DEDICACE
A toute personne éprise de justice et de
paix
Nous dédions ce travail.
EPIGRAPHE
« Qui veut la paix prépare l'amour»
VyaneyAn'kore
IN MEMORIUM
Notre cher papa Baguma Batuvanwa Vincent que la mort a
inopinément précipité dans le séjour de silence
avant de pouvoir goûter ou jouir de ce fruit qui a coûté
bien des sacrifices, de qui nous avons eu des conseils .Nous exprimons nos
sentiments de profonde gratitude pour avoir montré la voie de
prière.
Que son âme repose en paix dans la terre des
ancêtres
AVANT PROPOS
Qu'il nous soit permis ,en tout premier lieu, d'exprimer toute
notre gratitude à l'Eternel Dieu Tout-puissance qui , par sa
bonté a pu nous préserver ma famille et moi-même pendant
les moments difficiles. Que le règne et la gloire lui reviennent pour
des siècles des siècles.
Nos vifs remerciements s'adressent en suite au Doyen de
la Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives ,le
professeur Mpian Imanda Imabo Jean Didier pour avoir accepté de diriger
ce mémoire et ce, malgré ses multiples obligations et n'a pas
hésité de mettre à notre dispositiontoute sorte de
document dont avait besoin pour l'élaboration de ce travail .
Aussi .devons-nous avouer que tous les mérites que
l'on reconnaitrait à cette étude seraient principalement
attribuables à la pertinence de ses conseils,
remarques,recommandations ;nous lui exprimons notre gratitude ; que
le Très haut le comble dans sa carrière.
Nous tenons à remercier également le docteur
Molenga Lingoto Willy pour ses conseils, et au près de qui nous avons
eu des idées qui nous ont permis d'avancer dans nos recherches lors de
sa soutenance de la thèse.
Que le Trèshaut le comble.
Nous remercions également notre futur docteur Vyaney
An'kore y compris toute sa famille qui nous a laissé grandement laporte
ouverte à tout moment et ce dernier a mis à notre portée
une documentation pour rédiger notre travail de mémoire.
Voici notre façon d'exprimer notre reconnaissance
envers vous que Dieu vous assiste dans tout.
A notre maman Byakayan Mabugiro Clémentine Byajos,
nous disons merci pour nous avoir mis au monde et pour tant de sacrifices et
efforts consentis pour notre éducation, acceptez ce présent
travail de fin de deuxième cycle en Sciences Politiques et
Administratives option Sciences Politiques de l'université de Lubumbashi
comme cadeau de vos souffrances tant morales que matérielles.
A notre grand frère Baguma Feston et sa chère
épouse Antoinette Mataba y compris toute leur famille.
Notre chère belle-soeur nous ne savons pas comment
nous exprimer pour témoigner tout ce que vous faites pour nous car, vous
vous privez de certains de vos devoirs et besoins de votre famille pour que
nous ayons un homme utile dans la société.
Cette volonté agissante que vous avez envers nous n'est
pas donnée à tout le monde.
Que ce mémoire soit le fruit de vos efforts et la
consolation en récompense de votre bonne volonté.
Nos remerciements vont ainsi tout droit envers nos grands
frères Baguma Kadogo, Baguma Bashimbe ,Baguma Mwagalwa
A nos chères Soeur Aimé, Fazhili, Furaha, Neema,
Ndagano, Nsimire
A notre chère Soeur Mali et toute sa famille soeur, le
mot nous manque pour témoigner notre sincère gratitude, ce
travail est votre fierté.
A nos beaux-frères et belles-soeurs, pour vos
prières et encouragements , que ce travail soit pour votre historique
inoubliable.
A tous les petits fils et petites filles de la famille, que ce
travail soit pour vous une lueur d'espoir et un exemple à suivre.
A la famille Chibabira, que Dieu soit avec vous dans vos
activités pour toute assistance morale et spirituelle.
Nous ne pouvons pas terminer ce travail sans remercier nos
voisins et amis de lutte qui nous ont accueilli au campus de
l'Université de Lubumbashi et accepté de partager avec eux comme
propres frères dans le meilleur et dans le pire pendant 5ans :
Clavers, Dieu Aide, Erick Nshombo, Frolimond,Mutamba mukonkole chercheur
indépendant, Janvier Fweke, Katanga Johson, MukadiGuy, Nathan,Bienfait
Hamuli,Laetisia,Pamela,Bindu,Serge,Fanfa,Maguy,Huguette,Nanina,mushapa,Tshibangu
ilunga,Urbain,Saleh ,Mazambi, Bugoma,Kasisula,Mubalama musa,
INTRODUCTION GENERALE
Le continent africain en général et les pays des
grands lacs (Burundi, Congo-Kinshasa, Rwanda, Ouganda) en particulier sont
aujourd'hui les coins du globe caractérisés par la
présence de plusieurs foyers des tensions et conflit tribalo-ethnique
tant interne qu'externe.
Conflit tribalo-ethnique dans les pays des grands lacs et son
impact sur le développement de la République Démocratique
du Congo regard sur la province du Sud-Kivu avait une ampleur
considérable et de ce fait, la chronique parmi les populations civiles
et surtout le milieu scientifique.
La conférence de Berlin sur la division de l'Afrique
pour éviter la guerre d'agression des Etats contre les autres en visant
certains intérêts d'ordre économiques avait facilité
la tâche de la reconnaissance des limites entre les Etats africains.
L'ouverture de la conférence de Berlin en novembre 1884
exprime autant l'émergence des diplomaties européennes pour
désamorcer les conflits de puissance, surgis dans cette région et
susceptibles d'aggraver les tensions intereuropéennes.1(*)
La conférence se tient pour politiser l'avenir des
diplomaties en Afrique et non pour dresser un bilan des acquis coloniaux, ni
pour convenir d'une répartition amiable des territoires
indépendants2(*).
La fin du 20eme siècle a laissé sur
les pages de l'histoire africaine des grosses taches de sang en une
décennie, la partie centrale de l'Afrique aura transmis en
héritage des spectacles des grandes violences suivies des renversements
spectaculaires du pouvoir sans précédent : Coup d'Etat,
dictature, assassinats successifs, pauvreté de plus grandissante,
l'insécurité.
Ce spectacle a déclenché un génocide en
1994 entre le hutu et tutsi au Rwanda, les tutsi qui ont trouvé la
bonne occasion de chasser un hutu à la tête du pays à
Kigali avec l'appui logistique de certains Etats du monde tels
que :Etats-Unis et le pays voisin l'Ouganda au détriment du
régime qui était en place.
Les événements du Rwanda et du Burundi d'avril
1994 constituent le dénouement programmé d'une crise politique
méthodique portée à leur paroxysme3(*).
La République Démocratique du Congo, zaïre
à l'époque n'en était pas épargné le
président Mobutu qui avait le soutien des Etats-Unis, était
abandonné par les grandes puissance qui le soutenait (Etats-Unis) car il
était considéré comme important rempart contre le
communiste en Afrique.
En effet, nous pouvons retenir avec MPIA IMANDA IMABO JEAN
DIDIER que le capitalisme international n'a pas d'ami il n'a que des
intérêts car Mobutu ne semblait plus important à
l'égard des Etats-Unis il a fallu le faire partir et le remplacer par un
autre congolais qui allait répondre aux besoins de ce dernier4(*).Nous ne pouvons pas
prétendre dire que nous sommes le premier ou le dernier à
aborder les problèmes de : conflit tribalo-ethnique dans les
pays des grands lacs et son impact sur le développement de la
République Démocratique du Congo. Regard sur la province du
Sud-Kivu.
L'état de la question fait mention des
différents travaux antérieurs sur le sujet d'étude, de
leurs démarches de conclusion auxquelles les auteurs ont abouti de
leurs lacunes ou nouvelles conclusions.
Conflit tribalo-ethnique dans les pays des grands lacs et
son impact sur le développement de la République
Démocratique du Congo. Regardsur la province du Sud-Kivu a
interpellé chaque auteur à aborder ce thème dans le
sens qui lui est propre, pour ce faire, nous avons pris en ligne de compte les
travaux ci-après :
Banga Ferdinand dans l'association regroupant
les évêques catholiques du Burundi, de la République
Démocratique du Congo et du Rwanda est de montrer que durant ces deux
dernières décennies, l'édification d'une paix durable
dans la région des grands lacs d'Afrique est nécessaire5(*).
L'association dans la conclusion propose un dialogue pour une
paix durable,le dialogue entre différents fils de chacun de nos
pays.
Ce dialogue doit viser à une réconciliation
sincère, fondée sur la justice et le pardon.
BAUDOUIN HAMULI
KABARHUZA déplore la situation
d'insécurité dans la province du Sud-Kivu en
général et dans la ville de Bukavu en particulier ,il montre
le nombre important des viols des femmes , qu'il condamne et des cas
fréquents de vols à mains armés et autres agression
physique par des bandits et des éléments indisciplinés
6(*).
Dans la recommandation, l'auteur propose qu'il faille:
Soutenir les efforts du gouvernement pour la pacification de
nos provinces ;Encourager les mai-mai à rejoindre le processus de
paix et en particulier le centre de brassage ;Pousser le gouvernement
provincial à soutenir les opérations de pacification par des
moyens matériels et financiers pour réduire l'impact
négatif sur la population.
BAUDOUIN HAMULI KABARHUZA
présente le thème développé dans un colloque des
organisations non gouvernementales du zaïre, tenu à Kinshasa 22
au26 aout 1994 sur la paix et résolution pacifique des conflits durant
la transition démocratique au zaïre7(*).
Ce qui le préoccupe dans les colloques c'est une
interpellation présente pour l'édification de la paix.
Il a démontré que le drame rwandais, les
violences de toutes sortes connues ces derniers temps au zaïre,
particulièrement au Shaba et au Kivu, ont eu l'effet d'une
véritable onde de choc dans l'esprit de beaucoup de gens à
travers le monde.Comme piste de solution le colloque propose d'explorer les
voies et moyens de prévenir et de regeler pacifiquement les
conflits ;et d'entreprendre des actions de sensibilisation dans tous les
milieux en utilisant les supports médiatiques et communicationnels
disponibles .
Bob Kabamba et Olivier Lanotte font
une étude sur la nouvelle rébellion déclenchée en
République Démocratique du Congo le 2 aout 1998 est en passe
de devenir aujourd'hui « la première grande guerre
africaine »8(*).
Ils démontrent que le conflit
implique militairement pas moins de 10 pays africains trois mouvements rebelles
congolais, de nombreux groupes rebelles ougandais, rwandais, angolais, et
burundais sans comparer de multiples acteurs privés africains et
occidentaux.
La piste de solution au problème du Kivu selon les deux
auteurs est que :Il faut la résolution des problèmes
sécuritaires pour tous les pays de la région ; la
résolution du problème de nationalité ; un
environnement régional ; démocratique impliquant un certain
partage du pouvoir à Kigali, à Kinshasa, à Bujumbura, et
à Kampala ;le renforcement des sociétés civiles
régionales ;une certaine décentralisation du
pouvoir ;relance de l'économie ;etc.
Bokwokwo Mboyo Yannick,s'est beaucoup
intéressé à la paix totale et durable et mettre fin
à l'exploitation illégale des richesses de la région
entre les pays des grands lacs africains9(*).
Dans la problématique, l'auteur s'est posé la
question de savoir :Comment les violences armées favorisent-elles
l'exploitation des ressources naturelles dans la région des grands
lacs?
Dans son hypothèse ,il se rend compte que , la
violence armée pourrait être considérée comme le
cerveau moteur de l'exploitation des ressources naturelles car la plupart de
tension, crises, insécurités, pillages guerre, naissent à
la suite des décisions lorsqu'Il ya les ordres ne sont plus biens
respectés et présentent vulnérabilité.
Il propose comme piste de solution :S'agissant de la
justice distributive , il souligne que les pays membres de la
région doivent se mettre ensemble afin de siéger sur un
problème d'intérêt commun et que la résolution
obtenue par rapport aux problèmes posés soit équitable
pour que chaque pays membre puise en bénéficier .
Dans la conclusion il montre que les
ressources naturelles ne sont jamais la cause des conflits et ne peuvent
pas rendre les conflits inévitables.
Charles Ntampaka montre que, le Rwanda
avance la sécurité comme motif d'intervention en
République Démocratique du Congo : il veut savoir si c'est
un prétexte ou réalité10(*).
Il se pose quelques questions sur le Rwanda :
Dans le cas du Rwanda et de l'Ouganda, peut-on seulement
avancer sa propre sécurité pour justifier totalement
l'intervention dans un pays souverain ?
Le constate est que ,la préoccupation de ces deux pays
n'est pas la sécurité des frontières mais plutôt
l'exploitation des richesses de la RDC car la guerre a donné l'occasion
non seulement aux militaires mais également à des
sociétés et à des personnes à titre individuel
d'exploiter des mines ou d'occuper des biens meubles et immeubles au Congo.
Dans sa conclusion il se réfère à Colette
Braeckman, « tout dirigeant atteignant Kinshasa grâce
à des armes étrangères , rwandaises et ougandaises en
l'occurrence, ne pourra se faire accepter par la population qu'en
démontrant qu'il n'est l'otage de ses alliés.
Sa légitimité devra reposer sur une bonne
dose d'ingratitude, vite considérée comme une trahison à
l'égard de ceux qui l'ont porté au pouvoir »(le soir
,29 janvier).
Ceci constitue le dilemme de Kabila : doit-il se
soumettre aux puissances qui l'appuient ou se faire reconnaitre par son
peuple ? La suite de la guerre le dira.
Colette Braeckman, ce qui la préoccupe
est que : après avoir suivi cette guerre sur terrain depuis son
origine, mené des enquêtes et réuni de nombreux
témoignages inédits, il veut à nouveau jeter un coup de
projecteur sur la région négligée par les médias,
sur la tragédie qui continue de s'y jouer11(*).
La problématique de l'auteur est celle de
se demander si de tels arguments n'ont pas servi à des ambitions plus
prosaïques
Dans un mode où l'intelligibilité des
frontières n'est pas un dogme, plusieurs pays de la région, le
Rwanda, l'Ouganda, le Zimbabwe, se sont pris à rêver de
bâtir leur développement à partir des ressources
puisées chez leur voisins.
Dans la conclusion Colette d'adresse aux prédateurs
qui à l'heure de la mondialisation , voulaient dépecer leur pays
, tous les dirigeants congolais, les porteurs de fusils, de valises ou de
pétitions, les nationalistes et les autres ont fini, fut-ce à
contrecoeur, par reconnaitre ce que le peuple avait depuis longtemps
démontré :sur l'entité territoriale
créée de toutes les pièces par la conférence de
Berlin en 1884-1885, c'est une nation qui a fini par se forger.
Cyril Musilacherche à savoirquelle
géopolitique qu'il faut appliquerdans la province du
Kivu. ?12(*)
Il constate qu'il ya trois dernières rebellions et
guerres déclenchées au Kivu en 1996(AFDL) ; 1996(RCD)et
2007-2009(CNDP) qui ont permis de mettre en lumière les dynamiques et
les logiques du fonctionnement de cette partie de l'est de la RDC :son
intégrationéconomique dans l'Afrique de l'est et dans le monde
de l'océan indien.
Il montre que les bénéficiaires de ces trois
guerres ont profité du dysfonctionnement territorial de la
RDC(insuffisance sinon absence de réseau viable de transport et de
communication entre le Kivu et le reste du pays et aussi la situation
géographique du Kivu proche de l'Afrique de l'Est)
Pour mettre fin aux guerres du Kivu, l'auteur proposede
désenclaver les territoires du Kivu qui va permettre l'évacuation
des produits et de l'approvisionnement en biens manufacturés et en
diverses denrées que cette région ne produit pas, l'ouverture de
l'Afrique de l'Est aux échanges commerciaux transfrontaliers pour
l'intégration de proximité assurée par des gens
ordinaires.
Jean Pierre Chrétien, ce qui
l'intéresse surtout c'est le problème de clivage socio-ethnique
entre hutu et tutsi13(*)
Il démontre la différence entre les hutu et les
tutsi
1. Les hutu
Des nègres qui en possèdent toutes les
caractéristiques : nez épaté, lèvres
épaisses, front bas, crane brachycéphale, conservent un
caractère d'un enfant parfois timide et paresseux.
2. Les tutsi c'est une race de seigneur ils ont 1,90m de
taille ils sont des pasteurs guerriers d'origine nilotique.
Dans la conclusion, il dit que nous aimons la même
musique, la même culture,pour que nos deux frères s'aiment nous
devons bruler nos manuels sociologiques, l'Afrique des grands lacs n'est pas
exotique mais nulle part l'amnésie n'est une solution, Afrique a aussi
besoin de changement.
HonoréN'gbanda Nzambo, ce qui le
préoccupe c'est la guerre du Kivu il veut montrer la
vérité cachée sur les trois groupes armés qui sont
au centre du conflit entre le Rwanda et la République
Démocratique du Congo dans la région du Kivu14(*).
Il s'est posé des questions à savoir :
Pourquoi ces conflits et ce chaos indescriptibles? Pourquoi jusqu'ici il
n'ya jamais eu d'enquête sur la mort du président Habyarimana?
Pourquoi plusieurs rapports de l'ONU sur le pillage des ressources
minières en RDC restent ils sans effet?
Démontre que la chute du maréchal Mobutu, tout
comme celle de L.D. Kabila et l'invasion du Rwanda et de l'Ouganda à
l'intérieur de la R.D.C cachent un agenda secret : la guerre pour
l'exploitation du sous -sol du Congo par les rwandais,ougandais et les
occidentaux. Les différents rapports de l'ONU l'ont prouvé.
Face aux problèmes de la région des grands
lacs il donne comme solution pour le Congo une vraie réconciliation des
coeurs entre les congolais, une armée nationale républicaine et
dissuasive, le désarmement des forces négative, une solution aux
problèmes de la nationalité, la convention d'une
conférence régionale pour la paix.
Ilunga Malukula Gilbert est touché
par la confusion entretenue par les puissances coloniales et leurs acolytes
africains qui privilégient ainsi, les droits des émigrés
au détriment des autochtones(ayant droit),présente l'agression
qu'a connue la République du Congo ex-zaïre à ses pays
voisins15(*).
Il constate que le problème se pose sur le choix
d'une arme convenable pour vaincre la guerre.
Selon Ilunga, étant donné les dimensions que
porte cette guerre, les capacités militaires ne suffisent pas, il faut
ajouter à celles-ci la socialisation politique susceptible
d'imprégner les congolais d'idéologies , d'attitudes
patriotiques et nationalistes afin de repousser toutes dominations
étrangères.
Dans la conclusion,il s'appuie à la parole
du feu président selon laquelle « la guerre sera longue
et populaire »disait le président Laurent
Désiré Kabila.
Ceci interpelle la conscience selon Ilunga de chaque
congolais que l'idéal est de lutter même au prix de sa vie pour
la défense de la patrie.
Kayembe Ngubo,son analyse est
consacrée aux trois administrations américaines qui
(administration Clinton, Georges bush junior et l'administration Obama) qui en
terme de politique étrangère, transparait ce débat entre
idéaliste et réaliste dans la manière de conduire la
diplomatie des Etats-Unis d'Amérique en général et dans la
région des grands lacs d'Afrique en particulier16(*).
Dans sa problématique il s'est posé la question
de savoir :Comment la politique étrangère des Etats-Unis
d'Amérique a-t-elle évolué dans le temps en Afrique des
grands lacs, devant des situations d'insécurité et de conflits
généralisés ?
Constate que le fil conducteur de la politique
étrangère des Etats-Unis relève du réalisme de
toutes les administrations qui se sont succédées à la
maison blanche.
Et la « doctrine de bonnes intentions » a
marqué depuis longtemps les objectifs de la politique
extérieure des Etats-Unis. Ceci constitue une constance dans les
relations entre les Etats-Unis et la région des grands lacs d'Afrique.
Conclue que il existe une géopolitique de
l'insécurité dans la région des grands lacs d'afrique.il
sied de relever que la zone arrosée par les grands lacs d'Afrique est
bien connue : elle recouvre le Rwanda,le Burundi, l'Ouganda, ainsi qu'une
partie de la RDC, du Kenya et de la Tanzanie
Dans le contexte actuel des crises récurrentes,
cette-sous est devenue une importante zone géostratégique.
Mwayila Tshiyembe , montre comment
« l' enjeux de la géopolitique de paix en Afrique
médiane est double :d'une part éclairer la
conflictualité africaine en soulignant que contrairement aux
idées reçues, il s'agit au sein de l'Afrique médiane
d'une violence politique et non d'une violence ethnique ,d'autre part , de
dégager une typologie à partir de laquelle les crises de
légitimité de l'Etat et de légitimité du pouvoir
,de représentation politique et de redistribution du pouvoir, de
gouvernance et de rationalité , sont appréhendées comme
cause primordiales de cette conflictualité tandisque l'absence de
démocratisation de la lutte pour le pouvoir de l'Etat en est la variable
dépendante17(*).
Pour l'auteur la violence politique dans nos pays est conduite
à l'ombre de l'ingérence étrangère et du
réalisme des relations internationales.
La piste de solution qu'il propose est que la prospective de
paix en Afrique médiane ne peut être radicalement changée,
qu'à condition de postuler que l'Afrique noire avait inventé son
propre modèle de l'Etat ,de nation et de démocratie
qualifiée jadis « d'Etat segmentaire » par les
observateurs étrangers.
Mais la violence politique ne peut être
éradiquée sinon maitrisée en Afrique médiane
qu'à condition d'opérer une triple fondation du pacte
républicain ou république plurinationale ;du pacte
démocratique ou démocratie de proximité ;du pacte
constitutionnel ou constitution démotique.
NDABAREYE NZITA PAULIN, sa
préoccupation était d'identifier les causes à la base de
la conflictualité dans cette région afin d'examiner les voies et
les moyens du retour à la paix qu'il considère comme une des
bases du développement18(*).
Dans la problématique l'auteur s'est posé la
question de savoir : Quels sont les facteurs à la base de la
conflictualité dans la région des grands lacs et quelles sont
les conditions du retour à la paix face aux impératifs du
développement?
Cherchant à répondre à cette
préoccupation ,l'auteur démontre que la colonisation serait
à la base des foyers de tensions entre les peuples des grands lacs, du
trace arbitraire des frontières qui n'a pas tenu compte des
identités et clivage qui allaient en résulter.
Pour mieux asseoir la paix dans la région des grands
lacs selon l'auteur , il faut la création d'un comité de
pacification dans chaque pays pourrait s'occuper des programmes de
vulgarisation de la culture de la paix partant de nombreuses
théories de la traumatisassion ( trauma Healing ) .
YOGOLELO TAMBWE YA KASIMBA s'est
intéressé sur la question de nationalité congolaise
montre que, c'est celle qui provoque, nuit durcis des contradictions quoi
déchirent le pays minent son Etat, opposent ses nationaux les uns aux
autres, enveniment ses relations avec les pays voisins, dont ceux de la
région des grands lacs africains surtout19(*).
L'auteur formule la question de la paix dans cette
région et montre la nécessité pour les pays de la
région de relativiser le principe ancien de nationalité et
d'opter pour le principe moderne. Nationalité.
Dans la conclusion il montre que par la taille, situation
géographique, par son potentiel humain la République
Démocratique du Congo a tout pour être en Afrique centrale pays
moteur, pays intégral.
Aussi est-elle, en tant que nation, Etat, pays même, en
construction, en devenir. Elle doit rester ouverte, sa législation, en
matière de nationalité notamment, doit être ouverte aussi
et refléter l'aspiration légitime historique à la grandeur
du pays, de la nation.
De notre part, dans le sujet intitulé
« Conflit tribalo-ethnique dans les pays des grands
lacs et son impact sur le développement de la RDC ». Regard
sur la province du Sud-Kivu se démarque de nos devanciers à
quelques égards : nous nous sommes intéressé à
étudier comment le conflit se présente dans les pays des grands
lacs et l'influence de conflit en République Démocratique du
Congo en générale et dans la province du Sud-Kivu en
particulier.
Dans notre analyse, nous avons
constaté que le conflit tribalo ethnique dans les pays des grands lacs
(Burundi, Rwanda) a une influence au développement la République
Démocratique du Congo dans la mesure où l'intolérance
tribale entre hutu et tutsi était à la base d'un conflit qui a
conduit à un génocide en 1994 et le renversement du pouvoir
à Kigali.
La problématique est l'étude d'un sujet
donné, le chercheur se trouve face à un problème auquel il
est appelé à proposer une ou des solutions20(*)
Selon le dictionnaire le micro robert définit la
problématique comme étant ensemble de questions posées
dans un domaine de la science,philosophie, politique.21(*)
De notre part , nous définissons la
problématique comme étant une multitude des questions que le
chercheur se pose au préalable c'est-à-dire avant la descente
sur terrain pour récolter des données susceptibles à son
objet d'étude .
En effet , il ya plusieurs décennies que les pays
des grands lacs africains ( Burundi, Congo- Kinshasa ,Ouganda Rwanda )en
général, traversaient des turbulences politiques et ethniques ,
et plus d'une décennies que le Congo-Kinshasa en particulier entant que
membre des grands lacs n'en était pas épargné .
A ce titre nous pouvons formuler notre problématique de
la manière que voici :
-Comment le conflit se présente-il dans les pays des
grands lacs?
-Que dire de l'impact de ce conflit sur le
développement de la République Démocratique du Congo et
du Sud-Kivu ?
Les hypothèses sont des simples possibilités
formulées en guise des réponses provisoires
réservées aux préoccupations soulevées par la
problématique. En d'autres termes, elles sont des réponses
provisoires qui sont à lumière de l'analyse validées ou
invalidées22(*).
De notre part, nous définissons l'hypothèse
comme une réponse dont dispose le chercheur avant la descente sur
terrain qui peut être confirmée ou infirmée.
Le conflit dans les pays des grands lacs a pris une ampleur
considérable par rapport au comportement de tutsi qui voulaient
s'imposer participer dans la gestion publique des pays d'accueil (Burundi,
Rwanda, Ouganda)or alors qu'ils étaient accueillis comme des
éleveurs des troupeaux venue de l'Erythrée et Ethiopie qui sont
à la recherche des pâturages.La présence massive des tutsi
dans les pays cités ci-haut n'était pas tolérée par
la population autochtone de ces pays, c'est cette situation qui avait conduit
au conflit entre les tutsi qui déclaraient leurs appartenances dans les
pays des grands et cette dernière qui les considéraient comme des
étrangers.
En République Démocratique du Congo a connu le
problème du conflit c'est vers les années 1938que les peuples
des pays voisins (Burundi, Ouganda,Rwanda étaient venus travailler dans
les sociétés minièrespour le compte des colonisateurs
d'une part et d`autre part, une partie de la population rwandaise à
savoir le tutsi qui déclaraient l'indépendance du Rwandavers les
années 1958 , qu'on avait assisté à une intolérance
tribale entre les hutu et le tutsi c'est ce qui avait poussé quelque
tutsi de traverser la frontière rwandaise pour s'installer au Congo
belge de l'époque précisément au Nord et Sud-Kivu.
Apres l'indépendance du Rwanda, le tutsi qui avaient
quitté le Rwanda n'étaientpas rentrés dans leurs pays
d'origine, ils avaient occupé le haut plateau duSud-Kivu qui leurs
servaient comme pâturages de leurs troupeaux jusqu'à ce qu'ils
avaient changé le nom pour venir le banyamulenge et déclaraient
la nationalité zaïroise vers les années 1971.
Ce conflit avait pris l'ampleur considérable lors de
l'assassinat del'ex président rwandais Habyarimana et son homologue
burundais Ntaryamira Cyprien ce qui avait conduit à un génocide
entre le hutu et les tutsien 1994, c'est cet état de choses qui avait
conduit au déplacement des hutu du Rwanda et du Burundi vers les pays
voisins.
Ce conflit a des répercutions en République
Démocratique duCongo, par le fait que l'Ouganda et les nouveaux
régimes tutsis qui contrôlaient le Rwanda et Burundi avaient
décidé d'attaquer les camps des réfugiésau
zaïre sous le prétexte des se protéger contre les
incursions de ces milices hutu sur le territoire.
Au même moment une offensive était lancée
pour le dictateur du zaïre, Mobutu Sese Koko sous la direction de
Laurent Désiré Kabila avec l'alliance de ces pays cités
ci-haut qui avait conduit au renversement du pouvoir et le changement du pays
qui deviendra République Démocratique du Congo(RDC).
Conflit tribalo-ethnique dans les pays des grands lacs a une
influenceau développement de la RD Congo et du Sud-Kivu suite aux
changements politiques intervenus dans deux pays voisins (Rwanda , Burundi)
qui ont déclenché une épuration ethnique dont les
membres victimes (hutu) se sont réfugiés en République
Démocratique du Congo ex Zaïre , plus précisément la
partie nord et Sud-Kivu.
En effet, il va surgir un mouvement congolais dont les
étincelles se situeraient déjà après
l'indépendance le quel mouvement ambitionnait le renversement du
pouvoir au Congo ex- zaïre de feu Président Mobutu. Faute de moyen
logistiques, Laurent Désire chef du fil ,solliciterait un soutien
militaire au front patriotique rwandais FPR en sigle le souci rwandais
était de voir exterminer tous les hutu qu'ils allaient retrouver sur
le chemin car selon eux ils constituaient déjà une force pour
renverser le régime installé déjà à Kigali
et occuper certains postes à Kinshasa.
Suite au non-respect des accords entre Kigali et le
gouvernement de Kinshasa il va surgir un mouvement au sein du Congo
appelé rassemblement congolais pour la démocratie RCD en sigle
dirigé par un congolais mais diligenté par le Rwanda et qui
bénéficierait aussi le soutien du gouvernement burundais en
1998.
Comme cela n'était pas suffisant il va s'ajouter un
autre mouvement insurrectionnel dénommé mouvement de
libération du Congo MLC en qui bénéficiera de sa part le
soutien de l'Ouganda. Comme vous le constatez ces mouvements ne peuvent que
porter atteinte à l'organisation et au fonctionnement des institutions
de la RDC.
Pays voisins convoitent les richesses de la République
démocratique du Congo car ce plan a été bien
préparé par les pays voisins (Burundi, Ouganda, Rwanda,) de
déstabiliser la RDC pour exploiter ses richesses.
La présence des interahamwe sur le territoire
congolais venus du Rwanda ne peut pas semer la sécurité mais
plutôt l'insécurité au Sud-Kivu car ils ne sont pas
contrôlés par le Rwanda non plus le Congo.
Pour notre part, retenons celle qui nous semble être
explicite proposée par Pinto et M grawitz qu'ils considèrentla
méthode comme « ensemble des opérations intellectuelles
par les une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit les démontre et les vérifie23(*).
Pour notre part, la méthode c'est une ligne de conduite
par laquelle la recherche passe pour avoir une certitude dans ses
recherches.
Dans le cadre d'élaboration de notre travail, nous
avons fait recours à la méthode systémique que Guy rochet
définit comme toute recherche théorique ou empirique qui partant
du postulat que la réalité sociale présente les
caractères d'un système, interprète et explique les faits
sociaux par les liens d'interdépendances qui les relient entre eux et
qui forment une réalité.24(*)
Ces liens peuvent prendre la forme de communication, de
transformation d'échange.
Cette méthode va surtout nous aider à parler sur
la notion de totalité des faits, l'appartenance de cette approche se
trouve dans le conflit tribalo-ethnique dans les pays des grands lacs qui
constituent un système et la province du Sud-Kivu comme sous
système et les territoires de Mwenga, Shabunda, kabare, Walungu des
sous-systèmes de sous système qui ont une influence sur le
système en général des pays des grands lacs par
conséquent tous les pays de grands lacs vont aussi subir parce qu'il ya
des relations d'interdépendances car lorsqu'un élément
bouge dans le système c'est tout le système qui change c'est la
raison qu'avance le Rwanda soit disant que les FDLR qui sont au Congo Kinshasa
constituent l'insécurité au régime de Kigali.
Les techniques sont selon Pinto et Grawitz, les outils mis
à la disposition de la recherche et organisés par la
méthode dans le but.25(*)
L'Analyse documentaire nous parait intéressante dans
le sens qu'elle nous permet d'étudier et analyser les documents
écrits(archives publiques ou privées, livres , correspondances
publiques ou privées, livres, revues, journaux des ouvrages,
thèses, DEA, revues et articles, mémoires ,films etc.) dans le
but d'arriver à déterminer les faits ou les
phénomènes dont ces différents documents portent les
traces de conflit tribalo ethnique dans les paysdes grands lacs pour entretenir
les rapports directs ou indirects,elle est la principale dans la recherche
scientifique car elle nous semble importante dans la récolte des
informations dans le thème d'étude.
La technique d'interview nous a permis d'entrer en contact
avec les différentes personnes qui ont pour leur part dit ce qu'elles
savent sur les problèmes de conflit tribalo ethnique dans les pays des
grands qui parvient à manifester son desiderata au Congo Kinshasa.
Interview directe nous a permis d'entrer en contact avec
certains étudiants autochtones de ces territoires de la province du
Sud-Kivu victimes de la situation d'insécurité,
viol,déplacementmassif...(walungu,mwenga,shabunda,kabare)
L'intérêt personnel est motivé par la
curiosité scientifique où l'étudiant est
impérativement interpelé scientifiquement sur le pourquoi et le
comment des choses qu'il est tenu à expliquer.
Nous sommes politologue, tout phénomène
scientifique nous intéressera de plus ,cette question de conflit
tribalo-ethnique dans les pays des grands lacs et son impact au
développement de la RDC cas de la province du Sud-Kivu nous aidera
entant qu'analyste de penser à l'avenir de notre nation à partir
de la dynamique globale et mondiale ,de faire connaître à
l'opinion que c'est la puissance politique d'un Etat qui fait définir
sa politique sur la scène internationale .
L'Afrique a la forme d'un revolver dont la gâchette se
trouve en République Démocratique du Congo26(*)
La taille du pays et sa localisation centrale sur le continent
africain expliquent également pourquoi la République
Démocratique du Congo est un acteur clé de l'intégration
politique et économique africaine, même s'il est encore loin
d'être en mesure de jouer son rôle27(*) .
La République Démocratique du Congo suite
à sa force géographique, économique, démographique
doit être une voie de développement pour les pays du monde en
général et ceux de l'Afrique en particulier, la position de la
RDC deuxième pays mondial en terme des voisins après la chine qui
a 11 et le Congo 9 que les dirigeants congolais doivent avoir une politique
conséquente dans la gestion des affaires courantes du pays.
La disciplinedes sciences politiques obligent que chaque
nation ait un projet stratégique pouvant la défendre
vis-à-vis des autres , notre sujet va nous pousser à
réfléchir sur la question de savoir comment des petits pays sur
tous les
plans :politique,economique,historique,culturel,démographique,géographique,comme
le Burundi, Ouganda, Rwanda peuvent continuer à envahir notre pays
jusqu'à déstabiliser l'organisation et le fonctionnement des
affaires courantes ?.
Cette réponse a été donnée dans
nos hypothèses.
Les raisons qui nous ont poussé à choisir ce
sujet sur le conflit tribalo-ethnique dans les pays des grands lacs et son
impact au développement de la RDC cas de la province du Sud-Kivu, comme
étant sujet critique de notre travail d'une part est de montrer
l'articulation qui est entre sujet et la discipline des sciences politiques et
administratives, et de dégager les pistes de solution pour arriver
à mettre fin à ce fléau qui ronge le peuple congolais.
Ce travail présente un intérêt
scientifique en ce sens qu'il est prévu que tout étudiant de
deuxième licence de présenter et défendre un travail de
mémoire pour mettre fin aux études universitaires de
deuxième cycles pour obtenir un diplôme de licence dans son
domaine choisi.
Ce fruit sera pour tout lecteur qui aura à lire ce
travail un document qui lui servira à la compréhension des causes
et raisons des conflits tribalo-ethnique dans les pays des grands et son impact
au développement de la République Démocratique du Congo
cas de la province du Sud-Kivu.
Dansl'intérêt Social pour tout problème
d'ordre conflictuel qui se posera dans la région des grands lacs pour la
génération future, les dirigeants politiques feraient de mieux de
se référer aux propositions que nous ressorti serons à la
fin de notre recherche, c'est à travers les différentes
propositions que nous aurons à donner dans notre travail les pistes des
solutions qui vont aider les membres au sein de la société
à résoudre les problèmes auxquels ils sont
confrontés.
Tout travail scientifique doit être limité dans
le temps et dans l'espace pour sa bonne faisabilité.
Dans le temps nos investigations possèdent comme borne
inferieure 1994 car c'est au cours de cette année que le
Président rwandais Habyarimana et son homologue burundais Ntaryamira ont
été assassinés à bord d'un avion en provenance de
la Tanzanie pour des négociations.
L'année 2006 à nos jours constitue la borne
supérieure qui marque le début et la fin du mandat du
président de la République Démocratique du Congo
élu par les peuples congolais après des accords en 2003 avec
différents groupes des rebelles.
L'espace est l'étendue comme un cadre, une surface, un
volume ou une place déterminée.
Pour ce qui nous concerne, les pays des grands
lacs feront l'objet de notre espace d'autant plus que le Burundi et le
Rwanda font l'objet d'acteurs sur la scène internationale des
conséquences que subit la République Démocratique du Congo
même si l'un de ces pays le Burundi fait semblant aujourd'hui de se
retirer indirectement à la participation au développement du
Congo Kinshasa dans la province du Sud-Kivu.
Notre travail s'articule autour de trois chapitres
précédés d'une introduction générale et
suivis d'une conclusion générale :
Le premier chapitre sera consacré au cadre conceptuel
et théorique.
- La première section : cadre conceptuel
- La deuxième section : cadre
théorique
Le deuxième chapitre sera consacré à la
présentation des pays des grands lacs
-La première section : présentation du
Burundi
-La deuxième section : présentation de
l'Ouganda
-Troisième section : présentation de la
RDC
-Quatrième section : présentation du
Rwanda
-Cinquième section : l'origine de l'ethnie tutsi
Le troisième chapitre traitera sur les pays des grands
et le sous-développement au Sud-Kivu.
-Première section : présentation de la
province du Sud-Kivu
-Deuxième section : cause du
sous-développement
-Troisième section : manifestation du
sous-développement au Sud-Kivu
CHAP. I CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
Section 1.CADRE
CONCEPTUEL
§1. Conflit
Le terme conflit veut dire guerre ou contestation entre les
Etats rencontre d'éléments des sentiments contraires.28(*)
Conflit opposition d'intérêts entre deux ou
plusieurs Etats dont la solution peut être cherchée soit par des
mesures de violence soit par des négociations, soit par l'intervention
d'une tierce puissance ou l'organisation des nations unies ou par appel
à un tribunal international.29(*)
Le terme conflit suppose donc de notre part, l'opposition
l'incompatibilité entre les groupes d'individus, groupe ethniques Etats
et groupe d'Etats.
Les conflits sont classés en tenant compte des
critères ou de la localisation de leur technique et leur
finalité.
Après ces éléments, nous allons examiner
le sens du conflit, du déséquilibre social et des
mécanismes pour leur gestion.
Selon le dictionnaire hachette de la langue française
définit le conflit comme opposition entre des exigences internes
contradictoires30(*).
Conflit est une situation où chaque fois que deux ou
plusieurs groupes sont en antagonisme déclaré, en
désaccord violent à l'occasion d'intérêts ou
d'idées qui les opposent.31(*)
Pour notre part, le conflit est une opposition entre les gens
dans une communauté donnée.
§2.Développement
C'est un processus global qui consiste à produire les
biens et service pour l'épanouissement de tous les membres de la
société et son environnement.
|
§3. Ethnie
Ensemble de personnes qui rapprochent un certain nombre de
caractères de civilisation (communauté de langue et de culture,
alors que la race dépend des caractères
génétiques)32(*).
§4
Sous-développement
L'approche politico-économique ou idéologique
considère le sous-développement sur base d'une idéologie
dogmatique l'approche idéologique écarte systématiquement
de ses analyses, tous les facteurs endogènes en imputés à
priori, le sous-développement à une situation accidentelles due
exclusivement aux interventions extérieures du capitalisme international
qualifié d'impérialisme33(*).
Le sous-développement est une inégalité
entre les pays.
§5. Tribu
Tribu veut dire groupe social et politique fondé sur
une parenté ethnique réelle ou opposée dans les
sociétés préindustrielles.
Groupe nombreux ; grande et nombreuse famille34(*) .
§6. Conflit tribalo-ethnique
Opposition entre les membres d'une famille ou groupement
humain caractérisé par une même culture ou une même
langue.
SECTION 2. CADRE
THEORIQUE
Nous disons avec Talcott Parsons que La science ne se fait
pas de la seule recherche pragmatique ; celle-ci doit être
encadrée par une pensée théorique, qui fournisse les
hypothèses, les liens logiques, les interprétations
explicatives35(*).
Nous allons présenter quelques théories
évoquées par différents auteurs pour voir laquelle peut
correspondre à notre préoccupation.
§1.Théorie
systémique
ALMOND G
Il a parlé sur « l'universalité des
fonctions politiques», dérive ses catégories fonctionnelles
de l'examen des systèmes occidentaux.
Cet auteur , qui estime que le concept de système
politique est un paradigme pour la science contemporaine, s'est
consacré à l'élaboration d'une approche
théorique, structurelle et fonctionnelle du développement
politique , c'est-à-dire du passage d'un système politique d'une
forme traditionnelle à une forme moderne , d'un état de
développement moindre à un état plus
développé.
C'est dans ce cadre qu'il a tenté d'établir une
typologie des systèmes politiques en fonction de leur efficacité
dans l'accomplissement des taches incombant à tout système
politique.
Il établit à partir de là des
comparaisons entre divers systèmes politiques possédant, suivant
leur état de développement, des structures soit
multifonctionnelles, soit fonction à fonctions spécifiques.
Etant donné qu'une structure politique est multiple,
une même fonction peut être remplie par différentes
structures et une structure peut cesser d'accomplir sa fonction pour être
remplacée par une autre structure.
Il prend pour centre de son analyse les fonctions qui se
trouvent dans un tout système politique, ce qui l'amène à
chercher dans chacun d'eux, les structures qui accomplissent les fonctions.
A partir de là il demande comment ces fonctions
discernables dans les systèmes occidentaux et postulées
universelles se trouvent remplies ailleurs, dans d'autres systèmes.
Pour sa part, il met l'accent sur l'adaptation et
l'ajustement, instant sur les phénomènes d'intégration et
de persistance, les fonctionnalistes pourraient passer pour des partisans du
statu quo, tenant l'ordre établi pour la
structure « normale »du pouvoir.
David Easton
Il élabore une théorie empirique,
systémique générale, c'est-à-dire s'appliquant
à tout système politique qu'il soit interne ou international
mettant à jour les variables les plus importantes pour l'étude
de ces types de système.
Ainsi David distingue analytiquement le système
politique de tout le reste de la réalité sociale qu'il
considère comme l'environnement de ce système. Pour lui, le
système politique se caractérise entant que tel par la
répartition autoritaire des valeurs, c'est-à-dire des choses
désirables.
Dans l'ébauche de la théorie
systémique, il propose un modèle descriptif du système
politique qui est avant tout un « process model »et non un
modèle structurel. Il centre essentiellement son attention sur les
interactions à l'intérieur de ce système et sur les
échanges entre ce dernier et son environnement d'où l'appellation
« in put -out put » le « in put »
représentant les exigences et les soutiens des membres du
système et les « out -put » les décisions et
les actions des autorités.
Pour David son attention est fixée avec insistance sur
les conditions de stabilités des systèmes politiques.
Capacité d'un système politique à persister36(*).
Il voit la vie politique comme un système
entouré par divers environnements. C'est un système ouvert, il
est constamment exposé à d'éventuelles tensions provenant
de ces environnements.
Il continue en disant que, malgré ces dangers pour la
vie politique, beaucoup de systèmes sont capables prendre les mesures
nécessaires pour assurer leur propre persistance dans le temps.
Deutsch K « analyse
cybernétique »
Pout lui le concept de système constitue le cadre
indispensable au divers processus de rétraction et d'apprentissage
qu'il met en évidence sur base des caractéristiques importantes
ou de contrôle que peut avoir en commun le comportement des
entités sociales et fonctionnement du système nerveux de l'homme
et des réseaux de communication , tels que les
cerveaux-mécanismes et les ordinateurs.
Considérant le système politique comme un
réseau de communication, Deutsch montre l'importance de l'information et
le ^processus de régulation, de contrôle et de
développement qui s'y manifestera par la théorie de
l'information.
De ce qui précède, l'analyse des systèmes
peut être faite sur base des 3 points :
1. La distinction entre système et sous système
international
2. La distinction et l'étude de divers types de
système international ;
3. L'étude des processus propres aux divers
systèmes internationaux
Le système et le sous-système international dans
l'analyse des relations internationales, un champ plus moins large de ces
relations allant des relations propres à une zone très
limitées aux relations s'étendant pour la période actuelle
à la planète entière,on parle alors des systèmes
généraux globaux et des divers systèmes partiels
constitués par un certain nombre d'acteurs internationaux couvrant,donc
par définition, un champ limité.
On trouve dans la plupart des travaux sur les systèmes
internationaux partiels au moins une référence au système
international général ou global (ex : en parlant de
l'Afrique australe, qui est un sous-système, on peut faire allusion
à la bipolarité, qui est une caractéristique du
système global).
Toute fois ce qualificatif de sous -système est par
émis dans la mesure où l'on insiste sur le fait que l'on traite
les systèmes internationaux partiels comme des systèmes à
leur propre niveau, le système international global n'étant qu'un
environnement de ces systèmes partiels.
Karl Waltzsoutient le point de Haas et pense
que la structure bipolaire d'un système n'est pas un facteur
d'instabilité, bien au contraire. Cet auteur estime que quatre facteurs
sont à la base de la stabilité d'un système
contemporain.
1. L'absence de périphérie dans un
système dominé par les grandes puissances
2. L'étendue et l'intensité de la
compétition qui sont accrues
3. La persistance et récurrence
(répétition) des crises
4. Le pouvoir prépondérant de deux grandes
puissances
Kewreth Bouldfing
Lui distingue deux types de stabilités propres aux
systèmes internationaux :
1 la stabilité caractérisée par la
capacité d'un système international à maintenir sa
structure à travers le temps.
2 La stabilité caractérisée par la
capacité d'un système international à maintenir une paix
stable, même à travers des changements de territoires et
répartitions du pouvoir.
RK Merton
« Analyse fonctionnelle et le
conservatisme »
Il insiste sur les fonctions de maintien et d'adaptation du
système politique, sur la stabilité, de sa cohésion et de
sa survie.
Les affrontements sociaux, les antagonismes des classes
paraissent négligés ou occultés37(*).
Ce qui prévaut, c'est la foi dans
l'intégration, c'est idéologie du consensus.
Raymond Aron
Il parle sur la notion de stabilité des systèmes
internationaux en fonction d'une distinction qu'il établit entre les
systèmes homogènes et les systèmes
hétérogènes.
Par système homogène on entend ceux dans
lesquels les Etats appartiennent au même types, obéissent à
la même conception de la politique.
Ils appartiennent à une même catégorie
politique, lorsque « les systèmes
hétérogènes » sont ceux dans lesquels les
Etats sont organisés selon des principes autres, et se réclament
des valeurs contradictoires.
Donc Aron pense, en dernière analyse, que les
systèmes homogènes ont tendance à être plus stables,
manifestent une violence plus limitée et sont d'une valeur
prévisible que les systèmes hétérogènes.
Stanley Hoffman
Dans une étude portant sur les relations entre le droit
international et les divers systèmes internationaux il propose une
distinction fondamentale entre systèmes stables et systèmes
révolutionnaires.
Pour lui un système stable est un système dans
le quel la modération caractériserait les relations entre
acteurs.
Dans un système révolutionnaire, il ya au
contraire, incompatibilité du fait que telles des règles et la
modération ont disparu
Pour notre part, nous allons examiner
la théorie systémique de David Easton qui propose un model
descriptif du système politique qui est avant tout un
« process model » et non nu model structurel.
Il centre essentiellement son attention sur les interactions
à l'intérieur de ce système et sur les échanges
entre ce dernier son environnement d'où l'appellation «
in put-out put »les « in put »
représentant les exigences et les soutiens des membres du
système et les « out put » les
décisions et les actions des autorités.38(*)
Selon Easton l'analyse systémique a un double
avantage :
D'une part, elle permet d'élaborer les lois d'une
dynamique sociale puisqu'elle s'efforce de saisir, au au-delà de telle
ou telle décision particulière l'enchainement des
réactions par lesquelles les différents systèmes
communiquent entre eux et parviennent à surmonter les obstacles ils sont
confrontés.
D'autre part, elle permet une évaluation très
précise, même si elle n'est pas qualifiée ni toujours
quantifiable, des interactions qui se manifestent, tout au long du circuit,
entre les variables internes (celles qui sont comprises dans le système)
et les variables externes (celles qui sont comprises dans l'environnement).
Il montre que le prix à payer pour aboutir à ce
double résultat ne doit jamais être oublié : le
« système » étudié n'existe qu'en
fonction de son environnement et il ne peut être défini et
analysé que par rapport à cet environnement.
Mais il ajoute en disant que, le respect de cette exigence ne
soulève pas des problèmes quand il s'agit d'étudier, sous
forme de système, tel ou tel élément isolé de
l'ensemble des relations internationales ; il rend au contraire
très difficile l'application de la notion de système à
l'ensemble des relations internationales.
Avec la théorie systémique proposée par
David Easton on peut stabiliser les grands ? Oui dans la mesure où
si chaque pays qui fait partie de cette contrée accepte
l'intégration de toute ethnie qui se trouve sur son territoire de jouir
de tous les droits et voir dont jouit toutes les autres ethnies, qu'elle soit
majoritaire ou minoritaire c'est-à-dire aucune ethnie doit être
négligée dans la gestion.
Pour que les banyamulenge qui sont au Congo-Kinshasa aient la
nationalité congolaise et jouissent du droit et voir du pays.
Les banyamulenges eux pensent qu'ils ne sont pas
acceptés, ils sont discriminés incompris, victimes de
l'intolérance et de l'injustice.
En République Démocratique du Congo avec le
systèmisme de David Easton qui exige qu'aucun élément du
système ne soit isolé, pour la stabilité au pays on peut
amender la loi portant sur l'octroi de nationalité.
Pour ne plus semer le désordre dans les collines
où ils se sont installés vers les années 1938 après
avoir eu la nationalité congolaise, l'Etat Congolais peut les disperser
dans les pays par nomination aux différents postes pour ceux qui
méritent et créer la concentration économique dans les
collines ou ils sont majoritaires pour les affaiblir d'avantage car une il ya
beaucoup d'activités ils seront emportés par le commerce et
cohabités avec d'autres peuples congolais.
Dans la province du Sud-Kivu, que l'ethnie des banyamulenge
soit consultée dans la prise des décisions locales comme toutes
les autres ethnies faisant partie de la province du Sud-Kivu et
bénéficie de tous les avantages possibles sans distinction.
Nous estimons que si les lois sont appliquées en tenant
compte des toutes les ethnies qui constituent la société
kivutienne, il n'aurait pas ce genre des conflits qui déstabilisent la
province car ce clivage a un impact sur la gouvernance de la province du fait
il n'ya pas des solidarités, projet intégral, repli sur soi, et
cet état de chose réduit l'espace et l'importance de
l'intérêtgénéral et des biens communs car cette
division est exploitée avec la politique de diviser pour
régner.
L'union fait la force et souvent l'on a besoin du plus petit
que soi, toutes les communautés du Sud-Kivu : Bashi, bembe, lega,
fuliru, banyindu,banyamulenge ,batembo,bahavu,bavira... nous devons
définir nos priorités sur base de ce qui nous unit et non ce qui
nous devise, nous somme convaincu que si les pays des grands lacsen
généralet en particulier Congo-Kinshasa et la province du
Sud-Kivu parviennent à appliquer toutes les propositions données
par David Eston, sur les condition de la stabilité du système on
pourra assister à un grands lacs stables dans l'avenir car le
problème c'est la communication, aucun élément du
système doit être isolé tous les éléments
doivent participer dans la prises des décisions au sein du
système.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce premier chapitre, nous l'avons
subdivisé en deux sections :
Dans la première il a
été question de définir les différents concepts qui
sous-tendent l'une des basses dans ce travail , donc conflit tribalo-ethnique
dans les pays de grands lacs d'une part et l'impact au
sous-développement de la République Démocratique du Congo
cas de la province du Sud-Kivu d'autre part,pour mieux appréhender le
concept de conflit, nous avons d'abord défini en disant que c'est une
situation ou chaque fois que deux ou plusieurs groupes sont en antagonisme
déclaré, en désaccord violent à l'occasion
d'intérêts ou d'idées qui les opposent.
Le terme tribu nous l'avons défini comme groupe social
et politique fondé sur une parenté ethnique réelle ou
opposée dans les sociétés préindustrielles.
L'ethnie est définie comme ensemble de personnes qui
rapprochent un certain nombre de caractères de civilisation
(communauté de langue et de culture, alors que la race dépend des
caractères génétiques)
Le terme sous-développement l'approche
politico-économique ou idéologique considère le sous
développement sur base d'une idéologie dogmatique l'approche
idéologique écarte systématiquement de ses analyses, tous
les facteurs endogènes en imputés a priori, le
sous-développement à une situation accidentelles due
exclusivement aux interventions extérieures du capitalisme international
qualifié d'impérialisme.
Dans notre deuxième section
nous avons utilisé une théorie qui nous a permis de comprendre
d'avantage notre travail à savoir la théorie systémique de
David Easton qui propose un modèle descriptif du système
politique pour sa stabilité.
CHAP II PRESENTATION DES
PAYS DES GRANDS LACS
Les Grands Lacs sont une succession des lacs, orientés
dans le sens nord-sud, qui occupent la partie méridionale de la
Valée de grand rift formée par l'action du rift est-africain sur
la plaque africaine. Les lacs sont situés dans la partie orientale du
continent africain, grossièrement entre le 30eme et le 35
eme méridienau niveau de l'équateur, entre 5°
nord et 15°sud.
Les principaux lacs sont le lac victoria, second lac d'eau
douce du monde en termes de superficie, et le lac Tanganyika, deuxième
plus grand lac en volume et en profondeur. L'ensemble des Grands Lacs n'est pas
très bien défini : dans la vision la plus restreinte, seuls
les lacs Victoria, Albert et Edouard font partie des Grands Lacs, car ce sont
les seuls qui se jettent dans le Nil blanc. Les lacs Rukwa etMoero bien que
proches du Tanganyika et plus grands que le lac Édouard, ne sont
généralement pas inclus.
SECTION1.PRESENTATION DU
BURUNDI
LaRépublique du Burundi, en kirundi Republika y'u
Burundi, est un pays d'Afrique de l'Est sans accès à la mer,
mais possédant un grand lac (lac Tanganyika).39(*)
§1.Situation
géographique
Situé dans la région des grands lacs et
entouré par la République Démocratique du Congo à
l'ouest, le Rwanda au nord, et la Tanzanie à l'est et au sud.
Situé sur un plateau au coeur de l'Afrique, le Burundi
jouit d'un climat équatorial tempéré par l'altitude
(1 700 mètres en moyenne au centre, plus bas en
périphérie). Le Mont heha au sud-est de Bujumbura, culmine
à 2 670 mètres. Une bande de terre longeant le fleuve Ruzizi
au nord dulac Tanganyika, est la seule région dont l'altitude est
inférieure à 1 000 mètres. Cette région fait
partie du Rift Albertine, extrême ouest de la vallée de grand
rift
§2.Subdivisions
Le Burundi est divisé en 17 provinces, 117 communes et
2 638 collines. La capitale, Bujumbura, est également la ville la
plus peuplée. Les autres villes importantes sont Gitega, Muyinga , Ngozi
et Ruyigi .
Liste des provinces :
ü Province
de Bubanza
ü
Province de Bujumbura Mairie
ü
Province de Bujumbura Rural
ü Province de
Bururi
ü Province
de Cankuzo
ü Province
de Cibitoke
ü Province de
Gitega
ü Province de
Karuzi
ü Province
de Kayanza
ü Province
de Kirundo
ü Province
de Makamba
ü Province
de Muramvya
ü Province
de Muyinga
ü Province de
Mwaro
ü Province de
Ngozi
ü Province de
Rutana
ü Province de
Ruyigi
§3. Démographie
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003
(chiffre de laFAO 2005). Population en milliers d'habitants.
En 2008, il y avait un million d'habitants dans la capitale,
Bujumbura.
Le Burundi a abrité
près de 32 000 réfugiés et demandeurs d'asile en 2007
et la plupart provenaient de la République Démocratique du Congo
(Congo-Kinshasa) et les autres du Rwanda. Au cours de cette même
année, près de 18 900 réfugiés et demandeurs
d'asile vivaient dans quatre camps dirigés par le Haut Commissariat des
Nations unies pour les réfugiés et les autres vivaient dans des
lieux prédéterminés et dans des régions
urbaines.
§4. Économie
L'économie du Burundi est principalement rurale,
basée essentiellement sur l'agriculture et l'élevage. La
production agricole se répartit entre les produits destinés
à l'export, comme le café, le thé et le coton, et la
culture vivrière.
La population dépend à plus de 90 % de
cette agriculture, qui représente plus de 50 % du PIB (800 millions
US$ en 1999). L'industrie comptait pour 18 % du PNB en 1999, et les
services 32 %.
La population active a été multipliée par
deux entre1990 et 1999, passant de 2 millions de personnes à 4
millions ; un actif sur deux est une femme, et la moitié de la
population active a entre 10 et 14 ans.
Au Burundi la culture est basée sur les traditions
locales et influencée par les pays voisins. Toutefois, l'importance de
la culture a été entravée par de nombreux troubles civils.
L'agriculture étant la principale industrie au Burundi, un repas
burundais typique se compose des patates douces , maïs et haricots . En
raison de son coût, on ne mange de la viande que quelques fois par mois.
Lorsque les Burundais se retrouvent lors de grandes fêtes, ils boivent de
l' impeke, une bière de sorgho, servie dans un pot unique.
Chaque personne y trempe sa paille en symbole d'unité. Plus
quotidiennement, les Burundais sont de très gros consommateurs de
bière de banane, qui revêt une incalculable quantité de
noms kirundi en fonction de sa préparation et de son temps de
fermentation. La bière la plus consommée reste
l'urwarwa.
§ 5. Vie politique
Le Burundi est une république multipartite à
régime présidentiel où le Président occupe les
charges de chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir
exécutif est aux mains du gouvernement tandis que les deux chambres du
Parlement (Sénat et Assemblée nationale) partagent le pouvoir
législatif avec le gouvernement.
§6.Religion
La composition religieuse est la suivante : catholiques
60%, religions indigènes 20%, protestants 15%, musulmans 2 à
5%
§7.Langue
Les langues officielles du Burundi sont le français et
le kirundi. Le français reste toutefois une langue de l'élite,
parlée par moins de dix pour cent de la population. Quant au swahili, la
langue bantoue régionale, il est avant tout parlé par les
commerçants et reste circonscrit essentiellement aux zones urbaines.
§ 8.Education
Au Burundi, le taux d'alphabétisation est en hausse
depuis la loi de 2005 sur la gratuité de l'éducation primaire.
Cela étant, l'immense nombre d'élèves amenés sur
les bancs de l'école a largement surpassé la capacité
d'accueil des écoles, les infrastructures et le nombre des professeurs
se sont révélés insuffisants et la qualité de
l'enseignement s'en en trouvé considérablement affaiblie. Par
ailleurs, seuls dix pour cent de garçons burundais ont droit à un
enseignement secondaire. La tradition orale est forte et relaie histoire et
leçons de vie grâce aux contes, à la poésie et au
chant. L'Imigani, l'indirimbo, l'amazina et l'ivyivugo sont quelques uns des
genres littéraires existants au Burundi. L'anglais est utilisé
dans l'administration et est une des langues de travail du gouvernement, sans
toutefois être officiel.
Important: Bien que la Burundi soit un pays très
largement chrétien, certaines fêtes religieuses musulmanes ont
été intégrées dans le calendrier des jours
chômés, tel l'Eid el-Fitr, qui célèbre la fin du
Ramadan.
§ 9. Tourisme
a. Parc national de la Kibira
Perché sur la crête Congo-Nil avec 40.000
hectares de forêt préservée, ce parc est la plus grande
région naturelle encore intacte au Burundi. D'une grande richesse
végétale, le parc abrite plusieurs familles de chimpanzés,
de babouins, cercopithèques et colobes noirs, ils courent en tous sens
à l'arrivée des visiteurs défiant toutes les lois de
l'équilibre. Les 180 km de pistes permettent la surveillance
motorisée du massif forestier et l'accès facile aux touristes. On
pourra s'enfoncer avec les gardes du parc dans les sous-bois sombres pour
découvrir de l'intérieur les charmes de la forêt primaire,
accompagné tout au long de la marche par le chant magnifique des
oiseaux.
À l'intérieur du massif se trouve
également une source d'eau thermale. L'accès au parc se fait
à travers les immenses plantations de thé de Teza et Rwegura qui
constituent déjà un véritable spectacle.
b. Le Parc National de la Ruvubu
Le Parc national de la Ruvubu, situé de part et d'autre
de la rivière Ruvubu, encadré de hauts massifs montagneux, a
été libéré de tous ses habitants et rendu à
la vie sauvage. Le réseau de pistes de 100 km environ permet
d'atteindre de nombreux observatoires.
a. Parc national de la Ruzizi
La réserve gérée de la Ruzizi est proche
de la capitale Bujumbura. Le delta de la Ruzizi (sur 500 ha) est
constitué d'une végétation de Phragmites
mauritanus, il est parcouru par quelques familles d'antilopes et par des
hippopotames en quête de pâturage.
La palmeraie de la Ruzizi (sur la route de Cibitoke, à
10 km de Bujumbura) ouvre ses horizons tout aussi exceptionnels. Il existe
une végétation acclimatée à une faible
pluviosité (des épineux et des euphorbes) et de majestueux
palmiers Hyphane bengalensis var ventricosa. Au sein de la
réserve se trouvent des étangs naturels formés par
d'anciens méandres de la Ruzizi où des centaines d'oiseaux
viennent se nourrir de poissons.
La réserve naturelle de Bururi couvre une superficie de
3300 ha. C'est une forêt humide d'altitude, où ont
été identifiés 117 espèces d'oiseaux et 25
espèces de mammifères dans un biotope de grande
variété.
Située à seulement 33 km de Remonte par une
route allant des bords du lac jusqu'à la réserve.
Les réserves naturelles forestières de Rumonge,
Kigwega et Mugara sont en cours d'aménagement pour permettre aux
chimpanzés et aux cercopithèques d'y trouver assez de nourriture
pour s'installer et se reproduire. Il existe une chute d'eau thermale,
située dans la réserve de Mugara. Les plages du Tanganyika,
toutes proches, sont propices à la baignade.
La réserve naturelle gérée du Lac
Rwihinda est un véritable sanctuaire pour les oiseaux aquatiques
migrateurs qui viennent s'y reproduire. Tous les oiseaux désormais
protégés grâce à un effort d'aménagement des
bords du lac, nichent maintenant de plus en plus nombreux sur l'îlot
verdoyant et les marécages tout proches. Les grues couronnées et
les hérons vivent ici des jours paisibles. Des barques mise à
votre disposition vous feront approcher, sans les effrayer, la plus grande
variété d'oiseaux possible.
Sur le massif de Nkoma situé dans la province de Rutana
au sud-est du Burundi, se distinguent deux aspects naturels exceptionnels.
D'une part, les chutes de Karera et d'autre part la faille de Nyakazu.
Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de
Mpinga-Kayove, sur la colline de Shanga, se trouvent les chutes de Karera. Ces
chutes sont orientées du nord au sud et s'étendent sur 142 ha.
Elles sont subdivisées en six branches et réparties sur trois
paliers.
Sur un premier niveau, se trouve une chute principale
subdivisée en deux branches parallèles d'une longueur
estimée à 80 m environ qui se déverse sur un bassin. Cette
chute comprend plusieurs cascades de tailles différentes
entrecoupées de deux plates-formes. À l'ouest de cette chute
principale se trouve une autre cascade moins importante de 50 m environ. Les
eaux de ces deux chutes convergent sur un deuxième palier pour former la
troisième cascade qui se déverse sur la vallée. Ces eaux
coulent à travers une galerie forestière entourée d'une
savane à Parinari curatellifolia et Pericopsis angolensis et de grands
arbres tels que le Newtonia buchananii. C'est à partir de 1980 que les
chutes de Karera ont été instituées en aire
protégée. La faille de Nyakazu s'ouvre sur la
dépression du Kumoso. C'est une entaille dans le massif de Nkoma qui
surplombe la plaine et se prolonge à la frontière avec la
Tanzanie. Cette faille est d'origine tectonique récente et
s'étend sur 600 ha. Elle présente une structure exceptionnelle et
on y trouve des vestiges historiques d'un fort allemand.
On observe également une chute saisonnière
imposante d'une hauteur de plus de 100 m qui se déverse sur une
vallée couverte d'une forêt constituée de
différentes espèces notamment Entandrophragma excelsum.
Autour de la faille, il existe une forêt claire à Brachystegia.
C'est une zone de conservation des arbres de haute altitude qui jouit d'un
microclimat particulier.
Les espèces de faune ne sont pas toutes
inventoriées, mais on y observe des mammifères et des
espèces ornithologiques. Les vestiges du fort allemand constituent un
patrimoine historique avec une structure impressionnante.
« Le docteur Livingstone, je présume ? -
Oui, je suis heureux d'être ici pour vous accueillir. »
Cela se passait le 25 novembre 1871 à Mugere, à
une dizaine de kilomètres au sud du site de la future Bujumbura qui
n'allait naître que quelques décennies plus tard sous le nom de
Usumbura.
Une pierre fut érigée sur place pour
immortaliser la rencontre entre le célèbre savant et le jeune
reporter Stanley, parti à sa recherche.
Le lac Tanganyika l'un des lacs des Grands Lacs d'Afrique,
deuxième lac africain par la surface après le lac Victoria, le
deuxième au monde par le volume et la profondeur après le lac
Baïkal40(*). Il est
le plus poissonneux du monde. Ses eaux rejoignent le bassin du Congo puis
l'océan Atlantique. On estime que sa formation remonte à environ
20 millions d'années (Miocène).
Le lac Tanganyika couvre une superficie de 32
900 km² (approximativement la même superficie que la Belgique)
et s'étire sur 677 km le long de la frontière de la Tanzanie
(à l'est) et de la République démocratique du Congo
(à l'ouest) ; son extrémité nord sépare ces
deux pays du Burundi, son extrémité sud les sépare de la
Zambie. On retrouve à l'ouest (du côté congolais), les
monts Mitumba.
Il est situé sur la branche occidentale de la
vallée du Grand Rift. Sa température de surface est de
25 °C en moyenne pour un pH avoisinant 8,4. La profondeur ainsi que
la localisation tropicale du lac empêchent le renouvellement total des
masses d'eau et la plus grande partie des eaux profondes sont des eaux fossiles
et anoxiques.
Le lac Tanganyika fait maintenant partie du bassin hydraulique
du fleuve Congo. Il s'y déverse par son émissaire, la Lukuga.
Jusqu'en 1878, cette rivière se jetait dans le lac, mais des mouvements
tectoniques, et surtout la montée du niveau de l'eau, en ont
inversé le sens vers le Congo.
Le bassin drainant du lac Tanganyikacouvre une superficie de
250 000 km². Les principales rivières qui l'alimentent sont la
Malagarazi, la Ruzizi, laIfume, la Lufubu et la Lunangwa qui y déversent
24 km d'eau par an ; les pluies, quant à elles, en apportent
41 km par année. La Malagarazi est plus ancienne que le lac
lui-même et se trouvait auparavant dans le prolongement du Congo.
Section2. PRESENTATION
D'OUGANDA
L'Ouganda, en forme longue la République d'Ouganda ou
la République de l'Ouganda, en anglais Uganda et Republic
of Uganda, enswahili Uganda et Jamhuri ya Uganda, est un
pays d'Afrique de l'Est. Il est aussi considéré comme faisant
partie de l'Afrique des grands lacs.41(*)
§1.Situation
géographique
Il est entouré par la République
Démocratique du Congo , le Kenya le Rwanda le Soudan du sud , et la
Tanzanie . Le Sud du pays englobe une vaste partie dulac Victoria.
§2.Subdivisons
administratives
L'Ouganda est divisé 80 districts répartis entre
quatre grandes régions (Nord, Est, Centre et Ouest). Les districts sont
tous nommés d'après leur ville principale respective.
Les districts sont divisés en sous-districts, en
comtés, en sous-comités, en paroisses et en villages.
Parallèlement aux subdivisions administratives, six
royaumes traditionnels bantous ont été préservés
avec une autonomie limitée, essentiellement culturelle. Ce sont leToro,
l'Ankole , le Busonga , le Bunyoro, le Bouganda et le Rwenzururu.
§3. Cadre
économique
On retrouve sur le territoire de
l'Ouganda plusieurs sites de minerais inexploités, notamment le cuivre
et le cobalt qui sont les principaux.
Un peu d'hydrocarbure dont du pétrole qui provient du
Lac Albert. On y produit à cet emplacement environ près de
10 000 barils par jour. le climat et les terres riches favorisent
extrêmement la culture de plusieurs produits. On retrouve principalement
dans ceux-ci le café dont l'Ouganda est un des principaux exportateurs
dans le monde, la canne à sucre, le coton et la culture de la patate
douce. Ces éléments sont les principales activités
économiques du secteur primaire de l'économie.
§4.Démographie
Évolution de la
démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de laFAO, 2005). Population en
milliers d'habitants.
L'Ouganda a l'une des plus fortes croissances
démographiques au monde avec un taux de fécondité
estimé à près de 7 enfants par femme.
§ 5.vie politique
Le 9 octobre 1962, à l'indépendance de
l'Ouganda, se pose de manière aiguë le problème des
structures politiques. La solution retenue, exprimée dans la
première Constitution, est de type fédéral - elle associe
les quatre anciens royaumes - mais le bouganda maintient sa
prépondérance jusque dans le nom du nouvel Etat, l'Ouganda, pays
des bagandas. Le kabaka mutesa II en devient le président à vie.
Milton Obote, fondateur en 1960 du Congrès du peuple ougandais (Uganda
people's progress ou UPC), devient Premier ministre. L'UPC, à l'image de
son dirigeant, est le parti des populations nilotiques du Nord, opposées
à la domination économique et politique du Bouganda et, donc,
favorable à la centralisation. Dès lors, les tensions entre le
Nord nilotique et le Sud bantou s'exacerbent. En mai1966 : Milton Obote,
afin d'imposer la centralisation, envoie l'armée au Bouganda et
dépose le roi Kabaka Mutesa II avec l'appui de son chef
d'état-majorité Idi Amin Dada. Ce dernier appartient à une
ethnie musulmane minoritaire du nord-ouest. Obote fait promulguer,
l'année suivante, une nouvelle constitution abolissant les royaumes, et
instituant un régime présidentiel à parti unique. La
résistance des Baganda, que la politique de nationalisation du commerce
entreprise par Obote menace directement dans leurs intérêts, la
dégradation économique et les accusations de corruption se
conjuguent pour déstabiliser Obote.
Le 25 janvier 1971 Idi Amin Dada prend le pouvoir par un coup
d'État. Au départ soutenu par les pays occidentaux qui
craignaient une orientation trop socialiste du régime
précédent, Amin Dada va être lâché par ces
derniers au fur et à mesure que son régime devient tyrannique et
sanguinaire. En huit ans de pouvoir, le régime va être
accusé de la mort ou de la disparition de près de 300 000
Ougandais. Privé de l'aide occidentale, après l'expulsion du pays
des 50 000 Indo-pakistanais (qui détenaient le commerce et beaucoup
d'entreprises) et l'oppression de l'intelligentsia, l'économie
s'effondre. En1978, avec la chute du cours du café, principale
exportation du pays, l'Ouganda frôle la faillite et le gouvernement
ougandais est aidé financièrement par les États arabes
amis d'Idi Amin Dada. En1979, après des mutineries de l'armée,
Idi Amin Dada, aux abois, déclenche la Guerre Ouganda-Tanzanienne. La
Tanzanie contre-attaque et avec l'aide du mouvement de résistance
ougandais, le renverse en avril 1979. L'ex-dictateur s'exile alors en Libye
puis en Arabie Saoudite où il meurt en2003.
Jusqu'en 2005, l'Ouganda est une
république à parti unique, tous les citoyens ougandais
étant membres du parti unique. Les partis politiques sont de
facto autorisés en tant que regroupements mais les candidats de
l'opposition se présentent comme candidats indépendants aux
élections.
Le29 juillet 2005, un référendum populaire
valide la modification constitutionnelle et autorise à nouveau le
multipartisme. Le oui obtient 92,6 % des voix et la participation
est seulement de 47 %. L'opposition qui dans sa grande majorité
avait appelé au boycott dénonce des chiffres de participation
fantaisistes.
Les dernières élections législatives et
présidentielle ont eu lieu le 23 février 2006, et ont permis la
réélection de Yoweri Museveni (au pouvoir depuis 1986) avec
59 % des voix, contre 37% pour son principal adversaire, KizzaBesigye. Le
Forum pour le changement démocratique de M. Besigye dénonce des
fraudes.
§6.Education
L'analphabétisme est fréquent en Ouganda,
notamment parmi les femmes dans la période de 2002-2005 les
dépenses publiques pour l'éducation étaient de 5,2 %
du PIB. L'Ouganda a des universités privées et publiques. En
2007, on comptait plus de 90% de jeunes ougandais qui fréquentaient les
établissements scolaires primaires. En revanche, la même
année, on ne dénombrait qu'environ un adolescent sur trois dans
l'enseignement secondaire. Ce déséquilibre est lié au
coût trop élevé de l'éducation, au manque
d'établissements scolaires et au désintérêt des
étudiants.
§7.Santé
Le SIDA est fréquent en Ouganda. L'espérance de
vie féminine était de 52,4 ans, et l'espérance de vie
masculine était de 51,4 ans en2007. En 2007, l'espérance de vie
en bonne santé était de 44 ans. Les dépenses
gouvernementales pour la santé étaient de 39 $
(parité de pouvoir d'achat) par habitant en 2007.
§8.culture
§9.Langues
Anglais (off.),kiganda , kiswahili ,konjo , lusoga ,luganda
...
§10.Religion
Chrétiens : 85% (catholiques : 45% ;
anglicans : 39%); musulmans : 10% et divers (dont nouvelles
Églises protestantes) : 6%. Beaucoup de convertis continuent
cependant à pratiquer les religions traditionnelles ou certains de leurs
rites.
Section 3.PRESENTATION DE
LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUEDU CONGO
La République démocratique du Congo (en kikongo
Repubilika ya Kongo Demokratiki, en swahili Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo,
en lingala Republiki ya Kongó Demokratiki, en tchiluba Ditunga dia Kongu
wa Mungalaata) est un pays d'Afrique centrale42(*).
Le pays est aussi appelé plus simplement Congo mais
aussi « Congo-Kinshasa » pour le différencier de la
République du Congo voisine, elle-même appelée
« Congo-Brazzaville » pour les mêmes raisons.
§1.Situation
géographique
Le pays partage ses
frontières avec l'enclave de Cabinda (Angola ) et la République
du Congo à l'ouest, la République centre africaine et le soudan
du sud au nord, l'Ouganda , leRwanda , le Burundi et la Tanzanie à
l'est, la Zambie et l'Angola au sud.
§2.Géographie
physique
La République démocratique du Congo
s'étend de l'Océan atlantique au plateau de l'est et correspond
à la majeure partie du bassin du fleuve Congo , véritable colonne
vertébrale du pays. Plus grand pays d'Afrique après
l'Algérie, grand comme quatre fois la France , quatre-vingts fois la
Belgique , 33 fois plus grand que : (Belgique ,Pays-Bas et Luxembourg ,
une fois et demie plus grand que le Québec (Canada), ou encore grand
comme la partie des Etats-Unis située à l'est du mississipi ,
c'est le 11e État du monde par sa taille avec ses
2 345 409 km².
Le fleuve Congo donne au pays son seul accès à
l'océan atlantique dans la ville portuaire de banana (dans un
étroit corridor sur la rive gauche du fleuve traversant le territoire de
l'Angola, qui dispose de la rive gauche, et dont il crée une petite
esclave sur la côte atlantique entre le nord du fleuve et la
frontière de la république voisine du Congo).
En raison de sa grande superficie, de sa localisation au
centrale d'Afrique , de ses énormes richesses naturelles et de son
importante population, la République démocratique du Congo est
l'un des « géants » de l'Afrique, avec le Nigeria ,
l'Egypte , et l'Afrique du sud . Elle est traversée par
l'équateur et comprend trois climats : le climat
équatorial, le climat tropical et le climat de montagne.
Elle possède trois fleuves, dont le Congo,
deuxième plus grand fleuve d'Afrique, qui la traverse presque
totalement ; le Nil ; et le Shiloango, non navigable en RDC, et bien des
rivières, telle la fumi, mais la plus importante étant l'Uele.
§3.Géographie
administrative
Le Congo est divisé en 11 provinces. La constitution de
la IIIe République prévoit 26 provinces, celles-ci
seront effectives une fois les institutions de la nouvelle république en
place.
§4.Economie
La République démocratique du Congo est l'un des
pays les plus pauvres du monde, avec des inégalités très
marquées malgré ses multiples et diverses richesses. Cette
situation s'explique surtout par les différents conflits aux effets
dévastateurs qu'a connus le pays.
Les violations des droits humains, - résultat des
conflits armés - en particulier des enfants et des femmes, ont eu des
répercussions très profondes au sein des populations. En2002,
80 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté
fixé à 2 dollars par jour. Près de 44 % des
femmes et environ 22 % des hommes n'ont aucun revenu. Les
disparités régionales sont très fortes. Les populations de
l'est du pays vivaient en moyenne avec 32 dollars par an et par habitant
alors que celles du sud disposaient de 138 dollars et celles de la
province de Kinshasa , de 323 dollars, dix fois plus qu'à l'est. La
pauvreté se manifeste par la malnutrition qui touche entre 30 et
50 % des femmes et des enfants. Au total, 16 millions de personnes sont en
situation d'insécurité alimentaire. De
nombreux groupes vulnérables se sont formés
(réfugiés, orphelins, enfants déscolarisés ou
enfants soldats) qui manquent de soins et de nourriture Culture.
Taux de croissance du PIB et volume et de PIB par habitant
L'économie est essentiellement agricole (70 % des
actifs)ou tournée vers l 'exportation. Les minerais sont de grandes
ressources avec cette fois-ci le diamant en tête et non plus les minerais
du Katanga (la revanche kasaienne). L'économie a
été gravement frappée par la corruption et la mauvaise
gestion depuis 1977. Ce qui explique le fort taux de contrebande, d'exportation
illicite et d'activité minière clandestine. Les recettes
gouvernementales et les exportations ont fortement diminué depuis 40
ans. L'économie a été ravagée par la guerre
(1997-2005 5 millions de morts). Le plus gros partenaire commercial est
aujourd'hui la Chine (importation, exportation, crédit).
Depuis la colonisation belge, l'économie est fortement
tournée vers l'exploitation, notamment grâce aux produits miniers.
Aucune industrie de pointe n'a été développée par
les colonisateurs ni par les gouvernements du Congo indépendants. Par
exemple, le cuivre est extrait en grandes quantités, mais il doit
être exporté pour être traité, avant de revenir
importé sous des formes finies (câbles, fils
électriques...). Le tourisme a été ruiné par les
guerres civiles.
La majeure partie de la population reste alors active dans
l'agriculture bien que les terres cultivées ne représentent que
3% du territoire. L'élite politique de Mobutu a détourné
énormément d'argent des caisses de l'État. En effet, tous
les hauts fonctionnaires mobutismes possédaient des avoirs dans presque
tous les pays industrialisés et ont fait du Congo/Zaïre un des pays
les plus endettés d'Afrique.
Dans le détail, la République
Démocratique du Congo possède un important potentiel de
ressources naturelles et minérales. Son économie s'est cependant
drastiquement ralentie depuis le milieu des années 1980 à cause
de détournements de fonds.
L'agriculture reste le principal secteur de
l'économie. Les principales ressources agricoles sont le café, le
bois et le caoutchouc.
La RDC se lance dans la mise en place de zones
économiques spéciales pour encourager la renaissance de son
industrie. La première ZES devrait voir le jour en 2012 dans la commune
kinoise de N'Sélé et sera consacrée aux agro-industries.
Les autorités congolaises prévoient déjà d'en
ouvrir une autre dédiée aux industries minières (dans le
Katanga) et une troisième consacrée aux cimenteries (dans le
Bas-Congo).
Les principales exploitations de cuivre et de cobalt sont
dominées par la Gécamines et de ses partenariats. Le diamant
industriel est extrait par la MIBA . Mais dans un pays ravagé par la
guerre civile, une grande partie de l'exploitation et l'exportation de produits
miniers se fait clandestinement.
Voici une liste des ressources minières par
province :
ü Diamant : Kasaï Oriental, Kasaï Occidental,
Bandundu, Équateur, Province Orientale.
ü Or : Province Orientale, Maniema, Katanga, Bas-Congo,
Nord-Kivu, Sud-Kivu, Équateur.
ü Cuivre: Katanga.
ü Etain : Katanga, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema.
ü Colombo tantalite (colta): Nord-Kivu, Sud-Kivu,
Katanga, Maniema.
ü Bauxite: Bas-Congo.
ü Fer : Banalia, Katanga, Luebo, Kasaï-Oriental.
ü Manganese: Katanga, Bas-Congo.
ü Charbon: Katanga.
ü Pétrole : Bassin côtier de Moanda (en
exploitation), la Cuvette Centrale, Ituri, Bandundu (indices)
ü Gaz methane : Lac Kivu
ü Cobalt: Katanga.
Le pays ne compte pas seulement une industrie minière,
les grandes villes comptent aussi des industries alimentaires, textile,
chimique, de montage (chanimetal) et des chantiers navals. Mais elle ne compte
aucune industries de pointe L'industrie des télécommunications
sans fil était d'abord sous le monopole de la compagnie
télécel. De 1908 à 1960 cette ancienne colonie
était appelée Congo Belge mais aussi
« Congo-Léopoldville » jusqu'en 1966, date du
renommage de la capitale en Kinshasa Avec lazaïrianisation, le pays s'est
appelé zaïre de 1970 à1997. Congo précoloniale. Vers
la fin du moyen-âge , différentes populations, alors
organisées en chefferies, s'édifient en royaumes (luba , kuba ,
lunda , kongo , etc.) qui, pour certains, voient leurs apogées
correspondre avec les premiers contacts avec les européens du XV
eme siècle Cette période est marquée par
différents royaumes marchands, commerçant avec les esclavagistes
sur la côte et entre eux à l'intérieur du continent.
Certains royaumes s'étendent sur plusieurs milliers de kilomètres
et possèdent des réseaux commerciaux par delà leurs
frontières.
Ces populations ne connaissaient pas la
propriété privée, la terre cultivée en groupe ne se
vend pas, les différents royaumes n'ont pas de frontières exactes
(le territoire d'une petite ethnie comprend à peu près
5 000 km²). Beaucoup ne connaissent pas la monnaie et font du
troc, les membres d'une même chefferie s'entraident gratuitement. La
science non écrite se transmet d'une génération à
l'autre, les enfants devant assumer le même métier que leurs
parents. Les rois ou empereurs n'ont pas de véritable pouvoir. Ce sont
plutôt les chefs de villages qui ont de l'autorité. Les royaumes
sont plutôt le résultat d'unions temporaires de différents
regroupements de villages de même langue pour se défendre contre
une ethnie voisine.
La traite des noirs s'étend jusqu'à
l'intérieur du continent et correspond, avec la traite de l'ivoire,
à l'essor économique ou au déclin des différents
royaumes. Elle a eu surtout un impact démographique sur l'est du pays et
a fait pâtir la tradition orale. Les Européens se
limitèrent aux régions côtières jusqu'à la
moitié du XIX eme siècle. À l'est du pays,
aujourd'hui ituri et Kivu, les Arabo-Swahili répandirent l'islam et
pratiquèrent également la traite négriere.
Colonisation du Congo,Etat indépendant du Congo et
Congo belge ces frontières ont été reconnues à
l'issue de la conférence des Berlin, en1885. Le
1eraout,Léopold II de Belgique accepta la souveraineté
sur l'Etat indépendant du Congo. La spécificité de ce
régime colonial résida dans le fait que dans un premier temps le
Congo fut considéré comme une possession personnelle et
privée du roi. En 1908, le souverain fit don à l'État
belge de la colonie, suite notamment à certaines critiques de la presse
anglo-saxonne concernant sa gestion. La Belgique administra la colonie
jusqu'à son indépendance en 1960.
Dès les années 1940, dans ce qui était
alors le Congo belge, deux tendances indépendantistes importantes se
manifestaient dans la capitale Léopoldville : celle des « gens
d'en bas » (Bas-Congo et Bandundu) parlant le kikongo et celle des
« gens d'en haut » parlant le lingala, venant de l'Equateur
d'abord et finalement de tout l'intérieur du pays. Dans la
première catégorie se forma en 1949 une association d'abord
culturelle et finalement politique, l'alliance des Bakongo (ABAKO), dont
JOSEPH KASAVUBU devint président en1954. Son rêve devint de
rétablir l'ancien royaume kongo de l'époque portugaise, en fait
celui des bakongo. Cette tendance se durcit très vite et réclama
bientôt l'indépendance immédiate tout en demeurant
fédéraliste lorsqu'il s'agit plus tard de discuter le
problème du reste du Congo. Les évolués « d'en
haut », venant des régions plus diversifiées et
séduits par le « plan de 30 ans pour l'émancipation de
l'Afrique » du Professeur Belge Van Bilsen , publié en 1956,
étaient aussi désireux de maintenir le grand Congo unitaire. Leur
manifeste dans ce sens publié le 1er juillet 1956 fut
vigoureusement combattu par l'ABAKO dès son assemblée
générale du 23 août 1956. Le plan de 30 ans est
déclaré utopique : « la nationalisation des
grandes compagnies vivrières et agricoles comme des parastataux est
souhaitable. Puisque l'heure est venue, il faut accorder aujourd'hui même
l'indépendance immédiate ! »
La Belgique, qui croyait à la progressivité de
la transition vers l'indépendance organisa les premières
élections à l'échelon communal, limitées aux
grandes villes en1957. L'ABAKO triompha inévitablement à
Léopoldville et cela impressionna certains unitaristes, tel patrice
Lumumba tetela du Kasaï, intelligent et idéaliste, qui ne tarda
pas à fonder son propre « mouvement national
congolais »MNC- Lumumba, plus revendicatif que celui du MNC-Kalonji ,
Albert Kalonji étant aussi un Kasaï en unitariste. Ces jeunes
rivalités politiques confrontées aux structures tribales
compliquées du Congo allaient former un mélange détonant
qui détruirait au bout de cinq années la première
démocratie parlementaire congolaise. On ne peut que rappeler ici
quelques épisodes saillants :
v Emeutes de Léopoldville (4 - 7 janvier 1959)
provoquées par l'interdiction tardive d'un meeting de l'ABAKO.
Arrestation de Kasavubu le 12 janvier. Il sera libéré le 14
mars.
v Le 13 janvier, déclaration gouvernementale
annonçant l'intention belge de réaliser rapidement
l'indépendance du Congo unitaire. L'ABAKO rejette cette
déclaration deux jours plus tard.
v La suite de l'année 1959 voit d'abord l'autorisation
des partis congolais, suivie d'élections générales sur
l'ensemble du territoire congolais marquées par toutes sortes de
manoeuvres de ces partis dont se dégagent trois pôles : un
Cartel des nationalistes fédéralistes formés de 6 partis
séparatistes ou autonomistes dont l'ABAKO et le MNC-kalonji , le
pôle du MNC-Lumumba et finalement celui de l'homme fort du Katanga, Moise
Tchombe , conscient de la force économique de sa région et de
l'intérêt de s'entendre avec l'Union minière du haut
Katanga (tout comme Kalonji vis-à-vis des exploitations de diamant au
Kasaï). Parmi les partis qui émergent on retrouve le PSA (Parti
Solidaire Africain d'Antoine Gizenga ), le PNP (Parti national du peuple
conduit par Albert Delvaux et Laurent Mbariko) Le LUKA (L'Union kwangolaise)
par André Petipeti Tamata et Pierre Masikita.
v En1960, ce fut la table ronde de Bruxelles (du 20 janvier
au20 février) où représentants congolais et belges
fixèrent les étapes suivantes. En mai eurent lieu les
élections législatives. La première chambre des
députés désigne par tirage au sort André Petipeti
Tamata comme le premier président de chambre des représentants.
Il dirige le bureau provisoire pour valider les mandats des
députés élus et l'élection définitive du
bureau. Les élections législatives et provinciales
marquèrent de nouveaux clivages et alliances (scission de l'ABAKO)
d'où résulta un compromis : JOSEPH KASAVUBU fut élu
Président par le Parlement, Lumumba étant Premier ministre.
v Au moment de l'indépendance du pays, le roi des
belges se rendit en personne à Léopoldville (future Kinshasa)
pour assister aux cérémonies consacrant la fin de l'union
coloniale entre la Belgique et le Congo, et marquant la naissance sur la
scène internationale de ce nouvel État francophone (langue
officielle) d'Afrique.
Le Congo Belge devint indépendant le 30 juin 1960 en
tant que « République du Congo » tandis que
l'ancienne colonie française voisine du moyen-Congo adoptait le titre de
« République du Congo » à son
indépendance, le 15 août 1960. Les deux pays sont
différenciés en fixant leur capitale à leur nom.
Dans l'armée du nouvel État indépendant,
les blancs gardent le pouvoir. La radio accuse alors les anciens colons de
complot contre le nouvel État, ce qui provoque la colère des
soldats bangala et balubas qui se mettent à persécuter la
communauté blanche. La Belgique menace alors d'intervenir
militairement.
Le 11 juillet 1960, les dignitaires du Katanga, sous la
direction de Moús Tshombe et à l'instigation de quelques colons
belges, proclament l'indépendance de l'Etat du Katanga, en état
de sécession depuis juin. Les autorités du Katanga créent
alors leur propre monnaie et leur propre police. L'ONU propose sa
médiation à la place des troupes soviétiques ou belges.
Lumumba accepte alors la venue des casques bleus. Le sud Kasaï avait
également proclamé son indépendance avant
l'indépendance du reste du Congo, le 14 juin 1960. Ainsi, le
gouvernement central perd ses deux provinces minières. Les troupes de
l'ONU, censées intervenir pour mettre fin à la sécession,
n'agissent pas.
Le Premier ministre Lumumba appelle alors l'Union
soviétique à l'aide, les soldats balubas et bangala
n'étant pas représentés dans le gouvernement, ils
commettent alors un coup d'État en septembre, et renversent le Premier
ministre. Au sein de l'armée, devenue complètement africaine, le
général Mobutu prend les rênes et installe un gouvernement
de commissaires.
Mobutu est bientôt soutenu par les États-Unis,
qui voient d'un mauvais oeil le socialisme de Lumumba. Les médias
occidentaux montrent en effet Lumumba du doigt et salue la sécession
katangaise comme seul rempart de la liberté individuelle contre
l'étatisme.
La première guerre du Congo commence en 1962. Le
gouvernement central s'attèle à reconquérir les provinces
sécessionnistes. L'assassinat de patrice Lumumba en 1961,
déporté par Mobutu au Katanga, et la reprise du Katanga et du
sud-Kasaïmarqueront le début de l'ascension du
général Mobutu SESE Seko.
Une fois Lumumba éliminé, les troupes de l'ONU,
immobiles, passeront soudainement à l'offensive avec les troupes de
Mobutu pour reconquérir les deux provinces rebelles. (C'est ce qu'on
appelle the UN betrayal.)
Le titre « République
démocratique », un nouveau drapeau et une nouvelle devise sont
adoptés en 1964
En 1965 le Congo est pacifié, toutes les
révoltes tribales, ethniques ou des partisans de Lumumba ont
été matées.
