SOMMAIRE
Dédicace
...............................................................................................................................................................2
Remerciements...................................................................................................................................................3
Avant-propos
.......................................................................................................................................................4
Résumé
.................................................................................................................................................................7
Introduction
.........................................................................................................................................................8
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION ET ORGANISATION
GENERALE DU
CENTRE DE GESTION
AGREE<< LA COLOMBE SARL>>
..........................................16
CHAPITRE I : Présentation
Générale du centre de Gestion
Agrée<< la colombe
SARL>>
.................................................................................................17
CHAPITRE II : Organisation du Centre de
Gestion Agréé<<la colombe SARL>>
.................................23
DEUXIEME PARTIE : LES TRAVAUX D'ASSISTANCE
COMPTABLE DANS UN CGA ..............................27
CHAPITRE I : La Nature des Travaux
d'Assistance Comptable
..................................................................28
CHAPITRE II : L'Assistance Comptable de
l'Entreprise Kouadio Kan Julien
(IVELEC).....................................................................................................................35
TROISIEME PARTIE : MISSIONS STRATEGIQUES DES
CGA........................................................................55
CHAPITRE I : Les Conditions d'Analyse
Stratégique.................................................................................56
CHAPITRE II : Missions
Stratégiques des
CGA...........................................................................................59
CONCLUSION
.......................................................................................................................................64
ANNEXE
............................................................................................................................................................66
BIBLIOGRAPHIE
.................................................................................................................................148
TABLE DES
MATIERES.....................................................................................................................................149
Dédicace
Nous dédions ce mémoire avant toute chose au bon
Dieu qui est au commencement et à la fin de toutes oeuvres humaines.
A nos parents en guise de reconnaissance et d'amour pour leur
soutien indéfectible tout au long de nos études.
Que Dieu nous bénisse
Remerciements
Je remercie tout d'abord Dieu tout puissant de
m'avoir donné la force et la connaissance pour accomplir une action qui
lui plaise.
Dans le cadre de ce mémoire, je tiens à remercier
profondément, mon directeur de mémoire Mr le professeur
Tiémélé Darius pour sa disponibilité, la
qualité d'encadrement, la rigueur scientifique et le soutien dont j'ai
bénéficié tout au long de la période
d'élaboration de ce mémoire.
Je tiens à remercier également tous les
collaborateurs du Centre de Gestion Agrée<< la Colombe
SARL>>.
Mes sincères remerciements s'adressent aussi à
l'ensemble des enseignants de l'Ecole Supérieure de Commerce Castaing
pour la qualité de formation et d'encadrement dont j'ai
bénéficié tout au long de mes études.
Parallèlement, je dois témoigner d'une marque de
reconnaissance envers les membres du jury pour l'effort d'évaluation de
ce travail.
Enfin, je ne peux oublier le soutien affectif et matériel
de ma famille, qu'elle trouve ici l'expression de mon attachement.
Avant-propos
L'Ecole Supérieure de Commerce Castaing (ESCC) a
été créée en 1963 avec à sa tête
Madame Castaing Jeannine, Directrice Fondatrice. L'ESCC a pour objectifs la
formation des cadres et des agents de maitrise pour les besoins des entreprises
en Côte d'Ivoire.
L'offre de formation a été
régulièrement enrichie pour s'adapter au besoin d'un
environnement économique en perpétuel mutation. Cette offre de
formation se présente à ce jour comme suite :
- Enseignement Technique
Autorisation N° 844/MET/FP du 09/04/1974
Baccalauréat G2 & G1
- 1er Cycle BTS
Autorisation N° 174/MESRS/DGES/DESPRIV/SDAH/KKJ/du
9/04/2009
*Finances Comptabilité et gestion d'Entreprise
*Assistanat de Direction
*Gestion Commerciale
*Ressources Humaines et Communication
*Logistique
*Informatique : développeur d'Application
- 2ème Cycle Ingénieur
Autorisation N° 0531/MESRS/DGES/du
05/11/2010
DSS (BAC+3) : Diplôme
Supérieur de Spécialité
*Commerce
*Communication
*Audit et Contrôle de Gestion
*Informatique
*Finances et Comptabilité
*Marketing Management
INGENIEUR / MASTER / (BAC+5) :
*Commerce
*Communication
*finance et Comptabilité
*Informatique
*Marketing Management
Formation initiale et continue
Ecole agréée par le FDFP
FDFP - CG/2010/0101/RENK/KAE/PHC/KT
Notre formation technique et académique s'est faite au
2ème Cycle Ingénieur/ Master/ (BAC+5), dans la
filière Finance et Comptabilité option, Audit et Contrôle
de Gestion.
Un stage pratique en entreprise est imposé aux
étudiants. L'objectif de ce séjour en entreprise, est de
permettre aux élèves Ingénieurs en fin de formation, de
réaliser un projet professionnel lequel, débouchera sur la
rédaction et la soutenance d'un mémoire, condition sine qua non
pour l'obtention du diplôme d'ingénieur.
C'est dans cette perspective, que nous avons été
placés en situation du 9 Août 2011 au 9 Novembre 2011, au Centre
de Gestion Agrée << la colombe SARL>>.
Résumé
Le CGA<<la colombe>> crée en septembre 2003
suite au conseil des ministres en sa séance du 29 janvier 1997 qui a
adopté la création des Centres de Gestion Agrées(CGA) dont
la vocation première est d'apporter une assistance en matière de
gestion et de formation aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux
petites et moyennes industries(PMI). Le centre de gestion
agrée<<la colombe>> est une société à
responsabilité limitée(SARL) et est soumis au régime du
réel simplifié d'imposition(RSI). De façon précise,
il a pour missions principales : l'appui à la gestion qui se traduit
par les prestations qu'il fourni à ses clients, la prévention
fiscale qui se fait chaque année par l'examen de la situation fiscale de
leurs adhérents. Ensuite, on a la formation et enfin la tenue de la
comptabilité qui est faite par le commissaire aux comptes qui doit
certifier les documents fiscaux, après être assurer de leur
régularité formelle et de leur concordance avec la
comptabilité. Comme toute société après sa
structuration, il faut faire un acte d'organisation qui se traduire dans le cas
du CGA << la colombe>> par un organigramme qui représente la
hiérarchie au sein de << la colombe>>.
Par ailleurs, les travaux d'assistance comptable peuvent porter
soit sur le traitement comptable des opérations, soit sur les travaux de
clôture d'exercice. Parlant du traitement comptable des opérations
courantes qui a pour but la réception des pièces comptables, leur
vérification et leur classement. Ensuite, on a le traitement des
pièces qui est l'enregistrement des opérations selon un
système comptable donné; il comprend l'imputation et la saisie
des pièces. et enfin on a l'édition de la balance. S'agissant des
travaux de clôture d'exercice, on fait différentes
déclarations de taxes et d'impôts qui permettent
l'établissement des états financiers. Par état financier,
il faut entendre le bilan, le compte de résultat et l'état
annexé.
INTRODUCTION
Dans un monde en constante mutation, marqué par la
mondialisation et la libéralisation économique, les pays en
développement et surtout africains subissent une marginalisation
économique et technologique qui perdure. Ils doivent désormais
prendre eux-mêmes en charge leur destin. Ainsi, une multitude de moyens
utilisés au nombre desquels nous avons la comptabilité.
La comptabilité est une technique d'information
quantitative décrivant, en unités monétaires,
l'activité et la situation de toute entité
économique. Apparût en 14941(*), la comptabilité s'est largement
répandue, elle a traversée les époques et est aujourd'hui
au centre de nombreux débats. C'est ainsi qu'avant les années
d'indépendance, la côte d'ivoire était soumise au plan
comptable français2(*). Après son indépendance, la côte
d'ivoire a participé à la conférence des chefs d'Etats de
l'OCAM3(*) où a
été adopté en janvier 1970 ce que l'on appelle le plan
comptable de l'OCAM. Le plan OCAM a prolongé et approfondi les acquis du
plan comptable français.
En septembre 1995, une nouvelle organisation a vu le jour :
l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires(OHADA)
ayant pour but l'unification du droit des affaires en Afrique s'est
étendu au droit comptable qui est une nouvelle discipline.
C'est ainsi qu'en décembre 1995 a été
adopté à Dakar une première version du plan comptable
général de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires. Ce plan adopté n'a jamais vu le jour puisqu'il a
été lésé dans son application. Ensuite intervient
un nouveau plan comptable relatif à la comptabilité
générale des entreprises du système comptable ouest
africain(SYSCOA).
Ce système comptable édicte l'ensemble des
règles4(*) et
institutions applicables à la comptabilité d'où la
naissance du droit comptable. Le droit comptable SYSCOA a ainsi
été élaboré et adopté par le
règlement communautaire5(*) et est entré en vigueur le 01 Janvier 1998. Un
approfondissement du SYSCOA de la première version a été
fait, d'où une deuxième version du plan comptable de l'OHADA.
L'OHADA défini la comptabilité comme une science
qui a pour but l'enregistrement en unités monétaires des
mouvements de valeurs économiques en vue de faciliter la conduite des
affaires financières, industrielles et commerciales.
En définitive, le 24 Mars 2000 à Yaoundé,
le conseil des ministres de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires adoptait l'acte uniforme portant organisation et
harmonisation des comptabilités des entreprises sises dans les
Etats-parties au traité6(*) de Port Louis. Cet acte uniforme s'applique ainsi
à tous les 16 Etats membres7(*)au traité. Il est entrée en vigueur en
deux temps : le 1er Janvier 2001 pour les " comptes
personnels des entreprises et le 1er Janvier 2002 pour les comptes
consolidés" et" les comptes combinés". Cette décision
s'explique par différents constats dont l'insuffisante
appréhension du secteur productif. Dans la structure actuelle des
économies de la zone UEMOA, le secteur informel occupe une place
prépondérante. Cependant les référentiels
comptables qui étaient en vigueur ne permettaient pas la collecte et le
traitement des informations relatives aux activités économiques
de ce secteur. Le système comptable OHADA est un
référentiel comptable qui s'inscrit dans la lignée de
l'école continentale de pensée et de pratique comptables. Son
appartenance à ce modèle de pensée se traduit par une
adoption de ses caractéristiques fondamentales qui ont prévalues
dans l'élaboration des référentiels comptables
utilisés dans les Etats de la zone UEMOA.
La nécessité d'étendre notre
réflexion sur << l'Assistance Comptable d'une entreprise dans un
Centre de Gestion Agrée : cas de l'entreprise Kouadio Kan
Julien>> de notre présent mémoire, s'est imposé
à nous.
Les PME sont confrontées entre autre à un
déficit de connaissance des processus bancaires et des offres de
financement, à l'inadéquation des services bancaires à
leurs besoins.
Force est de constater qu'en côte d'ivoire, le secteur
informel est composé de petites et moyennes entreprises pour la plupart
non immatriculées au registre du commerce et du crédit mobilier,
inconnues de l'administration fiscale et caractérisées par
l'absence de tenue de toute comptabilité structurée.
