DEDICACE
A notre regretté mère MUTEZINKA Gaudence qui nous a
quitté avant la réalisation de ce travail scientifique ;
A nos parents NZEYIMANA Aloys et Madame MUKARUKAKA
Benoîte, pour votre amour, votre soutient morale que
matériel ;
A mon grand frère SINAYITUTSE
Côme
A nos petits frères NGENDAHAYO Ernest, HABYARIMANA
Alphonse ;
KAYIJUKA Adolphe ;
A nos petites soeurs KANTARAMA Cécile Blandine et
MUKAGATERA Collette pour votre patience et votre dévouement pendant le
long parcours de mes études;
A nos familles ;
A nos connaissances et à tous ceux qui nous sont
chers;
NTIYOBERWUWAYO Ernest
REMERCIEMENTS
Le présent travail qui marque la fin de nos études
universitaires est le fruit de collaboration, sous diverses formes, de
plusieurs personnes à qui nous adressons l'expression de notre profonde
gratitude.
De prime abord, nous rendons grâce à notre Dieu
Tout-puissant, source de vie et de tout projet, pour tant de miracles qu'il ne
cesse de produire, qu'il soit pleinement remercié.
Nous tenons à remercier le Directeur Général
en la personne du Révérend Pasteur MUKEBA SHAMBUYI et tout le
corps professoral de l'Institut Supérieur d'Etudes Commerciales et
Financières de Bukavu, ISECOF en sigle, pour la formation pertinente et
leur dévouement durant nos études universitaires.
Nous sommes particulièrement reconnaissant à notre
Directeur, Chef de Travaux LUENI NDALE MIBULA, qui malgré ses multiples
obligations a accepté d'assurer la direction de ce mémoire, ses
conseils et observations très pertinentes nous ont été
d'une grande valeur. Nos remerciements à Monsieur KUBWIMANA Bernardin,
le secrétaire exécutif de l'ASSAR, pour son soutien tant moral
que matériel.
Nos remerciements vont également à Madame
MUKANDUNGUTSE Vestine, le Responsable d'Agence de la SONARWA, succursale de
RUSIZI, mes parents, mes frères et soeurs, sans oublier mes
collègues de travail, particulièrement Monsieur RWAMAKUBA
Narcisse, pour nous avoir soutenus et encouragés à poursuivre nos
études universitaires.
Enfin, nous remercions toute personne qui, de près ou de
loin a contribué à la réalisation de ce mémoire.
Que tout le monde trouve ici l'expression de notre profonde
gratitude.
NTIYOBERWUWAYO Ernest
SIGLES
ET ABREVIATIONS
AP/VIE : Assurance
des Personnes et Vie
BACAR : Banque
Commerciale Africaine au Rwanda
BANCOR : Banque
à la Confiance d'Or
BCDI : Banque
Commerciale de Développement et d'Industries
BCR : Banque
Commerciale du Rwanda
BK : Banque de
Kigali
BNR : Banque Nationale du
Rwanda
BRALIRWA : Brasserie et Limonaderie
du Rwanda
BRD : Banque
Rwandaise de Développement
COGEAR : Compagnie
Générale d'Assurance du Rwanda
COGEBANQUE : Compagnie
Générale des Banques
CORAR : Compagnie
Rwandaise d 'Assurance et de Réassurance
D.M.V.I : Dégâts
Matériels Vols et Incendies
F.G : Fonds de Garantie
Automobile
Frws : Francs rwandais
ISECOF : Institut
Supérieur d'Etudes Commerciales et Financières
MAGERWA : Magasins
Généraux du Rwanda
Mr : Monsieur
n° :
Numéro
OCIR : Office de
Café au Rwanda
ONATRACOM : Office Nationale de
Transport en commun
RAMA : La Rwandaise
d'assurance maladie
RD Congo :
République Démocratique du Congo
RRA : Rwanda
Revenue Authority
S.A :
Société Anonyme
SARL :
Société par Action à Responsabilité
Limitée
SCAR : Société
Congolaise d 'Assurance et de Réassurance
SONARWA : Société
Nouvelle d'Assurance du Rwanda
SORAS :
Société Rwandaise d'Assurance
Tél. :
Téléphone
TVA : Taxe sur
Valeur Ajoutée
UBPR :
Union des Banques Populaires du Rwanda
RC :
Responsabilité Civile
RWANDATEL : Rwanda
Télécommunications
% :
Pourcentage
MINECOFIN : Ministère de
finance et de la planification économique.
ULK :
Université Libre de Kigali
LISTE DES GRAPHIQUES ET TABLEAUX
A. GRAPHIQUES
Graphique 1 : Evolution de l'effectif du
Personnel (2007-2010)
28
Graphique 2 : Evolution de la prime
d'assurance automobile de 1975-2008 : La Garantie R.C
53
Graphique 3 : Evolution de la prime
d'assurance tous risques 1975 - 2008
54
B. TABLEAUX
Tableau 1 : Evolution de l'effectif du personnel de
la SONARWA s.a (2007-2010)
28
Tableau 2: Tarif de Promenades et affaires
41
Tableau 3 : Transport
rémunéré de personnes
41
Tableau 4 : Transport
rémunéré de biens
41
Tableau 5 : Tarif de base(DMVI)
42
Tableau 6 :Tarif en DMVI pour les Camions et les
Camionnettes FUSO
42
Tableau 7: Tarif avec franchise
43
Tableau 8 :Tarif du taux de courte durée
47
Tableau 9 : Les fractionnements possibles de la
prime annuelle
48
Tableau 10 : Tarif de la garantie
« OCCUPPANTS »
50
Tableau 11 : Evolution de la prime RC de
1975-2008
53
Tableau 12 : Evolution de la prime d'assurance tous
risques 1975 - 2008
54
Tableau 13 : La production des
différentes sociétés d'assurances opérant au
Rwanda.
56
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Le rôle du secteur des services privés dans la
croissance économique d'un pays ou dans le processus de
développement est au second plan. Certaines théories
économiques traditionnelles le jugeaient peu productif et par
conséquent ne méritant aucune attention particulière.
C'est récemment que les économistes ont
commencé à s'intéresser à ce secteur dont
l'importance fait aujourd'hui l'unanimité dans les analyses, dans la
mesure où il intervient pour une large part dans l'accumulation des
richesses d'un pays. Ce secteur comprend aussi les institutions
financières non bancaires.
Dans le cadre de notre recherche, nous nous sommes
penché sur le service d'assurance qui constitue un secteur
d'activités économiques relativement peu connu dans les pays en
développement en général et au RWANDA en particulier.
Depuis l'apparition du premier contrat d'assurance de
transport par mer qui a été établie en 1347 à
Gênes (en Italie), l'assurance n'a cessé de se
développer.
L es Rwandais sont confrontés à beaucoup de
problèmes, parmi ceux-ci, celui de la vie car ils subsistent
difficilement mais aussi celui de l'ignorance en matière de couverture
en risques d'assurances.
L'assurance est un service. A la différence de
l'agriculture, qui fait profiter à tous des richesses du sol, ou de
l'industrie mécanique, qui transforme des matières
premières en machines ou en automobiles, les services se
caractérisent par la seule mise en oeuvre des facultés et des
énergies humaines. L'assurance est donc un service comme la Banque, le
Commerce, le transport et la communication.
Si la mission du cultivateur ou de l'industriel peut
être de produire ou de transformer, l'assureur a la mission d'être
en permanence au service de l'assuré. Celui qui fabrique un produit et
celui qui utilise ce produit ne se rencontrent en général qu'au
jour de la vente : une fois la marchandise livrée et payée,
l'affaire est faite. Dans bien même de cas, elle est même
terminée. En assurance c'est tout le contraire : quand l'assuré a
signé son contrat, l'affaire commence car l'assuré paye d'avance,
en échange d'une garantie.
L'assureur l'aide à détecter les risques les
plus menaçants et à choisir les assurances qui l'en
protégeront le mieux : telle est sa première fonction. Il doit
désormais se tenir constamment à la disposition de ses clients
pour apporter à leurs contrats toutes les modifications qu'ils
souhaitent ou que rendent nécessaire les changements intervenus dans
leurs conditions d'existence et les risques nouveaux qu'ils encourent. Telle
est la deuxième fonction de l'assureur. Il doit se tenir prêt
à donner sa garantie au jour du sinistre et c'est la troisième
fonction, la principale évidement aux yeux de l'assuré. Le bien
être d'une famille, le Bonheur de ses enfants, vont souvent
dépendre de la conscience professionnelle et de la diligence avec
laquelle l'assureur remplira ces trios fonctions.
L'individu et la famille sont donc les premiers
bénéficiaires du service rendu par l'assurance. Il n'y a pas si
longtemps encore, l'humanité se résignait aux injustices du sort
qui frappaient certains de ses membres. On s'en consolait en invoquant la
«sélection naturelle» qui faisait disparaître les
faibles et survivre les forts. On ne se plaignait pas qu'il faille mettre cinq
ou six enfants au monde pour en garder à peine deux ou trois. On
acceptait avec une sorte de fatalisme que l'accident, l'incendie, la ruine
mettent les uns à la paille, tandis que les autres s'estimaient heureux
d'avoir y échappé.
En aidant les hommes à lutter contre une destiné
souvent sévère, l'assurance leurs donne aussi la liberté
de risquer davantage et permet ainsi leurs progrès dans tous les
domaines. Le chef de famille hésitera moins à accepter des
travaux dangereux, sachant qu'il ne met plus en jeu l'existence
matérielle de ses enfants. Le producteur de cinéma pourra engager
des milliards dans une super production, bravant le risque de voir une vedette
tomber malade avant la fin du tournage. L'industriel osera risquer
d'énormes capitaux dans la construction d'une nouvelle usine, le
banquier n'aura pas craint de lui prêter l'argent nécessaire.
L'agriculteur qui cultivait un peu de tout à faible rendement : il
prendra le risque de voir tous les efforts d'une année anéantis
par une seule chute de grêle sachant qu'une assurance le garantit contre
ce risque.
Dans tous les métiers, dans toutes les industries, on
peut trouver des exemples analogues. Ils montrent qu'il n'y a jamais de
progrès possibles sans risques. Quel métier donc peut avoir un
plus bel avenir que celui-là même qui permet tous les
progrès ?
Par ailleurs, on reconnaît que le niveau de
l'utilisation de l'assurance dans les pays développés est sans
aucun doute différent de celui des pays en développement. Dans
certains pays développés, elle est obligatoire quelque soit le
niveau de vie de l'assuré. Globalement, on peut dire que la population
est plus consciente de l'utilité de ce type d'assurance que dans les
pays pauvres qui comptent un grand nombre de population non instruite. La mort
ou l'absence de revenue constitue un problème social mais une solution
existe pour amortir les conséquences sans que plusieurs personnes ne le
sachent, c'est souscrire une police d'assurance.
Dans notre travail, nous voudrions en savoir plus sur les
types d'assurances organisées par la SONARWA s.a au Rwanda. Partant de
ce qui précède, nous avons orienté notre travail sur les
questions ci après:
- L'association des Assureurs du Rwanda (ASSAR) a-t-elle un
rôle à jouer sur la réglementation de la prime d'assurance
automobile?
- Que faire pour règlementer la prime d'assurance automobile sur
un marché concurrentiel au Rwanda ?
0.2. Hypothèse de Travail
L'hypothèse est une réponse anticipée
à la problématique. Elle est définie comme une
prédiction provisoire, une affirmation a priori, qui doit être
démontrée, confirmée, infirmée ou modifiée
le travail1(*).
Ainsi nous avons anticipé les réponses à
notre problématique par deux hypothèses suivantes :
- La mise en place d'une structure solide et adéquate
de l'association des assureurs au Rwanda jouerait un rôle important sur
l'organisation de cette branche d'activité économique;
- Les
mesures d'application, d'exécution de suivi et de contrôle de
l'ASSAR résoudrait mieux au problème de la concurrence de
l'assurance par les compagnies d'assurances au Rwanda.
0.3. Choix et intérêt du sujet
L'homme vivant dans un environnement tel qu'il peut être
atteint dans sa personne en cas d'accident, de décès ou de son
patrimoine à l'occasion de certains risques, recherche tout
naturellement le moyen de supporter le poids du risque réalisé ou
de la responsabilité encourue.
Exposé aux conséquences de l'adversité,
il ne peut en assumer seul le fardeau. Ainsi, se tourne-t-il, en toutes
circonstances, vers la collectivité qui prend en charge le dommage
résultant pour lui d'une éventualité qu'il redoute.
La notion d'assurance est née de cette
nécessité et est considérée pour cette raison comme
une application spatiale et particulièrement féconde de
l'instinct d'association.
De nos jours, l'assurance a pris une autre image. C'est un
service qu'on peut vendre. Pour certains consommateurs, l'assurance est
considérée comme une somme importante qu'ils sont assurés
de débourser tous les ans, avec l'espoir qu'ils auront un jour un
accident qui les permettra de tout récupérer d'un seul
coup ! Mais l'assurance n'est pas encore loin de l'image merveilleuse
exprimée par Winston CHURCHILL : << si cela
m'étaient possible j'écrirais le mot assurance dans chaque foyer
et sur le front de chaque homme, tant je suis convaincu que l'assurance peut,
à un prix modéré libérer les familles de
catastrophes incomparables>>2(*)
Nous avons traité ce sujet au moment où
l'environnement économique des assurances du Rwanda connait un essort
causé par l'instauration d'un même tarif de tous les produits
d'assurances. La période qui a précédé cette
harmonisation a été caractérisée par les
problèmes financiers que connaissaient certaines sociétés
d'assurances qui n'arrivaient pas à indemniser la population et les
revendications étaient croissantes, et l'Etat a essayé de trouver
la réponse et d'assurer son rôle de protecteur de la population
par le biais de l'Association des Assureurs du Rwanda(ASSAR). Ainsi le choix de
notre sujet a été motivé par la question de savoir comment
se présentait l'évolution de la tarification des primes
d'assurances automobile à la SONARWA s.a. Et ensuite soulever la
problématique liée a cette harmonisation de tarif d'assurance
automobile dans la SONARWA s.a et ses concurrents pendant la période
2007-2010.
0.4 Etat de la question
Il s'agit d'une analyse des travaux antérieurs sur le
sujet d'étude, de leurs démarches, des conclusions auxquelles
leurs auteurs ont aboutit, de leurs lacunes et des possibilités
d'arriver à des nouvelles3(*).
L'assurance automobile est un produit beaucoup connu par la
population Rwandaise, mais la plus part ne maitrisent pas ses différents
garanties d'où ils ont tendance à en confondre l'usage. Il faut
que le peuple rwandais par la voie de la vulgarisation ait connaissance des
différentes garanties qu'offre l'assurance automobile.
Certaines préoccupations axées sur les
assurances sur un marché concurrentiel du Rwanda ont fait l'objet des
recherches de certains auteurs. Ainsi, nous avons pu retenir entre autres
celles réalisées par :
- UWIMANA Joseph, dans son travail de
mémoire intitulé «La gestion budgétaire dans les
compagnies d'assurances, cas de la SORAS s.a ». Elle a
constaté qu'elle possède les points forts et les points faibles
en matière de gestion des risques.
Les points faibles en matière de la gestion au sein de
cette société concernent l'absence du service chargé de la
gestion, le manque de formation professionnelle, les mauvaises conditions de
travail et le manque de certains avantages pour une partie du personnel.
La Société Nouvelle d'Assurance du Rwanda
dispose des points forts en matière de la gestion. Ces points ont trait
essentiellement au système de rémunération ; au
contrat de travail et d'octrois des avantages autres que le salaire.
- KAMALI HAKIZIMANA, dans son travail de
mémoire intitulé « Gestion efficace de la trésorerie.
Cas de la SONARWA s.a » a mené des enquêtes qui ont
révélé la manière dont l'on peut améliorer
la gestion dans les institutions d'assurances.
Les rapports annuels, les ouvrages de la SONARWA s.a
élaborés dans les années 2007, 2008, 2009 et 2010 ont
montré l'évaluation de ses différents produits
d'assurances et le fonctionnement de cette société.
Les informations consultées sur le site internet
www.sonarwa.co.rw,
décrivent les généralités, l'évolution et la
gamme des produits vendus par la SONARWA s.a.
Quant à nous, nous avons orienté nos recherches
sur « Le problématique de la prime d'assurance automobile sur
un marché concurrentiel du Rwanda.Cas de la SONARWA s.a »,
où nous nous sommes heurtés avec l'oscillation de la prime
d'assurance, ce qui constitue l'objet de notre curiosité scientifique.
0.5 Délimitation du sujet
Notre étude porte sur les produits d'assurances qui
sont généralement sur le marché des assurances du Rwanda
et en particulier sur l'assurance Automobile car l'harmonisation du tarif par
l'ASSAR a commencé à être appliquée dans cette
branche d'assurance.
0.5.1 Délimitation spatiale
Nous avons focalisé notre champ d'action sur l'analyse
des données et des informations provenant de la SONARWA s.a et de
l'ASSAR parce que les produits d'assurances vendus sur le territoire national
sont identiques et l'ASSAR s'assure du respect du tarif déjà
établie.
0.5.2 Délimitation temporaire
Nos investigations se limitent sur la période allant de
l'année 2007 à 2010 où toutes les compagnies d'assurances
faisaient face à la concurrence déloyale qui allait plus tard
ruiner le secteur des assurances.
0.6 Méthodologie de recherche
0.6.1 Méthodes.
Par définition, la méthode est un ensemble
ordonné de principes, de règles et d'opérations
intellectuelles permettant de procéder à l'analyse des
données de différentes années en vue d'atteindre un
résultat.4(*)
Pour réaliser ce travail, il nous a été
indispensable de recourir à la méthode analytique
complétée par les approches historique, et synthétique.
0.6.1.1 La méthode
analytique.
Cette méthode a été
privilégiée dans ce travail. Elle nous a permis de saisir et
d'examiner les éléments individuels d'un ensemble pour mieux
comprendre et mieux expliquer cet ensemble.
0.6.1.2 L'approche
historique.
Celle-ci nous a également été très
utile. Nous avons traité des faits ou des données d'une
période bien précise ou d'un temps bien délimité.
Cette approche met l'accent sur l'évolution des faits
étudiés, de la genèse à la situation du jour de la
recherche.
0.6.1.3 L'approche
synthétique.
Elle est venue en complément de l'approche analytique.
Elle nous a permis de rassembler tous les éléments dans un
ensemble cohérent.
0.6. 2 Techniques.
La technique est définie comme l'ensemble des moyens et
des procédés qui permettent au chercheur de rassembler les
données et des informations sur son sujet de recherche.5(*)
Cependant, nous avons eu à recourir également
aux techniques suivantes :
0.6.2.1 La technique
documentaire.
Cette technique nous a facilité de rassembler les
documents utiles qui cadrent avec notre travail, afin de les consulter pour
récolter les données et les informations des sources
écrites en rapport avec le sujet. Les documents
sélectionnés sont les travaux de fin de cycle, les rapports
annuels de la SONARWA s.a, les rapports de stage, les revues et sites internet.
0.6.2.2 La technique
d'interview- libre.
Celle-ci nous a permis d'organiser un rapport de communication
verbale avec les souscripteurs, les clients, les fonctionnaires de la SONARWA
s.a à l'agence de RUSIZI et nous a aidé à recueillir
certaines informations précises concernant l'assurance-vie ou autres
types d'assurances en général.
0.6.2.3 La technique
d'observation.
La technique d'observation a servi pour la
compréhension des réalités pour certaines situations.
0.6.2.4 La technique
statistique.
Cette technique nous a été très utile
dans l'utilisation des données chiffrées qui ont une importance
capitale dans notre travail pour visualiser certaines situations inconnues. Ces
données ont été présentées en terme de
tableaux et graphiques.
0.7 Subdivision du travail
A part l'introduction et la conclusion, le présent
travail est constitué de 3 chapitres dont chacun décrit et
analyse un aspect spécifique.
Le premier chapitre traite de la revue de la
littérature. Il a été question de définir les
concepts de base pour la bonne compréhension de notre thème
d'étude.
Le deuxième chapitre se focalise sur la
présentation de la SONARWA s.a
Le troisième chapitre enfin s'oriente à
l'analyse de la problématique de la prime d'assurance automobile sur un
marché concurrentiel du Rwanda.
0.8. Difficultés
rencontrées
Pour réaliser ce travail, nous nous sommes, Certes,
butés à de nombreux problèmes et obstacles lors de son
élaboration étant donné que tout travail scientifique
fait toujours l'objet de beaucoup de difficultés. Parmi les
difficultés rencontrées, nous pouvons citer :
· Le Manque des données suffisantes surtout qu'il
y a des branches d'assurances qui ne sont pas pratiquées dans les
agences.
· Le Manque d'accès aux grandes
bibliothèques de Kigali et Butare pour une documentation plus
enrichie.
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTTERATURE
A travers ce chapitre, nous avons orienté notre temps a
la définition des concepts clés afin d'éclairer les
lecteurs à la compréhension de notre sujet d'étude d'une
part et à l'analyse de certaines théories en rapport aux
assurances.
I.1. Assurance
D'une manière générale, l'assurance peut
être définie comme une réunion de personnes qui craignant
l'arrivée d'un événement dommageable pour elles, cotisent
pour permettre a ceux qui seront frappées par cet
événement, de faire face a des conséquences6(*).
D'une manière plus précise, l'assurance est une
opération par laquelle une personne, l'assureur, s'engage à
exécuter une prestation au profit d'une autre, l'assuré, en cas
de réalisation d'un événement aléatoire, le risque,
en contrepartie du paiement d'une somme, prime ou cotisation7(*).
I.2. Assuré
Toute personne dont le risque est garantie par le contrat
d'assurance. Généralement l'assuré s'acquitte des primes
stipulées et reçoit les prestations promises en cas de
réalisation du risque.
I.3.
Bénéficiaire
C'est la personne qui reçoit les prestations
prévues au contrat. Il peut être en même temps le
souscripteur ou l'assuré, il peut aussi être un tiers, par
exemple un enfant ou un proche.
I.4. Assureur
L'assureur est celui qui s'oblige, moyennant une
rétribution dénommée «prime» ou
«cotisation» à payer l'indemnité prévue dans les
assurances des dommages, le capital ou la rente dans les assurances des
personnes.
I.5. Risque
Le risque est un événement futur, incertain et
ne dépendant pas exclusivement de la volonté de
l'assuré ; ou un événement certain mais dont la date
de survenance est inconnue.
Trois approches du mot risque peuvent être
évoquées ici :
· L'événement dommageable contre
l'arrivée duquel on cherche a s'assurer doit être futur. S'il est
déjà réalisé, il n'y a plus de risque ;
· Il doit y avoir une incertitude, soit dans la
survenance de l'événement, soit dans sa date de
réalisation ;
· L'arrivée de l'événement ne doit
pas dépendre exclusivement de l'assuré.
I.6. Prime ou
cotisation
C'est la somme d'argent que verse le souscripteur en contre
partie du risque garantie par l'assureur. Elle est payable au départ
dès l'opération d'assurance ou de l'année d'assurance.
Cette contribution du souscripteur est généralement
déterminée à forfait ; il s'agit du contrat sans
consentement du souscripteur, quels que soit les résultats de
l'assureur.
La cotisation peut aussi être provisionnelle et la prime
définitive étant déterminée a la fin de l'exercice
d'assurance.
I.7. Sinistre
Tout fait ayant causé un dommage pouvant donner lieu
à la garantie du contrat.
I.8. Accident
On entend par accident toute atteinte corporelle non
intentionnelle de la part de l'assuré et provenant de l'action soudaine
d'une cause extérieure à la victime.
I.9. Coassurance
Il arrive que l'assureur garantisse un risque aggravé
ou important qui peut dépasser ses capacités en cas de survenance
du sinistre et se trouverait dans l'impossibilité de ne pas pouvoir
payer la totalité du capital assuré avec les primes
reçues.
Ainsi, on parle de coassurance lorsque plusieurs
sociétés d'assurances s'associent pour couvrir un risque trop
grand pour chacune d'elles. En effet, lorsqu'un assureur se trouve en
présence d'un risque dont le montant dépasse son plein de
souscription, il n'en prendra qu'une fraction (40% par exemple) et il fera
appel à d'autres sociétés d'assurances pour le surplus.
Par exemple, un risque de 300.000 Frw peut être reparti
de la manière suivante :
SONARWA s.a : 50% (soit 150.000 Frw)
SORAS s.a : 30% (soit 90.000 Frw)
CORAR s.a : 20% (soit 60.000 Frw)
I.10.
Assurance- Vie
On groupe dans la branche assurance- Vie ce qui suit :
· L'assurance-vie individuelle :
qui s'adresse aux particuliers et dans laquelle on distingue :
- Les assurances en
cas de décès, dont l'objectif est de
garantir un capital en cas de décès de l'assuré ;
- Les assurances
en cas de vie, dont l'objectif est de garantir
un capital payable à l'assuré s'il est en vie au terme du
contrat, ou aux bénéficiaires désignés si
l'assuré meurt avant le terme du contrat ;
- Les assurances mixtes,
combinaison des deux précédentes, c'est-à-dire en cas de
vie ou non.
· Les opérations
tontinières8(*) :
- Un certain nombre d'adhérents regroupés en
association se répartissent entre les survivants, à terme fixe,
un capital augmenté des intérêts ;
- Le même principe est utilisé pour des
garanties en cas de décès.
· Les assurances
complémentaires : Les garanties sont adjointes aux contrats
d'assurances en cas de vie et de décès. Il s'agit des garanties
contre l'invalidité permanente totale, contre l'infirmité
permanente partielle, contre l'incapacité temporaire. Il s'agit
également des indemnités journalières, et de couverture
accidentelle.
I.11. Prestation
La prestation c'est la somme d'argent promise par l'assureur
en cas de réalisation du risque, l'objet même de la garantie
fournie par l'assureur. Elle est généralement versée en
argent : l'assureur ne remplace pas l'objet assuré, sauf exception
(assurance bris de glace). La somme d'argent ou prestation promise par
l'assureur peut être déterminée à l' avance et
fixée au contrat (capital ou rente en assurance sur la vie)9(*).
I.12. Contractant ou
Souscripteur
C'est la personne sur la tête de la quelle repose le
contrat, et dont la survie ou le décès entraîne le
versement des prestations prévus au contrat.
I.13. Rente
C'est la somme d'argent que la compagnie d'assurance
s'engage à verser au(x) bénéficiaire(s)
désigné(s), selon une périodicité fixée au
contrat, en cas de survie ou de décès de l'assuré.
I.14.
Différé
C'est la période pendant laquelle le souscripteur paie
les primes ou Cotisations dans la société d'assurance.
I.15. Invalidité
absolue, permanente et définitive
C'est une personne qui est incapable de se livrer à
une quelconque activité ou travail pouvant lui procurer un gain. On
peut dire aussi que c'est une personne qui est dans l'obligation de recourir
à l'assistance d'un tiers pour effectuer les actes ordinaires de la vie.
Comme son état ne peut être amélioré par un
traitement approprié, compte tenu des connaissances scientifiques ou
médicales au jour de la constatation de cet état.
I.16. Maladie
On entend par "maladie" une altération de la
santé constatée par un médecin.
I.17. Risque assurable
Un risque assurable est l'événement futur et
aléatoire, en dehors de la volonté des parties, pouvant
entraîner des conséquences dommageables pour l'assuré,
contre lequel celui-ci veut se prémunir.
I.18. Contrat d'assurance
Un contrat d'assurance est un accord passé entre un
assureur et un assuré pour la garantie d'un risque : l'assureur
accepte de couvrir le risque, le souscripteur s'engage à payer la prime
ou cotisation convenue. Le contrat d'assurance est le lien juridique qui oblige
l'assureur à garantir le risque, le souscripteur ou le preneur
d'assurance à en payer la prime.
I.19. Garantie
Une garantie est l'engagement de la société
d'assurance d'indemniser l'assuré, de conséquences d'un
événement spécifié dans le contrat.
I.2 Notion de l'assurance
Responsabilité Civile en matière automobile
L'assurance responsabilité civile garantie
l'indemnisation des dommages matériels et corporels causés a
autrui par le conducteur du véhicule ou a ses passagers lors d'un
accident. Conçue pour permettre aux victimes d'accidents de la
circulation d'être indemnisées, elle est obligatoire pour tout
automobiliste, et est donc incluse dans tout contrat d'assurance automobile.
I.2.1 Automobile dans le
monde
Grâce a la technologie, l'automobile a
débuté au 17eme siècle. Avant cette période, le
transport était assuré par les chevaux qui tiraient des chariots
et des charrettes. Tout développement exige des
échanges. « Or, il n'existe pas d'échanges qui ne
supposent pas des déplacements des personnes d'objets ou d'idées.
Dans ces déplacements, l'automobile joue un grand rôle ; ce
qui est aussi le cas pour le Rwanda. »10(*)
En mai 1885, la première voiture a essence fut
réalisée par l'allemand KDRL Friedrich BENZ (1844-1929) qui avec
Gottlieb DAIMLER (lui avait essayé avant mais sans succès).
Durant cette période, les véhicules électroniques ou avec
moteurs à gaz ou à mazout furent vite abandonnés car
très coûteux, difficile à construire et à
entretenir.
Il ne restant que quelques véhicules
électroniques et des véhicules à mazout pour le transport
de grande capacité sur une longue distance, tels les trains, les
métros, tramway, camions-citernes, etc. notons que « la
plupart de véhicules d'aujourd'hui ne diffèrent en rien du
véhicule construit en 1901 pour K.F. Benz »11(*).
1.2.2 L'automobile au
Rwanda
Selon NDUWAYEZU Jean de Dieu, les premiers véhicules
sont arrivés au Rwanda Urundi en 1924 : 6 véhicules (3
voitures et 3 camions).12(*) Même s'il est difficile de préciser les
dates, le premier véhicule serait arrivé au Rwanda en 1927. Vers
la fin 1927, on dénombrait déjà dans les deux pays 213
véhicules. L'augmentation du parc automobile sera forte après
1936.
1.2.3 Accidents de la route
dans le monde
Malgré son importance incontestable, l'automobile
produit des dégâts considérables au monde. « Le
premier accident automobile officiellement enregistré a eu lieu en
Août 1896 et il est attribué à Brigitte Driscoll, en
France, suite à l'inattention du conducteur avec une vitesse excessive,
bien que le véhicule en question ne roulait qu'à 60 km à
l'heure ».13(*)
Au fur et à mesure que les véhicules devenaient
plus nombreux et rapides et que les routes s'amélioraient,
l'augmentation numérique des accidents se faisait également
sentir. Selon les estimations actuelles, de part le monde, les accidents
automobiles entrainent au moins 1.200.000 morts par an, parmi eux 85% sont dans
les pays en développement.
1.3. Notion
générales du contrat d'assurance automobile14(*)
1.3.1.1 Le contrat
d'assurance
Le contrat d'assurance est un contrat par lequel une personne,
appelée assureur, s'engage, moyennant paiement d'une ou plusieurs
primes, à fournir à une personne, appelée assuré ou
bénéficiaire, une prestation pécuniaire en cas de
réalisation d'un risque déterminé.
Les assurances de dommages couvrent les risques atteignant les
biens ou les risques provenant de la responsabilité civile de
l'assuré.
Les assurances de personnes couvrent les risques provenant du
décès ou de la vie, ou les risques d'accidents corporels ou de
maladie.
1.3.1.2 Champ
d'application
La présente loi est applicable aux assurances
terrestres, aux assurances fluviales, aux assurances aériennes, aux
assurances maritimes, aux assurances sociales et aux assurances de
crédit ainsi qu'à tous les types d'assurances exploités au
Rwanda
Toutes les assurances des biens, les assurances de
responsabilité ainsi que d'autres assurances dont les branches sont
exploitées au Rwanda doivent être assurées par les
sociétés d'assurances agréés au Rwanda
Toute fois, lorsqu'un type particulier d'assurances n'existe
pas au Rwanda, la commission Nationale de contrôle des assurances peut
autoriser sa couverture en dehors du Rwanda.
1.3.1.3 Les entreprises
d'assurances
Les conditions suivant lesquelles les personnes morales sont
habilitées à exploiter les entreprises d'assurances sont
déterminées par une loi.
1.3.1.4 De l'assurance
obligatoire
L'assurance n'est pas obligatoire, sauf dans les cas
prévus par la loi.
1.3.2 Des règles
communes aux diverses assurances
1.3.2.1 De la police
d'assurance
La police d'assurance est la preuve du contrat d'assurance.
Le contrat d'assurance doit être prouvé par un
acte écrit, appelé police.
La police ne peut être modifiée que par des actes
écrits, appelés avenants.
Néanmoins, ayant la signature de la police ou de
l'avenant, l'assureur et l'assuré sont engagés l'un envers
l'autre si l'assureur remet à l'assuré une note écrite de
couverture garantissant provisoirement l'assuré jusqu'à la
signature de la police ou de l'avenant.
1.3.2.2 Mentions de la
police
La police d'assurance doit mentionner :
1) le lieu et la date de conclusion du contrat;
2) les noms et domiciles des parties;
3) le bien, la responsabilité ou la personne
assurée;
4) la nature des risques garantis;
5) l'étendue de la responsabilité couverte ou le
montant de la garantie;
6) le montant de la prime;
7) la durée du contrat.
1.3.2.3 De la durée
du contrat d'assurance
Le contrat d'assurance prend effet le jour de la signature de
la police d'assurance. Toutefois, s'il y'a eu délivrance d'une note de
couverture garantissant provisoirement l'assuré, le contrat d'assurance
prend effet à la date de la note de couverture.
Néanmoins, il peut être stipulé que cette
prise d'effet est subordonnée au paiement de la première prime.
Sauf si les parties contractantes ont convenu d'une tacite
reconduction aux conditions particulières du contrat d'assurances, ce
dernier prend fin au terme fixé.
1.3.2.4 Police à
personne dénommée ou à ordre
La police d'assurance peut être à personne
dénommée ou à ordre.
L'assureur peut, dans tous les cas, opposer au cessionnaire ou
à l'endossataire d'une police les exceptions opposables au souscripteur
originaire
1.3.2.5 Police pour
autrui
La police peut être conclue par un mandataire.
La police peut être conclue par le souscripteur, sans
mandat, pour compte d'autrui. Le bénéficiaire peut se
prévaloir de la police lorsqu'il l'a ratifiée. La ratification
peut intervenir même après la réalisation du risque. Le
souscripteur est tenu des obligations de l'assuré jusqu'à
ratification par le bénéficiaire.
1.3.2.6 Police pour compte
de qui il appartiendra
La police peut être faite pour compte de qui il
appartiendra. Elle vaut stipulation pour autrui au profit du
bénéficiaire éventuel de la police.
Le souscripteur de la police pour compte de qui il appartiendra
est seul tenu au paiement des primes envers l'assureur. Celui-ci peut opposer
au bénéficiaire de la police les exceptions qu'il aurait pu
opposer
1.3.3 Des droits et
obligations des parties
1.3.3.1 Risques couverts par
l'assureur
L'assureur garantit l'assuré contre les risques
prévus au contrat.
Il garantit contre les risques dus à des cas fortuits et
à la faute de l'assuré, sauf clause contraire. Nonobstant toute
clause contraire, l'assureur ne peut garantir contre les risques provenant de
la faute intentionnelle de l'assuré.
1.3.3.2 Fautes des
personnes dont répond l'assuré
L'assureur est garant des pertes et dommages causés par
des personnes dont l'assuré est civilement responsable en vertu des
dispositions du code civil, quelles que soient la nature et la gravité
des fautes commises par ces personnes.
1.3.3.3 Paiement de la
prestation
L'assureur doit payer la prestation pécuniaire convenue,
dans le délai prévu au contrat, lors de la réalisation du
risque ou lors de l'échéance prévue au contrat.
L'assureur ne peut être tenu au-delà de la somme
assurée.