La première
République démocratique du Congo sous Mobutu (1965-1971)
Mobutu Sese Seko s'empare définitivement du pouvoir
en1965. La libération de Stanley ville marque le début des
années de guerre qui se poursuivirent jusqu'en 1966. Toute cette
région vit des atrocités qui firent au moins 500 000 morts
civils et militaires. Il faudra l'intervention de troupes
étrangères pour mettre fin à ce carnage. Après les
décrets de 1966, 1967 et 1969, les mines et les plantations sont
nationalisées.
En 1971, commence la politique dite de
l'authenticité, africanisation des noms pour les citoyens, les
villes, les rivières, et le pays lui-même qui devient le
« Zaïre ». Dès lors il n'y aura plus de
confusion avec la « République congolaise » voisine
dont le nom va aussi être modifié en « République
du Congo », mais les deux républiques du Congo étaient
généralement distinguées par leur capitale : on
parlait de Congo -Léopoldville et de Congo Brazzaville.
Dans les années qui suivent la prise du pouvoir par le
général joseph désiré Mobutu ce dernier entame
à partir de 1972 une campagne
d'« authenticité » afin de maintenir sa
popularité. Le pays est renommé République du zaïre
en 1971 d'après un mot local pour rivière, et portera ce
nom jusqu'en1997. De même, le fleuve Congo est rebaptisé
Zaïre et une nouvelle monnaie, le zaïre, divisé en
100 makuta (singulier likuta ), remplace le franc . Les noms des
personnes sont africanisés. Le général Mobutu prend le nom
de Mobutu Sese Seko et oblige tous ses concitoyens à supprimer les
prénoms à connotation occidentale et à rajouter un
« post non ». L'abacost est promulgué, interdisant
le port de costumes occidentaux, et de nombreuses villes sont
rebaptisées.
À partir de 1974, de nombreux biens des
étrangers sont confisqués (zaïrianisation), nombre
d'étrangers commencent à quitter le pays.
L'économie se met à péricliter avec la
hausse du prix du pétrole (double choc pétrolier) et la baisse de
celui du cuivre. La corruption et la mauvaise gestion entrainent une inflation
vertigineuse. La banque centrale de Kinshasa faisant l'objet de ponctions des
dirigeants, le FMI impose en 1978 Erwin Blumenthal à la tête de la
banque centrale pour endiguer les détournements d'argent mais celui-ci
ne peut se maintenir longtemps. Les hauts fonctionnaires zaïrois
investissent l'argent détourné sous forme d'avoir dans des pays
occidentaux.
§5.Vie politique.
Colonisation du Congo,Etat indépendant du Congo et
Congo belge ces frontières ont été reconnues à
l'issue de la conférence des Berlin, en1885. Le
1eraout,Léopold II de Belgique accepta la souveraineté
sur l'Etat indépendant du Congo. La spécificité de ce
régime colonial résida dans le fait que dans un premier temps le
Congo fut considéré comme une possession personnelle et
privée du roi. En 1908, le souverain fit don à l'État
belge de la colonie, suite notamment à certaines critiques de la presse
anglo-saxonne concernant sa gestion. La Belgique administra la colonie
jusqu'à son indépendance en 1908 à 1960 cette ancienne
colonie était appelée Congo Belge mais aussi
« Congo-Léopoldville » jusqu'en 1966, date du
renommage de la capitale en Kinshasa Avec lazaïrianisation, le pays s'est
appelé zaïre de 1970 à1997. Congo précoloniale.
Dès les années 1940, dans ce qui était
alors le Congo belge, deux tendances indépendantistes importantes se
manifestaient dans la capitale Léopoldville : celle des « gens
d'en bas » (Bas-Congo et bandundu ) parlant le kikongo et celle des
« gens d'en haut » parlant le lingala , venant de
l'Equateur d'abord et finalement de tout l'intérieur du pays. Dans la
première catégorie se forma en 1949 une association d'abord
culturelle et finalement politique, l'alliance des Bakongo (ABAKO), dont
JOSEPH KASAVUBU devint président en1954. Son rêve devint de
rétablir l'ancien royaume kongo de l'époque portugaise, en fait
celui des Bakongo. Cette tendance se durcit très vite et réclama
bientôt l'indépendance immédiate tout en demeurant
fédéraliste lorsqu'il s'agit plus tard de discuter le
problème du reste du Congo. Les évolués « d'en
haut », venant des régions plus diversifiées et
séduits par le « plan de 30 ans pour l'émancipation de
l'Afrique » du Professeur Belge Van Bilsen publié en 1956,
étaient aussi désireux de maintenir le grand Congo unitaire. Leur
manifeste dans ce sens publié le 1er juillet 1956 fut
vigoureusement combattu par l'ABAKO dès son assemblée
générale du 23 août 1956. Le plan de 30 ans est
déclaré utopique : « la nationalisation des
grandes compagnies vivrières et agricoles comme des parastataux est
souhaitable. Puisque l'heure est venue, il faut accorder aujourd'hui même
l'indépendance immédiate ! »
La Belgique qui croyait à la progressivité de la
transition vers l'indépendance organisa les premières
élections à l'échelon communal, limitées aux
grandes villes en1957. L'ABAKO triompha inévitablement à
Léopoldville et cela impressionna certains unitaristes, tel patrice
Lumumba tetela du Kasaï, intelligent et idéaliste, qui ne tarda
pas à fonder son propre « mouvement national
congolais »MNC- Lumumba, plus revendicatif que celui du
MNC-Kalonji,Albert Kalonji étant aussi un Kasaï en unitariste. Ces
jeunes rivalités politiques confrontées aux structures tribales
compliquées du Congo allaient former un mélange détonant
qui détruirait au bout de cinq années la première
démocratie parlementaire congolaise. On ne peut que rappeler ici
quelques épisodes saillants :
v Emeutes de Léopoldville (4 - 7 janvier 1959)
provoquées par l'interdiction tardive d'un meeting de l'ABAKO.
Arrestation de Kasavubu le 12 janvier. Il sera libéré le 14
mars.
v Le 13 janvier, déclaration gouvernementale
annonçant l'intention belge de réaliser rapidement
l'indépendance du Congo unitaire. L'ABAKO rejette cette
déclaration deux jours plus tard.
v La suite de l'année 1959 voit d'abord l'autorisation
des partis congolais, suivie d'élections générales sur
l'ensemble du territoire congolais marquées par toutes sortes de
manoeuvres de ces partis dont se dégagent trois pôles : un
Cartel des nationalistes fédéralistes formés de 6 partis
séparatistes ou autonomistes dont l'ABAKO et le MNC-kalonji , le
pôle du MNC-Lumumba et finalement celui de l'homme fort du Katanga, Moise
Tchombe , conscient de la force économique de sa région et de
l'intérêt de s'entendre avec l'Union minière du haut
Katanga (tout comme Kalonji vis-à-vis des exploitations de diamant au
Kasaï). Parmi les partis qui émergent on retrouve le PSA (Parti
Solidaire Africain d'Antoine Gizenga), le PNP (Parti national du peuple conduit
par Albert Delvaux et Laurent Mbariko) Le LUKA (L'Union kwangolaise) par
André Petipeti Tamata et Pierre Masikita.
v En1960, ce fut la table ronde de Bruxelles(du 20 janvier
au20 février) où représentants congolais et belges
fixèrent les étapes suivantes. En mai eurent lieu les
élections législatives. La première chambre des
députés désigne par tirage au sort André Petipeti
Tamata comme le premier président de chambre des représentants.
Il dirige le bureau provisoire pour valider les mandats des
députés élus et l'élection définitive du
bureau. Les élections législatives et provinciales
marquèrent de nouveaux clivages et alliances (scission de l'ABAKO)
d'où résulta un compromis : JOSEPH KASAVUBU fut élu
Président par le Parlement, Lumumba étant Premier ministre.
v Au moment de l'indépendance du pays, le roi des
belges se rendit en personne à Léopoldville (future Kinshasa)
pour assister aux cérémonies consacrant la fin de l'union
coloniale entre la Belgique et le Congo, et marquant la naissance sur la
scène internationale de ce nouvel État francophone (langue
officielle) d'Afrique.
Le Congo Belge devint indépendant le 30 juin 1960 en
tant que « République du Congo » tandis que
l'ancienne colonie française voisine du moyen-Congo adoptait le titre de
« République du Congo » à son
indépendance, le 15 août 1960. Les deux pays sont
différenciés en fixant leur capitale à leur nom.
Dans l'armée du nouvel État indépendant,
les blancs gardent le pouvoir. La radio accuse alors les anciens colons de
complot contre le nouvel État, ce qui provoque la colère des
soldats bangala et balubas qui se mettent à persécuter la
communauté blanche. La Belgique menace alors d'intervenir
militairement.
Le 11 juillet 1960, les dignitaires du Katanga, sous la
direction de Moús Tshombe et à l'instigation de quelques colons
belges, proclament l'indépendance de l'Etat du Katanga, en état
de sécession depuis juin. Les autorités du Katanga créent
alors leur propre monnaie et leur propre police. L'ONU propose sa
médiation à la place des troupes soviétiques ou belges.
Lumumba accepte alors la venue des casques bleus. Le sud Kasaï avait
également proclamé son indépendance avant
l'indépendance du reste du Congo, le 14 juin 1960. Ainsi, le
gouvernement central perd ses deux provinces minières. Les troupes de
l'ONU, censées intervenir pour mettre fin à la sécession,
n'agissent pas.
Le Premier ministre Lumumba appelle alors l'Union
soviétique à l'aide, les soldats balubas et bangala
n'étant pas représentés dans le gouvernement, ils
commettent alors un coup d'État en septembre, et renversent le Premier
ministre. Au sein de l'armée, devenue complètement africaine, le
général Mobutu prend les rênes et installe un gouvernement
de commissaires.
Mobutu est bientôt soutenu par les États-Unis,
qui voient d'un mauvais oeil le socialisme de Lumumba. Les médias
occidentaux montrent en effet Lumumba du doigt et salue la sécession
katangaise comme seul rempart de la liberté individuelle contre
l'étatisme.
La première guerre du Congo commence en 1962. Le
gouvernement central s'attèle à reconquérir les provinces
sécessionnistes. L'assassinat de patrice Lumumba en 1961,
déporté par Mobutu au Katanga, et la reprise du katanga et du
sud-kasai marqueront le début de l'ascension du général
Mobutu SESE Seko.
Une fois Lumumba éliminé, les troupes de l'ONU,
immobiles, passeront soudainement à l'offensive avec les troupes de
Mobutu pour reconquérir les deux provinces rebelles. (C'est ce qu'on
appelle the UN betrayal.)
Le titre « République
démocratique », un nouveau drapeau et une nouvelle devise sont
adoptés en 1964
En 1965 le Congo est pacifié, toutes les
révoltes tribales, ethniques ou des partisans de Lumumba ont
été matées.
La première
République démocratique du Congo sous Mobutu (1965-1971)
Mobutu Sese Seko s'empare définitivement du pouvoir
en1965. La libération de Stanley ville marque le début des
années de guerre qui se poursuivirent jusqu'en 1966. Toute cette
région vit des atrocités qui firent au moins 500 000 morts
civils et militaires. Il faudra l'intervention de troupes
étrangères pour mettre fin à ce carnage. Après les
décrets de 1966, 1967 et 1969, les mines et les plantations sont
nationalisées.
En 1971, commence la politique dite de
l'authenticité, africanisation des noms pour les citoyens, les
villes, les rivières, et le pays lui-même qui devient le
« Zaïre ».
Dès lors il n'y aura plus de confusion avec la
« République congolaise » voisine dont le nom va
aussi être modifié en « République du
Congo », mais les deux républiques du Congo étaient
généralement distinguées par leur capitale : on
parlait de Congo -Léopoldville et de Congo Brazzaville.
Dans les années qui suivent la prise du pouvoir par le
général joseph désiré Mobutu ce dernier entame
à partir de 1972 une campagne
d'« authenticité » afin de maintenir sa
popularité. Le pays est renommé République du zaïre
en 1971 d'après un mot local pour rivière, et portera ce
nom jusqu'en1997. De même, le fleuve Congo est rebaptisé
Zaïre et une nouvelle monnaie, le zaïre, divisé en
100 makuta (singulier likuta), remplace le franc. Les noms des personnes
sont africanisés. Le général Mobutu prend le nom de Mobutu
Sese Seko et oblige tous ses concitoyens à supprimer les prénoms
à connotation occidentale et à rajouter un « post non
». L'abacost est promulgué, interdisant le port de costumes
occidentaux, et de nombreuses villes sont rebaptisées.
À partir de 1974, de nombreux biens des
étrangers sont confisqués (zaïrianisation), nombre
d'étrangers commencent à quitter le pays.
L'économie se met à péricliter avec la
hausse du prix du pétrole (double choc pétrolier) et la baisse de
celui du cuivre. La corruption et la mauvaise gestion entrainent une inflation
vertigineuse. La banque centrale de Kinshasa faisant l'objet de ponctions des
dirigeants, le FMI impose en 1978 Erwin Blumenthal à la tête de la
banque centrale pour endiguer les détournements d'argent mais celui-ci
ne peut se maintenir longtemps. Les hauts fonctionnaires zaïrois
investissent l'argent détourné sous forme d'avoirs dans des pays
occidentaux.
Mobutu est renversé par Laurent Désiré
Kabila en 1997 lors de la première guerre du Congo. Le pays retrouve
son nom de République démocratique du Congo.
En janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila est
assassiné à Kinshasa dans des circonstances mal
élucidées. Au lendemain de ses obsèques nationales, son
fils, Joseph Kabila, est investi président de la République par
le parlement provisoire réuni en session extraordinaire.
Âgé de vingt-neuf ans, il a grandi à l'étranger, en
Tanzanie et en Ouganda, avant de revenir dans l'ex-Zaïre en 1996.
Formé militairement en Chine, il parle le swahili, le français et
l'anglais. Dans son premier discours, il s'engage à restaurer la paix
afin de relancer le processus démocratique. Pour obtenir un soutien
international, il effectue des visites diplomatiques dans dix-huit pays.
Manifestant sa volonté de renouveau, il forme un nouveau gouvernement en
avril 2001 dont sont exclus les proches de son père et lève
les restrictions sur les partis politiques en se prononçant pour la
tenue d'élections au plus tôt alors que le dialogue
intercongolais se poursuit à la suite de l'échec des rencontres
d'Addis-Abeba, en octobre 2001, l'éruption du Nyiragongo, dans
l'est de la RDC, en janvier 2002, ravage plusieurs villages et la ville de
Goma (chef-lieu du Nord-Kivu et de la rébellion prorwandaise),
provoquant la mort de plusieurs centaines de Congolais. Fort d'une
quasi-légitimité internationale, Joseph Kabila enregistre de
nombreux progrès au cours de l'année 2002. Après le
retrait officiel de toutes les armées étrangères
(rwandaise, ougandaise, angolaise, namibienne et zimbabwéenne) entre
l'été et l'automne 2002, le processus de paix et de
réconciliation nationale connaît une avancée importante en
décembre 2002, avec l'accord de Pretoria sur la transition en RDC.
Finalisé en avril 2003 après de difficiles
négociations, favorisées par le président sud-africain
Thabo Mbeki, cet accord prévoit la mise en place d'un gouvernement
d'union nationale et la création d'une nouvelle armée nationale
incluant les groupes d'opposition armés. Après la promulgation
d'une nouvelle Constitution, Joseph Kabila forme en juillet 2003 un
gouvernement de transition avec les représentants du Rassemblement
congolais pour la démocratie (RCD) d'Azarias Ruberwa et du
Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Mbemba, ainsi
que de l'opposition politique non armée et de la société
civile. Pour autant, les affrontements se poursuivent dans l'est du pays,
nourris par des rivalités ethniques entre bandes armées. Le
départ des troupes ougandaises est suivi de massacres interethniques
entre milices Hema et Lendu autour de la ville de Bunia, en Ituri. Ce regain de
violence entraîne le déploiement, en juin 2003, d'une force
internationale dirigée par la France et mandatée par l'ONU afin
de protéger la population civile. Celle-ci est remplacée quelques
mois plus tard par un contingent de Casques bleus -- les effectifs de la
Mission des Nations unies au Congo (MONUC) comptent alors près de
17 000 soldats, ce qui fait de la MONUC la plus importante des
missions de maintien de la paix menées par l'ONU.
Au même moment les affrontements continuent
dans l'est du pays, la transition démocratique se poursuit en
décembre 2005 avec l'adoption par référendum d'une
nouvelle Constitution, approuvée par 83,8 p. 100 des
suffrages. Elle s'achève en juillet 2006 par la tenue
d'élections générales historiques il s'agit du
premier scrutin libre et démocratique depuis l'indépendance. Ces
élections, qui concernent plus de 25 millions de Congolais (l'un
des plus grands électorats dans le monde), font l'objet de la plus
grande attention de la part de la communauté internationale et se
déroulent sous haute surveillance. Marquées par une forte
participation malgré les difficultés d'organisation et les
violences, elles se soldent par la victoire de Joseph Kabila, avec
58,05 p. 100 des suffrages au second tour du scrutin
présidentiel, face à Jean-Pierre Bemba, qui conteste ce
résultat.
§.6 Éducation et recherche
Du fait de la carence de l'État, le système
éducatif au Congo est essentiellement financé par les parents. Le
taux de scolarisation est 52 % et le taux général
d'analphabétisme (en 2004), très élevé -
33,2 % -, atteint 43,3 % chez les femmes. La scolarisation primaire a
diminué à cause de l'isolement des régions, de
l'incapacité croissante des parents à payer les frais scolaires,
du manque d'entretien des infrastructures, du manque de manuels scolaires et de
la baisse de la qualité de l'instruction. Les instituteurs
perçoivent un salaire de moins de 20 $ par mois. Le programme
national prévoit l'école universelle à l'horizon 2015,
mais l'objectif ne paraît malheureusement pas crédible. La
recherche scientifique et technologique est menée tantôt sous la
direction du ministère de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique et tantôt sous la direction du ministère de
la Recherche scientifique et technologique.
§7.Langue
· Le français est sa langue officielle et quatre
langues bantoues (kikongo,lingala , tchiluba ,swahili ) sont deslangues
nationales .
|
§8.Religion
La population congolaise est très majoritairement
chrétienne. La composition religieuse de la population d'après
une enquête effectuée pour le Ministère du Plan est la
suivante:
v Christianisme : 95,6 %
v Catholicisme : 28,3 %
v Protestantisme : 28,7 %
v Armée du salut : 0,3 %
v Kimbanguisme : 4,3 %
v Autres chrétiens : 35,4 %
v Islam : 1,2 %
v Animisme : 0,5 %
v Sans religion, / autre / manquant : 1,3 %
§9.Santé
De manière générale, les indicateurs
sociaux ont des niveaux préoccupants : le taux de mortalité
infantile est passé de 12,4 % en 1990 à 11,2 % en 2011,
le taux de mortalité maternelle de 800 décès pour
100 000 naissances vivantes en 1990 à 2 000
décès pour 100 000 naissances actuellement,
l'espérance de vie est 48 ans en 2011 contre une moyenne africaine
de 55 ans, l'accès aux services de santé de base est
inférieur à 26 pour cent. Le paludisme fait des ravages en
RDC.
De plus, des maladies autrefois éradiquées
comme, la lèpre et la peste ont resurgi, et la pandémie duVIH
SIDA touche plus de 4 pour cent de la population entre 15 et 49 ans. Le
chiffre pourrait s'élever à 20-22 pour cent dans les provinces
orientales où il y a encore quelques troubles. Selon les
dernières estimations, environ 750 000 enfants ont perdu au moins
un de leurs parents en raison de la maladie.
Cette situation perdure depuis déjà des
décennies.
§10.La culture
La culture congolaise est très diverse car le
Congo-Kinshasa est composé d'une centaine de groupes ethniques, en
majorité bantous, et s'étend de l'embouchure dufleuve Congo, puis
dans la forêt du bassin du Congo jusqu'à la région des
grands-lacs et lasavane.
Depuis la fin du XIX eme siècle, les modes
de vie traditionnels de la région ont changé à cause du
colonialisme, la lutte pour l'indépendance, le règne long de
Mobutu, et récemment, la Première et Seconde Guerres du Congo.
Malgré cela, les traditions et la culture congolaises ont su garder leur
individualité. Plus de 60 % des habitants vivent dans des zones
rurales. 30 % de ceux qui vivent en zone urbaine sont culturellement
ouvert à, ou influencé par l'Occident.
SECTION4.PRESENTATION DU
RWANDA
Le Rwanda, en forme longue la République du Rwanda ou
la République rwandaise, en kinyarwanda Repubulika yu Rwanda,
autrefois Ruanda en français avant l'indépendance en1962,
surnommé le « Pays des mille collines », est un pays
d'Afrique centrale.43(*)
§1.Situation
géographique
Il partage des frontières avec, au nord, l'Ouganda,
à l'est, la Tanzanie, au sud, le Burundi, et à l'ouest, La
République Démocratique du Congo. Sa capitale Kigali est
située au centre du pays.
Les Rwandais parlent le kinyarwanda, et vivent dans les
collines qui constituent la localisation de référence des
habitats.
§2.Géographique
Physique
Forêt de Nyungwe, au
sud-ouest du Rwanda
Ce Pays des mille collines, le Rwanda est
bordé au nord par une chaîne de volcans élevés (3500
à 4 500 mètres), à l'est par les marais de
l'Akagera, au sud-est par les marais du Bugesera, au sud-ouest par le massif
forestier de Nyungwe, écrin de la source du Nil, et à l'ouest par
l'immense et magnifique lac Kivu. La capitale, Kigali, est à
1 400 mètres d'altitude et une grande partie du pays est
au-dessus de ce niveau. Bien qu'étant situé juste sous
l'équateur, du fait de l'altitude, le Rwanda a un climat très
agréable et des températures moyennes de 18 à 20
degrés, parfois moins dans certaines régions montagneuses. Le
pays ne manque ni de pluies, ni d'eau. Les forêts d'altitude (en
diminution) maintiennent des réserves d'eau qui alimentent les
rivières dans les périodes plus sèches (juin-août).
Il arrive malgré tout qu'il y ait certaines années des
périodes de sécheresse.
Les paysages sont très verdoyants, ondoyants,
fréquemment couverts de bananeraies et les rivières abondantes.
Dans les vallées et jusqu'au sommet des collines, les petites parcelles
cultivées à la houe, quadrillent la campagne. Parfois quelques
vaches aux grandes cornes sont veillées de loin par un enfant. De grands
nuages lambinent dans le ciel bleu. Peu de villages. L'habitat est
dispersé dans les collines. Les maisons sont en brique de terre ocre ou
en brique cuite pour les plus cossues, toujours dans un jardin
clôturé, sauf parfois en bordure de route. Les fenêtres
grillagées. Les toits sont en tôle, parfois en tuiles.
Les mille collines du Rwanda (région de Gitarama)
Les grandes routes qui relient Kigali et les grandes villes de
province sont en bon état ou en cours de réfection, mais les
autres routes, en terre rouge ravinée, sont souvent mauvaises. Quel que
soit leur état, elles ne sont jamais désertes, et
témoignent, selon les mouvements de la population, de la présence
des marchés. Les marchandises achetées ou vendues sont
transportées dans des pick-up japonais, sur la tête ou sur des
vélos, parfois encore sur de massifs vélos en bois
(igicugutu en kinyarwanda) qui semblent n'avoir pas de limite de
capacité de charge. De nombreux taxis de « 18
places » transportent les gens sur de plus longues distances.
