La coopération décentralisée dans les communes des départements du Mono et du Couffo ( au Bénin): atouts, limites et perspectives( Télécharger le fichier original )par Ghislain SOHOUNKO Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - Diplôme de technicien supérieur (DTS) 2012 |
CONCLUSIONEn septembre 2005, lors du 60ème anniversaire de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Kofi Anan s'exprimait en ces termes : « Les affaires mondiales et les affaires locales sont plus interdépendantes que jamais. Certains problèmes, qui étaient autrefois du seul ressort des États, ne peuvent être réglés aujourd'hui que par le biais de partenariats entre le gouvernement central, le secteur privé, la société civile, les autorités locales et bien souvent aussi, des institutions internationales »87. Par ces mots, le Secrétaire Général de l'ONU insistait sur le rôle crucial des collectivités locales pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cette citation justifie peu ou prou la nécessité de la promotion du développement national par le développement à la base qui a amené l'Etat béninois à conférer de larges pouvoirs de décisions aux instances locales dans l'optique de l'instauration de la démocratie à la base. De ce fait, ces instances locales se voient investies du pouvoir de collaborer avec des partenaires étrangers qui ont plus ou moins la même taille qu'elles. Si, avant le vote des lois sur la décentralisation, certaines populations locales attiraient l'attention des investisseurs ou acteurs locaux étrangers, les probabilités ne sont pas les mêmes pour d'autres et les réalités sont, par conséquent, divergentes. En effet, il a fallu une vue d'ensemble sur l'état de la coopération décentralisée dans les douze communes lors d'un stage à la préfecture de Lokossa pour se rendre compte des réalités suivantes : ? les communes éprouvent de difficultés de recherche de partenaires en coopération décentralisée ; ? l'intercommunalité est faiblement associée la coopération décentralisée ; ? certaines communes ne transmettent pas les accords de coopération décentralisée à l'approbation du préfet des deux départements. Toutes ces préoccupations ont été minutieusement examinées, diagnostiquées et des mesures ont été proposées avec des recommandations pour tant soit peu les éradiquer. Néanmoins, d'autres inquiétudes demeurent et font appel à l'assoiffé scientifique : Quels sont les problèmes que soulève la coopération décentralisée dans chacune des douze communes prises individuellement ? Quel est l'impact de la coopération décentralisée sur le développement de ces communes ? Quel bilan peut-on en faire ? Que sera cette coopération à l'avenir ? Qu'apportent ces communes à leurs homologues étrangères concrètement ? Voilà autant de domaines non encore explorés et qui interpellent tout chercheur. 87 Cité dans la revue Liaison énergie-francophonie : « Coopération décentralisée et développement durable », n°77, 4ème trimestre 2007, P.8 (Document disponible sur http://www.iepf.org/docs/lef/LEF77.pdf , téléchargé ce 04/02/2012 à 13 : 21) Ghislain SOHOUNKO, ENAM (Cycle I), AGT, Promotion 2008-2011 59 La coopération décentralisée dans les communes des départements du Mono et du Couffo : atouts, limites et perspectives |
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