Conformément aux directives de l'Union Economique et Monétaire de
l'Afrique de l'Ouest(UEMOA), les centres de gestion agrée
répondent à la nécessité d'assainir le cadre
économique des Etats de la sous-région en réduisant les
effets négatifs du développement de l'économie informelle,
en encourageant les méthodes de gouvernance d'entreprises fondées
sur des principes d'efficacité et de transparence. Ils sont en
particulier une réponse aux besoins d'assistance et d'encadrement en
matière de gestion, de comptabilité et de fiscalité des
petites et moyennes entreprises qui exercent dans les secteurs du commerce, de
l'artisanat et de l'industrie.
Ainsi, l'intérêt de notre étude
réside tout d'abord dans le renforcement des capacités des
PME/PMI en matière de mobilisation des ressources financières.
Ensuite d'inciter les PME/PMI à adhérer aux CGA. Enfin, de
renforcer les capacités opérationnelles des CGA.
Il faut entendre par renforcement des capacités des
PME/PMI, une amélioration qualitative et substantielle des dossiers de
financement que ces derniers introduisent auprès des institutions
financières. Une meilleure information des entreprises sur les diverses
possibilités de financement et de garantie et favoriser l'accès
d'un plus grand nombre de PME/PMI au financement auprès des institutions
bancaires. A cela il faudrait ajouter une meilleure compréhension des
dispositifs en matière de fiscalité des entreprises.
S'agissant de l'incitation des PME/PMI à adhérer
aux CGA, il faut une politique d'information qui montrerait à ces
derniers(PME/PMI) les avantages qu'ils gagneraient à y adhérer.
Relativement aux différents avantages, ils auront une formation en
comptabilité, en fiscalité, et en gestion d'entreprise, ils
bénéficieront d'une exonération de la patente pendant 3ans
et d'un abattement de 50% les 4ème et 5ème
année. A cela, on ajoute une réduction de 50% sur le
Bénéfice Industriel et Commercial les 3 premières
années, puis de 20% à partir de la 4ème
année et pendant toute la durée d'adhésion au CGA.
Toujours comme avantages, ils auront une réduction de 50% de
l'impôt synthétique et ce pendant toute la duré
d'adhésion.
Enfin, le renforcement des capacités
opérationnelles des CGA se fait par une augmentation substantielle du
nombre de clients et d'une mise en place des outils de gestion et
d'organisation.
Cette réflexion, somme toute légitime tourne,
d'une part sur l'assistance comptable et d'autre part sur les centres de
gestion agrées.
Selon les définitions données par
différents cabinets d'Audit Financier et d'Expertise Comptable,
l'assistance comptable est une expertise comptable et des conseils pratiques
sur la mise en place de la comptabilité générale, le suivi
de la comptabilité( archivage des pièces justificatives,
imputations comptables, tenue des journaux) et l'établissement des
états périodiques( balance mensuelle) en vue d'optimiser le temps
et d'établir des états financiers réguliers et conformes
aux normes généralement admises dans la profession.
Concernant le centre de gestion agrée, comme son nom
l'indique est un centre de gestion agrée par le Ministère d'Etat,
Ministère de l'Economie et des Finances pour apporter une assistance aux
petites et moyennes entreprises (commerçants, prestataires de
services,...) aux petites et moyennes industries dans les domaines de la
gestion, de la comptabilité et de la fiscalité.
I. PROBLEMATIQUE
L'assistance comptable d'une entreprise dans un centre de
gestion agrée peut se définir comme l'expertise comptable et les
conseils pratiques du CGA sur la mise en place de la comptabilité
générale et l'établissement des états
périodiques en vue d'établir des états financiers
réguliers et conformes aux normes d'une PME.
On observe une méconnaissance du rôle que le CGA
joue dans l'assistance des PME/PMI.
Cette méconnaissance augmente les effets négatifs
de l'économie informelle, en décourageant l'utilisation des
méthodes de gouvernance d'entreprises fondées sur des principes
d'efficacité et de transparence.
Au vu de ce qui précède, on est en droit de se
demander : dans quelle mesure le centre de gestion agrée vient en
aide aux entreprises par le biais de l'assistance comptable ?
1) Objectif Général :
Montrer les bienfaits de l'assistance comptable des PME/PMI au
sein des CGA afin de pallier à leurs déficiences.
2) Objectifs Spécifiques :
· Montrer l'impact de la régularisation des PME
sur l'économie ivoirienne ;
· Analyser la réglementation ou la
législation dans les CGA pour un meilleur suivi de leurs
activités.
II - HYPOTHESES DE RECHERCHE
1) Hypothèse Générale :
Si une PME s'inscrit dans un CGA, alors le CGA pourrait
régulariser sa situation.
2) Hypothèse Secondaire :
Plus une PME est connue de l'administration fiscale, plus elle
bénéficie de nombreux avantages.
III - APPROCHE
METHODOLOGIQUE
1) MILIEU
Notre stage s'est déroulé au centre de gestion
agrée<<la colombe SARL>> situé à yopougon mamy
adjoua dans le même immeuble que celui qui abrite la pharmacie mamy
adjoua parce que cette zone est plus accessible pour nous.
2) POPULATION D'ETUDE
Notre étude a porté sur l'entreprise Kouadio Kan
Julien dénommée Ivoire Electricité et est située
à yopougon toit rouge parce qu'elle est la plus apte et répond
aux exigences de notre thème.
3) CADRE DE REFERENCE
Notre étude s'est basée sur le fonctionnalisme qui
est une démarche qui consiste à une réalité par
rapport à la fonction qu'elle a dans la société ou par
rapport à son utilité. Ainsi, le fonctionnalisme se fait plus
ressentir dans le cadre de notre étude par rapport à la
régularisation des PME/PMI par les CGA.
4) LES INSTRUMENTS OU TECHNIQUE DE RECUEIL DES
DONNEES
Dans le cadre de l'étude menée, il s'agit d'aller
à la rencontre d'un certains nombre d'informations. Ce sont des
informations provenant de sources diversifiées, de revues
professionnelles et d'ouvrages techniques et théoriques.
Par ailleurs, nos recherches tout au long de notre étude
nous ont permis de nous familiariser à la gestion des PME. A cette
effet, notre mémoire portera sur la présentation et
l'organisation générale du Centre de Gestion Agrée<<
LA COLOMBE SARL>> (Première Partie), sur les travaux d'assistance
comptable dans un CGA (Deuxième Partie) et sur l'analyse des
stratégies des CGA auprès des PME(Troisième Partie).
Première Partie :
PRESENTATION ET ORGANISATION GENERALE DU CENTRE DE GESTION
AGREE<< LA COLOMBE SARL>>
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CHAPITRE I - PRESENTATION GENERALE DU CENTRE DE
GESTION
AGREE<<LA COLOMBE
SARL>>
Section I- HISTORIQUE
Le C.G.A « la Colombe SARL » est situé
à Yopougon mamy adjoua dans le même immeuble que celui qui abrite
la pharmacie mamy adjoua.
Le conseil des Ministres en sa séance du 29 Janvier 1997
a adopté la création des Centres de Gestion Agréés
(CGA) dont la vocation première est d'apporter une assistance en
matière de gestion et de formation aux Petites et Moyennes Entreprises
(PME) et aux Petites et Moyennes Industries (PMI).
Ces centres ont donc pour objectif d'assister, de former et de
conseiller afin de pallier les déficiences des Petites et Moyennes
Entreprises (Commerçants, Prestataires de services,...) et des Petites
et Moyennes Industries dans les domaines de la gestion, de la
comptabilité et de la fiscalité. Les CGA ont déjà
vu le jour en Europe dans les années 1990. Ils sont également
beaucoup avancés au Maroc. En Côte d'Ivoire, projetés en
1999 par décret présidentiel n°99-51 du 20 janvier 1999
portant création des Centres de Gestion Agréés, Ces CGA
ont effectivement vu le jour dans les années 2000.
Ainsi, peuvent exercer en qualité de Centre de Gestion
Agréé, sous réserve d'obtenir un agrément
ministériel :
- les sociétés et cabinets d'expertise
comptable ou comptables agréés inscrits au tableau de
l'ordre ;
- les sociétés ou structures
de gestion et formation ;
- les sociétés, organismes ou
structures de gestion et de formation ;
- les cabinets conseils ;
- les chambres consulaires ( agriculture,
commerce et industrie...).
La demande d'agrément fait l'objet d'un
arrêté du Ministre de l'Economie et des Finances. Il est
délivré pour une période de trois(3) ans. Il peut
être renouvelé pour la même période et autant de fois
que de besoin sur une demande présentée au plus tard six(6) mois
avant le terme prévu. Les dossiers8(*) de demande d'agrément sont enregistrés
à la Direction Générale des Impôts et doivent
comporter :
- Une demande avec mention des noms et adresse du
demandeur ;
- Un exemplaire des statuts, du règlement intérieur
le cas échéant, et du registre du commerce ;
- La liste des dirigeants ou des administrateurs du CGA, avec
pour chacun d'eux, indication des noms et prénoms, date et lieu de
naissance, nationalité, domicile, profession et nature de
l'activité à exercer dans le centre ;
- La preuve que le demandeur est en règle vis-à-vis
de l'administration fiscale et de la caisse nationale de prévoyance
sociale ;
- La justification que les responsables des services comptables
remplissent les conditions de diplôme ou d'expérience
prévues par le présent décret ;
- La convention de supervision visée à l'article 11
alinéa 2, lorsque le dossier est présenté par un cabinet
non membre de l'Ordre des Experts Comptables et Comptables Agrées.
C'est en remplissant ces conditions et en ayant
l'Arrêté N°267/MEMEF/DGI que Monsieur Aman
Ané, Expert Comptable du cabinet les AMAN'S et membre de l'Ordre des
Experts Comptables et Comptables Agréés de Côte d'Ivoire a
créé le Centre de Gestion Agréé «La Colombe
SARL» le 09 septembre 2003. Elle est enregistrée dans le Registre
de Commerce sous le n°286961.
Ses différentes adresses sont les suivantes :
Boîte postale : 21 BP 2798 Abidjan
21
Tel : 23 51 86
14
Fax : 23 51 90 66
Section II- STATUT JURIDIQUE ET ACTIVITES DU CENTRE DE
GESTION
AGREE<< LA COLOMBE
SARL>>
Les CGA, comme l'autorise la loi9(*) en son article 2 sont obligatoirement
constitués sous la forme de sociétés par actions ou de
sociétés à responsabilité limitée.
Concernant le CGA « La Colombe SARL», il est plutôt
constitué en société à responsabilité
limitée (SARL) dont le capital social est de 5 000 000 F CFA. Il
est soumis au Régime du réel Simplifié d'Imposition (RSI)
et est inscrit au compte contribuable n° 0328749
C.
