2.2.3 Institutions de
régulation, associationS et syndicats.
Face à l'émergence des média
privés, l'Etat a senti la nécessité d'une
législation : le Code de la presse. Ce code a été
adopté le 30 Novembre 1990 régissant tant la presse écrite
que le secteur de l'audiovisuel.
Lors de la Conférence Nationale, la commission ad hoc
de la communication a été remplacée à la fin des
travaux par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication
(HAAC) instituée par la loi N° 96/10 /PR du 21 août 1996.
Celle-ci a pour rôle de veiller à l'exercice de la liberté
d'expression et au respect de la déontologie de la profession.
A cet effet, un code de déontologie a été
adopté en 2000 avec la journée du 03 Mai retenue comme
Journée Mondiale de la liberté de la presse.
L'Observatoire Togolais des Media (OTM) est une instance
d'autorégulation qui a vu le jour le 05 novembre 1999 avec l'appui de la
coopération française. La défense de la liberté de
la presse, la protection du droit public à une information libre, le
respect du code de déontologie est son domaine de bataille.
Outre ces cadres de régulation, plusieurs syndicats et
associations ont vu le jour. L'Union des Journalistes Indépendants du
TOGO (UJIT) qui regroupe les journalistes de la presse écrite et des
radios privées. Les anciennes associations des radiodiffuseurs qui se
regroupent aujourd'hui au sein de l'URATEL, qui regroupe les patrons de
presse.
Du côté des syndicats, il existe deux sortes de
syndicats : le SYN.LI.CO. qui regroupe les associations des média
publics ou étatiques et le SAINTJOP qui regroupe les associations des
média privés.
Malgré ces scissions au sein des professionnels de
média, tous se retrouvent au sein d'une même maison : La
Maison du Journalisme qui est le fruit d'une convention entre la
coopération française et l'UJIT en juin 1996 et qui a pour
vocation la formation au métier de journaliste, à l'utilisation
des outils informatiques. C'est aussi un cadre idéal pour l'organisation
des séminaires en faveur des journalistes.
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