1.3.3.5 Paiement de la prime
Le preneur d'assurance est obligé de
payer la prime convenue aux échéances fixées par le
contrat. Si l'assuré n'est pas le preneur d'assurance, celui-ci est tenu
au paiement de la prime
A défaut de paiement à l'échéance et
nonobstant toute clause contraire, il ne peut y avoir résiliation de
plein droit. L'assureur doit mettre l'assuré en demeure de payer par
lettre recommandée avec accusé de réception. Cette mise en
demeure n'a pour effet, nonobstant clause contraire, que de suspendre le
contrat après un délai de 3o jours, si le paiement n'intervient
pas. Le délai de trente jours expiré, l'assurance est
résiliée d'office. En cas de paiement par le preneur d'assurance,
le contrat est remis en vigueur le jour de paiement. Le délai de 30
jours est compté à dater de la réception du pli
recommandé de la mise en demeure, récépissé de la
poste faisant foi.
Le contrat d'assurance est rédigé dans la langue
du choix du preneur d'assurance opère parmi les trois langues
officielles du pays et dans laquelle toutes les communications lui sont
notifiées.
1.3.3.6 Déclaration
lors du contrat
L'assuré doit déclarer exactement, lors de la
conclusion du contrat, toutes les circonstances connues de lui qui sont de
nature à faire apprécier par l'assureur les risques qu'il prend
en charge.
1.3.3.7 Réticences
et fausses déclarations intentionnelles
Les réticences et fausses déclarations
intentionnelles de l'assuré entraînent nullité du contrat
si elles ont modifié l'appréciation du risque pour l'assureur, de
telle sorte, que l'assureur n'aurait pas traité ou aurait traité
à des conditions plus onéreuses pour l'assuré s'il avait
été exactement renseigné. Les primes payées restent
acquises à l'assureur.
1.3.3.8 Réticences
et fausses déclarations non intentionnelles
Si les réticences et fausses déclarations ne sont
pas intentionnelles, la mauvaise foi de l'assuré n'étant pas
établie, elles n'entraînent pas, nonobstant toute clause
contraire, nullité du contrat. Si elles sont constatées avant
tout sinistre, l'assureur peut résilier le contrat un mois après
notification à l'assuré ou le maintenir avec une augmentation de
la prime. Si les réticences ou fausses déclarations sont
constatées après le sinistre, l'indemnité est
réduite en proportion du taux des primes payées par rapport aux
taux des primes qui auraient été dues si les risques avaient
été complètement et exactement déclarés.
1.3.3.9 Déclarations
de l'aggravation des risques
Lorsqu'il y a aggravation des risques, telle
que, si cette situation avait existé dès la conclusion du
contrat, l'assureur n'aurait pas traité ou aurait traité à
des conditions plus onéreuses pour l'assuré, celui-ci doit en
donner avis à l'assureur dans les quinze jours à partir du fait
qui aggrave le risque, si ce fait est dû à l'assuré, ou
dans les quinze jours à partir du moment où l'assuré a
connaissance de l'aggravation. Ce délai ne peut être
diminué par le contrat.
L'assureur a la faculté de résilier le contrat ou
de le maintenir avec augmentation éventuelle de la prime.
Les dispositions du présent article ne sont pas
applicables à l'assurance sur la vie.
1.3.3.10 Déclaration
de sinistre
L'assuré, à moins qu'il ne
justifie d'une impossibilité due à la force majeure, doit
déclarer à l'assureur, dès qu'il en a eu connaissance, et
au plus tard dans les cinq jours, tout sinistre de nature à
entraîner la garantie de l'assureur. Si la déclaration est faite
par écrit et adressée par la poste, la date du cachet de la poste
fera foi dans l'appréciation du délai.
Le délai ne peut être réduit par le
contrat.
1.3.3.11 Faillite
En cas de faillite de
l'assuré, le contrat d'assurance n'est pas résilié de
plein droit et subsiste au profit de la masse des créanciers qui devient
débitrice des primes à échoir.
Néanmoins, la masse et l'assureur peuvent, dans le
délai de trois mois à compter du jugement déclaratif de
faillite, résilier le contrat.
En cas de faillite de l'assureur, le contrat prend fin un mois
après le jugement déclaratif de faillite.
1.3.3.12 Décès
de l'assuré
En cas de
décès de l'assuré, le contrat d'assurance continue de
plein droit avec les héritiers, nonobstant toute clause contraire.
Néanmoins, les héritiers ou l'assureur peuvent,
dans le délai de trois mois à compter du décès,
résilier le contrat.
1.3.3.13 Aliénation
de la chose assurée
En cas d'aliénation de la chose
assurée, le contrat d'assurance continue de plein droit avec
l'acquéreur, nonobstant toute clause contraire.
Néanmoins, l'acquéreur ou l'assureur peuvent, dans
le délai de trois mois à dater de l'aliénation,
résilier le contrat.
1.3.3.14 De la
prescription
La durée de la prescription d'une demande ou d'une action
en justice quelle qu'elle soit en rapport avec les contrats d'assurances est de
cinq ans.
1.3.4 Des
assurances des dommages
1.3.4.1 Des assurances
des biens
1.3.4.1.1
Possibilité de faire assurer
Toute personne ayant intérêt à la
conservation d'un bien peut le faire assurer. Tout
intérêt, direct ou indirect, à la non-réalisation
d'un risque peut faire objet d'une assurance.
1.3.4.1.2 Risques
exclus
Risques exclus:« Sauf clause contraire, l'assureur ne
répond pas des pertes et dommages occasionnés soit par une
invasion étrangère ou la guerre civile, soit par des
émeutes, soit par des grèves ou des renversements du pouvoir par
des mouvements populaires et des révolutions, soit enfin par
l'insurrection, la rébellion ainsi que les mutineries ». La preuve
de l'origine de la perte ou du dommage incombe à l'assureur qui
prétend se dégager de son obligation.
1.3.4.1.3 Perte de la
chose
Si la chose assurée périt par un
événement non prévu par le contrat, l'assurance prend fin
de plein droit.
1.3.4.1.4 Contrat
d'indemnité
L'assurance des biens est un contrat d'indemnité. Le
montant de l'indemnité ne peut, en aucun cas, dépasser la valeur
de la chose assurée au jour du sinistre.
1.3.4.1.5 Clause de
sous-assurance
Si, au jour du sinistre, la chose a une
valeur supérieure à la somme garantie, l'assuré est
considéré comme restant son propre assureur pour
l'excédent et supporte, en conséquence, une part proportionnelle
du dommage.
Le contrat peut écarter la règle
proportionnelle.
1.3.4.1.6. Clause de
sur-assurance
Si la somme garantie par le contrat est
supérieure à la valeur du bien assuré, s'il y a eu dol ou
fraude de l'une des parties; l'autre partie peut demander la nullité du
contrat et réclamer, en outre, des dommages-intérêts.
S'il n'y a eu ni dol ni fraude, le contrat est valable, mais
seulement jusqu'à concurrence de la valeur réelle des biens
assurés. Si, à la demande de l'assuré, l'assurance est
réduite, l'assureur n'a plus droit, à l'avenir, qu'à des
primes réduites, mais conserve les primes échues avant la
réduction.
1.3.4.1.7 Les assurances
cumulatives
Si plusieurs assureurs assurent le même bien
pour le même risque de telle sorte qu'il y ait sur-assurance et qu'il y
ait fraude de la part de l'assuré, chaque assureur peut demander la
nullité du contrat et réclamer, en outre, des
dommages-intérêts.
Si l'assuré est de bonne foi, en cas du sinistre, chaque
assureur participe à l'indemnité en proportion de la somme par
lui assurée.
1.3.4.1.8 Perte de la chose
assurée ou disparition du risque
L'assurance est nulle si, au moment de la conclusion du contrat,
la chose assurée a déjà péri ou ne peut plus
être exposée aux risques. Les primes payées doivent
être restituées à l'assuré.
La partie qui serait de mauvaise foi peut être
condamnée à des dommages-intérêts.
1.3.4.1.9 Subrogation de
l'assureur
L'assureur qui a payé l'indemnité
d'assurance est subrogé, jusqu'à concurrence de cette
indemnité, dans les droits et actions de l'assuré, contre les
tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu
au paiement par l'assureur.
L'assureur peut être déchargé, en tout ou en
partie, de sa responsabilité envers l'assuré quand la subrogation
ne peut plus, par le fruit de l'assuré, s'opérer en faveur de
l'assureur.
Néanmoins, et nonobstant toute clause contraire,
l'assureur ne peut exercer de recours, sauf au cas de malveillance de ces
personnes, contre les ascendants et descendants, préposés et
employés de l'assuré, ni contre les personnes vivant
habituellement au foyer de l'assuré.
1.3.4.1.10 Droits des
créanciers privilégiés et hypothécaires
Nonobstant toute clause contraire, les
indemnités d'assurance garantissant un bien sont attribuées aux
créanciers ayant privilège ou hypothèque sur ce bien. Ces
créanciers ont une action directe contre l'assureur, mais celui-ci peut
leur opposer les exceptions et déchéances qu'il aurait pu opposer
à l'assuré.
Les paiements faits de bonne foi par l'assureur, sans avoir
connaissance des sûretés, sont valables.
1.3.4.2 Des
assurances de responsabilité
1.3.4.2.1 Cas où
l'assureur est tenu
L'assureur de la responsabilité n'est tenu que si,
à la suite du fait dommageable prévu au contrat, le tiers
lésé a fait à l'assuré une réclamation
aimable ou judiciaire.
1.3.4.2.2 Reconnaissance de
responsabilité
Est valable, la clause prévoyant qu'aucune
reconnaissance de responsabilité, aucune transaction intervenue en
dehors de l'assureur ne lui est opposable.
L'aveu de la matérialité d'un fait ne peut
être assimilé à la reconnaissance d'une
responsabilité.
1.3.4.2.3 Direction du
procès
Est valable, la clause par
laquelle l'assureur se réserve la direction du procès civil sur
l'action en responsabilité intentée par le tiers
lésé.
Est nulle, la clause par laquelle l'assureur se
réserverait la direction du procès pénal, au cas de
poursuites pénales contre l'assuré. L'assuré reste,
notamment, libre d'exercer ou non les voies de recours.
1.3.4.2.4 Action directe du
tiers lésé
Le tiers lésé a une
action directe contre l'assureur de la responsabilité de l'auteur du
dommage, mais doit nécessairement mettre en cause l'auteur du dommage.
L'assureur ne peut payer
à un tiers, autre que le tiers lésé, tout ou partie de la
somme assurée tant que le tiers lésé n'a pas
été indemnisé du dommage qu'il a subi.
L'assureur ne peut opposer au tiers lésé
les déchéances qu'a pu encourir l'assuré
postérieurement au sinistre.
Est nulle, toute clause contraire aux dispositions du
présent article.
1.3.5 Des Assurances de
personne
1.3.5.1 Dispositions
générales
1.3.5.1.1 Liberté
de fixation des sommes assurées
Les assurances de personnes ne sont pas des contrats
d'indemnité. Les sommes assurées sont fixées librement par
les parties et sont dues sans qu'il soit tenu compte du préjudice subi
par l'assuré.
1.3.5.1.2 Défaut de
subrogation
Nonobstant toute clause contraire, l'assureur, dans les
assurances de personnes, après paiement de la somme assurée, ne
peut être subrogé aux droits du contractant ou du
bénéficiaire contre les tiers à raison du sinistre.
1.3.5.2 Des assurances
sur la vie
L'assurance sur la vie est le contrat par lequel l'assureur
promet, moyennant le paiement d'une ou plusieurs primes et sous certaines
éventualités dépendant de la vie ou de la mort du
souscripteur ou d'un tiers assuré, une somme d'argent au souscripteur ou
au bénéficiaire
déterminé ou individuellement désigné
par lui.
1.3.5.2
Définition
1.3.5.2.1 Assurance en
cas de vie ou en cas de décès
Dans l'assurance en cas de vie, l'assureur promet de payer un
capital ou une rente viagère si l'assuré est vivant à la
date fixée par le contrat.
Dans l'assurance en cas de décès, l'assureur promet
de payer, au décès de l'assuré, un capital ou une rente
viagère à un bénéficiaire déterminé
ou individuellement désigné.
Le contrat d'assurance mixte contient ces deux formes
d'engagement de l'assureur.
1.3.5.2.3 Assurance en
cas de décès contractée par un tiers
L'assurance en cas de décès peut être
contractée par un tiers sur la tête de l'assuré. Mais elle
est nulle si l'assuré n'a pas donné son consentement par
écrit avec indication de la somme assurée. Si l'assuré est
marié, il faut, en outre, le consentement écrit de son conjoint.
Le consentement écrit doit être remis à
l'assureur ou envoyé par pli recommandé avec accusé de
réception.
1.3.5.2.4 Assurance sur
la tête d'un incapable
Est nulle, l'assurance en cas de décès
contractée sur la tête d'un incapable, même si l'incapable
ou son représentant ont consenti. La nullité peut être
prononcée à la demande de tout intéressé et les
primes payées doivent être intégralement
restituées.
1.3.5.2.5 Police d'assurance
sur la vie
La police d'assurance sur la vie, outre les
mentions prévues à l'article 6, doit préciser :
- les noms et prénoms et date de naissance de celui sur la
tête duquel repose l'opération; - les noms et
prénoms du bénéficiaire, s'il est individuellement
désigné; -
l'événement ou le terme duquel dépend l'exigibilité
des sommes assurées; - s'il y
a lieu, le mode de calcul de la réduction et de la valeur de rachat
1.3.5.2.6 Police à
ordre
Si la police d'assurance sur la vie est à ordre,
l'endossement n'en est valable que s'il est daté et indique le nom du
bénéficiaire
1.3.5.2.7 Gage
La police d'assurance sur la vie peut être donnée en
gage soit par avenant soit par endossement à titre de garantie si la
police est à ordre, soit conformément aux dispositions du code
civil relatives au gage.
1.3.5.2.8 Consentement de
l'assuré à la cession ou au gage
Le consentement écrit de l'assuré est
nécessaire, à peine de nullité, pour toute cession, tout
endossement, toute constitution de gage de la police, tout transfert à
un tiers du bénéfice du contrat.
Le consentement écrit de l'assuré doit être
remis à l'assureur ou envoyé par pli recommandé avec
accusé de réception.
1.3.5.2.9 Suicide
Nonobstant toute convention contraire,
l'assurance en cas de décès est de nul effet, en cas de suicide
conscient de l'assuré. L'assureur doit prouver le suicide.
L'assurance produit ses effets si le bénéficiaire
prouve que le suicide était inconscient.
1.3.5.2.10 Meurtre par le
bénéficiaire
L'assurance en cas de décès est de nul effet si le
bénéficiaire donne volontairement la mort à
l'assuré et est, de ce fait, condamné pénalement.
1.3.5.2.11
Bénéficiaires de l'assurance en cas de décès
L'assurance en cas de décès peut être faite
au profit de bénéficiaires déterminés ou
individuellement désignés. Sont réputés
bénéficiaires déterminés, sans qu'il soit
nécessaire que les noms soient indiqués : le conjoint du
souscripteur de la police, même si le mariage n'a lieu qu'après la
prise d'effet du contrat, ses enfants, nés ou à naître, ses
héritiers. En l'absence de désignation d'un
bénéficiaire déterminé ou à défaut
d'acceptation par le bénéficiaire individuellement
désigné, le souscripteur de la police peut, par testament, par
avenant à la police ou par endossement de la police à ordre,
désigner un bénéficiaire ou substituer un
bénéficiaire à un autre.
1.3.5.2.12 Existence du
bénéficiaire lors de l'exigibilité
L'attribution du bénéfice de l'assurance sur la vie
à une personne est présumée faite, sauf clause contraire,
sous la condition de l'existence de cette personne au moment de
l'exigibilité du capital ou de la rente assurée.
1.3.5.2.13 Acceptation par
le bénéficiaire
L'attribution du bénéfice de l'assurance sur la vie
à un bénéficiaire individuellement désigné
devient irrévocable par l'acceptation du bénéficiaire.
Jusqu'à l'acceptation, la désignation du
bénéficiaire individuellement désigné peut
être révoquée par le souscripteur de la police.
1.3.5.2.14
Opposabilité à l'assureur
L'acceptation par le bénéficiaire individuellement
désigné de la stipulation faite à son profit ou la
révocation de cette stipulation n'est opposable à l'assureur que
lorsqu'il en a eu connaissance.
1.3.5.2.15 Assurance au profit d'un
bénéficiaire.
Le bénéficiaire a un droit propre et
direct contre l'assureur.
Les sommes stipulées payables au
décès de l'assuré à un bénéficiaire
individuellement désigné ne font pas partie de la succession de
l'assuré. Le bénéficiaire est censé y avoir eu
droit dès le jour du contrat, même si son acceptation est
postérieure au décès de l'assuré.
Les sommes stipulées payables au conjoint du souscripteur
constituent un bien propre pour le conjoint.
1.3.5.2.16 Défaut
de paiement des primes
L'assureur n'a pas d'action pour exiger le paiement des primes
dans les assurances sur la vie.
S'il n'a pas été payé trois primes
annuelles, l'assureur peut, après la mise en demeure et expiration d'un
délai d'un mois qui ne peut être réduit par le contrat,
demander la résiliation du contrat.
S'il a été payé trois primes annuelles au
moins, l'assureur, nonobstant toute convention contraire, ne peut obtenir que
la réduction du capital ou de la rente viagère prévus au
contrat.
La police doit préciser le mode de calcul de la
réduction.
Les règlements prévus à l'article 3 peuvent
déterminer comment doit être calculée la
réduction.
1.3.5.2.17 Rachat
Nonobstant toute clause contraire l'assuré peut, à
toute époque, après paiement de trois primes annuelles au moins,
demander le rachat de son assurance en cas de décès.
La police doit préciser le mode de calcul du prix du
rachat.
Les règlements prévus à l'article 3 peuvent
déterminer comment doit être calculé le prix du rachat.
Le présent article n'est pas applicable aux assurances
temporaires en cas de décès.
1.3.5. Des assurances
contre les accidents corporels ou contre la maladie
Dans l'assurance contre les accidents corporels, l'assureur
promet, au cas d'accident survenu pendant la période garantie, de verser
une somme déterminée à l'assuré ou, au cas de mort,
au bénéficiaire désigné.
L'assureur peut limiter sa garantie à certains
accidents ou à certaines conséquences des accidents.
L'accident s'entend de toute atteinte
corporelle, provenant de l'action soudaine de causes extérieures.
L'assureur peut également garantir contre la maladie.
1.3.6 Commission
Nationale de Contrôle des Assurances(CNCA)
Il a été créé un organe
dénommé Commission Nationale de Contrôle des Assurances
sous la tutelle du ministère ayant les assurances dans ses
attributions.
La Commission Nationale de Contrôle des assurances
est chargée de :
Examiner la conformité aux conditions requises pour que
les compagnies d'assurance soient autorisées à opérer et
délivrer a ces compagnies un certificat préalable a
l'autorisation accordée par le Président de la République
;
1. demander a l'autorité compétente d'apporter
certaines modifications aux lois et règlement régissant le
fonctionnement des compagnies d'assurances ;
2. vérifier la solvabilité de compagnies
d'assurances ;
3. vérifier si le fonctionnement des compagnies
d'assurances respecte les lois et règlement
4. adopter les tarifs proposes par les différents
branches d'assurance et contrôle leur mise en application ;
5. contribuer au règlement des litiges pouvant avoir lieu
en matière d'assurances et en faire le suivi.
La Commission Nationale de Contrôle des Assurances
est composée comme suit : 1. Le Président ; 2.
Un représentant du Ministère ayant l'assurance dans ses
attributions, Vice-président de la Commission ; 3. Un
représentant du Ministère ayant le commerce dans ses attributions
; 4. Un représentant de la Banque Nationale du Rwanda ; 5. Un
représentant de l'Association des assureurs au Rwanda(ASSAR) ; 6. Un
représentant des courtiers ; 7. Un représentant des
assurés.
Les membres de la commission National de Contrôle des
assurances sont nommés par arrêté du premier Ministre, sur
proposition du ministère ayant l'assurance dans ses attributions.
Le Président de la Commission Nationale de Contrôle
des assurances doit avoir des connaissances et une expérience en
matière d'assurances. Il ne peut détenir une action dans une
compagnie d'assurances ou dans un établissement associé à
celle-ci.
Le patrimoine de la Commission Nationale de
Contrôle des Assurances provient: 1. Du budget de l'Etat;
2. Des cotisations des compagnies d'assurances 3. Des cotisations des
assurés ; 4. Des cotisations des courtiers et des experts en
matière d'assurances lors de l'enregistrement en vue de leurs
prestation; 5. Des crédits avalisés par l'Etat ; 6. Des
amendes ; 7. Des dons ; 8. Des revenus divers.
La Commission Nationale de Contrôle des Assurances
a les pouvoirs suivant : 1. Donner aux compagnies d'assurances des
instructions pour adopter une bonne gestion et respecter les lois et les
règlements régissant les assurances ;
2. Imposer a l'instance administrative compétente des
sanctions d'ordre administratif suivantes : - l'avertissement ; - le
blâme ; - la suspension temporaire d'une instance administrative qui
s'est révélée fautive pour une période ne
dépassant pas une année.
3. Saisir le tribunal compétent lorsqu'il s'avère
que le fonctionnement d'une compagnie d'assurances est préjudiciable aux
intérêts des assurés : - le tribunal peut imposer une
amende de cinq cent mille a deux millions de francs pour des fautes non graves,
de deux millions de francs pour des fautes graves ; - le tribunal peut
suspendre temporairement une Compagnie d'assurance pour une durée ne
dépassant pas six mois lorsqu'il s'avère que la Compagnie ne veut
pas changer ses mauvaises pratique ; - le tribunal peut dissoudre la
Compagnie d'assurance lorsqu'elle est déclarée en faillite.
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA
SONARWA s.a
II.1. HISTORIQUE
II.1.1. Création et
Evolution15(*)
La société Nationale d'Assurance du Rwanda,
SONARWA en sigle fut créée par le décret-loi n°
114/07/2 du 30 mai 1975 sous forme de société par actions
à responsabilité limitée (SARL) et à la même
date de la promulgation de la loi n° 28/75 a accordé le monopole de
5ans à la SONARWA S.A.R.L
Le 1er Août 1975, SONARWA a lancé ses
activités sous l'administration d'une compagnie britannique du nom de
J.H. Son premier bureau était situé dans l'enceinte du bureau de
l'ex-préfecture de KIGALI en face du Centre IGIKARI. Elle a ensuite
déménagé vers les locaux de l'actuel District de GASABO
dans la ville de KIGALI.
En 1980, le capital de la SONARWA est passé de
50.000.000 Frws à 400.000.000 Frws.
Le 25 mai 1982, promulgation de la loi n° 18/82 mettant
fin au monopole de la SONARWA et étale la libéralisation du
marché des assurances au Rwanda.
Conformément au décret-loi n° 06/1988 du
12/02/1988, la SONARWA a changé de dénomination pour devenir une
société anonyme « SONARWA s.a » et son
capital social s'est élevé à 500.000.000 Frws. Trente ans
de son existence après et en date du 1er Août 2005, la
SONARWA s.a, société nationale du Rwanda, change son appellation
à la suite de l'expiration de son contrat de 30ans signé avec le
gouvernement et devient la « Société Nouvelle
d'Assurances du Rwanda », son capital sociale a atteint 2
000 000 000 frws suite aux nouveaux actionnaires.
II.1.2. Siège social
Le siège de la SONARWA s.a est situé sur
Boulevard de la Révolution, n°2417, à Kigali
B.P. 1.035 KIGALI - RWANDA
Tél. : (250) 572101/4, 57335, 573240
Fax : (250) 572052
E-mail :
sonarwa@rwanda1.com
Web site:
WWW.SONARWA.co.rw
II.1.3. Agences et Bureaux de
souscription
II.1.3.1. Agences
· HUYE dans la province du SUD du Rwanda
Tél/Fax : 0252530530
· RUSIZI dans la province de l'OUEST du Rwanda
Tél/fax : 0252537297
· RUBAVU dans la province de l'OUEST du Rwanda
Tél/fax : 0252540438
· MUHANGA dans la province du SUD du Rwanda
Tél/Fax : 0252562476
· NYABUGOGO dans la province du SUD du Rwanda
Tél/Fax : 0252570618
· MUSANZE dans la province du NORD du Rwanda
Tél/Fax : 0252546113
· RWAMAGANA dans la province de l'EST du Rwanda
Tél/Fax : 0252567110
· UTC dans la ville de Kigali au Rwanda
Tél : 500100
· REMERA dans la ville de Kigali au Rwanda
II.1.3.2. Bureaux de
souscription
· GATUNA
· RUSUMO
· KAGITUMBA
· KARONGI
· NYAMAGABE
· NYAGATARE
· NGOMA
· GICUMBI
· BUGESERA
· RUHANGO
· BUHANDA
· AKANYARU
· NGORORERO
· BUGARAMA
II.1.4. Capital social
Deux milliards de francs Rwandais (2 000 000 000
frws) est la constitution du capital social de la SORAWA s.a.
II.1.5. Actionnaires
· Industrial and General Insurance PIC (IGI) : 70 000
Actions (35%)
· Premier Investment Limited :
58 500 Actions (29.25%)
· La caisse sociale du Rwanda :
32 500 Actions (16.25%)
· BANCOR s.a
:13 000 Actions (6.5%)
· MAGERWA s.a
: 13 000 Actions (6.5%)
· ETAT RWANDAIS
: 13 000 Actions (6.5%)
1 action est évaluée à 10 000 frws
Le nombre total des actions est de 200 000.
II.1.6 Actionnariat dans
d'autres sociétés
La société joue un grand rôle dans
l'économie nationale par ses grands investissements et relations qu'elle
entretient avec d'autres opérateurs économiques.
II.1.6.1 Les
sociétés africaines
- SCAR, GOMA, RD Congo
- AFRICA -RE, Lagos, Nigeria
- ZEP-RE, Nairobi, Kenya
II.1.6.2 Les
sociétés Rwandaises
- B.R.D
- RWANDATEL s.a
II.1.7 Réassureurs
· MUNICH-RE, Port-Louis, Ile Maurice
· AFRICA-RE, Lagos, Nigeria
· ZEP-RE, KENYA
· KENYA-RE, Nairobi, Kenya
· OESAINON LIFE POOL, Nairobi, Kenya
· BEST-RE, Dakar, SENEGAL
II.1.8 Commissaire aux
comptes
DELOITTE ET TOUCHE RWANDA
II.2. MISSION, OBJECTIFS ET
ACTIVITES
II.2.1. Mission
La SONARWA s.a a pour mission d'offrir à son aimable
clientèle une gamme complète de produits et de services
financiers abordables et fiables, tout en stimulant l'épargne et le
développement économique au Rwanda et dans la région.
II.2.2. Objectifs
Pour accomplir sa noble mission, la SONARWA s'est fixée
des objectifs à savoir :
II.2.2.1. Objectif global
L'objectif global de la SONARWA est
principalement d'être la compagnie d'assurance de première classe
dans la région et fournir toutes les assurances et tous les services
financiers.
II.2.2.2. Objectifs
spécifiques
· Se professionnaliser à travers un personnel
dévoué et bien formé,
· Donner un service de qualité pour la
pérennité de la satisfaction du client,
· Etre forte et fiable grâce à l'application
des systèmes judicieux en vue de renforcer sa capacité de
souscription,
· Pratiquer les prix bien étudiés
grâce à une étude scientifique de risques et de techniques
de souscription adéquates,
· Accéder à des services équitables
par le biais de ses agences et bureaux présents presque sur toute
l'étendue du territoire rwandais,
· Avoir un rendement fructueux du capital investi par les
actionnaires et une gestion efficace et moderne des affaires de la
société.
II.2.3. Activités
Pour atteindre les objectifs fixés, la SONARWA s'est
engagée à mener des différentes activités.
L'activité principale de la SONARWA consiste en opération
d'assurance et de réassurance ainsi que les activités
découlant de l'activité principale.
Subséquemment, La SONARWA exploite les
différentes branches d'assurances à savoir :
II.2.3.1 Assurance des
personnes
· vie individuelle
· vie groupe
· assurance individuelle contre les accidents
corporels
· assurance collective contre les accidents corporels du
travail
· assurance collective contre les accidents corporels de
sport
· pension complémentaire
· assurance éducation
· assurance globale de protection des employés.
II.2.3.2 Assurance du
patrimoine
· Automobile (dégâts matériels, vol,
incendie)
· Incendie des bâtiments à usage commercial
ou industriel
· Transport et séjour de fonds
· Vol
· Bris des machines
· Bateau
· Aviation
· Entrepôt frigorifique
· Tous risques chantiers
· Tous risques montages
· Tous risques informatiques
· Engin de chantier
II.2.3.3 Assurance de
la responsabilité civile à l'égard des tiers
· Responsabilité civile automobile
(obligatoire)
· Responsabilité civile familiale
· Responsabilité civile des travaux sur
chantier
· Responsabilité civile scolaire
· Responsabilité civile professionnelle
· Responsabilité civile compétition
· Responsabilité civile des transporteurs
· Responsabilité civile exploitation :
garagistes, pharmaciens, hôteliers
· Responsabilité civile après livraison.
II.2.3.4
Opérations financières
· Assurances protection crédit
· Le Service de Bancassurance
Toutes ces branches d'assurances se répartissent dans
les différentes directions faisant partie de l'organigramme de la
SONARWA s.a.
II.3. ORGANISATION DU TRAVAIL
Une entreprise est une entité économique qui
produit des biens et services. Dès lors, la SONARWA s.a est
classée parmi les entreprises génératrices des recettes.
Pour produire, toute entreprise doit combiner
les facteurs de production qui sont : la nature, le travail et le capital.
C'est ainsi que cette entreprise produit des services avec des hommes et pour
les hommes.
En effet, pour qu'il y ait une productivité au sein de
l'entreprise, il faut répartir les tâches qui incombent à
chacun. Il s'agit donc d'organiser le travail afin d'obtenir
l'efficacité productive maximale16(*).
La SONARWA s.a, à part la Direction
générale, comporte en son sein quatre directions lui permettant
de bien fonctionner.
Il s'agit de la :
Ø Direction technique,
Ø Direction commerciale,
Ø Direction assurances des personnes et vie,
Ø Direction finances et patrimoines.
Toutes ces directions contribuent chacune à leur
manière au bon fonctionnement de la société. Elles sont
autonomes et dirigées par un directeur de direction. Elles se
subdivisent en services et ceux-ci en sections.
Les services sont dirigés par un chef de service qui
coordonne les activités de chaque section dirigée, elle, par un
chef de section.
C'est en bref cette structure qui marque le corps
professionnel de la SONARWA s.a.
II.4. RESSOURCES HUMAINES DE LA
SONARWA s.a
Comme dans toute entreprise, une politique de ressources
humaines est basée sur les facteurs suivants :
-Le staffing (déterminer le profil à partir des
tâches bien définies) ;
-Chronogramme des activités et responsabilisation des
agents ; -Suivi
régulier des équipes de travail (recrutement, remplacement,
formation, perfectionnement, compétition,
motivation, etc....).
TABLEAU 1:
Evolution de l'effectif du personnel de la SONARWA s.a
(2007-2010)
Année
|
Effectif du personnel
|
2007
|
133
|
2008
|
138
|
2009
|
142
|
2010
|
147
|
Graphique 1 : Evolution
de l'effectif du Personnel (2007-2010)
Année
Source : Elaboré par nous
même sur base des données des rapports
Annuels de la SONARWA s.a 2007, 2008,
2007,2010.
En 2007, la SONARWA comptait un effectif de 142
employés ; contre 147 en 2008, 150 en 2009 et en 2010, l'effectif
total s'élevait à 151, avec une variété des niveaux
d'études. Ces différents niveaux sont : la maîtrise,
l'ingéniorat, la licence(AO) et les humanités(A2). Au-delà
de tous ces niveaux, il ya des agents qui ont suivi diverses formations
professionnelles comme la formation par correspondance pour les cadres en
Association of chartered insurance institute (ACII) à Chartered
Insurance Institute de Londre ( CII) , la société compte 3
employés qui ont terminé le cycle de DIP ( Diploma in insurance)
4 autres avec le certificate of insurance practice( CIP), et 2 agents qui ont
ACCA , D'autres formations en réassurance, technique d'audit et des
formations en Anglais pour améliorer la qualité de communication
des agents. Tous ceux-ci permettent à l'organisation de procéder
à des innovations.
Par ailleurs, à la suite des investissements
importants en techniques modernes de gestion, comme l'informatique et du
recours aux agents commerciaux payés à la commission, la
société a continué à fournir d'excellents services
à la clientèle.
II.5 ORGANES
II.5.1 Organes de
décision
La SONARWA s.a est dotée d'une assemblée
générale réunissant ses membres une fois
par an. Cette assemblée générale
élit les membres du Conseil d'Administration ; elle constitue
l'organe suprême de la Société.
Un Conseil d'Administration composé de six membres au
moins, est nommé par l'assemblée générale des
actionnaires et révocable par elle.
Les administrateurs ont un mandat de 3 ans renouvelables. Le
Conseil d'Administration élit parmi ses membres un Président et
un Vice-président, qui le remplace en cas d'absence ou
d'empêchement. A défaut des deux, la Présidence est
assurée par l'Administrateur le plus ancien.
II.6.2 Organes
d'exécution
La Direction Générale
Le Conseil d'Administration confie la gestion
journalière de la Société à un Directeur
général adjoint qui assiste aux réunions du Conseil
d'Administration et en assure le secrétariat. Il n'a pas de voix
délibérative.
Le Conseil d'Administration peut, en outre, conférer
des pouvoirs spéciaux et déterminés à une ou
plusieurs personnes de son choix.
Tous les actes engageant la société autres que
ceux de la gestion journalière, sont signés sauf
délégation spéciale du Conseil, par le Directeur
Général et un Administrateur désigné par le
Conseil.
II.7
L'ORGANIGRAMME
D'après le Larousse, l'organigramme
est un graphique de la structure hiérarchique d'une organisation
sociale complexe représentant à la fois les divers
éléments du groupe et leurs rapports respectifs17(*).
On définit également l'organigramme comme une
représentation schématique des différents services ou
postes d'une organisation. Simple ou taille et l'importance de l'organisation,
l'organigramme met en relief les responsabilités et les rapports
hiérarchiques qui prévalent.
II.7.1 Organigramme de la SONARWA s.a.
L'organigramme de la SONARWA s.a se présente comme
suit :
DIRECTEUR
GENERAL
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT
SECRETARIAT DE LA DIRECTION GENERALE
SERVICE JURIDIQUE
SERVICE AUDIT INTERNE
INTERNE
SERVICE INFORMATIQUE
SERVICE RESSOUCES HUMAINES
SECTION ARCHIVES & DOCUMENTATION
SECTION PAIE
DIRECTION TECHNIQUE
DIRECTION COMMERCIALE
DIRECTION ASSURANCE DES PERSONNES (VIE)
DIRECTION FINANCES & PATRI MOINE
Source : Rapport annuel SONARWA s.a
II.8 CONCURRENCE
D'après la définition tirée dans
Larousse, la concurrence est l'ensemble des systèmes économiques
qui ne comportent aucune intervention de l'Etat en vue de limiter la
liberté de l'industrie et de producteurs comme des délits.
Or, la SONARWA s.a devrait savoir que sur des marchés
en pleine croissance, si elle limite l'offre et laisse une partie de la demande
insatisfaite, elle ouvre la porte à la concurrence.
Les concurrents, c'est-à-dire les autres compagnies
d'assurances existant au Rwanda sont :
- SORAS s.a : Née en 1984
- COGEAR s.a : Née en 1996
- CORAR s.a : Née en 2001
- PHOENIX OF RWANDA : Née en 2007
Toutes ces compagnies ont les mêmes
produits d'assurances que la SONARWA s.a, mais chaque compagnie a ses
modalités de vente et ses marges bénéficiaires.
En outre, comme elles ont les mêmes
produits sur le marché, elles ont formé une association
«ASSAR» pour lutter contre la concurrence déloyale.
II.9 APERCU SUR LES
DIFFERENTS PRODUITS VENDUS PAR LA SONARWA s.a.
II.9.1 Assurance
Automobile
Pour l'assurance automobile, la SONARWA s.a a mis au
marché des assurances du Rwanda les types d'assurances
suivants :
· La responsabilité civile
· Le véhicule lui-même
· Les accidents corporels des personnes transportées
dans le véhicule
· L'assistance automobile
Les garanties accordées:
· Responsabilité Civile (garantie de base) : Cette
assurance couvre les dommages causés aux tierces personnes par l'usage
d'un véhicule automoteur
· Responsabilité Civile Plus (RC+) : Outre les
dommages causés aux tiers, cette garantie accorde la couverture aux
personnes occupants le véhicule assuré, mais à qui la
garantie de base n'accorde pas d'indemnité (Conducteurs, membres de la
famille de l'assuré etc...)
· Dégâts matériels : Avec cette
couverture, l'assuré est couvert de tout dommage matériel pouvant
survenir sur le véhicule désigné dans le contrat.
L'assurance intervient également en cas de vol ou incendie du
véhicule assuré
· Assistance automobile : Après accident, la SONARWA
offre à l'assuré une aide matérielle immédiate
consistant en remorquage du véhicule assuré, à fournir un
véhicule de remplacement, à assurer le séjour de
l'assuré ou son déplacement jusqu'à destination du voyage
etc....
Autres garanties : Bris de glace du véhicule
assuré, Abandon de recours en cas de transport de personnes dans le
véhicule destiné au transport de choses.
II.9.2. Assurance Risques
Divers
A. Assurances Risques Techniques
Ø Tous risques informatiques : Sont
garanties des dommages matériels dus à la
détérioration, destruction ou vol du matériel
suivant :
· Unités centrales,
· Logiciels de base,
· Périphériques reliées à ces
unités,
· Supports informatiques
Ø Assurance Tous risques Chantiers :
Sont assurés :
· Pertes et/ou dommages aux travaux en cours de
construction,
· Responsabilité civile à l'égard des
tiers,
· Evacuation des débris (déblaiement),
· Constructions temporaires & leur contenu,
· Engins de chantiers,
Ø Assurance Tous risques Montages :
Cette assurance couvre les dommages matériels
occasionnés à l'ouvrage en cours d'édification ainsi que
tous travaux qui y sont en cours et machines et installations qui sont
appelés à y être
Ø Bris de machine : Sont des
dommages résultants des causes suivantes :
· Causes internes telles que vice de matière,
· Causes extérieures telles que choc ou heurt de
corps étranger, affaissement de terrain,
· Incidents d'exploitation tels que : échauffement
mécanique, déréglage, desserrage de pièces,
survitesse, maladresse, négligence, inexpérience des
préposés de l'assuré, action de liquides de toute nature,
incendie, explosion, chute de la foudre, effet de courant électrique,
phénomènes naturels.
Ø Marchandises en chambre froide (ou
entrepôts frigorifiques): Sont garantis les pertes ou dommages
pour tout ou partie des marchandises et/ou denrées alimentaires
contenues dans les entrepôts frigorifiques de l'assuré par suite
de tous événements.
B. Assurances des fonds
Ø Séjours des fonds : Sont
garantis les risques de vol, y compris vol à main armée, et
destruction sur espèces et valeurs au moment où celles-ci se
trouvent en coffre-fort fermés avec clés et hors coffre à
son siège.
Ø Transport des fonds : il
s'avère être identique à celle de séjour des
fonds ; sont garantis les risques de vol, y compris vol à main
armée, et destruction sur espèces et valeurs, pertes) pendant le
transport.
C. Autres Risques divers
Ø Assurance Bétail : Sont
garanties les pertes résultant de la mort ou de l'abattage des animaux
assurés à la suite des événements suivants:
· Maladies,
· Accidents,
· Risques de mise bas,
· Abattage ordonné par les autorités
compétentes.
Ø Vol dans les locaux :
· Vol par pénétration dans les locaux commis
avec effraction extérieure ou avec usage de fausses clés, vol
sans effraction (vol clandestin), vol précédé ou suivi de
meurtre ou tentative de meurtre ou violence.
· Vol sans pénétration dans les locaux commis
dans une vitrine fixe de devanture par bris de la glace ou par
écartement des glaces jointes pendant les heures d'ouverture de
l'établissement ou pendant les heures de fermeture de
l'établissement.
Ø Assurance Bateau
Sont assurés :
· Corps bateau en Dégâts Matériels
· R.C Bateau en Dégâts Matériels &
Dégâts Corporels (Tiers transportés, Tiers non
transportés, Bagages)
· Accident corporel du personnel de navigation.
II.9.3. Assurance Incendie
et Garanties Connexes
En assurance incendie la SONARWA s.a assure :
· Les bâtiments
· Le matériel
· Le mobilier
· Les aménagements
· Les stocks
· Les fonds et valeurs
Les Garanties accordées sont : A.
Garanties de base Incendie et événements
assimilés: ils sont caractérisés par des dommages
matériels provoqués par :
· L'incendie (conflagration, embrasement ou simple
combustion),
· La chute de la foudre sur les biens assurés,
· L'explosion et impulsion (action subite et violente de la
pression ou dépression de gaz, vapeurs, liquides),
B. Garanties annexes
· Choc d'un véhicule terrestre
identifié ou non,
· Choc ou chute d'un appareil de navigation
aérienne ou d'objets tombant de celui-ci,
· Dégâts des eaux : Il
s'agit des dommages provoqués par de l'eau dus à :
- La fuite, la rupture ou le débordement des
conduites enterrées ou non, des gouttières, d'appareils à
effet d'eau, de chauffage ou de climatisation.
- Une infiltration au travers de la toiture du
bâtiment assuré,
· Tempête, cyclone, ouragan : Il
s'agit des dommages matériels, y compris ceux d'incendie causés
directement aux biens assurés par un cyclone, une tempête ou un
ouragan
· Tremblement de terre - éruption
volcanique
- Un tremblement de terre : agitation de la terre,
- Une éruption volcanique : émission ou
projection par un volcan des laves et gaz.
· Accidents aux appareils électriques:
Sont assurés les appareils, machines, moteurs
électriques ou électroniques et leurs accessoires participants
aux tâches de production ou d'exploitation ainsi que les canalisations
électriques enterrées en cas :
- d'incendie ou explosion ayant pris naissance à
l'intérieur de ces objets,
- d'accidents d'ordre électriques affectant ces objets y
compris les dommages dus à la chute de la foudre ou à l'influence
de l'électricité atmosphérique.
· Vol dans les locaux industriels, administratifs,
commerciaux: Sont assurés, le matériel et les
agencements, les stocks, fonds et valeurs, en en cas de :
- Vol par pénétration dans les locaux commis avec
effraction extérieure ou avec usage de fausses clés, vol sans
effraction (vol clandestin), vol précédé ou suivi de
meurtre ou tentative de meurtre ou violence.
- Vol sans pénétration dans les locaux commis dans
une vitrine fixe de devanture par bris de la glace ou par écartement des
glaces jointes pendant les heures d'ouverture de l'établissement ou
pendant les heures de fermeture de l'établissement.
· Vol Habitation : réparation
des pertes matérielles réelles subies par l'assuré par
suite de la disparition, de la détérioration ou de la destruction
des biens assurés.
· Bris de glace est assuré le bris
de tout objet plan en glace ou verre qui constitue la devanture ou la
clôture des locaux assurés (y compris portes et fenêtres) ou
fait partie intégrante de l'agencement intérieur des locaux
assurés (portes, miroirs, cloisons,....)
- Des enseignes lumineuses en glace, verre ou autres
matières plastiques.
· Bris de machine Sont des dommages
résultants des causes suivantes :
- Causes internes telles que vice de matière,
- Causes extérieures telles que choc ou heurt de corps
étranger, affaissement de terrain,,
- Incidents d'exploitation tels que : échauffement
mécanique, déréglage, desserrage de pièces,
survitesse, maladresse, négligence, inexpérience des
préposés de l'assuré, action de liquides de toute nature,
incendie, explosion, chute de la foudre, effet de courant électrique,
phénomènes naturels.
· Perte d'exploitation elle garantit la
perte financière résultant pour l'entreprise assurée
pendant la période d'indemnisation de la baisse du chiffre d'affaires
consécutive à la réduction de l'activité de
l'entreprise et qui est la conséquence d'un événement
garanti par le contrat et de l'engagement des frais supplémentaires.
II.9.4. Assurances à
souscription individuelle
La SONARWA s.a propose à ses clients une gamme de
produits d'assurances Vie qui se présente de la manière
suivante :
· Assurance Education : c'est un
produit d'assurance répondant parfaitement aux besoins de financement
des études primaires, secondaires et universitaires des enfants
biologiques ou adoptifs. Il offre à la fois une rente supérieure
au cumul de vos cotisations et une couverture de décès ou
d'invalidité absolue si des risques survenaient pendant le
différé (période entre la date de souscription et la date
du début de paiement des rentes). La cotisation minimale est de 2000
Frws par mois.
· Assurance Pension complémentaire :
c'est un plan financier garantissant un capital substantiel payable
à votre retraite comprenant le cumul des cotisations majorées
d'un taux d'intérêt composé minimum garanti de 4% par an et
une participation bénéficiaire de 55%. Ce produit comporte en
option un capital décès égal à 10 fois la
cotisation annuelle, payable cumulativement à l'épargne
constituée au décès de l'assuré. La cotisation
minimale est de 2000 Frws par mois.
· Assurance Protection familiale : est
Une assurance temporaire décès destinée aux personnes
soucieuses de la protection de leurs dépendants (femme, enfants,
parents,...) en cas de leur décès inopiné. De ce cas, le
souscripteur détermine à son choix une somme assurée
constante sur toute la durée du contrat et payable en somme unique en
cas de son décès ou d'invalidité absolue. La prime y
afférente n'est pas du tout chère.
· Assurance Protection Crédit :
C'est une couverture sûre destinée aux personnes ayant
des crédits pour lesquels ils voudraient se prémunir une garantie
d'assurance contre tout risque de réalisation de leurs actifs en cas de
non remboursement de ces crédits résultant de leur
décès. Le capital assuré payable uniquement au donneur de
crédit, varie sur toute la durée du contrat et est égal au
solde restant dû du crédit. La prime est abordable.
· Assurance Individuelle Accident Corporel:
Elle garantie les dommages corporels de la personne assurée des risques
accidentels. Les risques garantis sont:
- Décès accidentels,
- Invalidité permanente,
- Invalidité partielle,
- Frais médicaux.
II.9.5. Assurances à souscription groupe
· Assurance Collective Accident Corporel :
"Ce produit est destiné aux entreprises, ateliers, garages,
établissements scolaires, associations diverses" pour garantir les
risques d'accidents sur le lieu de travail, voir même dans la vie
privée au cas où l'accident cause un dommage corporel "
décès, Incapacité permanente totale ou partielle" et de
frais médicaux.
· Assurance Globale Protection des Employés
: il en résulte que ce produit est destiné aux
entreprises publiques, privées, associations et garantit les risques
suivants: la mort accidentelle, la mort naturelle, l'invalidité
permanente totale, la perte de revenus, la maladie grave, l'assistance
funéraire, la pension complémentaire.
· Assurance Groupe - Protection crédit
: Ce produit s'adresse aux institutions financières à
caractère bancaire, aux associations et coopératives à
caractères d'épargne et crédit. Il garantit le paiement du
solde restant dû sur les prêts/crédits octroyés par
les précités en cas de décès ou d'invalidité
absolue avant le remboursement intégral du prêt.
CHAPITRE III. LA PROBLEMATIQUE DE LA PRIME D'ASSURANCE
AUTOMOBILE SUR
UN MARCHE CONCURRENTIEL DU RWANDA.
Les termes légaux en droit rwandais portent assez
d'importance sur des problèmes à résoudre au regard des
dommages à assurer étant entendu qu'ils sont causés soit
par la nature, soit par l'homme. Ce qui, de ce fait revient à exprimer
les dommages causés à son prochain et exposés, par voie de
conséquence, à l'adversité comme précédement
dit ; mais, dans ce cas, ne peut seul en assumer la responsabilité
et donc, le fardeau. C'est la raison pour laquelle, en toute circonstance, on
tend à associer la collectivité qui prend en charge les dommages
résultant d'une éventualité qu'on redoute. La concurrence
qui demeure être le moyen capable de favoriser le développement
à travers cette compétition à laquelle les uns et les
autres doivent se présenter de façon honnête pour permettre
aux souscripteurs de se choisir celui qui convient le plus et offre les
meilleurs moyens pour assurer leurs intérêts. Par contre, la
concurrence qui se pratiquait dans les sociétés d'assurance,
allait détruire et anéantir le marché des assurances au
Rwanda parce que l'année 2007 s'est montré cruciale d'où
l'instauration du tarif plancher automobile par l'ASSAR a été
applaudit par tous les assureurs Rwandais.
III.1. les exposes des motifs des statuts de l'Association
des Assureurs du Rwanda (ASSAR)18(*)
III.1.1. Exposé des
motifs.
La modification des statuts de l'ASSAR, l'adoption du
règlement d'ordre intérieur ainsi que l'installation du
Secrétariat Permanent s'inscrivent dans le cadre de l'évolution
du marché des assurances au Rwanda.
Le marché des Assurances au Rwanda se trouve
actuellement dans un processus de transformation rapide suite à
plusieurs facteurs dont les principaux sont :
1. L'intensification des échanges commerciaux avec
l'extérieur du pays qui va encore s'accélérer avec
l'entrée du Rwanda dans l'EAST AFRICA COMMUNITY.
2. L'arrivée progressive de nouveaux acteurs sur le
marché des assurances que ce soit de nouvelles sociétés
d'assurances ou des sociétés de courtage.
3. L'exploitation à grande échelle des
produits d'assurances vie a considérablement augmenté le volume
des affaires.
4. L'exploitation à grande échelle de
l'assurance maladie dans les prochaines années.
5. L'arrivée prévisible de nouveaux produits
d'assurances sur le marché.
Les différentes transformations dans le secteur des
assurances, pour être positives et bénéfiques à la
profession, devraient être encadrées par un organe de
régulation du secteur et par une Association Professionnelle des
Assureurs du Rwanda qui jouerait un rôle plus actif dans le sens de la
protection des intérêts de la profession et du respect des
règles déontologiques.
Le Secrétariat Permanent devra jouer un rôle
important par sa capacité d'anticipation des changements dans le
marché des assurances et par la recherche des voies et moyens devant
permettre aux sociétés d'assurances d'acquérir une plus
grande rentabilité.
L'ASSAR devra aussi se doter de mécanismes de suivi et
de Contrôle des décisions prises et acceptées par toutes
les sociétés membres afin de rendre le marché des
assurances plus sain et plus rentable.
L'ancien statut de l'ASSAR comportait des lacunes dont les
principales sont:
1. Il ne prévoyait qu'un seul organe à savoir
l'Assemblée Générale.
2. Il ne prévoyait que le Président de
l'Association et en son absence, l'Association ne pouvait pas se
réunir.
3. Il ne prévoyait pas un organe chargé de
l'application des décisions de l'Assemblée
Générale.
Pour arriver aux résultats ci- haut cités les
changements suivants ont été proposés dans les nouveaux
textes devant régir l'Association :
1. Le projet de statut introduit un Bureau Exécutif
qui devra avoir des attributions plus étendues.
2. Le Bureau Exécutif est composé d'un
mandataire issu de chaque société d'assurances membre et sera
l'organe chargé de l'application des décisions de
l'Assemblée Générale.
3. Afin d'alléger le travail du Président de
l'Association, une proposition de se faire épauler dans ses tâches
par un Vice - président a été emise.
4. Le projet de statut introduit un nouvel organe à
savoir le Secrétariat Permanent qui sera chargé de la gestion
quotidienne des affaires de l'Association en général mais aussi
du suivi des questions techniques d'intérêt commun tels que les
tarifs, le règlement des sinistres, la réassurance, etc....
Cet ensemble de changements combinés avec le travail du
régulateur devraient à terme induire une nouvelle dynamique sur
le marché des assurances.
III.1.2. De l'objet
L'Association des Assureurs du Rwanda a pour objet :
a) de promouvoir l'industrie des assurances au Rwanda;
b) de protéger les intérêts communs de ses
membres ;
c) de développer la coopération entre les
sociétés membres ainsi que la coopération avec les
marchés extérieurs;
d) de représenter les sociétés membres
auprès des pouvoirs publics et dans toutes les institutions où
une action commune est jugée nécessaire ;
e) d'étudier les mesures à proposer aux
sociétés membres en vue d'entretenir une bonne entente au sein de
la profession ;
f) de faciliter la communication et de résoudre tous
les problèmes qui pourraient surgir entre les sociétés
membres par la voie de concertation et d'arbitrage ;
g) d'initier des études diverses intéressant le
marché des assurances ;
h) d'assurer la gestion et l'administration de toute
opération commune à la profession ;
de centraliser et harmoniser toutes les informations et
données relatives au marché des assurances.
III.2. Le tarif
d'assurance plancher dans la branche automobile19(*)
III.2.1. Des
définitions
Pour l'application du présent tarif, on entend
par :
i. Minibus : Tout véhicule
affecté au transport de personnes dont le nombre de places assises
n'excède pas 18 ;
ii. Bus : Tout véhicule
affecté au transport de personnes dont le nombre de places assises
excède 18 ;
iii. Camion : Tout véhicule
affecté au transport de choses généralement à titre
onéreux dont le poids maximum autorisé est supérieur ou
égal à 5 Tonnes et se déplace sur six pneus ou
plus ;
iv. Camionnette : Tout véhicule
affecté au transport de personnes et/ou choses à titre
onéreux ou pas, ayant une cabine et une caisse arrière, dont le
poids maximum autorisé est inférieur à 5 Tonnes et se
déplace sur au moins six pneus;
v. Grande camionnette : Tout
véhicule immatriculé camionnette dont le poids maximum
autorisé est supérieur à 5 Tonnes et se déplace sur
plus de six pneus;
vi. Poids maximum autorisé : la
charge utile additionnée à la tare du véhicule.
III.2.2. De l'assurance
obligatoire de Responsabilité Civile
III.2.2.1. Tarif de
Promenades et affaires
Le tarif applicable aux
véhicules utilisés pour la promenade et les affaires, aux
déplacements de service ainsi qu'au transport du personnel se
présente comme suit :
Tableau 2: Tarif de Promenades et
affaires
Type de véhicule
|
Prime de base en Frws
|
Cyclomoteurs, vélomoteurs et side cars
|
20 000
|
Voitures, petites jeeps Suzuki SAMOURAI et JIMMY
|
30 000
|
Les autres jeeps
|
40 000
|
Camionnettes
|
40 000
|
Minibus
|
110 000
|
Bus
|
96 000 + 2000 Frws de surprime passager au-delà de
18 places
|
Source : Tarif plancher de l'ASSAR,
2010
III.2.2.2. Tarif à usage de Transport
rémunéré
Le tarif applicable pour les véhicules dont l'usage est le
« Transport rémunéré »se
présente comme ci-dessous :
a. Transport rémunéré de
personnes
Tableau 3 : Transport
rémunéré de personnes
Type de véhicule
|
Prime de base en Frws
|
Cyclomoteurs, vélomoteurs et side cars
|
30 000
|
Taxis Voitures
|
60 000
|
Taxis Minibus
|
70 000 + 144 000 de surprime passager
|
Taxis Bus
|
214 000 + surprime de 4 000 Frws par place
supplémentaire au-delà de 18 places
|
Source : Tarif plancher de l'ASSAR, 2010
b. Transport rémunéré de
biens
Tableau 4 : Transport
rémunéré de biens
Type de véhicule
|
Prime de base en Frws
|
Camionnettes, poids maximum autorisé < 5 T
|
70 000
|
Grandes camionnettes
|
105 000
|
Camions
|
105 000
|
Tracteur seul, pas engin de chantier
|
55 000
|
Remorque (20 pieds)
|
60 000
|
Semi remorque (40 pieds)
|
110 000
|
Source : Tarif plancher de l'ASSAR, 2010
i. Si le véhicule est utilisé au transport de
produits inflammables, il faut appliquer une surprime égale à 20%
sur la prime de base de tous les éléments du tarif (sur le
tracteur et sur la remorque).
ii. Les véhicules FUSO sont toujours tarifés comme
des grandes camionnettes.
iii. Pour les fourgonnettes, on applique le
tarif des camionnettes ;
iv. Pour les minibus affectés au transport des biens, on
applique le tarif des camionnettes ;
v. Toutes les camionnettes Daihatsu, quelle que soit la longueur
du châssis, doivent être considérées comme
affectées au transport rémunéré des biens.
III.2.2.3. Tarif des
Véhicules et engins spéciaux
i. Sont classés dans cette catégorie les
véhicules et engins suivants : ambulances- corbillards-engins de
chantier- et engins militaires circulant sur la voie publique- véhicules
d'arrosage et de nettoyage public- pompes à incendie.
ii. Il sera appliqué le tarif des camions pour le tarif
correspondant à l'usage de transport rémunéré
indiqué sous l'article 2 ci-dessus.
iii. Les véhicules destinés à
l'écolage (auto école) sont tarifés comme les taxis
voitures.
III.2.3. Garantie
« Dégâts Matériels, Vol et
Incendie »
III.2.3.1. Tarif
de base
Le tarif indiqué est applicable avec possibilité
d'une franchise dont les conditions sont précisées :
Tableau 5: Tarif de base(DMVI)
Type de véhicule
|
Taux de prime en %
|
DMVI
|
DM
|
Vol
|
Incendie
|
Voitures-Jeeps-Microbus-Camionnettes
|
2.50
|
2.00
|
0.30
|
0.20
|
Camions pour le tranport de :
|
|
|
Produits non inflammables
|
2.50
|
2.00
|
0.30
|
0.20
|
Produits inflammables
|
3.00
|
2.10
|
0.60
|
0.30
|
Minibus
|
Promenades et affaires
|
2.50
|
2.00
|
0.30
|
0.20
|
Taxi
|
3.00
|
2.10
|
0.60
|
0.30
|
Bus
|
Promenades et affaires
|
2.50
|
2.00
|
0.30
|
0.20
|
Taxi
|
3.00
|
2.10
|
0.60
|
0.30
|
Cyclomoteurs Vélomoteurs et side cars
|
Promenades et affaires
|
6.50
|
3.50
|
2.75
|
0.25
|
Taxi
|
10.00
|
5.20
|
4.40
|
0.40
|
Véhicules et engins spéciaux
|
2.50
|
2.00
|
0.30
|
0.20
|
Source : Tarif plancher de l'ASSAR,
2010
III.2.3.2 De la prime
d'assurance DMVI pour les Camions et les Camionnettes FUSO.
Le taux de la prime est appliqué sur la valeur du
véhicule et réparti comme suit :
Tableau 6:Tarif en DMVI pour
les Camions et les Camionnettes FUSO
Age du véhicule
|
Taux de prime par garantie
|
D.M.V.I
|
DM
|
I
|
V
|
De 1 à 10 ans
|
3.75 %
|
3.00 %
|
0.30 %
|
0.45 %
|
Plus de 10 ans jusqu'à 19 ans
|
5.00 %
|
3.80 %
|
|
0.40 0.80%
|
Source : Tarif plancher de l'ASSAR, 2010
· Pour ces véhicules, la totalité de la prime
annuelle est exigée à la souscription ; en
conséquence les paiements fractionnés sont prohibés.
· La limite d'âge est la suivante : seuls les
véhicules d'un âge inférieur ou égal à 19 ans
sont assurables en DMVI.
· Du certificat de contrôle
technique : les véhicules FUSO
présentés pour l'assurance
« DMVI » doivent être munis d'un
certificat de contrôle technique au moment de la souscription.
Aucune dérogation n'est applicable sur cette
condition.
III.2.3.3. Tarif avec
franchise
· Si le client demande une réduction de la prime
lors de la souscription d'une garantie « DMVI », il
devra consentir l'application d'une franchise calculée sur base de la
valeur assurée à déduire de tout sinistre
matériel : le taux de franchise qui sera appliqué est
indiqué dans le tableau ci-après et est fonction du taux de
réduction de la prime accordée ;
· En cas de sinistre, la franchise indiquée
ci-dessous est cumulée avec celle de l'article 8, alinéa 8.1
relative à la franchise absolue et obligatoire ;
· Exemple pratique : camion avec
une valeur assurée de 100 000 000 Frws, avec une
réduction de valeur égale à 50% sur la garantie
« DMVI » appliquée à la souscription, subit
un sinistre évalué à 20 000 000 Frws. Dans ce
cas, le montant de l'indemnité est égale à :
20 000 000 - (100 000 000 * 10%) -
(20 000 000 * 5%) = 20 000 000 -
10 000 000 -
1 000 000 = 9 000 000 Frws
(c'est le montant de l'indemnité due par
l'assureur)
· Taux de réduction de la prime et franchise
calculée sur la valeur assurée
Tableau 7: Tarif avec
franchise
Franchise en % de la valeur assurée
|
Réduction sur le taux de la prime
|
3
|
15
|
5
|
25
|
7
|
35
|
10
|
50
|
III.2.3.4 Valeur
à assurer en DMVI
· Pour les véhicules âgés de 1
à 5 ans, la valeur assurée est celle des véhicules
neufs ;
· Pour des véhicules âgés de plus de
5 ans, la valeur assurée est la valeur vénale
déterminée par l'expert automobile de la compagnie
d'assurance ;
· En aucun cas, les véhicules âgés de
plus de 10 ans ne pourront être assurés en valeur à
neuf ;
· Tous les véhicules sont assurés en valeur
toutes taxes comprises quand bien même ils auraient été
importés hors taxes ;
· Au-delà de 19 ans, la garantie
« DMVI » n'est pas accordée
même pour des véhicules déjà assurés par une
compagnie d'assurance : à ce moment, la police est
résiliée d'office. Toutefois si l'échéance normale
de la police d'assurance est au-delà de la date anniversaire de 19 ans,
la garantie « DMVI » sera résiliée à
ladite échéance, les autres garanties resteront en vigueur.
III.2.3.5. Conditions
d'indemnisation en assurance automobile
A. De la franchise absolue et obligatoire en assurance
automobile
Pour tout sinistre engageant la garantie
« DMVI », il sera appliqué une
franchise absolue et obligatoire de 5% calculée sur la
valeur du sinistre avec un minimum de 100 000 Frws ;
B. Du rachat de la franchise absolue
La franchise absolue est rachetable, pour tout client qui en
fait la demande, aux conditions précisées ci-dessous.
C. De l'augmentation du taux de la prime suite au
rachat de la franchise absolue
Le rachat de la franchise absolue en assurance
« D.M.V.I » est accordé moyennant une majoration du
taux de la prime fixé comme suit :
i. Véhicules à usage « Promenades et
affaires » :10% de majoration avec un minimum de 50 000
frws ;
ii. Véhicules avec autres usages : 15% de
majoration avec un minimum de 75 000 frws ;
iii. En cas de fractionnement de la prime, la majoration est
calculée sur base de la prime annuelle et payée à la
1ère souscription.
D. De la franchise non rachetable sur la garantie
« Vol » dans « DMVI » pour les Motos
Taxis
Pour les Motos utilisées comme Taxis, il est
appliqué une franchise non rachetable égale à 50% sur la
garantie « Vol » des motos taxis.
E. De l'application de la règle
proportionnelle
a. La clause suivante doit être
insérée dans tout contrat avec la
garantie« DMVI »:
· En cas de perte totale, l'indemnisation se fera sur
base de la valeur vénale au jour du sinistre ;
· En cas de perte partielle pour les véhicules de
plus de 5 ans, il sera utilisé des pièces d'occasion ou
l'application de la règle proportionnelle sur les pièces neuves
selon la formule suivante :
I = M.E*V.A/V.N dans laquelle
I= Indemnité ; ME = Montant
expertisé de la pièce ; V.A = Valeur
assurée ; V.N = Valeur à neuf du
véhicule.
· En cas de réparation de véhicules d'un
âge inférieur ou égal à 5 ans, il sera
utilisé des pièces neuves.
b. Obligation de fournir un PV d'accident
L'assuré s'engage, pour tout accident impliquant un
tiers, à tout mettre en oeuvre en vue de faire constater l'accident par
la police de roulage et en fournir le Procès Verbal.
Tout manquement à cette obligation entraîne
automatiquement l'application d'une pénalité égale
à 10% qui sera déduite de la valeur du sinistre ou la
déchéance de garantie selon les circonstances de l'accident.
c. Obligations de déclarer la valeur
assurée
Au moment de la souscription d'une garantie
« D.M.V.I », la valeur assurée est
déterminée obligatoirement par l'expert automobile de la
compagnie d'assurance.
III.2.3.6 Des
éléments communs aux garanties RC et DMVI
a. Surprime d'âge
· Pour les garanties RC et DMVI, il est appliqué
une majoration égale à 25% de la prime de base pour tout
véhicule âgé de plus de 6 à 10 ans;
· A partir de 11 ans, la surprime d'âge est
égale à 50% ;
· La surprime d'âge ne s'applique pas sur la
surprime passager ;
b. Extension territoriale COMESA
Ø Taux de la prime et frais
· Le taux est fixé à 30% de la prime nette
de toutes les garanties, à l'exception du vol.
· Pour le calcul de la prime pour la couverture des frais
médicaux, on appliquera une prime de 2000 Frws par personne et par
an ;
· Quant aux frais de la carte jaune COMESA, le montant
est de 3000 Frws par carte jaune délivrée.
Ø L'extension territoriale pour la
garantie « Vol »
L'extension territoriale pour la
garantie « Vol » est autorisée selon les
modalités et les conditions suivantes :
Pour tous les véhicules :
· Un dispositif de sécurité
« Anti vol » doit être installé dans le
véhicule préalablement à l'accord de garantie par
l'assureur.
· Le vol assuré est celui de tout le
véhicule et non celui de l'une ou l'autre pièce du
véhicule.
Pour les véhicules affectés au transport
de choses : Le vol assurable est celui commis avec violence sur
la personne préposée à la garde du véhicule.
Le Taux de la prime est fixé comme
suit :
· pour les véhicules affectés au transport
de choses : 0,6 % de la valeur du véhicule ;
· pour les autres catégories de
véhicules : 1 % de la valeur du véhicule.
Ø De l'extension territoriale sur l'assurance
Sécurité routière ou « Occupants »
L'extension territoriale COMESA s'applique à
l'assurance Sécurité routière ou
« Occupants », il est appliqué une surprime de 30%
sur la prime nette relative à chacune de ces garanties.
Ø De la TVA sur les frais COMESA
La TVA s'applique aux frais COMESA dans les mêmes
conditions que sur les autres frais émis sur les polices d'assurance.
c. Taux de courte durée
Pour tout contrat d'assurance d'une durée
inférieure ou égale à 7 mois, il sera appliqué un
tarif de courte durée comme suit :
TABLEAU
8:Tarif du taux de courte durée
Durée de la garantie
|
Taux de la prime en %
|
1 jour
|
5
|
2 jours
|
7.5
|
3 jours
|
7.5
|
4 à 8 jours
|
10
|
9 à 15 jours
|
12.5
|
16 à 1 mois
|
25
|
1 mois 1 jour à 2 mois
|
40
|
2 mois 1 jour à 3 mois
|
50
|
3 mois 1 jour à 4 mois
|
60
|
4 mois 1 jour à 5 mois
|
70
|
5 mois 1 jour à 6 mois
|
75
|
6 mois 1 jour à 7 mois
|
90
|
7 mois 1 jour à 12 mois
|
100
|
Source :
Tarif plancher de l'ASSAR, 2010
· Le taux de la prime de courte durée n'est
applicable de manière continue qu'à partir d'une période
d'assurance au moins égale à 1 mois ;
· Les clients qui désirent payer en plusieurs
tranches peuvent bénéficier de cette facilité aux taux de
la prime de courte durée, sur la même police d'assurance à
condition que le cumul de toutes les tranches souscrites totalisent 12
mois ;
· Le nombre maximum de tranches souscrites, de
manière continue, sur la même police d'assurance est égal
à 3 (Trois) et la prime totale est égale
à 100% de la prime annuelle ;
· Pour toute prorogation et prolongation de garantie sur
les contrats à court terme renouvelables, il est strictement
demandé de respecter le taux restant pour atteindre
l'échéance annuelle du contrat.
· Les fractionnements de la prime possible sont
détaillés de la manière suivante :
Tableau 9: Les
fractionnements possibles de la prime annuelle
Option
|
Périodes à souscrire
|
% de la prime annuelle
|
I
|
1 mois
|
25%
|
2 mois
|
25%
|
9 mois
|
50%
|
II
|
3 mois
|
50%
|
9 mois
|
50%
|
III
|
6 mois
|
75%
|
6 mois
|
25%
|
IV
|
1 mois
|
25%
|
3 mois
|
35%
|
8 mois
|
40%
|
v
|
3 mois
|
50%
|
3 mois
|
25%
|
6 mois
|
25%
|
Source : Tarif plancher de l'ASSAR,
2010
N.B. : D'autres éventualités
peuvent être appliqués, à condition de respecter
scrupuleusement les taux à courte durée.
· La prime de la dernière tranche est
calculée de manière à ce que le cumul avec les tranches
précédentes donnent la prime totale annuelle : il en est de
même de la durée de la dernière période
d'assurance ;
· Chaque nouvelle période d'assurance doit
commencer avant l'expiration de la précédente ; à
défaut un délai maximum de 15 jours est accordée au client
pour lui permettre de payer la tranche suivante ;
· Pendant cette période de 15 jours d'attente de
prochain paiement, la garantie d'assurance n'est pas acquise ; aussi, lors
du paiement de la prime correspondant à la nouvelle tranche, la garantie
prend effet seulement au moment du paiement et elle sera prorogée
jusqu'à l'échéance prévue pour la dernière
tranche.
d. les frais de dossier
· Le montant des frais de dossier est fixé à
2 000 Frws par véhicule assuré seul (y compris les remorques
et les semi remorques) ou sur une flotte ;
· Les frais de dossier ci-dessus sont perçus sur les
renouvellements successifs de même que sur les tranches de courte
durée ;
· Pour les garanties complémentaires à la
garantie RC telles que DMVI, occupants, extension territoriale COMESA, les
frais de dossier sont facultatifs.
c. l'exigence d'une photocopie de la carte
d'immatriculation du véhicule
· Toute police d'assurance, individuelle ou flotte avec
moins de 10 véhicules, doit contenir une photocopie de la carte
d'immatriculation du véhicule ou tout autre document (facture d'achat,
DMC, ...) permettant l'identification dudit
véhicule;
· S'il s'avère impossible de trouver une
photocopieuse dans les environs du point de vente, l'on pourra accorder une
police d'assurance sans exiger la photocopie de la carte d'immatriculation du
véhicule assuré : cette exception sera soumise à
l'appréciation de la commission de surveillance lors d'un
contrôle quelconque ; dans tous les cas, le véhicule
assuré dans ces conditions sera
« plafonné ».
III.2.4 Garantie
« Occupants » ou « Sécurité
routière »
Des garanties et des capitaux couverts
Le taux de la prime applicable sur les capitaux couverts et pour
chaque garantie est égal à 2%o
Exemples de calcul des primes nettes :
Tableau 10: Tarif de la
garantie « OCCUPPANTS »
Source : Tarif plancher de l'ASSAR, 2010
Cette assurance peut être accordée aux
propriétaires de camions et de camionnettes qui le demandent pour le
transport occasionnel du personnel et des étudiants, et dans certaines
circonstances, au transport des personnes tierces prenant place dans les
caisses arrières.
· Toutefois une compagnie est libre de ne pas accorder cette
garantie si les conditions de sécurité sont jugées
insuffisantes.
· Dans le cas des offres, les capitaux
minimaux à assurer pour la garantie occupants /
sécurité routière sont fixés comme suit :
· 1 000 000 frw/ place pour les
motos ;
· 3 000 000 frw
/place pour les autres catégories de véhicule ;
Il est à noter que ces capitaux sont fixés par
défaut lorsqu' aucune précision n'est donnée par le client
lors des appels d'offres ;
· En aucun cas, les capitaux assurés ne peuvent
être inférieurs à ceux repris ci-dessus.
III.2.5 De l'interdiction
de vente a crédit de l'assurance
III.2.5.1 De
l'interdiction de vente d'assurance à crédit
Conformément aux dispositions de la Directive
N°05/2009 de la Banque Nationale du Rwanda, article 22 alinéa
4, relative aux exigences en matière de capital minimum requis et
à l'agrément des compagnies d'assurances, les ventes d'assurance
à crédit sont strictement interdites pour tout particulier,
entreprise ou institution privée non étatique.
III.2.5.2. Du recours aux
institutions bancaires pour le financement de la prime d'assurance.
En vue d'aider certains clients à payer les primes
d'assurance en plusieurs tranches, les membres de l'ASSAR aviseront les
concernés pour qu'ils accèdent aux facilités de
crédit mises en place dans les banques locales et autres institutions
financières, quel que soit le montant de la prime d'assurance.
III.2.5.3 Du délai
maximum de paiement pour les entreprises et autres institutions
privées.
Pour des entreprises et d'autres institutions dont le paiement
requiert l'établissement d'un bon de commande et d'une facture, un
délai maximum de 30 jours leur sera accordé en
vue de finaliser le processus de paiement de la prime d'assurance.
III.2.5.4 Des exceptions
d'élargissement des délais de paiement de la prime
· Les Institutions Onusiennes, les Ambassades et
Consulats, les organisations non gouvernementale internationales ou les autres
institutions dont les dépenses doivent être autorisées par
une structure située à l'étranger, peuvent
bénéficier de délais de paiement exceptionnels pouvant
aller jusqu'à 30 jours calendriers.
· Pour les institutions étatiques dont le paiement
des factures se fait à travers le Ministère des Finances, un
délai exceptionnel pouvant aller jusqu'à 3 mois
au maximum sera accordé pour avoir payé la prime d'assurance..
III.2.5.5. Des preuves
de paiement de la prime
· Toutes les polices d'assurance doivent comporter au
moins l'une des preuves de paiement ci-après : Un reçu
d'encaissement ; Un extrait bancaire ; Un ordre de paiement avec un
cachet de réception de la banque ou une preuve de compensation interne
signée par les responsables habilités.
· Pour tout paiement par chèque ou par ordre de
paiement, une photocopie de l'un ou l'autre de ces documents est exigé
dans la police d'assurance, accompagnée d'un reçu de caisse.
III.2.6. DES DISPOSITIONS
FINALES
III.2.6.1. De la
commission de surveillance
· Il est créé au sein de l'ASSAR une
commission de surveillance chargée du suivi de la mise en application et
du contrôle du présent tarif plancher.
· Sa composition et son fonctionnement sont contenus dans
une convention ad hoc.
III.2.6.2. De
l'entrée en vigueur du tarif
· Le présent tarif plancher entre en vigueur
dès la date de sa signature par les membres de l'ASSAR ;
· Il sera appliqué à tous les clients ayant
souscrit une police d'assurance à durée ferme, à toutes
les nouvelles affaires ainsi qu'aux renouvellements sans clause de tacite
reconduction ;
· Les clients ayant un contrat qui se renouvelle
tacitement seront notifiés du changement de tarif 3 mois avant
l'échéance annuelle.
III.2.6.3 Illustration de
calcul de la prime d'assurance au Rwanda.
Pour la voiture TOYOTA Corolla, année de
construction : 1998, usage : promenades et affaires,
Valable uniquement sur le territoire rwandais, garantie :
responsabilité civile (contre tiers).
- La prime de base(Pb) est de 30 000 frws.
- Comme le véhicule dépasse 10 ans (voir
année de fabrication), on calcule la surprime d'âge(S/A) :30
000 * 50% = 15 000 frws.
PN (prime nette)= Pb+S/A)= 30 000 + 15 000 = 45 000 frws
- On calcule le Fond de Garantie(FG) qui est égal à
10% de la prime nette.
- On connait que les frais de dossier(FD) pour l'assurance locale
(qui est valable uniquement au Rwanda) est de 2 000 frws.
- On cherche en suite la T.V.A. qui est la taxe sur la valeur
ajoutée qui est de 18% applique sur la somme de la prime nette et les
frais du dossier :
T.V.A = (PN+FD)*18% (45 000 + 2 000)*18%= 8 460.
- Et en fin la prime totale (P.N), qui est la somme de la prime
nette, les frais du dossier, le fond de garantie, et la T.V.A.
PT=PN+FD+FG+TVA.
PT= 45 000 + 2 000 + 4 500 + 8 460.
PT= 59 960 frws.
III.3 Evolution de la prime d'assurance automobile de
1975-2008 : La Garantie R.C
Tableau ci-dessous montre l'évolution de la prime
d'assurance automobile de 1975 à 2008 et la variation de l'année
2007 par rapport à l'année 2008.
Tableau 11: Evolution de la
prime RC de 1975-2008
Véhicule/ année
|
1975
|
1987
|
1998
|
2000
|
2003
|
2006
|
2007
|
2008
|
Variation 2008/ 2007
|
Voiture
|
58761
|
107600
|
46165
|
44978
|
49532
|
67261
|
49666
|
59960
|
21%
|
Jeep
|
102194
|
151380
|
59446
|
51815
|
49270
|
56970
|
54181
|
79160
|
46%
|
Minibus
|
608516
|
1114092
|
323365
|
324514
|
238918
|
268458
|
80000
|
321000
|
301%
|
Camion
|
567662
|
1072723
|
146280
|
271207
|
124632
|
242016
|
222749
|
203960
|
-8%
|
Source : Rapport annuel ASSAR, 2010
Graphique 2 : Evolution
de la prime d'assurance automobile de 1975-2008 : La Garantie
R.C
Source : Rapport annuel, ASSAR, 2010.
N.B : depuis 2008 jusqu'à ce jours
les prix de l'assurance automobile n'ont pas changés, sauf quelques
modification qui ont été apportées à ce tarif aussi
en faveur des assureurs.
- Pour les voitures, la variation de la prime de l'année
2007 par rapport à 2008 est de 21%
- Pour les jeeps, la variation de la prime de l'année 2007 par rapport
à 2008 est de 46% - Pour les
Minibus, la variation de la prime de l'année 2007 par rapport à
2008 est de 301%. L'année 2007, pour l'assurance de minibus a
été caractérisée par la baisse
exagérée des prix sans tenir compte des risques que l'assureur
court lorsqu'il assure un Minibus transportant 18 passagers à 80 000
frws seulement.
- et enfin, pour les camions l'harmonisation du
tarif par l'ASSAR a été à leur faveur parce qu'il a
été de -8%
En général, on constate que le prix d'assurance
automobile a atteint son point le plus bas en 2007, ce qui a poussé le
gouvernement rwandais par le biais de l'ASSAR, à revoir les taux de
calcul de la prime d'assurance automobile.
III.4 Evolution de la
prime d'assurance tous risques (omnium)
Tableau 12: Evolution de la
prime d'assurance tous risques 1975 - 2008
Year
|
1975
|
1987
|
1998
|
2000
|
2003
|
2006
|
2007
|
2008
|
Le taux de la prime en pourcentage appliqué
à la valeur du véhicule
|
12%
|
11%
|
6%
|
4%
|
4%
|
2%
|
0.70%
|
2.50%
|
251659264Graphique 3 :
Evolution de la prime d'assurance tous risques 1975 - 2008
Source: Rapport ASSAR, 2010.
Comme l'illustre le tableau et le graphique ci-dessus, les taux
de la prime d'assurance tous risque qui est applicable à la valeur du
véhicule, n'a fait que baisser, de 1975 à 2007.
En 1975 le taux de la prime était de 12%, ce qui rendait
la branche automobile plus rentable par rapport aux années qui ont
suivies jusqu'à ce jour. Le taux le plus bas est celle de 2007 qui est
de 0.7% où la branche automobile travaillait dans la perte.
Même âpres harmonisation du tarif par l'ASSAR, le
taux de la prime n'a pas pu atteindre son niveau de 1975.
L'augmentation du taux de la prime de 2007 à 2008 est de
357%.
A. Production
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1. Assurance Vie
|
SONARWA sa
|
SORAS LTD
|
COGEAR LTD
|
CORAR sa
|
PHOENIX
|
Libellés
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
TOTAL ASSURANCE VIE
|
2,504,275,000
|
2,451,127,000
|
2,907,134,000
|
1,674,912,989
|
1,291,573,809
|
1,488,000,000
|
277,120,141
|
263,268,941
|
459,547,756
|
1,029,180,680
|
1,252,646,818
|
1,770,943,284
|
|
|
|
Primes acquises
|
|
1,731,853,000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2. Assurance Non Vie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Libellés
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
2008
|
2009
|
2010
|
Accidents corporels
|
|
120,653,480
|
|
133,420,078
|
119,760,106
|
164,027,931
|
37,325,926
|
25,287,199
|
37,041,756
|
58,069,110
|
77,357,516
|
73,659,753
|
6,677,000
|
|
|
Maladie
|
|
|
|
914,284,687
|
1,295,765,580
|
2,099,216,161
|
0
|
0
|
0
|
392,154,142
|
740,811,627
|
884,726,156
|
|
|
|
Automobile
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
939,301,245
|
1,251,609,544
|
1,003,538,315
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
650,508,296
|
794,240,618
|
714,731,462
|
|
|
|
Total Automobile
|
3,443,354,000
|
3,689,215,000
|
3,373,810,476
|
1,938,799,246
|
2,752,799,860
|
3,082,178,585
|
769,216,544
|
1,282,442,856
|
1,850,143,078
|
1,589,809,541
|
2,045,850,162
|
1,718,269,777
|
184,998,000
|
294,461,000
|
754,318,000
|
Incendie et autres Dom. Aux biens
|
511,594,000
|
1,013,184,000
|
1,320,633,266
|
884,325,817
|
1,004,210,460
|
873,177,848
|
139,092,198
|
159,934,137
|
234,278,271
|
121,201,004
|
159,526,001
|
189,947,459
|
94,756,000
|
137,416,000
|
295,167,000
|
RC Générale
|
0
|
0
|
0
|
34,787,749
|
47,585,019
|
81,239,161
|
205,495,718
|
84,008,492
|
123,059,183
|
32,520,954
|
92,993,336
|
95,961,836
|
8,389,000
|
248,301,000
|
260,707,000
|
Transports Aériens
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1,331,645
|
270,757
|
0
|
|
|
|
Transports Maritimes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30,412,147
|
19,679,553
|
35,327,950
|
|
|
|
Autres Transports
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
70,705,275
|
14,369,816
|
21111573
|
|
|
|
Total Transports
|
694,701,000
|
414,869,000
|
418,081,843
|
174,712,857
|
268,808,335
|
209,592,164
|
121,263,998
|
14,092,422
|
20,634,174
|
102,449,067
|
34,320,126
|
56,439,523
|
117,196,000
|
71,282,000
|
128,404,000
|
Autres Risques
|
957,639,000
|
1,633,370,000
|
1,770,996,000
|
|
|
707,681,202
|
0
|
322,789,260
|
472,835,326
|
199,426,119
|
105,154,630
|
79,893,472
|
161,496,000
|
98,924,000
|
202,512,000
|
Acceptations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1,645,061
|
23,466,467
|
159,994,287
|
|
|
|
TOTAL
|
5,607,288,000
|
6,750,638,000
|
6,883,521,585
|
4,080,330,434
|
5,488,929,360
|
6,509,431,850
|
1,272,394,384
|
1,888,554,366
|
2,737,991,788
|
2,497,274,998
|
3,279,479,865
|
3,258,892,263
|
573,512,000
|
850,384,000
|
1,641,108,000
|
Primes acquises
|
4,170,011,000
|
3,917,685,064
|
4,661,009,646
|
5,852,016,406
|
7,046,803,292
|
6,809,297,350
|
|
|
|
|
|
|
260,810,000
|
484,507,000
|
805,543,000
|
TOTAL VIE+NON VIE
|
8,111,563,000
|
9,201,765,000
|
9,790,655,585
|
5,755,243,423
|
6,780,503,169
|
7,997,431,850
|
1,549,514,525
|
2,151,823,307
|
3,197,539,544
|
3,526,455,678
|
4,532,126,683
|
5,029,835,547
|
573,512,000
|
850,384,000
|
1,641,108,000
|
TABLEAU 13 : La
production en primes des différentes sociétés d'assurances
opérant au Rwanda.
Source : Rapport annuel, ASSAR, 2010.
Le tableau ci-dessus, synthétise la production de
l'assurance-vie et l'assurance non-vie de toutes les sociétés
opérant sur le territoire rwandais pendant trois années
successives de 2008, 2009 et 2010.
Pour la SORAS LTD
- En 2008, la totalité des primes de l'assurance, toutes
les branches confondues est de 5 755 243 frw et la branche
automobile a totalisée 1 938 799 246 frw soit la réalisation de
33.7%.
- Pendant l'année 2009, la SORAS LTD a
réalisée les primes totales dans toutes les branches d'assurances
de 6 780 503 169 frw et 2 752 799 860 frw, soit 41%.
- En 2010, la prime totale dans toutes les branches était
de 7 997 431 850 frw, et la branche automobile a réalisée 3 082
178 585 frw, soit 39%.
Pour la COGEAR s.a
- Pendant l'année 2008, la prime totale automobile
était de 769 216 544 frw, et la totale dans toutes les
branches d'assurances était de 1 549 514 525 frw, soit 50%.
- En 2009, la prime la prime totale de toutes les branches
s'évaluait à 2 151 823 307 frw, et la production automobile
était de 1 282 442 856 frw, soit 59.6%.
- En 2010, la prime totale dans toutes les branches d'assurance
était de 3 197 539 544 frw, et les primes de la branche automobile
étaient de 1 850 143 078 frw, soit une réalisation de
58%.
Pour la CORAR s.a
- en 2008, la totalité des primes de l'assurance, toutes
les branches confondues est de 3 526 455 678 frw et la
branche automobile a totalisée 1 589 809 541 frw soit la
réalisation de 45%.
- pendant l'année 2009, la CORAR s.a, a
réalisée les primes totales dans toutes les branches d'assurances
de 4 532 126 683 frw et 2 045 850 162 frw, soit 45.1%.
- en 2010, la prime totale dans toutes les branches était
de 5 029 835 547 frw, et la branche automobile a réalisée 1 718
269 777 frw, soit 34%.
Pour la PHOENIX
- Pendant l'année 2008, la prime totale automobile
était de 184 998 000 frw, et la totale dans toutes les
branches d'assurances était de 573 512 000 frw, soit 32%.
- En 2009, la prime la prime totale de toutes les branches
s'évaluait à 850 384 000 frw, et la production automobile
était de 294 461 000 frw, soit 34.6%.
- En 2010, la prime totale dans toutes les branches d'assurance
était de 1 641 108 000 frw, et les primes de la branche automobile
étaient de 754 318 000 frw, soit une réalisation de 45.9%.
Pour la SONARWA s.a
- La réalisation en primes nettes dans la branche
automobile pendant l'année 2008 a été de 3 443
354 000 frw, alors que la production totale de toutes les branches d'assurance
était de 8 111 563 000 frw soit une réalisation de 42.4%.
- Pendant l'année 2009, la part de la branche automobile a
été de 3 689 215 000 frw et la production totale de toutes les
blanches d'assurance était de 9 201 765 000 frw, soit une
réalisation de 40.1% de la production totale.
- Pendant l'exercice 2010, la réalisation dans la branche
automobile a été de 3 373 810 476 frw alors que la production
totale était de 9 790 655 585 frw, soit 34.3%.
La hausse de la prime d'assurance se justifie par la hausse le la
production automobile. On ne peut pas finir sans évoquer la prise de
conscience des différents assurés en ce qui concerne les
garanties supplémentaires a la garantie de la
responsabilités civiles qui est la garantie de base.
CONCLUSION GENERALE
Dans la recherche de la prospérité, tout agent
économique, dans ses activités a besoin de connaître la
santé financière de son entreprise en général ainsi
que celle des branches qui la compose.
Dans le domaine des assurances plus particulièrement en
assurance automobile, le système de régulation des prix a aboutit
à la rentabilisation de la branche automobile.
Pour cela, la SONARWA s.a, comme tout autre assureur
opérant au Rwanda, s'est mis d'accord en fixant un tarif plancher
automobile afin de mettre fin à une guerre des prix qui
caractérisait la branche automobile.
Pour mener à terme ce travail, nous nous sommes
posé des questions auxquelles ce travail devait fournir des
réponses à savoir :
· L'association des Assureurs du Rwanda (ASSAR) a-t-elle
un rôle à jouer sur la réglementation de la prime
d'assurance automobile?
· Que faire pour règlementer la prime d'assurance
automobile sur un marché concurrentiel au Rwanda ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
émis deux hypothèses qui sont :
· La mise en place d'une structure solide et
adéquate de l'association des assureurs au Rwanda jouerait un rôle
important sur l'organisation de cette branche d'activité
économique;
· Les mesures d'application, d'exécution, de suivi et
de contrôle de l'ASSAR résoudrait mieux au problème de la
concurrence de l'assurance par les compagnies d'assurances au Rwanda.
Pour vérifier les hypothèses ci-dessus et
atteindre efficacement nos objectifs, nous avons utilisé les
différentes techniques et méthodes qui sont :
La technique documentaire qui nous a permis de consulter les
différents documents écrits pour éviter d'affirmer
gratuitement ; nous avons utilisé la technique d'interview libre
qui nous a permis de nous entretenir avec différents assureurs afin
d'avoirs une vision d'ensemble sur ce qu'ils pensent de la santé
financière de la branche automobile comme l'une des branches
génératrices des revenus importants sur le marché de
l'assurance au Rwanda. La
technique d'échantillonnage qui nous a permis de trouver la base
d'étude, car on ne pouvait pas travailler avec tous les assureurs, faute
de temps et moyens. La technique statistique nous a permis d'utiliser les
données chiffrées pour visualiser certaines situations
inconnues.
Quelques méthodes ont été utilisé
pour la réalisation de notre travail de recherche notamment : la
méthode analytique a été utilisé pour analyser
systématiquement toutes les informations et données
récoltées ayant rapport avec l'assurance. L'approche historique
nous a aidé à traiter des faits ou des données d'une
période bien précise ou d'un temps bien délimité.
Et enfin, approche synthétique nous a permis de rassembler tous les
éléments dans un ensemble cohérent.
En vue de mieux comprendre notre travail de recherche, nous
l'avons subdivisé en trois chapitres :
Le premier chapitre est intitulé : Revue de la
littérature. Il définit les différents mots clés
utilisés dans notre travail pour mieux faciliter la tâche aux
lecteurs ; il donne quelques notions de l'assurance Responsabilité
Civile en matière automobile parce que le domaine des assurances n'est
pas beaucoup connu par tout le monde.
Le second chapitre est consacré à la
présentation de la SONARWA s.a, comme une institution qui fait l'objet
particulier de notre recherche. Nous avons abordé son historique, sa
création et évolution et enfin nous avons revue la gamme de
produit qui est exploité par celle-ci.
Le troisième chapitre qui est la problématique
de la prime d'assurance automobile sur un marché concurrentiel du
Rwanda.
Dans ce chapitre, nous avons présenté la
structure des tarifs d'assurance automobile qui est représenté
sous deux formes : le tarif d'assurance automobile applicable a la
garantie de la responsabilité civile et le tarif d'assurance automobile
applicable a la garantie DMVI. Nous avons présenté
l'évolution des primes d'assurances automobiles pour les périodes
de 1975 à 2008, nous avons montré l'évolution de la
production des toutes les sociétés d'assurances qui
opèrent au Rwanda.
Nous concluons que la règlementation de la prime
d'assurance automobile sur un marché concurrentiel au Rwanda a
contribué beaucoup à l'amélioration de la production en
assurance automobile qui représente a peu prés 40% de la
production de toutes les autres branches d'assurances qui sont
exploitées au Rwanda. Mais nous ne pouvons pas s'arrêter à
ce niveau seulement pour tirer la conclusion, nous évoquons aussi un
autre facteur qui est celui des primes perçues en assurance automobile
qui à leur tour sont investi pour générer des revenues
d'après le directeur commercial de la SONARWA s.a. et les revenus de
réinvestissement aident la SONARWA s.a à accroître son
chiffre d'affaire.
SUGGESTIONS
Partant de ce qui précède, nous suggérons ce
qui suit aux dirigeants de la SONARWA s.a :
· Que la direction de la SONARWA s.a et les autres
sociétés d'assurance regroupées au sein de l'ASSAR,
travaillent étroitement avec la police nationale afin d'éviter
la croissance des accidents de roulage.
· D'instaurer un service âpres vente efficace.
· Que le tarif doit être appliqué
correctement car les dérapages éventuels auront des
conséquences néfastes sur les résultats de la compagnie.
· De soutenir la pérennité de l'ASSAR
A l'ASSAR ce qui suit :
· De continuer le suivi et le contrôle de la mise en
application du tarif plancher automobile.
· D'exécuter les sanctions suite au non respect du
tarif plancher.
A l'Etat Rwandais
· La réhabilitation des infrastructures
routières afin de diminuer le nombre de véhicules qui subissent
des accidents.
· La mise en exécution de la rigueur dans le
contrôle technique des véhicules et surtout ceux de transport de
personnes.
Ces suggestions faites dans ce travail ne se limitent pas
seulement à la SONARWA s.a, elles peuvent s'appliquer à d'autres
compagnies d'assurances.
Nous aimerions aussi inviter d'autres chercheurs à
pousser plus loin en menant d'autres recherches sur les compagnies d'assurances
en générale et plus particulièrement la branche
automobile, car elle est plus génératrice de revenues.
A tout chercheur éventuel qui sera
intéressé par le même sujet, vos compléments seront
les bienvenus surtout à ce qui concerne la problématique de la
prime d'assurance automobile sur un marché concurrentiel du Rwanda.
BIBLIOGRAPHIE
A.OUVRAGES
- Bouchoux, J, HERVILIN M, et Alis, Sciences
économiques et Sociales, éditions ABC BREAL,
Paris, 1993
- Centre de formation de l'assurance, Assurance-vie
individuelle, ADAP, Paris, 1996
- CORGOS C.,Accidentui de circulatie, éd. Med.:
Bucuresti, 1976
- COUIBALT, F.: les grands principes de l'assurance,
5è édition L'ARGUS, Paris, 2002
- L'assurance, Manuel à l'usage des candidats au BEP
et au CAP, ADAP, Paris, 1997
- MAGAMBO François, Accident de la route au Rwanda,
comment l'eviter? Kigali, 1987, p.17
- NDUWAYEZU J.D, Le Développement des transports au
Rwanda, vol.III.,Mars 1979
B.NOTES DE COURS ET MEMOIRES
- BUGANDWA NTABALA: Cours de Technique de Recherche
Scientifique, G1 ISECOF BUKAVU, 2006-2007
- KAMALI HAKIZIMANA: la Gestion efficace de la
trésorerie. Cas de la SONARWA s.a, Mémoire, ULK, Kigali
2008.
C. REVUE ET RAPPORT
- Petit Larousse illustré, Cedex, Paris, 1990
- Rapport annuel, ASSAR, 2010
- Rapport annuel, SONARWA s.a, 2007
- Rapport annuel, SONARWA s.a, 2008
- Rapport annuel, SONARWA s.a, 2009
- Rapport annuel, SONARWA s.a, 2010
- Tarif plancher, ASSAR, 2010
D. WEBOGRAPHIE
- Web site:
www.sonarwa.co.rw
- Web site:
www.amategeko.net
- Web site: www.google.fr
0. INTRODUCTION GENERALE
i
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèse de Travail
3
0.3. Choit et intérêt du sujet
3
0.4 Etat de la question
4
0.5 Délimitation du sujet
5
0.5.1 Délimitation spatiale
5
0.5.2 Délimitation temporaire
5
0.6 Méthodologie de recherche
5
0.6.1 Méthodes.
5
0.6.1.1 La méthode analytique.
5
0.6.1.2 L'approche historique.
5
0.6.1.3 L'approche synthétique.
5
0.6. 2 Techniques.
5
0.6.2.1 La technique documentaire.
6
0.6.2.2 La technique d'interview- libre.
6
0.6.2.3 La technique d'observation.
6
0.6.2.4 La technique statistique.
6
0.7 Subdivision du travail
6
0.8. Difficultés rencontrées
6
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTTERATURE
7
I.1. Assurance
7
I.2. Assuré
7
I.3. Bénéficiaire
7
I.4. Assureur
7
I.5. Risque
7
I.6. Prime ou cotisation
8
I.7. Sinistre
8
I.8. Accident
8
I.9. Coassurance
8
I.10. Assurance- Vie
8
I.11. Prestation
9
I.12. Contractant ou Souscripteur
9
I.13. Rente
9
I.14. Différé
9
I.15. Invalidité absolue, permanente et
définitive
9
I.16. Maladie
9
I.17. Risque assurable
10
I.18. Contrat d'assurance
10
I.19. Garantie
10
I.2 Notion de l'assurance Responsabilité
Civile en matière automobile
10
I.2.1 Automobile dans le monde
10
1.2.2 L'automobile au Rwanda
11
1.2.3 Accidents de la route dans le monde
11
1.3. Notion générales du contrat
d'assurance automobile
11
1.3.1 Dispositions générales
11
1.3.1.1 Le contrat d'assurance
11
1.3.1.2 Champ d'application
11
1.3.1.3 Les entreprises d'assurances
12
1.3.1.4 De l'assurance obligatoire
12
1.3.2 Des règles communes aux
diverses assurances
12
1.3.2.1 De la police d'assurance
12
1.3.2.2 Mentions de la police
12
1.3.2.3 De la durée du contrat
d'assurance
12
1.3.2.4 Police à personne
dénommée ou à ordre
13
1.3.2.5 Police pour autrui
13
1.3.2.6 Police pour compte de qui il
appartiendra
13
1.3.3 Des droits et obligations des
parties
13
1.3.3.1 Risques couverts par l'assureur
13
1.3.3.2 Fautes des personnes dont répond
l'assuré
13
1.3.3.3 Paiement de la prestation
13
1.3.3.5 Paiement de la prime
14
1.3.3.6 Déclaration lors du contrat
14
1.3.3.7 Réticences et fausses
déclarations intentionnelles
14
1.3.3.8 Réticences et fausses
déclarations non intentionnelles
14
1.3.3.9 Déclarations de l'aggravation des
risques
14
1.3.3.10 Déclaration de sinistre
15
1.3.3.11 Faillite
15
1.3.3.12 Décès de
l'assuré
15
1.3.3.13 Aliénation de la chose
assurée
15
1.3.3.14 De la prescription
15
1.3.4 Des assurances des dommages
15
1.3.4.1 Des assurances des biens
15
1.3.4.1.1 Possibilité de faire assurer
15
1.3.4.1.2 Risques exclus
16
1.3.4.1.3 Perte de la chose
16
1.3.4.1.4 Contrat d'indemnité
16
1.3.4.1.5 Clause de sous-assurance
16
1.3.4.1.6. Clause de sur-assurance
16
1.3.4.1.7 Les assurances cumulatives
16
1.3.4.1.8 Perte de la chose assurée ou
disparition du risque
16
1.3.4.1.9 Subrogation de l'assureur
16
1.3.4.1.10 Droits des créanciers
privilégiés et hypothécaires
17
1.3.4.2 Des assurances de
responsabilité
17
1.3.4.2.1 Cas où l'assureur est tenu
17
1.3.4.2.2 Reconnaissance de
responsabilité
17
1.3.4.2.3 Direction du procès
17
1.3.4.2.4 Action directe du tiers
lésé
17
1.3.5 Des Assurances de personne
18
1.3.5.1 Dispositions
générales
18
1.3.5.1.1 Liberté de fixation des sommes
assurées
18
1.3.5.1.2 Défaut de subrogation
18
1.3.5.2 Des assurances sur la vie
18
1.3.5.2 Définition
18
1.3.5.2.1 Assurance en cas de vie ou en cas de
décès
18
1.3.5.2.3 Assurance en cas de
décès contractée par un tiers
18
1.3.5.2.4 Assurance sur la tête d'un
incapable
18
1.3.5.2.5 Police d'assurance sur la vie
19
1.3.5.2.6 Police à ordre
19
1.3.5.2.7 Gage
19
1.3.5.2.8 Consentement de l'assuré
à la cession ou au gage
19
1.3.5.2.9 Suicide
19
1.3.5.2.10 Meurtre par le
bénéficiaire
19
1.3.5.2.11 Bénéficiaires de
l'assurance en cas de décès
19
1.3.5.2.12 Existence du bénéficiaire
lors de l'exigibilité
20
1.3.5.2.13 Acceptation par le
bénéficiaire
20
1.3.5.2.14 Opposabilité à
l'assureur
20
1.3.5.2.16 Défaut de paiement des
primes
20
1.3.5.2.17 Rachat
20
1.3.5. Des assurances contre les
accidents corporels ou contre la maladie
21
1.3.6 Commission Nationale de Contrôle
des Assurances(CNCA)
21
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA SONARWA s.a
23
II.1. HISTORIQUE
23
II.1.1. Création et Evolution
23
II.1.2. Siège social
23
II.1.3. Agences et Bureaux de souscription
24
II.1.3.1. Agences
24
II.1.3.2. Bureaux de souscription
24
II.1.4. Capital social
24
II.1.5. Actionnaires
24
II.1.6 Actionnariat dans d'autres
sociétés
25
II.1.6.1 Les sociétés africaines
25
II.1.6.2 Les sociétés
Rwandaises
25
II.1.7 Réassureurs
25
II.1.8 Commissaire aux comptes
25
II.2. MISSION, OBJECTIFS ET ACTIVITES
25
II.2.1. Mission
25
II.2.2. Objectifs
25
II.2.2.1. Objectif global
25
II.2.2.2. Objectifs spécifiques
25
II.2.3. Activités
26
II.2.3.1 Assurance des personnes
26
II.2.3.2 Assurance du patrimoine
26
II.2.3.3 Assurance de la responsabilité
civile à l'égard des tiers
26
II.2.3.4 Opérations
financières
27
II.3. ORGANISATION DU TRAVAIL
27
II.4. RESSOURCES HUMAINES DE LA SONARWA s.a
28
II.5 ORGANES
29
II.5.1 Organes de décision
29
II.6.2 Organes d'exécution
29
II.7 L'ORGANIGRAMME
30
II.7.1 Organigramme de la SONARWA s.a.
30
II.8 CONCURRENCE
31
II.9 APERCU SUR LES DIFFERENTS PRODUITS VENDUS
PAR LA SONARWA s.a.
31
II.9.1 Assurance Automobile
31
II.9.2. Assurance Risques Divers
32
II.9.3. Assurance Incendie et Garanties
Connexes
33
II.9.4. Assurances à souscription
individuelle
35
II.9.5. Assurances à souscription
groupe
36
CHAPITRE III. LA PROBLEMATIQUE DE LA PRIME
D'ASSURANCE AUTOMOBILE SUR
38
UN MARCHE CONCURRENTIEL DU RWANDA.
38
III.1. les exposes des motifs des statuts de
l'Association des Assureurs du Rwanda (ASSAR)
38
III.1.1. Exposé des motifs.
38
III.2. Le tarif d'assurance plancher dans la
branche automobile
40
III.2.1. Des définitions
40
III.2.2. De l'assurance obligatoire de
Responsabilité Civile
40
III.2.2.1. Tarif de Promenades et affaires
41
III.2.2.3. Tarif des Véhicules et engins
spéciaux
42
III.2.3. Garantie « Dégâts
Matériels, Vol et Incendie »
42
III.2.3.1. Tarif de base
42
III.2.3.2 De la prime d'assurance DMVI pour les
Camions et les Camionnettes FUSO.
42
III.2.3.3. Tarif avec franchise
43
III.2.3.4 Valeur à assurer en
DMVI
44
III.2.3.5. Conditions d'indemnisation en
assurance automobile
44
III.2.3.6 Des éléments communs aux
garanties RC et DMVI
45
III.2.4 Garantie
« Occupants » ou « Sécurité
routière »
49
III.2.5 De l'interdiction de vente a
crédit de l'assurance
50
III.2.5.1 De l'interdiction de vente d'assurance
à crédit
50
III.2.5.2. Du recours aux institutions bancaires
pour le financement de la prime d'assurance.
51
III.2.5.3 Du délai maximum de paiement
pour les entreprises et autres institutions privées.
51
III.2.5.4 Des exceptions d'élargissement
des délais de paiement de la prime
51
III.2.5.5. Des preuves de paiement de la
prime
51
III.2.6. DES DISPOSITIONS FINALES
51
III.2.6.1. De la commission de surveillance
51
III.2.6.2. De l'entrée en vigueur du
tarif
51
III.2.6.3 Illustration de calcul de la prime
d'assurance au Rwanda
52
III.3 Evolution de la prime d'assurance automobile
de 1975-2008 : La Garantie R.C
52
III.4 Evolution de la prime d'assurance tous
risques (omnium)
54
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
57
CONCLUSION
Error! Bookmark not
defined.
SUGGESTIONS............................................................................................................................................................60
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................................62
* 1 BUGANDWA NTABALA, Cours
de Technique de Recherche Scientifique, G1 ISECOF BUKAVU,
2006-2007, (inédit)
* 2 KAMALI HAKIZIMANA, la
Gestion efficace de la trésorerie. Cas de la SONARWA s.a,
Mémoire, ULK, Kigali 2008, p.15
* 3 BUGANDWA NTABALA, Cours
de Technique de Recherche Scientifique, G1 ISECOF BUKAVU,
2006-2007, (inédit)
* 4BUGANDWA NTABALA, Cours
de Technique de Recherche Scientifique, G1 ISECOF BUKAVU,
2000-2001, (inédit).
* 5BUGANDWA NTABALA, op
cit.
* 6 COUIBALT, F.: les grands
principes de l'assurance, 5è édition L'ARGUS, Paris, 2002,
p.43
* 7 Idem.
* 8 Centre de formation de
l'assurance, Assurance-vie individuelle, ADAP, Paris, 1996, p.6
* 9 L'assurance, Manuel à
l'usage des candidats au BEP et au CAP, ADAP, Paris, 1997, p.22
* 10 MPOZAYO Léon, Le
rôle de la gendarmerie dans la limitation des accidents de roulage,
Mémoire, ULK Kigali 2008, p.13
* 11 MAGAMBO Francois,
Accident de la route au Rwanda, comment l'eviter? Kigali, 1987, p.17
* 12 NDUWAYEZU J.D,Le
Développement des transports au Rwanda, vol.III.,Mars 1979, p.122
* 13 CORGOS C.,Accidentui de
circulatie, éd. Med.: Bucuresti, 1976.
* 14 Web. Site :
www.amategeko.net
* 15 Web site:
WWW.SONARWA.co.rw
* 16 Bouchoux, J, HERVILIN M,
et Alis, Sciences économiques et Sociales, éditions ABC
BREAL, Paris, 1993, p.196
* 17Petit Larousse
illustré, Cedex, Paris, 1990, p.688
* 18 Rapport annuel, ASSAR,
2010
* 19 Tarif plancher, ASSAR,
2010
|