Les Centre de gestion Agrée sont des
sociétés d'encadrement des PME éligibles aux
régimes de l'impôt synthétique(IS) et au réel
simplifié d'imposition. C'est dans ce cadre que le Centre de Gestion
Agrée << la Colombe>> s'est donné pour mission
d'assister les petites et moyennes entreprises.
Cette mission comprend :
- l'appui à la gestion ;
- la prévention fiscale ;
- la formation ;
- la tenue de la comptabilité.
Paragraphe 1- L'appui à la gestion
Cet appui se traduit par :
- l'assistance à l'élaboration, en début
de chaque exercice, des comptes prévisionnels (budget, compte
d'exploitation, tableau de trésorerie, ...) ;
- la production, tous les 6 (six) mois, des états
d'analyse des résultats avec des commentaires permettant aux dirigeants
de mieux apprécier la marche de l'entreprise ;
- l'établissement, 4 (quatre) mois au plus tard
après chaque exercice fiscal, des états annuels définitifs
de l'entreprise, (bilan, compte de résultat, ...)
La délivrance pour chaque adhérent, dans les 6
(six) mois qui suivent la clôture de l'exercice d'un dossier de gestion
et des statistiques professionnelles. Ces statistiques sont destinées
à donner au chef d'entreprise une vision d'ensemble de la profession et
à lui permettre de mesurer les performances de son entreprise par
rapport à son secteur d'activité ;
- L'établissement, 3 (trois) mois au plus tard
après chaque examen fiscal, des comptes définitifs de
l'entreprise, (compte de production, d'exploitation, de résultat,
bilan).
Paragraphe 2- La prévention fiscale
Les Centres de Gestion Agréés
procèdent chaque année, à l'examen de la situation fiscale
de leurs adhérents. Cet examen comporte deux tests: un test de
cohérence et un test de vraisemblance.
A partir de ces tests qui mettent en relief les risques fiscaux
encourus par les adhérents, il est procédé aux
régularisations nécessaires en vue d'éviter à
l'adhérent un redressement fiscal.
Lorsque les adhérents imposés sur le régime
réel le demandent, les Centres de Gestion Agrées peuvent
établir leur déclaration fiscale.
Paragraphe 3- La formation
Les Centres de Gestion Agréés ont
l'obligation d'entreprendre des actions de formation au bénéfice
de leurs adhérents.
Ces formations qui portent notamment sur les nouvelles
mesures fiscales, les méthodes modernes de comptabilité et de
gestion d'entreprise mais aussi leurs salariés.
La formation peut revêtir la forme de
séminaires, de séances d'information, de stages. Elle peut aussi
consister en la publication de revues et guides.
Paragraphe 4- La tenue de la
comptabilité
Les CGA assistent leurs adhérents dans
l'organisation de leur comptabilité.
La comptabilité des adhérents des CGA
doit être tenue ou centralisée par un membre de l'Ordre des
Experts Comptables et Comptables Agréés qui vise les documents
fiscaux après s'être assuré, de leur
régularité formelle et de leur concordance avec la
comptabilité.
Les CGA peuvent tenir et présenter les documents
comptables de leurs adhérents.
CHAPITRE II - ORGANISATION DU CENTRE DE GESTION
AGREE
<<LA COLOMBE SARL>>
Section I- ORGANIGRAMME
DIRECTION GENERALE
COORDINATION
CONSULTANTS
Service Comptabilité
SECRETARIAT
Service Logistique
Service Commercial
Secrétaire
Comptables
Commerciaux
Section II- FONCTIONNEMENT
Paragraphe 1- La direction
générale, la coordination et les consultants
La direction générale est chargée :
o de la supervision générale des
activités ;
o d'assurer les fonctions d'Administrateur général
en tant que gestionnaire premier du personnel et du patrimoine ;
o de rechercher des marchés de hautes gammes ;
o favoriser un environnement sain de cadre de travail.
La coordination comme son nom
l'indique, a pour but de coordonner toutes les activités du C.G.A. Le
coordinateur est le collaborateur direct du gérant. A ce titre il a
pour missions:
· de concevoir, organiser et développer la
politique administrative et des ressources humaines ;
· d'ordonner certaines dépenses ;
· de contrôler les opérations de caisse et
banque ;
· de représenter le CGA auprès de
l'extérieur ;
· de rechercher les ressources nécessaires pour le
fonctionnement de l'entreprise ;
· de rechercher les partenaires privés ou
publics ;
· d'animer et coordonner le travail de conception et
d'exécution des différents responsables.
En somme, la coordination dispose d'un pouvoir
administratif.
Les consultants sont sous la direction de la coordination,
les consultants interviennent quand il est nécessaire.
Paragraphe 2- Le service
commercial et le service logistique
Le service commercial se charge de:
o concevoir et traduire l'objectif commercial ;
o visiter la clientèle et chercher à allonger le
portefeuille clients par des prospections ;
o concevoir des actions marketings promotionnels pour informer au
maximum la population des produits du C.G.A.
Le service logistique est chargé de la gestion du
patrimoine matériel du C.G.A. Il a pour missions de:
· veiller à l'entretien du bureau ;
· veiller au bon fonctionnement du matériel ;
· veiller aux différents dépôts des
factures ;
· procéder aux différents achats de
fournitures ;
· régler toutes les
factures du centre.
Paragraphe 2- Le Service d'assistance comptable
Il a pour missions :
· de Pré comptabiliser les
opérations ;
· de Comptabiliser et saisir les opérations ;
· de Tirer périodiquement les documents :
journaux, comptes clients, comptes fournisseurs, comptes de produits ;
· d'établir mensuellement la situation de
trésorerie et compte d'exploitation ;
· de faire des déclarations fiscales et
sociales ;
· Préparer les travaux de fin d'exercice :
balance, inventaire.
Paragraphe 4- Le
secrétariat
La secrétaire a pour rôle:
· d'assurer la gestion de l'agenda du
gérant ;
· de saisir tous les documents administratifs et
commerciaux ;
· de saisir ou enregistrer les
courriers (arrivée - départ);
· de diffuser des courriers arrivés ;
· de classer des courriers (arrivée -
départ) ;
· de réceptionner des appels
téléphoniques ;
· accueillir des visiteurs ;
· de rédiger des comptes rendus des
réunions
Deuxième Partie :
LES TRAVAUX D'ASSISTANCE COMPTABLE
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CHAPITRE I : LA NATURE DES TRAVAUX D'ASSISTANCE
COMPTABLE
Les travaux d'assistance comptable peuvent porter soit sur le
traitement comptable des opérations courantes, soit sur les travaux de
clôture d'exercice.
Section I- Les Travaux d'Assistance portant sur la
Tenue Courante de la Comptabilité
Selon Gninfoni R. Parfait10(*), l'assistance comptable des opérations
s'étend de la réception, la vérification et le classement
des pièces comptables, à leur traitement comptable,
jusqu'à l'édition des balances périodiques.
Paragraphe 1- Réception, Vérification et
Classement des pièces Comptables
D'après toujours Gninfoni R. Parfait "une pièce
comptable peut être définie comme un document justificatif
permettant à la comptabilité l'enregistrement de
l'opération". Les pièces comptables sont de nature diverse. On
peut citer : les factures fournisseur, les pièces de caisse, les
factures client... Elles constituent pour la société, un moyen de
preuve sur le plan fiscal, comptable, administratif et commercial.
L'assistance commence par la réception des pièces
comptables. Cette étape a pour but de collecter toutes les informations
et documents qui sont nécessaires pour la tenue de la
comptabilité à savoir : les pièces comptables
(factures, reçus,...), et les modes de règlements
(chèques, espèces,...)
Dès leur réception, les pièces comptables
sont contrôlées pour vérifier leur validité. Il
s'agit notamment de :
-vérifier la sommation des montants pour s'assurer de leur
exactitude,
-vérifier l'authenticité du cachet et/ou de la
signature,
-s'assurer de la conformité des pièces aux normes
comptables et fiscales, etc.
Le petit Larousse définit le classement en ces
termes :"classer c'est ranger, répartir par catégories ou
dans un ordre donné".
A cet effet, on distingue plusieurs types de
classement :
-le classement alphabétique : ce classement consiste
à classer les mots directeurs qui les désignent en respectant la
succession normale des lettres de l'alphabet ;
-le classement numérique : le classement
numérique nous permet d'attribuer un numéro à chaque
dossier, à chaque pièce où à chaque document et en
classant dans le respect de la suite normale des nombres entiers ;
-le classement alpha numérique : c'est une
combinaison du classement alphabétique et du classement
numérique. Elle consiste d'abord à répartir les documents
dans des classes alphabétiques préétablies, puis à
l'intérieur de celles-ci leur attribuer un numéro selon leur
ordre d'arrivée ;
-le classement chronologique : il est dérivé
du classement et consiste à classer les documents dans l'ordre de la
suite naturelle des dates (année, mois, jour). Le document le plus
récent doit être toujours placé sur le dessus ;
De tous ces types de classement, c'est le dernier qui est
utilisé pour le classement en assistance comptable. L'avantage de ce
classement est qu'il est simple, le document les plus récent est
immédiatement visible et il est extensible à l'infini.
Ainsi, lors de l'assistance, les pièces comptables sont
regroupées par nature et par ordre chronologique en fonction de leur
date d'arrivée de janvier à décembre et classées
dans des classeurs. A chaque pièce est attribué un numéro
d'ordre chronologique correspondant. Ce numéro sera un repère
pour ressortir la pièce du classeur de classement. Les classeurs sont
renouvelables à chaque exercice et la numérotation reprend
à zéro. La numérotation se fait de façon manuelle
sur les pièces comptables et correspondent au numéro saisie.
Plusieurs classeurs peuvent être ouvert à la fois,
en fonction des opérations par nature. Pare exemple, on peut avoir les
journaux suivants : caisse, banque, achats, salaires, opérations
diverses...
Paragraphe 2- Le Traitement des pièces
Comptables
Le traitement est l'enregistrement des opérations selon un
système comptable donné ; il comprend l'imputation et la
saisie des pièces comptables.
André Ersa11(*) définit l'imputation d'une pièce comme
le fait "d'enregistrer un flux commercial, économique, ou financier
à l'intérieur de compte". Cela se fait soit par une fiche
d'imputation ou directement sur la pièce comptable. Elle est faite en
conformité avec le plan comptable de la société et par
nature de la charge. Généralement, le plan comptable est
inspiré du plan SYSCOA et adapté aux activités de la
société. Sur chaque pièce, on indique les numéros
des comptes à débiter et ceux à créditer, ainsi que
les montants correspondants.
Après l'imputation, la saisie informatique des
pièces comptables s'impose. Cette opération consiste à
enregistrer les imputations comptables dans l'ordinateur en fonction des
journaux comptables crées à cet effet. Cette saisie se fait
à l'aide d'un logiciel de comptabilité tel que SAGE SAARI.