L'atmosphère générale donne une impression
particulièrement paisible qui contraste avec l'histoire récente.
De temps en temps une pluie torrentielle détrempe ce paysage, puis le
soleil réapparaît.
§3. Subdivision
administrative
Le Rwanda est divisé en
quatre provinces et la ville de Kigali :
Ø Province du sud
Ø Province de l'ouest
Ø Province du nord
Ø Province de l'Est
Ø Ville de Kigali : son statut est particulier,
étant dirigée par un maire et est composée de 3
districts.
Ces provinces sont
subdivisées en 30 districts et ces derniers en 416 secteurs. V
§4.Economie
L'économie du Rwanda est principalement marquée
par sa forte dépendance de l'agriculture (40 % du PIB, 87 % de
l'activité nationale), une croissance annuelle de plus de 6 %, un
développement des services, une faible industrialisation et une
très forte densité démographique (>300 hab. /km²).
L'inflation est d'environ 4 %, et, si le PIB par habitant est d'environ
200 € par an, le PIB PPA annuel (pondéré par le pouvoir
d'achat) moyen par habitant est de 945 dollars. Son incidence de
développement humain était de 0.460 en 2007et la variation de cet
indice, par rapport à l'année précédente, est de
+0.005.
En octobre 1990 ; les combattants du front patriotique
du Rwanda (FPR) envahissent le Rwanda au de part de l'Ouganda .l'armée
rwandaise s'avère, dès le départ incapable
d'arrêter l'offensive de ces inkotanyi.
Le budget des dépenses militaires jusqu'alors des
plus bas au départ tète d'habitat cette situation de guerre
entraine la déstabilisation de la production agricole.44(*)
En décembre 2004, un euro valait 740 francs rwandais.
Il n'y a plus de change « au noir », le gouvernement a
structuré la profession, après avoir emprisonné quelques
récalcitrants. Un économiste dans une administration peut toucher
100 000 francs par mois, soit 135 euros. Un maître-assistant
à l'université peut toucher environ 175 000 francs par mois,
soit 235 euros. Les salaires de l'administration sont effectivement
payés. À Kigali, un chauffeur pour une journée demande
5000 francs, soit 6,76 euros. Une course en taxi individuel pour environ
5 km à Kigali revient à 2000 francs, soit 2,70 euros,
une coupe homme chez le coiffeur environ 700 francs, une heure d'Internet dans
un cyber-centre 500 francs, une brique d'un demi-litre de lait UHT 450 francs,
une bouteille de 33 cl d'eau de source 250 francs, une brochette de
chèvre-frites environ 600 francs (variable), une heure de parking au
centre de Kigali 100 francs.
Le Rwanda dispose de quelques ressources minérales,
telles qu'étain, columbo-tantalite (minerai de niobium et tantale,
souvent dit coltan), or, tungstène et béryl. Hormis la
question de l'eau courante qui manque à beaucoup, l'un des
problèmes majeurs du Rwanda est celui de l'énergie. En 2005 moins
de 4 % des Rwandais sont branchés au réseau
d'électricité, et ce réseau est loin de couvrir les
besoins de ses abonnés qui subissent de fréquentes et longues
coupures. Les possibilités de développement local de la
production d'énergie sont subordonnées à des accords avec
les pays voisins, dans une région marquée par une grande
instabilité politique qui plombe les projets possibles.
Le secteur du bâtiment se porte bien Kigali est
passé en vingt ans de quelques dizaines de milliers d'habitants à
près d'un million.
Le gouvernement a une perspective globale qualifiée
sous le nom de « Vision 2020 ». Ce projet
directeur table sur une croissance de 7 %, un développement du
secteur privé, une modernisation de l'agriculture et veut faire du
Rwanda un centre régional de services pour l'Afrique des grands lacs
.
Le gouvernement rwandais s'est rapproché des
initiateurs du projet du NEPAD et partage leur vision.
Depuis 2001, le Rwanda a réformé de
manière constante ses lois commerciales et ses institutions. En 2008, le
Rwanda a introduit une nouvelle loi sur les sociétés qui
simplifie la création des entreprises et renforce les protections des
actionnaires minoritaires. Les entrepreneurs peuvent maintenant créer
une entreprise en 2 procédures et 3 jours. Les transactions entre
parties font l'objet d'exigences d'approbation et de divulgation plus strictes.
Les dispositions juridiques régissant la responsabilité des
dirigeants d'entreprise dans le cas de transactions préjudiciables entre
les parties intéressées ont également été
renforcées. Le Rwanda a amélioré ses
réglementations pour faciliter l'accès au crédit par
l'adoption de deux nouvelles lois. La nouvelle loi relative aux
sûretés mobilières facilite les prêts garantis en
permettant à une gamme plus large d'actifs d'être utilisés
comme garantie bancaire. La loi permet également une entente
extrajudiciaire de sûretés mobilières aux créanciers
nantis et leur donne une priorité absolue dans le cadre de la faillite.
L'adoption de la nouvelle loi sur l'insolvabilité au Rwanda a
simplifié les procédures de réorganisation. Les
réformes ont également inclus des mesures visant à
accélérer le commerce transfrontalier et l'enregistrement des
propriétés foncières. Les retards aux frontières
ont été réduits grâce à des heures
d'ouverture plus longues, et des exigences en matière de documentation
plus simples. Les réformes ont retiré les goulots
d'étranglement qui existaient au niveau du registre des
propriétés et de l'Administration des recettes fiscales, en
réduisant le temps exigé pour enregistrer une
propriété de 255 jours.
§5. Vie politique
Traditionnellement, la population rwandaise était
structurée en une vingtaine de clans composés d'éleveurs,
les tutsi, d'agriculteurs, les hutu, et d'artisans, les Twa Le clan
était la référence identitaire de chaque Rwandais. Chaque
clan avait un chef, le Mwami issu d'un lignage patriarcal, qui était
Hutu ou Tutsi. Un des clans, dirigé par un lignage Tutsi, dominait le
Rwanda et son Mwami était considéré comme le roi du
Rwanda. Les populations parlaient la même langue.
Kinyarwanda se mariaient entre elles, partageaient la
même religion et pouvaient passer d'un groupe socioprofessionnel (Hutu ou
Tutsi) à l'autre. On ne peut donc pas parler d'ethnies
différentes au Rwanda selon la définition académique de
l'ethnie. Ce système féodal était basé sur la
possession de troupeaux ou de terres. Cette structure était
concrétisée par un chef du bétail et un chef des terres.
Elle comportait aussi un chef militaire
À leur arrivée, les colonisateurs allemands,
puis belges cherchèrent à comprendre cette société
mobile et complexe qui ne correspondait pas aux critères
européens. Ils classèrent les populations en fonction de leurs
activités, de leur physique, etc. Ils furent très
impressionnés par la monarchie rwandaise, et considérèrent
cette catégorie, les Tutsi, comme une « race »
supérieure, assimilant aussi tous les Tutsi à ceux de la cour
royale45(*). Selon les
colonisateurs, les Tutsi sont plus grands, plus clairs de peau, plus beaux, ce
qui les rendrait plus aptes à diriger.
Les colons vont donc s'appuyer sur les Tutsi pour mettre en
place leur administration coloniale, ne respectant pas les Mwami des clans
dirigés par des Hutu. Il se créa ainsi une différenciation
raciale artificielle issue du regard du colonisateur. Cette distinction, au
départ socioprofessionnelle et politique entre Hutu et Tutsi, devint
raciale et politique dans l'organisation coloniale de la société.
L'accès aux avantages, à l'enseignement, aux postes
administratifs fut réservé prioritairement aux Tutsi. Peu
à peu, les différenciations basées sur de
prétendues analyses raciales rationnelles furent intégrées
par les populations. Les termes de « Hutu » (roturier) et
de « Tutsi » (noblesse) furent alors
considérés comme référence identitaire essentielle
par les Rwandais, et entraînèrent une différenciation
antagonique de la société entre ces deux groupes. Le terme
« ethnie » n'ayant pas d'équivalent dans la langue
rwandaise, l'administration coloniale utilisa à sa place le terme
« ubwoko », qui désigne le clan
Selon l'histoire enseignée durant la colonisation, les
Hutu majoritaires étaient des fermiers d'origine bantoue. Les Tutsi
étaient un peuple pastoral qui serait arrivé dans la
région au xv eme siècle représentants des
premiers colons de la région et issus des pygmées.
Ces théories sont désormais fortement remises en
cause et l'on tend aujourd'hui à considérer que les colonisateurs
belges des années 1920, négligeant les
références claniques, ont interprété de
façon ethnique la structure socioprofessionnelle de la population, sous
l'influence aussi de l'organisation héritée des colonisateurs
précédents, les Allemands, et ont ainsi appliqué une
politique formellement appuyée par la société des nations
qui avait confié à la Belgique la tutelle du Ruanda-Urundi. Ainsi
s'installa une légende sans réel fondement née là
où s'arrêtait la mémoire orale de la culture rwandaise et
sans qu'aucune recherche archéologique ou linguistique soit venue
l'étayer.
Les Tutsi, érigés par le colonisateur
encastre » dominante, furent de plus en plus dénoncés
par la majorité hutu à partir des années cinquante. Dans
un texte publié le24 mars 1957, le manifeste des bahutu, neuf
intellectuels Hutu cristallisèrent cet antagonisme. Puis, en1959, la
revendication d'indépendance des Tutsi incita les Belges à
renverser leur alliance au profit des Hutu, ce qui entraîna la chute de
la royauté tutsi et la prise du pouvoir par les Hutu au sein d'une
république ethnique. Il s'ensuivit une vague d'émeutes et de
pogroms qui entraîna en exil des milliers de Tutsi
La première République se met alors en place et
Grégoire kayibanda , un Hutu, accède à la
présidence de la République en 1961. Le nouveau régime
affronte des attaques des exilés tutsi, qui sont le prétexte de
violentes répressions sur les Tutsi de l'intérieur, notamment en
décembre 1963 où plusieurs milliers de Tutsi sont
massacrés.
Pour maintenir l'unité politique Grégoire
kayibanda instrumentalise les massacres de masse dont furent victimes les Hutu
du Burundi en 1972, il justifie la crainte d'une menace des Tutsi rwandais. Les
Tutsi, élèves et professeurs, sont systématiquement
expulsés de l'enseignement, quelques-uns massacrés dans les
établissements scolaires. Ces événements provoquent une
nouvelle vague d'exode des Tutsi. Exploitant ces événements,
Juvénal Habyarimana renverse immédiatement Grégoire
kayibanda en juillet 1973, puis fonde un parti en 1975lemouvement
révolutionnaire pour le développement (MRND). La même
année, le président français Giscard d'Estaing signe un
Accord particulier d'Assistance Militaire avec le gouvernement
rwandais. Entre 1987 et 1994, des livraisons régulières
d'équipement militaire vers le Rwanda seront effectuées par la
France. En, Habyarimana change la constitution et fait adopter un régime
à parti unique, le MRND, dont tous les Rwandais sont membres
d'office.
Les exilés tutsi s'organisent en Ouganda et
créent le front patriotique du Rwanda (FPR) en1987. Le 1 er
octobre, venant de l'Ouganda, le FPR entre en force au nord du Rwanda. La
France dès le 4 octobre 1990, le Zaïre et la Belgique
interviennent brièvement pour aider à évacuer des
occidentaux. Huit à dix mille Tutsi sont emprisonnés en octobre
1990. En désaccord avec cette politique, la Belgique rapatriera alors
ses troupes du Rwanda. Le soutien militaire français sera maintenu sous
la dénomination opération Noroit jusqu'à la mise en place
des troupes de l'ONU (MINUAR commandée par le général
dallaire) en décembre 1993. Le ministre de la coopération
Robert Galley témoignera que l'armée française a bien
été utilisée afin de stopper l'avancée du FPR. Le
nombre officiel de militaires français participant à Noroît
atteindra 688 personnes. Le 15 octobre 1990, l'ambassadeur de
France au Rwanda, Georges Martres, adresse un télégramme au chef
d'état-major particulier du président Mitterrand, dans lequel il
mentionne le risque d'un génocide contre les Tutsi. Malgré cet
avertissement, le gouvernement français va continuer d'aider le
régime d'Habyarimana. Divers groupes tutsi sont exécutés
par des « extrémistes » hutu. L'armée
rwandaise massacre 1000 Bahimas (apparentés aux Tutsi) à Mutara,
et environ un millier de Bagogwe (apparentés aux Tutsi) au nord-ouest du
Rwanda, dont 348 Tutsi dans la région de Kibilira. Depuis ses bases
arrière établies en Ouganda et avec l'appui en matériel
détourné de l'armée ougandaise, le FPR établira
progressivement une tête de pont au nord du Rwanda où des combats
se poursuivront jusqu'en 1994. Ceux-ci sont la cause d'importants
déplacements vers la capitale de la population hutu qui fuit les combats
et des exactions attribuées au FPR dans la zone toujours plus vaste
qu'il occupe dans le nord du pays.,
À la suite du discours de Degaule et de
François Mitterrand, Juvénal Habyarimana fait changer la
Constitution en 1991 pour revenir au multipartisme. Sous la pression de la
communauté internationale, les accords successifs d'Arusha,
négociés en Tanzanie avec le FPR et clôturés en
août1993, prévoient, après un cessez-le-feu, l'organisation
du retour des exilés tutsi et l'intégration politique et
militaire des différentes composantes internes et externes de la nation
rwandaise. La minuar, mission de paix de l'ONU, sera mise en place en
décembre 1993 pour aider à la concrétisation de ces
accords. Parallèlement l'entourage de Juvénal Habyarimana et de
son épouse Agathe, qui contrôle aussi l'armée et
l'économie du pays, créent en 1992 la coalition pour la
Défense de la République (CDR), les milices Interahamwe et la
radio des milles (RTLM) qui seront les principaux organes du génocide de
1994 et s'auto qualifieront de hutu power .Les médias gouvernementaux
rwandais joueront un rôle significatif de propagande anti-Tutsi avant et
durant le génocide. Ainsi, la RTLM appelle au meurtre des Tutsi
dès 1992. L'ambassadeur belge Johan Swinnen a rapporté à
Bruxelles que la RTLM diffuse ces appels à l'extermination des Tutsi. Le
journal rwandais kangura , un autre organe des « médias de la
haine », publie le 10 décembre 1990 les
« Dix commandements du Hutu », texte raciste qui appelle
à la haine anti-Tutsi. Au cours de la période 1990-1993, des
assassinats politiquesles massacres de certaines populations tutsies par les
forces gouvernementales seront considérés par une commission
d'enquête internationale conduite en 1993 comme des prémices d'un
génocide.
Le soir du6 avril 1994, les
présidents rwandais et burundais, le chef d'état-major rwandais
et une dizaine d'autres personnalités, meurent, avec l'équipage
de trois français, dans un attentat visant l'avion présidentiel
rwandais. Dès le lendemain, le premier ministre, Madame, et d'autres
Agathe Uwilingiyimana personnalités politiques hutu démocrates,
dix militaires belges de la Mission des nations unies (minuar) sont
assassinés par la garde présidentielle rwandaise.
Simultanément débute le génocide des Tutsi dans plusieurs
provinces du pays. La mort du président Habyarimana est donc
considérée comme le fait initial du génocide Rwandais. Le
gouvernement intermédiaire Rwandais constitué quelques jours plus
tard, conduit le génocide à l'intérieur du pays et la
guerre contre l'armée du Front Patriotique rwandais FPR en sigle
constitué essentiellement par des exilés Tutsi. Des Rwandais sont
aussi victimes de cette guerre civile entre les FPR gouvernementales et l'APR.
Enfin, des Hutus, exécutés sans jugement comme
génocidaires, et parfois leurs familles, sont victimes de
représailles de soldats du FPR.
Le gouvernement intérimaire est
dirigé par l'ex-premier ministre JEAN KAMBANDA, qui plaida coupable
devant le tribunal pénal pour le Rwanda et fut condamné en 1998
à la prison à vie pour crime de génocide, entente en vue
de commettre le génocide et crime contre l'humanité. Le
« cerveau » du génocide, selon le procureur du TPIR
et de nombreux observateurs, serait le colonel Théoneste Bagosora ,
condamné à la prison à vie en 2008, membre de l'Akazu,
« petit-maison » en Kinyarwanda gravitant autour de la
famille Habyarimana, désignant ainsi le noyau dur qui, selon de nombreux
témoins Rwandais, ont inspiré ce génocide. Au moins
800 000 Tutsi et Hutu démocrates ont été
massacrés selon l'ONU, plus d'un million selon les autorités
rwandaises et plus encore selon certains auteurs, qui font remarquer que la
déclaration d'état-civil à la naissance n'était pas
obligatoire au Rwanda.
Ce génocide fut l'un des quatre génocides du XX
e siècle reconnus par les institutions internationales.
Polémique sur un « double
génocide » Comme les autres génocides
(shoah, génocide des arméniens, etc.), le génocide des
Tutsi est l'objet d'un négationnisme. Celui-ci conteste d'une part
l'existence même du génocide et d'autre part celle de
complicités lors des événements. En outre, certains
acteurs de ce négationnisme s'appuient sur la théorie du
« double génocide », qui tend à mettre en
balance les victimes Tutsi du génocide et les victimes Hutu de la guerre
et des représailles de l'après génocide.
L'ONU, l'OUA et les parlements rwandais, belge et
français, sont sans équivoque dans leurs rapports sur les
événements du Rwanda de 1994 : il y a eu au Rwanda un et un
seul génocide, celui des Rwandais qui avaient une carte
d'identité portant la mention « Tutsi ». Les
décisions du Tribunal pénal international ont confirmé le
génocide des Tutsi au plan juridique.
Le 4 juillet, le FPR prend la capitale, Kigali.
Le 19 juillet, un gouvernement est constitué sur la
base désaccord d'Arusha. Une période de transition politique est
décrétée.
Pasteur BIZIMUNGU devient président de la
République, mais l'homme fort du Rwanda est le général
major PAUL KAGAME, vice-président et ministre de la défense,
cofondateur du FPR, ancien exilé tutsi en Ouganda.
Le tribunal pénal international pour le Rwanda est
constitué par l'ONU fin 1994. En Belgique, les tribunaux, se fondant sur
la loi dite "de compétence universelle", ont également ouvert des
dossiers contre des génocidaires.
Pasteur Bizimungu démissionne en 2000. Paul
Kagamé est élu président de la République par
l'Assemblée nationale.
Le Rwanda doit faire face à un besoin de justice qui
engorge les tribunaux et amène à la réhabilitation de la
justice traditionnelleGacaca.
En2002, l'ancien président de la République
Pasteur Bizimungu, est arrêté et mis en prison, le mouvement
Démocratique Républicain est dissous par les
députés.
Le Rwanda depuis les
élections de 2003 a développé une politique
extérieure audacieuse envoie des casques bleus rwandais au Darfour. Un
Rwandais occupe des responsabilités au sein de l'Union africaine. En
République démocratique du Congo, le problème des FDLR est
pris au sérieux par la Communauté internationale. Le ministre de
l'économie du Rwanda devient Président de la Banque africaine de
Développement en 2005. Le Rwanda fait partie des pays qui
bénéficient d'une importante remise de dette en juillet 2005
par le G8. Le Rwanda bénéficie incontestablement d'un courant
favorable au sein de la diplomatie internationale qui est sans doute dû
à la pugnacité diplomatique convaincante de ses dirigeants.
Les Gachachu entrent dans leur phase opérationnelle en
janvier 2005. Petit à petit, des Rwandais se rendent compte qu'ils
doivent craindre cette justice populaire réorganisée et six mille
d'entre eux s'enfuient au Burundi d'où ils sont renvoyés au
Rwanda, en ayant vainement tenté d'apitoyer la communauté
internationale et les ONG sur leur sort.
Fin novembre 2006, le juge français
anti-terroriste Jean-Louis Bruguière lance des mandats d'arrêt
internationaux contre 9 proches du président Kagamé qu'il
soupçonne d'être impliqué dans la destruction de l'avion
présidentiel en 1994. Ce juge étant chargé du dossier
concernant la mort de l'équipage français qui pilotait
l'appareil. En riposte, le gouvernement rwandais rompt ses relations
diplomatiques avec la France, expulse Dominique Decherf l'ambassadeur de
France à Kigali, ainsi que l'ensemble du personnel diplomatique et
25 000 personnes manifestent contre le gouvernement français
dans la capitale africaine.
Le 6 avril 2007 l'ancien président de la
République Pasteur Bizimungu est gracié par Paul Kagamé et
sort de prison.
Le 29 novembre 2009, suite à une rencontre
à Kigali entre le secrétaire général de la
présidence française, Claude Guéant, et le
président de la République rwandaise, Paul Kagamé, les
deux pays décident de renouer les relations diplomatiques rompues depuis
trois ans. Cet évènement fait suite à une
amélioration progressive de la situation, avec une
accélération depuis la mi-novembre 2009, lorsque deux juges
français s'étaient rendus au Rwanda pour enquêter sur le
cas de personnes soupçonnées d'être responsables du
génocide réfugiés en France (il s'agit notamment des cas
de Wenceslas Munyeshyaka et de Laurent Bucyibaruta, mais aussi du cas de la
veuve de l'ancien président, Agathe Habyarimana)
Hasard ou non, ce renouement des relations entre la France et
le Rwanda intervient quelques heures seulement après l'accession du
Rwanda au sein ducommon wealth, alors que, depuis la tutelle belge, le Rwanda
appartenait aux nations francophones
§7.Langues
Le français, ainsi que le kinyarwanda, étaient
les langues officielles du Rwanda depuis la présence belge au
début duXX emesiècle. Le président
JuvénalHabyarimana avait d'abord supprimé l'enseignement du
français dans les écoles primaires mais fut rétabli
après le génocide des Tutsi par le gouvernement d'union
nationale. Néanmoins, les relations tendues entre le nouveau
gouvernement et la France depuis le génocide de 1994, le retour de
nombreux Tutsi qui ont grandi en Ouganda (anglophone) ainsi que l'alignement du
pays avec les États-Unis, amènent le gouvernement à
vouloir remplacer le français par l'anglais. Il est devenu langue
officielle en 2003 à côté du kinyarwanda et du
français qui l'étaient déjà. En 2008, l'anglais est
devenu seule langue d'enseignement public en remplacement du
français.
§8.Culture
La culture traditionnelle rwandaise est liée à
celle des populations d'Afrique des grands lacs.
La croyance traditionnelle en un Dieu unique, Imana,
sensible à leur condition, les récits oraux, la langue et les
proverbes, les chants, les tambours et la danse tiennent une grande place dans
cette culture fortement imprégnée des combats des guerriers et
des activités agricoles : l'élevage et l'agriculture, et en
moindre partie, la chasse et la pêche.
Enfants rwandais dans le parc national des volcans
Depuis la colonisation, les vêtements occidentaux se
sont répandus mais le pagne en coton reste un lien très important
pour les femmes entre la tradition et la modernité.
