Conflit tribalo ethnique dans les pays des grands lacs et son impact sur le développement de la RDC. Cas de la province du Sud- Kivu( Télécharger le fichier original )par Shadrack BAGUMA KAJANGU Université de Lubumbashi - Licence 2011 |
DES SUGGESTIONSNous devons faire comprendre au peuplerwandais que leur problème d'intolérance tribale ne date pas d'aujourd'hui c'est depuis l'époque belge ce sont les colonisateurs qui sont à la base de leur haine en mettant une distinction entre eux. C'est cet état des choses qui a été à la base des conflits jusqu' à nos jours et pour mettre fin à un tel fléau qui ronge le burundais et le rwandais ils doivent mettre en place la politique de tolérance , ils doivent tous se considérer comme des frères ,l'histoire qui montre que certains sont des autochtones et les sont des étrangers puisse cesser dans leurs bouches ils doivent éradiquer cette idée pour éviter que dans l'avenir ces pays ne se retrouvent pas dans le problème entre l'Israël et la Palestine. Dans cet ordre d'idée que nous partageons avec Gaston Bouthoul dans son ouvrage intitulé « guerre élément de la polémologie».62(*) Que quel que soit la durée d'une guerre elle se termine toujours par un traité toute guerre pour y mettre fin, il faut un accord le différend.Le problème du Rwanda ne peut pas trouver solution au Congo surtout comme c'est un problème d'intolérance tribale entre deux ethnies (tutsi, hutu). Le Sud-Kivu connaît actuellement des opérations de désarmement forcé des FDLR par les forces armées de la République Démocratique du Congo, soutenues par la mission des Nations unies au Congo (MONUC, puis MONUSCO) depuis 2009.63(*) Ces opérations relativement modestes au début ont connu un renforcement avec les opérations umoja wetu menées par les FARDC ensemble avec l'armée rwandaise, kimya I et II. Mais pour la population, cette pacification est insuffisante : l'armée est composée des groupes peu coordonnés, venant des fractions d'anciens mouvements rebelles et les mai-mai. Cette mission est de neutraliser les 3000 FDLR qui sont encore dispersés dans les collines et les forêts du Sud-Kivu, l'armée nationale doit faire preuve d'une cohésion sans faille. Malheureusement nous avons vu les difficultés qu'ont connues toutes les opérations du fait que les soldats manquent de moyens logistiques, sur terrain ils affaiblies l'indiscipline internes car ils ont différentes idéologies, ils n'ont pas été formés ensemble ici nous faisons allusion au CNPD un mouvement rebelle versé dans l'armée nationale qui n'est pas aussi formée au préalable. Aussi les implications des certains officiers soldats dans l'exploitation illégale des ressources naturelles menace l'exécution qui leur été confiée. Des contradictions sur terrain dont rivalité des ethniques internes et insoumission des certains groupes mai-mai au commandement local ne facilite pas l'accomplissement rapide de la mission voilà comment toutes les opérations ont échoué. Les dirigeants du Congo qui sont à Kinshasa et le régime de Kigali ont compris mal le problème sur l'insécurité au Sud-Kivu car ils ont jugé bon d'utiliser la force armée pour évacuer les interahamwe au Congo , il est difficile de déloger un peuple qui a déjà fait plus de 10 ans dans un endroit, surtout comme ils sont biens équipés en logistique ils doivent constituer une résistance et si on parvient à les déloger la direction prise par ce dernier c'est la population qui sera victime car ils vont tuer, violer, massacrer sans pitié sur la route empruntée. Le 20 février 2012 on lance l'opération MONUSCO FARDC appelée amani kamilifu qui va aussi échouer comme toutes les opérations précédentes car la procédure est mauvaise de faire évacuer les interhamwe sur le territoire congolais. Pour résoudre le problème d'insécurité, viol, massacre, exploitation illégale, nous recommandons aux dirigeants congolais d'être d'abord organisés au niveau interne pour ce faire, ils doivent mettre en place une diplomatie agissante qui doit être capable de négocier ; une diplomatie qui aura pour but la sécurité et la prospérité de la nation congolaise. Nous pouvons dire avec Germain Goie Tshibambe que, la politique étrangère se manifeste par une série des décisions prises par l'autorité légitime en vue de permettre à l'Etat de se conduire d'une manière satisfaite à l'adéquation de la promotion de l'intérêt national par rapport à d'autres Etats.64(*) Si nous avons une bonne diplomatie, nous pouvons parvenir à convaincre nos pays voisins,et la communauté internationale pour instaurer la paix en République Démocratique du Congo en générale et la province du Sud-Kivu en particulier. Pour ce faire, nous devons mettre en place la politique de bon voisinage qui peut assurer la sécurité de nos frontières avec les voisins en attendent que notre pays soit doté d'une armée républicaine forte. Le principe de bon voisinage entrouvre des perspectives pour l'établissement d'une politique de coopération et d'intégration bien assumée et susceptible de contribuer au bien-être auquel le pays aspire. Le principe de bon voisinage a beaucoup d'avantages pour notre pays en raison de la nature de nos frontières qui sont nombreuses et trop longues. Elle permet de transformer l'environnement national et international Déterminer les objectifs clairs et précis de la politique étrangère Cette politique aura pour mission : ü D'identifier les sources des menaces potentielles ü L'ouverture au monde sans tenir compte de leur système politique ü Avoir une vocation africaine Le cordon sanitaire du zaïre lui a permis de stabiliser ses relations avec les pays limitrophes.65(*) Nous savons que les matières premières dont dispose la République Démocratique du Congo sont devenues à la fois l'objet de convoitise par les moyennes , grandes puissances et aussi des voisins (Burundi, Ouganda, Rwanda) et financement de guerre au Sud-Kivu surtout en ce qui concerne les richesses du Kivu qui demeurent essentielles, considérables d'après les données géographiques récentes , cette zone regorge des gisements de cuivre d'argent de cadmium, des concentrations d'or à haute teneur des minéraux utilisés dans l'industrie de point tels que le béryl (technologie des réacteurs et industrie de nucléaire),l'ambassadeur américain Richardson alors représentant de son pays à l'ONU affirmait que « nous avons besoins de ce pays qui est riche ».66(*) Les dirigeants congolais doivent comprendre que le problème d'insécurité au Sud-Kivu se situe au niveau international et national nous ne pouvons pas parler du niveau local car il ya certaines opérations menées par la population dans certains territoires pour mettre fin à l'insécurité, les opérations qui promettaient déjà car la sécurité se manifestait mais ces opérations ont été affaiblies par le pouvoir centre. La première mission du chef de l'Etat congolais sera d'instaurer la sécurité au Sud-Kivu pour ce faire, il peut dialoguer avec son homologue rwandais sur le problème de l'insécurité au Sud-Kivu car la présence des interhamwe au Kivu est un danger pour le gouvernement de Kigali et lui de la RDC. La tâche à ce stade va revenir aux dirigeants de
Kigali de créer un climat d'entente entre le pouvoir en place et les
rwandais qui sont au Congo car le Rwanda a des intérêts au Congo
et le Congo a ses intérêts au Rwanda si les intérêts
de l'un sont menacés là on fait appel à l'autre pour
sauvegarder les intérêts mais à condition cette menace soit
la préoccupation majeure du Président surtout si il s'agit de
l'intérêt commun. On constitue une commission qui va accueillir tous les hutu qui sont au Congo précisément dans la province du Sud-Kivu, on constitue un gouvernement au sein duquel la majorité et la minorité de la population soit considérée dans la gestion des affaires courantes de l'Etat. Si le pouvoir de Kigali n'accepte pas des propositions données par les dirigeants du Congo nous pouvons faire recours à la communauté internationale car si aujourd'hui l'insécurité persiste au Sud-Kivu c'est parce que la communauté internationale dans certaine mesure néglige la situation qui se passe au Sud-Kivu elle peut imposer aux dirigeants rwandais de passer à une négociation comme on l'avait fait chez nous au Congo-Kinshasa entre les groupes rebelles. Au Rwanda le régime est stable mais au Congo la population est massacrée par les troupes étrangères devenues du Rwanda (interahamwe).
L'opération Artemis en
Ituri a pourtant démontré durant l'été 2003 que
l'union européenne avait les moyens de s'engager et de faire la
différence sur terrain, y compris au niveau politique, puisque cette
opération a
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