C'est donc l'ensemble des journaux comptables (banque, caisse,
achats, ventes...), organisées en plusieurs classeurs, qui doivent faire
l'objet de saisie, en suivant les étapes suivantes :
-ouverture du fichier de l'entreprise crée auparavant dans
le logiciel ;
-sélection de la rubrique "saisie des écritures"
dans le module traitement ;
-ouverture de la fenêtre "journaux de saisie" et
sélection du journal dans lequel la saisie doit être faite en
tenant compte de la période de saisie.
Chaque écriture saisie n'est véritablement
acceptée par le logiciel qu'après validation du chef de
l'équipe ou de la personne désignée à cet effet.
Paragraphe 3- La Balance Périodique des Comptes
René Edi12(*) définit la balance comme" l'instrument de
synthèse de la comptabilité de l'entreprise avant
l'établissement des états financiers. Il a pour
caractéristique de donner une vue synoptique de tous les comptes de
l'entreprise. C'est un instrument de contrôle qui permet de s'assurer que
la comptabilité de l'entreprise a respecté le principe de la
partie double, et un instrument de lecture pour l'entreprise".
Dans sa présentation courante, pour chacun des comptes
(classés dans l'ordre du plan comptable), la balance fait
apparaître :
- le numéro du compte ;
- l'intitulé du compte ;
- le total des débits ;
- le total des crédits ;
- le solde du compte, qui apparaît dans la colonne «
Solde débiteur » ou « Solde créditeur » selon le
cas.
Un solde est dit « débiteur » si le total des
débits est supérieur au total des crédits, et «
créditeur » dans le cas inverse.
La balance doit être équilibrée,
c'est-à-dire que le total des débits doit être égal
au total des crédits (ou le total des soldes débiteurs doit
égaler le total des soldes créditeurs). Cet équilibre
permet de vérifier que les opérations ont été
correctement enregistrées (en respectant le principe de la partie
double).
Section II- Les Travaux d'Assistance sur
l'Etablissement des Comptes Annuels
Les travaux d'assistance sur l'établissement
des comptes annuels consistent à mettre l'accent sur les travaux de fin
d'exercice d'une part. Et d'autre part, d'établir les différents
états financiers.
Paragraphe 1- Les principaux travaux de fin d'exercice
Il s'agit des différentes déclarations à
remplir telles que : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le fond
de développement pour la formation professionnelle (FDFP), la taxe
spéciale d'équipement(TSE), l'impôt sur le traitement des
salaires(ITS), la contribution des patentes et licences, l'état des
salaires, la caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS), la
déclaration individuelle des salaires annuels(DISA), la
déclaration annuelle de salariés et de cotisations.
Paragraphe 2- Etablissement des Différents
états financiers
Les travaux de fin d'exercice ont pour finalité
l'établissement des états financiers.
Les états financiers sont conçus pour donner une
image fidèle de la situation financière de l'entreprise à
la date considérée (patrimoine) ; du résultat de
l'exercice, avec ses diverses composantes et des soldes, exprimant les
performances intermédiaires réalisées ; de
l'évolution de la situation financière durant l'exercice (du
début à la fin de l'exercice).
Les états financiers sont modulés en fonction,
essentiellement, de la taille, des ressources financières et humaines
des entreprises. Il existe trois(3) types de systèmes de
présentation des états financiers.
* Le système normal
Il est prévu principalement pour les moyennes et les
grandes entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur à
100 000 000, mais peut être utilisé par de petites
entreprises désireuses de mieux analyser leur situation et leurs
opérations. Il constitue le référentiel du droit commun et
comporte l'obligation d'établir quatre(4) documents de
synthèse :
-le compte résultat ;
-le bilan ;
-le Tafire ;
-l'état annexé et l'état
supplémentaire statistique.
* Le système allégé
Réservé aux petites entreprises (PME, PMI) ne
dépassant un certains seuil du chiffre d'affaires( chiffre d'affaires
inférieur à 100 000 000 FCFA) et d'effectifs de
salariés relativement réduit. Moins développé que
le système normal, il comporte 3 parties :
-le compte résultat ;
-le bilan ;
-l'état annexé très simplifié.
* Le système minimal de trésorerie
Il s'adresse aux très petites entreprises et aux
unités du secteur informel dont les recettes annuelles sont
inférieures au seuil fixé dans l'article 13 du droit commun. Ce
système de comptabilité repose sur une comptabilité de
trésorerie (recettes, dépenses) en respectant les règles
de la partie double.
Nous étudierons le cas de l'entreprise Kouadio Kan Julien
qui est une entreprise individuelle et soumise au régime
simplifié d'imposition(RSI) dont l'activité principale est
l'installation électrique.
CHAPITRE II : L'ASSISTANCE COMPTABLE DE
L'ENTREPRISE KOUADIO KAN JULIEN
L'entreprise Kouadio Kan Julien dénommée Ivoire
Electrique(IVELEC) est une entreprise individuelle. Elle appartient à
Monsieur Kouadio Kan Julien et est soumise au régime du réel
simplifié d'imposition. L'entreprise est localisée à
Abidjan-Yopougon toit rouge.
La nature de son activité est l'installation
électrique qui a débuté le 01 Avril 2008. Elle emploi
deux(2) personnes : Kouadio Kan Julien qui est le gérant et Yao
Elisabeth qui est la secrétaire.
Section I- Les Travaux d'Assistance portant sur la
Tenue Courante de la Comptabilité
D'IVELEC
Toujours selon Gninfoni R. Parfait, l'assistance comptable des
opérations s'étend de la réception, la vérification
et le classement des pièces comptables, à leur traitement
comptable, jusqu'à l'édition des balances périodiques.
Paragraphe 1- Réception,
Vérification et Classement des pièces Comptables
La réception des pièces comptables proviennent du
contribuable<<Kouadio Kan Julien>> de chez IVELEC. Ces
pièces comptables sont composées de factures, des modes de
règlement (chèque, espèce). Dès la réception
des pièces comptables, on procède au contrôle afin de
vérifier notamment la sommation des montants pour s'assurer de leur
exactitude.
Après la réception et la vérification des
pièces comptables, on procède au classement des pièces
comptables en utilisant la méthode de classement chronologique qui a
l'avantage d'être la méthode la plus simple. Ensuite, on regroupe
les pièces comptables par nature (achat/vente) et par ordre
chronologique en fonction de leur date d'arrivée de Janvier à
décembre afin de les classer dans des classeurs. A chaque pièce
est attribué un numéro d'ordre chronologique correspondant. Ce
numéro sera un moyen de ressortir la pièce du classeur de
classement. Les classeurs sont renouvelables à chaque exercice et la
numérotation reprend à zéro. Plusieurs classeurs peuvent
être ouvert à la fois, en fonction des opérations par
nature.
Paragraphe 2- Le traitement des pièces
Comptables.
Après avoir réceptionné,
vérifié et classé les pièces comptables (annexe 1
&2), il faut passer à l'imputation des pièces qui consiste
à indiquer les numéros des comptes à débiter et
ceux à créditer, ainsi que les montants correspondants.
Ensuite, procéder au traitement des pièces
comptables qui consiste à enregistrer les opérations. Enfin,
l'enregistrement des imputation comptables se fait en fonction des journaux
comptables, mais en utilisant le logiciel «SAGE SAARI» que nous avons
eu à utiliser dans les étapes suivantes : l'on ouvre le
fichier de l'entreprise crée auparavant dans le logiciel ; ensuite
on sélectionne la rubrique »saisie des écritures« dans
le module traitement ; enfin on ouvre la fenêtre «journaux de
saisie» et on sélectionne le journal dans lequel la saisie doit
être faite en tenant compte de la période de saisie.
Paragraphe 3- Les travaux de fin
d'exercice.
Les travaux de fin d'exercice concernent le remplissage des
différentes déclarations telles que : la taxe sur la valeur
ajoutée(tva) ; la taxe spéciale
d'équipement(Tse) ; l'impôt sur les salaires(Is) ; la
déclaration au fonds de développement et de la formation
professionnelle(fdfp) ; la déclaration des patentes et
licences ; le bordereau d'avis de versement de la contribution des
patentes ; la déclaration du bénéfice industriel et
commercial(Bic) ; la déclaration de la caisse nationale de
prévoyance sociale de côte d'ivoire(CNPS) ; la
déclaration individuelle des salaires annuels(disa) ; la
déclaration annuelle de salaires et de cotisations ; l'état
des salaires et des rémunérations assimilées payés
durant l'année ou état 301 ; la déclaration diverses
du personne non salarié des sociétés de
capitaux-courtage-commissions-ristournes à des
intermédiaires-honoraires et vacations versés aux membres des
professions libérales-droit d'auteur ou inventaire durant
l'année.
Concernant la déclaration de la tva (annex3)13(*) qui se fait chaque trimestre,
on prend le chiffre d'affaires hors taxe du trimestre, déduit des
exonérations. Ce qui nous donne, le chiffre d'affaires taxable.
Après avoir déterminé le chiffre d'affaires taxable, il
faut appliquer le taux de la tva qui est de 18% afin de trouver le montant
total de la tva brute. A cela, on procède à des déductions
afin de trouver le montant de la tva déductible. Ensuite,
déterminer le montant de la tva nette à payer en faisant la
soustraction entre le montant de la tva déductible et celui de la tva
brute. Il arrive éventuellement que le montant total de la tva
déductible soit supérieur à celui de la tva brute, dans ce
cas, il y a crédit de tva. Après avoir rempli la
déclaration, on procède à son enregistrement.
Enregistrement de la TVA
|
|
1er trimestre
|
|
|
443200
|
|
tva sur prestation de services
|
166 044
|
|
|
444100
|
|
Etat,tva due
|
|
|
136 728
|
|
445200
|
|
tva,récupérable sur achat
|
|
29 316
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
444100
|
|
Etat,tva due
|
|
|
136 728
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
136 728
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2ème trimestre
|
|
|
443200
|
|
tva sur prestation de services
|
131 894
|
|
444900
|
|
Etat,crédit de tva à reporter
|
176 498
|
|
|
445200
|
|
tva,récupérable sur achat
|
|
308 392
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3ème trimestre
|
|
|
443200
|
|
tva sur prestation de services
|
8100
|
|
444900
|
|
Etat,crédit de tva à reporter
|
326 447
|
|
|
445200
|
|
tva,récupérable sur achat
|
|
158 049
|
|
444900
|
|
Etat,crédit de tva à reporter
|
|
176 498
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4ème trimestre
|
|
|
443200
|
|
tva sur prestation de services
|
3 666 304
|
|
|
444100
|
|
Etat,tva due
|
|
|
2 912 149
|
|
445200
|
|
tva,récupérable sur achat
|
|
427 708
|
|
444900
|
|
Etat,crédit de tva à reporter
|
|
326 447
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
444100
|
|
Etat,tva due
|
|
|
2 912 149
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
2 912 149
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
En ce qui concerne la déclaration de la taxe
spéciale d'équipement (annexe4)14(*), on prend le chiffre d'affaires hors taxe et le
multiplier par 0,0815(*).
Ce qui nous permet de déterminer le montant total de la taxe
spéciale à payer. La déclaration se fait chaque trimestre.
Après avoir rempli la déclaration, il faut procéder
à son enregistrement.
Enregistrement de la TSE
|
|
1er trimestre
|
|
|
645000
|
|
impôts et taxes indirects
|
|
4 832
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre
|
|
4 832
|
|
|
|
d'affaires
|
|
|
|
|
|
|
(constatation)
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre d'affaires
|
|
|
5 415
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
5 415
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
645000
|
|
impôts et taxes indirects
|
|
2 451
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre
|
|
2 451
|
|
|
|
d'affaires
|
|
|
|
|
|
|
(constatation)
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre d'affaires
|
|
|
2 451
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
2 451
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
645000
|
|
impôts et taxes indirects
|
|
2 788
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre
|
|
2 788
|
|
|
|
d'affaires
|
|
|
|
|
|
|
(constatation)
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre d'affaires
|
|
|
2 788
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
2 788
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
645000
|
|
impôts et taxes indirects
|
|
17 794
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre
|
|
17 794
|
|
|
|
d'affaires
|
|
|
|
|
|
|
(constatation)
|
|
|
446000
|
|
Etat, autres taxes sur le chiffre d'affaires
|
|
|
17 794
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
17 794
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
Au niveau de la déclaration des impôts sur les
salaires (annexe5)16(*)
qui se fait chaque trimestre, on détermine dans la première
partie les impôts retenus aux salariés en faisant la somme d'IS,
de CN et de l'IGR. Dans la deuxième partie, on détermine le
montant des impôts à la charge de l'employeur qui nous donnera le
montant total à acquitter. Après avoir rempli la
déclaration, on procède à son enregistrement.
|
|
1er trimestre
|
|
|
661100
|
|
appointements salaires & commissions
|
541 500
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
541 500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(constatation du salaire brut)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
|
503 337
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
503 337
|
|
|
(règlement salaires)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
38163
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
|
12 339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6 498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1 998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
17 328
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(retenues sur salaires)
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
12339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite
|
|
17328
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
38 163
|
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
641300
|
|
taxes sur appointements & salaires
|
6498
|
|
641400
|
|
taxe apprentissage
|
|
2166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts & taxes
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
( constatation charges fiscales pratronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
11 913
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(règlement charges fiscales patronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
661100
|
|
appointements salaires & commissions
|
541 500
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
541 500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(constatation du salaire brut)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
|
503 337
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
503 337
|
|
|
(règlement salaires)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
38163
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
|
12 339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6 498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1 998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
17 328
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(retenues sur salaires)
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
12339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite
|
|
17328
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
38 163
|
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
641300
|
|
taxes sur appointements & salaires
|
6498
|
|
641400
|
|
taxe apprentissage
|
|
2166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts & taxes
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
( constatation charges fiscales pratronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
11 913
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(règlement charges fiscales patronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
3ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
661100
|
|
appointements salaires & commissions
|
541 500
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
541 500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(constatation du salaire brut)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
|
503 337
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
503 337
|
|
|
(règlement salaires)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
38163
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
|
12 339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6 498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1 998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
17 328
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(retenues sur salaires)
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
12339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite
|
|
17328
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
38 163
|
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
641300
|
|
taxes sur appointements & salaires
|
6498
|
|
641400
|
|
taxe apprentissage
|
|
2166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts & taxes
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
( constatation charges fiscales pratronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
11 913
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(règlement charges fiscales patronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
661100
|
|
appointements salaires & commissions
|
541 500
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
541 500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(constatation du salaire brut)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
|
|
503 337
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
503 337
|
|
|
(règlement salaires)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422000
|
|
personnel, rémunérations dues
|
38163
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
|
12 339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6 498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1 998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
17 328
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(retenues sur salaires)
|
|
|
447100
|
|
impôt général sur le revenu
|
12339
|
|
447200
|
|
impôt sur salaires
|
|
6498
|
|
447300
|
|
contribution nationale
|
|
1998
|
|
431300
|
|
caisse de retraite
|
|
17328
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
38 163
|
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
641300
|
|
taxes sur appointements & salaires
|
6498
|
|
641400
|
|
taxe apprentissage
|
|
2166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts & taxes
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
( constatation charges fiscales pratronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
11 913
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
11 913
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(règlement charges fiscales patronales)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
637100
|
|
personnel intérimaire
|
|
1296000
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
1296000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(règlement salaire personnel extérieur)
|
|
|
667100
|
|
personnel intérimaire
|
|
1296000
|
|
|
637100
|
|
dotation pour risques & charges
|
|
1296000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Régularisation
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
641300
|
|
taxe sur appointements et salaires
|
31 110
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
447200
|
|
impôts sur salaires
|
|
31 110
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
447200
|
|
autres impôts et taxes
|
|
|
31 110
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
31 110
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
Nous avons 2 employés contractuels payés chacun
à 54 000 FCFA le mois:
|
54000*2=108000
|
|
|
|
108000*12=1296000
|
|
|
|
Concernant le fonds de développement et de la formation
professionnelle (fdfp, annexe6)17(*), cette déclaration se fait chaque trimestre.
on mentionne le nombre d'employés, et on calcule sur le montant du
salaire brut trimestriel du nombre d'employés la taxe d'apprentissage
avec un taux de 0,04 et la taxe à la formation continue avec un taux de
0,06. Après avoir rempli la déclaration, on procède
à son enregistrement.
|
|
1er trimestre
|
|
|
641400
|
|
taxe d'apprentissage
|
|
2 166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3 249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
5 415
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
|
5 415
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
5 415
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
641400
|
|
taxe d'apprentissage
|
|
2 166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3 249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
5 415
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
|
5 415
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
5 415
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
641400
|
|
taxe d'apprentissage
|
|
2 166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3 249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
5 415
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
|
5 415
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
5 415
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
641400
|
|
taxe d'apprentissage
|
|
2 166
|
|
641500
|
|
formation professionnelle continue
|
3 249
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
5 415
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
|
5 415
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
5 415
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
Pour la déclaration de la contribution des patentes et
licences (annexe7), il faut multiplier le chiffre d'affaires hors taxe par 0,5%
afin de déterminer le droit sur le chiffre d'affaires. Ensuite, avec la
valeur locative qui est le montant de la location des locaux de l'année,
multiplié par 18,5% nous donne le droit sur la valeur locative. Enfin,
on fait l'addition du droit sur le chiffre d'affaires et celui sur la valeur
locative pour déterminer le montant de la patente. Etant donné
que l'entreprise Kouadio Kan Julien a adhéré au centre de gestion
agrée, elle bénéficie d'un abattement de 50% sur le
montant à payer de la patente. Le règlement (annexe8) de la
patente se fait en deux versements. Après avoir rempli la
déclaration, on procède à son enregistrement.
641200
|
|
patente, licence et taxes annexes
|
200 000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
200 000
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
442800
|
|
autres impôts et taxes
|
|
|
100 000
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
100 000
|
|
|
(règlement 1er versement 200000*50%)
|
|
|
Concernant la déclaration des bénéfices
industriels et commerciaux (annexe9), le bénéfice net comptable
additionné des réintégrations, moins les déductions
nous donne le résultat fiscal. Ensuite, on procède au calcul de
l'impôt minimum forfaitaire (imf) en multipliant le chiffre d'affaires
ttc par 2%. On procède enfin au calcul du bénéfice
industriel et commercial (Bic) en prenant le résultat fiscal
multiplié par 20%.
Après avoir calculé le montant du Bic, on le
compare à celui de l'imf, s'il est inférieur à l'imf, on
prendra l'imf pour déterminer le montant de l'impôt exigible. Si
le montant du Bic est supérieur à celui de l'imf, dans notre cas,
on prendra le montant du Bic sur lequel on applique 80% pour déterminer
le montant de l'impôt exigible qui sera réglé en trois(3)
tiers :
-Le premier tiers (1/3) est versé au plus tard le 20
Avril de l'année qui suit(annexe10) ;
-Le deuxième tiers (1/3) est versé au plus tard le
20 Juin (annexe11) ;
-le troisième tiers (1/3) est versé au plus tard
le 20 Septembre (annexe12).
Après avoir rempli la déclaration, on
procède à son enregistrement.
891000
|
|
impôts sur les bénéfices de l'exercice
|
3 053 306
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
441000
|
|
Etat, impôt sur les bénéfices
|
|
3 053 306
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
441000
|
|
Etat, impôt sur les bénéfices
|
|
1 017769
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
1 017 769
|
|
|
(règlement du tiers 3053306/3)
|
|
|
Au niveau de la caisse nationale de prévoyance sociale de
côte d'Ivoire (CNPS), concernant l'appel des cotisations
(annexe13)18(*)
trimestriel (1er trimestre), on renseigne les différentes
rubriques en précisant pour chaque mois du trimestre le nombre de
salariés. Calculer le montant total du régime de retraite afin de
déterminer le cumul salaires bruts soumis à cotisations au titre
du régime de retraite. Calculer le montant total du régime des
prestations familiales et des accidents du travail afin de déterminer
le cumul salaires bruts soumis à cotisations au titre des régimes
de prestations familiales et des accidents du travail. Ensuite, nous devons au
niveau du décompte des cotisations dues, appliquer les différents
taux afin de déterminer le montant total des cotisations à payer.
Cela se fait à la fin d'un trimestre. Les différents taux
sont :
-Prestations familiales :
5,75% ;
-Accidents du travail : 3% ;
-Régime de retraite : 8%19(*).
Après avoir rempli la déclaration, on
procède à son enregistrement.
|
|
1er trimestre
|
|
|
664100
|
|
charges sociales sur rémunération
|
78 889
|
|
|
|
du personnel national
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
43 320
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
43 320
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
78 889
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
2ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
664100
|
|
charges sociales sur rémunération
|
78 889
|
|
|
|
du personnel national
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
43 320
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
43 320
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
78 889
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
3ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
664100
|
|
charges sociales sur rémunération
|
78 889
|
|
|
|
du personnel national
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
43 320
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
43 320
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
78 889
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
|
|
4ème trimestre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
664100
|
|
charges sociales sur rémunération
|
78 889
|
|
|
|
du personnel national
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
|
43 320
|
|
|
(constatation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
431100
|
|
prestations familiales
|
|
|
23 374
|
|
431200
|
|
accidents de travail
|
|
12 195
|
|
431300
|
|
caisse de retraite obligatoire
|
43 320
|
|
|
571000
|
|
caisse
|
|
|
78 889
|
|
|
(règlement)
|
|
|
|
Concernant la déclaration individuelle des salaires
annuels (DISA, annexe14) pour l'exercice, on remplit la colonne nom et
prénoms des salariés, année de naissance des
salariés, date d'embauche, salaires horaires ou mensuels, salaires bruts
annuels non plafonnés y compris les congés, salaires annuels
soumis à cotisation au titre des prestations familiales, accidents du
travail, salaires annuels soumis à cotisations au titre du régime
de retraite. Tout cela nous emmènera à établir l'effectif
de l'entreprise, le montant total des salaires bruts annuels non
plafonnés, le montant total des salaires annuels soumis à
cotisations au titre des prestations familiales, accidents du travail et le
montant total des salaires annuels soumis à cotisations au titre du
régime de retraite.
Concernant la déclaration annuelle de salariés et
de cotisations (annexe15), on applique les différents taux des
différents régimes (Prestations familiales 5,75% ; Accidents
du travail 3% ; Régime de retraite 8%) sur le total des
salaires annuels soumis à cotisation afin de déterminer le
montant des cotisations annuelles pour aboutir au montant des cotisations
annuelles.
Concernant l'état des salaires et des
rémunérations assimilées payés durant
l'année ou état 301(annexe16). S'agissant du tableau I20(*), on le remplit par trimestre
(4 trimestres) en mettant le montant de l'impôt sur le salaire(Is), le
montant de la contribution nationale(CN), l'impôt général
sur le revenu(IGR) et le montant du personnel local. S'agissant du tableau
II21(*), on renseigne les
différentes colonnes tell que le nom& prénom, emploi ou
qualité, code emploi, régime général, sexe,
nationalité, local ou expatrié, situation de famille la plus
favorable du 01 Janvier au 31 Décembre, le nombre de parts IGR, le
nombre de jours d'application des paiements, le salaire brut total, les
retenues effectuées au titre de l'IS- la CN-l'IGR. S'agissant du tableau
III22(*), on remplit la
première colonne en renseignant la partie effectif totaux, et la partie
effectifs des seuls salariés dont le salaire est inférieur au
minimum individuel. Ensuite, la partie salaires annuels en mettant le montant
des salaires non déclarés individuellement,, le montant des
salaires non déclarés au tableau II, le tout est mis au total des
salaires en espèces. Enfin, la parie impôts, on renseigne la case
IS - CN -IGR, il faut aussi renseigner la case totale des impôts retenus
aux salariés, la case de l'impôt à la charge de l'employeur
et celle du total des impôts dus. S'agissant du tableau IV23(*), on met le montant total des
salaires en espèces du régime général,
additionné à celui du total des salaires en espèces du
régime agricole. Tout cela nous donne le montant total des salaires en
espèces assujettis aux impôts sur les salaires. A cela, on ajoute
éventuellement les sommes exonérées qui nous donnera le
montant total à rapprocher du montant des salaires
comptabilisés.
Pour finir, nous avons la fiche de déclaration diverses
du personnel non salarié des sociétés de
capitaux-courtages-commissions-ristournes à des
intermédiaires-honoraires et vacations versés aux membres des
professions libérales-droits d'auteur ou d'inventeur durant
l'année (annexe17). Ici, nous désignons le nom de l'entreprise
à qui la société fait des versements pour des
prestations.
Après avoir réalisé ces travaux de fin
d'exercice, nous sommes passés à la réalisation des
travaux d'assistance sur l'établissement des comptes annuels.
Section II - Les travaux d'assistance sur
l'établissement des comptes annuels d'IVELEC
Les travaux d'assistance sur l'établissement
des comptes annuels consistent à mettre l'accent sur
l'établissement de la balance d'une part. Et d'autre part,
d'établir les différents états financiers.
Paragraphe 1- La balance
La balance (annexe18) est établie de Janvier 2010
à Décembre 2010. Elle se remplit de manière automatique
après qu'on ai crée au préalable les différents
comptes (banque, caisse, client...) avec lesquels nous avons eu à
travailler. Elle doit être équilibrée (débit=
crédit) et fait apparaitre les numéros de comptes, les
intitulés des comptes, le total débit et crédit etc. Pour
tirer la balance, on ouvre la rubrique état dans la barre d'outil,
ensuite cliquer sur balance des comptes pour faire apparaitre une fenêtre
dans laquelle on précise le type de balance, la période
souhaitée et enfin valider en cliquant sur ok. Elle est indispensable
pour le bilan, le compte de résultat et représente un document
majeur pour la comptabilité de l'entreprise dans la mesure où
elle peut être considérée comme une synthèse du
bilan. Elle permet également de contrôler les comptes et de
vérifier leur cohérence. La déclaration et le paiement de
la taxe sur la valeur ajoutée peuvent être vérifiés
grâce à cette dernière. L'enregistrement et le
règlement de la tva seront indiqués sur la balance.
Après l'établissement de la balance, nous allons
voir comment se fait l'établissement des différents états
financiers de synthèse.
Paragraphe 2- Etablissement des différents
états financiers de synthèse
Les états financiers sont conçus pour donner une
image fidèle de la situation de l'entreprise. Ils représentent
une source importante d'informations lors de la prise de décisions
stratégiques financières.
Le bilan, entre autres, est un état financier indiquant
la valeur financière d'une entreprise à une date précise.
Les états financiers du bilan sont définis par l'actif et le
passif de l'entreprise. Du côté de l'actif, on retrouve l'actif
à court terme, en l'occurrence le stock de l'entreprise et l'actif
immobilisé à long terme, en l'occurrence les immeubles et
véhicules. Alors que du côté du passif, on y retrouve le
passif à court terme en l'occurrence les dettes dues aux fournisseurs,
celui à long terme en l'occurrence un prêt contracté sur
dix(10) ans et les fonds propres en l'occurrence les avoirs des
propriétaires et actionnaires. La règle générale de
l'état financier du bilan est que l'actif devrait toujours égaler
le passif.
L'état des résultats, lui, représente
l'état financier qui expose le rendement d'une entreprise sur une
période de temps définie (généralement une
année). En gros, il constitue le calcul du bénéfice net
résolu par les revenus soustraient des dépenses de
l'entreprise.
L'utilisation principale d'un état financier sert
à comparer dans le temps la performance de l'entreprise par rapport
à ses performances passées, mais aussi par rapport aux
entreprises externes. Il existe trois(3) types de systèmes de
présentation des états financiers qui sont : le
système normal ; le système allégé et le
système minimal de trésorerie. Dans le cas d'espèce, celui
que nous avons eu à utiliser est : le système
allégé. Il comporte trois(3) parties qui sont : le compte de
résultat ; le bilan et l'état annexé très
simplifié. Le système allégé, appelé LIASSE
système allégé(annexe19), se remplit comme suit : on
ouvre la table de conversion dans laquelle on complète les
renseignements relatifs à la société et à
l'exercice en mentionnant la désignation de l'entreprise ; le
sigle ; la boîte postale ; le numéro d'identification
fiscale ; la date d'arrêté effectif des comptes ;
l'adresse géographique complète, la période
d'exercice ; le nombre de mois et le centre des impôts. Aussi, on
remplit la balance syscoa grille de conversion exercice N en mentionnant les
montants des différents comptes utilisés. On remplit en premier
la fiche dépôt système allégé2 qui à
donner des informations sur l'entreprise.
Nous rappelons que la Liasse se remplit de manière
automatique. Après avoir remplit la fiche dépôt
système allégé2, on remplit la fiche d'identification sur
laquelle nous avons les informations sur l'entreprise, et le gérant.
Ensuite, on remplit la fiche d'identification2 en donnant la forme juridique de
l'entreprise, le régime fiscal, le pays du siège social, le
nombre d'établissement dans le pays, la première année
d'exercice dans le pays et le chiffre d'affaires. On remplit aussi le
tableau224(*) en
inscrivant la dotation de l'amortissement de l'exercice en cours. Au niveau du
tableau725(*), on inscrit
l'effectif moyen de travailleurs au cours de l'exercice. Et enfin, renseigner
l'état complémentaire n°4 en inscrivant le capital de
l'exercice dans la case apports financiers au cours exercice.
Troisième Partie :
ANALYSE DES STRATEGIES DES CGA AUPRES DES PME
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CHAPITRE I : Les Conditions d'Analyse
Stratégique
Section I : Analyse de l'hypothèse
Générale
Hypothèse : << Si une PME s'inscrit
dans un CGA, alors le CGA pourrait régulariser sa
situation.>>
Paragraphe 1 : Inscription dans un Centre de
Gestion Agrée
Peuvent adhérer à un Centre de Gestion
Agrée(CGA), les personnes physiques et morales relevant du régime
de l'impôt synthétique (is) et du réel simplifié
d'imposition (rsi).
Pour les personnes relevant de l'impôt synthétique
(is) d'une part, il s'agit des commerçants et des prestataires de
service.
S'agissant des commerçants, le chiffre d'affaires annuel
toutes taxes incluses doit être compris entre cinq(05) millions et
cinquante(50) millions de francs CFA.
Concernant les prestataires de services, le chiffre d'affaires
annuel toutes taxes incluses doit être compris entre(05) millions et
vingt- cinq(25) millions de francs CFA..
Pour les personnes relevant du réel simplifié
d'imposition (rsi) d'autre part, il s'agit des commerçants dont le
chiffre d'affaires annuel toutes taxes incluses est compris entre
cinquante(50) millions et cent cinquante(150) millions de francs CFA.
Concernant les prestataires de services, le chiffre d'affaires
annuel toutes taxes incluses doit être compris entre vingt-cinq(25)
millions et soixante-quinze(75) millions de francs CFA.
Paragraphe 2 : Régularisation de la
situation
Le secteur informel constitue une réalité dans
tous les pays du monde, qu'il soit développé ou non. En
particulier, dans les pays en développement à l'instar de la
Côte d'Ivoire, ce secteur a pris une grande ampleur dans la mesure
où il concerne la grande partie de l'activité économique
sans pour autant contribuer aux recettes fiscales. A cette effet, la promotion
des CGA a été suggérée afin de permettre aux PME
qui sont dans l'informel d'en sortir. Le Centre de Gestion Agrée se
charge de faire l'immatriculation au centre des impôts du siège de
l'entreprise pour ceux qui ne l'on pas encore fait. Ce qui permet à
l'adhérent d'être connu de l'administration fiscale.
Section II : Analyse de l'hypothèse
spécifique
Hypothèse :<< Plus une PME est connue
de l'administration fiscale, plus elle bénéficie de
Nombreux
avantages.>>
Paragraphe 1 : Les formalités
exigées.
Pour être connu de l'administration fiscale, il faut que
l'entreprise se fasse immatriculée au centre des impôts de son
siège. Il s'agit de fournir certains éléments pour la
création de la déclaration fiscale d'existence(DFE) qui
matérialise l'existence légale de l'entreprise. Concernant les
éléments à fournir, nous avons :
- la photocopie de la carte nationale d'identité (cni) du
propriétaire ;
- la photocopie du registre du commerce ;
- une facture Cie ou Sodeci ;
- un plan de localisation de l'entreprise ;
- un droit de recherche s'élevant à
1000fcfa ;
- la photocopie du contrat de bail.
Paragraphe 2 : Analyse des avantages
Le CGA permet à ceux qui adhèrent de recevoir une
formation en comptabilité, en fiscalité et en gestion
d'entreprise en plus du suivi et de la tenue de leur comptabilité afin
que ceux-ci puissent redynamiser leur commerce en accroissant leur revenu.
Aussi, il y aura une réduction de 50% de l'impôt
synthétique pendant toute la durée d'adhésion au CGA. Une
réduction de 50% du bénéfice industriel et commercial(Bic)
les trois(3) premières années, puis de 20% à partir de la
quatrième(4) année, en l'occurrence Monsieur Kouadio Kan Julien
qui a un bénéfice industriel et commercial de 19 083 159
FCFA paie 20% soit 3 816 632 FCFA. Et ce, pendant toute la
durée d'adhésion au CGA. Et une exonération de la patente
pendant trois(3) ans, puis un abattement de 50% les quatrième(4) et
cinquième(5) année, en l'occurrence Monsieur Kouadio Kan Julien
qui a un un montant de 400 000fcfa comme patente à payer et qui
règle 50% soit 200 000fcfa.
En sommes nous estimons que ces différents avantages qui
se font par le biais du Centre de Gestion Agrée vont aider le chef
d'entreprise à maitriser son impôt.
CHAPITRE II : Missions stratégiques des CGA
Section I : Mission Générale
Objectif : Montrer les bienfaits de l'Assistance
Comptable des PME/PMI au sein des CGA
Afin de pallier à leurs
déficiences.
Paragraphe 1 : Les problèmes
rencontrés par les PME
La principale difficulté rencontrée par les PME
est l'accès au financement. Les PME sont confrontées au manque
d'interlocuteur unique vers qui se retourner pour être
accompagnées. Elles éprouvent des difficultés à
établir des états comptables et financiers cohérents et
crédibles. Aussi, les PME éprouvent des difficultés pour
disposer des compétences nécessaires.
Paragraphe 2 : Démonstration des bienfaits de
l'assistance comptable
Les CGA, par leur assistance comptable qu'ils offrent au PME
permettent à ces dernières d'avoir des états financiers
cohérents et crédibles afin de leur favoriser l'accès aux
produits bancaires.
Ce faire assister par un CGA est bénéfique pour
l'adhérent, la preuve en est qu'un projet de soutien aux petites et
moyennes entreprises ivoiriennes initié par l'Union Européenne a
été lancé le 10 Octobre 2011 à Abidjan, qui
consiste à faire bénéficier à environ 800
entreprises d'un programme qui permettra de dispenser une formation à la
mobilisation des ressources financières pour les PME. La mise en oeuvre
de ce projet permettra d'accompagner les PME dans le renforcement de leurs
capacités tout en leur assurant une meilleure compréhension de
l'offre de financement.
Section II : Missions Spécifiques
Les Missions Spécifiques seront relatives d'une
part à montrer l'impact de la régularisation des PME sur
l'économie ivoirienne et d'autre part, à analyser la
réglementation ou la législation dans les CGA pour un meilleur
suivi de leurs activités.
Paragraphe 1 : l'impact de la régularisation
des PME sur l'économie
Ivoirienne.
Régulariser sa situation signifie se mettre en
règle. Concernant les PME, elles entrent dans la légalité
en payant leurs impôts, cela contribue à l'essor de
l'économie ivoirienne. Selon le Plan National de
développement(PND) 2012-2015 L'industrie constitue l'essentiel du
secteur privé formel. Les PME représentent plus de 98% des
entreprises recensées en côte d'ivoire et contribuent à
hauteur de 18% au produit intérieur brut(PIB) et à 20% à
la création de l'emploi. Il faut entendre par PIB, la richesse
nationale, ce qui veut dire que plus les PME se feront régulariser, plus
leur taux va augmenter, ce sera un plus à gagner pour l'économie
ivoirienne. Ce qui va favoriser le développement du pays et octroyer de
nouveaux emplois. Une meilleure communication et sensibilisation pour inviter
les professionnels habilités à les mettre en oeuvre et faciliter
la régularisation des PME qui en sont les principaux
bénéficiaires.
Dans ce concert, il ya l'intervention des services de la
Direction Générale des Impôts qui ont leur partition
à jouer. La prise en compte de ces nouveaux types de contribuables aura,
à n'en point douter des impacts positifs sur le niveau des recettes de
la Direction Générale des Impôts.
Nous disons que cette intense production réglementaire
traduit l'intérêt de mobilisation des pouvoirs publics pour le
succès d'un programme qui devrait permettre :
· une meilleure connaissance des opérateurs
économiques ;
· une modernisation en termes de gestion et
d'organisation des PME/PMI ;
· la création d'un véritable poste
d'informations pour des stratégies et des comptes des nationaux et
l'évacuation des mesures de politique économiques ;
· l'accroissement substantiel des recettes fiscales pour
l'élargissement des recettes fiscales.
Paragraphe 2 : Analyse de la réglementation
ou la législation dans les CGA
Pour un meilleur suivi de
leurs activités
Les CGA instaurent au sein des PME un climat de confiance au
plan des compétences professionnelles et des garanties de
probité, il est exigé que les professionnels de la
comptabilité notamment les experts comptables et les comptables
agrées inscrits au tableau de l'ordre (ayant des garanties de
compétences et d'expériences dûment constatées)
fassent obligatoirement partis des membres fondateurs du CGA.
Le fait que le gouvernement exige que les professionnels de la
comptabilité fassent partir des membres fondateurs, atteste de la
crédibilité et du professionnalisme au sein des CGA. Aussi, ces
professionnels de la comptabilité avec leurs différentes
expériences acquises lors de leurs diverses activités pourront
guider les CGA dans l'exercice de leurs activités et perfectionner leurs
différentes missions.
Parlant des CGA, dans le but de promouvoir leur
création, une exonération des droits d'enregistrement est faite
à la création, ainsi qu'une exonération de l'impôt
BIC et patente qui se fait pendant trois(3) ans. Tout cela afin
de motiver l'entrepreneuriat. Par ailleurs, pour un meilleur suivi des
CGA, une convention est obligatoirement conclue avec la direction
Générale des Impôts en vue de leur apporter une assistance
technique. A cette fin, un ou plusieurs agents seront désignés
avec pour mission de participer aux réunions d'informations
organisées par le CGA et de répondre aux questions qui lui seront
posées sur la législation fiscale. Cependant les CGA sont tenus
de communiquer chaque année à la Direction Générale
des Impôts :
· Avant le début de l'exercice, les projets de
budget de fonctionnement, de
Budget d'investissement, de tableau de financement et le
programme d'activités ;
· A la fin de l'exercice, le bilan, les comptes de
l'exercice et le rapport
d'activités.
La Direction Générale des Impôts peut
à tout moment initier des actions de contrôle en vue de s'assurer
de la bonne exécution des dispositions du cahier des charges et du
respect des dispositions fiscales pour un meilleur suivi, une meilleure
transparence. Le gouvernement se veut déterminant dans l'exercice de
cette ectivité afin de lutter au maximum contre la fraude.
Concernant la suspension et le retrait de l'agrément,
les manquements graves aux dispositions légales et
réglementaires, notamment par une fraude avérée, sont
sanctionnés comme suit :
· le retrait de l'agrément ;
· la perte des avantages fiscaux
accordés ;
· l'application des pénalités au taux le
plus élevé ;
· l'engagement systématique de poursuites
pénales.
Il est dit dans l'article 13 qu'<<après
consultation du comité technique mentionnée à l'article5,
le Ministre de l'économie et des Finances, après avoir mis je,
centre en mesure de présenter ses observations sur les faits qui lui
sont reprochés, peut 11. Ji retirer l'agrément :
1°) En cas d'inexécution des engagements pris pris
par le centre ou de violation des obligations qui lui incombent ;
2°) Au cas où le centre conserve parmi ses
dirigeants ou administrateurs une personne ayant fait l'objet,
postérieurement à l'agrément, d'une sanction pour fraude
fiscale dûment prononcée par le tribunal pénal ;
3°) Au cas ou le centre ne prononce pas l'exclusion des
adhérents qui ne respectent pas les obligations leur
incombant.>>.
Notons que des sanctions peuvent être prononcées
contre l'adhérent à un CGA, telles que :
·l'exclusion du contrevenant de la liste des
adhérents au CGA ;
· la remise en cause des avantages fiscaux
accordés ;
· l'application des pénalités fiscales
au taux le plus élevé ;
· l'engagement de poursuites pénales.
Toutes ces dispositions ont pour but d'éviter tout
écart de la part des CGA. Nous pensons que nous avons une bonne
réglementation en ce sens qu'elle sert de balises aux différents
acteurs (CGA, adhérents) de l'économie, elle prévient
avant d'agir et sanctionne lorsque les fautes sont commises.
Conclusion
Au terme de notre analyse, force est de reconnaitre que
l'Etude sur l'Assistance Comptable d'une Entreprise dans un Centre de Gestion
Agrée (CGA) : cas de l'entreprise Kouadio kan julien ne fut pas un
travail aisé. D'une part en raison de la difficulté liée
à la notion de centre de gestion agrée et d'autre part en vertu
de la détermination des travaux d'assistance comptable.
La difficulté résultant de la
présentation du centre de gestion agrée est due, non seulement,
au fait que le CGA a plusieurs missions, mais aussi parce que l'organisation
diffère d'un service à un autre.
En effet, la mission d'appui à la gestion du CGA se
traduit par l'assistance à l'élaboration, à la production
et à l'établissement. A cela, faudra ajouter la mission de la
prévention fiscale qui fait intervenir les taxes et les régimes
imposables. Ensuite, nous avons la formation qui est un pilier important sans
oublier la tenue de la comptabilité.
Au niveau de l'organisation du CGA, on a constaté une
différence au niveau du rôle que joue chaque service. En
l'occurrence, la direction générale qui est chargé de
superviser les activités, la coordination qui est chargé comme
son nom l'indique de coordonner ; et les consultants qui interviennent
quand il est nécessaire. A cela, on pourrait ajouter le rôle du
service commercial et du service logistique qui est chargé de la gestion
du patrimoine matériel du CGA. Et enfin, le service d'assistance
comptable qui assiste le client.
Notre analyse a permis de réaliser que le travail du
CGA est de faire des travaux d'assistance. Lors de la collecte des
pièces comptables, l'on sait rendu compte que ce n'est pas un travail
aisé. Celà soulève plusieurs problèmes relativement
aux entreprises qui ont quelque fois des absences au niveau des informations,
ce qui rend difficile la suite des travaux tel que l'établissement de la
balance. Par ailleurs, il faut que les adhérents s'organisent mieux afin
de transmettre les pièces comptables(factures...) tous les mois au CGA.
Il faudrait aussi une informatisation renforcée des données
autant dans les PME que dans les Centres de Gestion Agrées car il permet
d'enregistrer les documents comptables, il permet de conserver une trace des
transactions financières et permet aussi de garder un double autant
manuel qu'informatique.
Notre thème nous a permis aussi à travers nos
recherches de nous familiariser au mécanisme de remplissage des fiches
de déclaration des taxes et impôts, il nous a fourni les rudiments
nécessaires pour exercer avec sérénité la
profession de comptable que nous avons choisie d'exercer.
ANNEXES
Annex1
Annex2
Annex 3
Annex 3
Annex 3
Annex3
Annex4
Annex 4
Annex4
Annex 4
Annex5
Annex 5
Annex5
Annex5
Annex5
Annex6
Annex6
Annex6
Annex6
Annex6
Annex7
Annex7
Annex8
Annex9
Annex9
Annex9
Annex10
Annex11
Annex12
Annex13
Annex13
Annex13
Annex13
Annex14
Annex15
Annex16
Annex16
Annex17
Annexs18
Annex18
Annex19
BIBLIOGRAPHIE
1) Ouvrage spéciaux
· René Edi et Jean Corre, le Droit de la
comptabilité, Règlementations juridiques, comptables et fiscales,
Abidjan, Edition socogec, Edition 1996.
· OHADA, traité et actes uniformes
commentés et annotés, 3ème Edition 2008,
juriscope téléport 2, avenue rené cassin, BP 90194, 86962
Futuroscope cedex(France).
· Comptabilité générale selon le
SYSCOA, Edition Foucher, Paris- 1998, 31 Rue de Fleurus-75278 Paris cedex 06
2) Web graphie
·
http://www.memoireonline.com/07/09/2303/m-propositions-des-prévisions-de-trésorerie-dans
-un-centre-de-gestion-agrée acute1.html/ consulté le 07
Juin 2012 ;
·http://www.ohada.org consulté le 02 Juin
2012 ;
·www.dgi.gouv.ci consulté le 25 Novembre
2012 ;
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le 30 Novembre 2012 ;
·www.gestionfinancière101.com/état-financier.html/
consulté le 30 Novembre 2012.
TABLE DES MATIERES
Dédicace
...............................................................................................................................................................2
Remerciement
.....................................................................................................................................................3
Avant-propos
.......................................................................................................................................................4
Résumé
.................................................................................................................................................................7
Introduction
.......................................................................................................................................................8
I-Problématique....................................................................................................................................13
1- Objectif
Général..............................................................................................................13
2- Objectifs
Spécifiques......................................................................................................13
II-Hypothèse de
Recherche................................................................................................................14
1- Hypothèse
Générale.......................................................................................................14
2- Hypothèse
secondaire....................................................................................................14
III-Approche
Méthodologique............................................................................................................14
1-
Milieu................................................................................................................................14
2- Population
d'Etude.........................................................................................................14
3- Cadre de
Référence........................................................................................................14
4- Les Instruments ou Techniques de Recueil des
Données.........................................15
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION ET ORGANISATION
GENERALE DU
CENTRE DE GESTION
AGREE<< LA COLOMBE SARL>>
...........................................16
CHAPITRE I : Présentation
Générale du centre de Gestion
Agrée<< la colombe
SARL>>
...................................................................................................17
Section I - Historique
................................................................................................................................17
Section II - Statut Juridique et
Activités du Centre de Gestion Agrée
<< la colombe SARL>>
.............................................................................................................20
Paragraphe 1 - L'appui à la gestion
..................................................................................................20
Paragraphe 2 - La prévention fiscale
................................................................................................21
Paragraphe 3 - La formation
.............................................................................................................22
Paragraphe 4 - La tenue de la comptabilité
....................................................................................22
CHAPITRE II : Organisation du Centre de
Gestion Agréé<<la colombe SARL>>
....................................23
Section I - Organigramme
.......................................................................................................................23
Section II - Fonctionnement
...................................................................................................................24
Paragraphe 1 - La direction générale, la
coordination et les consultants ..................................24
Paragraphe 2 - Le service commercial et le service logistique
....................................................25
Paragraphe 3 - Le service d'assistant comptable
...........................................................................25
Paragraphe 4 - Le secrétariat
............................................................................................................26
DEUXIEME PARTIE : LES TRAVAUX D'ASSISTANCE
COMPTABLE DANS UN CGA ...............................27
CHAPITRE I : La Nature des Travaux
d'Assistance Comptable
..................................................................28
Section I - Les travaux d'assistance
portant sur la tenue courante de la comptabilité
......................28
Paragraphe 1 -
Réception, vérification et classement des pièces
comptables ..........................28
Paragraphe 2 - Le traitement comptable des
pièces
.....................................................................30
Paragraphe 3 - Balance périodique des
comptes
...........................................................................31
Section II - Les travaux d'assistance
sur l'établissement des comptes annuels
..............................32
Paragraphe 1 - Les principales étapes des travaux de fin
d'exercice ..........................................32
Paragraphe 2 - Etablissement des différents états
financiers de synthèse ...............................33
CHAPITRE II : L'Assistance Comptable de
l'Entreprise Kouadio Kan Julien
(IVELEC).............................................................................................................................35
Section I - Les travaux d'assistance
portant sur la tenue courante de
La comptabilité d'IVELEC
.....................................................................................................35
Paragraphe 1 - Réception, vérification et
classement des pièces comptables ..........................35
Paragraphe 2 - Le traitement comptable des pièces
.....................................................................36
Paragraphe 3 - Les travaux de fin
d'exercice...................................................................................36
Section II - Les travaux d'assistance
sur l'établissement des comptes
Annuels
d'IVELEC....................................................................................................................51
Paragraphe 1 - La
balance..................................................................................................................51
Paragraphe 2 - Etablissement des différents états
financiers de synthèse ..............................52
TROISIEME PARTIE : MISSIONS STRATEGIQUES DES
CGA..................................................................55
CHAPITRE I : Les Conditions d'Analyse
Stratégique.................................................................................56
Section I : Analyse de
l'hypothèse
générale...........................................................................................56
Paragraphe 1 - Inscription dans un
CGA.........................................................................................56
Paragraphe 2 - Régularisation de la
situation des
PME...............................................................57
Section II - Analyse de
l'hypothèse
spécifique....................................................................................57
Paragraphe 1- Les formalités
exigées.............................................................................................57
Paragraphe 2- Analyse des
avantages............................................................................................58
CHAPITRE II : Missions
Stratégiques des
CGA................................................................................59
Section I : Missions
générale..................................................................................................................59
Paragraphe 1- Les problèmes
rencontrés par les
PME.................................................................59
Paragraphe 2- Démonstration des bienfaits
de l'assistance comptable....................................59
Section II : Missions
spécifiques............................................................................................................60
Paragraphe 1- Impact de la régularisation
des PME sur l'économie ivoirienne........................60
Paragraphe 2- Analyse de la réglementation
ou la législation dans les CGA
Pour un meilleur
suivi de leurs
activités..............................................................61
CONCLUSION
..........................................................................................................................64
ANNEXE
..............................................................................................................................................66
BIBLIOGRAPHIE
...................................................................................................................148
TABLE DES
MATIERES......................................................................................................................149
* 1 Luca Pacioli (1445-1517) est
crédité comme l'auteur du premier livre sur la
comptabilité (Summa d'arithmetica, geometrica, proportionalita)
publié à Venise en 1294.
* 2 Plan comptable
français de 1947 et 1957.
* 3 OCAM : Organisation
Commune Africaine et Malgache.
* 4 -Règlement
N°04/96/CM portant adoption d'un référentiel comptable
commun au sein de l'UEMOA dénommé Système Comptable Ouest
Africain (SYSCOA).
-Directive N°02/97/CM/UEMOA portant création d'un"
ordre national des experts comptables et des comptables agrées" dans les
Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA).
-Directive N°04/97/CM/UEMOA portant création d'un
"Régime des Centres de Gestion Agrées" dans les pays membres de
l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
* 5 Règlement
communautaire N°04/96/CM du 20 Décembre 1996.
* 6 Acte Uniforme portant
Organisation et Harmonisation des Comptabilités (AUOHC).
* 7 16 Etats membres du
traité : Bénin ; Burkina-Faso ; Cameroun ;
Centrafrique ; Comores ; Congo-Brazzaville ;
Côte-d'Ivoire ; Gabon ; Guinée -Conakry ;
Guinée-Bissau ; Guinée-Equatoriale ; Mali ;
Niger ; Sénégal ; Tchad ; Togo.
* 8 Article 6 du décret
n°2002-146 du 11 Mars 2002.
* 9 Décret
n°2002-146 du 11 Mars 2002 instituant les centre de Gestion Agrées
et abrogeant le décret n°99-51 du 20 Janvier 1999.
* 10 Gninfoni Roméo
Parfait : Mémoire de fin d'étude, 2007, à l'Institut
Supérieur d'Informatique et de Gestion, de Ouagadougou pour l'obtention
du DTS, option Comptabilité Gestion, thème<<Assistance
Comptable dans les entreprises de construction :cas de BTM>>.
* 11 Précis de
comptabilité, librairie clairafrique, 1981.
* 12 Droit de la
comptabilité, édition 1996 SOCOGEC_abidjan
* 13 L'annexe 3 se compose de
quatre fiches : 1er trimestre ; 2ème trimestre ;
3ème trimestre et 4ème trimestre.
* 14 L'annexe 4 se compose de
quatre fiches : 1er trimestre ; 2ème trimestre ;
3ème trimestre et 4ème trimestre.
* 15 Notons que des
réaménagements au niveau des taux ont été
effectués et sont entrés en vigueur après la
dédaction du mémoire.
* 16 Lannexe 5 se compose de
quatre fiches :1er trimestre ;2ème
trimestre ;3ème trimestre et 4ème
trimestre.
* 17 L'annexe 6 se compose de
quatre fiches :1er trimestre ;2ème
trimestre ;3ème trimestre et 4ème
trimestre.
* 18 L'annexe 13 6 se compose
de quatre fiches :1er trimestre ;2ème
trimestre ;3ème trimestre et 4ème
trimestre.
* 19 Notons que des
réaménagements au niveau des taux ont été
effectués et sont entrés en vigueur après la
dédaction du mémoire.
* 20 Etat récapitulatif
des versements effectués ou à effectuer au titre des divers
impôts sur les salaires et de l'impôt général sur le
revenu
* 21 Etat récapitulatif
des salaires et rétribution par nature versés aux salariés
de l'entreprise, pensions et rentes viagères par l'entreprise
* 22 Vérification des
versements effectués
* 23 Rapprochement avec la
comptabilité.
* 24 Tableau d'amortissement
* 25 Tableau de repartition du
résultat
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