La population est regroupée en clans familiaux et
répartie, sur un autre plan, en 3 composantes : les Hutus (84% de
la population), les Tutsis (15%) et les Twas (1%). Un recensement de 1996
faisait également état de plusieurs minorités: les
Banyenkombo (environ 57 000 individus), les Bagogwe (500 à 1500
personnes) et les Banyambo (environ 400 individus).
La culture traditionnelle rwandaise a été
fortement marquée par la colonisation allemande puis belge (1894-1961),
les Églises chrétiennes (90 % des Rwandais sont
chrétiens) et par le génocide de 1994.
Le christianisme, l'écrit, l'automobile, le football,
la radio et la télévision, le cinéma, l'informatique, le
téléphone, la référence à la
citoyenneté commencent à bouleverser profondément les
attitudes.
§9. Religions
Selon les statistiques officielles rwandaises en 2006,
56,5 % de la population était catholique, 37,1 % protestante,
4,6 % musulmane, 1,7 % sans religion et 0,1 % de
« religion traditionnelle ». Les 37,1 % de protestants
incluent les adeptes de l'églised'adventiste du 7 eme jour et
lestémoins de Jéhovah.
SECTION 5 : ORIGINE DE
L'ETHNIE TUTSI
Le monde a été marqué par des mutations
jusqu'après la guerre froide.
Le déclin russe a entrainé le conflit
d'identité qui s'est particulièrement répercuté sur
les pays de l'Europe de l'est et de d'Afrique.
A l'instar du conflit yougoslave qui a conduit à des
pertes de vie humaines et matérielle en Europe nous voyons exposer le
phénomène tutsi appelé banyamulenge en Afrique et plus
précisément dans la région des grands lacs.
La communauté internationale emballée dans un
tourbillon sans issue, nous plonge dans la confusion au sujet de
l'identité de banyamulenge.
Ce qui explique les pseudo-affirmations des dépourvues
des bases historiques qu'avancent certains médias (R.F.I et B.B.B)
en traitant les refugiés d'origine rwandaise des congolais.
Cette dernière thèse trouvait sa base juridique
dans la constitution de la deuxième République reconnaissant
les banyamulenge comme étant zaïrois d'origine.
Ce texte stipule que : les habitants qui ont une tribu
qui a existé au Congo avant l'accession du pays à
l'indépendance son congolais d'origine.
Le mouvement migratoire des peuples nilotiques s'explique par
la recherche des zones vitales.
Etant des pasteurs ils se voient contraints de mener une
vie nomade pour la survie de leurs troupeaux on les qualifie les
« hamites »46(*) .
Ces peuples concentrés au départ, long du
fleuve Nil, se distinguaient d'autres peuples africains.
On les trouve aujourd'hui en Ethiopie, en Erythrée en
somalie, au Kenya ; Ouganda, Rwanda et Burundi ils étaient soumis
au brassage avec d'autres races notamment les hamites et les semi-hamites.
Il est à notre de par leur culture, morphologie vie
socio-économique sans négliger leur aspect psychologique et
linguistique les tutsi se font passer pour le peuple supérieur
vis-à-vis des autochtones
Cet état de chose à engendre le conflit en
somalie ce qui les a poussé à traverser les frontières
somaliennes.
Le tutsi au Kenya sous le nom de masaï un peuple
minoritaire qui présente un faible pourcentage dans la
société kenyane.
Les autochtones bakuyu traitaient cette race minoritaire
(tutsi) comme les étrangers venus de la somalie.
Ces derniers refusaient leur l'appartenance de loin ou de
prêts à la société somalienne.
Et de ce fait ils se défendaient comme étant
originaires du Kenya de la tribu de massai
Les massai du Kenya , s'il faut les rappeler ainsi
malgré l'oppression de bakuyu sont d'origine des conflits
frontaliers entre Kenya et son voisin de l'ouest l'Uganda par les crimes qui
se perpétuent le long de leur frontière commune.
Les tutsi se sont installés en Uganda où le lac
victoria leur offrait ipso facto un cadre approprié pour la survie de
leur troupeaux qui traversaient cette région riche en pâturage
pour s'installer le long de la vallée de semliki vers les années
1890 faisant ainsi frontière le Congo-Kinshasa à l'ouest et au
sud avec le Rwanda.
Les tutsi s'installa au Rwanda jusqu'à nos jours et en
suite du Burundi qui sera une ethnie minoritaire.
Les tutsi se sont installés au Congo-Kinshasa en
territoire de :mahagi, irumu,rutshuru,goma et masisi.
§ 1. Territoire de mahagi
(Nord -Kivu)
Le territoire eut constitué la porte d'accès
des tutsi au Congo Kinshasa.
Cette entrée fut l'avantage facilité par
l'hospitalité légendaire des autochtones et par la politique
de la porte ouverte qui régnait au temps de l'Etat du Congo-Kinshasa de
léopoldien.
Ce qui explique que l'installation des tutsi à magagi
fut admise sans condition hormis le paiement ultérieur et symbolique
que de tribu à l'autorité coutumière. Et ce la fut une
faveur particulière, ces étrangers envisageaient l'occupation des
pâturages de la cote ouest du lac Albert propriété du
chef.
Apres quelques temps, ces tutsi venus de l'Ouganda
refusèrent tout lien avec les banyenkole et créent la tribu de
baragere pour justifier leur appartenance au territoire de mahagi .
Cette cohabitation sans contrôle démographique
ni limitation de pâturage permit aux envahisseurs tutsi de se
déplacer à leur guise suivent les richesses du
pâturage.
Pendant que les vaches broutent, les autochtones
s'éloignent de leurs champs en laissant la terre fertile aux
étrangers, cette passivité aveugle des bantous, la
conquête du terrain se réalisera doucement au profit des
étrangers nilotiques malgré leur intégration difficile
dans la contrée.
§ 2 Territoire de
djungu
Le territoire de déjugé se trouve au sud de
mahagi devenu bagegere à mahagi, les tutsi réunissent à
atteindre djungu par la même stratégie(la recherche des
pâturages pour leurs troupeaux).
La négociation d'un pâturage pour les vaches
suivie une occupation forcée en niant tout appartenance à
l'ethnie bagegere et en s'identifiant à la tribu de bahema.
§3.Le territoire d'irumu
(actuellement bunia)
Après djungu, les tutsi des ethnies multiples,
s'acheminent tous à la recherche des paturages et se retrouvent
au-delà des frontières de djungu et s'installa le long de la
rivière semliki pour occuper sa vallée aux inépuisable
en pâturage.
Balindu de gety actuel Bunia , cette peuplade
caméléon acceptera pour la première fois d'être
ethnie hema de djungu.
Comme l'appétit vient en mangeant, ces nilotiques
parviendront à monter une petite administration contre la
volonté de l'autorité du chef de terre.
Cette rébellion ou violation du contrat
débouchera sur un croissement de fer entre hema et lendu.
Les lendu, tribu autochtone de Bunia tuèrent le
chef tutsi un certain RUMERA en 1906, le chef tué les tutsi resteront
assujettis aux autochtones jusqu'à l'instauration effective de la
colonie belge.
L'administration coloniale belge optera pour une organisation
territoriale de 1917-1933.
C'est ainsi qu'on attribuera pour la première fois
entité administrative (chefferies) auxHema.
Cette situation créa conflit ouvert qui
dégagerait en bras de fer jusqu'à nos jours.
Huit ans après l'organisation territoriale, ces trois
chefferies seront déclarées non viables par les colonisateurs
et pour des raisons humanitaires, l'autorité coloniale décidait
d'octroyer aux tutsi une nouvelle terre viable.
Cette attitude belge vis-à-vis de tutsi eu pour
mobile, l'existence des belles filles tutsi qui constituaient le
marché des débauches pour les blancs en majorités
célibataires.
L'administration coloniale fusionnera les trois chefferies
en collectivités à la quelles elle va annexer des lendu (lokpa,
kotchonda, et matete) baignées dans la vallée de semliki.
§ 4. Territoire de
rutshuru
Apres avoir réussi à implanter chez le hutu au
Rwanda et le Burundi , ces chercheurs tutsi bénéficieront de la
complicité des belges lors de la remise et reprise familiale entre
Léopold et ses enfants , pour atteindre rutshuru à partir de
jomba localité située au carrefour triangle entre Rwanda ,et le
Congo-Kinshasa lors de l'organisation administrative coloniale, les
colonisateurs pris la décision de savoir qui fait quoi dans le jardin
jadis Léopold II du Rwanda à rutshuru en République
Démocratique du Congo ) les colonisateurs se feront accompagner d'un
interprète rwandais appelé NDEZI RUGABO qui était
à rutshuru.
§ 5. Territoire de Goma et
de masisi
Ayant quasi le pouvoir coutumier sur la partie de rutshuru,
les hundes se rempliront dans les montagnes des volcans bordant le parc de
Virunga (ex Albert)là ils s'installeraient avec attitude
xénophobe.
SECTION 6 : LE CONFLIT
TRIBALO-ETHNIQUE DANS LES PAYS DES GRANDS LACS.
§1.En Ouganda
Du Kenya en provenance du somali et Ethiopie pour aller
s'installer en Ouganda où le lac victoria qui offrait aux tutsi ipso
facto un cadre approprié pour la survie de leurs troupeaux.
L'abandon du lac victoria et la déviation du
territoireBagandadémontre que les tutsi évitaient de se confondre
avec l'agressivité du royaume de Baganda où le roi KABAKA
d'abord, puis le fils Mwanga venaient de terroriser les missionnaires
catholiques, pères blancs laissant la partie de l'expédition
conduite par le père LOURDEL appelé MAPERA par les
autochtones(martyre de l'Ouganda 1886).
IL faut aussi noter que l'agressivité des tribus TORO
et BAKONJO dérivées de YIRA (Nande) contrariait l'implantation
des tutsi en Ouganda et au Nord Ouest.
Signalons que le tutsi se sont installés en Ouganda
comme et s'imposé comme étant des benyekole d'origine
ougandaise,(l'ethnie de l'actuel président d'Ouganda , YOWERIMUSEVENI)
avec comme activitééconomique, l'élevage dans une
région des bantous identifiables par leurs comportements
sédentarise lié à l'exploitation du sol pour
différentes cultures comme celle du café perdu dans la foret
équatoriale dont les immigréséleveurs se servaient comme
gain de leur cueillette.
Le 9 octobre 1962, à l'indépendance de
l'Ouganda, se pose de manière aiguë le problème des
structures politiques. La solution retenue, exprimée dans la
première Constitution, est de type fédéral - elle associe
les quatre anciens royaumes - mais le bouganda maintient sa
prépondérance jusque dans le nom du nouvel Etat, l'Ouganda, pays
des bagandas. Le kabaka mutesa II en devient le président à vie.
Milton Obote, fondateur en 1960 du Congrès du peuple ougandais (Uganda
people's progress ou UPC), devient Premier ministre. L'UPC, à l'image de
son dirigeant, est le parti des populations nilotiques du Nord, opposées
à la domination économique et politique du Bouganda et, donc,
favorable à la centralisation. Dès lors, les tensions entre le
Nord nilotique et le Sud bantou s'exacerbent. En mai1966 : Milton Obote,
afin d'imposer la centralisation, envoie l'armée au Bouganda et
dépose le roi Kabaka Mutesa II avec l'appui de son chef
d'état-majorité Idi Amin Dada. Ce dernier appartient à une
ethnie musulmane minoritaire du nord-ouest. Obote fait promulguer,
l'année suivante, une nouvelle constitution abolissant les royaumes, et
instituant un régime présidentiel à parti unique. La
résistance des Baganda, que la politique de nationalisation du commerce
entreprise par Obote menace directement dans leurs intérêts, la
dégradation économique et les accusations de corruption se
conjuguent pour déstabiliser Obote.
Le 25 janvier 1971 Idi Amin Dada prend le pouvoir par un coup
d'État. Au départ soutenu par les pays occidentaux qui
craignaient une orientation trop socialiste du régime
précédent, Amin Dada va être lâché par ces
derniers au fur et à mesure que son régime devient tyrannique et
sanguinaire. En huit ans de pouvoir, le régime va être
accusé de la mort ou de la disparition de près de 300 000
Ougandais. Privé de l'aide occidentale, après l'expulsion du pays
des 50 000 Indo-pakistanais (qui détenaient le commerce et beaucoup
d'entreprises) et l'oppression de l'intelligentsia, l'économie
s'effondre. En1978, avec la chute du cours du café, principale
exportation du pays, l'Ouganda frôle la faillite et le gouvernement
ougandais est aidé financièrement par les États arabes
amis d'Idi Amin Dada. En1979, après des mutineries de l'armée,
Idi Amin Dada, aux abois, déclenche la Guerre Ouganda-Tanzanienne . La
Tanzanie contre-attaque et avec l'aide du mouvement de résistance
ougandais, le renverse en avril 1979. L'ex-dictateur s'exile alors en Libye
puis en Arabie Saoudite où il meurt en2003.
§2. Au Burundi
Des traces d'occupation humaine vieilles de
10 000 ans ont été mises au jour au bord du lac
Tanganyika. Il semble que les Pygmées (peut-être les
ancêtres des Twa) occupaient déjà le pays à
l'arrivée des agriculteurs (peut-être des Bantous) au premier
millénaire, auquel correspondent les premiers vestiges de
métallurgie du fer.
Les pasteurs tutsi s'installent dans la
région au XVe siècle en imposant un
système féodal dans lequel ils dominent politiquement les Hutu,
comme au Rwanda voisin. Ils instaurent ainsi un système de castes et de
clientèle fondé sur la possession du bétail. Cette
société féodale est dirigée par un roi, le
mwami, mais les structures politiques et sociales ne sont pas aussi
rigides qu'au Rwanda. Le mwami ne dispose pas d'un pouvoir absolu et les divers
clans royaux, les ganwa, intriguent pour le contrôle du pouvoir.
Les mariages entre Hutu et Tutsi sont également plus courants au
Burundi, où les Hutu jouissent, en outre, d'une plus grande autonomie
économique. Par son ouverture sur le lac Tanganyika et la
proximité de la grande route d'Afrique centrale vers Zanzibar, le
Burundi est plus ouvert aux idées nouvelles que son frère jumeau
du nord47(*).
Le colonisateur belge met en place, dès 1925, un
régime d'indirect rule favorisant l'aristocratie tutsi
(voir colonisation). Il institutionnalise également le clivage
entre les deux communautés, l'origine ethnique devenant l'un des
critères d'identification administrative des personnes.
Le 1er juillet 1962, le Burundi
accède à l'indépendance et devient une monarchie
constitutionnelle, membre des Nations unies. Cette indépendance se
réalise sous des auspices défavorables. En octobre 1961,
l'assassinat du prince héritier Rwagasore, qui prônait une
participation de toutes les communautés au pouvoir, suivi de celui du
Premier ministre (hutu) Pierre N'Gendandunwe, marque le début de
l'instabilité politique, durant laquelle se succèdent coups
d'État des militaires tutsi et insurrections hutu suivies de massacres
massifs des insurgés (en 1965, 1972, 1988 et 1992). La révolution
antiféodale au Rwanda voisin pousse en effet les Hutu à
revendiquer le partage du pouvoir.
En juillet 1966, le mwami
Mwambutsa IV est déposé par les militaires qui le remplacent
par son fils, le moderniste Ntare V. Quatre mois plus tard, le capitaine
Michel Micombero prend le pouvoir, proclame la république, puis est
nommé président. Il tente notamment de diminuer l'influence de
l'Église. En novembre 1976, Micombero est évincé par
un coup d'État, qui mène au pouvoir le général
Jean-Baptiste Bagaza. La paix entre les Tutsi, au pouvoir, et la
majorité hutu demeure précaire, tandis que la nouvelle
Constitution de 1981 consacre le parti unique. Élu au cours d'un scrutin
dont il est le seul candidat, en 1984, Bagaza est déposé par un
nouveau coup d'État en septembre 1987 et remplacé par le
major Pierre Buyoya, chef d'un comité militaire de salut national. Le
nouveau dirigeant affirme sa volonté d'établir un système
plus égalitaire entre les communautés, manifestée par la
libération des prisonniers politiques et par le retour à la
liberté de culte. Cependant, en août 1988, de nouveaux
massacres des Hutu ensanglantent le pays.
Une nouvelle Constitution instaurant le
multipartisme est ratifiée par un référendum en
mars 1992. En juin 1993, le président Buyoya favorise la tenue
d'élections démocratiques, qui portent au pouvoir Melchior
N'Dadaye, un Hutu, membre du Frodebu, élu avec 64 p. 100 des
voix. L'assassinat de N'Dadaye, un mois plus tard, par des militaires tutsi,
déclenche une nouvelle vague de violence, qui fait
50 000 morts et chasse 70 000 Hutu vers la Tanzanie et le
Rwanda voisins. Cyprien Ntaryamira, un autre Hutu, succède à
N'Dadaye et tente de mettre un terme à la répression menée
par l'armée dominée par les Tutsi. Mais il est tué
à son tour, en même temps que le président du Rwanda,
Juvénal Habyarimana, leur avion ayant été atteint par un
missile en atterrissant à l'aéroport de Kigali (Rwanda) le
6 avril 1994. Sylvestre Ntibantunganya, ancien président de
l'Assemblée nationale, assume les fonctions de président, mais ne
dispose pas de véritables pouvoirs, tandis que des massacres massifs
visant Tutsi et Hutu modérés ensanglantent le Rwanda voisin et
menacent de gagner le Burundi. Dès lors, la guerre civile larvée,
qui n'a en fait jamais cessé depuis l'indépendance, s'accentue.
En mars 1996, le rapporteur spécial des Nations unies,
chargé d'enquêter sur la situation au Burundi, estime à
15 000 morts, en 1995, le nombre des victimes d'un
« génocide au compte-gouttes », touchant plus
particulièrement les élites hutu (instituteurs, infirmiers,
etc.). L'organisation Amnesty International dénonce, de son
côté, les conditions dans lesquelles vivent les
70 000 réfugiés hutu rwandais dans les camps du
Burundi. Selon elle, 1 500 réfugiés sont tués
chaque mois par les forces de sécurité burundaises ou par les
milices tutsi.
En juillet 1996, l'ancien président
Pierre Buyoya prend le pouvoir et chasse le président hutu
Ntibantunganya. Les pays voisins, suivis par la communauté
internationale, décrètent un embargo, tandis que la
rébellion hutu gagne plusieurs régions du pays. Cet embargo, qui
touche surtout les plus pauvres et enrichit ceux qui l'étaient
déjà, est levé en janvier 1999. Entre-temps, le
pouvoir développe une politique de « villagisation »
en regroupant les populations hutu en hameaux, mais sans autre effet que
d'accentuer le mécontentement populaire.
§3. En république
Démocratique du Congo
De l'Ouganda les tutsi se sont installés au
Congo-Kinshasa en territoire de mahagi,djungu, irumu, rutshuru,goma et massisi
au Nord-Kivu en 1890.
C'est l'hospitalité légendaire des autochtones
et par la politique de la porte ouverte qui régnait du temps de l'Etat
indépendant du Congo Léopoldien.
C'est ce qui explique l'admission des tutsi sans condition au
Congo Kinshasa hormis le paiement ultérieur et symbolique à
l'autorité coutumière.
Ces derniers envisageaient l'occupation des pâturages de
la cote ouest du lac Albert propriété du chef.
Cette cohabitation sans contrôle démographique
ni limitation des pâturages aux envahisseurs tutsis de se
déplacer à leur guise suivant la richesse des
pâturages.
Pendant que les vaches broutent, les autochtones
s'éloignent leurs champs en laissant la terre fertile aux
étrangers. Cette passivité aveugle des bantous, la conquête
du terrain se réalisera doucement au profit des étrangers
nilotiques malgré leur intégration difficile dans cette
contrée.
Les peuples éleveurs vont se retrouver irumu bunia
actuel ce peuple caméléon pour devenir ethnie hema de djungu , et
parviendront à monter une administration contre la volonté de
l'autorité du chef de terre.
La situation de conflit va entre le Lendu originaire et Hema
envahisseur que le lendu vont arriver à tuer le chef Hema un certain
RUMERA en 1906.
Le chef tué, les tutsis resteront assujettis aux
autochtones jusqu'à l'installation effective de la colonie Belge.
L'administration belge opta une organisation territoriale de
1917-1933. C'est ainsi qu'on attribuera pour la première fois trois
entités administratives (chefferies) aux hema. Cette situation
créa un conflit ouvert entre le hema et le Lendu jusqu'à nos
jours.
Au Sud-Kivusituation belge aux problèmes
d'extrémiste au Nord- Kivu fut mal accueillie par la communauté
rwandaise. Face à cette situation, les tutsis tentèrent sans
succès de pénétrer dans les territoires de kalehe, kabare
et de walungu.
Et la fuite de certains tutsi au Rwanda vers les 1957 qui
déclaraient l'indépendance du vers les pays voisins cas de la
RDC, c'est ainsi que les une question se posera fut celle de trouver une
région qui répondrait d'une manière satisfaite à
leur besoin humanitaire. A cela , le HCR et le gouvernement congolais
décideront de placer les refugiés tutsi dans le territoire
d'uvira précisément sur la colline de mulenge(chaines des
montagnes de MITUMBA) située à plus de 100 km de la
frontière de leur pays d'origine, qui constituent aujourd'hui un virus
destructeur de la nation congolaise. On notera l'existence d'une
localité BIJOMBO soumise à l'autorité d'un chef Tutsi,
cette erreur était due à la confusion générale, de
l'ignorance de l'autorité administrative de l'époque qui
permettra à Mr GISARO commissaire du peuple du Sud-Kivu de mettre
à profit ses amitiés privilégiées avec MAFERA
NGAZENG, commissaire d'Etat à l'administration du territoire, qui
décrochera la création d'un groupement pas comme souhaitait,
malheureusement s'appellera BIJOMBO
§4.Au Rwanda
Traditionnellement, la population rwandaise était
structurée en une vingtaine de clans composés d'éleveurs,
les tutsi, d'agriculteurs, les hutu, et d'artisans, les Twa Le clan
était la référence identitaire de chaque Rwandais. Chaque
clan avait un chef, le Mwami issu d'un lignage patriarcal, qui était
Hutu ou Tutsi. Un des clans, dirigé par un lignage Tutsi, dominait le
Rwanda et son Mwami était considéré comme le roi du
Rwanda. Les populations parlaient la même langue.
kinyarwanda, se mariaient entre elles, partageaient la
même religion et pouvaient passer d'un groupe socioprofessionnel (Hutu ou
Tutsi) à l'autre. On ne peut donc pas parler d'ethnies
différentes au Rwanda selon la définition académique de
l'ethnie. Ce système féodal était basé sur la
possession de troupeaux ou de terres. Cette structure était
concrétisée par un chef du bétail et un chef des terres.
Elle comportait aussi un chef militaire
À leur arrivée, les colonisateurs allemands,
puis belges cherchèrent à comprendre cette société
mobile et complexe qui ne correspondait pas aux critères
européens. Ils classèrent les populations en fonction de leurs
activités, de leur physique, etc. Ils furent très
impressionnés par la monarchie rwandaise, et considérèrent
cette catégorie, les Tutsi, comme une « race »
supérieure, assimilant aussi tous les Tutsi à ceux de la cour
royale48(*). Selon les
colonisateurs, les Tutsi sont plus grands, plus clairs de peau, plus beaux, ce
qui les rendrait plus aptes à diriger.
