1. 2. 2. 2. Climat
La zone d'étude est sous l'influence du climat nord
soudanien de par sa situation géographique. Cette zone connait deux
saisons : une saison des pluies qui s'étale de mai à septembre et
une saison sèche qui s'étend d'octobre à avril. La
pluviométrie moyenne est de 740 mm avec une grande variabilité
inter annuelle (figure 2).
Pluviométrie (mm)
Mois
250
200
150
100
50
0
Source : FAO clim/Tu tiempo
Figure 2 : Diagramme de la pluviométrie de Bogodogo de
1980 à 2010
Les quantités d'eau tombée dans les mois de
juillet (180 mm), d'août (198 mm) et de septembre (115 mm) sont les
grandes quantités d'eau de l'année. Ces mois constituent les
périodes où les sources de captage de l'adduction d'eau
(barrages) se remplissent. L'adduction d'eau potable de la ville de Ouagadougou
est fonction de la quantité d'eau des barrages de Loumbila, de
Ouagadougou et de Ziga.
La température moyenne est de 24.2°C avec de
fortes amplitudes thermiques diurnes moyennes pouvant dépasser 13°C
(figure 3). L'humidité relative moyenne de l'air est de 49%. (DGMN,
2009).
Température (°C)
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Mois
17
Source : Tu tiempo
Figure 3 : Evolution de la température de Bogodogo de 1980
à 2010
Les mois de mars, d'avril, de mai et de juin sont les mois les
plus chauds de l'année. Ces mois constituent les périodes de
pénuries d'eau de l'adduction d'eau potable. Cette situation s'explique
par l'augmentation de la quantité de consommation d'eau d'une part et la
baisse de la quantité d'eau dans les sources de captage d'eau d'autre
part.
Deux principaux types de vents soufflent sur la ville de
Ouagadougou : les vents secs de l'harmattan et les vents frais de la mousson.
Selon les relevés météorologiques, la vitesse moyenne
annuelle des vents a été estimée à 2,1 m/s sur la
période 1970-1999 (DGMN, 2009).
18
1. 2. 2. 3. Végétation et
hydrographie
1. 2. 2. 3. 1. Végétation
La zone d'étude a connu une dégradation nette en
quantité et en qualité de la végétation. Celle-ci
est caractérisée par une savane arbustive claire au niveau des
vastes surfaces inhabitées et une savane arbustive au niveau des zones
d'habitations.
La ceinture verte (au niveau de l'arrondissement), mise en
place avant la période révolutionnaire, et qui avait pour but de
protéger la capitale des vents desséchants, de piéger les
poussières et d'atténuer le transport des sols par les eaux de
ruissellement vers les barrages a été presque totalement
dégradée au profit des habitats spontanés ou les
lotissements (Kafando, 2006).
1. 2. 2. 3. 2. Hydrographie
L'implantation de la ville s'est faite sur un site
marécageux. Le souci de se protéger d'éventuels
envahisseurs (les cours d'eau étaient à l'origine difficilement
franchissables) et d'avoir une bonne réserve d'eau, ont certainement
guidé les premiers occupants dans le choix d'un tel site.
L'arrondissement de Bogodogo est situé dans le bassin versant du
Massili. Il est traversé par quatre cours d'eau du Sud vers le Nord : le
cours d'eau de Dassasgho-wemtenga et celui de 1 200 logements sont
aménagé en canal. Le barrage de Yamtenga est alimenté par
les eaux du Massili (figure 4). En outre, Ouagadougou compte au total quatre
(4) barrages intra urbains (hors de Bogodogo) dont trois (3) participent
à l'alimentation en eau potable de la ville.
Barrage de `'Ouaga 2000»
Canal de 1200 logements
Canal de Dassasg ho-Wemte nga
Affluent du Massili
Barrage de Yamtenga
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Figure 4 : Réseau hydrographique de l'arrondissement de
Bogodogo
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