§4. Économie
L'économie du Burundi est principalement rurale,
basée essentiellement sur l'agriculture et l'élevage. La
production agricole se répartit entre les produits destinés
à l'export, comme le café, le thé et le coton, et la
culture vivrière.
La population dépend à plus de 90 % de
cette agriculture, qui représente plus de 50 % du PIB (800 millions
US$ en 1999). L'industrie comptait pour 18 % du PNB en 1999, et les
services 32 %.
La population active a été multipliée par
deux entre1990 et 1999, passant de 2 millions de personnes à 4
millions ; un actif sur deux est une femme, et la moitié de la
population active a entre 10 et 14 ans.
Au Burundi la culture est basée sur les traditions
locales et influencée par les pays voisins. Toutefois, l'importance de
la culture a été entravée par de nombreux troubles civils.
L'agriculture étant la principale industrie au Burundi, un repas
burundais typique se compose des patates douces , maïs et haricots . En
raison de son coût, on ne mange de la viande que quelques fois par mois.
Lorsque les Burundais se retrouvent lors de grandes fêtes, ils boivent de
l' impeke, une bière de sorgho, servie dans un pot unique.
Chaque personne y trempe sa paille en symbole d'unité. Plus
quotidiennement, les Burundais sont de très gros consommateurs de
bière de banane, qui revêt une incalculable quantité de
noms kirundi en fonction de sa préparation et de son temps de
fermentation. La bière la plus consommée reste
l'urwarwa.
§ 5. Vie politique
Le Burundi est une république multipartite à
régime présidentiel où le Président occupe les
charges de chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir
exécutif est aux mains du gouvernement tandis que les deux chambres du
Parlement (Sénat et Assemblée nationale) partagent le pouvoir
législatif avec le gouvernement.
§6.Religion
La composition religieuse est la suivante : catholiques
60%, religions indigènes 20%, protestants 15%, musulmans 2 à
5%
§7.Langue
Les langues officielles du Burundi sont le français et
le kirundi. Le français reste toutefois une langue de l'élite,
parlée par moins de dix pour cent de la population. Quant au swahili, la
langue bantoue régionale, il est avant tout parlé par les
commerçants et reste circonscrit essentiellement aux zones urbaines.
§ 8.Education
Au Burundi, le taux d'alphabétisation est en hausse
depuis la loi de 2005 sur la gratuité de l'éducation primaire.
Cela étant, l'immense nombre d'élèves amenés sur
les bancs de l'école a largement surpassé la capacité
d'accueil des écoles, les infrastructures et le nombre des professeurs
se sont révélés insuffisants et la qualité de
l'enseignement s'en en trouvé considérablement affaiblie. Par
ailleurs, seuls dix pour cent de garçons burundais ont droit à un
enseignement secondaire. La tradition orale est forte et relaie histoire et
leçons de vie grâce aux contes, à la poésie et au
chant. L'Imigani, l'indirimbo, l'amazina et l'ivyivugo sont quelques uns des
genres littéraires existants au Burundi. L'anglais est utilisé
dans l'administration et est une des langues de travail du gouvernement, sans
toutefois être officiel.
Important: Bien que la Burundi soit un pays très
largement chrétien, certaines fêtes religieuses musulmanes ont
été intégrées dans le calendrier des jours
chômés, tel l'Eid el-Fitr, qui célèbre la fin du
Ramadan.
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