WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de Mwenga « cas de la réserve d'Itombwe (RDC ) »

( Télécharger le fichier original )
par Dénilson LUSU MWANGA
Institut supérieur de tourisme Istou/ Goma ( RDC ) - graduat en sciences touristiques 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Nous voici au terme de cette étude intitulé << gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de MWENGA : Cas de la réserve d'Itombwe >>.

De ce fait, nous nous sommes posé des questions suivantes :

-Comment se fait la gestion de la Réserve Naturelle d'Itombwe (RNI)

-Cette gestion est -elle efficace ?

De part ces questions, nous nous sommes fixés des objectifs ci-après :

1) Montrer le mode de gestion de la Réserve ;

2) Evaluer le degré de participation de la population dans la gestion ;

3) Identifier les bénéfices que la population tire de la réserve ;

4) Comprendre le niveau de satisfaction des besoins de la population ;

5) Relever les attentes et craintes de la population face à l'existence de la Réserve ;

Les hypothèses émises sont les suivantes :

· La gestion participative de la RNI se ferait par l'organisation des patrouilles mixtes à la réserve.

· Cette gestion serait efficace, si la collaboration en matière de gestion participative est respectée et redynamisée par les entités et les responsables administratifs de la RNI.

Pour récolter les données, nous avons recourir au questionnaire alors que l'analyse du contenu nous a permis de dépouiller les données.

A l'issu de nos analyses, les résultats suivants ont été observés :

· parmi nos enquêtés nous trouvons facilement : (28,6%) des agriculteurs, (20,0%) des enseignants , (18,6%) des commerçants, (14,3%) agent de l'Etat, y compris quelques chefs coutumiers (10.0%), des chômeurs et agents de RNI (8,6%). Comme le démontre notre échantillon, les agriculteurs sont nombreux est que la création d'une réserve diminuerait sur leurs espaces de manoeuvre dans leur activité d'où la nécessité de tenir compte de cet aspect pour qu'ils ne subissent pas faire face une résistance auprès de ces premiers , sous prétexte que RNI vient les dépouiller de la terre de leur ancêtre malgré l'existence de la loi bakajika << La terre et les sous sols appartiennent à l'Etat>>;

· 71,4% de nos enquêtés ne sont pas informés que les gestionnaires du RNI font participer les communautés locales environnementales aux quelques réunions;

· 57,1 % des enquêtés ne reconnaissent pas que les réunions de RNI avec les communautés locales engendrent des recommandations et des suggestions;

· 85,7% de nos enquêtés ne reconnaissent pas l'application des recommandations et suggestions des communautés locales prises lors de leurs réunions communes avec les gestionnaires du RNI ;

· 88,6% de nos enquêtés est informé des objectifs visés par la création du RNI ;

· 35,7% affirme qu'il s'agit d'un recrutement par discrimination, 28,6% parle de recrutement par recommandation et 14,3% ne connaissent pas leurs méthodes de recrutement ;

· 100,% reconnaissent que les pisteurs ou surveillants du RNI ne sont que des hommes  et ne provient que d'autres aires protégées et non des communautés environnantes de la RNI.

· 60% de nos enquêtés savent qu'il ya eu des oeuvres faites par les gestionnaires de la RNI ;

· Les oeuvres prévues par RNI pour la population locale : -Construction des Ecoles ; -Construction du barrage électrique et distribution du courant à la population ; -Distribution des bétails domestiques ; -Construction des structures sanitaires ; -Construction des centres d'apprentissage ;

· 100,0% affirme que seulement la distribution des poules et des canards reste l'unique oeuvre sociale réalisée ;

· 87.1% que la communauté locale a déjà jouit d'un don des bétails : poules et canards ;

· 64,3% affirme que les autorités locales (chefs coutumiers) sont impliquées dans la gestion de la RNI

· 64% de nos enquêtés reconnaissent que les autorités locales (les chefs coutumiers) affiches leurs craintes ;

· 74,3% reconnaissent que la population affiche des craintes, vis-à-vis de l'existence de la RNI ;

· 71,4% de nos enquêtés confirme que les gestionnaires du RNI ne tiennent pas compte du facteur géopolitique dans leurs gestion(les agents provenant des différentes territoires où loge RNI) ;

· 74,3% des enquêtés ne reconnaissent pas ou ne voyaient pas des agents ou un poste (bureau), dans chaque territoire où loge la RNI, qui s'occupe des problèmes du RNI ;

· 89% des enquêtés reconnaissent qu'il existe une structure qui maintien la collaboration entre toutes les entités administratives pour une bonne gestion de la RNI, cette structure n'est autre que de RACCOMI et le comité des chef coutumiers

A la lumière de nos résultats, nous disons que nos hypothèses sont confirmées.

Au vu de nos résultats, nous suggérons ce qui suit :

· A l'Etat congolais

De veiller au respect, par les gestionnaires de la RNI, des accords qui ont concouru à la création de la RNI et leurs engagements vis-à-vis des populations locales.

· Aux Gestionnaires du RNI :

* Concrétiser les accords ou promesses faites par la population ;

* Garder une bonne communication avec la population locale dans les stratégies d'une bonne gestion où leurs apports sont pris en considération ;

* De veiller à l'application des textes légaux et règlementaires relatifs à la réserve en vigueur en R.D.Congo ;

* Mettre en place un comité de suivi et d'évaluation de la collaboration entre RNI et la population locale ;

* Mettre en place des bureaux de représentations au moins un dans chaque territoire habitée par la RNI ;

* Changer les modes de recrutements en tenant compte de la main d'oeuvre de la population locale, celle-ci et en tenant compte du Genre ;

* Organiser des réunions de sensibilisation auprès de toutes les couches de la population environnante de la RNI pour qu'elle soit informée sur leurs droits et obligations vis-à-vis de la RNI ;

* Chercher à gagne confiance auprès de la population et les chefs coutumiers face à leurs craintes qui risque d'être une source de déception pour l'édifice de la RNI.

* La gestion participative reste la vraie stratégie pour la réussite et l'avenir du RNI.

* A la population locale : De respecter leurs devoirs et engagements vis-à-vis de la RNI ;

* Etre aminée par l'esprit de collaboration et franchise en cas de l'existence d'un conflit avec les gestionnaires de la RNI ;

* Chercher à être informée pour bien connaître la RNI.

De ce qui précède, nous ouvrons une piste à quiconque voudra approfondir de rechercher dans ce domaine, en faisant une étude sur l'analyse juridique des textes créant les aires protégées face aux réclamations des communautés périphériques.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote