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Stage réalisé dans la réserve de biosphère de Luki ( Kinshasa en RDC)

( Télécharger le fichier original )
par Rodrigue KANUMBU
Université de Kinshasa RDC - Rapport de stage 2011
  

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II.8 ETUDE SOCIO ECONOMIQUE PARTICIPATIVE

II.8.1 Visite au sein de l'enclave de KIOBO

a) Introduction

Les encadreurs nous ont disposé un module sur la socio-économie car elle constitue un moyen de gestion participative intégrée des réserves forestières. Par ce souci majeur, une visite à été réaliser le 14/décembre/2011 dans l'enclave de KIOBO qui est l'une de des quatre dont dispose la R.B.L.

Ø L'objectif était celui d'échanger avec les habitats de la dite enclave sous l'aspect de la gestion participative décrété par la R.B.L.

Dans cette enclave modèle et la plus proche de la station de l'INERA Luki, nous étions accueillis par PAPA BADIAKWANU BYAKWA, qui y réside depuis 1975, avec qui nous, nous sommes entretenus pendant une quarantaine des minutes. L''enclave de KIOBO couvre dans ses limites une superficie de 335 ha, ayant plus ou moins 100habitats.

b) Activités menées

Dans l'analyse participative des interactions entre hommes et ressources, plusieurs aspects ont été développés en se basant sur les activités réalisées par la population autochtone de l'enclave de KIOBO. Ces activités se résument dans le tableau suivant

Tableau 2 : Les principaux activités réalisées par les paysans de KIOBO

AGRICULTURE

CHASSE

ELEVAGE

AUTRES ACTIVITES

Manioc

Antilope

Porcs

Pêche

Banane

Sanglier

Poules

Apiculture

Arachide

Porc et pic

Canards

Carbonisation

Tarots, maïs, etc.

Gazelle, rang de gambi, etc.

 
 

b.1 Evaluation de la disponibilité des ressources

Jadis la plus part de leurs ressources était juste derrière les habitations, cependant aujourd'hui à force d'exploiter, certaines espèces préférés pour la carbonisation telles que le Nkula,Phangu et autres sont maintenant substituées par les Acacias, Albizzia. Les PFNL deviennent aussi rares, on trouve menant des ressources disponibles (feuilles de chikwange, le mfumbwa) et les ressources périodiques (les chenilles, les champignons, le miel)

NB : Plus l'enclave exploite le mfumbwa (Gnetum africanum), plus la distance entre le village et l'endroit de cueillette devienne importante.

b.2 Evaluation de l'importance des ressources

Concernant ce point Papa BYAKWA avec qui l'on s'est entretenu, nous a répondu en disant que l'importance accordée à une ressource correspond au profit qu'elle génère, il ajoute aussi que l'importance accroit avec le degré de l'intensification d'une ressource considérée, en vue de satisfaire les besoins de la population autochtone.

b.3 Commercialisation des produits

Les produits le plus commercialisé de l'enclave de KIOBO sont les charbons, le manioc, et ses produits dérivés (Chikwangue et le Bimpuka). Leur point de vente le plus proche c'est la Station de l'INERA, cependant par manque des clients permanents, ils le vendent jusqu'à 7km précisément au village MANGALA.

b.4 Mode de déplacement

Le camion et le vélo sont les moyens de transport utilisé, en dépit des moyens de transport alloués pour la commercialisation de leurs produits, certaines difficultés de l'évacuation sont à constater à l'occurrence : l'endommagement du pont qui ne leur permettent pas d'évacuer en grande quantité leur produit à partir de l'enclave.

b.5 Perception de l'évolution des écosystèmes et des ressources

Il est à remarquer qu'il ya évolution et conversion des écosystèmes forestières. La savane se convertit en foret, les forets exploités deviennent jachères et redeviennent forets. Selon les résultats nous estimés par notre interlocuteur, la superficie de la savane diminue pendant que celle de jachère avec la déforestation.

Pour clore, cette visite nous a été intéressante pour comprendre la notion de socio-économie comme un moyen de gestion participative intégrée des ressources forestières et aussi comme alternative décrétée par la R.B.L pour diminué la pression anthropique sur la réserve. Nous avons grâce à cette visite découvert l'enclave de KIOBO, ses activités, sa superficie, sa population et ses ressources tant floristique que faunique.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery