Jonathan Bornert Mémoire de stage
Master 2 Mode et Création - Université de la
Mode
ENJEUX ET MOYENS DE LA CREATION D'UNE ENTREPRISE
INDIVIDUELLE
Université Lumière Lyon II
Année 2009 - 2010
Introduction
4
avant-propos : Un rapide résumé de la
situation
6
Ce que j'avais prévu...
6
...et ce qu'il s'est réellement
passé
7
A toute chose malheur est bon
8
Partie 1 : De l'origine du projet aux premiers
clients
9
A la base, une démarche personnelle
9
Une envie d'entreprendre
12
Un premier essai raté mais formateur
14
Une opportunité à saisir :
Partenariat Speed Dating
17
Le démarrage de l'entreprise et les premiers
clients
20
Partie 2 : Mon activité et son
environnement
22
Le marché du célibat
22
Construire l'image de l'entreprise
24
Mes prestations
29
Profile type des clients
32
Partie 3 : Développement de
l'activité
34
Diversification des prestations
34
Bilan après un an d'activité
39
Conclusion : Perspective d'avenir pour
l'entreprise et pour moi même
41
Bibliographie
43
Annexes
44
REMERCIEMENTS
JE TIENS TOUT D'ABORD À REMERCIER MONSIEUR OIRDI
BOULGHOBRA, GÉRANT DE LA SOCIÉTÉ NETKREA, POUR M'AVOIR
DONNÉ L'OPPORTUNITÉ DE FAIRE NAÎTRE MON PROJET
L'ANNÉE DERNIÈRES, AINSI QUE MONSIEUR DOUANGMANIVANH POUR SES
PRÉCIEUX CONSEILS, SA DISPONIBILITÉ ET SA PRÉSENCE
À MA SOUTENANCE.
JE SOUHAITERAIS ÉGALEMENT REMERCIER L'ENSEMBLE
DES ENSEIGNANTS DE L'UNIVERSITÉ DE LA MODE POUR LA QUALITÉ DES
COURS ET DE LEURS INTERVENTION, POUR LEURS PERTINENTS CONSEILS ET LEUR
DISPONIBILITÉ. JE REMERCIE AUSSI JULIE SAROLI DU SECRÉTARIAT POUR
SA GENTILLESSE ET SA PATIENCE, ET ÉVIDEMMENT MME MARTINE VILLELONGUE
POUR SA SOLLICITUDE, SA COMPRÉHENSION ET POUR M'AVOIR ENCOURAGÉ
À ÊTRE LÀ AUJOURD'HUI.
JE REMERCIE ÉGALEMENT MON ENTOURAGE POUR LE
SOUTIEN QU'ILS M'APPORTENT DANS CE PROJET : MES PARENTS, FRÈRES,
FAMILLE, AMIS, PROCHES. ILS M'ONT TOUJOURS ENCOURAGÉ DANS CE QUE J'AI PU
ENTREPRENDRE SANS JAMAIS DOUTER DE MOI. LEUR PRÉSENCE M'EST
INDISPENSABLE, ET SERA INDISPENSABLE À MA RÉUSSITE.
ENFIN, JE SOUHAITE REMERCIER L'INTÉGRALITÉ
DE LA GENTE FÉMININE, SANS L'EXISTENCE DE LAQUELLE CE PROJET ET LES
ORIGINES QUI L'ONT FAIT NAÎTRE N'AURAIENT PAS LIEU D'EXISTER.
INTRODUCTION
Malgré tout le mal que l'on pourra en dire, la
société dans laquelle nous vivons a tout de même la
particularité de permettre à n'importe quel individu de
créer quelque chose d'unique et de pouvoir en vivre. J'en veux pour
preuve des personnalités comme Bill Gates (Microsoft), Richard Branson
(Virgin), Steve Jobs (Apple-Macintosh), les frères Rosenblum (Pixmania),
Marc Simonici (Meetic), Mark Zuckerberg (Facebook), ou plus historiquement les
Frères Lumières qui ont fait fortune non pas en inventant le
cinéma comme on pourrait le croire, mais en inventant et en
commercialisant les premières plaques photographiques
instantanées.
Au départ, ces gens là ne possédaient
presque rien, mais ils avaient l'essentiel : une idée brillante, et
l`envie d`en faire quelque chose. Ces gens étaient des créateurs,
des penseurs, des innovateurs, des travailleurs, jusqu'à ce que l'on
invente le nom Entrepreneurs. Ils ont changé notre manière de
penser ce qui était possible, ils avaient une vision claire de ce qui
était nécessaire pour améliorer notre vie, même
lorsque les temps furent durs.
L'entreprenariat est une aventure aussi excitante que
passionnante, mais comme j'ai pu le constater, elle est loin d'être aussi
simple certains veulent le laisser entendre. L'énergie et les ressources
que nécessitent une telle entreprise, tant sur le plan financier que sur
le plan humain, sont difficiles à mettre en oeuvre, et arrivent bien
souvent à venir à bout même des personnalités les
plus aguerries.
Diriger une entreprise est une question de décisions et
de choix, et parfois, ceux que l'ont doit prendre par la force des choses ne
sont pas toujours ceux que l'on souhaitait ou imaginait ; j'ai pu le constater
ces derniers moi lors de mon stage, que j'ai effectué dans ma propre
petite entreprise, et qui ne s'est pas déroulé de la
manière prévue.
Dans ce mémoire, qui prendra donc une tournure
légèrement différente de celle envisagée, j'ai
souhaité partager mon expérience personnelle en tant que jeune
créateur d'entreprise individuelle afin de répondre à la
problématique suivante :
Quels sont les enjeux et les moyens de la création
d'une entreprise individuelle dans un marché relativement récent
?
En servant de l'expérience acquise au cours de cette
première année d'exercice de mon activité, ainsi que de
l'angle d'analyse nouveau que m'a apporté cette année de Master
2 à l'université de la mode , je vous livre donc ici les fruits
de mes observations et de mon expérience, en commençant par les
origines personnelles de ce projet.
Quels ont été les
différents évènements de ma vie qui m'ont amenés
à vouloir créer mon entreprise ? quelles sont mes motivations et
mes prévisions pour l'avenir ?
Toutes ces questions, même si elles ne sont pas
directement liées aux aspects techniques de la création et de la
direction d'une activité, restent néanmoins essentielles car
elles constituent les aspects psychologiques et personnels de la
démarche qui sont intimement liés à son succès.
Dans la deuxième partie, il sera abordé la
question de la place de l'entreprise au sein son environnement, et la
description de mon activité.
La dernière partie sera une ouverture sur l'avenir de
l'activité, en faisant le bilan de cette année passée et
en évoquant les directions que prendra l'entreprise, si les
éléments le permettent !
Je vous souhaite une bonne lecture !
AVANT-PROPOS : UN RAPIDE
RÉSUMÉ DE LA SITUATION
Comme je l'expliquai dans l'introduction, faire fonctionner
une entreprise, aussi petite soit-elle, est avant tout une question de
décisions, de choix, de questionnements, de sacrifices, que l'on prend
pour le bien de l'activité.
Je le savais déjà, mais mes trois mois de stage
ont été l'occasion d'en prendre pleinement conscience, puisque
les évènements et la croissance de mon activité ne m'ont
pas permis de faire ce que j'avais envisagé !
CE QUE J'AVAIS
PRÉVU...
Il était question à la base que je mette
à profit ces trois mois de stage pour concevoir puis lancer de nouvelles
prestations - relooking et conseil en image - en vue d'élargir mon
offre. Comme il sera expliqué plus tard dans ce mémoire, j'avais
déjà envisagé, et même testé, ce type de
services quelques mois auparavant, avec un résultat qui ne me convenait
pas trop.
Relooking Homme
Lyon
J'étais donc déterminé cette fois-ci
à tout mettre en oeuvre pour enfin pouvoir proposer à mes clients
un produit de qualité. Voilà d'ailleurs le plan
détaillé de la démarche que je devais suivre, sous forme
d'un mind-mapping :
J'avais même commencé certaines des
démarches, en prenant par exemple contact avec des boutiques pour
créer des partenariats (tarifs préférentiels pour les
clients relooking qui achètent des produits chez eux sous mon
impulsion), et également quelques salons de relooking pratiquant le
conseil morphologique, la colorimétrie et le visagisme. Malheureusement,
je n'ai pas eu le temps d'aller tellement plus loin dans la démarche,
car d'autres impératifs ce sont imposés à moi dès
le début du mois de Mai.
...ET CE QU'IL S'EST
RÉELLEMENT PASSÉ
Pendant les mois de Mars et Avril, qui ont été
les deux mois les plus chargés de notre Master, j'ai constaté un
accroissement soudain de la demande pour des prestations de coaching. En
l'espace de ces deux mois, j'ai eu 6 demandes de clients, soit à peu
près autant que le nombre de clients que j'avais eu depuis le mois de
septembre ! Malheureusement, entre les cours, les dossiers à rendre et
les examens à préparer pour finir le Master, je n'ai pu honorer
qu'une seule prestation et ai été contraint de mettre ces clients
en attente jusqu'au mois de Mai. Une fois les cours et les examens
terminés, j'ai pu commencer à prendre les clients en coaching,
pour des prestations d'une durée allant de 4h à 10h.
Durant le mois de Mai, deux autres clients, qui m'avaient
déjà pris chacun une prestation quelques mois auparavant, se sont
rajoutés à mon agenda, si bien qu'entre les sept clients (qui ont
totalisés 43h de coaching, sans compter la préparation des
prestations, le suivi et les dépassements d'horaires...), plus la
préparation et le tournage des chroniques de TLM jusqu'en Juillet, le
travail sur le site et les autres impératifs, les mois de Mai, Juin et
Juillet ne m'ont laissés aucun répit pour m'occuper des
prestations de relooking !
Les deux premières semaines
d'Août, nettement plus calmes en termes de coaching, m'ont permis de
faire un travail éditorial sur le site qui en avait bien besoin, car le
trafic commençant à s'effondrer. J'ai pu également me
rendre quelques jours à Paris pour rencontrer les responsables du site
BonneGueule.fr pour préparer un partenariat, dont je
parlerai dans la troisième partie. Et les deux dernières
semaines, pendant lesquelles j'étais en vacances, n'ont pas
été dédiées un uniquement à la
détente puisque j'ai profité d'une connexion internet pour
finaliser les partenariats d'affiliation pour la diffusion de produits
numériques, et réaliser ainsi mes premières ventes.
A TOUTE CHOSE MALHEUR EST
BON
Faisant mon stage dans ma propre entreprise, les
décisions que je voulais prendre pour celui-ci étaient
également des décisions qui viendraient directement impacter la
gestion de mon activité, et en l'occurrence, le déroulement des
évènements m'a montré qu'il n'était clairement pas
le bon moment pour prendre ces décisions là. Diriger une
entreprise est une question de choix, certes, mais c'est également une
question de timing.
J'ai préféré concentrer mes efforts sur
des choix qui, d'une part, m'ont fait vivre, c'est important (mon entreprise
étant ma seule source de revenue), et qui d'autre part m'ont permis
d'engranger une expérience et des informations capitales au
fonctionnement et à la pérennité de mon activité,
que la mise en place des prestations de relooking ne m'aurait probablement pas
apporté.
Je pense avoir fait les bons choix.
PARTIE 1 : DE L'ORIGINE DU
PROJET AUX PREMIERS CLIENTS
A LA BASE, UNE
DÉMARCHE PERSONNELLE
Le coaching en séduction est une discipline assez
récente, tout du moins en France, et comme l'on peut s`en douter, on ne
devient pas coach en séduction par hasard. En ce qui me concerne, tout a
commencé il y a sept ans, juste après mon bac.
A cette époque, comme tout adolescent, ou plutôt
« post-adolescent », je me posais énormément
de questions sur les femmes, et, d'une manière beaucoup plus
terre-à-terre, sur comment trouver une petite copine. J'étais
extrêmement timide, très mal dans ma peau, sans parler des ravages
cutanés bien connus de l'adolescence ; pour ne rien arranger,
j'étais, (et suis toujours même si cela s'entend beaucoup moins),
atteint d'un
bégaiement
sévère depuis mes premiers mots, que 15 années
d`orthophonie ont à peine réussi à mettre à mal. La
combinaison de tout cela donnait un résultat assez peu séduisant
aux yeux des filles, et c'était bien cela mon problème.
Je voyais mes camarades multiplier les conquêtes et les
expériences, pour certain trouver la fille de leur vie, pour d'autre
trouver celle(s) de leur(s) nuit(s), mais en ce qui me concernait, je n'avais
pas la moindre idée de comment m'y prendre, comment plaire, comment
montrer mon intérêt à celles qui me plaisaient sans les
voir s'enfuir en courant, ou pire encore, se moquer de moi, bref,
j'étais désemparé.
Je me suis alors mis à chercher des informations
là où je pouvais, que ce soit les conseils plus ou moins
avisés de mes amis, les conseils pas avisés du tout de ma
mère, les livres, et bien sûr internet.
Tout ce que j'ai pu trouver furent des conseils et des
« techniques » qui tenaient plus du fantasme que de la
réalité, ou alors des « phrases de drague »
tellement clichés que j'avais honte rien qu'en les lisant. Mais rien de
concret et de satisfaisant, rien de plus que les banalités d'usage.
J'avais la chance d'avoir un niveau d'anglais plus que correct
déjà à l'époque, tout du moins à
l'écrit, et j'ai eu la bonne idée d'aller chercher des
informations et des conseils du côté de nos amis anglophones. Bien
m'en a pris, puisque les sites que j'ai découvert ont
littéralement changés ma vie.
J'y ai trouvé des conseils pour savoir
comment
séduire une amie beaucoup plus appropriés et pertinents
que ceux que je pouvais trouver sur les sites francophones, ainsi qu'une
communauté d'hommes qui échangeaient leurs avis, conseils et
expériences sur la séduction et le développement
personnel, sur comment devenir plus séduisant, sur la
compréhension des dynamiques sociales ainsi que des relations
hommes-femmes, sur la psychologie de la séduction etc.
Ce mouvement avait été lancé quelques
années auparavant par un certain Ross Jeffries, sorte de gourou de la
séduction et de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique, cf. annexe 1),
qui a d'ailleurs inspiré le personnage interprété par Tom
Cruise dans le film Magnolia#.
J'ai commencé à appliquer ce qui y était
préconisé, et à voir des résultats
immédiats. Contrairement à ce que l'on pense, et à ce que
j'imaginais alors, la grande majorité des conseils que l'on peut trouver
en la matière ne sont absolument des techniques plus ou moins morales
à appliquer sur les femmes que l'on rencontre, mais plutôt... Sur
soi-même !
J'ai rapidement gagné en confiance en moi, j'ai appris
à me remettre en question et à travailler sur moi pour
m'améliorer dans différents domaines. J'ai revu mes aprioris sur
les femmes ainsi que sur les relations, en changeant ma manière
d'envisager la séduction. Et en quelques semaines, je sentais
déjà leur regard changer, et les premiers succès
arrivèrent. Je me sentais enfin séduisant et à l'aise avec
les femmes !
Puis les succès se sont multipliés, et je me
suis rendu compte que je n'avais plus à remettre ma vie affective entre
les mains du hasard et de la chance comme je le faisais (en vain...)
auparavant. J'ai aussi découvert qu'il était possible de changer,
et que la séduction, comme tout autre discipline telle que la danse ou
les sports, n'était pas innée et pouvait s'apprendre, se
travailler, se développer.
J'ai commencé à aborder des inconnues dans la
rue, lors de soirées, dans les magasins, bref, tous les lieux possibles
et imaginables, et ce afin de m'entraîner. C'était une
démarche quasi mécanique qui, même si elle n'avait rien de
glorieuse, était un mal nécessaire à mon apprentissage. Il
n'y a que par l'entraînement, la répétition et l'erreur que
l'on progresse ! C'est ce mes années de pratique du karaté
à haut niveau m'avaient appris, et que je réappliquai à la
séduction.
Cela n'a pas toujours été facile, parfois
même très dur, mais cela m'a confirmé une chose : que
l'échec n'était rien de plus que de l'expérience. On
apprend surtout de nos erreurs, très peu de nos succès. J'ai
été rejeté beaucoup, mais j'ai aussi réussi et
vécu des choses extraordinaires, rencontré des personnes
exceptionnelles, appris des milliers de choses. Et ma confiance en moi s'en est
trouvée boostée.
J'ai fait en sorte de fréquenter des endroits et des
milieux favorisants les rencontres, et j'ai multiplié les
expériences afin d'enrichir ma vie : ainsi, j'ai travaillé trois
étés d'affilés (entre deux et quatre mois chaque
été) comme G.O. au Club Med dans différents pays où
j'enseignais le karaté et les acrobaties. Je suis parti 6 mois aux
Etats-Unis pour faire mon stage de D.U.T en tant qu`assistant de recherche sur
un projet pour la marque de voiture Chevrolet, dans un des laboratoires
d'électronique d`une université reconnue ; j'ai travaillé
pour plusieurs agences d'hôtes et d'hôtesses d'accueil en
évènementiel grâce auxquelles j'ai été
amené à travailler dans une dizaine d'entreprises
différentes, à des postes et des niveaux de
responsabilités différents.
J'ai passé mon BAFA et je suis parti en tant
qu'animateur en colonies et centres de vacances pendant quelques années,
j'ai été barman dans plusieurs boîtes de nuit
réputées sur à Lyon, j'ai travaillé dans une agence
de mannequins, j`ai enseigné le karaté et la capoeira en France,
j`ai voyagé... Toutes ces choses que j'ai pu vivre, je n'en aurai
probablement pas fait la moitié si je n'avais pas découvert tout
cela.
Durant ces huit dernières années, j'ai
travaillé dur sur moi-même afin d'améliorer ma personne, ma
personnalité, ma manière de communiquer, de gérer mes
émotions, mon style de vie et ma vie en générale. Ce qui
n'était à la base qu'une envie de trouver une petite copine s'est
transformé en un désir profond de rendre ma vie meilleure, et de
devenir quelqu'un de meilleur, pour moi comme pour les autres.
Avec les quelques autres personnes francophones
présentes sur les forums anglophones, nous avons été
à l'origine de la mise en place de la communauté française
en créant le premier forum français dédié aux
conseils
de séduction. Grâce à cela, j'ai rencontré
plusieurs centaines d'hommes qui suivaient le même chemin que moi, j'ai
échangé conseils et points de vue avec eux, j'ai partagé
mes expériences, nous nous sommes rencontrés pour discuter
séduction, femmes, relations ; j'ai donné des conseils à
certains, demandé des conseils à d'autre. J'ai noué des
amitiés extrêmement fortes, et rencontré des gens de grande
valeur.
La communauté française a pris de plus en plus
d'ampleur. Elle s'est transformée, organisée par ville, d'autres
sites et forums sont nés sur internet. Les plus gros sites
français dédiés à la séduction recensent
aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers d'inscrits, et les premiers coachs
français sont apparus il y a quatre ou cinq ans, profitant de la
publicité gratuite qu'offraient les forums. Pour ma part, je me suis
quelques peu détaché de toute cette communauté qui prenait
un tournant qui ne me plaisait pas trop. J'ai continué évidemment
à m'intéresser au développement personnel et à la
séduction, à me remettre en question et à travailler sur
moi au fur et à mesure de ce que je pouvais vivre.
La confiance en moi que cette démarche m'a
apporté à influé sur toutes les autres sphères de
ma vie, que ce soit la sphère familiale, professionnelle, personnelle,
sentimentale, amicale, dans mes études comme dans mes loisirs, dans ce
que j'ai pu entreprendre jusqu'à aujourd'hui, dans ce que j'entreprends
aujourd'hui et dans ce que j'entreprendrai demain.
UNE ENVIE
D'ENTREPRENDRE
Si j'ai souhaité créer mon entreprise et
être mon propre patron, c'est uniquement le prolongement professionnel de
toute cette démarche de développement personnel que je viens de
décrire.
L'entrepreneuriat est une aventure qui nécessite des
sacrifices, du travail et de la remise en question, mais qui peut être
à la clé beaucoup plus enrichissante, tant sur le plan personnel
que financier, que le salariat. Comme je l'ai expliqué, malgré
mon jeune âge, j'ai déjà une expérience
professionnelle assez variée et chargée, probablement plus
diversifiée que la plupart des personnes de ma génération.
Je connais le monde de l'entreprise, je sais ce qu'il en est de la
hiérarchie et du travail, des responsabilités et des
contraintes.
J'ai pu me faire ma propre opinion du salariat, et j'en suis
arrivé à la conclusion suivante : quitte à travailler
dur toute ma vie, autant que ce soit pour moi plutôt que pour une
entreprise ou un patron qui ne me reconnaîtront pas à ma juste
valeur, et qui ne me paieront probablement pas à la hauteur du travail
que j'effectue pour les enrichir.
Mon temps et mon énergie sont les
éléments les plus précieux de ma vie, et je veux en
profiter autant que faire se peut, les dédier à mon propre
développement, à mon propre enrichissement personnel et
financier. J'ai travaillé dur pour atteindre le niveau d'études
et de connaissances que je possède aujourd'hui, et je n'ai pas envie de
les gaspiller.
Lorsque je travaille pour une entreprise ou quelqu'un d'autre,
sauf si la mission ou le projet me passionne vraiment et m'apporte beaucoup de
satisfaction (ce qui est assez rare), j'ai l'impression pour ainsi dire de
« prostituer » mes compétences et mon temps afin
d'enrichir quelqu'un d'autre. Et ce n'est pas comme ça que je veux
passer ma vie. De plus, la conjoncture actuelle et la période de
« crise » que nous vivons ne facilitent pas l'insertion de
nous autres étudiants dans le monde du travail, c'est pourquoi il me
parait plus intéressant de créer mon propre travail pour
être responsable de ma propre réussite, et ne plus être
tributaire des évènements conjoncturels pouvant affecter les
entreprises et leurs employés. Je pense notamment au chômage,
à la sous-qualification, aux grèves, aux dysfonctionnements
internes des organisations, aux différentes politiques de management
pouvant altérer le travail, la productivité et le moral des
employés, etc.
Tout comme l'apprentissage de la séduction a
été pour moi un moyen d'avoir un certain contrôle sur ma
vie sentimentale, l'entreprenariat me permet de satisfaire mon envie de
contrôle sur ma propre vie, en ne remettant pas mon avenir professionnel
entre les mains du hasard, de la conjoncture, et de certains dirigeants
certainement peu scrupuleux, quitte à devoir travailler beaucoup plus.
Qui plus est, le domaine dans lequel je vais travailler et
créer mon entreprise me passionne et m'a apporté
énormément ! Quoi de plus gratifiant que de passer sa vie
à faire ce que l'on aime, et à gagner de l'argent pour ca ?
J'ai vu et continue de voir tellement de personnes qui
n'aiment pas le travail qu'ils font et qui en souffrent, qui voient leur vie
personnelle et familiale affectée négativement à cause de
leur emploi, de la pression qu'ils ont et des heures incalculables qu'ils
passent loin de chez eux. Je vois des gens qui ne sont pas épanouis et
qui regrettent d'avoir abandonné leurs passions et leurs rêves
afin de trouver un emploi « alimentaire » par manque
d'ambition.
Et à côté de cela, je vois des gens qui
ont eu le courage et la force de créer leur propre entreprise, de
contribuer à leur propre réussite, d'aménager leurs
propres horaires afin de profiter de ceux qu'ils aiment, qui sont
passionnés par ce qu'ils font, qui travaillent avec plaisir, et qui
unanimement clament que c'est l'expérience la plus épanouissante
et enrichissante de leur vie, malgré les sacrifices et le travail que
cela à nécessité.
En ce qui me concerne, j'ai envie d'appartenir à cette
deuxième catégorie de personne plutôt qu'à la
première, et je sais que j'en ai l'ambition et les moyens.
UN PREMIER ESSAI
RATÉ MAIS FORMATEUR
Parmi les nombreux hommes que j'ai pu rencontrer grâce
à la communauté française de séduction, certains
sont devenus mes meilleurs amis, et ceux-là partageaient
évidemment la même vision que moi quant à la
séduction et à l'envie d'entreprendre.
Il y a environ 6-7 ans, bien avant que les premiers coachs
Français ne fassent leur apparition, mes meilleurs amis et
moi-même discutions déjà de l'éventualité de
créer notre propre agence de coaching en séduction, sans vraiment
concrétiser le projet. Presque deux ans plus tard, la première
agence de coaching ouvrait ses portes à Paris, créée par
quelqu'un que l'on connaissait, et qui avait su profiter de sa
notoriété sur les forums dédiés à la
séduction pour se faire une publicité efficace, et surtout
gratuite.
Puis, quelques autres personnes lui ont emboité le pas
en créant à leur tour des agences de coaching en
séduction, toutes situées sur Paris. Devant l'ampleur que prenait
le phénomène et suite au succès de nos concurrents
Parisiens, mon ami et moi avons pris conscience du potentiel de cette niche de
métier, ce qui nous a poussé à lancer notre projet.
Nous nous sommes associés avec deux autres personnes
avec lesquelles nous entretenions d'excellentes relations, et partagions les
mêmes points de vue sur la séduction et l'entreprenariat.
Pendant un an, nous avons travaillé à
l'élaboration de notre projet. Malheureusement, notre manque
d'expérience et de compétences dans le domaine de la
création d'entreprise ont eu raison de nous, et nous n'avons pas
réussi à concrétiser le projet.
Bien que nous possédions tous des compétences
différentes, aucun d'entre-nous n'avait suivi de réelle formation
commerciale ou encore sur la gestion d`entreprise. Michael et Laurent
étaient ingénieurs informaticiens, et utilisaient leurs
compétences à l'élaboration du site web et de son
référencement. Lug venait tout juste de finir son Master en
finance internationale, et moi je rentrais en 3ème année de
licence d'Anglais. Nous nous occupions de créer le contenu du site web,
des prestations et de travailler notre notoriété sur les
différents forums en dispensant nos conseils et en rencontrant les
personnes de la communauté Lyonnaise.
Plus que l'absence de compétences en création
d'entreprise, c'est notre capacité à focaliser notre attention et
nos efforts sur des détails insignifiants et inutiles, ainsi que notre
incapacité à prendre des décisions communes qui ont fait
que, en l'espace d'un an, rien n'à abouti. Le site web n'a jamais
été mis en ligne parce que nous n'arrivions pas à nous
mettre d'accord sur la couleur de telle ou telle illustration, le contenu des
prestations n'a jamais été finalisé car nous nous
disputions sur la manière d'expliquer tel ou tel concept, sans parler de
notre manie de remettre au lendemain toutes les choses importantes que nous
avions à faire, plus les occupations de chacun...
Tout cela a fait que nous n'avons jamais réussi
à lancer la société pour de bon, alors que nous avions
déjà commencé à coacher des gens de manière
officieuse. Par la suite, Lug et Laurent ont eu une opportunité pour
partir travailler à Miami, Michael a été accepté
pour suivre une formation à l'IAE de Paris, et moi je suis resté
sur Lyon pour mes études.
« Tout échec possède en lui le
germe d'une réussite de même ampleur ». Napoléon
Hill
Et cette idée est particulièrement vraie dans
mon cas. Aussi cuisant cet échec fût-il, il nous a appris à
tous d'importantes leçons.
J'ai personnellement appris comment organiser et planifier mon
travail pour ne plus me focaliser sur les détails sans importance et
aller directement à l`essentiel, je me suis énormément
documenté sur la création d'entreprise afin d'acquérir les
compétences nécessaires sur le sujet ; j'ai fait en sorte de
rencontrer des gens qui avaient eux-mêmes créé leur
entreprise avec succès afin de m'inspirer de leur expérience et
de comprendre la mentalité et l'état d'esprit derrière
leur parcours.
J'ai beaucoup appris sur moi-même et ma manière
de fonctionner dans un projet commun. Je me suis aussi rendu compte combien il
était difficile de travailler à plusieurs, surtout lorsque les
rôles de chacun ne sont pas clairement définis dès le
départ du projet, et combien il était important de savoir
s'entourer de personnes ayant les bonnes compétences lorsque l'ont
décide de créer une entreprise.
J'ai donc activement travaillé à
l'élargissement de mon réseau socioprofessionnel en rencontrant
et en sympathisant avec des gens qui possédaient les qualités,
les connaissances et compétences que je souhaitais acquérir ou
dont j'avais besoin pour mener à bien mon projet, et ainsi pouvoir
apprendre à leurs côtés.
Je crois très fort en l'importance du réseau et
de l'entourage, et de l'influence que le groupe social que vous
fréquentez peut avoir sur vous. J'ai pu le vérifier à
maintes reprises dans le domaine de la séduction. Il y a une certaine
mentalité derrière le succès. Si vous êtes
entouré de personnes qui ont du succès, vous allez vous
imprégner de cette mentalité et vous maximiserez alors vos
chances d'avoir vous-même du succès.
Tandis que si vous êtes entouré de personnes qui
n'ont pas le succès qu`ils veulent parce qu`ils n`ont pas la
mentalité adéquate, vous réduisez vos propres chances de
succès. Cela est vrai dans le domaine de la séduction, et cela
l'est tout autant dans le domaine professionnel. C'est l'inertie de groupe qui
vous tire vers le haut. Et c'est ce que je me suis attelé à faire
en plus du reste.
Je me suis aussi inscrit dans le master professionnel alors
que j'étais sur le point d'arrêter mes études après
ma licence, et malgré les nombreuses reproches que je peux formuler
envers l'université et au cursus, c'est de loin la formation la plus
intéressante que j'ai reçu, et certainement celle qui me sera le
plus utile professionnellement. Au final, j'ai le sentiment que cette
première expérience de création d'entreprise, aussi
inefficace fût-elle, a été l'élément
déclencheur qui a permis à chacun de nous d'effectuer un grand
bond en avant dans notre envie d'entreprendre et de réussir dans ce
domaine.
Aujourd'hui, Lug et Laurent travaillent ensemble sur
différents projets. Ils ont 29 ans, et viennent tout juste de
s'installer à Hong Kong pour y établir le siège de leur
société dont le chiffre d'affaire annuelle est déjà
très élevé ! Michael a 33 ans et est cadre
supérieur dans une grande entreprise de services informatiques
à Paris. Quant à moi, j'ai bientôt 26 ans, et je met tout
en oeuvre depuis un an pour faire fonctionner ma première entreprise
!
Malgré notre incapacité à mener à
bien notre premier projet tous ensemble, nous sommes toujours tous les trois
très proches et je sais que je peux compter sur leur aide dans ma
création d'entreprise. Lug et Laurent sont devenus experts en SEO# et
m'apportent leur aide pour référencer mon propre site web et
faire ma publicité sur Internet grâce aux nombreux sites qu'ils
possèdent. Michael, qui reste l'un de mes meilleurs amis, et est
toujours de très bon conseil dans toute sorte de situation. Il a le
bénéfice de l'expérience étant donné qu'il a
8 ans de plus que moi, et un passé professionnel assez chargé.
UNE OPPORTUNITÉ
À SAISIR : PARTENARIAT SPEED DATING
Il y a un petit peu plus de 2 ans, j'ai été
contacté par le biais du forum Lyonnais de séduction afin de
réaliser une prestation de coaching pour les clients masculins d'une
société qui organise des « Soirées
Speed-Dating » (cf. Annexe 2) à Lyon depuis près de
sept ans. A ce moment là, mon projet de création d'entreprise
n'était plus vraiment d'actualité, mais n'était pas aux
oubliettes pour autant.
L'idée me trottait toujours dans la tête, mais je
n'étais pas vraiment certain de savoir comment la mettre sur pied, ni si
j`allais la mettre sur pied du tout. Qui plus est, j'étais dans une
période scolaire et professionnelle assez chargée et je n'avais
pas le temps de m'en préoccuper. Mais cette évènement
à réveillé en moi l'envie de faire renaître le
projet, et j`y ai vu une opportunité intéressante.
J'ai alors rencontré Oirdi Boulghobra, gérant de
la société en question, qui m'a expliqué ce qu'il
attendait de moi ; il avait remarqué que sa clientèle
féminine se plaignait de plus en plus de la « piètre
qualité » des hommes présents lors des soirées
speed-dating, et ne souhaitait alors pas renouveler l'expérience.
Oirdi m'a aussi avoué qu'il avait lui-même
constaté un certain laisser-aller de la part des clients masculins, tant
au niveau de l'apparence que de la personnalité, alors que ses clientes
féminines étaient toujours beaucoup plus
« classes » que les hommes, bien mieux
apprêtées et jouaient beaucoup plus le jeu de la séduction,
qui est en quelque sorte le ciment du concept.
De plus, une société concurrente venait de se
créer et menaçait donc de récupérer la
clientèle féminine « de qualité » qui
peuplait habituellement ses soirées. Et qui dit clientèle
féminine de qualité, dit un plus grand nombre d'hommes qui
s'inscrivent, surtout que la société concurrente proposait alors
une inscription et une participation gratuite pour les filles. Oirdi souhaitait
donc proposer une prestation de coaching à ses clients masculins non
seulement pour pouvoir en quelque sorte « relever le
niveau » et donc garder sa clientèle féminine de
qualité, mais aussi afin de se démarquer de la concurrence
naissante en proposant un service associé en plus des soirées
speed-dating.
En discutant plus longuement avec lui, je lui ai exposé
mon projet de création d'entreprise, expliqué ma première
tentative infructueuse et mon envie de faire de ma passion pour le
développement personnel et la séduction mon métier.
L'idée lui a visiblement plus, et ayant lui-même
créé plusieurs sociétés, il m'a alors gentiment
proposé son aide, en m'expliquant que je pouvais me servir de sa
clientèle comme clientèle de départ. Il s'est aussi
proposé pour m'aider à réaliser mon site web puisque sa
société à également pour vocation de créer
des sites web, notamment des sites de rencontres, mais également des
sites web pour le compte d'autres sociétés.
En échange de tout cela, je lui ai proposé de
créer une prestation de coaching en séduction spécialement
adaptée à sa clientèle du speed-dating, et de créer
un partenariat avec lui en proposant des tarifs préférentiels
à ses clients, et en lui envoyant les miens.
Je lui ai aussi expliqué que j'avais un stage de fin
d'études à réaliser afin de valider mon Master 2, et que
dans la mesure du possible, je désirai faire de mon projet de
création d'entreprise le thème de mon stage. Après
vérification de la validité de mon projet de stage auprès
de mes professeurs et des services administratifs de l'université Lyon 3
où j'étudiais, et étant donné l'enthousiasme qu'ont
pu témoigner chacune des personnes à qui j'ai fait part de mon
projet, j'ai décidé de me lancer.
Puisqu'il me fallait une entreprise d'accueil afin de pouvoir
établir la convention, Oirdi s'est proposé et a signé les
documents au nom de sa société, Netkrea. J'ai demandé
à l'un de mes enseignants de Master 2, Monsieur Soukhaseum d'être
mon professeur suiveur. En effet, non seulement j'entretenais des rapports tout
à fait cordiaux avec lui, mais son expérience de l'entreprenariat
et la qualité de ses enseignements n'ont fait que renforcer mon opinion
qu'il était l'enseignant de la formation le plus qualifié et le
plus compétent pour me suivre et me conseiller dans mon projet.
Comme je l'expliquais dans la sous-partie
précédente, je crois beaucoup en la force du réseau, en la
nécessité de rester à l'affût de toutes les
opportunités qui peuvent s'offrir à nous, et en l'importance de
savoir s'entourer des bonnes personnes dans la réalisation de nos
projets. Je continu d'ailleurs aujourd'hui à le voir
régulièrement, hors du cadre de l'université.
En ce qui me concerne, la rencontre avec Oirdi à
été décisive dans la naissance, ou plutôt la
« renaissance » de mon projet de création
d'entreprise, et m'a été profitable de plusieurs manières
différentes : elle m'a permis de retrouver la motivation
nécessaire à la mise en place de mon projet, elle m'a aussi
permis de réaliser mon stage dans un domaine qui me passionne et dont je
souhaite faire mon métier, et elle m'a permis d'établir un
partenariat professionnel plus qu'intéressant en me fournissant une
clientèle de départ déjà triée et
ciblée, et en me permettant d'économiser le coût de la
création du site web, qui aurait été mon principal
investissement !
Je terminerai cette sous-partie par une citation qui m'a
toujours inspiré en matière de succès et de l'importance
de posséder un bon réseau socioprofessionnel :
« La meilleur façon d'atteindre ses
objectifs, c'est d'aider ceux dont on a besoin à atteindre les leurs
». Pierre Doré, fondateur de l'Institut Européen du
Leadership
LE DÉMARRAGE DE
L'ENTREPRISE ET LES PREMIERS CLIENTS
Une fois toute la partie administrative achevée, le
site internet en ligne et le contenu de mes prestations prêts, il a fallu
passer aux choses sérieuses, et recevoir mes premiers clients.
A la base, il était question que je démarre en
me servant de la clientèle des soirées speed-dating de Oirdi
Boulghobra ; cette clientèle était idéale pour moi
puisqu'elle était importante (un fichier clients de près de 3000
personnes rien que sur Lyon) et déjà ciblée : il
s'agissait d'hommes âgés de 18 à 55 ans,
célibataires, et prêts à investir de l'argent dans le but
de faire des rencontres.
Avoir cette clientèle comme base de départ
était une véritable aubaine pour mon entreprise et je comptais
beaucoup sur cette dernière pour lancer mon activité.
Malheureusement, cela n'a jamais pu se faire, pour des raisons qui
m'échappent encore un peu. Alors que c'était lui qui m'avait
contacté quelques mois auparavant, Oirdi n'a jamais vraiment
validé l'idée de faire un partenariat entre ses soirées
pour célibataires et mon activité de coaching. Première
déconvenue.
Il a donc été nécessaire de trouver ma
clientèle autrement. A force de parler de mon projet à toutes les
personnes que je rencontrais, les tous premiers participants à mes
prestations de coaching étaient majoritairement issus du bouche à
oreille ou de mon cercle de connaissances : des amis d'amis, des personnes
qui me connaissaient via les forums internet, etc.
C'était en quelques sortes des clients "test" :
moyennant un tarif au rabais justifié par le lancement de
l'activité, ils m'ont permis de tester mes prestations : contenu,
pédagogie, format, matériel, suivi, etc. Même si en terme
de chiffre d'affaire, ces clients n'ont pas été
véritablement "intéressants", ils m'ont en revanche
apporté beaucoup par leurs retours et j'ai pu me familiariser avec ma
nouvelle fonction de coach.
Quelques semaines plus tard, j'ai reçu un premier
formulaire de contact via mon site, de la part d'un homme souhaitant une
prestation de coaching. Mon premier "vrai" client potentiel. Il était
arrivé jusqu'à mon site en cherchant sur internet, ce qui
était un véritable point positif et signifiait que je
commençais à avoir une certaine visibilité.
Je l'ai rencontré lors d'un entretien, gratuit, d'une
heure, pour faire connaissance avec lui, répondre à ses
questions, et déterminer quel type de prestation était le plus
adapté à ses besoin. Il avait l'air intéressé mais
hésitait. Il n'a finalement pas pris de coaching à ce moment
là, mais il m'a recontacté au mois de Mars 2011 et a pris une
prestation de 6h de coaching !
Par la suite, les clients on commencé à se faire
plus réguliers, même si ils étaient encore peu nombreux :
· Septembre 2010 : 2 coachings
· Octobre 2010 : 2 coaching
· Novembre 2010 : 0
· Décembre 2010 : 2 coachings
· Janvier : 1 coaching
· Février : 1 coaching
· Mars et Avril : 6 demande de clients : 1 a
été honorée, les autres du être mis en attente
jusqu'au moi de Mai
PARTIE 2 : MON
ACTIVITÉ ET SON ENVIRONNEMENT
LE MARCHÉ DU
CÉLIBAT
Selon l'Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques (INSEE), il y aurait en France entre 12 et 15 millions de personnes
célibataires, veufs et divorcés compris, soit près de 40%
de la population active. (cf. Annexe 5). Et selon une enquête de l'IFOP,
77% d'entre eux sont en quête d'une relation. Il est donc facile de
mesurer l'énorme potentiel du business de la rencontre. Surtout depuis
qu'internet est devenu un moyen facile et peu onéreux (encore que...) de
trouver l'âme soeur. Côté répartition, la
parité est presque de mise en France : le célibat concerne 47%
des hommes contre 53% des femmes. (Cf. Annexe N°5)
Le marché du célibat et de la rencontre est donc
un marché juteux et en pleine expansion, qui attire un nombre
grandissant d'entrepreneurs audacieux et désireux d'en tirer profit, qui
proposent différents produits destinés à satisfaire le
besoin de rencontre de ces célibataires très convoités :
le pouvoir d'achat de cette cible étant plus élevé que la
moyenne.
Une étude européenne de Parship.fr montre que ce
sont les célibataires Suisses qui ont le plus fort pouvoir d'achat
(29,4% d'entre eux gagnent plus de 3000€ par mois), et la majorité
de Français affichent eux un revenu mensuel autour de 1400€, au
dessus de la moyenne Européenne. On peut recenser deux niches
principales sur le marché du célibat - et notamment de la
rencontre - qui sont, par ordre d`importance:
· Les animations pour célibataires (soirées
principalement, mais aussi voyages, activités, etc.)
· Les sites de rencontres
Il n'existe pas vraiment de concurrence directe entre les
acteurs de ces niches, puisqu'ils ne proposent pas le même produit. En
revanche, cette concurrence directe existe belle et bien au sein même des
niches dans lesquelles les acteurs se livrent une bataille acharnée pour
gagner des parts de marché.
Voici quelques chiffres-clés concernant ce
marché et ses acteurs.
· Près de 15 millions de célibataires en
France (Veufs, divorcés, concubins compris)
· 47% d'hommes célibataires, soit plus de 7
millions de personnes
· 35 Millions d'Euros : Chiffre d'affaires de Meetic,
premier site de rencontre européen, en 2006
· 20 Millions de personnes inscrites sur Meetic
· Plus de 50 000 hommes inscrits sur les forums de
conseils en séduction
Bien que mon entreprise évolue dans le même
marché que les "géants" tels que Meetic, il n'y a pas vraiment de
concurrence directe puisque mes services sont d'une certaine manière
complémentaires, et peuvent être utilisés tout en
continuant à utiliser des services tels que les sites de rencontres ou
les soirées pour célibataires. Donc toute la clientèle
masculine disponible pour ces acteurs, est aussi disponible pour moi !
Je ne propose pas aux hommes de leur faire rencontrer
l'âme-soeur, mais plutôt de leur donner les outils qui leur
garantissent de la trouver dans n'importe quelle situation. Pour reprendre un
vieux proverbe de la bible :
" Donne un poisson à un homme, il mangera un jour.
Apprends lui à pêcher, il mangera toute sa vie ".
Mon rôle est donc d'apprendre à ces hommes
à "pêcher" (c'est bien sûr une image...).
Évidemment, certain préfèrent se faire
nourrir, et ceux là resteront sur les sites de rencontres, ou bien dans
les soirées pour célibataires. Mais les autres sont prêts
à faire les efforts nécessaires et à faire appel aux
bonnes personnes, c'est à dire moi, pour les aider dans cette
démarche.
Ce sont tous ces hommes que l'on retrouve dans les forums de
conseils en séduction, ce sont eux qui sont mes clients, sans compter
tous les hommes qui ne connaissent pas encore le domaine du coaching en
séduction et qui aimeraient en profiter. J'en rencontre tous les jours !
Comme je l'explique dans la première partie du
mémoire, j'ai moi-même activement fait partie de la
clientèle et du marché que je cible, et bien que je me sois en
quelques sorte « retiré » de ce marché, je
reste en contact permanent avec les clients potentiels que sont les hommes
célibataires, ou simplement les hommes qui ne sont pas pleinement
satisfait de leur vie affective.
Je connais donc parfaitement cette clientèle et je sais
quelles sont ses attentes en terme de coaching et de conseils en
séduction.
Il y a également un gros travail de veille
concurrentiel qui est réalisé : je consulte de manière
régulière les forums d'échanges ou se retrouvent des
milliers d'hommes qui partagent des conseils sur la séduction et les
thèmes associés, je consulte également les sites de mes
concurrents pour voir les nouveautés : nouveaux produits, nouveaux
supports (vidéos, podcasts, etc.), les nouveaux entrants sur le
marché
CONSTRUIRE L'IMAGE DE
L'ENTREPRISE
Construire mon image ainsi que celle de mon entreprise (les
deux étant fondamentalement liées) s'est rapidement
imposé comme une évidence et un impératif lorsque j'ai
démarré mon activité. je sais que la
crédibilité est une composante essentielle d'une entreprise qui
fonctionne ainsi qu'un gage de qualité pour les clients, d'autant plus
que je me situe dans un créneau un peu délicat : le conseil en
séduction, ou coaching amoureux, est en effet une discipline
récente et encore assez taboue. Sans une bonne crédibilité
assurée par une image solide, cela peut rapidement être
tourné en dérision par les gens, voire même en
charlatanisme.
Il m'était donc nécessaire de pouvoir m'appuyer
sur un support solide et sérieux pour construire, puis pérenniser
mon image et ma notoriété, et pour cela la solution
médiatique est celle qui s'imposait forcément comme la plus
opportune. D'autant que sur le marché du coaching en séduction,
la poignée de ceux qui fonctionnent le mieux est celle qui a justement
bénéficié d'une exposition médiatique, avec des
passages télé et parutions presse. Cela étant, je ne
savais pas trop comment aborder la chose.
Mon idée de départ, où plutôt mon
plan de communication médiatique de départ, était
d'envoyer quelques communiqués de presse ça et là,
essentiellement à la presse locale qui me paraissait être la plus
accessible, afin d'avoir quelques parutions qui me feraient connaître et
renforceraient (ou infirmeraient, suivant la teneur de l'article, c'est un
risque à considérer) ma crédibilité. Puis,
m'appuyant sur cette visibilité et crédibilité locale,
contacter des supports médiatiques plus importants, tels que
chaînes de télévision et/ou presse papier à grands
tirages. Mais je n'ai pas eu le temps de commencer à exécuter ce
plan de communication qu'une belle opportunité s'est offerte à
moi.
LES CHRONIQUES SUR TLM
Lors de mon premier passage sur TLM en Décembre 2010
2010
Au mois de Décembre 2010, j'ai eu la chance
d'être invité sur le plateau de TLM (Télé Lyon
Métropole, la chaîne de télévision locale Lyonnaise
et premier média régional Français), pour venir parler de
mon activité en direct sur le plateau de l'émission La
Quotidienne, le "talk-show" quotidien de la chaîne.
C'est un des chroniqueurs de l'émission, Thomas
Monchovet (alias Thomas M'Cho), que je connais depuis quelques
années, qui m'a gentiment proposé de m'interviewer dans sa
chronique.
Ce qui ne devait être à la base qu'un simple
échange de bons procédés (une petite opportunité
médiatique pour moi, du contenu pour lui et sa chronique) s'est
transformé en une véritable opportunité pour mon image.
En effet, quelques jours plus tard, j'ai reçu un appel
de Philippe Montanay, qui est le directeur des programme de
TLM et accessoirement le présentateur de l'émission La
Quotidienne dans laquelle j'étais apparu, me disant qu'il avait
particulièrement apprécié mon passage et qu'il me
proposait de revenir faire des chroniques plus régulièrement
à l'antenne ! Offre que j'ai évidemment immédiatement
accepté.
J'ai donc démarré mes chroniques peu de temps
après, au mois de Janvier 2011, avec une périodicité
variable en fonction de mes disponibilités, généralement
de 2 à 4 fois par mois (hebdomadaire ou bi-hebdomadaire). Il a
été convenu dès le départ que ces chroniques se
feraient à titre bénévole, et qu'elles étaient
à envisager encore une fois comme un échange de bons
procédés : je fourni du contenu à la chaîne pour
l'émission, et je bénéficie en retour des avantages que me
donnent cette exposition médiatique, aussi petite (parce que seulement
locale) soit-elle.
La saison 2010-2011 de l'émission s'est terminée
eu mois de Juillet, et j'ai été rappelé pour continuer mes
chroniques pour la saison 2011-2012. Mon statut étant plus "officiel"
cette année, j'ai également droit à une
rémunération (ou plutôt un "dédommagement",
étant donné leur montant !)
Mais au delà de l'aspect financier, mes chroniques sur
TLM ont une utilité et une rentabilité toute autre. Bien qu'elles
ne me permettent pas d'avoir plus de clients directement (l'audience de la
chaîne n'est non seulement pas suffisante, mais ne situe absolument pas
non plus dans ma cible très spécifique !), mes interventions sur
la chaîne locale Lyonnaise me donnent une crédibilité
extrêmement appréciable !
Le simple fait de "passer à la télé", et
régulièrement qui plus est, me confère une autorité
et une image solide auprès du grand publique et des professionnels.
Même si ce n'est que la télévision locale, dans l'esprit
des gens, cela reste malgré tout un gageur de qualité. Je ne suis
plus simple "coach en séduction", je suis également "chroniqueur
à la télé", et cela fait une grande différence.
Grâce à ce "titre", les gens prennent mon
activité beaucoup plus au sérieux, ma crédibilité
est renforcée et cela m'ouvre les portes d'autres médias :
quelques parutions presse, dont une dans le Mag2Lyon (Cf.
Annexe N°3), et prochainement un passage sur France 5 en direct dans
l'émission "Allô Docteur", ou je parlerai de mon parcours, et de
mon évolution de bègue à coach en séduction, et
chroniqueur TV. On m'a aussi proposé des chroniques sur Radio Scoop,
mais cela ne reste encore qu'un projet.
En mettant également les vidéos de mes
chroniques en ligne sur mon site, j'ai constaté une amélioration
du trafic qualifié qui le visite tous les jours : les gens restent plus
longtemps sur mon site, participent davantage et le taux d'inscription à
ma newsletter à augmenté, me permettant ainsi de me constituer un
fichier de prospects qualifié relativement important (800 personnes
à l'heure actuelle), que je peux monétiser grâce à
la vente de produits numériques, ou de mes prestations de coaching.
IMPORTANCE DE LA VISIBILITÉ SUR INTERNET
Etre visible dans les médias apporte certes un gain de
crédibilité indéniable, mais cela n'apporte que peu de
clients. C'est un constat qu'ont fait mes concurrents ayant
bénéficiés d'une forte exposition médiatique, et
que j'ai remarqué moi aussi.
C'est pour cela qu'il est également indispensable de
travailler ma visibilité sur un canal qui lui m'apporte plus de clients
: internet.
le travail de référencement de mon site est
probablement ce qui me prend le plus de temps pour l'instant, mais c'est un mal
nécessaire et indispensable.
Je sais par expérience que le public
intéressé par mes services se tournera en premier lieu vers
internet pour trouver des solutions à ses problèmes affectifs.
Comme je l'expliquai précédemment, l'activité de coaching
en séduction reste encore relativement taboue même si on en parle
de plus en plus, car elle touche une corde sensible de l'intimité des
gens. Et plutôt que d'en parler à leurs proches, ces personnes
là préfèreront l'anonymat que procure internet pour
chercher des solutions à leurs problèmes.
C'est pourquoi il est primordial pour moi que mon site - qui
est l'unique vitrine de mon activité ! - soit facilement trouvable par
les personnes qui s'intéressent au coaching en séduction. En plus
d'être bien positionné sur des mots-clés
spécifiques, il se doit d'être attractif et bien conçu pour
favoriser un maximum la fidélisation des internautes afin de pouvoir au
final le transformer en client. C'est pourquoi je mets tant d'énergie
à proposer du contenu de qualité (articles et vidéos),
renouvelé régulièrement, pour fidéliser le lecteur,
et l'inciter à acheter mes produits numériques ou prendre un
coaching.
Je publie également du contenu gratuit permettant
« d'appâter » le client potentiel, et de lui donner
une idée de la qualité des autres prestations payantes pour
l'inciter à acheter.
Ce contenu gratuit doit donc être de qualité,
sans pour autant me demander trop d'investissement évidemment, mais il
doit être suffisamment bien fait pour donner envie aux clients d'en
savoir plus sur mon activité et les amener à acheter mes
services.
Ce sont des stratégies de webmarketing et de
référencement qui sont mise en place, mais que je n'aborderai pas
en détail ici car c'est un processus technique complexe et surtout
très long à expliquer, dont l'explication n'a que très peu
d'intérêt à figurer dans ce mémoire.
La page d'accueil de mon site tel qu'il est aujourd'hui
Cependant, il faut savoir qu'il s'agit en quelques sortes du
"nerf de la guerre" du marché, c'est véritablement le coeur de la
stratégie de communication et d'acquisition de clients dans le
marché dans lequel je me trouve, puisque 95% des clients proviennent
d'internet. C'est un fait établi dans ce marché, et c'est ce que
je constate au quotidien.
Il est en revanche permis de penser que l'évolution du
marché et la démocratisation de l'activité de coaching en
séduction vont permettre de passer d'un statut "communautaire" à
un statut plus "grand public" dans les années à venir, c'est en
tout cas ce que semblent indiquer les tendances depuis quelques années.
Tout comme Meetic et les sites de rencontres étaient
encore très tabous il y a 10 ans de ça, ils sont aujourd'hui
complètement rentrés dans nos moeurs et sont totalement
acceptés. Il est à prévoir que le conseil amoureux suivra
la même tendance dans les années à venir. Le marché
verra de plus en plus d'acteurs voir le jour, les clients seront beaucoup plus
importants et l'offre se développera. D'où l'importance pour moi
de me construire une image grand publique solide dès aujourd'hui, pour
être bien implanté au moment de l'accroissement de l'offre.
D'autant plus que je suis encore le seul sur le marché Lyonnais, mais je
risque de ne pas le rester longtemps !
MES PRESTATIONS
Lorsque j'ai lancé mon activité il y a un peu
plus d'un an, je proposais 4 types de prestations "physiques"
différentes (ateliers par groupe, coaching théorique, coaching
pratique, combinaison coaching théorique + pratique). Cette
première année d'exercice m'a permis de me rendre compte que
seulement 2 prestations étaient majoritairement choisies par les
clients, et j'ai ainsi réadapté mon offre pour ne proposer que 2
types de prestations physiques.
En effet, j'ai appris à mes dépend un
phénomène psychologique bien connu en marketing, qui veut que
trop de choix nuise à l'intention d'achat des clients potentiel. J'ai
donc réajusté mon offre et à l'heure actuelle, je propose
à mes clients seulement deux types de prestations physiques (à
l'inverse des prestations numériques que sont par exemple les
vidéos à la demande, podcasts ou les livres numériques).
Ces deux types de prestations sont :
· les ateliers, qui sont des
séances de coaching par groupes de 5 personnes maximum
· les séances de coaching
personnalisées appelées "One to One".
DÉTAILS ET DÉROULEMENT DES
PRESTATIONS
Les ateliers basics : Ces atelier, d'une
durée allant de 2h30 à 3h, couvrent l'ensemble des concepts et
principes de base qu'il faut connaître pour s'améliorer de
manière significative et durable (sous réserve de mettre en
application les conseils dispensés, évidemment) : outils de
communication, mise en valeur personnelle, dynamiques sociales, les
théories de la séduction.
Je les organise par groupes de maximum 5 personnes pour
permettre une interactivité et une émulation entre les
participants. Les séances ont lieu dans un restaurant dont les
gérants sont des amis et qui me mettent une salle à disposition
gratuitement, où à peu de frais.
Après cette prestation, tous les participants
bénéficient tous d'un suivi par email et/ou
téléphone pendant un mois. (souvent plus dans la pratique).
A ce jour, je n'en ai organisé que trois, faute d'avoir
un nombre d'inscrits suffisant. J'espère pouvoir en faire plus à
l'avenir car c'est une prestation très intéressante pour moi.
Les coachings personnalisés "One to
One" : C'est la prestation la plus prisée et la plus choisie
par les clients. Il s'agit d'un coaching qui allie à la fois les
conseils "théoriques" et la mise en application pratique de ceux-ci.
Dans un premier temps, le client m'expose sa problématique lors d'un
premier entretien. Il me pose ses questions et ses attentes, et il
reçoit en retour mes réponses, et mes conseils adaptés et
personnalisés à son cas. La partie "théorique" des
coachings One to One varie généralement de 3h à 5h suivant
les personnes.
Vient ensuite la partie pratique du coaching, dans laquelle
j'emmène le client "sur le terrain" pour qu'il mette en application, en
situation réelle, les conseils que je lui ai dispensé. Nous
allons donc dans des lieux publics de passage (rue, centre commerciaux) ou des
lieux habituels de rencontres (bars, pubs) pour aller aborder de manière
naturelle, spontanée et courtoises des inconnues.
La pratique permet de se rendre compte plus
précisément des mécanismes qui entrent en jeu lors des
rencontres. C'est aussi un moyen pour renforcer la confiance en soi, car le
participant se rend compte de lui-même qu'en mettant en application
quelques conseils, il peut obtenir des résultats extrêmement
positifs et encourageants !
Une fois les prestations terminées, les participants
bénéficient toujours d'un suivi personnalisé sur trois
mois, afin d'inscrire la démarche de coaching sur le long terme. Pour
les personnes résidants sur Lyon, j'organise un entretien d'une heure
tous les mois, pour faire le point et revenir sur certains aspects si
nécessaire. Pour ceux habitants hors de Lyon, c'est par
téléphone ou par visioconférence (Skype) que cela se
passe. Pour tous, il y a également l'échange par emails, par
lesquels ils peuvent me poser leurs questions.
Pour les participants qui souhaitent continuer, ils ont la
possibilité de reprendre des séances individuelles, en coaching
théorique ou pratique, avec un tarif préférentiel.
LE DÉBUT DE LA FIDÉLISATION
Trouver de nouveaux clients demande beaucoup plus d'effort et
coûte bien plus cher que d'amener des clients déjà
satisfaits à acheter de nouveau un ou des produits, c'est un principe de
marketing très connu.
De plus, le marché et le créneau dans lequel je
me trouve n'abondent pas encore en clients convertis (même si les clients
potentiels sont nombreux !), puisque ce n'est pas un secteur ni une
activité encore très "grand public", j'ai donc une
clientèle limité. Parallèlement à ça,
seulement 5h ou 10h de coaching ne suffisent pas à transformer
radicalement une personne qui souhaite se reprendre en main ainsi sa vie
affective, il s'agit plutôt du temps nécessaire à
"l'impulsion" qu'il leur faut pour effectuer les changements. Souvent, les
personnes qui prennent un coaching personnalisé ressentent le besoin de
poursuivre l'accompagnement au-delà de la prestation initiale. C'est un
peu comme le fait que 5 séances de suivi par un psychothérapeute
ne suffisent pas, il faut un accompagnement sur le plus long terme.
j'ai la satisfaction de constater que depuis quelques temps,
une partie importante de mes prestations sont commandées par des
personnes ayant déjà eu recours à mes services. Ainsi, sur
les 4 coachings programmés dans les mois de Septembre et d'Octobre,
trois d'entre eux sont d'anciens participants qui souhaitent approfondir ce
qu'ils ont appris grâce à mes services, ou bien simplement
profiter du "coup de boost" que leur donne quelques heures de coaching avec
moi.
Non seulement cela est intéressant d'un point de vue
commercial, mais c'est également très satisfaisant de savoir que
ces personnes me font confiance et que j'ai un véritable impact sur la
qualité de leur vie. Je vois d'ailleurs cet impact au travers des
témoignages et des messages que je reçois de mes participants !
(Cf. Annexe 4)
PROFILE TYPE DES
CLIENTS
Les personnes qui font appel à mes services sont des
Hommes (je n'ai pas encore étendu mes services aux femmes, mais c'est en
projet, et j'aborde ce point plus tard dans ce mémoire),
âgés de 23 à 40 ans, de tous horizons
socioprofessionnels.
Tous ont pour point commun leur difficulté à
avoir une vie affective épanouie, mais pour des raisons
différentes. Certains, les plus âgés
généralement, sont restés mariés ou ont vécu
avec une femme pendant de nombreuses années, puis se retrouvent seuls et
quelques peu déboussolés après la séparation. Ils
ont du mal à se "remettre dans le bain" en étant à nouveau
sur le marché du célibat.
Les plus jeunes, 23-30 ans généralement, ont
souvent un parcours assez similaire, qui ressemble au mien : ils ont fait des
études techniques (informatique, électronique, mécanique,
etc.) et ont évolués dans un environnement quasi-exclusivement
masculin pendant de nombreuses années, depuis le lycée à
leur école d'ingénieur ou BTS/DUT. Ainsi, de leur 15 ans à
leur 20-22ans, ils ont passé leur adolescence et le début de leur
vie d'adulte entourés majoritairement d'hommes, à un âge
où normalement on expérimente les premiers flirts et les
premières relations.
Privés de contact féminin, ils n'ont pas appris
à communiquer avec les femmes, à jouer le jeu de la
séduction, à se mettre en valeur pour séduire. Et
lorsqu'ils commencent leur vie professionnel, souvent dans un milieu
très masculin en rapport avec leurs études, ils se sentent
complètement désemparés. Ils n'ont plus les
opportunités qu'offrent le milieu étudiant pour faire des
rencontres (soirées, activités, campus, cours) et ne savent
absolument pas comment faire pour faire des rencontres, et surtout pour
transformer ces rencontres en histoires.
Ce qui est le plus frappant, c'est que la majorité de
ces hommes sont des personnes relativement intelligentes, qui pour la plupart
ont une brillante carrière, ont fait de bonnes études, ont
reçu une bonne éducation, ont des amis, des activités, des
passions. Mais c'est justement cette intelligence qui les empêche d'avoir
le succès qu'ils espèrent avec les femmes, car ils rationnalisent
la séduction en mettant de côté tout l'aspect
émotionnel et en considérant une relation sentimentale
épanouie comme la suite logique d'un parcours sans fautes :
réussite scolaire, réussite académique, réussite
professionnelle, réussite sociale, réussite
sentimentale. Pour eux, le fait de trouver une partenaire de choix
fait partie du "package" de la réussite. Malheureusement, il se trouve
que la séduction n'est pas une discipline majoritairement
intellectuelle, et quand bien même l'intelligence (notamment
l'intelligence sociale et l'intelligence émotionnelle) est une
qualité à avoir, il y a une multitude d'autres ficelles à
tirer pour séduire, qui font plus partie du domaine de
l'émotionnel que du rationnel.
Ce sont des personnes qui ont énormément de
croyances limitantes à propos d'eux mêmes, mais également
à propos des femmes, de la séduction et des relations en
général. Ils ont souvent beaucoup de qualités, mais sont
dans l'incapacité de les mettre en avant de part une communication
inefficace, due à leur incompréhension des mécanismes de
séduction.
PARTIE 3 :
DÉVELOPPEMENT DE L'ACTIVITÉ
DIVERSIFICATION DES
PRESTATIONS
LE RELOOKING ET LE CONSEIL EN IMAGE
Le relooking est un service particulièrement
demandé, qui ne touche pas uniquement le domaine de la séduction
à la base mais qui y est intimement lié. En effet, l'apparence
physique et vestimentaire est un aspect très important dans la
séduction et dans l'image que l'on souhaite donner de soi. C'est un
service existant depuis plusieurs années chez les femmes et qui se
démocratise pour les hommes sous l'influence des émissions de
télévision consacré au sujet et sous l'ampleur
grandissante de la mode masculine. De plus en plus de magazines se penchent sur
le sujet, et les blogs traitants de mode pour les hommes fleurissent
allègrement sur internet.
La plupart de mes concurrents Parisiens pratiquent
déjà des prestations de
relooking homme, et certains
l'incluent même dans leurs séances de coaching. Malheureusement,
je trouve que leurs compétences dans le domaine sont souvent
limitées et qu'ils manquent cruellement de crédibilité ;
pour ne pas tomber moi aussi dans ce travers, j'ai préféré
ne pas proposer cette prestation dans un premier temps malgré mon
envie et mon intérêt pour la mode, et me former.
J'ai donc entrepris de suivre le Master 2 de
l'université de la Mode afin de parfaire mes connaissances dans le
domaine. Même si je ne pense pas réaliser les futures prestations
de relooking moi-même, être titulaire d'un Master 2 de
l'Université de la Mode est un atout majeur pour mon image et ma
crédibilité. A ma connaissance, aucun des coachs français
proposant des services de relooking n'a de réelles qualification en
terme de mode. Je ne remets pas en cause leurs compétences, car je sais
que certains font un travail remarquable, mais il me semble qu'il est toujours
plus rassurant pour un client d'avoir affaire à quelqu'un ayant un
diplôme dans le domaine qu'il exerce !
UNE PREMIÈRE EXPÉRIENCE DE RELOOKING PEU
CONCLUANTE
Au mois de novembre 2010, j'ai été
contacté par une jeune femme, Marine G., qui venait de
lancer son activité indépendante de relooking et de conseil en
image.
Elle avait entendu parler de mon entreprise et souhaitait
établir un partenariat avec moi en combinant nos prestations
respectives.
Après l'avoir rencontré à plusieurs
à reprises pour mieux la connaître et discuter avec elle de ce
qu'il nous était possible de réaliser ensemble, nous avons
élaboré une prestation combinée. Il s'agissait d'une offre
de Noël, limitée à la période des fêtes de fin
d'année, proposant à la fois une prestation de coaching
séduction ainsi qu'une offre de relooking, décomposée
ainsi :
· Coaching séduction : coaching
individualisé face à face + séances de mise en application
pratique de (durée totale 4h)
· Relooking : bilan d'image
(morphologique avec coiffeur et colorimétrie) + accompagnement shopping
et création d'une silhouette complète. (durée totale
5h)
Une fois le contenu de la prestation établi, nous avons
décidé de faire de la communication autour de l'offre
spécialement conçue pour les fêtes de fin d'année.
Je me suis servi de mon site évidemment, ainsi que des différents
réseaux sociaux sur lesquels je suis présents, et
également du bouche à oreille. Je n'étais pas encore
passé sur TLM à ce moment là. J'ai eu plusieurs
réponses de personnes intéressées, mais une seule s'est
soldée sur une vente. (et une autre à aboutie sur une prestation
de coaching seule, ce qui n'était pas si mal).
Nous avons donc réalisé la prestation pour notre
client. Son souhait au niveau du relooking était de trouver une tenue de
ville moderne, confortable, qu'il pourrait mettre à la fois pour
travailler et pour sortir. Il voulait masquer ses défauts (un peu
d'embonpoint, pas très grand) tout se donnant une silhouette plus
avantageuse, et tout ça avec un petit budget (300€).
La prestation s'est parfaitement bien déroulée
pour le client, autant au niveau du coaching séduction et du relooking,
et il est reparti pleinement satisfait. En revanche, pour ma part, je n'ai pas
été convaincu par le relooking qu'a réalisé Marine
G. (Cf. Annexe N°6 et N°7). Je trouvais la tenue tristement sobre et
classique. Le blouson était mal coupé et l'écharpe de
mauvaise facture. Mais le client était satisfait, c'était
là l'essentiel.
Quelques semaines plus tard, n'ayant pas eu de nouvelles
personnes intéressées par notre offre, ma partenaire m'a
reproché de "ne pas lui ramener assez de client" (c'est exactement ce
qu'elle m'a dit), reproche qui ne pas tellement plu tant par la façon
dont elle l'a formulé, mais aussi après que je me sois rendu
compte que de son côté, elle n'avait strictement rien mis en place
pour communiquer sur notre offre, ni sur son site, sur les réseaux
sociaux.
En apprenant cela, j'ai décidé de tester son
sérieux de manière un peu sournoise, mais qui s'est
avérée révélatrice : j'ai demandé à
un ami de la contacter en se faisant passer pour un potentiel client. Il lui a
fait part de sa volonté de prendre un relooking et lui a demandé
si elle faisait également du coaching en séduction : à
aucun moment elle n'a mentionné mon entreprise ni essayé de le
rediriger vers moi. Et pour ne rien arrangé, elle lui a dit qu'elle
n'était pas à proprement parlé coach en séduction,
mais qu'un simple relooking aurait des effets similaires. J'ai donc
décidé d'arrêter toute collaboration avec elle.
UN MEILLEUR PARTENARIAT QUI SE PROFILE
Le site BonneGueule.fr est, avec
Modissimo.fr, l'un des blogs de mode masculine les plus
anciens, puisqu'il a démarré il y a presque 7 ans. C'est
également l'un des plus connu, puisqu'il a fait l'objet de plusieurs
apparitions presse (GQ, Men's Health, VOGUE Hommes, L'OFFICIEL...). Geoffrey et
Benoît, les deux responsables du blog, m'ont contacté au mois de
Juillet afin de me proposer de m'associer à eux pour organiser des
ateliers et séminaires sur le look masculin à Lyon.
C'est ma notoriété et ma visibilité
locale (merci TLM !), ainsi que la complémentarité de mon
activité de coaching en séduction avec leurs services, qui les a
intéressés et qui a fait la différence avec une autre
agence de relooking avec laquelle ils étaient en contact ici.
Après quelques échanges de mails, nous nous
sommes rencontrés une première fois à Paris au
début du mois d'Août. A l'issu de notre entrevue, ils m'ont
également proposé un contrat d'exclusivité de 6 mois pour
distribuer leur livre, Le BonneGueule Book, via mon site, en
touchant une commission de 50% (!) sur les ventes, ainsi qu'un partenariat de
prescription pour leurs prestations de relooking, sur lesquels je serai
également commissionné.
Je dois les rencontrer à nouveau au début du
mois d'octobre à Paris, pour mettre en place tous ces partenariats ainsi
que pour préparer avec eux les vidéos de lancement de leur livre
de conseils de mode masculine.
Je suis vraiment enthousiaste à l'idée de
travailler avec eux, et ce pour plusieurs raisons : humainement, ce sont des
gens très sympathiques, du même âge que moi, et desquels
j'ai énormément de choses à apprendre étant
donné leur expérience.
Au niveau de l'image, c'est une excellente opportunité
car un partenariat tel que celui-ci me permet une visibilité accrue (des
liens pointant vers mon site se trouveront sur le leur, qui est beaucoup plus
consulté que le mien) ainsi qu'un renforcement de ma
crédibilité.
D'un point de vue commercial, les commissions relativement
importantes perçues sur les ventes du livre me permettront d'avoir une
source de revenus récurrents automatisée (une fois que la page de
vente du livre est mise en place et que la campagne de lancement est faite, il
n'y a plus rien à faire, si ce n'est la promotion du site que je ferais
quoiqu'il arrive).
Eux aussi trouveront des avantages dans notre partenariat,
notamment la facilité d'accès à une grande ville telle que
Lyon grâce au réseau dont je dispose à mon image
médiatique locale.
COACHING SÉDUCTION POUR LES FEMMES
Comme vous avez pu le constater, je ne vise actuellement
qu'une clientèle masculine, ce qui étonne souvent les gens, et
les femmes surtout, qui prennent connaissance de mon activité. C'est un
choix que j'ai fait car je sais exactement ce qu'il en est de l'apprentissage
de la séduction lorsque l'on est un homme, c'est ce par quoi je suis
moi-même passé, et j'ai rencontré suffisamment d'autres
hommes dans cette problématique pour savoir exactement ce qu'il en est.
En revanche, il me semble que les tenants et les aboutissants
sont différents lorsqu'il s'agit des femmes, ce n'est pas plus
compliqué ou plus délicat, c'est simplement différent,
c'est une autre approche. Et bien que je commence à avoir une
idée et une vision assez juste de ce domaine, je ne me sens pas encore
prêt à coacher des femmes désireuses d'améliorer
leur vie sentimentale. c'est pourquoi je m'abstiens de le faire plutôt
que de proposer des services de mauvaise qualité.
Ce qui est drôle, c'est que les femmes qui trouvent mon
activité géniale et qui me suggèrent d'étendre mes
services à la gente féminine ont toutes le même discours :
elles n'en ont pas besoin, mais connaissent toutes une amie qui devraient
recevoir des conseils !
Cependant, la demande étant de plus en plus forte, je
pense très sérieusement à ouvrir mes services aux femmes.
Tout comme le relooking, je ne ferai pas les prestations moi-même, je ne
serai que le prescripteur. Encore me fallait-il trouver quelqu'un de confiance
avec qui collaborer.
J'ai rencontré pour cela Alexandre
Cormont, le gérant de l'agence Key To Love -
Aide-Seduction, qui propose ses services de conseils amoureux et de
conseil en image depuis plus de 5 ans, à Paris et à Nice. Il
travail exclusivement avec des professionnel pour ce qui concerne le conseil en
image (photographes, entreprise, agences évènementiel), et sa
clientèle est principalement féminine pour le coaching
séduction.
Il souhaite étendre ses services aux Hommes, et
s'implanter sur Lyon. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs
reprises pour faire connaissance et parler de nos services. Pour l'instant,
nous n'avons encore rien mis en place de manière commune puisqu'il n'est
pas encore Lyon., mais il se peut que nous commencions à collaborer
avant la fin de l'année.
BILAN APRÈS UN AN D'ACTIVITÉ
En septembre dernier, mon premier "vrai" client me contactait
pour une première prestation. Quasiment un an jour pour jour
après, l'heure du premier bilan a sonné, mais je n'ai pas attendu
cette heure pour effectuer les premiers ajustements !
Comme je l'expliquai dans la deuxième partie de ce
mémoire, le premier gros changement a été fait au niveau
des prestations physiques, en réajustant les offres pour ne proposer
moins de choix, mais des services plus adaptés à la demande des
clients. Mes différentes rencontres avec d'autres acteurs du
marché, notamment à Paris, m'ont fait prendre conscience que mes
tarifs étaient vraiment trop bas lorsque j'ai commencé.
Voulant à tout prix attirer mes premiers clients, mes
tarifs étaient deux fois inférieurs à ceux
pratiqués dans la capitale, et faisaient passer mes services pour "bas
de gamme". En les augmentant un peu, je me suis repositionner face à mes
concurrents Parisiens, sans pour autant être aussi cher, car
malgré tout, Lyon n'est pas Paris.
Cependant, j'ai de plus en plus de personnes habitant la
capitale qui me contactent, et je suis amené à me déplacer
régulièrement pour mes coachings.
COLLABORER POUR MIEUX RÉGNER
Comme je l'expliquai plus tôt, je suis encore tout seul
sur le marché Lyonnais, ce qui ne devrait pas rester le cas très
longtemps, vue l'allure à laquelle se multiplient les agences de
coaching en séduction à Paris et en province.
Depuis un an, je gère absolument tout, tout seul, dans
mon activité : de la partie technique (création et maintenance du
site internet), à la partie communication (chroniques TLM, mise à
jour du contenu éditorial du site, création d'articles et de
vidéos, référencement du site, relations publiques et
relations presse), en passant par la partie commerciale (recherche de nouveaux
clients, de partenaires pour le site et pour l'entreprise), et
évidemment le coeur de mon activité : le coaching. Je m'occupe de
tout, et suis sur tous les fronts. Je suis amené à me
déplacer de plus en plus (déjà trois clients Parisiens,
dont un pour lequel j'y retourne pour la troisième fois, ainsi qu'un
client à Genève), et j'en suis arrivé à un constat
bien simple : je ne peux ni me démultiplier, ni démultiplier mon
temps !
Et comme j'ai pu le constater, cela me bloque dans certaines
situations, notamment lorsque plusieurs possibilités s'offrent à
moi, et que par faute de temps, et de moyens, je dois choisir la "moins pire".
Je ne gagne pas encore suffisamment d'argent pour pouvoir embaucher quelqu'un
à qui déléguer certaines tâches, pour me concentrer
sur celles qui sont réellement importantes, comme celle de créer
de nouvelles prestations.
J'ai donc pris la décision d'arrêter de vouloir
tout faire seul, d'essayer d'être à la fois au four et au moulin
pour faire fonctionner mon activité. Je sais très bien que j'ai
peur de déléguer, par crainte de ne pas voir le travail fait
exactement comme je l'entend, et que c'est souvent mon orgueil qui rentre en
jeu dans ma volonté de vouloir tout faire par moi-même. Une sorte
de fierté personnelle, qui n'est malheureusement pas efficace dans la
pratique !
D'une part, je n'ai pas toujours les compétences
nécessaires à certaines actions, et d'autre part, je me fatigue
inutilement, et cela est préjudiciable à la qualité de mon
travail, ainsi qu'à ma qualité de vie.
Cette année sera donc celle de la collaboration, et
j'ai déjà pris certaines mesures dans ce sens.
Je me suis aperçu que le meilleur moyen de ma
sécuriser ma place sur le marché Lyonnais, encore vierge de toute
concurrence, avant que des concurrents sérieux ne s'y installent, est
de collaborer avec des personnes compétentes qui elles aussi ont les
mêmes ambitions que moi. Un réseau de partenaires solide vaut
mieux qu'une entreprise isolée sur un marché. C'est dans ce sens
que je souhaite faire évoluer mon activité.
La difficulté étant bien sûr de nouer des
collaboration de qualité, avec des personnes et des entreprises fiables.
Après l'expérience malchanceuse du relooking, je suis très
vigilant aux personnes qui me contactent et me propose de travailler avec
elles.
PLUS PERFORMANT ET PLUS HUMAIN
Bien sûr, cette première année m'aura
également permis de peaufiner le contenu de mes prestations, et
d'être toujours plus efficace dans mes coachings. La boule au ventre que
je pouvais ressentir avant chaque coaching n'a pas complètement, mais
elle a bien diminué, car j'ai pris confiance en moi et en mes
compétences. Endosser le rôle de coach n'est pas toujours
évident, tant l'implication émotionnelle peut être forte.
En effet, mon métier nécessite de tisser une
véritable relation de confiance avec le participant au coaching, qui me
confie la gestion d'une partie très sensible de sa vie. J'ai appris
à être plus empathique tout en gardant une distance indispensable
à l'accompagnement, mais je sais que je peux encore
m'améliorer.
CONCLUSION : PERSPECTIVE
D'AVENIR POUR L'ENTREPRISE ET POUR MOI MÊME
Aussi
minimaliste puisse-t-elle paraître, la création d'une entreprise
n'est jamais une aventure simple, et ne doit en aucun cas être prise
à la légère. Bien que dans mon cas, l'investissement soit
faible et le risque peu important, il me tient à coeur de faire
fonctionner ce projet et de le mener aussi loin que possible. Certes, il me
reste encore bon nombre de détails à régler avant son
lancement, même si le plus gros du travail a déjà
été effectué en amont, mais l'essentiel est
là : la volonté d'y arriver.
Je suis à la fois enthousiaste à l'idée
de poursuivre cette activité, mais je dois aussi confesser une certaine
anxiété due probablement à la peur de l'inconnu, et
surtout à la peur de l'échec.
A l'heure actuelle, même si mon activité
fonctionne, les revenus que j'en dégage restent modérés,
et surtout très aléatoires. Mais je me conforte en me disant que
si j'échoue, la perte sera minime, puisque l'investissement financier
est extrêmement faible, et que l'investissement en temps et en
énergie ne représentera pas une perte car cela m'aura beaucoup
appris
Mais je reste convaincu que mon activité à de
l'avenir, et voyant de quelle manière mes concurrents ont réussi
à se développer à Paris, une ville et une région ou
la concurrence est forte, je me dis qu'il n'y a aucune raison que je n'y arrive
pas à Lyon ! D'autant plus que mon positionnement
géographique est vierge de toute concurrence, et que je
bénéficie d'une belle notoriété et couverture
médiatique locale. Que demander de plus ?!
Cette activité me permet de valoriser à la fois
le travail que j'ai pu effectuer sur moi au niveau du développement
personnel et de l'apprentissage de la séduction, mais aussi toutes les
connaissances que j'ai pu acquérir sur le fonctionnement de
l'entreprise, à la fois grâce mon expérience
professionnelle, mon parcours universitaire ainsi que mes recherches
personnelles. Et je sais que cette année de Master m'aura
apporté des compétences nouvelles qui me sont utiles dans mon
travail.
IDEAL Seduction est pour moi un excellent moyen de faire mes
premiers pas en dans le domaine de la création et de la gestion
d'entreprise, et je pense que cette entreprise me permettra de gagner ma vie
tout à fait décemment. Mais pour être tout à fait
honnête, je ne pense pas faire toute ma carrière dans le coaching
en séduction. Même si je ne peux pas encore définir avec
certitude quelles autres activités je vais exercer, je sais que les
rencontres que je vais être amené à faire au cours de ma
vie professionnelle et personnelle vont me mener sur des chemins
différents. J'ai déjà quelques autres projets en
tête que j'aimerai bien mettre en oeuvre dans un futur assez proche, mais
pour l'instant, mon centre de focalisation est IDEAL Seduction et la travail
nécessaire à son succès.
BIBLIOGRAPHIE
Livres :
ü René-David Hadjadj, Le marketing du coach,
Eyrolles, 2009
ü Robert Dilts, Etr coach, InterEditions, 2008
ü Cayrol et J. de Saint-Paul, Derrière la magie,
InterEditions, 2005
Sites Internet :
ü http://www.bonnegueule.fr/
ü http://www.tpe-pme.com
Article sur les TPE et les PME qui se lancent à la
conquête du marché du célibat et de la rencontre.
ü http://www.rentabilisez.com
ü http://www.jebegaie.com
Interview du responsable du développement de
l'entreprise Meetic.
ü http://www.ined.fr/ --> Institut National d'Etudes
Démographiques
ü http://www.insee.fr --> Institut Natioal de la
Statistique et des Etudes Economiques
ü http://www.ifop.fr --> Institut Français de
l'Opinion Publique
ü http://www.parship.fr
Parship.fr est l'un des acteurs important du marché des
sites de rencontres sur internet. Il propose également des articles et
des sondages concernant la consommation de ce genre de services ainsi que sur
les habitudes sentimentales et sexuelles de ses clients.
ü http://www.datingwatch.org/
DatingWatch.org est un site web proposant un guide pertinent
et éthique des sites de rencontre, et relatant l'actualité de
cette industrie. Il contient de nombreux articles ainsi que de nombreux
sondages liés à l'utilisation des sites de rencontres.
Annexes
Annexe N°1 : Définition de : PNL ou
Programmation Neuro-Linguistique1(*) :
La programmation neuro-linguistique (PNL) est un ensemble de
modèles et de techniques de développement personnel originaires
des Etats-Unis, et destinés à améliorer la communication
entre les individus et à s'améliorer personnellement. Elle peut
être employée dans des cadres personnels, ou d'entreprises. Le
terme a été inventé par John Grinder et Richard Bandler
dans les années 1970 et s'inspire du travail d'autres
psychothérapeutes, dont Milton Erickson, Virginia Satir et Fritz Perl.
La PNL propose à la fois un modèle général du
psychisme humain et une communication visant à le mettre à jour
afin de faciliter le changement. Elle appréhende la communication au
sens le plus large, elle s'y intéresse car elle permet de saisir et de
modifier la manière dont les individus apprennent, changent et se
développent. C'est une démarche aux aspects multiples couvrant un
champ tellement large qu'il est difficile de proposer une définition
unique. Un des aspects marquants de la PNL est l'art de la modélisation
c'est à dire le décodage et la reproduction des processus
d'excellence. D'autres définitions foisonnent ; selon R. Bandler un de
ses fondateurs, c'est un processus éducationnel pour apprendre aux gens
à se servir de leur cerveau. L'approche est fort pragmatique, elle
appréhende la façon dont notre communication est
influencée par notre expérience subjective et la façon
dont elle l'influence à son tour. Elle est pragmatique, dans le sens
où aucun de ces fondateurs ou praticiens ne cherchent à prouver
le bien-fondé théorique de ces modèles.
Ce que le mot PNL veut dire2(*)
Programmation, parce que, tout au long de notre existence,
nous nous programmons en mettant en place des façons de penser, de
ressentir et de nous comporter que nous employons dans les multiples situations
de notre vie. Si nous établissons l'analogie avec l'informatique, le
matériel (hardware) est le même : nous avons tous un cerveau et un
système nerveux. Ce qui change, ce sont les programmes (software) dont
nous disposons pour nous servir de ce matériel ...
Neuro, parce que cette capacité de nous programmer
repose sur notre activité neurologique. C'est parce que nous
possédons un cerveau et un système nerveux que nous sommes
capables de percevoir notre environnement, de penser et de ressentir, de
sélectionner des comportements, etc. Les procédures de travail de
la PNL agissent directement sur cette organisation neurologique ...
Linguistique, parce que le langage structure et reflète
la façon dont nous pensons. Le discours d'une personne est riche en
informations sur la manière dont celle-ci construit son
expérience du monde. En empruntant à la linguistique, Grinder et
Bandler ont étudié les relations entre langage et pensée
et ont transposé ces connaissances dans le domaine pratique de la
communication. Ils ont également étendu ces notions à
l'étude du langage non-verbal.Annexe N°2 : Définition du
speed-dating3(*)
Pas besoin d'être bilingue pour comprendre le sens du
mot speed dating en anglais... Ces "rendez-vous express" sont apparus pour la
première fois dans les années 90 aux Etats-Unis. Un rabbin
américain a eu en effet l'idée d'organiser des soirées de
rencontres entre célibataires juifs qui ne se connaissaient pas afin de
favoriser les unions intracommunautaires, et ainsi préserver la religion
Juive.
Le concept dépasse rapidement les confessions et les
frontières, et débarque en France en 2002 pour aider les
célibataires à se rencontrer en un temps record. L'inscription au
speed dating se fait le plus souvent sur Internet, et les prix varient de 15
à 30 €, consommation incluse. Très souvent, un tri a
préalablement été fait en amont par les organisateurs afin
de rassembler des personnes de tranches d'âges similaires,
catégories socioculturelles semblables... Assis l'un en face de l'autre,
les hommes et les femmes disposent de 10 minutes environ pour se séduire
: ils se posent des questions, se présentent, font la conversation. Mais
il est interdit d'échanger ses coordonnées et de dire à
l'autre si on a l'intention de le revoir. Au bout de ces 10 minutes, un signal
sonore retentit et indique qu'il est temps de passer à quelqu'un
d'autre. Les participants (généralement les hommes) changent de
place et vont s'installer en face d'une nouvelle célibataire. Une sorte
de jeu de chaises amoureuses !
À la fin de la soirée, chacun remet à
l'organisateur une petite fiche qu'il a pris soin de remplir au fur et à
mesure de ses rencontres. Cette fiche indique les numéros (ou
prénoms/pseudos) des personnes qu'il souhaite revoir. Si les deux
participants sont du même avis, l'hôte de la soirée les met
alors en contact, en leur communiquant généralement leurs
adresses email respectives.
Annexe N°3 : Parution dans le numéro
spécial été du magazine Mag 2 Lyon
Annexe N°4 : Site Web - Page des prestations
Annexe N°5 : Structure de la population de 15 ans ou plus
selon l'état matrimonial.
Annexe N°6 : Photo avant/après du relooking
Annexe N°7 : photos avant/après du relooking -
suite
Jean : coupe droite, ne pas prendre de
slim lorsque l'on est enrobé, car cela souligne les défauts.
Chemise : Attention à la coupe.
Vérifier les épaules et les aisselles. Avec
la morphologie de R., il faut éviter celles trop
cintrées qui vont "boudiner" le ventre, sans pour autant en prendre une
trop large qui dépassera beaucoup lorsqu'elle est rentrée dans le
pantalon.
Chaussures : Préférer les
bouts arrondis aux bouts carrés. Si vous optez pour des chaussures assez
pointues comme ici, attention à ce qu'elle soit assez longue pour que le
rapport entre la pointe et la partie la plus large du pied ne soit pas trop
important.
Blouson : Evidemment un blouson en
"simili cuir" (généralement Polyuréthane) ne sera jamais
aussi noble, beau et résistant qu'un vrai blouson en cuir, mais c'est un
compromis intéressant pour les petits budgets.
Écharpe : Elle vient mettre une
touche de couleur à un ensemble assez monochrome. C'est un accessoire
d'hiver comme d'été (préférez les foulards plus
légers en été bien sûr...) qui complète bien
une tenue, et qui donne un style baroudeur chic.
Coûts des articles
:
Chaussures : 85€ Jean : 49€ Blouson :
99€ Chemise : 29€ Echarpe :
5€ ---------------------- Total : 267€
* 1 Définition tiré du
site internet : http://www.metapnl.com/atelierpnl/PNL/PNL.htm
* 2 Extrait de Derrière la Magie
de A. Cayrol et J. de Saint-Paul, InterEditions, 2005
* 3 Définition tirée du
site web :
http://teemix.aufeminin.com/fiche/love/f12764-tout-savoir-sur-le-speed-dating.html
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