
|
79619
290025
155584
61811
|
20249
79687
52180
12096
|
22958
912180
57813
175176
|
17662
76884
24240
14351
|
18688
80135
23874
17788
|
79557
327947
158107
61811
|
TOTAL
|
126618
|
180015
|
136163
|
144243
|
587039
|
164212
|
189588
|
133137
|
140485
|
627422
|
Source : fichier national des
entités administratives, province du Nord Kivu
Suite à une forte natalité qui s'est
constaté dans le territoire de Lubero en travers sont taux d'expansions
qui s'élève à 3%, l'espace de 7ans, la population de
Lubero est passée de 627422 Pour 2004 à 1144689 pour 2011
Tableau N° 02 : Taille Des Populations Du
Nord Kivu Par Entité Et Par Sexe 2011
Entité
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Totales
|
%
|
Densité
|
Superficie en Km²
|
Ville de beni
Ville de butembo
Ville de Goma
Territoire de beni
Territoire de Lubero
Territoire de masisi
Territoire de Nyiragongo
Territoire de Rutshuru
Territoire de Walikale
|
61778
166272
136068
261344
275870
119740
12704
184491
2250192
|
68972
178616
153060
282113
317592
135374
13192
223792
250985
|
77407
135791
177892
253895
265999
188765
26336
387381
216789
|
84400
146931
192943
268158
285228
207159
28296
583610
226262
|
292557
627610
659963
1065510
1144689
65188
80528
1379274
944228
|
4.3
9.2
9.6
15.6
16.7
9.5
1.2
20.1
13.8
|
1588
3297
9932
142
63
138
242
261
40
|
184.24
190.34
66.34
*7484.45
*18096.00
4734.00
*333.00
5289.00
23475.00
|
Total
|
1468459
|
1623696
|
1730255
|
2022987
|
6845397
|
100
|
125
|
59411.00
|
Source : division de
l'intérieur ; rapport des statistiques démographiques et de
l'Etat civil de la province du Nord Kivu 2011.
Tableau N° 03 : récapitulation de la
population du territoire de Lubero par groupement /chefferie et secteur
pour l'année 2011
Chefferie des Batangi
|
Population congolaise recensée
|
Population flottante recassée
|
Total Population recensée
|
|
H
|
F
|
G
|
F
|
Total
|
H
|
F
|
G
|
F
|
Total
|
H
|
F
|
G
|
F
|
Total
|
Groupement ITALA
Groupement
MBULIE
Groupement
MUSINDI
|
12401
4601
55248
|
13036
5034
62780
|
8169
3229
27807
|
8784
3374
28773
|
42390
16238
174573
|
11
467
4019
|
15
467
6428
|
26
417
6283
|
28
503
7001
|
80
1859
23731
|
12412
5073
59267
|
13051
5501
69173
|
8195
3646
34090
|
8812
3877
35774
|
42470
18097
198304
|
TOTAL
|
72250
|
80815
|
138205
|
233251
|
4502
|
6910
|
6726
|
7532
|
25670
|
25670
|
76752
|
87725
|
45931
|
48463
|
258871
|
Source : rapport de la division
provinciale, bureau chargé de la population, recensement et
élections 2011Tableau N°04 : Tableau
Récapitulatif Des Faits Survenues Et Enregistrées En Territoire
De Lubero Pour L'année 2011
Décès
|
H
|
F
|
G
|
FI
|
Total
|
|
Nombre
|
%
|
Nombre
|
3313
|
2266
|
557
|
554
|
6690
|
9
|
Naissances
|
Naissances survenues
|
TOTAL
|
Naissances enregistrées
|
TOTAL
|
Pourcentage NE.
|
G
|
F
|
G
|
F
|
Nombre
|
99949
|
110717
|
220666
|
22797
|
33143
|
66040
|
29
|
Source : rapport de la division
provinciale, bureau chargé de la population ; recensement et
élections 2011.op cit.
I.4. LANGUES
La population étant composée
majoritairement de peuples de la tribu Nande qui est un peuple Bantou, le
Kinande reste une langue prédominante. Pour communiquer et rester en
contact avec les populations venant d'ailleurs, le Munande s'adonne aussi
à la langue Nationale parlée à l'Est du Congo,
le « SWAHILI ». Cette dernière est apprise
à l'école, en famille et dans les centres
d'alphabétisation. Elle est plus parlée dans les localités
et cités se trouvant le long des routes que celles de
l'intérieur. Le Français reste la langue Officielle et de Bureau
selon les lois du pays.
I.6. ASPECTS POLITICO ADMINISTRATIVES
Le groupement MUSINDI étant un des
groupements chevauchant le long des voies de communication (routes, lacs) et
ayant à son sein une cité et plusieurs localités
considéré comme pool de développement du territoire de
Lubero est administré par EUGENE LUSENGE MABRUKI qui
est le chef de groupement sous le pouvoir du MWAMI STUKA MWANA W'EKA
chef de chefferie/collectivité des BATANGI.
Tableau N°05 : La Subdivision Administrative
Du Territoire De Lubero :
N°
|
Chefferies/ secteur
|
Chefs-lieux des
Collectivités-chefferies
|
Groupements
|
Chefs-lieux des Groupements
|
Localités
|
Chefs- lieux de localités
|
01
|
Batangi
|
Mbingi
|
Itala
|
Vuhenge
|
1. Bunyangingi
2. Busanga
3. Buyirima
4. Katiri
5. Kyanderema
6. Mulinde
|
Bunyangingi
Busanga
Buyirima
Katiri
Kyanderema
Mulinde
|
|
Mbulie
|
Bikara
|
1. Kandole
2. Kaniyi
3. Kabale
4. Bunyamate
5. Vukovi
6. Vusire
|
Kandole
Kaniyi
Kabala
Bunyamate
Vukovi
Vusire
|
Musindi
|
Kaseghe
|
1. Bas Musindi
2. Bukununu
3. Buloko
4. Butaliha
5. Makumbu
6. Matolu
7. Mbumo
8. Mutiri
9. Mutundu
10. Musuti
11. Mwanza
12. Ivimbo
13. Kalimba
14. Katale
15. Kihembe
16. Kyanguwe
17. Ngele
|
Kasugho
Ighalika
Makukwando
Kamandi lac
Masakoki
Kisalu lac
Mwenderwa
Bingi
Vuhesi/Kagheri
Kamandi
Bunyatenge
Bukomerwa
Kalimba
Kikuvo
Kaseghe
Kirivata
Ngele
|
02
|
Bamate
|
Mambasa-Mabono
|
Buhimba
|
Kiluvo
|
1.Kasinga/Musuli
2. Kitovo
3. Kitsombiro
4. Lubango
5. Matumbitumbi
|
Kasinga
Kitovo
Kitsombiro
Lubango
Matumbitumbi
|
Luenge
|
Mayengo-Matwa
|
1. Bunyakamate
2. Bunyakigheri
3. Bunyakiri
4. Bunyawalere
5. Bunyanzambe
6. Burwa
|
Bunyakamate
Bunyakigheri
Bunyakiri
Bunyawalere
Bunyanzambe
Burwa
|
Tama
|
Luofu
|
1. Bumakasinga
2.Bunyamukima
3. Busongo
4. Lepya
|
Bumakasinga
Bunyamukima
Busongo
Lepya
|
Hutwe
|
Limbungu
|
1. Alimbongo
2. Bulindi
3. Bunggulo
4. Konda
5. Mutondi
6. Muumo
|
Alimbongo
Bulindi
Bunggulo
Konda
Mutondi
Muumo
|
03
|
Baswagha
|
Musienene
|
Bukenye
|
Lukanga
|
1. Busamba
2. Iyomba
3. Kaumo
4. Kaniyi
5. Kaleveryo
6. Kaliro
7. Kasinga
8. Kikokoma
9. Kitsimba
10. Kiyite
11. Kivuli
12. Luhiri
13. Mahikwe
14. Maluvo
15. Masereka
16. Mulema
17. Mungo
18. Mutanga
19. Musalala
20. Ngongi
21. Vinembwe
22. Visaravwe
23. Vukondi
24. Vutomo
25. Vusuti
26.Vwene/Vulambo
|
Busamba
Iyomba
Kaumo
Kaniyi
Kaleveryo
Kaliro
Kasinga
Kikokoma
Kitsimba
Kiyite
Kivuli
Luhiri
Mahikwe
Maluvo
Masereka
Mulema
Mungo/Ngumbati
Mutanga
Musalala
Ngongi
Vinembwe
Visaravwe
Vukondi
Vutomo
Vusuti
Vusera
|
|
Bulengya
|
Mambira
|
1. Iremera/lac
2. Isouga/lac
3. Kipese
4. Lutambi
5. Mambira
6. Masiinggiri
7. Vukendo
8. Vukulwa
9. Vutahi
10. Vutengwa
11. Vusayi
|
Iremera/lac
Isouga/lac
Kipese
Lutambi
Mambira
Masiinggiri
Vukendo
Vukulwa
Vutahi
Vutengwa
Vusayi
|
Buyora
|
Misebere
|
1. Isango
2. Kikyo
3. Kiragho
4. Kisanze
5. Kitambe
6. Lughutu
7. Magherya
8. Matale
9. Musimba
10. Ndando
11. Ngeleza
12. Kitaviro
13. Vukomerwa
|
Isango
Kikyo
Kiragho
Kisanze
Kitambe
Lughutu
Magherya
Matale
Musimba
Ndando
Ngeleza
Kitaviro
Vukomerwa
|
Luongo
|
Kimbulu
|
1. Balongo
2. Ilambula
3. Kaghuli
4. Koluma
5. Kimbulu
6. Kyaghali
7. Liyate
8. Masumo
9. Musasa
10. Mutembo
11. Virye
12. Vuhinga
13. Vyandanze
|
Balongo
Ilambula
Kaghuli
Koluma
Kimbulu
Kyaghali
Liyate
Masumo
Musasa
Mutembo
Virye
Vuhinga
Vyandanze
|
Manzia
|
Biambwe
|
1. Biambwe
2. Itendi
3. Musingi
4. Njiapanda
|
Biambwe
Itendi
Sisi/Musingi
Njiapanda
|
Muhola
|
Mabambi
|
1. Kaghembe
2. Kalegha
3. Kyalahindi
|
Vughanga
Kalegha
Kanyatsi
|
Mwenye
|
Masoya
|
1. Katsa
2. Mambasa
3. Mbata
4. Mugheri
5. Lutundo
6. Mandelia
7. Vukoka
8. Vuvo
|
Katsa
Mambasa
Mbata
Mugheri
Lutundo
Mandelia
Vukoka
Vuvo
|
Ngulo
|
Kasomero
|
1. Inenehya
2. Irangira
3. Kasinga
4. Katolo
5. Kambaila
6. Kavasinza
7.Lumbya/Vunzenzi
8. Luseke
9. Matundu/Vusa
10. Misaghalio
11. Kasomero
12. Mutiri
13. Vutogholo
14. Vutovo
15. Vuvesi/lac
|
Inenehya
Irangira
Vwanza/Kasinga
Katolo
Kambaila
Kavasinza
Lumbya/Vunzei
Luseke
Matundu/Vusa
Misaghalio Kasomero
Mutiri
Vuranga/Vutolo
Vutovo
Vuvesi/lac
|
|
|
|
Munzoa
|
|
1. Bapaitumba
2. Bunyasele
3. Bulyangunggu
4.Bunyalikanga
5. Munguto
|
Bapaitumba
Bunyasele
Bunyalikanga
Bulyangunggu
Munguto
|
04
|
Bapere
|
Manguredji-mpa
|
Babika
|
Lubutu
|
1. Biamba
2. Kitebia
3. Mamosombea
|
Makwulu
Kitebia
Masombea
|
Bapaitumba
|
Banana Ier
|
1. Bamasange
2. Bambhimbi
3. Bamutumbe
4. Bapukara
|
Mangwese
Bhembu
M'asie
Mukiki
|
Bapakombe
|
Punia-Kisenge
|
1. Bankay
2. Maba
3. Mahoho
4. Tombolea
|
Magazine
Maybia
Kasenye
Lukomesa
|
Bapukara
|
Sirika II
|
1. Banango
2. Etika
3. Etika Mangesa
|
Mondio
Etika
Malilisa
|
Beredje
|
Fungula-Macho
|
1. Babhodhu
2. Makelembe
3. Masiele
4. Malumba
|
Maye
Makelembe
Masiela
Mosiola
|
Batike
|
Yongena (Bandulo)
|
1. Babhokpala
2. Babhomongo
3. Batika mobiti
|
Bandulu
Matombi
Bodhodia
|
Bapakombe
|
Punia-Kisenge
|
1.Bankay
2.Maba
3.Mahoho
4.Tombolea
|
Magazine
Maybia
Kasenye
Lukomesa
|
Source : Carte postale territoriale de
la province du Nord Kivu, 2011, Archive du ministère de l'administration
du territoire, des affaires coutumières et sécurité.
Tableau N° 06 : Liste Nominative Des Chefs De
Chefferie/Secteur Et Groupement.
Territoire
|
Chefferie et groupement
|
Animateur
|
LUBERO
|
Chefferie des BAMATE
1. groupement de BUHIMBA
2. groupement de UTWE
3. groupement de LUENGE
4. groupement de MUNZOA
5. groupement de TAMA
|
Mwami ALEXANDRE MUHINDO MUKOSA SENGE
II
KANZIRA MUHINDO KIHIMBA III
PALUKU KINAVA III
BULONGO NGIKE
SYAMBUNGU VYALIGHA AKUBA
BATSI KIRIRE TAVISAMA
|
Chefferie des BASWAGHA
1. groupement BUKENYE
2. groupement BUYORE
3. groupement LUONGO
4. groupement MANZIA
5. groupement MUHOLA
6. groupement MWENYE
7. groupement NGULO
|
Mwami KAHINDO NZANZU BONANE
KASEREKA MATUMO MUGHENI II
KIOMWE MALOSHIDI
KAHINDO MULYATA
KATEMBO MASUNZU KANZOKA
TUMAINI PEMBENI
KAMBALE TSONGO NZIWA
KATUNGU MATIMBYA
|
Chefferie des BATANGI
1. groupement ITALA
2. groupement MBULIE
3. groupement MUSINDI
|
Mwami STUKA MWANA W'EKA
KARVANTE VISIKA MUNDE
HANGI KALIVOLO
EUGENE LUSENGE MABRUKI
|
Source : rapport du ministère
chargé de l'administration du territoire, des affaires
coutumières et sécurité.
I.7. Aspects économiques
I.7.1.L'agriculture
L'agriculture est définie
comme étant la domestication des plantes et animaux pour le bien
être de l'homme, son alimentation (`Microsoft encarta op. Cit). C'est
sous cette définition que la population de cette entité
perçoit et s'en occupe, gère différemment les productions
selon l'importance que chaque ménage tient à son travail avec une
majorité de 98% des populations actives aux travaux champêtres.
Pour satisfaire à ses besoins
alimentaires, mais aussi pour permettre de satisfaire aux autres besoins, la
population utilise une partie de sa production à la consommation
immédiate et une autre est vendue localement ou exporté.
L'importance de l'agriculture comme art de
cultiver la terre et de faire pousser les plantes n'est plus à
démontrer aux yeux du monde étant une source principale des
revenus paysans. Elle est caractérisée par les cultures
vivrières et pérennes que voici :
· Le manioc (Manihot esculenta
crontz)
Cette culture annuelle dont le
semis se réalise au mois de février qui correspond à la
saison B et se récolte au mois de février de l'année
suivante ; parfois les semis suivants se font au mois d'Août de
l'année de la précédente récolte.
Ses feuilles vertes sont consommées sous
forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui
constituent l'alimentation de base pour la population paysanne. Actuellement,
cette culture est victime d'une grave maladie virale « la
Mosaïque » qui a sensiblement diminué, le rendement et le
coût de vente qui a chuté, ce qui occasionne une famine
généralisée face à cette diminution. Certaines
organisations de la région ont songé à disponibiliser des
nouvelles variétés des boutures qui sont entrain d'être
introduites. Dès leurs avènements, la récurrence du
rendement agricole au niveau des familles ayant bénéficié
de ses nouvelles variétés commence à se faire voir mais le
coût du marché décourage parfois les agriculteurs. En
dehors de cela, la disponibilisation des boutures à tous les paysans ne
s'est pas encore intensifié.
· Le haricot (Phaseolus vulgaris.l
)
C'est une culture du type
légumineuse produite surtout dans la partie Ouest du groupement MUSINDI
et qui contribue a constitué le revenu des paysans agricoles dans la
région. Etant dans la famille de phasédés, le haricot se
réjouit d'un climat sans trop se gêner avec des
précipitations abondantes dans un sol ferralitique sain. Il est souvent
cultivé en association avec le maïs, le manioc qu'il soit volubile
ou nain et célà en deux saisons :
- première, le semis se réalise en fin
février et début mars puis le récolte au mois de juin et
juillet ;
- deuxième saison, le semis se fait en fin
Août pour récolter en Décembre et janvier.
· Le Maïs (Zea Mays) qui
est une plante cultivée dans la région tropicale en saison
humide. C'est une plante de la famille des amis lancés qui mesure 2
à 8 m de hauteur selon les zones de culture et l'espèce
cultivée à une température moyenne de 16°à
30°C. Elle se cultive dans le groupement MUSINDI en raison de sa forte
altitude. La sélection massale des épis, des graines de semence
se fait par l'étalage de la plante, Ces graines sont
déposé dans un milieu de température situé entre
58°à 63° est surtout d'une façon traditionnelle au toit
et étalage des cuisines.
Cette graminée se cultive
surtout en deux saisons en association avec le manioc et le haricot, et qui
atteint sa maturation à une période de quatre mois. Le maïs
contient d'amidon, de sucre et des matières grasses. Les épis
secs sont transformés pour la fabrication de la boisson locale
appelée « MANDALE et LE KINDINGI/RUTUKU ». Le
maïs est parfois cultivé comme alimentation pour le porc qui est un
animal concurrent de l'homme. Le maïs est souvent attaqué par les
maladies suivantes : le charbon, le champignon, le Diplodea
ma?dis, Calendra orzaya, Calendri
maÚdis,.... Ses maladies virales attaquent les autres cultures
comme le blé, le soja ; l'arachide, le riz,....
· Pomme de terre (Solanum tuberosum
L) : est une culture maraîchère de la famille
des solanacées qui est cultivé en groupement
MUSINDI dans les localités en forte altitude en température
minimale variant entre 14° et 17°C. elle s'adapte dans les
régions de 200 à 2500m d'altitude. Les pluies influencent
favorablement le rendement agricole en forte dépendance avec 700
à 800mm de pluies. L'intensification de la lumière agit sur la
richesse de la fécule. Un sol profond, sol argileux des régions
de forte altitude du groupement MUSINDI influence la tuberculinisation avec un
PH de 5,5 à 6. ses feuilles sont parfois utilisées comme
légume. elle s'utilise à la consommation des tubercules ;
les feuilles comme légumes, ses racines s'utilisent dans
l'industrialisation pour la fabrication de l'alcool, et parfois un aliment pour
le bétail (porc).
· Patate douce (Ipomoea batatas
l.) : elle est très répandue et intervient en
grande partie dans l'alimentation humaine et des animaux (porc, chèvre,
cochon d'inde, lapin.....). Elle est souvent concurrente de la pomme de terre
et de manioc, mais sa production à chutée à cause de
l'infertilité des sols car elle est la culture le plus grand
consommateur du NPK et facilite ainsi l'appauvrissement du sol. Dans sa
consommation, elle s'accompagne surtout du haricot, feuille de manioc, riz,...
Soit en elle seule.
· Riz : Est une culture
cultivé dans la région du rift value (Grand ben). Elle est une
culture prépondérante cultivé dans cette région et
constitue une base économique des populations de ces régions.
· Le blé : Est s'utilise en
alimentation humaine et parfois animale. Elle se cultive dans les
localités Ouest du groupement MUSINDI et contient 75% d'amidon, 10
à 15% de sel minéral. Le blé est une culture moin
exigeant ; sauf dans les 42 jours qui suivent la maturation.
· Les autres cultures : la
tomate ; le Brassila deracea L (chou de chine et chou rouge),
oignon (Allicum capal L), aubergine (Solanum melangene), ail,
carotte, épinard,....
Les cultures pérennes et
industrielles
Le café (Coffeal)
Le café est la seule
culture industrielle reconnue et pratiqué en grande échelle dans
le groupement MUSINDI. Il produit deux fois par an ; en avril et
septembre. La variété la plus rependue est l'arabica. Elle se
cultive surtout dans les localités Est et sud ouest du groupement en
haute altitude avant d'arrivé dans la région du rift value. Le
prix du Kg à sensiblement baissé depuis un certain temps
découragent ainsi les personnes pratiquant cette culture. En plus de
célà, la demande de l'exportation des pays voisins qui jadis
été des importateurs a depuis lors des grands producteurs et
conduit à une autonomie de production. Les maladies cryptogamiques tels
que le tracheomylose caféière, le champignon,....... et le
manque d'encadrement des paysans en matière de vulgarisation des
techniques et méthodes appropriées a la culture du café
particulier conduit à une baisse de la production ; l'insuffisance
des produits phytosanitaires, la substitution des plantations (champs)
caféière par des plantations des cultures vivrières ;
la baisse du coût de production, le vieillissement des cultures et des
plantations,.... Conduits a une baisse de la production de cette culture et
cela affecte les vies des manages.
Le manque : est une culture qui se
produit dans plusieurs localités Sud ouest du groupement, mais en raison
de sa production et le manque des techniques de conservation et de
transformation de ces productions laisse à ce que sa culture reste
presque négligées en cause de ses fruits périssables.
Le bananier (Musa L) est une
culture qui se cultive dans les localités de basse et hautes altitudes
en température moyennement élevée. On en distingue les
variétés suivantes :
- Bananiers
plantains ;
- Le Musa
spientium(o'mutimo) ;
- Le Musa paraditiala (o'butsipa)
qui est l'une des variétés prédominantes à
cause de son intervention pour la production de la boisson
locale « bière KASIKSI » en y extrayant du jus
qui est ensuite soumis à une
Fermentation.
Le quinquina (Cinchona ledyeriana
moins)
Cette culture se pratique surtout dans le Nord ouest
et partie ouest du groupement MUSINDI à cause du climat et sol
adapté a cette culture qui croit favorablement aux conditions humides
prés équatoriaux.
I.7.2. L'élevage
En plus de l'activité
agricole, les peuples du territoire de Lubero en général et du
groupement MUSINDI en particulier s'adonne également à
l'élevage de gros et petit bétail. La chèvre et la poule
constituent les deux animaux de référence dans les rites
coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.
En général, l'élevage dans les
terroirs du groupement MUSINDI est du type extensif et connaît un certain
nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement
technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et
agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes,
abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la
fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en
tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des
vétérinaires,... . Ceci pousse a plus de 90% de la
population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des
bétails dans une exploitation familiales pour les poules,
chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se
pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces
problèmes précités, l'insécurité
récurrente occasionné par les militaires loyales et
déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce
que la population ne se mobilise pas a l'élevage. Signalons que le
groupement MUSINDI qui est une zone de haute altitude mais en climat idyllique
(favorable à l'élevage) de gros et petit bétails sous
forme intensive se pratique surtout dans des localités a haute altitude
notamment :Kasehe, Bingi, kasingiri,..... En fin, l'élevage du
groupement MUSINDI perçu comme une pratique productrice des ressources
et richesse au niveau de la base, mais les problèmes
d'insécurité, de manque d'encadreurs, d'espace,.... Font que la
production diminue. En plus de la vache, la chèvre, la poule, le
canard ; le dindon ; le lapin, le cobaye, qui sont aussi
élevés en territoire de Lubero mais surtout les
races locales.
I.7.3. La pêche
La pêche qui est une activité
pratiquée d'une façon artisanale par les populations oeuvrant
dans le groupement MUSINDI région du rift vally (graben) sur le lac
Edouard. Signalons que suite à la gestion irrationnelle qui conduit
à l'improductivité du lac, les populations qui jadis oeuvraient
dans le domaine de pêche pratiquent actuellement l'agriculture du riz, du
manioc, Glycine max L, (Soja),....dans la région du graben qui
malheureux se heurtent aux problèmes d'écoulement de production
suite à l'enclavement de la région.
I.7.4. Commerce et industrie
Le peuple Nande voué d'un
esprit de zèle au travail, reconnu comme grand agriculteurs,
éleveurs ; ils sont aussi répété comme des
grands commerçants dans région du Nord Kivu, en RDCongo et
même en Afrique ; cela grâce à l'esprit de
coopération de ce peuple avec les pays Africains et Asiatiques qu'ils se
taillent cette place de commerçants de référence de la
sous région de grands lacs.
