II. COMPOSANTES DES SOINS DE
SANTE PRIMAIRE
Ainsi définis, les SSP comprennent
huit composantes sur lesquelles sont centrées les activités des
SSP
II.1 L'éducation concernant les
problèmes de santé ainsi que les méthodes de
prévention et de lutte qui leur sont application.
L'éducation pour la promotion
de la santé et pour la prévention des maladies est la
première des huit composantes essentielles des SSP
énumérées dans la déclaration d'ALMA ATA.
Ainsi se trouve en évidence
le fait qu'en dernière analyse, il appartient à chacun de
décider en bonne santé ou non, d'accepter les mesures sanitaires,
de coopérer avec autrui à l'instauration d'un environnement
salubre et d'oeuvre pour promotion de sa santé personnelle et de celle
de la communauté dont il est membre.
Cette éducation fera l'objet
d'une information diffusé : à l'école, à la
maison, dans les instituts et universités, le lieu de travail, par les
moyens : mass média, affiches, films, etc....
II.2 La promotion de bonnes conditions alimentaires et
nutritionnelle
La nutrition est l'un des plus importants
facteurs influents sur la qualité de la vie. La dénutrition est
probablement l'une des principales causes contribuant à une très
forte mortalité parmi les nourrissons et les jeunes enfants. La
malnutrition maternelle présente une importance toute
particulière à cause de ses sérieuses répercussions
sur la santé des mères et de leurs nourrissons.
Par contre, la malnutrition chez les
adultes diminue la capacité de travail et, par conséquent, nuit
au développement socio-économique. On comprendra dès lors,
l'importance d'une promotion alimentaire et nutritionnelle.
En RDC, la création du Centre de
Planification en Nutrition humaine CEPLANUT en sigle, en 1970 cet organisme a
traduit la volonté de l'autorité politique de lutter contre la
malnutrition sous toutes ses formes.
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II.3 L'approvisionnement suffisant en eau saine et les
mesures d'assainissement de base « L'eau peut avoir des effets
adverses sur la santé ». (1)
Les maladies évitables
liées à la consommation d'eau laissant à désirer et
au manque de salubrité posent des problèmes majeurs en
santé. Elle contribue pour une part notable à la forte
mortalité infantile et à la mauvaise qualité de la vie.
Soucieux de cette situation, la RDC a par
ordonnance présidentielle en 1981, crée le Comité National
de l'Eau et l'Assainissement (C.N.A.E.A) et souscrit à la
décennie de l'eau potable et de l'assainissement (DIEPA) pour la
période 1981-1990.
La REGIDESO devra être secondée
dans son action par le service national d'hydraulique rural. Le Programme
National d'Assainissement aura en matière d'assainissement de basse
comme tâche : la planification, la coordination et la surveillance
des activités relatives à la salubrité de l'environnement
et à l'hygiène Publique. Au demeurant, assurer un
approvisionnement suffisant d'eau saine d'accès facile, ainsi qu'une
salubrité convenable représente donc des plus importantes mesures
de santé de base et une composante essentielle des SSP.
(1) OMS : Elaboration d'indicateur pour la surveillance
continue des progrès réalisés dans la voie
de la santé pour tous d'ici l'an 2000
« série Santé pour tous n°4, Genève, 1981,
p.30
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