DEDICACE
A ma mère,
vi
je dédie ce mémoire.
vii
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier tout d'abord mon binôme,
Marine Esnouf, Montpellier Sup-Agro, avec qui j'ai travaillé pendant
presque cinq mois, pour la qualité de ce travail collaboratif.
Je tiens à présenter mes sincères
remerciements à l'Institut du Développement Rural (IDR) pour
m'avoir associé à ce programme de stage avec l'UNPCB.
Je remercie Dr. Salimata Pousga, mon directeur de
mémoire, pour les conseils qu'elle nous a donné lors de son
passage sur le terrain, mais aussi pendant la rédaction du
présent mémoire.
Merci également à M. Idrissa Sinou, mon
maître de stage, pour les conseils qu'il nous a donné lors de ses
passages sur le terrain et pour sa disponibilité pendant les cinq mois
de stage.
Je remercie ensuite l'équipe de l'IDR et l'UNPCB pour
l'organisation de ce stage et les conditions de travail sur le terrain,
Sébastien Bainville pour les conseils qu'il nous a donnés lors de
son passage sur le terrain.
Merci beaucoup aux habitants de Koumbili, qui m'ont
très bien accueilli, se sont montrés patients et
intéressés par notre travail, et nous ont fait partager leur
savoir. Je salue aussi Sibiri Yogo, notre interprète, qui s'est
montré très compétent pour nous accompagner dans le
travail de terrain, ainsi que l'équipe enseignante de l'école
primaire de Koumbili, qui nous a hébergés.
Je souhaite également remercier les agents terrain de
Faso coton, de l'UNPCB, ainsi que les agents techniques de l'agriculture et de
l'élevage de la zone, pour toutes les informations qu'ils nous ont
données.
J'ai ensuite une pensée pour tous les étudiants
du projet, français et burkinabé, avec qui j'ai partagé de
bons moments à Ouagadougou.
Mercie beaucoup à toutes les personnes qui de
près ou de loin ont oeuvré pour la réussite de cette
étude.
Enfin, un grand merci à ma famille, qui m'a soutenu
dans ce travail, et m'a apporté conseil et réconfort lorsque j'en
avais besoin.
VIII
RESUME
La présente étude a été
réalisée à la demande de l'Union Nationale des Producteurs
de Coton Burkinabé (UNPCB) avec le soutien de l'Agence Française
de Développement (AFD) et a concerné les zones cotonnières
du Burkina Faso. Au terme de cette étude, l'UNPCB espère adapter
son programme d'accompagnement des producteurs aux réalités
agricoles de terrains. Ce diagnostic agraire réalisé à
Koumbili, village situé à 186 km d'Ouagadougou dans la
région du Centre-sud devra appréhender la diversité des
exploitations agricoles, ainsi que les contraintes auxquelles elles doivent
faire face.
Le climat est de type soudano-guinéenne (1000 mm de
pluie par an) et permet le développement d'une végétation
de type savane arborée ou arbustive ainsi que la pratique de la culture
pluviale pendant l'hivernage. Le milieu est composé de plateaux
où affleurent la cuirasse latéritique, et des glacis. Les sols
sont du type sableux à gravillonnaire. Ces sols sont propices à
la culture de céréales et du coton. Le maraîchage et la
riziculture se développent sur des sols argileux que l'on retrouve
très rarement dans la zone.
L'agriculture de la zone d'étude a commencé
lentement son évolution dans les années 90 avec l'introduction de
la traction animale en 1994 et du coton en 1997. La forte croissance
démographique et la réduction du finage villageois sont en train
d'occasionner des changements profonds des pratiques agricoles. Ainsi le
passage de l'agriculture sur friche à la culture continue et le passage
des systèmes de culture manuels aux systèmes de culture
attelés sont en train de se généraliser. Aussi
l'utilisation de la moto-mécanisation et l'intégration
agriculture-élevage sont de plus en plus fréquentes. On distingue
huit systèmes de culture et neuf systèmes d'élevage qui
combinés entre eux donnent neuf systèmes de production. La
durabilité de certains systèmes de production est compromise,
faute d'outils agricoles adéquats et/ou de moyens efficaces de
reproduction de la fertilité.
Mot clés : diagnostic agraire,
système de culture, coton, évolution, agriculture familiale, zone
cotonnière, Burkina Faso.
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