Le commerce est une activité qui
prospère dans le groupement MUSINDI à cause de l'inter
coopération et de l'échange des produits qui s'effectuent dans
cette région. Le groupement MUSINDI pour prouver une place
prépondérante ou de préchéance en travers les
atouts et acquits que regorge ce groupement en matière commerciale
à cause de ses centres et marchés qui sont des centres de
développement à l'estard du marché de KIRUMBA qui se passe
le Vendredi, le marché de Kasehe qui se passe le mardi, le marché
de kikuvo qui se passe le Jeudi, le marché de kamandi,....
Appart les produits agricoles vendues dans les centre
marchés, on retrouve par ici par là des boutiques et des
étalages au bord de la route, avec de produits manufacturés
provenant de l'Ouganda, du KENYA, du Rwanda, Butembo, Goma, Asie,.... Les
entreprises de transport des productions agricoles sont presque inexistantes
dans le groupement MUSINDI car les petites entreprises qui existaient ont
tombés déjà en faillite. Actuellement, ce sont les moulins
hydromécaniques à carburant et les moulins hydrauliques
implantés pour moudre la farine.
En revanche, le milieu présente plusieurs atouts
favorables au développement des industries ; tels que les cultures
industrielles, les cours d'eaux et rivières pouvant recevoir et
suscités les bailleurs des fonds et investisseurs pour la production du
courant électrique qui est une ressource disponible mais constituant un
besoin aigu et prioritaire des populations du milieu.
I.7.5. Hôtellerie et tourisme
a) Hôtel : le groupement
MUSINDI qui est un des groupements ayant à son sein des pools de
développement et des régions se trouvant à la
croisé de chemin, notamment le centre commercial de kirumba qui à
quatre maison d'hébergement et de référence : maison
BILAMBA et maison SAMSON, maison KIRARAHUMU, paroisse KASANDO.
b) sites touristiques
Lubero étant le territoire le plus
peuplé de la RDCongo ayant le village le plus haut du pays soit
KIPESE qui est situé à 2500m d'altitude qui est
un site touristique à visiter et qui fait une partie intégrante
du groupement MUSINDI. Le territoire de Lubero est un territoire voisin du
territoire de Beni avec le mont Rwenzori (5110m)
d'altitude ;troisième sommet d'Afrique après le mont
Kilimandjaro (5896m) et le mont Kenya (5199m). Ce mont Rwenzori a en son plus
haut sommet un glacier éternel. Le territoire de Beni est le seul
endroit en RDCongo où il neige chaque jour depuis toujours ! Le
premier Européen à voir cette beauté naturelle fut HENRI
STANLEY MORTON en 1889 qui sont des sites à visités, à
protégés et à promouvoir.
Source :
www.benilubero.com/index.php?
I.7.6. transport et communication
Le groupement MUSINDI
étant l'un des groupements chevauchants sur la route Goma-Butembo qui
est la seule route principale de la région, l'enclavement des routes de
desserte en produits agricoles laisse à ce que le dos soit le seul moyen
d'évacuation des produits agricoles et parfois le vélo et la
tortinete qui conduit à la diminution de l'espérance de vie des
populations suite aux fatigues causes par les longs trajets de marches.
Tableau N°07 : Dénomination Des
Troussons De La Chefferie/Secteur Des Batangi
N°
|
Troussons
|
Km
|
1
2
3
4
5
|
Alimbongo-Bingi-Bunyatenge-Lutungulu
Kayna- luofu-Miriki
Kipese-Kisima lac
Lubero-kagheri-kasugho
Kirumba-kikuvo-kamandi
|
90
30
30
47
27
|
Total des kilomètres
|
224
|
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés
sur les troussons ci-après :
- Axe Bingi-Kaseghe ;
- Axe Bunyatenge-Kasugho;
- Axe Lumyasenge-Kamandi ;
- Axe Katundu-Kasisi ;
- Axe Kagheri ;
- Axe Kasugho.
Les communications sont des diverses formes car
les routes relient les cités et localités voisines et
l'extérieur. La technologie faite par les maisons Zain, Vodacom et CCT
fait à ce qu'il ait une intense communication. Le groupement MUSINDI est
ainsi arrosé par les radios locales, nationales et internationales
à l'estard de la radio OKAPI, RCSL,Congo one, katoyo de kasugho,
RCkipese, KINGIZI FM, MASIA, R.F.I .......
NB : la nécessite qu'à
cette population en matière de communication est de promouvoir
l'installation des stations et antennes de télévision pour
facilité une intense information des populations en matière
audiovisuelle car il est dit que :
· 10% de ce qu'on lit sont retenue ;
· 20% de ce qui est entendu est retenu ;
· 30% de ce qu'ont voit est retenu ;
· 70% de ce qu'on voit et entend est bien
retenu ;
· 90% de ce qu'on dit et ont fait lui-même, le
message passe très bien.
Bref : l'information et la
concrétisation de la modernité des idées nobles qu'on les
dirigeant de ce pays, l'installation des stations et antennes de TV,
d'électrification par hydroélectrique, l'ouverture des voies de
communications et routes de dessertes agricoles, la redynamisation et
valorisation du métier noble des vulgarisateurs seraient un atout majeur
pour une région telle que le groupement MUSINDI ; une région
pourvoyeur des ressources et en vocation de développement.
I.8. ASPECTS ENVIRONNEMENTALES
I.8.1.forêts communautaires et types des forets en
territoire de Lubero
En travers différents groupements ; on
y trouve diverses initiatives des réserves forestières
communautaires. En effet, différentes organisations de la
société civile du territoire de Lubero se mobilisent fortement
dans la gestion participative des ressources naturelles. Cela se fait remarquer
dans les actes d'animation, de sensibilisation, de conscientisation et de
mobilisation par une éducation environnementale ou mésologique
dans des actes et actions concrètes de reconstitution forestières
et réserves forestières communautaires. Ces derniers
s'élèvent actuellement dans la réserve des Gorilles de
Tayna (RGT), le Réserve forestière d'Irenga (REFOI), le
Réserve forestière de Biena, le réserve forestière
de mwine, le réserve forestière d'Itshimbi et d'Itundi qui
beaucoup d'entre eux sont les plus anciennes furent créées par
l'arrêté 52/166 du 05/04/1952 par l'ordonnance N°52/AGRI du
25 Mai 1942. (Rapport de l'unité de pilotage du processus DSRP,
Monographie de la province du Nord Kivu).
Quatre types des forts sont visibles en territoire de
Lubero :
· Forêt hétérogènes et
stratifies ;
· La forêt sclérophylle du graben aride
où l'on distingue :
- des savanes herbeuses ;
- des savanes boisées
parsemés d'arbustes ;
- des forets clairs.
· Forêts ombrophile de montagne situé entre
1700 -2500m d'altitude avec des pluies réguliers, brouillard
fréquents, humidité atmosphérique élève avec
une température varient entre 15° et 28°C.
· La forêt ombrophile semi- décidue
équatoriale présente aux altitudes inférieures à
1700 m avec une bande de transition située entre 1700-1200 vers la
grande forêt équatoriale qui couvre 40 à 45% de
l'étendu du pays.
CHAPITRE II.CONSIDERATION GENERALE SUR LES PRATIQUES AGRO
ECOLOGIQUES
L'agriculture écologique est une pratique agricole mise
sur pied par l'agriculteur enfin de permettre d'accroître la production
agricole en minimisant le coût de production, en respectant les normes
environnementales et diminuer ainsi les risques écologiques en vue de
maximiser la production. La terre étant une ressource servant des
vitalités, mais elle reste inextensibles, les pratiques des normes
culturales appropriées et soutenue devrait être pris en compte et
resté une grande nécessité car c'est à elle que
nous dépendons pour l'alimentation, la construction, la vie, bref elle
nous fournit un cadre de vie et une qualité de vie qui est un offre
vital.
Les modèles climatiques ont démontrés au
lieu clair entre les perturbations climatiques et l'introduction des nouvelles
donnes dans les pratiques de la vie moderne du paysan en fin de minimiser les
impacts et résoudre les problèmes
pédoécoclimatiques ; l'introduction de l'agriculture
écologique est très nécessaire.
Le milieu cible de notre recherche n'étant pas
épargné par ce problème contraignant l'introduction des
nouvelles techniques, méthodes et pratiques durables et soutenues ;
pour répondre aux exigences d'un développement durable soutenue
qui est une exigence Ethique et morale d'être pris en compte qui
répondre aux besoins des communautés présentes et
futures.
Pour mieux comprendre cette partie, nous procéderons
à définir une série des concepts relatifs à la
considération de l'agriculture écologique, de la production
agricole littérale et sa base de production qui seront de base de
soubassement de notre travail.
II.1 Considération et définition
conceptuelle
1. Essai : est une
expérimentation portant sur le fonctionnement de quelque chose (Disco
Encarta).
2. Analyse : c'est une
décomposition d'une substance en se referant aux principes constituant
(Dictionnaire LAROUSSE, 2006).
Selon grand Robert : l'analyse est un
décomposition, une opération intellectuelle consistant à
décomposer une oeuvre, un texte en ses éléments
essentiels, afin d'en saisir le rapport et de donner un schéma de
l'ensemble.
3. L'agriculture :
Ensemble des activités destinées à tire
de la terre de la production des animaux et végétaux utiles
à l'homme, notamment sur le plan alimentaire.
Elle tire ses origines à la naissance de la
sédentarisation de l'homme par la domestication des plantes et des
animaux est célà à l'époque préhistorique.
Son origine est généralement assimilée à la
période Néolithique.
Elle correspond à l'abandon de la vie nomade du
chasseur-pêcheur-cueilleur au profit d'une vie sédentaire, au
développement des peuplements permanents et à la création
des premiers ustensiles de cuisson et de stockage des aliments.
Le début de l'agriculture que l'on appelle
« la révolution néolithique » se sont
produits il y a 10000 ans dans le proche orient avec le premier village de
l'agriculture où on pratique déjà la culture de blé
et de la lentille, et l'élevage de la chèvre, du mouton, et du
porc (Microsoft Encarta 2009 op.cit).
Elle coésside avec l'architecture des maisons, elles
sont désormais construite en pierres et en brique cuites. Le passage de
la vie sédentaire justifie cette nouvelle pratique surtout au
néolithique il y'a 7000 à 1000 ans au proche orient, 6000
à 9000 ans en Amérique du Sud et Amérique du Centre
(Microsoft Encarta 2009 op.cit).
· Agro écologie ou agriculture
écologique : est une pratique agricole mise sur pied par
les agriculteurs enfin de permettre d'accroître le rendement agricole en
minimisant le coût de production par le respect des normes
environnementales et diminuer ainsi les risques écologiques. cette
agriculture s'attelle par l'utilisation des pratiques agro écologiques
durables, appropriées et soutenues.
· Agrobiologie ou agriculture
biologique : agriculture biologique, agriculture qui assure la
production d'aliments avec des méthodes de culture respectueuses des
équilibres écologiques en excluent l'utilisation des pesticides,
d'engrais chimiques de synthèse et d'OGM (Organismes
Génétiquement Modifié).
· Agro écosystème :
c'est le fait que l'agriculteur modifie le milieu naturel en vue d'en tirer une
production agricole soutenue, viable et appropriée suite aux conditions
éco climatiques défavorables à l'agriculture. Cette
pratique contribue à l'accroissement de la production agricole
socio-économique durable.
· Agrologie :
Science qui à pour objectif les connaissances des
terrains et des sols en vue de leur exploitations agricole.
« Agrologie » est donc
l'ensemble des connaissances techniques et pratiques relatives à
l'agriculture.
Toute personne exerçant une activité
destinée) tirer de la terre les productions des animaux et des
végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan
alimentaire. Agriculteur donc est toute personne dont le métier est de
cultivé la terre, de pratique de l'élevage.
· Exploitation agricole : est une
mise en valeur d'un bien par le travail productif en vue d'un profit
correspondant en l'organisation, en lots ou en parcelles de la surface
cultivable disponible.
La production agricole s'analyse ainsi comme le
résultant d'une création de richesses obtenues à partir de
la terre, fourni par l'homme.
· Production agricole : correspond
à la création de bien et service par une activité agricole
correspondant à l'organisation, en lots ou en parcelles (stockage) de la
production agricole. La production agricole s'analyse ainsi comme le
résultat d'une création des richesses obtenues à partir
d'un travail de la terre, fourni par l'homme. A célà se
distingue :
· Production agricole de rente :
sont des productions agricoles dont le revenu périodique provenant des
intérêts des biens et capitaux placés à toute
ressource autre que la culture professionnelle pratiquée
habituellement.
· Production agricole vivrières :
c'est une production qui constitue ou fournie une alimentation
principale.
· Production agricole
maraîchères : sont des productions agricoles qui ses
pratiquent dans des zones humides (marécages) ayant comme humus
principale la tourbe. Ses cultures sont surtout les légumes et les
primeurs.
· Intensification agricole :
correspond à un renforcement et une augmentation des
activités agricoles plus productives enfin d'accroître le
rendement ou de résoudre un problème d'ordre cultural.
4. Sol
Le sol c'est la dégradation de
la roche mère. Elle se compose des plusieurs couches horizontales
nommés horizons. Ces couches ne sont pas toutes visitées par des
racines, s'il s'agit d'un sol cultivé au niveau où
s'arrêtent les nutriments, les instruments de labour le plus profond et
les micro-organismes. L'horizon A est l'horizon proche de la surface est en
générale riche en matière organique, tandisque l'horizon C
est surtout minérale et possède une composition très
voisine de la roche initiale. Un sol évolué et associé
à un couvert végétal dense, qui l'entretien par recyclage
de la matière organique. A ce stade, le sol comporte un horizon B qui
correspond à l'accumulation des niveaux lessivés
(entraînement mécanique depuis la surface). Le sol constitue
le support pédologique de la plante et sa base de vie et de production
(DAGADI 2011.op.cit).
Les premiers contacts avec une des principales
méthodes d'étude du sol, l'observation des courbes de profil du
sol ; s'il ne vous procure pas pour l'instant que des réponses
sommaires ; nous amènes cependant à comprendre les
définitions scientifiques du sol :
· l'agrologie : Etymologiquement
(Alger= champ cultivé et logos=discours, traité). L'agrologie
s'intéresse avant tout à des couches cultivables où
peuvent s'enfoncé les instruments de culture ; cette couche (la
terre arable, cultivable) est d'environ 30Cm de profondeur (Microsoft Encarta
2009 op.cit).
La définition agrologique du sol reflète de la
roche mère qui est une couche superficielle de l'écorce terrestre
qui grâce à sa structure meuble d'assurer un développement
normal des végétaux cultivés et non cultivés.
· La pédologie : est une
science moderne des sols, vient alors compléter l'agrologie, en donnant
un sens à la succession des couches du sol, en expliquant leurs origines
et en précisant leurs influences sur la fertilité du sol.
La pédologie retrace l'histoire du sol et
prévoit son avenir. Si l'agrologie considère un peu le sol comme
point de vue tout différents, pour les scientifiques, le sol est une
formation naturelle qui est de support à la vie végétale
de sol agricole, celui qui est cultivé par l'homme, situé au
carrefour des sciences des terres et des sciences de la vie. Elle étudie
les sols dans leurs globalités, que ce soit leur formation et leur
évolution (pédogenèse), leurs propriétés
physiques morphologiques, chimiques, biologiques et
minéralogiques ; ainsi que leur répartition à la
surface du globe. Les études pédologiques permettent ainsi de
classer les sols, notamment en fonction de leur texture. Par ailleurs, les
études concernant l'interaction de sols avec le climat, la flore et la
faune sont fondamentales pour la préservation de l'environnement naturel
(Microsoft Encarta 2009 op. cit.).
· Pédogèse :
correspond à une couche superficielle de la terre obtenue par
la désagrégation de la roche mère qui s'aménise
progressivement et qui constitue un milieu favorable pour la vie des animaux
(micro-organismes, virus et bactéries) et des végétaux qui
participent à son enrichissement vital (Autotrophes).
· Pédogenèse :
correspond à une science de la terre qui incluse l'ensemble des
phénomènes physiques, chimiques et biologique liés
à la formation, transformation du sol dès son existence des sols
et à leur évolution.
· Pédoécoclimatique :
correspond à un terme complexe constitué des préfixes
ayant trains aux bases de l'agriculture :
- Pédo : préfixe lié au
sol ;
- Eco : préfixe lié à la science qui
étudie les conditions d'existences des êtres vivants animaux et
végétaux en fonction du milieu naturel où ils
vivent ;
- Climatique : c'est un adjectif relatif au climat.
Bref : Pédoécoclimatique
correspond aux études des conditions ayant train au sol, à
l'écologie et au climat pour une rentabilité de l'agriculture et
une adaptation des plantes (Cultures).
5. conservation des sols : conserver un
sol, consiste à défendre le sol contre les érosions et les
pertes de la production du sol dues soit par des activités anthropiques,
des pluies acides, la déforestation, soit aux vents, soit aux cours
d'eaux en réalisant à la fois :
a) Sa conservation matérielle :
elle aide à un apport et usage des matériaux culturales
de ses éléments protectrices du sol contre les divers
aléas qui peuvent occasionné sa perte due soit au vent,
érosion, infertilité,.... cette conservation s'axe surtout
à la conservation de la texture, structure et profil du sol par
l'entretien des micro organismes utiles pour la reconstitution physique,
chimique et biologique.
b) Conservation technique :
c'est par l'utilisation des techniques appropriées
durables de protection du sol. Elle peut se faire par des rotations des
cultures, des mises en jachère complète, l'agroforesterie, les
engrais verts et engrais vert dérobée, les fumures organiques,
les résidus des récoltes,.... Favorisant la capacité de
résistance, de constitution et de protection autant que la
fertilité.
6. Dégradation des sols
Baise de la qualité et
altération des propriétés du sol. Différents
processus peuvent contribués à la dégradation des
sols : l'érosion, la salinisation, la contamination, le drainage,
l'acidification et la disparition de la structure, texture et profil du sol,
la laterification ou encore la combinaison de ces facteurs, mais le plus
important phénomène de dégradation est l'érosion
accélérée. Il s'agit d'une disparition progressive du sol
causée par l'eau, le vent et les mouvements de masse ou plus localement
de l'action des véhicules, du piétinement des hommes et des
animaux. Dans certaines dispositions des horizons supérieures des sols
qui renferment la matière organique et ces substances nutritives, ainsi
que l'amincissement du profil des sols réduisent les rendements
agricoles sur des sols dégradés.
7. La fertilisation du sol
La fertilisation est l'aptitude d'un sol à produire
des récoltes en fonction de ses intrinsèques et des techniques
culturales utilisées :
a) Fertilisation actuelle : aptitude
à produire dans les conditions actuelles de culture, qui se mesure par
le rendement actuellement obtenu.
b) Fertilisation potentielle :
aptitude à produire dans des conditions optimales
de nutritions (par la suite de l'action de l'homme sur les
facteurs modifiables de la fertilité), qui se mesure par le rendement
maximum.
8. Essences : correspond à des
espèces végétales utiles à l'homme.
9. Cultivars : correspond à la
botanique végétale résultant d'une multiplication d'un
clonage, cultivé en horticulture pour ses qualités
supérieures.
10. Intrants : correspond à des
éléments qui entre dans le production des biens et services pour
la maximisation de la production agricole.
II.2 considération théorique sur le travail
II.2.1 Rôle de l'agriculture écologique dans une
exploitation agricole
L'agriculture est une discipline scientifique qui emploi la
théorie écologique pour étudier et évaluer les
systèmes agricole qui sont productifs, ainsi que le conservation des
ressources. La recherche agro écologique considère l'importance
des interactions biologiques et des composants socio-économiques pour
l'agriculture. Le système agro écologique sont les unités
fondamentales d'étude du cycles minéraux, les transformations
d'énergies ; les processus biologiques et ces rapports socio
-économiques sont analyser dans leurs globalités (KOTSCHI
J ; CTA, Margrof, Op ;cit).
2.1.1 Objectif des pratiques agro écologiques
L'agriculture écologique concerne
l'entretien d'une agriculture productive qui optimise l'utilisation des
ressources méthodologiques techniquement, écologiquement et
écologiquement rentables au niveau local tout en réduisant a
minimum les impacts environnementaux et socio-économiques
négatifs des techniques modernes (GERY P ; WAECHTERP et All,
1992) ;
Sur le plan écologique : sa
règle le respect des écosystèmes naturels, conduits
à refuser le recours aux produits chimiques de synthèse dans le
domaine de pesticide , des engrais et des organismes
génétiquement modifiés (OGM) qui conduisent à
l'appauvrissement et à l'infériorisation des sols agricoles.
L'agriculture écologique vise à
préservé les équilibres naturels environnementales du
point de vue sol, plante, micro organismes à choisir les espèces
animales et végétales adaptés aux conditions à
conformer à la production saisonnières, à respecter au
mieux les paysages ainsi que les zones sauvages, à favoriser des micros
climat aptes au développement harmonieux des cultures ; à
préserver la biodiversité,....
Sur le plan social, ses objectifs sont de
respecter la santé humaine en proposant des productions alimentaires
respectueuses des normes écologiques sains et équilibré,
de respecter l'équilibre entre les différents acteurs des
filières, de privilégier les rapports de coopération
plutôt que de compétitivité, de permettre aux producteurs
de vivre de leur travail et de leurs terres, d'établir des liens
directs avec les consommateurs à travers la pratique de la vente directe
, de favoriser l'emploi dans le secteur agricole (DAGADI,
2011 ,op.cit ).
Dans un contexte de chômage
élevé, l'agriculture écologique présente en effet
des atouts certains ; la limitation des intrants chimiques de
synthèse s'accompagne d'un besoin de main d'oeuvre supplémentaire
de l'ordre de 20 à 30% par rapport à l'agricultures
écologique avec un apport des engrais organiques domestiques et celle
conventionnelle avec l'utilisation des engrais chimiques de synthèses et
des OGM.
Avec une complexité adaptée à tous les
types de contextes naturels, l'agriculture écologique permet le maintien
de disparaître soit des aléas climatiques, des activités
anthropiques et permet une bonne gestion de ces écosystèmes.
En fin, elle participe à l'amélioration et
à la valorisation des terroirs et revitaliser le milieu rural en
crée des conditions optimales pour une production soutenue, rentable et
appropriée aux terroirs dégradés.
2.1.2 Perspectives des pratiques agro écologiques dans
le groupement MUSINDI
A l'heure actuelle, la production se veut
professionnelle, compétitive et sectoriel tout au niveau local
qu'à l'espoir dans le domaine de l'agriculture écologique qui est
une agriculture mise au point par l'agriculteur suite au aléas
climatiques et problème locaux aux niveau des terroirs en vue
d'optimiser la production en respectant les normes environnementales
économiques et écologiques viable (Microsoft Encarta
2009.op.cit).
La conception des pratiques agro écologiques est
perçue de trois (3) niveau :
1.les agriculteurs : l'agriculture
étant une activité productrice et pourvoyeur des ressources et
des richesses s'est vue intensifié les pratiques agro écologiques
aux yeux des paysans qui sont majoritairement motivé par des ONG, ONGs
et Associations oeuvrant dans le domaine environnementale sans autant faire
comprendre aux paysans le biens fondé de l'intensification de ses
pratiques paradoxalement aux théorèmes de GHANDI qui dit
que « si vous faite quelque chose pour moi, sans moi, sachez que
vous le faite quelque part contre moi » (CT. KINYATA ISDR/GL
2010).
Les paysans ayant pris consciences et
constatant une recrudescence de la production suite à une mauvaise
gestion des terres tant alluviales que des adrets et ubacs est
célà par des agro systèmes d'Eucalyptus pour des
constitution des puits carbones est célà pour le maintien de
l'équilibre d'aire atmosphérique (lutte contre le gaz à
effet de serre ) qui pousse la population à parcourir des dizaines et
vingtaines de kilomètre pour la recherche des terres arables avec une
agriculture rudimentaire qui la houe reste la seule source de travail.
Célà entraîne dans le domaine agricole
à sous entendre trois types des problèmes :
- la pratique de la destruction des forets pour faire en place
à des cultures de subsistances ;
- des mauvaises pratiques cultirales : tels que les
cultures sur brûlis, la suppression des jachères complètes
et des rotations des cultures, la culture sur des pentes pouvant provoquer des
érosions,..... :
- la régénération des conflits fonciers
et une pauvreté axatuer suivi d'une forte natalité car dit-il
« la table du pauvre est maigre, mais son lit est très
fécond », la sous alimentation, la non scolarisation, la
préconisation des conditions de santé est des vies des
populations qui constituent une charge environnementale et contribuent à
la de gradation et au sur exploitation de l'environnement du groupement
MUSINDI.
2. Eleveurs : l'élevage dans la
conception scientifique classique qui est une activité
complémentaire de l'agriculture (agro pastoralisme) serait prise comme
complémentaire dans le territoire de Lubero, mais l'on observe une
certaine compétitivité lié à la recherche des
terres qui chacun d'eux recherche à rehaussé et améliorer
l'économie social de sa famille est célà conduit à
une dualité des productions dans l'agriculture suite à une
mauvaise compréhension, perspective, pratique et formation dans le
domaine de l'agriculture tels que :
· la destruction de la forêt pour crée des
pâturages qui conduit à la favorisation d'un
déséquilibre écologique ;
· la multiplication de troupeaux de bétail qui
nécessite des techniques et méthodes agro pastoralismes
appropriées, mais elle se veut être une élevage de prestige
avec une production moyenne inférieure à 3litre de lait par jour
et par vache/chèvre ; alors que dans un système
approprié, la complémentarité des activités
conduirait à une optimisation et maximisation de la production tant
chez les agriculteurs et chez les éleveurs avec une utilisation des
bouses comme engrais, des résidus de récoltes comme fourrages et
des associations aux culture des essences fourragères légumineuse
rentables à croissances rapide.
3. Les exploitants (Commerçants).
A la découverte de l'or, du diamant
et d'autres minerais dans les sous-sols du groupement a favorisé
l'implantation des plusieurs exploitants miniers artisanale dans les
vallées jonchées par les cours d'eaux. Ainsi, le creusage des
faussées, déplacement des rivières et la recherche des
matériaux de construction des abris d'exploitation conduit à une
dégradation alarmante des ressources naturelles est des cultures. A
célà s'ajoute, l'exploitation du bois commercial, des pistes
d'exploitation, soit des voies d'accès pour d'autres utilisateurs des
terres, le compactage des sols agricoles par des grumes et engins de
transport,... conduit aussi à l'endommagement des cultures.
En plus de célà, s'ajoute les impositions de
prix d'achat au niveau de la base pour des productions d'ordre forestiers,
agricoles, miniers et manutentionnaire.
Tableau N° 08 .Tableau comparatif des pris au
niveau de la base et des centres de consommations
Milieu A.
Lieu de consommation (Villes)
|
Milieu B
Niveau de la base ou milieu de production
|
Variété (espèce), culture en
Kg
|
Prix (U) en
$
|
Variété (espèce), culture en
Kg
|
Prix (U) en
$
|
Manioc (100Kg)
|
43
|
Manioc (100Kg)
|
28
|
Haricot (100Kg)
|
98
|
Haricot (100Kg)
|
48
|
Pomme de terre (100Kg)
|
23
|
Pomme de terre (100Kg)
|
15
|
Maïs (100Kg)
|
38
|
Maïs (100Kg)
|
23
|
Arachide (100Kg)
|
80
|
Arachide (100Kg)
|
50
|
Planche selon les essences
|
Prix (U) en
$
|
Planche selon les essences
|
Prix (U) en
$
|
Grevelea R
|
4.8
|
Grevelea
|
2.4
|
Libuyu
|
40
|
Libuyu
|
15
|
Eucalyptus
|
4.4
|
Eucalyptus
|
2.2
|
Litsiambie
|
16
|
Litsiambie
|
9
|
Source : nos enquêtes
4. Les collecteurs (Administratifs)
L'administration de nos milieu ruraux faisant recours
à une administration empirique c'est- à-dire une administration
ne faisant pas appelle à des normes et théories scientifiques,
elle se caractérise par des traductions orales, des palabres qui est son
base juridique et de programmation des plans de croissance et de
développement des localités, villages et agglomérations.
Dans le domaine de l'agriculture, les collecteurs se veut pratiqué une
politique agraire empirique mettant en préséance les dieux de
récolte, de production, de protection et de fertilisation de terre or
s'agissant des théories scientifiques modernes ; la gestion
consciencieuse de nos ressources doit se faire voir dans nos pratiques
culturales pour crée une harmonie entre la production agricole et la
gestion de nos ressources qui est la terre un élément pourvoyeurs
de richesse (C.Reijntjies,B et All.1995.op.cit) .
II.2.2 Fonction des écosystèmes agro
écologiques
Tout au long des années 50,
l'objectif principal assigné à l'agriculture était de
satisfaire grâce à une augmentation très importante de la
production agricole, les besoins immédiat en nourriture et
d'augmentation de la qualité alimentaire dans les communautés du
monde dès lors que l'agriculture conventionnelle ait eu du mal à
obtenir un écho favorable (Microsoft Encarta 2009.op.cit).
En revanche, la fin des années 1970 correspond
à l'émergence d'une prise de conscience importante au niveau de
la protection de l'environnement, à laquelle l'agriculture
écologique biologique pouvait donner une réponse
adéquate.
2.1 Fonction productive des sols et des
écosystèmes forestiers
C'est juste ce que propose l'approche agro écologique,
parce qu'elle et plus sensible une complexités de l'agriculture locale
et la présence de larges critères des normes pédologiques
d'une exécution qui inclue des propriétés de
viabilités écologique favorables conservatrice des ressources et
des capitaux que regorge le sol. Dans cette optique de chose, l'agriculture
écologique devrait :
§ préserver les écosystèmes
de base par des associations judicieuses permettant d'augmenté
la productivité, l'effet des pluies, et le puits carbone. Les agro
forestiers peuvent créer des associations des plantes
complémentairement mieux en mesure de se protéger les unes les
autres contre leurs parasites et de favoriser mutuellement leur
développement. Les besoins d'engrains et surtout de pesticides sont
alors moindres qu'en agriculture intensive classique.
§ Améliorer le rendement
agricole : les écosystèmes agro écologiques
permettent de lutter contre l'érosion et recharger le sol en
matière organique célà pour une finalité
d'augmentation du rendement agricole. Ces écosystèmes contribuent
aussi à la lutte contre la salinisation, les inondations par la
limitation des ruissellements responsables des pics de crues des
rivières. ils réduisent les pollutions des nappes par les engrais
agricole, le surplus d'azote ciblé dans l'atmosphère. ainsi, la
qualité de sol est également améliorer grâce
à la litière formée par la chute des feuilles et
éventuellement par le branche que l'on peut produire des tailles des
arbres (Haies,...).
2.2 Fonctions de production protectrice
L'arbre ayant un effet protectrice des cultures et du sol par
sa couverture végétale (brise vent, moindres impacts des pluies
violant,...) qui forme un filet racinaire qui passe sous les couches
superficielles du sol occupé par les cultures pour lutter contre
l'érosion et favorisé l'infiltration et la fixation du sol et de
l'azote atmosphérique.
Ainsi, les champignons et les bactéries qui vivent en
symbiose en profitent de l'augmentation de la fertilité du sol et de sa
capacité de relation et d'augmentation et faire circuler l'eau et les
nutriments. Elles améliorent ainsi la production sylvicole et
agricole.
2.3. Fonction de production socio-économique
Les agro systèmes écologiques mises en oeuvrent
pour bien gérer contribuent a célà pour
l'amélioration et l'augmentation du niveau de vie des ménages,
les maintien de la bonne santé par la création des micro climat
et la production d'un aliment vital favorable à la consommation ;
ainsi l'espérance de vie est rallongé.
II.2.3. Les causes et conséquences de la sous
production agricole
3.11 Les causes
1. les mauvaises pratiques agricoles
Différents processus peuvent contribuer à la
dégradation des sols : l'érosion, la salinisation, la
contamination, le drainage, l'acidification, la latéritisation, les
lessivages et la disparition de l structure du sol, ou encor la combinaison de
ces facteurs.
Le plus important phénomène de
dégradation est une érosion accélérée. Il
s'agit d'une disparition progressive du sol causée par les eaux, le vent
et des mouvements des masses ou plus localement de l'action des
véhicules, du piétinement des hommes et des animaux (Microsoft
Encarta 2009 op.cit).
Dans certaines zones, elle peut être
considérée comme grave mais surtout ses effets cumulés et
à long terme sont extrêmement préoccupants. La disparition
des horizons superficiels des sols, qui renferment la matière organique
et les substances nutritives, ainsi que l'amincissement du profil des sols,
réduisent les rendements agricoles sur des sols
dégradés.
La salinisation est la concentration de taux de sel du
sodium par exemple, anormalement élève dans les sols en raison de
l'évaporation.
Les causes fréquentes de pollution, de contamination
du sol sont les déchets agricoles et les boues d'épuration qui
peuvent renfermer de fortes teneurs en métaux lourd. Des sols peuvent
également être contaminé par des atomes et
molécules radioactifs provenant des essais d'armes nucléaires sur
une superficie moindre mais préoccupantes dans la zone concernée
et voisine. Ces contaminations provoquent ainsi des plus acides
(SINZAERA 2012).
Certains sols sont naturellement acides tels que les sols de
mangroves, des sols du sahel, de sols de marécages,... mais peuvent
s'acidifiés encore en raison des pluies acides ou du dépôt
sec des gaz et de particules acides. Les pluies acides ont un PH
inférieur à 5.6. Les principales sources d'acidité dans
l'atmosphère sont les quantités croissantes des dioxydes de
soufre, le protoxyde d'azote, les oxydes nitreux, les oxydes de carbones
dégagées par des actions anthropiques (MAFUKO 2011.op.cit).
Plus d'un tiers de gaz à effet de serre émis
dans l'atmosphère sont issus des activités agricoles et
forestiers, une des préoccupations actuelles est de trouver les moyens
de gérer différemment l'agriculture afin d'accroître le
stockage de carbone dans les sols et de limiter les émissions de gaz qui
contribuent au réchauffement global de la planète.
Les plantes via par la photosynthèse, assimilent le gaz
carbonique sous forme des ions carbones végétal, dont une partie
est restituée au sol et stockée sous une forme stable dans la
matière organique ; les quantités de carbone stocké
dans le sol révèlent tout des pratiques culturales que la nature
des sols.
Dans le monde, l'agriculture est responsable des
émissions d'environ 20% de gaz qui ruinent le monde. Les plus trouver
sont : l'augmentation dans terres culturales et la diminution des puits de
carbone notamment par la déforestation et la conversion des zones
humides en particulier les tourbières :
· Le dioxyde de carbone (CO2) provenant des
incendies des forets, des résidus de récolte et de la terre, des
cultures sur brûlis ;
· Des émissions des méthanes
(CH4) provenant de la culture du riz, des rudiments tels que les
bovins ;
· Des émissions provenant de l'utilisation des
engrais azotés qui libèrent des oxydes nitreux (N2O);
· Des émissions du CO2 des machines
agricoles, des installations de la transformation et du transport ; mais
l'agriculture peut aussi jouer un rôle important dans la réduction
des émissions de gaz à effet de serre grâce à la
séquestration et au stockage du carbone dans les sols et dans les
cultures y compris l'arbre (NDAMUKENZE : aménagements agropastoraux
2010, ISDR/GL).
A cela s'ajoute une sylviculture inadapté avec
l'introduction dans la vie du paysan des essences inappropriées est
surtout des graminées qui ont un impact très négatif dans
la gestion, conservation et valorisation des terres agricoles est surtout les
adrets, ubacs et des alluvions. L'Eucalyptus qui est une essence de la famille
du Myrte dont le genre réunie près de 450 espèces
(Microsoft Encarta 2009. Op.cit); elle est une essence originaire de
l'Australie et reste l'élément prépondérant des
écosystèmes et peuplements du groupement MUSINDI.
2. Les facteurs liés à la perturbation
climatique
On parle beaucoup ce dernier temps ci du
réchauffement planétaire du globe terrestre est qui affecte
progressivement la culture ; ceci est une des conséquences dues aux
pratiques agricoles abusives et inappropriés. En effet, la terre se
réchauffe par les activités anthropiques : les
émissions des gaz carboniques, l'utilisation des énergies
fossiles, les cultures sur brûlis, la déforestation,....
L'agriculture engendre près de 35% des EGS une des
solutions préconisé pour limité les émissions est
d'adopter des modes de culture favorisant au stockage du carbone dans le sol et
à la réduction des émissions de méthanes et des
oxydes nitreux, l'intensification des actions d'éducation
environnementales ou mésologique ; célà ayant comme
méthodologie adapté à l'agriculture écologique qui
est une des méthodes Eco populistes c'est-à-dire concilier la
protection, la préservation, l'entretien de l'environnement dans la vie
courante du paysan (SINZAERA 2011.op.cit).
L'effet de serre est compris comme une accumulation des gaz
dans l'atmosphère qui constitue une barrière par la filtration
des rayons. Les rayonnements solaires sont émis sous forme de courtes
longueurs d'ondes, est faiblement réfléchie par
l'atmosphère (de l'onde de 30p.100 seulement). La majeure parie de
rayonnement (70 p.100) parvient ainsi jusqu'à la surface terrestre qui
se réchauffe. Dans un premier temps, ce phénomène naturel
est bénéfique jusqu'en l'absence de gaz à effet de serre,
la température moyenne à la surface de la terre chuterait de
+15°C, actuellement à - 18°C. En revanche, une
atmosphère surchargée en gaz à effet de serre à
pour conséquence directe ; le réchauffement de la
planète et la modification de l'ensemble du système climatique du
globe.
Les principaux gaz à effet de serre sont :
l'Azote (N2), l'Oxygène (O2),le dioxyde de carbone
(CO2), le méthanes (CH4), le chlorofluorocarbone
(CFC) qui sont les plus prédominant dans l'atmosphère . En plus
de célà s'ajoute les oxydes nitreux (N2O), l'ozone
stratosphérique (O3), les vapeurs d'eau (H2O),.... Qui
occasionnent une majeure augmentation de la température et de la
perturbation des activités humaines (MAFUKO 2011.op.cit).
Signalons enfin que cette augmentation semble ne pas encager
les monde rural, mais elle à des graves répercutions sur
l'agriculture qui sont déjà visibles dans le groupement MUSINDI
qui est notre milieu d'étude.
3. L'explosion démographique
Pendant des siècles,
l'humanité a connue une croissance ralentie, le poids de la mort bridant
considérablement l'accroissement de l'espèce humaine qui ne
comptait qu'un milliard d'habitants vers 1820. La diffusion récente, les
techniques sanitaires et médicales, cependant on entraîné
un recul durable de la mortalité partout dans le monde.
Dans les pays en voie de développement, la transition
démographique amorcée dans le courant du XX ème
siècle est plus tardivement et maintenant plus rapide que dans les pays
riches. Ses effets sont amplifiés par le recul
accéléré de la mortalité lui-même due au
soutien des nations développées par des aides
médicales.
En effet, le nombre de la population peut aussi
déterminé notre bien être est surtout sur le plan agraire
et de la production agricole alimentaire qui exige de faire recours à
des engrais chimiques, des OGM , la réduction de la période
de jachère pour satisfaire les besoins alimentaires car dit-on :
« qui dit plus des gens, dit qu'il y' à trop des bouches
à nourrir » et quelques auteurs confirment
que : « avant que la population ne devienne nombreuse, il y
avait assez de jachères qui duraient longtemps comme partout »
(FEZA.A. ; 2008 Cité par KAMBALE MATANDIKO,TFC ISDR/GL
2010.op.cit).
Le régime démographique moderne est
exclusivement le fait que les pays développés constatent et
mettent en évidence une étroite relation entre mutation
démographique et évolution économique dans la plupart
d'entre eux. En effet, la transition démographique s'est
effectuée entre la fin du XVIIémmé
Siècle et la première moitié du
XXéme siècle, soit encore l'ère des
révolutions industrielles et agricoles (Microsoft Encarta 2009
Op.cit).
4. L'INFERTILITE DU SOL
Le sol est une formation
généralement meuble constitué d'un complexe organo
minéral qui résulte de la transformation superficielle des roches
sous l'action conjointe des agents météoriques et des êtres
vivants. Le sol en agriculture biologique constitue la base de support, de
nutrition, de croissance, de développement et de production de la
plante, mais en agriculture conventionnelle, elle constitue un simple support
(DAGADI 2010.Op.cit). Parmi les déficits qui affectent la production,
c'est certainement celui en éléments minéraux qui posent
le plus grand problème. Les éléments les plus importants
pour la croissance des plantes sont : l'azote, le potassium, le phosphore,
le fer, le calcium, le soufre et le magnésium qui existent dans la
plupart des sols en quantité variables. En outre, les plantes ont
besoins de quantités infines se minéraux connus sous le Nom
d'oligo éléments ou éléments traces car
présents en très faible proportion dans le sol :
manganèse, zinc, cuivre et bore. La diminution en forte teneur de la
fertilité de sol se manifeste soit par des mauvaises pratiques et
techniques culturales (culture sur brûlis, pentes raides, usage des
pesticides, herbicides, fongicides qui favorisent l'érosion, le
dénudement du sol et la perte de ses matières nutritifs), les
changement climatique, la désertification, la salinisation par
l'irrigation, la pollution du sol qui correspond à l'accumulation de
composée toxiques : produits chimiques, sels, matières
radions actives ou agents pathogènes qui tous ont des effets nocifs sur
la croissance des plantes et la santé des animaux, du sol et des
hommes(ministère de l'écologie et du développement durable
France).
3.2. Les conséquences
Les mauvaises pratiques agricoles, l'explosion
démographique et la forte technologie sont les bases de pollution des
sols dans le monde est se voie plus aggravé dans les pays
industrialisés dite pays de l'hémisphère Nord et les
répercutions se voient présentent dans les pays sous ou en voie
de développement dite par Alfred Sauvy pays du tiers monde.
En effet, le monde ayant pris conscience des
impératifs modifications sur la planète, c'est ainsi que se fait
naître des termes de protection de l'environnement sous l'optique de
forte dégradation, forte pollution ; les idées des objectifs
du millénaire pour le développement qui prévoient à
ses points 7, je cite : « assurer un environnement humain
durable pour tous », et 8 : « de construire un
partenariat mondial pour le développement ».
Paradoxalement, l'ampleur de la dégradation de
l'environnement est en particulier le sol et les terres cultivables devient un
besoin alarmante, c'est pourquoi avec cette prise de conscience en 1972 il fut
organisé une déclaration sur l'environnement en STOCHOLM
prédisant que l'homme à un droit fondamental à la
liberté, à l'intégrité et à des conditions
de vie satisfaisantes dans un environnement dont la qualité lui permet
de vivre dans la dignité et le bien être ; et en 1992 avec la
charte de la terre (nature) de RIO DE JANEIRO qui dit que les pratiques
relatives à l'agriculture seront adaptées aux
caractéristiques et limites naturelle et que les zones
dégradés à la suite de l'action humaine seraient à
l' Etat. Les pays, voir les continents n'étant pas à
l'écart des aléas qui seront présenté ont en vue
presque se s'impliqué totalement tel qu'au niveau de la France avec la
charte mondiale du sol de 1981 qui était due à une prise de
conscience d'un lotissement inadapté c'est-à-dire envahissement
de l'espace. Ils prévoient un lotissement en tenant compte des
générations futures ; la convention d'Alger pour la
protection des sols agricoles (KALEGAMIRE, 2011).
Comme nous les constatons, les pratiques agricoles modernes
reposent sur l'utilisation massive d'engrains solubles qui compromet le circuit
de métabolisation des nutriments par des micro-organismes du sol.
Malgré le progrès technologique, l'homme n'arrive pas à
doser avec précision l'absorption des ions minéraux par les
plantes, ce qui donne lieu à la production des végétaux
déséquilibrés chimiquement et souvent en carences en
éléments secondaires et en oligoéléments.
La teneur en protéines, glucides, minéraux ou
vitamines de ces végétaux n'est donc pas normale ou conforme
à ce qu'elle devrait être. L'azote de synthèse est le plus
responsable des déséquilibres chimique des
végétaux, l'azote est le pivot de l'ensemble des cycles
biologiques : c'est pourquoi un apport massif extérieur d'azote non
prévu dans les cycle cause des perturbations infiniment plus grandes que
l'apport de n'importe quel autre élément (DAGADI 2011 .op.
cit).
En terme qualitatif, aussi beaucoup d'effets indirects du
changement climatique sur l'agriculture peuvent être en conjoncture. La
plupart entre eux sont estimé être négatifs et attirent
presque tout l'attention des scientifiques, chercheurs et politiciens.
Ces effets comprennent :
· La perturbation du calendrier agricole, ce qui fait que
l'on fait appel au climogramme c'est- à-dire l'homme fait adapter les
cultures aux nouvelles conditions de culture tels que le temps de semis, de
récolte, la production, la lutte contre les maladies, la
prévention des maladies,... ;
· La modification des certains écosystèmes
les plus fragiles,
· La monté du niveau des mers occasionné
par la fonte des icebergs et des calottes glacières ;
· L'augmentation de la fréquence en maladies
cryptogamiques aux plantes et des fléaux surtout
étranges ;
· La désertification et les pluies
acides ;
· La perte de la biodiversité ;
· Les températures plus élevées
permettraient la croissance des plantes et des moussons plus longues dans les
régions froides et montagneuses, conduisant dans certains cas à
une augmentation des récoltes et de production. par contre dans les
régions froides déjà chaudes, le changement climatique
peut réduire la production.
II.2.4 Les mesures naturelles appliquées pour
améliorer la fertilité des sols
4.1 Les pratiques agro écologiques
Les pratiques agro écologiques sont
des pratiques mises sur pied par l'agriculteur dans le but de maximiser le
rendement agricole en respectant les normes écologiques. Dans
l'optimisation de la production, les pratiques agricoles jouent un rôle
très important car à grande partie c'est à elle que
dépend les chances de réussite que se fixe l'agriculture
écologique car une fois si ils sont mal exercés, les
répercutions où les concurrences peuvent se faire voire.
4.1.1 Les bases scientifiques de l'agriculture
écologique
Les bases scientifiques de l'agriculture
écologique sont fondées sur les observations directes sur le
terrain. L'agriculture écologique parait comme une agriculture empirique
que scientifique car il est difficile de donner des explications scientifiques
à partir des seules données recueillies sur terrain.
Cependant, l'agriculture écologique fait appel tout
comme l'agriculture conventionnelle aux découvertes les plus
récentes dans le domaine de la biologie des sols et de la physiologie
végétale et animale. C'est surtout en matière de nutrition
des plantes, de la biologie des sols et de la lutte anti-parasitaire que
l'agriculture écologique utilise les données de la science d'une
manière qui lui est propre tels que :
· La nutrition des plantes :
l'agriculture écologique qui est pratiqué sous forme
biologique admet que les graminées cultivées en association avec
les légumineuses soient capables d'absorber des acides aminés
excrétés par les racines des légumineuses. Des nombreuses
autres substances peuvent êtres ainsi absorbés par les racines des
plantes. Ce faits montrent l'intérêt qu'ont les agriculteurs de
baser la fertilité sur les apports organiques qui contiennent tous les
oligo-éléments présents dans la matière vivante et
qui nourrissent les micro-organismes capables de synthétisé les
molécules organiques absorbés par la plante.
En agriculture écologique, l'association des essences
écologiquement rentables de la famille des légumineuses qui
livrent au sol des substances qui aident les plantes à pousser où
a résister aux maladies. Ces engrais capter par les nodules et fixer par
les rhizobiums des légumineuses sont pour la plupart une nourriture plus
riche que les engrais minéraux qui favorisent une ionisation et permet
aux micro-organismes de produire suffisamment de nourriture pour les
cultures.
· La biologie des sols : elle joue
un rôle important. les micro-organismes transforment la matière
organique et les minéraux insalubres en substances assimilables par la
plante. Les fixations microbiennes de l'azote de l'air sont une source
essentielle d'azote en agriculture écologique puisque les apports
azotés chimiques sont exclus. Cette fixation est développé
et favorisé par l'activité biologique du sol et de plus par
l'introduction fréquente des légumineuses dans la rotation et
association des cultures.
Il existe pour chaque type de sol, une succession
d'équilibre qui lui est propre de la roche mère en voie
d'altération. Au sens de ces équilibres, les micro-organismes
utilisent 60 à 80% de l'apport énergétique que
présentent les débris végétaux et animaux.
· La lutte anti parasite : selon le
mémento de l'agriculture biologique, en agriculture biologique on
s'efforce de rechercher et de supprimer les causes du parasitisme, la recherche
des moyens de lutte n'étant qu'un palliatif. Il est
démontré par un chercheur du Nom de F.Chabousson que le niveau
des attaques parasitaires sont d'autant plus important que les
végétaux sont riches en substances solubles (sucres ;
substances azotés non protéiques). En agriculture biologique
écologique, on essai de rétablir l'équilibre en assurant
une fertilisation équilibrée par l'implantation des essences
fixatrices d'azote sous formes assimilables en stimulant l'activité
biologique du sol, en supprimant les traitements chimiques. Il en
résulte qu'en l'absence de toute intervention directe contre les
parasites, ceux-ci deviennent moins envahissants (Mathieu, une agriculture pour
le XXIéme siècle. op .cit).
En agriculture écologique, les parasites sont
attaqués par leurs ennemies : insectes prédateurs, oiseaux
insectivores, bactéries, virus,.... L'assimilation des cultures peut
lutter contre l'attaque des cultures par les insectes une foie bien
pratiquée.
· La fertilisation organique : elle
est basée sur les matières organiques et à pour objectif
d'enrichir le sol en humus et de fournir aux plantes des sels minéraux,
de l'azote et une partie des autres éléments dont les plantes ont
besoins. On y utilise du fumier, des engrais verts, du compost, du
paillage,.... Ces produits sont destinés à fournir aux sols du
carbone et ils sont pauvres en azote.
Il y a aussi des fertilités qui fournissent de l'azote
et d'autres éléments aux plantes. Ce sont des matières
organiques pauvres en carbone et riches en azote comme les déchets de
l'abattoir (sang, os broyé, des carnes, des sabots, des plumes, du
purin...).
· La fertilisation minérale :
on emploi en agriculture écologique biologique des produits
naturels n'ayant pas subits des traitements chimiques. Selon le Dictionnaire de
l'agriculture biologique, pour lutter contre l'acidité du sol, on
utilise la matière organique ou le calcaire, ou bien la cendre qui
neutralise et rende inactifs les ions d'hydrogènes. Le lithothamnium est
aussi utilisé en raison de sa teneur en magnésie. l'agriculture
biologique admet l'utilisation des scories de déphosphoration ;
D'autres sources de potasse comme les cendres de bois, les roches siliceuses
sont aussi utilisées.
· La lutte contre les adventices et les
parasites :
Les mauvaises herbes sont contrôlées par des
moyens préventifs. L'amélioration de la structure et de
l'activité biologique du sol ainsi que son enrichissement en humus
conduit à une régression importante des mauvaises herbes
envahissantes en agriculture biologique écologique.
Pour lutter contre les parasitaires, on emploi des
moyens de lutte peu ou pas toxiques pour l'environnement. On utilise des
préparations à base des plantes : décoction, poudrage
des minéraux broyés, insecticides en base des
végétaux (graines de noix, feuilles du papayer, gousses d'ail,
les petits piments,....). Les cendres sont utilisées comme
désinfectants ou insectifuges.
Tableau N° 09 : Quelques plantes
insecticides ou insectifuges
Noms d'espèce
|
Organes utilisées
|
Poudres ou application
|
Doses appliquées
|
Caractère
|
Mode d'emploi
|
Num (azadirachta indica)
|
Feuilles, fleurs, fruits
|
décoction
|
5Kg/ha
|
Insecticide ou insectifuge
|
Pulvérisation
|
Pommier cannelle
|
Feuilles graisses
|
décoction
|
5kg/ha
|
insectifuge
|
pulvérisation
|
Citronnelle Basilic
|
Feuilles sèches
|
poudre
|
6kg/ha
|
Insecticide
|
épandage
|
Pyrèthre
|
Coque de noix et écorce
|
décoction
|
4kg/ha
|
Insecticide et insectifuge
|
pulvérisation
|
Eucalyptus
|
feuilles
|
décoction
|
5kg/ha
|
insectifuge
|
épandage
|
Tabac
|
feuilles
|
poudres
|
5kg/ha
|
insectifuge
|
épandage
|
Ail
|
Feuilles et gousse
|
décoction
|
4kg/ha
|
Insectifuge et insecticide
|
Pulvérisation
|
Source : Mathieu calame : une
agriculture pour le XXIeme siècle. op .cit.
4.2.2 Bases techniques de l'agriculture écologique
a) l'agroforesterie
Le terme agroforesterie est une traduction
d'un néologiste anglais datant des années 1970. Il peut
prêter à confusion car l'agroforesterie moderne diffère
fortement de la foresterie en ce que les arbres n'occupent
généralement que moins de 20 à 30% de la surface agricole
utile. Elle incluse trois systèmes :
· L'agrosylvopastoralisme ;
· L'agro sylvicole et
· Le sylvo pastoralisme.
1. l'agro sylvicole : est un
aménagement mixte du sol pour produire du bois et des produits
agricoles.
2. le sylvopastoralisme : le
système associe les cultures pérennes. exemples le palmier
à huile, le café, le cacao,... et l'élevage des bovins ou
caprins. Les déjections des animaux sont des fertilisants naturels du
sol.
3. l'agrosylvopastoralisme : il vise
à un aménagement du sol pour produire du bois, des produits
agricoles et de l'élevage.
Avantages écologiques des
écosystèmes agroforesteries
§ elle permet de recréer les conditions favorables
aux cultures pérennes comme le café, le cacao,...
§ le recyclage de substances nutritives (les feuilles,
fleurs, fruits, branches des arbres) qui tombent sur le sol qui les
décomposent.
§ La modification du microclimat pour réduire les
températures extrêmes, pour accroître l'humidité,
diminuer la vitesse du vent et pour réduire l'impact des gouttes de
pluies, réduire les évapotranspirations (EVT).
§ La quantité d'adventices est réduite,
§ La protection contre l'érosion grâce aux
racines vivace des arbres, ces racines stabilisent les sols,
pénètrent dans les sols particulièrement compacts et
peuvent aussi améliorer la perméabilité ;
§ La diminution du déboisement car les
végétaux naturelles sont utilisées comme combustibles,
bois de construction,....
Quelques essences agroforesteries :
Le Thitonia diversifolia, le
Cassia de surea, le Lupin, Lupin mucuna, le
Pueraria, Crotalaria ochroleuca, Pennecetum clandestnum, les
Brachiaria riziziesis, le Tripsacum laxum, Gwatemala granss,
le Chlariss gayana, le Stylosantes giyanensis, le
Treffle geant, Cordia abyssinica, Accacia albida, le
Caccia spectabilis,....
NB : les Eucalyptus, les
Pins, le Cyprès,... ne sont pas à recommander
dans les cultures car épuisent complètement le sol. Ils sont bons
pour la fixation des pistes ou de reboisement des zones les plus
dégradées n'ayant pas des vocations agricoles et pour les sols
trop acides enfin de réduire l'acidité.
b) rotation des cultures
La rotation des cultures est une technique qui consiste
à faire succéder sur une surface donnée des plantes aux
caractéristiques et aux exigences différentes et ce pendant le
plus nombre d'années possibles (DAGADI 2011.op.cit).
L'approche industrielle et chimique à beaucoup
d'inconvénient si bien qu'un nombre croissant de producteur agricole
prend maintenant conscience des limites de l'approche industrielles. Ils sont
de plus en plus nombreux à remettre en gestion les monocultures et
à diversifier leurs activités agricoles qui leur permettent
d'intégrer dans une exploitation la rotation des cultures pour faire la
rotation de culture. Il faut que sa soit des plantes qui ont des exigences
différentes et des familles différentes.
C.
l'association des cultures
En industrialisant son agriculture, l'homme
n'étant pas en mesure d'évaluer les conséquences de ses
gestes ; une évolution principalement par les contraintes
économiques a conduit à la création des systèmes
écologiques d'une pauvreté désolante. L'approche
écologique en agriculture favorise la création des milieux tout
à fait différents dans l'agriculture par son action
diversifiée et enrichit le milieu. Il le nourrit tout à
nourrissant chaque écosystème étant
caractérisé par les organismes vivants qui évoluent. C'est
un milieu qui favorise l'essence des maillons constituant le niveau trophique
de la chaîne alimentaire.
D. Association
C'est une pratique culturale qui consiste
à la répartition des cultures sur les différentes
parcelles d'une exploitation par laquelle on cherche à associer le
respect des règles de rotation, la diminution des risques, la
satisfaction des marchés à celle des besoins des animaux.
E. la jachère
C'est une pratique purement empirique qui
consiste à laisser en répond des terres labourables
temporairement selon un système de rotation régulière de
cultures. La jachère à pour fonction de reconstituer la
fertilité et les réserves du sol (texture, éléments
organiques, eaux). Après l'exécution de nos activités
pendant une certaine durée, le champ peut rester en l'état
(jachère morte) ou être labouré sans être
ensemencé (jachère travaillée), la préparation de
la terre (labours, hersages, scarifiage) permettant de détruire les
mauvaises herbes et d'ameublir le sol pour élever son taux
d'humidité ou pour favoriser la nitrification.
F. la culture sur courbe de niveau
La culture sur courbe de niveau consiste
à faire une culture sur de points ayant une même altitude des
pratiques de culture enfin de réduire l'érodibilité et
l'érosivité du sol. Elle se pratique sur des terres en pente. Les
courbes de niveau constituent l'une des méthodes permettant de donner
une représentation en trois dimensions de la surface terrestre sur une
carte en deux dimensions. C'est cette méthode qui est utilisée de
préférences sur les cartes ou plan topographiquement
accidentés car toute fois, les courbes de niveau sont souvent
combinées avec des méthodes plus qualitatives telles que
l'application des couleurs a l'estompage des versants. Le nombre des courbes de
niveau dépend de l'équidistance c'est- à -dire la valeur
de la dénivellation qui les séparent et de l'écartement du
terrain : plus la pente est raide, et plus les courbes de niveau sont
rapprochées, quelque soit l'échelle et l'équidistance
choisie (Microsoft Encarta 2009. op. cit).
G. les engrais verts
Les engrais verts sont une technique de
culture qui consiste à enfouir les cultures herbacées avant
floraison pour constituer de l'engrais. Elles peuvent se cultivé en
association avec la culture ; Ce que nous appelons engrains verts
dérobés où peuvent se cultivé après
récolte pour garder et protéger le champ où soit peut se
cultivé comme une culture alternative dans une exploitation agricole
pour reconstitué et restitué les éléments nutritifs
perdues.
H. les amendements organiques : consiste
à faire un apport en matière organique décomposée.
Ils deviennent possible de fabriquer des engrais artificielles ;
contrairement aux engrais naturels comme le fumier déjà
couramment utilisé mais empiriquement employé contenant des
éléments minéraux nécessaires aux plantes afin
d'enrichir des sols pauvres, mais l'un des problèmes majeurs qu'offre
ces mandements organiques ; C'est l'insuffisance des débris
quantitativement, le transport car elle se fait d'une façon manuelle.
I. le labourage
Le labourage constitue la première phase de
préparation de la terre par la culture ; bien fait permet
l'aération des sols et une bonne infiltration des eaux de pluies. Il est
effectué horizontalement par rapport à la pente pour
réduire l'érosion par les eaux courantes. Il est
traditionnellement réalisé avec la houe qui ouvre le sol et
retourne la terre ; les mauvais herbes enfouit sont ainsi détruites
et le sol est aéré. Il permet aussi d'établir une surface
de terre fine laissant pénétrer l'eau de pluie et favorable
à la réception des graines et à leurs germination.
Cependant, en particulier si la couche de terre arable est peu épaisse,
des labours trop profonds et prolonger pendant des nombreuses années
peuvent endommagés le sol.
De nos jours, nombreux agriculteurs pratiquent un labour
minimal et peu profond afin de préserver la terre. Les matières
végétales qui restent après la récolte sont ainsi
enfouies mourir profondément ; ce qui permet de mieux conserver
l'humidité de surface et de protéger le sol contre
l'érosion.
La charrue est le principal outil mécanique du
labourage, peut être utilisée pour des taches directes du
creusement d'un simple sillon ou retournement complète des terres
à des profondeurs variables, généralement entre 15 et 20
cm.
Les autres techniques écologiques sont : les
cultures itinérantes, les cultures sur des terrasses progressives, les
cultures sur des bandes alternées, le biodynamique, les pratiques des
pallies et mulch, la pratique des litières et de couverture du sol, les
haies vives, le calendrier agricole (climogramme), le compost, le fumier,
l'humus,....
4.3 Exigences de l'agriculture écologique
Les exigences de la politique agricole commune des
années 2000 ont profondément modifié le soutien à
l'agriculture. Les agriculteurs sont désormais tennis de respecter
certaines normes environnementales de base pour pouvoir
bénéficier des aides publiques. Ils sont également soumis
à respecter des principes de pollueur -payeur. Au delà des normes
de base, ceux qui mettent en oeuvre des techniques plus favorables à
l'environnement et à respecter la nature. Comme l'agriculture
écologique peut recevoir une aide supplémentaire, mais cela n'a
rien d'automatique. Ce sont les mesures agro-environnementales qui proposent de
rémunérer les agriculteurs souscrivant à des engagements
allant en delà des bonnes pratiques agricoles. Ces exigences
sont :
· L'amélioration de la production agricole
par la création d'un écosystème favorable
à l'agriculture composé des essences fixatrices d'azote par le
rhizobium ;
· Permet de promouvoir des techniques de conservation des
sols qui se réfère à un ensemble des pratiques de gestion
des sols qui altèrent au minimum sa composition, sa structure et sa
biodiversité naturelle et le préservant de l'érosion et de
la dégradation. Ces méthodes regroupent des techniques de travail
superficiels, tels que : le semis sous malch, le semis direct et la non
incorporation des résidus de culture et les couverts
végétaux.
Ces techniques doivent êtres accompagnées d'un
labour adapté qui à notamment pour objectif de désherber
une parcelle avant l'implantation de la culture suivante. A l'origine, le
labour était superficiel, mais actuellement le labour est devenu plus
profond avec l'avènement de la mécanisation dans les
années 50 (Mathieu calame, manifeste pour une agriculture
biologique ; Op.cit).
Les agriculteurs pratiquent des techniques culturales
simplifiées étant confrontés à des problèmes
de désherbage, notamment en France dès 1990 s'est vue d'une
intensifié des techniques durables.
· Les bénéfices de conservation de
sols : les techniques agro écologique doivent permettre d'obtenir
des récoltes à une durée courte et éradiquer les
causes profondes de la dégradation des sols pour atténuer les
impactes qui peuvent en surgir telles que l'érosion qui est une perte de
sol qui sont estimer en moyennes 17tonnes par hectares et pour que la
reconstitution naturelle du sol est à 1 tonne par hectare et par an. Les
bénéfices des techniques de conservation des sols
permettent :
- de lutter contre le transport des produits phytosanitaires
et des engrais vers des eaux de surface pour diminution du ruissellement ;
l'augmentation de la fixation des produits par la végétation et
par les colloïdes du sol et l'augmentation de leur
dégradation ;
- économie d'énergie fossile par la
réduction de la consommation du carburant,
- l'augmentation de la biodiversité et de la faune en
développant le premier niveau de la chaîne alimentaire
(autotrophes) qui sont les premiers maillons de la chaîne alimentaire.
- La lutte contre l'effet de serre ; les
végétaux constituent des puits à oxygènes
grâce à la séquestration du carbone.
II.2.5 Impact des pratiques agricoles sur la production
agricole
L'agriculture écologique loin d'être un retour
au passé, permet d'expérimenter des pratiques qui jadis
étaient des pratiques rentables protectrices et non destructrices de
l'environnement ; actuellement, certaines pratiques sont mise en
application dans des contextes économique, écologiques et
environnementales sans autant tenir compte des répercutions qu'offrent
ces pratiques sur le sol qui est une ressource pourvoyeur des ressource et de
production ; et sur l'environnement elle-même par des pollutions et
sur l'homme lui-même qui est la finalité de manipulation des
dernières productions provenant de ses services tels que la
contamination par la manipulation des pesticides, l'altération des
aliments produits,.....
Bref : la vitalité des derniers
services fournis.
Cela n'étant pas durable c'est -à-dire sans
tenir compte des besoins des générations présentes et
avenir sans compromettre ses bases de production qui est le sol.
L'agriculture écologique constitue un maillon
favorable pour la production et la maximisation de cette même production
mais en cas des mauvaises applications et associations, elle présente et
manifeste des impacts et pertes irrémédiables pour les
récoltes et pour sa base de survie de production qui est le sol.
Une fois les pratiques agro écologiques sont mal
appliqués, les impacts peuvent en résulte sont :
· Il peut y avoir compétition entre les essences
et les cultures cultivées pour les substances nutritives et
l'eau ;
· L'exploitation des arbres peut endommager les
récoltes,
· Lorsque la densité n'est pas respecter,
l'humidité peut être augmente ; ce qui favorise le
parasitisme par des champignons et bactéries,
· Les écosystèmes écologiques
empiriques exigeants des complexités entre espèce moins facile
à expérimenter et à analyser que dans la monoculture.
Les essences à privilèges dans des
écosystèmes écologiques sont surtout des types
légumineux fixateurs d'azote par le rhizobium avec enracinement profond
et résistant dans un sol pauvre.
II.2.6 Essai d'intervention agro écologique
L'exigence même de l'agriculture
implique la recherche de méthodes pour accroître la production
quantitativement tant qualitativement. Très tôt ont
été inventé, puis progressivement améliorer des
outils destinés au travail de la terre (semis, labour,...), il est
possible d'améliorer durablement la sécurité alimentaire
et réduire la pauvreté par l'intensification agricole dans la
sous région. L'utilisation de la combinaison des essences avec des
cultures et des amendements à d'autres pratiques de protections et de
conservation du sol permet d'augmenter le rendement des cultures tout en
protégeant la base de l'environnement (Catalist.op.cit).
Dans l'ensemble, l'intensification agricole dans notre milieu
d'étude est handicapé par une mauvaise utilisation des essences
graminées non légumineuses qui effluent sur la production
agricole et sur la gestion des terres, ma moindre productions de engrais
organiques et des amendements du sol.
Dans la deuxième conférence de son cours aux
agriculteurs, Rudolph Steinev affirme qu'une agriculture saine devrait pouvoir
produire tout ce dont elle à besoin (Mathieu Calame, une agriculture
pour le XXIéme siècle. op.cit). Ainsi, constituer un
écosystème complémentaire diversifié, le plus
autonome possible sur le plan de la fumure, des semences, écologiques et
des fourrages constitue une des bases fondamentales de l'agriculture
durable.
L'introduction de la diversité dans le monde
végétal comme les haies vives, bandes fleuries ; arbres
fruitiers, amendements des zones de compensation écologique,... et les
soins aux oiseux et aux auxiliaires comme les nichoirs, points d'eau pour
l'abrèvement et servant d'écotone, d'arbres pour les insectes
(présence de niches,....) sont indispensables pour créer des
conditions équilibrer.
L'association d'un élevage d'espèces animales
(bovins, porcs, volailles, abeilles, moutons, ....) adapter au lieu tant en
nombre qu'en diversité, mais aussi aux productions
végétales (prairies, céréales, cultures
légumineuses, arboricultures fruitiers, sylvicultures, essences
fourragères,.....) est essentiel dans une démarche d'agriculture
écologique favorisant une complexité et une dynamisme entre les
écosystèmes. Cela permet d'obtenir une fécondité
naturelle pour l'agriculture, un tissu rural vivant et de des paysages
harmonieux et diversifiées.
II.2.7 Les valeurs nutritionnelles vitales des pratiques agro
écologiques sur l'homme et l'environnement
Les régimes alimentaires des
populations sont définis en premier lieu par la composition de
l'aliment .ils dépendant par conséquent des productions
locales, du niveau de vie des habitants, du prix des produits alimentaires et
des habitudes alimentaires d'une région ou d'un pays donnent qui
reposent souvent sur un aliment de base. La mondialisation des échanges
à parfois entraîné des bouleversements des certains
régimes alimentaires comme en témoigne l'introduction du
blé en tant qu'aliment de base en Afrique occidentale (Microsoft Encarta
2009.op.cit).
Les problèmes de l'alimentation est aujourd'hui
intimement lié aux capacités de la planète à
nourrir une population en constante augmentation ; c'est pourquoi certains
spécialistes évoquent une « course » entre
démographie et ressources alimentaires au cours des trois
dernières décennies, la croissance de la population à
excédé celle de la production alimentaire.
Vu cette demande accrue en alimentation qui fait recours
à une agriculture conventionnelle dont la qualité ne pas
confortable suite à une intense utilisation des engrais chimiques de
synthèse et des OGM. Contrairement à l'agriculture
écologique biologique qui utilise des techniques et méthodes
biologiquement et écologiquement appropriée, rentables et
soutenues.
En rappel, la vie de l'homme dépend
énormément de la vitalité qu'offrent des
végétaux qui apportent à l'homme les
éléments nécessaires au corps. C'est pourquoi un bon
aliment vital doit toujours avoir des qualités suivantes pour qu'il soit
vital à l'homme et à l'environnement :
§ Il faut qua sa soit un aliment produit par
l'interdiction des certains fongicides voir certains insecticides et herbicides
chimiques qui augmenterait le risque de présence de mycotoxines dans les
aliments. L'agriculture écologique interdit le recours aux traitements
des fongicides de synthèse, mais privilégie des pratiques
culturales favorables à une limitation de la contamination par les
mycotoxines ;
§ Elle prône l'emploi des fertilisants organiques
quasiment obligatoires ou facultatifs selon les potentialités ou les
vocations qu'ont tels ou tels autres type de terre qui est de moins en moins
utilisé en agriculture conventionnelle ; peut amener des germes
pathogènes pour l'homme si ses fertilisants (compostes) était
constitué des matières contaminées ;
§ L'emploi des médicaments homéopathiques
doit être subordonnée à une vérification de
l'efficacité réelle. C'est pourquoi, l'usage ne fait pas
consensus parmi les agriculteurs bioécologiques ;
§ L'interdiction d'emploi des désherbants
entraîne l'augmentation des travaux culturaux d'où une
augmentation de la dépense énergétique par unité
produite.
L'agriculture écologique a aussi permis de maintenir ou
de développer de nombreuses techniques et technologies innovantes dont
la plupart se différent largement dans l'agriculture conventionnelle est
possèdent des avantages non négligeables :
§ Elle supprime la plupart des nuisances liées aux
pesticides que ce soit pour les nappes phréatiques ou les eaux des
surfaces, la faune et l'homme ;
§ Elle diminue les infiltrations premières,
infrastructures extrêmement polluantes en général utilisant
la majeure partie des combustibles fossiles en travers la
planète ;
§ Elles utilisent beaucoup moins de matériaux
issus de la pétrochimie et donc tendrait de ce point de vue à
retarder le pic pétrolier et diminuer les GES,...
Quelques normes d'une bonne alimentation. Pour avoir et
manger un aliment vital, il faut tenir compte de ses principes :
· Consommer les aliments biologiques,
· Consommer les aliments suivant le rythme
saisonniers,
· Consommer les aliments n'ayant pas subit
d'altération,
· Consommer les aliments ne contenant pas des aditifs
alimentaires (colorants, goûts,....),
· Consommer les aliments produits localement.
CHAPITRE III. Présentation, Analyse et
interprétation des résultats de l'enquête
III.1 Présentation de l'enquête
Pour rendre un travail scientifique plus objectif, le
chercheur doit aller recueillir les informations relatives à sa
recherche auprès de la population concernée par son étude
dans le but de trouver une solution à un problème
scientifique.
Selon le Dictionnaire, l'enquête est l'étude
d'une question s'appuyant sur des témoignages, des informations.
Notre travail s'oriente dans le territoire de LUBERE,
spécialement dans tout le groupement MUSINDI. Par ce travail, nous
avons voulu analyser la situation des pratiques agro écologiques et voir
leurs impacts sur la production agricole et la gestion durable des sols
agraires en groupement MUSINDI.
Dans cette partie, nous allons présenter les
préalables des informations recueillies sur terrain, leurs
caractéristiques socio-économiques et environnementales ; et
démontré le mode de sélléctionnement.
III.2 Outils de l'enquête
1. Questionnaire d'enquête
Il nous a servi d'outil important pour la conception des
questions auxquelles devraient répondre les différentes
catégories de nos enquêtés afin de recueillir leurs avis
sur les pratiques agro écologiques et son impact sur la production
agricole. Pour ce faire, notre questionnaire avait deux types de
questions : ouvertes et fermés. L'un de ce questionnaire
étant adressé aux populations locales dont l'économie est
basé sur la fouille de la terre, le deuxième aux autorités
locales et administratives du groupement MUSINDI et le tout dernier aux membres
des associations et ONG oeuvrant dans le domaine de la promotion de
l'agriculture du groupement en vue de relancé la production agricole.
2. Interview
Cette technique nous a permis de nous entretenir oralement
avec les personnes enquêtées en vue de recevoir des informations
relatives aux pratiques agro écologiques et son impact sur la gestion
durable des sols.
Selon Larousse, l'interview est une entrevue d'un chercheur
avec une personne afin de connaitre sont opinion sur une question
déterminée.
3. Observation
C'est une technique qui nous a permis de vivre les
réalités sur terrain par une observation, direct de la
praticabilité des pratiques agro écologiques dans le groupement
MUSINDI et en déduire ses impacts sur la production agricole.
4. Echantillonnage
Il a toujours été considère comme un
segment ou un sous ensemble d'une population reprenant les
caractéristiques sur lesquels porte l'enquête.
Notre échantillon est constitue des personnes dont
leurs économie est basé au sol dans le groupement MUSINDI, des
autorités locales administratives et aux membres (chefs) des
associations et ONG agricoles dans le groupement.
Nous estimons avoir atteint toutes les couches de la
population dans le groupement MUSINDI ; ce qui explique la
représentativité de notre échantillon. Nous
considérons que le choix de ces enquêtés n'est pas
représentatif, mais elle est aléatoire orienté et
sélectif et cela par rapport à notre objectif d'analyse et de
recherche par ce qu'il nous à permis de nous rendre compte de la
situation des pratiques agro écologiques et voir directement leurs
influence sur la production agricole et la gestion durable des sols en
Territoire de Lubero en général et le groupement MUSINDI en
particulier.
III.3 ANALYSE ET INETRPRETATION DES DONNEES
Dans ces lignes qui suivent, nous présentons les avis
des personnalités, passé à l'analyse et
l'interprétation de ces résultants en utilisant la formule
ci-dessous :
Fi=
Fi= effectif ou fréquence relative Fi,
FI= effectif ou fréquence absolue N,
Ni= effectif ou fréquence totale Ni
III.3.1 Identification des enquêtés
Tableau N° 10 : Représentation des
enquêtés par catégories
N°
|
Catégorie
|
Fréquence
|
%
|
01
|
Populations dont leurs revenues se rapportent à
l'exploitation de la terre
|
196
|
76
|
02
|
Membres (chefs) des associations et ONG agricoles
|
38
|
15
|
03
|
Autorités locales et administratives
|
22
|
9
|
Total
|
256
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain
de Mars 2012
Commentaire : le présent tableau
nous montre que sur 256 personnes enquêtées soit 100% de nos
enquêtés total, 76 % Soit 196 personnes dont leurs revenus se
rapporte à l'exploitation de la terre (agriculteurs), 15 % soit 38
personnes sont membres des ONG et associations, 9% soit 22 personnes sont
agents de l'Etats (chefs du groupement, localités et
agglomérations).
III.3.2 Questionnaire adressées à la population
dont leurs revenus se rapporte à l'agriculture
1. Identité et adresse des
enquêtés
Tableau N° 11. Répartition des
enquêtés selon l'age
Question N° 1
|
réponse
|
Fréquence
|
%
|
Quel est votre âge ?
|
Entre 18 à 20 ans
|
31
|
16
|
Entre 21 à 30 ans
|
72
|
37
|
Entre 31 à 45 ans
|
58
|
29
|
Entre 46 à 60 ans
|
23
|
12
|
61 et plus
|
12
|
6
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Au vue de ce tableau, il convient de préciser que 16%
de nos enquêtés soit 31 personnes ont un âge varient entre
18 à 20 ans, 37 % soit 72 personnes varie entre 21 à 30 ans, 58
personnes soit 29% ont un âge varient entre 31 et 45 ans, 23 personnes
soit 12% le leur varie entre 46 à 60 ans et 12 personnes, le leur varie
entre 61 et plus.
Tableau N° 12 : le sexe
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
Quel est votre sexe ?
|
Masculin
|
120
|
61
|
Féminin
|
76
|
39
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Ce tableau ci- dessous montre que 120 personnes porte le sexe
masculin et 76 ont un sexe féminin.
Tableau N° 13 : Niveau
d'étude
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quel est votre niveau d'étude ?
|
1ére - 4éme primaire
|
47
|
24
|
4 eme - 6ér primaire
|
58
|
30
|
1ere -3eme secondaire
|
36
|
18
|
4- 6 eme secondaires
|
32
|
16
|
Université grade
|
15
|
08
|
Université licence
|
08
|
4
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Dans ce tableau, nous constatons que 58 personnes soit 30% de
nos enquêtés ont un niveau d'étude d'un certificat
c'est-à-dire de 4eme à 6eme primaire, 47 personnes soit 24% de
nos enquêtés ont un niveau d'étude variant entre
1ere à 4eme Primaire, 36 personnes de nos
enquêtés soit 18 % ont un niveau d'étude varient entre
1ere et 3eme Secondaire, 32 personnes soit 16% ont un
niveau d'étude varient entre 4eme secondaire et 6
éme secondaire, 15 personnes de nos enquêtés ont
un niveau d'étude universitaire G3 et 8 personnes soit 4% ont un niveau
d'étude universitaire de licence.
Tableau N° 14 : Fonction et
profession
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
Quelle est votre profession ?
|
Cultivateur
|
54
|
27
|
Enseignant
|
25
|
13
|
Etudiant
|
41
|
21
|
TDR et agronomes
|
30
|
15
|
Agent de l'Etat
|
19
|
10
|
Agent des ONG et Associations
|
27
|
14
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Nous constatons que le tableau par-dessus nous indique que
27% de nos enquêtés sont des cultivateurs, 13% des enseignants,
21% des étudiants, 15% des TDR et agronomes, 10% des agents de l`Etat et
14% des agents des ONG et associations
Tableau N° 15 : Ancienneté de
l'enquêter dans le groupement
Question N° 02
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Depuis combien de temps habitez-vous dans cette
contrée ?
|
6 Mois
|
18
|
9
|
1 an
|
25
|
13
|
3 ans
|
32
|
16
|
6 ans
|
47
|
244
|
Plus de 6 ans
|
74
|
38
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Au vue de ce tableau nous constatons que 74 personnes de nos
enquêtés soit 38 % ont une ancienneté de plus de 6 ans dans
notre milieu d'étude, 47 personnes soit 24 % ont une ancienneté
de 6 ans, 32 personnes soit 16 % une ancienneté de 3 ans, 25 personnes
soit 13% ont une ancienneté de 1 an et 18 personnes soit 9 % une
ancienneté de 6 mois.
Tableau N° 16 : principales cultures
pratiquées dans le groupement
Question N° 03
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles sont les cultures cultivées dans cette
région ?
|
Mais, haricots, patates douces et manioc
|
61
|
31
|
Soja, mais, haricot, riz, arachide et manioc
|
40
|
20
|
Pomme de terre, mais, haricot, légumes et bananes
|
52
|
27
|
Quinquina, café, palmier à huile, cacao
|
43
|
22
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Ce présent tableau montre que dans le groupement
MUSINDI, le mais, haricot, patate douce, manioc sont cultivé à
31% par la population, le soja, mais, haricot, riz, manioc et arachide
cultivée à 20%, la pomme de terre ; mais, haricot,
légume et banane cultivés à 27% et le Quinquina,
café, huile de palme, cacao cultivé à 22 % dans tout le
groupement selon les prédilections et vocations des différentes
localités.
Tableau N° 17 : les pratiques agro
écologique présentées et appliquées dans le
milieu
Question N° 04
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles sont les pratiques agro écologiques
présentées et appliquées dans ce milieu ?
|
Agroforesterie
|
30
|
16
|
Itinérantes
|
18
|
9
|
Assolement
|
21
|
11
|
Cultures sur courbe de niveau et térrances
progressives
|
28
|
14
|
Rotations
|
24
|
12
|
Jachères et engrais vers dérobées
|
18
|
9
|
Association des cultures
|
57
|
29
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Nous remarquons dans ce pressent tableau que les pratiques
agricoles présentées et pratiques dans le groupement
MUISNDI ; les associations des cultures sont pratiques à 29% ;
14% parlent des cultures sur des courbes de niveau et térrances
progressives, 12% des rotations des cultures, 11% des assolements, 9% des
pratiques itinérantes sur brûlis, 15% des agroforesteries et 9%
des jachères et engrais verts dérobées.
Tableau N° 18 : Comment sont-t-elles
pratiquées
Question N° 05
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Comment son-elles pratiquées ?
|
Traditionnelles
|
152
|
78
|
Modernes
|
44
|
22
|
Total
|
196
|
100
|
Nous remarquons après une examinassions de ce tableau
que 152 personnes de nos enquêtés soit 78 % pratiquent une
agriculture traditionnelle, 44 enquêtés soit 22% ont
répondus à une pratique moderne dans le groupement MUSINDI.
Tableau N° 19 ; De l'impact des pratiques
agricoles sur la gestion durable des sols et la production agricole
Question N° 1
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quels est l'impact de ces pratiques sur la production agricole
et la gestion durable des sols agricoles ?
|
Bon
|
49
|
25
|
Peu bon
|
88
|
45
|
Médiocre
|
35
|
18
|
Excellent
|
24
|
12
|
Autres
|
0
|
0
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Ici nous constatons que l'évaluation de la production
agricole est tellement alarmante car 25% de nos enquêtés soit 49
personnes seulement ont confirmées être bon la production
agricole, 88 personnes soit 45% parlent d'e peu bon, 35 personnes soit 18 %
confirment être médiocre, 24 personnes soit 12% parlent
d'excellent.
Tableau N° 20 : Causes de la mauvaise
production agricole
Question N° 7
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Que ce qui peut être due à la base d'un mauvais
rendement agricole ?
|
Mauvaises pratiques culturales
|
48
|
24
|
Mauvaises association des cultures
|
35
|
18
|
Reboisement d'essences inappropriées (Eucalyptus)
|
21
|
11
|
Changement climatique
|
32
|
16
|
Mauvaises pratiques agricoles
|
19
|
10
|
Mauvaises pratiques agroforesteries
|
23
|
12
|
Autres (insécurité,....)
|
18
|
9
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Dans ce présent tableau, 24% soit 48 personnes de nos
enquêtés confirment que les mauvaises pratiques culturales sont
à la base de la baise de la production agricole, 18% soit 35 personnes
affirment que les mauvaises associations des cultures, 21 personnes soit 11%
confirment que le reboisement d'essences inappropriés (Eucalyptus) est
à la base de la baisse de la production, 32 personnes soit 16% disent
que le changement climatique, 19 personnes soit 10% donnent guet de cause aux
mauvais intrants agricoles, 12% soit 23 personnes affirment que les mauvaises
pratiques agroforesteries sont à la base de la baisse de la production
et 18 personnes soit 9% confirment que l'insécurité , la non
formation des agriculteurs, l'infertilité des sols, ... sont à la
base de la baisse de la production agricole.
Tableau N° 21. Essences utilisés dans les
pratiques agro écologiques
Question N° 08
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quel type d'essences utilisées vous pratique agro
écologiques et pour quels types de terre préférez-vous les
pratiques ?
|
Acacia et jachère
|
29
|
15
|
Grevelea R. et Association des cultures
|
36
|
18
|
Eucalyptus et n'importe quelle terre
|
74
|
38
|
Agroforesterie
|
36
|
18
|
Touts les essences à n'importe quelle terre
|
33
|
11
|
Total
|
196
|
100
|
Au vue de ce tableau, nous constatons que l'association des
essences aux cultures ne dépend pas de sol, cela se confirme par 74
personnes de nos enquêtés soit 38% qui stipulent que la culture
de l'Eucalyptus ne dépend pas des sols, 29 personnes soit 15% disent que
l'Acacia et la jachère, 36 personnes soit 18% disent du
Grevelea R. et associations des cultures, 35 personnes soit 18%
confirment la culture des essences agroforesteries et 22 personnes soit 11%
nous disent que les essences fruitiers en association avec les cultures ,soit
en jachère pour sa bonne gestion.
Tableau N° 22 : de la prédominance
des essences
Question N° 09
|
Réponses
|
fréquences
|
%
|
Quel est l'essence prédominante et la plus
cultivée dans le groupement ?
|
Grevelea Robusta
|
44
|
22
|
Cyprès
|
11
|
6
|
Casuarina
|
23
|
12
|
Eucalyptus
|
110
|
56
|
Autres (cultures fruitiers)
|
8
|
4
|
Total
|
196
|
100
|
Nous constatons que 110 personnes disent que
l'Eucalyptus est l'essence prédominante dans le groupement
MUSINDI, 44 personnes parlent du Grevelea Robusta, 23 personnes du
Casuarina, 11 personnes les Cyprès et 8 personnes des
cultures fruitiers.
Tableau N° 23 : Base de motivation
d'utilisation ou d'association des essences dans l'agriculture
Question N° 10
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles sont les bases motivationnelles d'associations ou
d'utilisation des essences aux cultures ?
|
Fortes vulgarisation des O NG et associations agricoles
et environnementales
|
42
|
21
|
Choix des essences à croissance rapide et
économiquement viable
|
30
|
15
|
Protection des terres
|
14
|
7
|
Répondent facilement aux besoins des ménages
(familiales)
|
45
|
23
|
Ecologique (protection de l'environnement)
|
25
|
13
|
Production permanente du bois
|
22
|
11
|
Gestion des jachères
|
7
|
4
|
Accroître la production agricole en protégeant
l'environnement
|
11
|
6
|
Total
|
196
|
100
|
A partant de ce tableau, nous constatons que 45 personnes
soit 23% concluent que les bases motivationnelles d'association ou
d'utilisation des essences dans l'agriculture relève de la satisfaction
facile des ses essences aux besoins des ménages, 4 personnes concluent
de la forte vulgarisation des ONG et associations agricoles et
environnementales , 30 personnes du choix des essences à croissance
rapide et économiquement viable, 25 personnes soit 13% que cette
pratique relève d'un intérêt écologique (protection
de l'environnement), 22 personnes pour la production du bois, 14 personnes de
la protection des terres et 7 personnes soit 4% de la gestion des
jachères.
Tableau N° 24. Des organisations oeuvrant dans le
domaine agricole
Question N° 11
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quels types d'organisations oeuvrant dans la vulgarisation des
pratiques agro écologiques dans le groupement ?
|
Locales
|
56
|
29
|
Régionales
|
44
|
22
|
Nationales
|
46
|
23
|
Internationales
|
50
|
26
|
Total
|
196
|
100
|
Au vue de ce tableau, nos enquêtés concluent que
les organisations locales sont à la base de la vulgarisation des
pratiques agro écologiques dans le milieu, cela s'est confirmé
par 56 personnes soit 29%, 50 personnes soit 26% des organisations
internationales, 46 personnes oit 23% disent des organisations nationales et 44
personnes soit 22% des organisations régionales.
Tableau N° 25 : des terres destinent aux
pratiques d'agroforesterie
Question N° 12
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Pour quels types des terrains préfèrent vous
pratiquer les techniques agroforesteries ?
|
Jachères
|
28
|
14
|
Marécages
|
15
|
8
|
Terre agricoles
|
36
|
18
|
Terres alluvionnaires
|
18
|
9
|
Adrets et ubacs
|
7
|
4
|
Sommets des collines
|
11
|
6
|
Pentes
|
220
|
10
|
N'importe quelle terre
|
61
|
31
|
Total
|
196
|
100
|
Ce présent tableau explique qu'il y a 28 personnes
sur 196 soit 14% spécifient que la jachère est le terrain
où sont pratiqué les pratiques agro écologiques, 15
personnes soit 8% parlent des terrains marécageux, 36 personnes soit 18%
parlent des terres agricoles, 18 personnes soit 9% des terrains
alluvionnaires, 7 personnes soit 4 % des adrets et ubacs, 11 personnes soit 6%
des sommets des collines, 20 personnes soit 10% des pentes et 61 personnes soit
31 % parlent de n'importe quelle terre et que le choix de terrain dépend
de l'agriculteur lui-même.
Tableau N° 26. Du lieu d'approvisionnement en
plant
Question n° 13
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Où est ce que vous vous approvisionner en
plant ?
|
Agronomes
|
62
|
31.63
|
Vulgarisateurs des différents ONG et associations
|
41
|
29.91
|
Agriculteurs et mêmes
|
38
|
19.38
|
Jardiniers et pépiniéristes locales
|
54
|
27.55
|
Taxonomistes
|
1
|
0.51
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire
Le tableau ci haut tracé montre que 31.63 % de nos
enquêtés déclarent que les agronomes locaux sont des seules
techniciens habilités où les agriculteurs
s »approvisionnent en plant pour les pratiques agro
écologiques, 29.91 % parlent des vulgarisateurs des différents
ONG et associations, 0.51 % parlent des taxonomistes, 19.38% Disent que les
agriculteurs eux-mêmes effectuent des germoirs des différents
essences pour le repiquage ou association et 27.55 % de nos
enquêtés parlent des jardiniers et pépiniéristes
locales.
Tableau N° 27 : des avantages tirés
après coupe des peuplements
Question N° 14
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Apres la coupe des peuplements, quels avantages
tirez-vous ?
|
Fertilisation, reconstitution et stabilisation du PH du sol
|
57
|
29
|
Economique
|
60
|
31
|
Satisfaction des besoins primaires des ménages (bois de
chauffe, de construction)
|
79
|
40
|
Total
|
196
|
100
|
En analysant les contenue de ce tableau, nous constatons que
57 personnes soit 29% affirment que la fertilisation du champ, la
reconstitution du PH du sol sont les avantages tirés après la
coupe des peuplements du groupement MUSINDI, par contre ; 60 personnes
soit 31% disent des avantages économiques et 79 personnes soit 40%
parlent de la satisfaction des besoins primaires des ménages tels que le
bois de chauffe, de construction,...
Tableau N° 28. De l'évaluation des
récoltes des cultures des zones d'association ou de rotation
Question N° 15
|
réponses
|
fréquences
|
%
|
Comment évaluez-vous les récoltes des nouvelles
cultures des zones d'association ou de rotation ?
|
Bon
|
32
|
16.32
|
Peu bon
|
89
|
45.4
|
Médiocre
|
67
|
34.18
|
Excellent
|
8
|
4.08
|
Total
|
196
|
100
|
Commentaire :
Au vu de ce tableau, nous constatons que 16.32% de nos
enquêtés évaluent la production du groupement Bon, 45.4%
soit 89 personnes parlent de peu bon, 34.18% soit 67 personnes parlent de
Médiocre et 4.08% soit 8 personnes parlent d'excellent.
Tableau N° 29 ; de l'amélioration des
l'environnement agricole et la composition physique et biologique des sols
agricoles pour une augmentation de la production
Question N° 16
|
Réponses
|
fréquence
|
%
|
Comment est ce qu'on peut améliorer l'environnement
agricole et la composition physique et biologique pour une augmentation de la
production ?
|
Utilisation des techniques et méthodes culturales
adéquat, engrais organiques et engrais verts
|
80
|
41
|
Association des essences légumineuses agro forestiers
à croissance rapide
|
65
|
33
|
Sensibilisation et formation des agriculteurs
|
51
|
26
|
Total
|
196
|
100
|
Ce tableau ci haut en l'analysant montre que 80 personnes
soit 41% de nos enquêtés proposent une utilisation des techniques
et méthodes culturales adéquats, les engrais verts pour
l'amélioration de l'environnement agricole et la composition physique
,biologique des sols agricoles en vue de l'augmentation de la production
agricole, 65 personnes soit 33% proposent une association des essences
légumineuses agro forestiers en croissance rapide dans des cultures et
51 personnes soit 26 % des sensibiliser et formation des agriculteurs en
matière d'agriculture durable.
Tableau N° 30 : de la reconstitution
complète organique du champ
Question N° 17
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
La reconstitution complète organique du champ se
constate après combien d'années ?
|
5 ans
|
62
|
32
|
10 ans
|
49
|
25
|
2 ans
|
14
|
7
|
1 an
|
8
|
4
|
Après récolte
|
40
|
20
|
Pas des précisions
|
23
|
12
|
Total
|
196
|
100
|
En analysant les données dans le tableau ci haut, nous
constatons que les données fournies démontrent que 62 personnes
soit 32% de nos enquêtés confirment que la reconstitution
complète du champ se constate après 5 ans, 49 personnes soit 25%
après 10 ans , 14 personnes soit 7% disent d'une période de 2
ans, 8 personnes soit 4 après 1 an, 40 personnes soit 20 % Confirment
que cette reconstitution se voient juste après récolte et 23
personnes soit 12% affirment que la reconstitution complète
dépend d'une terre à une autre et des cultures cultivées
sur cette terre.
III.3.2 Questionnaires Adressées aux autorités
locales, administratives et politiques du groupement MUSINDI
Tableau N° 31 : des cultures
cultivées dans le groupement
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles sont les cultures cultivées dans cette
région ?
|
Riz, soja, café, manioc, arachide
|
4
|
18
|
Mais, manioc, haricot, quinquina
|
11
|
50
|
Mais, haricot, pomme de terre, Patate douce et
légumes
|
7
|
32
|
Total
|
22
|
100
|
Au vue de ce tableau, 50% des autorités
enquêtées soit 11 personnes disent du mais, manioc, haricot et
quinquina sont les cultures prédominantes et cultives dans le
groupement, 32 % soit 7 autorités parlent du mais, haricot, patate
douce, pomme de terre et légumes et 18 % soit 4 autorités
affirment que le riz, soja, manioc, café et arachide sont les cultures
cultives dans le groupement.
Tableau N° 32 : Des pratiques
agricoles
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Dans quelle pratique agricole sont-elles pratiques ?
|
Modernes
|
0
|
0
|
Traditionnelles
|
22
|
100
|
Total
|
22
|
100
|
Dans ce tableau, 100% des autorités
enquêtées disent que les pratiques agricoles du groupement MUSINDI
sont d'une manière traditionnelle et que la houe reste le seule outil de
travail, avec des méthodes traditionnelles de l'agriculture.
Tableau N° 33. De l'évaluation de la
production agricole de la région
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Comment évaluez-vous la production agricole dans le
groupement ?
|
Bon
|
1
|
5
|
Peu bon
|
8
|
36
|
Médiocre
|
13
|
59
|
Excellent
|
0
|
0
|
Total
|
22
|
100
|
Dans ce tableau ci tracé, nous constatons que 59% des
autorités affirment que la production agricole est médiocre, 36%
parlent d'un peu bon, 5% d'autorités confirment que la production est
bonne et 0 autorités n'ont parlé d'excellent.
Tableau N° 34. Des pratiques agro
écologiques présentées et pratiquées dans le
groupement
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
Avec les pratiques agro écologiques, lesquelles sont
-t-elles pratiquées dans le groupement ?
|
Agroforesterie
|
3
|
14
|
Association des cultures
|
5
|
23
|
Assolement
|
1
|
4
|
Rotation des cultures
|
13
|
59
|
Haies vives et brises vent
|
0
|
0
|
Jachères complètes
|
0
|
0
|
Engrais verts et engrais verts dérobées
|
0
|
0
|
Total
|
22
|
100
|
Ce présent tableau nous montre que59% des
autorités enquêtées confirment que la rotation des cultures
est la seules technique pratiquées dans le groupement, 23% disent des
associations des cultures, 14% des pratiques agroforesteries et 4 % des
assolements.
Tableau N° : 35. Base de la recrudescence de
la production agricole
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Que ce qui peut être à la base de la
recrudescence de la production agricole dans le groupement ?
|
Mauvaises pratiques agricoles
|
3
|
14
|
Mauvaises pratiques agroforesteries
|
1
|
4
|
Manque des intrants agricoles
|
6
|
27
|
Le changement climatique
|
9
|
41
|
Mauvaises associations des cultures
|
0
|
0
|
La monoculture
|
2
|
9
|
Les maladies, attaques et ravageurs
|
1
|
4
|
Total
|
22
|
100
|
Analysant ce présent tableau, nous constatons que les
bases de recrudescence de la production agricole sont les combinaisons de
plusieurs facteurs telles que les mauvaises pratiques agricoles qui à
été confirmer par 14%, les mauvaises pratiques agro forestiers
par 4%, les manque des intrants agricoles par 27%, le changement climatique par
41%, al monoculture par 9%, les attaques, les maladies et ravageurs
confirmés par 4% des autorités enquêtées.
Tableau N° 36.Niveau de contribution des
autorités administratives pour accroître la production
agricole
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Dans le domaine de l'agriculture écologique, que faite
vous (comptez vous faire) pour accroître la production agricole ?
|
Vulgarisation des techniques agricoles appropriées
|
11
|
50
|
Apport des nouveaux intrants agricoles
|
0
|
0
|
Intensification des pratiques sylvicoles durables
|
3
|
14
|
Formation et sensibilisation
|
8
|
36
|
Total
|
22
|
100
|
A l'estard de ce tableau, nous constatons que 50% proposent
vulgarisés des techniques agricoles appropriées, 36% proposent
entamé des séances de formation et sensibilisation pour
accroître la production agricole de la région et 14%
désirent une augmentation de la production agricole par
l'intensification des pratiques sylvicoles durables ;
Tableau N° 37. Des essences à
vulgariser
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles essences comptez-vous vulgariser ?
|
Grevelea R.
|
4
|
18
|
Acacia
|
1
|
5
|
Cyprès
|
2
|
9
|
Eucalyptus
|
15
|
68
|
Total
|
22
|
100
|
Les données de ce tableau ci haut nous montrent que
68% de nos enquêtées veulent une vulgarisation des
Eucalyptus dans la région, 18% du Grevelea R, 9% du
Cyprès et 5% de l'Acacia.
Tableau N° 38. Cause de la vulgarisation de cette
essence
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Pourquoi comptez-vous vulgariser cette essence ?
|
Ecologique
|
1
|
5
|
Economiquement viables
|
4
|
18
|
Croissance rapide
|
9
|
41
|
Besoins des ménages
|
6
|
27
|
Gestion et protection des terres
|
2
|
9
|
Total
|
22
|
100
|
Nous remarquons que la croissance de l'Eucalyptus est
à la base de sa préférence dans le milieu est cela
affirmé par 41% de nos enquêtés catégorie II, 27%
pour répondre aux besoins des ménages, 18% que sa
représentent une économie viable aux ménages, 5% pour un
besoin écologique et 9% pour la gestion, protection et enrichissement
des terres.
Tableau N° 39. Du type de terre
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Pour quel type de terrain souhaitez-vous pratiqué ces
pratiques ?
|
Jachères
|
0
|
0
|
Terres alluvionnaires
|
0
|
0
|
Adrets et ubacs
|
1
|
4
|
Pentes comme haies vives
|
5
|
23
|
N'importe quelle terre
|
16
|
73
|
Total
|
22
|
100
|
Dans ce tableau, nous constatons que le choix de terre pour
des pratiques agricoles n'est pas pris en compte est cela se confirme par 73%
de nos enquêtés soit 16 autorités politico- administratives
justifient que les reboisements se pratique à n'importe quelle terre,
23% soit 5 personnes que ces voeux le faire aux pentes comme haies vives et 4%
soit 1 personnes sur des adrets et ubacs.
Tableau N° 40. De la politique agricole
commune
Question
|
Réponse
|
Fréquences
|
%
|
Quelle pratique agricoles comptez vous (utilisez vous) pour une
agriculture écologique durable, appropriée et soutenue en vue
d'accroître la production agricole en préservant
l'environnement ?
|
Utilisation des essences légumineuses
|
7
|
32
|
Formation et sensibilisation des agriculteurs en
matière d'agriculture
|
10
|
45
|
Utilisation des engrais organiques
|
3
|
14
|
Vulgarisation des techniques agricoles durables
|
2
|
9
|
Total
|
22
|
100
|
Nous remarquons que 45% des enquêtés
catégories Ils préconisent une formation et sensibilisation des
agriculteurs en matière d'agriculture durable, 32% préconisent
une utilisation des essences ligneuses légumineuses.
III.3.3 Des ONG et Associations
Tableau N° 41. Dénomination de
l'institution
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quel est le statuts de votre institution ?
|
ONGD
|
12
|
32
|
Fondation
|
5
|
13
|
ABL
|
1
|
2
|
ONGDH
|
3
|
8
|
ASBL
|
17
|
45
|
Total
|
38
|
100
|
Ce tableau nous montre que 32% des enquêtes
catégories III ont un statut des ONGD, 13% des fondations, 2% sont des
ABL, 8% des ONGDH et 45% sont des ABL.
Tableau N° 42. Du rayon d'action
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
quel est votre rayon d'action ?
|
Locales
|
21
|
55
|
Nationales
|
9
|
24
|
Régionales
|
5
|
13
|
Internationales
|
3
|
8
|
Total
|
38
|
100
|
Au vue de ce tableau, nous constatons que 55% des
enquêtés ont un rayon d'action locale, 24% ont leur rayon d'action
au niveau Nationale, 13% du niveau régionale et 8% du niveau
internationale.
Tableau N° 43. De l'ancienneté dans la
région
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Depuis quant relancez-vous vos activités dans cette
région ?
|
6 mois
|
1
|
3
|
1 an
|
2
|
5
|
3 ans
|
4
|
10
|
5 ans
|
7
|
18
|
10 ans
|
10
|
26
|
Plus de 10 ans
|
14
|
37
|
Total
|
38
|
100
|
Dans ce tableau ci-dessous, nous constatons que 37% des
organisations enquêtées ont une ancienneté de plus de 10
ans dans la région, 26% une ancienneté de 10 ans, 18% ont une
ancienneté équivalent à 5 ans, 10% une ancienneté
équivalent à 3 ans et 3% une ancienneté de 1 an.
Tableau N° 44. Du domaine
d'intervention
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Dans quel domaine oeuvrez-vous ?
|
Agricole et élevage
|
16
|
42
|
Assistance et aide humanitaire
|
7
|
18
|
Formation et sensibilisation
|
11
|
29
|
Autres domaines
|
4
|
11
|
Total
|
38
|
100
|
Par ce tableau ci haut, nous constatons que 16 organisations
enquêtés oeuvrant dans le domaine de l'agriculture et
l'élevage, 7 dans le domaine d'assistance et aides humanitaires, 11 dans
le cadre des formations et sensibilisation et 4 dans d'autres domaines
vitaux.
Tableau N° 45. De la stratégie
intégrée
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles sont les stratégies mises en application pour
atteindre vos objectifs ?
|
Vulgarisation
|
2
|
5.26
|
Distribution des intrants agricoles
|
18
|
47.36
|
Formation e t sensibilisation
|
7
|
18.42
|
Encadrements paysans
|
11
|
28.94
|
Total
|
38
|
100
|
Au vue de ce tableau, nous constatons que nombreux des
associations et organisations enquêtés ont dues adoptes la mise en
place de la distribution des intrants agricoles et géniteurs pour
atteindre leurs objectifs assignés et célà par 47.36% soit
18 ONGS et Associations, 18 ?42% ont adoptes la formation et
sensibilisation, 11 organisations soit 28.94% oeuvrant dans l'encadrement
paysanne et 5.26% soit 2 associations effectuent la vulgarisation comme
méthode.
Tableau N° 46. De l'évaluation de la
production agricole
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Comment est ce que vous évaluez la production agricole
de la région ?
|
Bon
|
14
|
|
Peu bon
|
21
|
55
|
Médiocre
|
13
|
34
|
Excellent
|
0
|
0
|
Total
|
38
|
100
|
Quatre représentants soit 11% affirment que la
production de la région est évaluer Bon, 21 représentants
soit 55% affirment être peu bon la production agricole du groupement et
13 représentants soit 34% affirment être médiocre la
production agricole du groupement MUSINDI.
Tableau N°48. De la recrudescence de la
production agricole
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Que ce qui peut être à la base de la
recrudescence de la production agricole dans le groupement ?
|
Faible production agricole
|
15
|
39
|
Mauvaises intrants agricoles3 et les attaques
|
8
|
21
|
Mauvaises associations des cultures avec les essences non
légumineuses
|
3
|
8
|
Changement climatique
|
11
|
29
|
Mauvaises pratiques agroforesteries
|
1
|
2
|
Total
|
38
|
100
|
Commentaire :
Ce tableau explique à travers nos enquêtés
que la faible production agricole est à la base de la baisse de la
production agricole par 15 enquêtés soit 39% enquêtés
affirment que les mauvaises associations des cultures avec les essences non
légumineuses, 11 représentants soit 29% affirment que le
changement climatique est à la base de la baisse de la production
agricole et un représentant soit 2% parlent de la mauvaise pratique de
l'agroforesterie.
Tableau N° 48. Des pratiques
présentées et appliquées
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Les quelles pratiques agricoles sont -elles appliquées
dans la région ?
|
Itinérantes sur brûlis
|
23
|
60.52
|
Engrais verts et engrais verts dérobés
|
4
|
10.52
|
Amendements organiques
|
1
|
2.63
|
Haies vives et brises vents
|
0
|
0
|
Association des cultures
|
0
|
0
|
Rotation des cultures
|
10
|
26.31
|
Jachères complètes biologiques
|
0
|
0
|
Total
|
38
|
100
|
partant de ce tableau, l'agriculture itinérante sur
brûlis est plus Presenté et appliqués dans le groupement
est cela s'est confirmé par 60.52% de nos enquêtés soit 23
représentants des associations , les amendements organiques sont moins
pratiquées e st cela s'affirme par 10.52% de nos enquêtés,
les haies vives et brises vents par 2.63% et les rotations de culture se voit
plus pratique par la population du groupement est cela à
été affirmé par 10 représentants des associations
et ONGS soit 26.31%.
Tableau N° 49. Essences prédominantes dans
le groupement
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles sont les essences sylvicoles prédominantes dans
la région ?
|
Grevelea R.
|
11
|
29
|
Acacia
|
6
|
16
|
Cyprès
|
2
|
5
|
Eucalyptus
|
19
|
50
|
Total
|
38
|
100
|
Concernant la prédominance des essences,
l'Eucalyptus se voit être l'essence prédominante dans la
région est célà s'affirme par 50% des représentants
des ONGS et Associations suivi du Grevelea R par 29% et
l'Acacia confirmé par 16% soit 6 représentants et 2
représentants soit 5% ont dit que le cyprès soit l'essence
sylvicole cultivé dans le groupement.
Tableau N° 50. Du type de terre adapté
à cette essence
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Pour quel type de terre préférez-vous
cultivé cette essence ?
|
Jachères
|
0
|
0
|
Marécages
|
1
|
5
|
Adreds et ubacs
|
10
|
26
|
Sommets des collines
|
2
|
3
|
N'importe quelle terre
|
25
|
66
|
Total
|
38
|
100
|
25 personnes (représentants) soit 66% affirment que la
culture des essences sylvicoles dans les pratiques agro écologiques ne
dépend pas des terres et cela dépend de l'agriculteur
lui-même, de ses objectifs et de la période où il
prétend bénéficié des fruits de son travail, 26 %
soit 10 représentants affirment que les essences sylvicoles se voient
parsemés sur les adreds et ubacs, 5% soit 1 personnes parlent des
marécages et 3% soit parlent des sommets des collines.
Tableau N° 51. Du but ultime d'association des
essences dans l'agriculture
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Pourquoi l'association (la pratique) des essences dans
l'agriculture ?
|
Ecologique
|
5
|
13
|
Economiquement viable
|
3
|
8
|
Ignorance
|
7
|
19
|
Prestige
|
9
|
24
|
Accroître la production agricole
|
1
|
2
|
Gestion et protection des terres
|
13
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34
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Total
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38
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100
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Dans ce présent tableau, nous remarquons que 13
représentants soit 34% confirment que l'objectif principal de
l'utilisation (combinaison) des essences dans l'agriculture ; c'est la
gestion et la protection des terres, 24% quant à eux parlent d'un esprit
de prestige des agriculteurs, 7representants soit 18 % parlent de l'ignorance,
13% soit 8 représentants disent que cette pratique relève de
l'objectif écologique, 8% confirment que la recherche du bien être
soit l'objectif principal et 2% dit que ces pratiques relèvent de
l'objectif et le souci d'accroître la production agricole.
Tableau N° 52. De la politique agricole commune
durable
Question
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Réponses
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Fréquences
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%
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Que comptez-vous faire dans votre domaine d'intervention pour
améliorer efficacement les conditions de vie socio économique des
agriculteurs pour une gestion durable des terres agricoles en vue d'un
développement durable de la région ?
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Vulgarisation des techniques agricoles appropriées,
viables et soutenues
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12
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32
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Encadrement paysannes et distribution des intrants agricoles
adaptés et résistants aux attaques
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19
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50
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Gestion participative des terroirs, organisation de la
politique du marché et la réhabilitation des routes de dessertes
agricoles
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7
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18
|
Total
|
38
|
100
|
Commentaire :
Cette question à été à la base
des propositions intégrées qui se veut êtres mises en
application pour relancez la production agricole enfin d'améliorer les
conditions de vie des agriculteurs de vie des agriculteurs dont leurs suivie
réponse à grande porté à l'exploitation de ainsi
que la terre. Ce pourquoi, il faut songer à protéger et
améliorer la base de production qui est les sol à qui nous
dépendons en majeure partie pour notre survivance afin d'arriver
à atteindre le but ultime qui est de protéger efficacement
l'environnement ; à célà s'ajoute les idées du
professeur WANGU LUTETE qui disait que « tant qu'on est dans un
état de survie, on ne sera pas directement concerné par la
protection de l'environnement ». c'est ainsi que pour arriver
à améliorer les conditions de vie intégré des
agriculteurs, nombreuses associations et organisations se fixent comme objectif
de vulgariser les techniques agricoles appropriées , viables et
soutenues affirmé par 32% des représentants soit 12
représentants, 50% des représentants soit 19
enquêtés catégorie III se veut améliorer les
conditions de vie des population agriculteurs et leurs base de survie
elle-même par l'encadrement paysannes et leurs distribution des intrants
agricoles adaptes et résistants aux attaques et maladies, et 18% soit 7
représentants se veut arriver à célà par la gestion
participative des terroirs, l'organisation d'une politique du marché et
la réhabilitation des routes de dessertes agricoles .
Discussion des résultats
Au cours de notre enquête effectuée dans le
groupement MUSINDI ? Territoire de LUBERO en province du Nord Kivu sur le
sujet : « Essai d'Analyse sur les pratiques agro
écologiques et son impact sur la production agricole en territoire de
Lubero, Groupement MUSINDI », nous avons constatés et vivre
les réalités sur terrain, cet étude nous a fait
bénéficier des données enrichissant nos analyses et
investigations sur les pratiques agricoles dans le territoire en
général et le groupement MUSINDI en particulier.
Constatant que l'agriculture pratiquée dans le
groupement MUSINDI est du type traditionnelle c'est-à-dire que la houe
reste l'outil principal de travail ; mais avec une baisse de la production
pour tous les cultures cultivées dans le groupement est cela se justifie
par 48 personnes dans le tableau N° 20 qui parlent des mauvaises pratiques
culturales à l'estard de l'agriculture itinérante sur
brûlis, 35 personnes soit 18% qui parlent de la mauvaise association des
cultures et 32 personnes qui confirment que célà est due aux
changement climatique, la combinaison de ces éléments fait
à ce qu'on observe une recrudescence de la production agricole dans le
groupement et qui occasionne une misère généralisant.
Bien que la population multiplie, des efforts pour arriver
à accroître leurs production par l'association des essences
sylvicoles dans l'agriculture pour essayer de multiplier des sources de
revenue, mais malheureusement ses pratiques sont mal appliquées est qui
conduit à accentué la misère de cette population car
n'ayant pas des orientations et encadrement dans les pratiques
d'agroforesteries dans l'agriculture comme les Eucalyptus qui restent
prédominantes dans le groupement confirmé par 11O personnes
catégorie I soit 56% dans le tableau N° 22 et 50% soit 19 personnes
catégorie III et 15 Personnes soit 68% catégorie II.
Si nous continuons à voir ce problème de
mégestion et de la recrudescence de la production agricole comme un
problème simplement étranger, cette problématique
deviendra énorme que nous ne pourrions pas arriver à
résoudre car c'est au sol que nous dépendons et il n'y à
pas de ville sa campagnes disait E. BEAUDOUK.
C'est pourquoi, étant un véritable paysan
pilote, pensons qu'il est encore temps d'envisager des solutions palliatives
qui devront atténuer les impacts ignobles qui se voient dans la vie du
paysan agriculteur est cela par la création d'un centre d'encadrement et
de vulgarisation des techniques culturales et intrants agricoles
appropriées dans le groupement MUSINDI. Ce centre devra former des
personnes capables d'orienté les idées des agriculteurs sur
terrain est célà des véritables moniteurs qui sont des
interlocuteurs permanents des agriculteurs.
Ainsi, se référant aux hypothèses de
notre recherche, nous pouvons confirmer après confrontation des
résultats que nos hypothèses sont confirmés dans le
tableau N° 20 , 35, 48 ; 21, 37, 49 ; 22 et N° 23.
Conclusion partielle
Au terme de l'enquête effectué dans le
groupement MUSINDI dans le cadre des recherches de notre travail de fin du
premier cycle sur « Essai d'Analyse sur les pratiques agro
écologiques et leur impact sur la production agricole en territoire de
Lubero, groupement MUSINDI ».
Après la présentation, l'analyse et la
discutions des résultats de notre enquête menée, nous
affirmons objectivement que la création d'un centre d'encadrement et de
vulgarisation des techniques culturales et intrants agricoles
appropriées dans le groupement serait une mesure efficace pour
relancé la production agricole dans le groupement MUSINDI en vue d'une
gestion durable des sols agricoles car ces ce qui constitue notre base de
production vitale.
La majorité de cette hypothèse se manifeste par
la relance de la production agricole de notre population cible (agriculteurs)
qui manquent des mesures d'encadrement et d'accompagnement ; c'est
pourquoi, la redynamisation et la valorisation de métier du moniteur et
du vulgarisateur qui sont les interlocuteurs permanents de l'agriculteur se
voit très nécessaire.
De ce fait, nous avons proposé un projet de
création d'un centre de d'encadrement et de vulgarisation des techniques
culturales et intrants agricoles appropriées, viables et soutenues dans
le groupement MUSINDI.
CHAPITRE IV : PROJET
DE CREATION D'UN CENTRE D'ENCADREMENT ET DE VULGARISATION DES TECHNIQUES
CULTURALES ET INTRANTS AGRICOLES APPROPRIEES DANS LE GROUPEMENT MUSINDI
IV.1 Introduction
Vu la place que l'agriculture occupe dans le
développement de l'humanité ; elle nécessite une
promotion en améliorant le structure du sol par l'application des
techniques agricoles et intrants appropriées, l'amélioration des
semences et la formation de ces producteurs qui tirent profit de leurs
activités. La population du groupement MUSINDI est majoritairement
agricultrice, les cultures pratiquées dans cette contrée du pays
sont nombreuses, mais les principales sont : le mais, le manioc, la patate
douce, le haricot, la pomme de terre et quelques arbres fruitiers et
légumineuses.
Cependant, ces derniers sont contrés à des
difficultés liés d'une part au manque d'accompagnement,
d'encadrement et de formation autour des pratiques inadéquates
quotidiennes dans l'agriculture qui les amènent à une chute
(recrudescence) vertigineuse de la production agricole et les
conséquences liées à la destruction des
écosystèmes terrestres que notre existence en dépend.
Eu égard à ce qui précède, il
serait souhaitable d'améliorer et de professionnaliser les exploitations
agricoles de cette population en vue de l'aider à sortir de cette
misère occasionnant des conséquences graves et favorisant les
sous développement, et la destruction de la structure pédologique
(pédogèse) par une sylviculture inappropriée, la
construction d'un centre d'encadrement et de vulgarisation des techniques
culturales et intrants agricoles appropriées sur laquelle porte ce
chapitre apparaît comme cerveau moteur entraînant
l'amélioration des connaissances de la population cultivatrice par la
réorientation de la politique agricole commune et la politique du
marché, la redynamisation du rôle éminent des moniteurs et
vulgarisateurs du milieu.
Dans la stratégie de développement rural, ce
présent projet tentera d'apporter une solution aux problèmes
liés à la conservation des écosystèmes pour
favoriser un développement équilibré socialement,
économiquement et écologiquement.
IV.2 Identification du projet
2.1 Définition
Un projet de développement est un ensemble complet
d'activités qui nécessitent une consommation des ressources
limitées (humaines, matérielles, financière,....) et dont
on attend des résultats, revenues ou autres avantages monétaires
ou non pour l'amélioration des conditions de vie des populations
concernées (KINYATA R., ISDR/GL, 2011).
Le projet est une préfiguration d'un objectif choisi
à réaliser par une action menée comprenant une certaine
combinaison des voies et moyens et commandée par la prévision.
Au fait, le projet est un ensemble d'activités qui
donnent prépondérance aux objectifs immédiats et
précis, solution partielle à des problèmes
fondamentaux.
Au fait, le projet cherche à améliorer le
profond changement de la population dans une région en visant en
même temps les bien être socio environnemental de la population par
la consommation durable et rationnelle des ressources naturelles. Il cherche
à corriger les atteintes faites aux écosystèmes en se
basant sur les moyens disponibles, soit en créant des nouvelles
structures.
2.2
Objectifs du projet
2.2.1 Objectif global
Notre projet vise un objectif global de vulgarisation des
techniques permettant l'accroissement de la production agricole en conservant
et en protégeant les écosystèmes terrestres dans le
groupement MUSINDI en vue de l'amélioration des conditions de vie des
populations agricultrices par l'introduction des pratiques agro
écologiques durables, soutenues et rentables (génie agraire).
2.2.2 Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de cette parties est de
favoriser l'amélioration de la production agro écologique durable
car l'aménagement rural agraire de la population se verra soutenue par
des pratiques agro écologiques viables et soutenables pour une
exploitation mixte durable des ressources provenant des exploitations
agricole. Ainsi, nous sommes convaincue que :
· Apprendre à la population cible des techniques
agro écologiques capables à rentabiliser leurs productions et
conserver la fertilité du sol ;
· Aider les bénéficiaires à
connaître la ressource disponible localement pouvant améliorer la
production agricole du sol ;
· Former les moniteurs et vulgarisateurs agricoles
à prendre en considération les pratiques agricoles
écologiques ;
· Construire un centre de vulgarisation, d'encadrement et
d'accompagnement en vue des formations continues et l'essai d'adaptation des
semences améliorer.
2.3
Localisation du projet
Le projet sera implanté dans le groupement
MUSINDI ; Chefferie des Batangi, Territoire de LUBERO, province du Nord
Kivu en RDCongo. Nous concevons notre projet pour une durée
indéterminée, mais avec une échéance de trois ans.
Les activités débuteront à décembre 2012.
2.4
Nature et cadre juridique du projet
Ce projet est une action communautaire qui vient
répondre aux problèmes socio économiques et
environnemental des populations du groupement MUSINDI.
Il est à caractère social à ce sens qu'il
veut contribuer à l'amélioration des conditions de vie des
agriculteurs d'autant qu'il vise l'éducation-formation de ces derniers
et cette activité aura un impact économique dans la
communauté car il vise l'accroissement de la production agricole par la
gestion durable et rationnelle de la fertilité du sol.
2.5
Acteurs et bénéficiaires du projet
D'une manière directe, notre projet s'adresse aux
personnes s'occupant de l'agriculture dans le groupement MUSINDI. Il atteindra
dans l'avenir d'autres personnes vivant dans le groupement et seront
enregistrées parmi les bénéficiaires de cet encadrement
car la protection des écosystèmes et la relance de la production
agricole est une affaire de tous.
D'autres bénéficiaires sont les acteurs qui de
façon directe ou indirectes sont impliquées et consomment les
services de ce projet. A titre exemplatif, nous pouvons citer : la
population environnante du groupement, les commerçants des produits agro
sylvicoles, la tache de réalisation incombe aux personnes
recrutés d'une part dans le groupement. Donc la population
bénéficiaire par la compétence et les motivations
personnelles et d'autres parts dans la ville de Goma et Butembo.
Ainsi, nous pouvons indiquer les acteurs du projet en ces
termes :
· Un Technicien de Développement Rural sera
directement le coordonnateur du projet,
· Le Gouvernement congolais,
· La participation des bénéficiaires
directs estimés à 5%,
· Les partenaires ou bailleurs de fonds.
Trois acteurs interviennent dans le rétablissement de
la politique agricole dans le cadre de notre projet dans le groupement MUSINDI
à savoir :
1. le secteur étatique,
2. le secteur privé,
3. le secteur communautaire.
Le secteur Etatique est représenté par le
ministère de l'agriculture et développement rural, le
ministère de l'environnement ; le secteur privé par les
habitants du groupement engagé dans l'agriculture, la sylviculture et
afin le secteur communautaire par les ONGD et Associations nationales,
internationales et locales.
2.6
Stratégies du projet
C'est l'ensemble d'activités ou d'actions pour
atteindre. La mission spécifique de ce projet est de renforcer les
compétences techniques écologiques viables, rentables par une
adoption d'une agriculture écologique viables, rentables et
soutenues ; et la vulgarisation des intrants agricoles pour un
accroissement de la production. Voici les différentes stratégies
que va poursuivre ce projet pendant sa mise en oeuvre :
1. recherche des financements et construction du centre,
2. engagement du personnel ;
3. animation, entretien et identification des agriculteurs
pilotes,
4. conscientisation des agriculteurs pilots,
5. sensibilisation et formation des animateurs locaux,
6. vulgarisation,
7. suivi et évaluation.
IV.3 Etude du projet
3.1 Opportunité du projet
Au cours de nos enquêtes, nous avons noté
multiples problèmes auxquels se heurtent le groupement MUSINDI suite au
niveau de la dégradation du sol qui occasionne une recrudescence de la
production agricole dans la région suite à une agriculture
inappropriée et le non accompagnement des populations agricultrices par
des agronomes privés qu'Etatiques.
Ce projet est opportun car il vient résoudre le
problème de la recrudescence de la production agricole, du changement
climatique et de la dégradation des écosystèmes est
surtout le sol faisant défaut aux différentes pratiques et
occupations de la population du groupement MUSINDI.
3.2 Etude de la pertinence et de la faisabilité
du projet
A. De la pertinence du
projet
La pertinence d'un projet est sont aptitude à
répondre justement et précisément à un besoin
ressenti.
Ce projet est conçu après les constants des
faits dans les pratiques culturales de la population du groupement MUSINDI.
Ce projet vient palier aux problèmes de
dégradation écologique causée par la mise en culture et
pâturage des terres dans le milieu. Le projet vient former et vulgariser
aux agriculteurs l'adoption des techniques culturales écologiques
soutenables, non seulement pour l'augmentation de la production agricole et la
conservation de la fertilité du sol. Notre projet est réaliste
car il cherche tant soit peu l'introduire des pratiques agraires dans le
génie agricole de la population du groupement celles favorisant
l'exploitation durable et rationnelle des ressources naturelles.
B. Etude de la
faisabilité technique, socio-économique et financière
Ce projet est faisable dans la mesure où la population
générale de notre aire de recherche est consciente que
l'agriculture du milieu est confrontée aux problèmes de
déséquilibre d'ordre écologique et est dépourvue de
l'information sur les pratiques agricoles durables et viables.
La faisabilité technique est d'autant réelle,
qu'actuellement dans le milieu on y rencontre beaucoup des techniciens
agronomes, certains matériels sont disponibles localement, retrouvables
et n'exigent pas trop de déplacement.
La population selon nos enquêtes menées au
terrain est prêtée à participer à tous les travaux
de vulgarisation. Ainsi, les bailleurs de fonds seront encouragés par
cette option.
Par ailleurs, la faisabilité socio économique
est possible du fait que les agriculteurs sont habilités à
travailler en groupe, adoptent les conseils des techniciens et utilisent
l'argent issu de la production agricole en faisant des cotisations pour
développer ce projet.
IV.4 Opérationnalisation du projet
La construction du centre d'encadrement et de formation sera
implantée dans le milieu de KASEGHE qui est un milieu chevauchant tout
au long de la route Goma- Butembo d'autant plus que c'est d'abord un milieu en
vocation agro pastoralisme et c'est un milieu en voisinage des autres
groupements qui sont des bénéficiaires indirectes. Pour ce fait,
nous avons songé à la construction d'un centre puisque ce centre
fera une formation et encadrement des paysans pilotes (moniteurs et
vulgarisateurs) qui nous permettra d'adapter les cultures aux conditions
pédo éco climatiques après étude
préalable.
Durant une durée indéterminée, mais avec
des échéances de planification des programmes de trois ans.
C'est ainsi qu'avec la construction de ce centre, nous allons faire
l'étude du milieu et voire lesquelles semences peuvent s'adapté
et réussir facilement aux condition du groupement MUSINDI.
C'est après que nous ayons très bien
maîtrisé le milieu donc à partir de décembre
2012 ; que nous pouvons voire comment doter notre centre de vulgarisation
d'un espace d'insémination artificielle et de vulgarisation.
Retenons que notre projet collaborera avec les ONG et
Associations oeuvrant dans le domaine agricole durable dans le milieu.
4.1. Organigramme et description des tâches
a) organigramme
Un organigramme est une représentation
schématique des différents services ou postes d'une
organisation.
Assemblée Générale
Populations cibles
Conseil d'Administration
Commission de contrôle
Directeur de projet
Service de formation et information
Service d'étude et de programmation des
activités
Service de vulgarisation
Secrétariat et comptabilité
Comité de suivi
Groupe de contact
Moniteurs
B.
Description des tâches
1. Assemblée
Générale : elle est l'organe qui détermine
et oriente la politique du centre. Elle comprend tous les membres
effectifs.
2. Le conseil d'Administration : c'est
l'organe d'étude, l'évaluation et conception. Il peut nommer ou
révoquer le Directeur de projet et son équipe.
3. Le Directeur de projet : il est
permanant et assure l'exécution et coordonne les activités du
projet. Il a en son sein plusieurs services qu'il supervise :
· service de formation et information : ce service
s'occupe de la programmation et formation permanente des animateurs locaux mais
aussi des membres de l'association et des activités qui se
déroulent au sein du projet,
· service d'étude et programmation des
activités ; ce service est purement technique. Il supervise le
conseil de suivi qui est un service de contrôle du suivi. Les
activités du centre dans tout son rayon d'action.
· Service de vulgarisation : ce service est purement
technique. Il consiste en la descente sur terrain pour matérialiser le
service de formation et information et information. sur terrain, ce service va
rencontrer le groupe de contact jouant le rôle du comité de
développement. Dans ce groupe de contact, le moniteur va jouer le
rôle d'encadrement des agriculteurs. Enfin, la population cible est la
base qui doit être actrice de son propre développement.
· Service comptable : il tien le secrétariat
et la comptabilité des projets. Il est dirigé par un
A2, A1 de la section commerciale et Administrative.
IV.5 Opérationnalisation et Planification des intrants
du projet
5.1 Phases du projet
L'opérationnalisation de ce projet comprend quatre
phases qui sont à leur tour constituées des sous
activités :
1. recherche des financements :
· plaidoyer auprès des partenaires,
· mobilisation des fonds.
2. achat terrain et construction du
bâtiment
· recherche et achat des matériaux de
construction.
3. Animation
· Entretien et sensibilisation,
· Animation et conscientisation
4. la recherche- développement
A/ Formation- Vulgarisation
- recrutement des formateurs vulgarisateurs,
- recrutement des candidats à la formation et
vulgarisation,
- essai dans le terrain pilote
- vulgarisation proprement dite.
B/ Lancement des vulgarisateurs sur terrain
5. l'évaluation : par contre dans
la partie suivante, il sera question de démarrer les activités
proprement dites. Il s'agit consentement de la constitution du centre et de la
vulgarisation.
5.2 Planification opérationnelle des
activités
Cette partie est très importante dans la conception de
notre projet. Elle sonne la logique du déroulement des opérations
du projet. Dans cette section, le projet sera inventorier c'est-à-dire
toutes les activités que le projet effectuera afin de permettre sa bonne
réalisation.
5.2.1 Intrants 1 : Etablissement du plan de
travail
- cible : l'établissement du plan de travail qui
nous permettrait de faire le suivie du canevas du travail selon la durée
prévue ;
- échéance ; du 1er
décembre 2012 au 1 Décembre 2015
- Durée : toute la durée du projet
- Responsable : C.A
- Réalisateur : coordonnateur
- Conditions préalables : que le CA le fasse au
moment réaliste
- Ressources : C.A, le salaire mensuel du
coordonnateur
- Suppositions : Que le plan établi soit
concordant avec les actions à réaliser
5.2.2. Intrants 2 : Recherche des financements et
construction du centre
- Cible : partenaires et bénéficiaires
- Echéance : du 1 janvier 2013 au 1 Avril 2013
- Responsable : coordonnateur
- Durée : 4 mois
- Réalisateurs : coordonnateur ;
maçons ; aides maçons, charpentiers, agents plombiers
- Ressources nécessaires :
* matériels et matériaux de construction
* main d'oeuvre
* agent de construction
- Sous activités :
* contact avec le chef de chefferie et les partenaires
* transport et achat des matériaux et
matériels
- Evaluation : le coordonnateur et les constructeurs
feront l'évaluation
- Supposition :
* Que le terrain soit disponible
* Qu'il n'u ait plus de l'insécurité dans la
région,
* Que les travaux de construction soient permanents et
rapides,
* Que les matériels soient là en temps,
*Que la gestion et le suivi soient très rigoureux.
5.2.3 Intrants 3 : Engagement du personnel de
travail
- Cibles : engager du personnel qualifié et
compétent selon les attributions de chacun
- Echéance : du 15 Mars au 1 Avril 2013
- Durée : 15 jours
- Responsable : coordonnateur
- Sous activités :
* offres d'emploi
* sélection des candidats
* affichage du résultat
- Evaluation ; le coordonnateur
- Supposition :
* Que le personnel soit a mesure de travailler avec toute
concentration, détermination,
* Que les personnels compétents répondent
à l'appel d'offre
*Que la sélection soit faite avec toute
sincérité (méritocratie)
* Que les agents sélectionnés soient
animés d'esprit d'équipe
- Ressources : personnel de jury, personnel à
former ; coût des formateurs restauration journalière du
jury.
- Moyens de vérification : rapport, demande
d'emploi et lettre de motivation, test oral et/ou écrit.
5.2.4 Intrants 4 ; Sensibilisation des
agriculteurs
- Cible : agriculteur
- Echéance ; toute la durée du projet
- Responsable : le chef du service d'animation, de
sensibilisation et mobilisation
- Evaluation : le coordonnateur, les animateurs et les
agriculteurs est célà se fera à la fin de chaque campagne
culturale
- Sous activités : champ école, transport
des matériels et équipement
- Conditions préalables :
* Que le personnel soit a mesure de travailler avec et pour la
population concernée,
* Que les membres de l'équipe reflètent les
qualités de bon vulgarisateur.
5.2.5 Intrants 5. Recrutement des candidats à
la formation
- Cible : moniteurs, vulgarisateur et paysans pilotes,
- Echéance : du 1 Avril 2013 au 30 Décembre
2015
- Durée : toute la durée du projet
- Responsable : le chef de centre et directeur du
projet
- Réalisation : chef de centre chargé de
formation, vulgarisation, le coordonnateur ; la population.
- Conditions préalables :
* Que la population et les moniteurs vulgarisateurs soient
suffisamment sensibilisés,
* Que les paysans pilotes libère les candidats pour la
formation vulgarisation
* Que les gestionnaires du centre soient en franche
collaboration avec toute l'équipe
* Que la présence du centre n'apparaît pas comme
concurrente aux autres ONG
- Ressource :
* Humaines : TDR chef du centre, agent de formation et
vulgarisation, moniteurs,
* Matérielles : moyens de communication et
transports
*Financière : frais de formation
- Activités :
* Lancer les offres à divers groupes d'encadrement et
confessions religieuses
* Accueillir les candidats au centre
* visiter les chefs et groupes qui délèguent les
candidats
*Loger les candidats
*Passation en revue des conditions préalables pour le
recrutement des candidats
- Evaluation : le directeur du centre, le chef de centre
au début de la formation vulgarisation.
5.2.6 Intrant : Suivi et
évaluation
- Cible ; s'assuré si la formation des
vulgarisateur et leur présences sur terrain ont suscité des
changements dans les domaines économique, agricole, social et sur
l'environnement des populations locales
- Chaque mission d'évaluation dure 15 jours
après quatre mois et commence chaque fin du 15 du mois correspondant
à la date du suivi ;
- Echéance : après chaque année,
trimestre, saison culturale
- Responsable ; le chef de centre et les bailleurs de
fonds
- Conditions préalables :
* Que les paysans pilotes et les populations
bénéficiaires acceptent la mission des experts pour
l'évaluation
- Ressources :* Humaines : - un
délégué des bailleurs de fonds,
- les responsables du centre
- un TDR ayant participé à la
conception du projet
* matériels : - fiches d'évaluation
- salle de réunion
- moyens de déplacement
- logement
* financières : - frais de mission
- fonctionnement du matériel roulant
- Activités ; - réunions avec les
vulgarisateurs formées et avec la population
bénéficiaire
- appréciation de l'efficacité des
vulgarisateurs
- programmer les sessions de recyclages
nécessaires
- Evaluation : auto- évaluation de la mission
d'évaluation par l'équipe des experts
Principes d'organisation de la
vulgarisation
Pendant la vulgarisation, nous allons suivre les principes
suivants :
§ La recherche des financements,
§ La construction du centre et bureaux,
§ L'engagement du personnel
§ Animation, sensibilisation et conscientisation,
§ Formation et vulgarisation
§ Evaluation
La mise en place d'un service de vulgarisation qui sera
chargé de la mise en oeuvre de la politique de vulgarisation. Pour
assurer le conseil technique et participer à la formation des agents,
nous allons recourir aux structures d'appui à la vulgarisation oeuvrant
dans le milieu qui sont liées au Service National de Vulgarisation par
des conventions des collaborations.
Nous pourrons aussi recourir à la même structure
lorsque nous allons procéder par la mise en oeuvre de la vulgarisation
auprès des agriculteurs du groupement. Les agriculteurs seront
organisés en villages et chaque village sera organisé en groupes
de contacts. Les agriculteurs vont participer à la mise en oeuvre de la
vulgarisation par leurs travaux sur les parcelles et l'élevage
domestique, à la diffusion des techniques améliorées par
de mini projets permettant de fournir des semences, des géniteurs, des
outils,.... A la masse paysanne.
L'organisation de notre vulgarisation sera identique à
celle préconisé dans la politique de vulgarisation de SNV.
Tableau N° 53. Organisation de la
vulgarisation
Dans l'espace
|
Dans le temps
|
Dans les cibles
|
- le rayon du moniteur est l'unité géographique de
base,
- 6 à 8 rayon d'actions constituent une supervision,
- 4 à 6 supervisions constituent un secteur qui correspond
à une zone administrative,
- L'ensemble des secteurs d'une région sont
supervisé par une coordination régionale
|
- l'unité de base est la quinzaine,
- chaque moniteur visite tous les agriculteurs qu'il encadre une
fois par quinzaine,
- chaque saison de culture comporte 8 à 14 Quinzaine,
- A chaque quinzaine correspond des thèmes précis
de vulgarisation et d'appui.
|
- l'unité de base est le groupe de contact,
- chaque groupe de contact comprend 16 à 25
agriculteurs,
Un moniteur anime 200 à 450 agriculteurs,
- les associations et groupements sont assimilés
suivant leur importance avec plusieurs groupes de contact
|
Source: KINYATE RUREMESHA S.; ISDR/GL 2010,
Op.Cit
Commentaire : chacune des structures
d'encadrement prend en charge un certain nombre des secteurs de vulgarisation
de telle sorte qu'il n'y ait ni conflit de compétence ni chevauchement
sur terrain.
5.2.7 Intrant : Lancement des vulgarisateurs sur
terrain
- Cible : * commencer la période de la mise en
pratique des connaissances apprises au centre,
* promotion de développement intégral
grâce à l'entreprenariat des vulgarisateurs formés,
* envoyer les moniteurs dans leurs institutions d'origine pour
encadrer les paysans
- Echéance et durée ; après chaque
trimestre correspond à une visite de tous les agriculteurs
encadrés une fois par quinzaine est célà à chaque
saison culturale ;
- Réalisateur : le chef du centre et le
chargé de formation vulgarisation qui contresignent la sortie des
vulgarisateurs formés après la formation vulgarisation
- Conditions préalables :
* Que les vulgarisateurs formés soient motivés
pour l'exécution de ce qu'ils ont appris,
* Que les intrants a vulgarisées soient disponibles et
adaptés aux conditions du milieu
*Que les moniteurs ne soient pas écartés de
leurs groupes de contacts,
*Que les groupes de contacts acceptent facilement les semences
et les mettent au champ
*Il faut que la période de distribution des intrants
coïncident avec la saison culturale,
*Que les moniteurs soient innovateurs pleins d'esprits de
créativité et entrepreneurs,
*Que les moniteurs aient assez de savoir-faire et de savoir
être
* Que la population soit réceptive aux innovations
proposées par les moniteurs.
- Ressources : moyen de transport pour le
déplacement des moniteurs jusqu'à leurs domiciles s'ils ont
été recruter de loin ;
- Activités au niveau du centre :
* suivi des moniteurs dans leurs activités et au sein
de leurs groupes de contacts et groupes cibles grâce à une
correspondance et aux visites,
* recyclage en cas de besoin
- Evaluation : il se fera par le Directeur du centre, les
bailleurs de fonds et les groupes de contacts et bénéficiaires
- Moyens de vérifications :
* le rapport du moniteur,
* le carnet de bord du vulgarisateur
*les rapports des groupes de contacts
IV.6 Budgétisation du projet
Tableau N° 54 : Estimation du personnel
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
Sal/Mois
|
1ere année
|
2éme
année
|
3eme année
|
Total
|
01
02
03
04
05
06
|
TDR
Séc. Comptable
Formateurs vulgarisateurs
Moniteurs et superviseurs
Huissiers
Sentinelle
|
02
01
03
40
01
01
|
250
150
200
120
80
100
|
6000
1800
86400
5760
1200
960
|
12000
3600
172860
115200
2400
1920
|
18000
10800
345600
172800
4800
5760
|
18000
10800
345600
172800
4800
57600
|
Total
|
48
|
|
|
|
|
609600
|
Tableau N° 55 : Salaire du personnel
temporaire
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
Salaire journalier en $
|
Salaire mensuel
|
01
02
03
04
|
Ingénieur maçon
Macon
Aide maçon
Menuisiers et charpentiers
|
01
20
12
10
|
06
05
03
06
|
160
2800
1008
1680
|
Total
|
43
|
|
5656
|
Tableau N°56 : Estimation des
matériels de construction
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
|
Briques
Sacs ciments
Pierres
Tôles
Sables
Planches
Echaffaudages
Portes
fenêtres
Fer à béton
Clous
Matériels de plomberie
Peinture
Vitres
manoeuvres
|
60000
210
55 m3
120
90 m3
-
-
26
14
-
85
-
-
-
-
|
0.2
22
50
18
-
-
-
70
-
-
3
-
-
-
-
|
12000
4620
360
2160
480
350
1820
672
2500
4965
600
385
250
350
845
|
Total
|
|
|
21357
|
Tableau N° 57 : estimation coût du
Matériel Roulant
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
P.U en $
|
P.T
|
01
02
03
|
Moto XL 125
Vehicule pagero
Velo
|
4
2
20
|
1500
45000
130
|
6000
90000
2600
|
Total
|
26
|
|
98600
|
Tableau N° 58 : Estimation du coût de
fonction du matériel roulant
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Dépenses/Mois
|
1 ère
année
|
2eme année
|
3eme année
|
total
|
01
02
03
|
Carburant
Lubrifiant
Réparation et entretien
|
10001
2001
-
|
65
25
20
|
780
300
96
|
1560
600
192
|
3120
900
384
|
3120
900
384
|
Total
|
|
|
|
|
|
4404
|
Tableau N° 58 : Matériel et fournitures
du Bureau
N°
|
Désignation
|
Nombres
|
Prix unitaire
|
Total
|
01
02
03
04
05
|
Tables de bureau
Etagères simples et armoires
Chaises
Bancs
Marfa
|
8
25
16
04
120
|
5
50
15
5
10
|
40
1250
240
20
1200
|
Total
|
|
|
2750
|
Tableau N° 59 : Matériels et
matériaux de formations
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P. Total en $
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
|
Marqueurs
Demi-brouillons
Stylos
Papiers duplicateur
Cahier ministre
Latte
Boite de craies
Boite d'agrafe
Classeurs
Sceau et tambo
Groupe électrogène
Ordinateur
Photocopieuses
Imprimante
Magnétophone
Télévision
Projecteur diapositive
Appareil photo
Camera beng
Mini bibliothèque
Papier pelures
Tableau noir
|
15
50
20
8
10
7
4
5
-
1
1
6
2
2
1
2
1
2
2
-
-
8
|
05
08
6
60
07
08
5
-
8
10
1200
650
450
240
25
140
500
140
400
-
-
40
|
7.5
40
120
480
7
5.6
20
08
120
20
1200
3900
900
4800
25
140
500
280
800
1200
85
320
|
Total
|
|
|
144291
|
Tableau N° 60 : Equipement des agents de
vulgarisation
N°
|
Désignation
|
Nombres
|
P.U en $
|
P. total en $
|
01
02
03
04
05
06
07
08
|
Paire de botte
Imperméable
Casquette
Cartable
Fiches
Techniques
Fiches descriptives des postes
Tableau Noir par supervision
|
26
26
26
26
-
-
-
-
|
20
20
15
10
-
-
-
22
|
520
520
300
260
100
120
180
220
|
Total
|
|
|
1812
|
Tableau N° 61 : Matériels
aratoires
N°
|
Désignation
|
Nombres
|
P.U en $
|
P. Total en $
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
|
Houes
Machettes
Arrosoirs
Pulvérisateurs
Broute
Bêches et pioches
fourches
Râteaux
Coupe-coupe
Binettes
Semences
Vulgarisation/Essai
|
250
125
38
17
22
10
10
10
22
10
-
-
|
15
12
23
8
56
5
5
5
14
8
4500
1280
|
3750
1500
874
136
1232
50
50
50
308
80
4500
1280
|
Total
|
|
|
13810
|
Tableau N° 62 : tableau récapitulatif
du budget
N°
|
Désignation
|
P.T
|
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
|
Estimations matérielles de construction
Salaire du personnel
Estimation personnelle temporaire
Estimation du coût de matériels roulants
Estimations du coût de fonctionnement des
matériels roulants
Matériels et fournitures du bureau
Mobiliers et matériels de formation
Equipement des agents de vulgarisation
Matériels aratoires
Suivi et évaluation
|
21357
609600
5656
98600
4408
2750
144291
1812
13810
44492.75
|
|
Sous total
|
934347.8
|
|
Imprévus (10%)
|
93434.77
|
Total
|
1027783
|
IV.7 Rentabilité du projet
Dans la planification, on prend soins de justifier les
avantages attendus du projet car ils sont importantes sources de motivation
pour réaliser le projet. Ici, allons distinguer la rentabilité
financière de la rentabilité économique.
§ La rentabilité financière évalue
ce que le projet rapporte comme gain à celui qui l'à initie.
C'est -à-dire combien il gagne comme profit net. Quant à notre
projet, sa rentabilité financière n'est pas aisément
perceptible d'autant plus qu'il est plus orienté vers le
caractère social ; c'est-à-dire l'amélioration des
conditions de vie des agriculteurs,
§ La rentabilité économique vise à
évaluer les avantages du projet dans le milieu ;, dans la
collectivité où il se réalise c'est-à-dire
ce que le projet rapporte à la population, à l'environnement
où il se réalise. Quand à notre projet, la
rentabilité économique est d'une manière
générale, la formation des agriculteurs du groupement,
l'augmentation et la multiplication des sources de production par la
disponibilisation des intrants et techniques agricoles dont l'absence ou
l'insuffisance limite l'application des thèmes de vulgarisations et la
modernisation de l'agriculture. L'auto promotion de la population à
travers les différentes formations et pratiques agricoles va conduire
à l'amélioration du bien être de l'environnement est
surtout du sol, de l'emploi, de l'alimentation du cadre de vie favorable.
IV.8 Programmation des activités
Le tableau ci après nous présente la
durée du déroulement de toutes les activités du projet.
Nous allons établir un timing de réalisations des
activités selon leur succession. C'est un échéancier du
temps qu'on appelle aussi planning ou programme opérationnel ou
même chronogramme ou tableau de Gant. Nous allons y mentionner clairement
les activités pleines et celles à temps partiels.
En principe, par mois, par trimestre.
Tableau N° 63. Tableau de programmation des
activités
Timing
Activité
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
- Etablissement du plan de travail
- Recherche du financement et construction du centre
- Engagement du personnel
-Sensibilisation des agriculteurs
- Recrutement des candidats à la formation
vulgarisation
- Suivi du projet
- évaluation
|
XXX
XXX
XXX
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
+
X
|
X
X
+
X
+
|
X
X
+
X
|
X
X
+
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
+
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
+
X
|
X
X
+
X
|
X
X
+
X
|
X
X
X
+
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
+
X
|
X
X
+
X
|
X
X
+
X
+
|
X
X
+
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
X
|
X
X
+
X
|
X
X
+
X
|
X
X
X
+
|
X
X
X
|
IV.9 CADRE LOGIQUE DU PROJET
LH
LV
|
Résumé Narratif
|
Indicateurs objectivement
vérifiables
|
Moyens de vérifications
|
Conditions préalables
|
Objectif global
|
Accroître la production agricole par la vulgarisation
des techniques et intrants agricoles durables et soutenues en protégeant
les écosystèmes dans le groupement MUSINDI
|
L'augmentation de 85% de la production agricole du groupement
MUISINDI se verra améliorer pendant l'exécution de ce projet
|
- enquêtes dans le milieu,
- interview auprès de la population,
- descente sur terrain,
- rapport d'évaluation.
|
|
Objectifs spécifiques
|
- animer, sensibiliser et conscientiser les agriculteurs,
- favoriser l'amélioration de la production agro
écologique,
- apprendre à la population cible des techniques agro
écologiques rentables,
- aider les bénéficiaires à connaître
les ressources disponibles localement,
- former les moniteurs et vulgarisateurs agricoles,
Construire un centre de vulgarisation dans le groupement.
|
A la fin du projet un moniteur et vulgarisateur formé
se verront animé et assisté 200 à 450 agriculteurs pendant
la durée du projet
|
- fiche de suivi,
- visites aux champs écoles,
- observations,
- rapports des moniteurs/ Vulgarisateurs,
- comptes rendues des réunions des services,
- rapport de formation et du conseil de suivi,
- témoignage et groupe de contact
|
-Que les agriculteurs participent activement aux activités
du projet,
- Que la sécurité soit garantie dans le milieu,
- Que les champs écoles soient favorables aux cultures,
-Que les différentes fasse de vulgarisation soient prises
en comptes
|
Extrants
|
- le plan de travail est établi et mis pour
amendement,
- le financement débloqué et centre
construit,
- personnel compétent, formée
engagé ;,
- formateurs et vulgarisateurs compétents,
- le projet est suivi régulièrement
|
- Le centre visible, construit et équipé,
- les vulgarisateurs formes,
- les agriculteurs motivés et adhèrent aux
idéologies du centre,
- l'accompagnement des agriculteurs sur terrain,
- essai et vulgarisation des nouveaux intrants agricoles est
fait.
|
- rapport du Directeur de projet,
- documentation synthèses des activités du
projet,
- comptes rendus des réunions des services des
services,
Rapport de formateurs et conseil de suivi,
- palmarès de formation,
- certification de formation,
- visite sur terrain
|
- Que les différents équipes fassent ce qui leur
est demandé sur terrai,
- Que les moniteurs et vulgarisateur affichent un bon
comportement envers les agriculteurs,
- Que les différents étapes du projet se face
comme prévue,
- Que la construction du centre se fait comme prévu
|
Intrants
|
- établissement du plan de travail,
- recherche des financements et construction du centre,
- engagement du personnel,
-sensibilisation des agriculteurs,
- recrutement des candidats à la formation
vulgarisation,
- recrutement des formateurs et vulgarisateurs
- suivi et évaluation du projet
|
- établissement du plan : 50$,
- plaidoyer et recherche des financements :
* construction du bâtiment : 21357$
* équipement du centre : 2750$
*matériels de formation : 144291$
* équipement et salaire des agents : 615256$
*matériels aratoires : 13810$
- Equipement des agents de vulgarisation :1812$
- matériel roulant et coût de
fonctionnement : 103008$
- suivi et évaluation : 44492.75$
- imprévus : 93434.77$
Total=1027783$
|
- liste de paix,
- documents comptables (facture, bons d'entré et de
sortie),
- fiche de stocks,
- descentes sur terrain
|
- Que la finance soit délivrée en temps,
- Que les vulgarisateurs et moniteurs former en temps,
- Que la population s'auto approprie le projet,
- Que la gestion du projet soit transparente et viable,
|
II. source des financements
Notre projet sera financé par le bailleur
extérieur avec 616669.8 $ soit 60%, le Gouvernement congolais à
308334.9 $ , soit 30 % et le 5% soit 51389.15$ comme contribution locale a
partir des cotisations des membres, les ressources locales ainsi que les
réserves. Le projet sera soumis pour financement extérieur au
PNUD, une institution qui s'intéresse à ce genre des projets.
III. Conditions de succès :
Pour que notre projet ait du succès, nous allons
détenir le moindre compte des aspirations individuelles de la population
vers une plus grande liberté d'expression et vers des marges
d'initiatives plus étendues car dit- on les contraintes librement
débattus puis acceptés par un groupe de travail en vue de
réaliser un projet qui lui tient en coeur, sont vraisemblablement moins
frustrantes pour les participants que celles qui seraient imposées sans
possibilité préalable.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arriver au terme de notre étude qui a
porté sur « Essai d'Analyse sur les Pratiques Agro
écologiques et son impact sur la production agricole dans le territoire
de Lubero, cas du groupement MUSINDI » en Province du Nord Kivu
en RDC.
Bien que le groupement se situe en cheval sur
l'équateur, avec comme climat équatorial qui connaît une
seule saison qui est pluvieuse, ce milieu est confronté au
problème de recrudescence de productions agricoles et la
dégradation du sol à qui nous dépendons.
La régression de la productivité du groupement
se manifeste par des pratiques inhérentes qui conduit au la
dégradation du sol par une sylviculture inappropriée et des
méthodes non protectrices ; l'explosion démographique, le
lotissement des terrains en parcelles, la non disponibilisation des intrants
agricoles, les maladies cryptogamiques et attaques et d'autre part par la non
maîtrise des techniques agricoles écologique est aussi à la
base de la baisse de la production.
Les mauvaises techniques culturales dans le milieu la perte du
pédogèse, la présence cuirasses latéritiques
causées par le rayonnement solaire direct au sol, ..., toutes ces
conséquences n'aboutissent à la chute de la production agricole
et le changement climatique. Toutes les techniques, études ont
montré clairement le lien qui existe entre le les pratiques agro
écologiques et le la production agricole qui jouent sur les
capacités agronomiques des terrains.
La population augmente à un rythme exponentiel
contrairement aux ressources du milieu comme stipule l'économiste MALTUS
et cela à un rythme arithmétique cependant sur un espace statique
(qui n'augmente pas). A l'estard de l'augmentation de la population la
dégradation du sol aussi est un mouvement trop dynamique puis qu'il
traverse même les frontières nationales d'un pays.
Compte tenu des enjeux que courent les agriculteurs du
groupement, la professionnalisation de l'agriculture par la création
d'un centre de formation et de vulgarisation des techniques et intrants
agricoles durables est une armée efficace pour contribuer à
la relance de la production agricole du groupement et la gestion durable du
sol.
Pour vérifier cette hypothèse nous avons fait
recours aux méthodes et techniques dont voici les unes :
Ø la méthode historique, descriptive,
analytique ;
Ø la technique de questionnaire, d'interview
libre ; documentaire et d'observation
Ce pour quoi après l'analyse et interprétation
des enquêtes sur terrain les résultats des dernières ont
confirmé les hypothèses du travail.
Le coût total du projet est estimé à
1027783 dollars Américains, Etant donné que notre projet est
à caractère social, sa rentabilité financière n'est
pas directement visible, compte tenu de ses effets qui sont lents et se font
observés à moyen ou à long terme.
Nous sommes très convaincus que ce travail vient
apporter une contribution aux problèmes de la relance de la production
du groupement et de la gestion durable des écosystèmes en
particulier dans le groupement MUSINDI, en territoire de Lubero, dans la
province du Nord Kivu en RDC.
C'est pour quoi notre travail reste ouvert aux remarques et
aux critiques constructives à toute personne désirant mener ses
recherches dans ce domaine.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. Richard W et All. ; Les changements climatiques
globaux et le développement, éd Corporate presse,
Londower, 1993.
2. KOUAMEKA, BALLER et BEMBA, Guide pratique
d'amélioration des jachères, éd Pacipe,
1998.
3. Geryp., WAECHTERP, YAT CHINOUSKYA,;
Environnement et développement Rural. Guide de la gestion des
ressources naturelles, éd. Frisor-Rouge, 1992.
4. KOTSCHI.J ; Pratique d'agriculture écologique pour
des petites exploitations agricole, CTA Margrof, 1991.
5. C. Reijntjes B. Haverkort et A. Waters-
Bayer, une agriculture pour demain,
CTA-KARTHALE, 1995 ISBN ;
6. Mathieu-Calame, une agriculture pour le
XXIéme Siècle, manifeste pour une agronomie
biologique, éd Charles léopold, Mayer 2007 ;
7. VAN AT A.W et All, Vulgarisation rurale en Afrique,
CTA-KARTHALA, 1994,
8. MAES J. et BOUNE, U. ; les peuplades
du Congo Belge : Nom et situation géographique, Vol
1, Bureau de documentation ethnographique, Bruxelles, 1935.
9. Bultot, F., saison et période sèches et
pluvieuses au Congo Belge, Bruxelles 1959.
10. JONES Brian.TB., La gestion communautaire des
ressources naturelles en Namibie, 1999.
11. WEGL.J.Y : Les ressources naturelles pratiques
et représentation ; cahier des sciences humaines, ORISTOM, Parc
1996,
12. Rongulescei, K. et Schlaesfer, R.,
Paysage étant qu'éco complexe, définition,
types, caractéristiques, fonctionnement et fonction, fiche
d'enseignement 4.1 Laboratoire Gestion des écosystèmes,
école polutechnig de Husannes, Suisse , 24, 2000.
13. IBO.J., perception et pratique environnementale en milieu
traditionnelle Africain, l'exemple des sociétés Ivoiriennes
anciennes 1994.
II. TFC
1. KAKULE MATANDIKO ; Analyse des pratiques agro
écologiques par la population de Lubero et son impact sur la production,
cité de Lubero, TFC
ISDR/GL ; 2010.
2. KAMBALE SIRIWAYO, le déboisement et ses
conséquences socio économique en territoire de Lubero, Cas du
groupement NGULO, TFC ISDR/GL 2010,
3. Messager MWENGE SHALI.K.; étude des causes de la
baisse de la production dans le Sud de Lubero, Cas du groupement
ITALA, TFC ISDR/GL 2011.
III. Notes des cours
1. C.T KINYATA R. ; Cours de développement
communautaire, G1 ISDR/GL 2010,
2. C.T KINYATA R. ; Cours de planification de
planification régionale et nationale, G2 ISDR/GL, 2011,
3. C.T MAFUKO Claudine, Cours de gestion
durable des ressources naturelles, G2 ISDR/GL 2011 ;
4. C.T MAFUKO Claudine, Cours d'utilisation durable des
ressources naturelles, G3 ISDR/GL 2012 ;
5. Dr NDAMUKENZE, Cours des aménagements agro
pastoraux, G2 ISDR/GL 2011,
6. SIRILE MUZAMA, Cours d'agriculture
générale, G1 ISDR/GL 2010,
7. SINZAHERA D.; Cours de gestion des ressources
naturelles, G3 ISDR/GL 2012.
8. DAGADI, Cours d'agriculture durable, G2 ISDR/GL
2011.
IV. RAPPORTS ET AUTRES DOCUMENTS
1. Principes et technologie de la gestion intégrée
de la fertilité du sol (GIFS), CATALIST ? IFDC, 2005.
2. Rapport FAO 1998, Base des données
statistiques Rome, Italie.
3. division de l'intérieur ; rapport des
statistiques démographiques et de l'Etat civil de la province du Nord
Kivu 2011
4. rapport du ministère chargé de l'administration
du territoire, des affaires coutumières et sécurité
2011
V. WEBOGRAPHIE
1. WWW. Benilubero. Com/Idex.Php ?
2. Microsoft Encartan 2009.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
MEMORIDIUM...................................................................................................II
DEDICACE
III
REMERCIEMENT
IV
SIGLES ET ABREVEATIONS
VI
O. INTRODUCTION GENERALE
- 1
-
O.I. ETAT DE LA QUESTION
- 3 -
O.II. PROBLEMATIQUE
- 4 -
0. III. HYPOTHÈSES
- 8 -
O.IV. OBJECTIFS POURSUIVIS DU TRAVAIL
- 10 -
O.IV.1 OBJECTIF GLOBAL
- 10 -
0. IV.2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DU TRAVAIL
- 10 -
0. V CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
- 10 -
O.V.1.CHOIX DU SUJET
- 10 -
O.V.2. INTERNET DU SUJET
- 11 -
O.VI DÉLIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE
- 12 -
0. VII APPROCHE METHODOLOGIQUE ET
TECHNIQUE
- 12 -
0. VII.1 MÉTSHODES
- 12 -
0. VII.2 TECHNIQUES D'INVESTIGATION
- 13 -
0. VIII. DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
- 13 -
O.IX SUBDIVISION DU TRAVAIL
- 14 -
CHAPITRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU
GROUPEMENT MUSINDI
- 15
-
I.1. ASPECTS GEOGRAPHIQUES
- 15 -
I.I.1. LOCALISATION
- 15 -
I.I.2. CLIMAT ET RELIEF
- 15 -
I.I.3. SAISONS ET PRÉCIPITATIONS
- 16 -
I.I.4. SOLS ET SOUS- SOLS
- 17 -
I.I.5. VÉGÉTATION
- 17 -
I.I.6.HYDRAUGRAPHIE
- 18 -
I.2. HISTORIQUE ET POPULATION DU GROUPEMENT
MUSINDI
- 18 -
I.3. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES
- 21 -
I.4. LANGUES
24
I.6. ASPECTS POLITICO ADMINISTRATIVES
24
TABLEAU N°05 : LA SUBDIVISION
ADMINISTRATIVE DU TERRITOIRE DE LUBERO :
25
I.7. ASPECTS ÉCONOMIQUES
30
I.7.1.L'AGRICULTURE
30
I.7.2. L'ÉLEVAGE
34
I.7.3. LA PÊCHE
35
I.7.4. COMMERCE ET INDUSTRIE
35
I.7.5. HÔTELLERIE ET TOURISME
36
I.7.6. TRANSPORT ET COMMUNICATION
37
I.8. ASPECTS ENVIRONNEMENTALES
38
I.8.1.FORÊTS COMMUNAUTAIRES ET TYPES DES
FORETS EN TERRITOIRE DE LUBERO
38
CHAPITRE II.CONSIDERATION GENERALE SUR LES
PRATIQUES AGRO ECOLOGIQUES
40
II.1 CONSIDÉRATION ET
DÉFINITION CONCEPTUELLE
40
II.2 CONSIDÉRATION THÉORIQUE
SUR LE TRAVAIL
46
II.2.1 RÔLE DE L'AGRICULTURE
ÉCOLOGIQUE DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE
46
2.1.1 OBJECTIF DES PRATIQUES AGRO
ÉCOLOGIQUES
46
2.1.2 PERSPECTIVES DES PRATIQUES AGRO
ÉCOLOGIQUES DANS LE GROUPEMENT MUSINDI
48
II.2.2 FONCTION DES ÉCOSYSTÈMES AGRO
ÉCOLOGIQUES
51
2.1 FONCTION PRODUCTIVE DES SOLS ET DES
ÉCOSYSTÈMES FORESTIERS
51
2.2 FONCTIONS DE PRODUCTION PROTECTRICE
52
2.3. FONCTION DE PRODUCTION
SOCIO-ÉCONOMIQUE
52
II.2.3. LES CAUSES ET CONSÉQUENCES DE LA
SOUS PRODUCTION AGRICOLE
53
3.11 LES CAUSES
53
3.2. LES CONSÉQUENCES
57
II.2.4 LES MESURES NATURELLES APPLIQUÉES
POUR AMÉLIORER LA FERTILITÉ DES SOLS
59
4.1 LES PRATIQUES AGRO
ÉCOLOGIQUES
59
4.1.1 LES BASES SCIENTIFIQUES DE L'AGRICULTURE
ÉCOLOGIQUE
60
4.2.2 BASES TECHNIQUES DE L'AGRICULTURE
ÉCOLOGIQUE
63
4.3 EXIGENCES DE L'AGRICULTURE
ÉCOLOGIQUE
67
II.2.5 IMPACT DES PRATIQUES AGRICOLES SUR
LA PRODUCTION AGRICOLE
68
II.2.6 ESSAI D'INTERVENTION AGRO
ÉCOLOGIQUE
69
II.2.7 LES VALEURS NUTRITIONNELLES VITALES
DES PRATIQUES AGRO ÉCOLOGIQUES SUR L'HOMME ET L'ENVIRONNEMENT
71
CHAPITRE III. PRÉSENTATION, ANALYSE
ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE
73
III.1 PRÉSENTATION DE
L'ENQUÊTE
73
III.2 OUTILS DE L'ENQUÊTE
73
III.3 ANALYSE ET INETRPRETATION DES
DONNEES
74
III.3.1 IDENTIFICATION DES
ENQUÊTÉS
75
III.3.2 QUESTIONNAIRE ADRESSÉES À LA
POPULATION DONT LEURS REVENUS SE RAPPORTE À L'AGRICULTURE
75
III.3.2 QUESTIONNAIRES ADRESSÉES AUX
AUTORITÉS LOCALES, ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES DU GROUPEMENT
MUSINDI
84
III.3.3 DES ONG ET ASSOCIATIONS
88
DISCUSSION DES RÉSULTATS
94
CONCLUSION PARTIELLE
96
CHAPITRE IV : PROJET DE CREATION D'UN
CENTRE D'ENCADREMENT ET DE VULGARISATION DES TECHNIQUES CULTURALES ET INTRANTS
AGRICOLES APPROPRIEES DANS LE GROUPEMENT MUSINDI
97
IV.1 INTRODUCTION
97
IV.2 IDENTIFICATION DU PROJET
98
2.1 DÉFINITION
98
2.2 OBJECTIFS DU PROJET
98
2.2.1 OBJECTIF GLOBAL
98
2.2.2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
99
2.3 LOCALISATION DU PROJET
99
2.4 NATURE ET CADRE JURIDIQUE DU PROJET
99
2.5 ACTEURS ET BÉNÉFICIAIRES
DU PROJET
100
2.6 STRATÉGIES DU PROJET
101
IV.3 ETUDE DU PROJET
101
3.1 OPPORTUNITÉ DU PROJET
101
3.2 ETUDE DE LA PERTINENCE ET DE LA
FAISABILITÉ DU PROJET
101
A. DE LA PERTINENCE DU PROJET
101
B. ETUDE DE LA FAISABILITÉ
TECHNIQUE, SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE
102
IV.4 OPÉRATIONNALISATION DU PROJET
102
4.1. ORGANIGRAMME ET DESCRIPTION DES
TÂCHES
105
A) ORGANIGRAMME
105
B. DESCRIPTION DES TÂCHES
105
IV.5 OPÉRATIONNALISATION ET
PLANIFICATION DES INTRANTS DU PROJET
106
5.1 PHASES DU PROJET
106
5.2 PLANIFICATION OPÉRATIONNELLE DES
ACTIVITÉS
107
IV.6 BUDGÉTISATION DU PROJET
114
IV.7 RENTABILITÉ DU PROJET
118
IV.8 PROGRAMMATION DES ACTIVITÉS
119
IV.9 CADRE LOGIQUE DU PROJET
121
II. SOURCE DES FINANCEMENTS
124
III. CONDITIONS DE SUCCÈS :
124
CONCLUSION GENERALE
125
BIBLIOGRAPHIE
127
TABLE DES MATIERES
129
PROTOCOLE D'ENQUETE
Nous KAMBALE LUVAGHO Justin
étudiant à l'ISDR/GL en troisième année de
gradué, traitant sur « Essaie d'Analyse sur les pratiques Agro
écologiques et son impact sur la production Agricole en Territoire de
LUBERO, groupement MUSINDI », pour la confection de notre travail et
pour s'acquérir du problème réel qui guette le milieu dans
le cadre des pratiques Agro écologiques, tout opinion est importante
pour la rédaction de ce travail. S'il te plait, réponds à
chaque question avec toute sincérité en n'ajoutant suffisamment
de détails en écrivant où nécessaire.
Merci !!
1. Identités et Adresses
Ages............ Niveau d'étude............
Sexe.... profession........................
2. Depuis quant habitez-vous ici ?
6mois
1ans 3ans 6ans Autre..................................
3. Quelles sont les cultures cultivées dans ces
contrées ?
R)...............................................................................................................................
4. Quelles sont les pratiques Agro écologiques
présentées et appliquées dans ces milieux :
Agroforesterie Itinérante les
assolements
Association des cultures Culture sur des courbes de niveau et terrasses
progressives
Rotation des cultures La pratique de jachères et engrais verts
dérobés
5. Comment sont-t-elles pratiqués ?
Traditionnelles Modernes
6. Quel est l'impact de ces pratiques sur la production
Agricole et la gestion durable des sols agricoles ?
Bon
Peu bon Médiocre excellent
7. Que ce qui peut être due à la base d'un
mauvais rendement Agricole,
Mauvaises pratiques culturelles
Mauvaises intrants agricoles
Mauvaises Associations des
cultures Mauvaises pratiques Agroforesteries
Reboisement d'essences
inappropriées (Eucalyptus)
Changements climatiques
8.a) Quelles types d'Essence utilisez vous pour les pratiques
Agro écologiques ?
Acacia et
Jachères Grevelea et Association
des Cultures
Eucalyptus et Marécages
Eucalyptus et pentes (colline, sols alluvionnaires)
Cyprès
Casuarina Agroforesterie Eucalyptus et
Autres......................................
b) Quelle est l'essence prédominant dans les
Associations des Cultures ?
Grevelea Cyprès Casuarina
Eucalyptus
9) Quelles sont les bases motivationnelles d'Association ou
d'Utilisation des essences aux cultures ?
Forte vulgarisation des ONGs et
Association Agricoles, Environnementales
Choix des essences en croissance
rapide et économiquement viable
Protection des terres répondent facilement aux besoins des
ménages (familiales) écologique
(protection de l'environnement)
Production permanente du bois gestion des jachères
Accroître la production
Agricole en protégeant l'environnement.
10) Quelles types d'Organisation oeuvrent dans la
Vulgarisation des pratiques Agro écologiques ?
Locales.......................................................... Nationale...................................
Régionales............................................. Internationales........................
11) Pour quels types des terrains préfèrent vous
pratiquer les techniques Agroforesteries ?
Jachères Marécages terres
Agricoles Terres Alluvionnaires
Adrets et Ubacs Sommets de collines Pentes N'importe quel
terrain
12) Où est ce que vous vous approvisionné en
plant pour des pratiques Agro écologiques (Agroforesterie) ?
Agronomes Vulgarisateurs des différentes ONGs Taxicomonistes
Agriculteurs eux-mêmes Jardiniers et pépiniéristes locales
13) Après la coupe des peuplements, quels avantages
tirez vous ?
R).....................................................................................................................................
14) Comment évaluer vous les récoltes des
nouvelles cultures des zones d'Association ou de Rotation ?
Bon Peu bon Médiocre
excellent Autres..............................
15) Comment est ce qu'on peut améliorer l'Environnement
Agricole et la composition physique et biologique des sols Agricoles pour une
augmentation de la production ?
R).................................................................................................................................
16) La reconstitution complète organique du champ se
constate après combien d'années ?
5ans 10ans 2ans 1an Après
récolte
ONGs et Associations
1) Dénomination de l'Institution
ONG ONGs ONGDH ASBL ABL Fondation
Locale Nationale Régionale
Internationale
2) Depuis quant relancez vous vos activités dans cette
région ?
6mois 1an 3ans 5ans 10ans Autres.....................
3) Dans quelle domaine oeuvrez vous ?
Agricole Elevage Aides
Humanitaires Formations.................................
Au..........................................................
4) Quelles sont les stratégies mises en application
pour atteindre vos objectifs ?
Vulgarisation Distribution des Intrants Agricoles
Formation et Sensibilisation Encadrement Paysannes
Autres................................................................................
5) comment est ce que vous évaluez la production
agricole ?
Peu bon Bon Médiocre Excellent Autres..............................
6) Que ce qui peut être à la base de la
recrudescence de la production Agricole ?
Mauvaises production Agricoles Changement Climatique
Mauvais Intrants Agricoles Mauvaises pratiques Agroforesteries
Mauvais Association des cultures
avec des essences non légumineuses
Autres......................................................................................
7) les quelles pratiques Agricoles sont-t-elles
Appliquées dans la régions ?
Itinérantes sur brilus Agroforesterie Assolement Rotation des
cultures
Engrais verts et engrais verts
dérobées Jachères
complètes biologiques
Amendements Organiques Fertilisations chimiques
Haies vives et brises vents Autres...........................................................
8) Quelles sont les essences Sylvicoles prédominantes
dans cette région et pour quelles types de terrain (Sol) ?
Grevelea Acacia Cyprès Eucalyptus Autres .............................
Jachères sols alluvionnaires Marécages Adrets
et Ubacs
Pentes et Collines Sommet des collines Autres.....................
9) Pourquoi l'Association (la pratique) des essences dans
l'Agriculture ?
Ecologique Economiquement viable Ignorance prestiges
Accroître la production
Agricole Gestion et protection des terres
Autres..................................................................
10) Que comptez vous faite dans votre domaine d'intervention
pour améliorer efficacement les conditions de vie
socio-économique des Agriculteurs pour une gestion durable des terres
Agricoles en vue d'un développement durable de la
région ?
R)..........................................................................................................................................
Protocole d'enquête Adressé aux
Autorités locales et Administratifs
1) Identité
Ages.............. sexe......... Niveau
d'étude............... Fonction...................
Etat
Civil......................................................
2) Depuis quant habitez vous ici ?
6mois 1an 3ans 5ans 10ans Autres.....................
3) Quelle sont les cultures cultivées dans cette
région ?
R).....................,.................................,....................................... ,.....................
4) Dans quelle pratique agricole ?
Moderne Traditionnelles Autres......................................................
5) Comment évaluez vous la production Agricole dans
cette région ?
Bon Peu bon Médiocre
Excellent Autres...........................
6) Avec les pratiques agro écologiques, les quelles
sont pratiqués ?
Agroforesterie engrais verts et engrais verts dérobes
Association des cultures
Assolement haies vives et brises vents jachère complète
Rotation des cultures Autres........................................................
7) Que ce qui peut être à la base de la
recrudescence de la production agricole ?
Mauvaises pratiques Agricoles Mauvaise association des cultures
Mauvaise pratiques
d'Agroforesteries la Monoculture
Manque des intrants Agricoles les maladies, attaques et ravageurs
Le changement climatique Autres.........................................................
8) Dans le domaine de l'Agriculture écologique, que
faite vous (comptez vous faire) pour accroître la production
Agricole ?
Vulgarisation des techniques
Agricoles Appropriées Agroforesterie
Adaptées
Apport des nouveaux Intrants
Agricoles
Intensification des Pratiques
sylvicoles durables Autre................................
9) Quels essences comptez vous Vulgarise ?
Grevelea Acacia Cyprès Eucalyptus Autres..............................
10) pourquoi cet essence et pou que terre ?
a) écologique économiquement viable croissance rapide
Besoins de ménages enrichissement des sols gestion et protection des terre
b) Jachères terres alluvionnaires Adrets et ubacs
associations
Pentes comme haies vives Autres...........................................................
11) Quelle pratique Agricole comptez vous (utilisez vous) pour
une agriculture écologique durable, Approprié et soutenue en vue
d'accroître la production agricole en préservant
l'environnement ?
R).......................................................................................................................
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