Les colons vont donc s'appuyer sur les Tutsi pour mettre en
place leur administration coloniale, ne respectant pas les Mwami des clans
dirigés par des Hutu. Il se créa ainsi une différenciation
raciale artificielle issue du regard du colonisateur. Cette distinction, au
départ socioprofessionnelle et politique entre Hutu et Tutsi, devint
raciale et politique dans l'organisation coloniale de la société.
L'accès aux avantages, à l'enseignement, aux postes
administratifs fut réservé prioritairement aux Tutsi. Peu
à peu, les différenciations basées sur de
prétendues analyses raciales rationnelles furent intégrées
par les populations. Les termes de « Hutu » (roturier) et
de « Tutsi » (noblesse) furent alors
considérés comme référence identitaire essentielle
par les Rwandais, et entraînèrent une différenciation
antagonique de la société entre ces deux groupes. Le terme
« ethnie » n'ayant pas d'équivalent dans la langue
rwandaise, l'administration coloniale utilisa à sa place le terme
« ubwoko », qui désigne le clan
Selon l'histoire enseignée durant la colonisation, les
Hutu majoritaires étaient des fermiers d'origine bantoue. Les Tutsi
étaient un peuple pastoral qui serait arrivé dans la
région au xv eme siècle représentants des
premiers colons de la région et issus des pygmées.
Ces théories sont désormais fortement remises en
cause et l'on tend aujourd'hui à considérer que les colonisateurs
belges des années 1920, négligeant les
références claniques, ont interprété de
façon ethnique la structure socioprofessionnelle de la population, sous
l'influence aussi de l'organisation héritée des colonisateurs
précédents, les Allemands, et ont ainsi appliqué une
politique formellement appuyée par la société des nations
qui avait confié à la Belgique la tutelle du Ruanda-Urundi. Ainsi
s'installa une légende sans réel fondement née là
où s'arrêtait la mémoire orale de la culture rwandaise et
sans qu'aucune recherche archéologique ou linguistique soit venue
l'étayer.
Les Tutsi, érigés par le colonisateur
encastre » dominante, furent de plus en plus dénoncés
par la majorité hutu à partir des années cinquante. Dans
un texte publié le24 mars 1957, le manifeste des bahutu , neuf
intellectuels Hutu cristallisèrent cet antagonisme. Puis, en1959, la
revendication d'indépendance des Tutsi incita les Belges à
renverser leur alliance au profit des Hutu, ce qui entraîna la chute de
la royauté tutsi et la prise du pouvoir par les Hutu au sein d'une
république ethnique. Il s'ensuivit une vague d'émeutes et de
pogroms qui entraîna en exil des milliers de Tutsi
La première République se met alors en place et
Grégoire kayibanda , un Hutu, accède à la
présidence de la République en 1961. Le nouveau régime
affronte des attaques des exilés tutsi, qui sont le prétexte de
violentes répressions sur les Tutsi de l'intérieur, notamment en
décembre 1963 où plusieurs milliers de Tutsi sont
massacrés.
Pour maintenir l'unité politique Grégoire
kayibanda instrumentalise les massacres de masse dont furent victimes les Hutu
du Burundi en 1972, il justifie la crainte d'une menace des Tutsi rwandais. Les
Tutsi, élèves et professeurs, sont systématiquement
expulsés de l'enseignement, quelques-uns massacrés dans les
établissements scolaires. Ces événements provoquent une
nouvelle vague d'exode des Tutsi. Exploitant ces événements,
Juvénal Habyarimana renverse immédiatement Grégoire
kayibanda en juillet 1973, puis fonde un parti en 1975lemouvement
révolutionnaire pour le développement (MRND). La même
année, le président français Giscard d'Estaing signe un
Accord particulier d'Assistance Militaire avec le gouvernement
rwandais. Entre 1987 et 1994, des livraisons régulières
d'équipement militaire vers le Rwanda seront effectuées par la
France. En, Habyarimana change la constitution et fait adopter un régime
à parti unique, le MRND, dont tous les Rwandais sont membres
d'office.
Les exilés tutsi s'organisent en Ouganda et
créent le front patriotique du Rwanda (FPR) en1987. Le 1 er
octobre venant de l'Ouganda, le FPR entre en force au nord du Rwanda. La
France dès le 4 octobre 1990, le Zaïre et la Belgique
interviennent brièvement pour aider à évacuer des
occidentaux. Huit à dix mille Tutsi sont emprisonnés en octobre
1990. En désaccord avec cette politique, la Belgique rapatriera alors
ses troupes du Rwanda. Le soutien militaire français sera maintenu sous
la dénomination opération Noroit jusqu'à la mise en place
des troupes de l'ONU (MINUAR commandée par le général
dallaire) en décembre 1993. Le ministre de la coopération
Robert galley témoignera que l'armée française a bien
été utilisée afin de stopper l'avancée du FPR. Le
nombre officiel de militaires français participant à Noroît
atteindra 688 personnes. Le 15 octobre 1990, l'ambassadeur de
France au Rwanda, Georges Martres, adresse un télégramme au chef
d'état-major particulier du président Mitterrand, dans lequel il
mentionne le risque d'un génocide contre les Tutsi. Malgré cet
avertissement, le gouvernement français va continuer d'aider le
régime d'Habyarimana. Divers groupes tutsi sont exécutés
par des « extrémistes » hutu. L'armée
rwandaise massacre 1000 Bahimas (apparentés aux Tutsi) à Mutara,
et environ un milliers de Bagogwe (apparentés aux Tutsi) au nord-ouest
du Rwanda, dont 348 Tutsi dans la région de Kibilira. Depuis ses bases
arrières établies en Ouganda et avec l'appui en matériel
détourné de l'armée ougandaise, le FPR établira
progressivement une tête de pont au nord du Rwanda où des combats
se poursuivront jusqu'en 1994. Ceux-ci sont la cause d'importants
déplacements vers la capitale de la population hutu qui fuit les combats
et des exactions attribuées au FPR dans la zone toujours plus vaste
qu'il occupe dans le nord du pays.,
Sous la pression de la communauté internationale, les
accords successifs d'Arusha, négociés en Tanzanie avec le FPR et
clôturés en août1993, prévoient, après un
cessez-le-feu, l'organisation du retour des exilés tutsi et
l'intégration politique et militaire des différentes composantes
internes et externes de la nation rwandaise. La minuar, mission de paix de
l'ONU, sera mise en place en décembre 1993 pour aider à la
concrétisation de ces accords. Parallèlement l'entourage de
Juvénal Habyarimana et de son épouse Agathe, qui contrôle
aussi l'armée et l'économie du pays, créent en 1992 la
coalition pour la Défense de la République (CDR), les milices
Interahamwe et la radio des milles (RTLM) qui seront les principaux organes du
génocide de 1994 et s'auto qualifieront de hutu power .Les médias
gouvernementaux rwandais joueront un rôle significatif de propagande
anti-Tutsi avant et durant le génocide. Ainsi, la RTLM appelle au
meurtre des Tutsi dès 1992. L'ambassadeur belge Johan Swinnen a
rapporté à Bruxelles que la RTLM diffuse ces appels à
l'extermination des Tutsi. Le journal rwandais kangura , un autre organe des
« médias de la haine », publie le
10 décembre 1990 les « Dix commandements du
Hutu », texte raciste qui appelle à la haine anti-Tutsi. Au
cours de la période 1990-1993, des assassinats politiquesles massacres
de certaine population tutsi par les forces gouvernementales seront
considérés par une commission d'enquête internationale
conduite en 1993 comme des prémices d'un génocide.
Le soir du6 avril 1994, les
présidents rwandais et burundais, le chef d'état-major rwandais
et une dizaine d'autres personnalités, meurent, avec l'équipage
de trois français, dans un attentat visant l'avion présidentiel
rwandais. Dès le lendemain, le premier ministre, Madame, et d'autres
Agathe Uwilingiyimana personnalités politiques hutu démocrates,
dix militaires belges de la Mission des nations unies (minuar) sont
assassinés par la garde présidentielle rwandaise.
Simultanément débute le génocide des Tutsi dans plusieurs
provinces du pays. La mort du président Habyarimana est donc
considérée comme le fait initial du génocide Rwandais. Le
gouvernement intermédiaire Rwandais constitué quelques jours plus
tard, conduit le génocide à l'intérieur du pays et la
guerre contre l'armée du Front Patriotique rwandais FPR en sigle
constitué essentiellement par des exilés Tutsi. Des Rwandais sont
aussi victimes de cette guerre civile entre les FPR gouvernementales et l'APR.
Enfin, des Hutus, exécutés sans jugement comme
génocidaires, et parfois leurs familles, sont victimes de
représailles de soldats du FPR.
Le gouvernement intérimaire est
dirigé par l'ex-premier ministre JEAN KAMBANDA, qui plaida coupable
devant le tribunal pénal pour le Rwanda et fut condamné en 1998
à la prison à vie pour crime de génocide, entente en vue
de commettre le génocide et crime contre l'humanité. Le
« cerveau » du génocide, selon le procureur du TPIR
et de nombreux observateurs, serait le colonel Théoneste Bagosora ,
condamné à la prison à vie en 2008, membre de l'Akazu,
« petit-maison » en Kinyarwanda gravitant autour de la
famille Habyarimana, désignant ainsi le noyau dur qui, selon de nombreux
témoins Rwandais, ont inspiré ce génocide. Au moins
800 000 Tutsi et Hutu démocrates ont été
massacrés selon l'ONU, plus d'un million selon les autorités
rwandaises et plus encore selon certains auteurs, qui font remarquer que la
déclaration d'état-civil à la naissance n'était pas
obligatoire au Rwanda.
Ce génocide fut l'un des quatre génocides du XX
e siècle reconnus par les institutions internationales.
Polémique sur un « double
génocide » Comme les autres génocides (shoah,
génocide des arméniens, etc.), le génocide des Tutsi est
l'objet d'un négationnisme. Celui-ci conteste d'une part l'existence
même du génocide et d'autre part celle de complicités lors
des événements. En outre, certains acteurs de ce
négationnisme s'appuient sur la théorie du « double
génocide », qui tend à mettre en balance les victimes
Tutsi du génocide et les victimes Hutu de la guerre et des
représailles de l'après génocide.
L'ONU, l'OUA et les parlements rwandais, belge et
français, sont sans équivoque dans leurs rapports sur les
événements du Rwanda de 1994 : il y a eu au Rwanda un et un
seul génocide, celui des Rwandais qui avaient une carte
d'identité portant la mention « Tutsi ». Les
décisions du Tribunal pénal international ont confirmé le
génocide des Tutsi au plan juridique.
Le 4 juillet, le FPR prend la capitale, Kigali.
Le 19 juillet, un gouvernement est constitué sur la
base désaccord d'Arusha. Une période de transition politique est
décrétée.
Pasteur BIZIMUNGU devient président de la
République. Mais l'homme fort du Rwanda est le général
major PAUL KAGAME, vice-président et ministre de la défense,
cofondateur du FPR, ancien exilé tutsi en Ouganda.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce deuxième chapitre nous avons
présenté tous les pays des grands (Burundi, Ouganda,
république démocratique du Congo, et le Rwanda).
Dans ce chapitre nous avons développé l'histoire
de chaque pays avant et après son accession de la souveraineté
nationale et internationale, et les potentialités dont il dispose.
A la fin nous étions d'accord que la République
Démocratique du Congo est l'Etat le plus grandde la région des
grands lacs et qui a beaucoup d'habitats et de potentialités
énormes, l'origine de l'ethnie tutsi qui à base aujourd'hui de
l'intolérance dans la région des grands lacs.
Nous avons présenté comment le conflit se
manifeste dans les pays des grands lacs.
CHAP III. LES PAYS DES
GRANDS LACS ET LE SOUS DEVELOPPEMENT DANSLA PROVINCE DU SUD -KIVU.
Section 1 :
PRESENTATION DE LA PROVINCE DU SUD -KIVU
Appelée Costermansville à l'époque de
la colonisation belge, Bukavu succéda à Rutshuru comme capitale
provinciale dans les années 1920 et fut, jusqu'à
l'indépendance, un centre de résidence pour les
Européens.
Le Sud-Kivu est une province de la République
démocratique du Congo. Sa capitale est Bukavu.
§1.situation
géographique
Elle est voisine avec la province du Nord-Kivu au nord, le
Maniema à l'ouest, et le Katanga au sud. À l'est, elle voisine
le Rwanda, le Burundi, et la Tanzanie. À la vue légale, cette
province compte trois villes: Baraka, Bukavu et Uvira. À savoir, Bukavu
est la capitale de la province.
§2 .Geographie
physique
La province du Sud-Kivu a une superficie de
64,851 km2. Elle couvre 3 fois la Belgique, son ancienne
métropole, 3 fois le Rwanda, 3 fois plus 26 km2 le
Burundi. Son relief comprend des montagnes, les chaînes des Mitumba, dont
la montagne la plus importante est le sommet de Kahuzi-Biega, 3340 m
d'attitude, semblable au mont Blanc en Suisse.
Dans le territoire de Shabunda et Mwenga commence la Cuvette
centrale. A l'est on observe une vaste plaine, la Plaine de Ruzizi dans le
territoire de Walungu et Uvira, et les hauts-plateaux prospères en
élevage (plateaux dits d'Itombwe). Son climat est de neuf mois de pluie,
trois mois de saison sèche : il s'agit d'un climat tropical humide.
La végétation est de forêt d'altitude, savane herbeuse,
bambous boisés et de forêts denses.
§3.Hydrographie
Le Sud-Kivu compte deux lacs poissonneux et de grandes
rivières d'importance capitale telles Elila et Ulindi . Certains
experts en hydrologie pensent que, si les premières guerres du Congo
visaient des ressources minières, la suivante sera pour l'eau.
Voici les rivières par territoire.
1. Territoire de Kabare : Chidodobo, Murhundu, Chifula, Langa,
Lwiro, Nyabarongo , Bidagara, Mushuva, Mpungwe.
2. Territoire de Mwenga : Elila, Ulindi, Zalya, Lubyala,
Kyoka, Kikuzi, Kiliza, Zokwe, Lulumunyu, Bilaile, Bilinga, Itombwe, Rulimbohe,
Chidubo, Kadubo, Lwa Lungwe, Mwana, Mukunguzi, Zombe, Kailamata, Munyendje.
3. Territoire de Fizi : Kama, Magembe, Mutambala, Nemba,
Kimbi, wemba, Sandja, Swema, Makobola, Lweba, Elila, Kamombo, Lwiko, Lwama.
4. Territoire d'Uvira : Luvinvi(constituant la limite nord
avec Walungu), Luvubu,Shange( à Sange), Runingu, Katobo, Kiliba,
Kahwiji, Kavimvira, Rivière Mulongwe , Kalimabenge , Lushiji, Bijombo,
Kanananga. Mushojo.
5. Territoire de Walungu : Kadubo, Murhundu, Nyabarongo
.
6. Territoire de Shabunda : Zilindi, Elila, Nzovu, Nyakilego,
Lwino, Nyalungu.
Les deux lacs du Sud Kivu sont le Lac Kivu, partagé
avec le Rwanda , et le Lac Tanganyika , partagé avec le Burundi et la
Tanzanie .
Pendant le période précoloniale, la province du
Sud-Kivu était subdivisée en quelques royaumes dont les
principaux furent le royaume du Bushi et celui du Buhavu. Le royaume du Bushi
comprenait les territoires de Kabare nord, Walungu et une partie de Mwenga .
Le royaume du Buhavu s'étendait
§4.Subdivision
La province du Sud-Kivu est découpée en huit (8)
territoires :
v Fizi (superficie : 15,788 km2, 487.935
habitants),
v Idjwi (superficie : 281 km2, 162.196
habitants)
v Kabare (superficie : 1,960 km2,
461.511 habitants)
v Kalehe (superficie : 5,126 km2,
462.465 habitants)
v Mwenga (superficie : 11,172 km2,
346.846 habitants)
v Shabunda (superficie : 25,116 km2,
653.907 habitants)
v Uvira (superficie : 3,148 km2, 396.585
habitants)
v Walungu (superficie : 1 800 km2,
368.857 habitants),
Plus la ville de Bukavu qui compte 533.757 habitants.
Soit une superficie totale de 64,851 km2 pour une population de
3.874.059 individus(Rapport de la division provinciale de l'intérieure
2007).
Onze ethnies sont réparties inégalement dans les
entités : Babembe, Babuyu, Babwari, Bafuliru, Bahavu, Balega,
Banyindu, Bashi, Batembo, Bavira et Bazoba .
§5.Économie
La province du Sud-Kivu regorge d'énergies
exploitées, non exploitées et en études : les
énergies hydraulique, solaire, mécanique, chimique et thermique.
La ville est un centre commercial pour les produits agricoles de la
région (café, agrumes et légumes) et un petit centre
industriel (industrie pharmaceutique, fabrication d'insecticides, brasseries,
produits alimentaires, imprimerie). Non loin de là se trouvent des mines
d'étain. Bukavu est une étape touristique vers la région
des lacs et des parcs nationaux, notamment celui des Virunga (volcans et
gorilles).
§6.Énergie
Hydraulique
Aide à produire l'électricité dans les
centrales, micro-centrales, mini centrales et pico-centrales.
a) Centrales électriques
La province compte quatre centrales électriques ;
Ruzizi I & II, centrale de Kyimbi (Bendera) et Mungombe. Il y a la micro
centrale abandonnée de Magembe à Fizi.
b) Microcentrales
En activité sont :
v Territoire d'Uvira : Lemera, Kiringye
v Territoire de Walungu : Gombo, Kaziba ;
Chibimbi
v Territoire de Mwenga : Iwiwi
v Territoire de Shabunda : Lulingu
v Territoire de Kabare : Mugeri, Fomulac
v Territoire de Kabare : Murhesa, Mulumemunene,
Nyamunyunye
v Territoire de Mwenga : Mwenga
v Territoire d'Uvira : Luberizi
v Territoire de Mwenga : Lumelekelwa
v Territoire de Fizi : Nundu (démontée et
emportée pendant la guerre) et Malikya dans la ville de Baraka.
v Territoire de Shabunda : Kashungu
(démontée) et Belanzovu (démontée) par les
agresseurs rwandais
v Territoire de Walungu : Luvinvi, Shasha .
§7. Gaz Methane
Il existe dans les eaux profondes du Lac Kivu un gisement de
gaz méthane. Le gaz méthane dissous dans le Lac Kivu est
d'environ 45 milliards de Nm3. Le méthane du lac Kivu provient de la
décomposition bactérienne et s'est formé à partir
de l'hydrogène inorganique et des processus catalytiques. Contrairement
à une idée répandue, un accident similaire à celui
du lac Nyos n'a aucune raison de se produire dans le lac Kivu qui n'a aucune
structure éruptive dans son fond, l'éruption de Nyamulagira et de
Nyiragongo n'ayant pas d'impact significatif. Sous réserve de respect
rigoureux de certaines précautions, on peut extraire en toute
sécurité 1 milliard de Nm3 de méthane. Le lac
possède un degré élevé de stabilité dû
à des processus dynamiques internes associés à la
stratification.
Afin d'optimiser l'exploitation du lac, les stations
d'exploitation doivent faire l'objet d'un suivi systématique et
scientifique d'une équipe pluridisciplinaire incluant des scientifiques,
des ingénieurs et des économistes. Des données de mesures
prises doivent être modélisées spécialement pour le
lac.
La réduction de la contamination de la bio zone du lac
permettrait à long terme une émergence d'une abondante vie
animale, source de nourriture comme l'est le lac Tanganyika.
§8. La Tourbe
La tourbe est un sol combustible qui produit d'énergie,
feu, et est capable, par une cuisine améliorée, de produire et
réaliser la cuisson de la nourriture en petite quantité
(briquette).
On l'exploite artisanalement dans le Sud-Kivu à Kakonda
(territoire de Kabare), à Nyangezi, Chiherano et Kachandja (territoire
de Walungu) ; une petite brique comprimée peut remplacer une grande
quantité de bois et de braises pour le chauffage, la cuisson, etc.
§9. Pétrole
Il existe d'importants gisements de pétrole dans les
roches situées à l'ouest du lac Kivu et d'autres au fond de ce
lac. D'autres encore dans la plaine de la Ruzizi et dans le lac Tanganyika. En
étude, au Katanga à l'embouchure de la rivière Mutambala
dans la ville de Baraka commune Katanga et à Karamba à
l'embouchure de la rivière Nemba situé à 25 km de la ville
de Baraka en territoire de Fizi on y a déjà ramassé de
bitume, déchet des hydrocarbures dont le test a dénoté
80 % de carbone.
Il existe les scories et les chaux à Ubwari. Ubwari est
à 4 km de la ville de Baraka.
§ 10.Énergie
Eolienne
L'énergie éolienne du vent Elysée qui
souffle du sud et qui entre dans le lac Tanganyika à partir de la
Zambie, remonte par la rivière Ruzizi au lac Kivu, pour se concentrer
dans le parc de Kahuzi Byega et Nyangezi. À partir de ces deux sites, le
vent Elysée peut être facilement transformé en
électricité pour le Kivu.
§11.Tourisme
1. TERRITOIRE D'UVIRA : Lac Tanganyika,
Port de Kivovo, Port de Kalundu, Marché de Nyamutiri, eaux thermales de
Lubugaa, Kavimvira, Katogota,Masuza à Runingu, saline, sel marain,
etc.
2. TERRITOIRE DE FIZI: Perura (poisson de
meilleure qualité, Sirène, eau profonde et très noire.-
Bulumba : ilot (1 km de longueur), - Mbubwa : montagne dans le lac. -
Chute de Malikya dans la rivière M'tambala et Ndambwe, - Port de
Mushimbakye (Port Naturel au bord du Lac Tanganyika ) à Baraka avec un
palace moderne Mcumbe Alinoti et un pavillon contemporain Bita Tanganika -
Presqu'île d'Ubwari , la Baie Burton - Eau thermale à Ubwari ,
Kichula , Musigilwa, - Aéroport de Malinde, -Kibanga (Lavigerieville) :
le premier site pour les pères Blancs, - Fortification de Baraka, - Les
cimétières des Indiens, Arabes et mercenaires à Baraka,
Barrage de Bendera à Kimbi, - Parc de Kimanou : Gorilles, buffles,
Elephant, Antilopes, etc.
3. TERRITOIRE KABARE : Parc de
Kahuzi-Biega : Singe, Gorilles des montagnes, antilopes, lièvres,
Aéroport de Kavumu, plage sur le Lac Kivu à 18 km de Bukavu, eau
thermale de Mahyuza à Luhihi.
4. TERRITOIRE D'IDJWI : Grotte, fleur
Maman Faforie, maison de Reine Elisabeth.
5. TERRITOIRE DE KALEHE : île
d'Ishovu, escarpement de Biraguragu.
Section 2: CAUSESDU
SOUS DEVELOPPEMENT AU SUD-KIVU
Dans cette section nous voulons présenter les causes
exogènes et exogènesdu sous-développement de la province
du Sud-Kivu.
§1. Causes
endogènes
a. Sur le plan politique
Dans le domaine politique nous pouvons parler d'abord de
l'instabilité politique car la province du Sud-Kivu est la seule
province en République Démocratique du Congo qui a
déjà connu 15 gouverneurs de 1994 jusqu'à nos jours en
suite l'environnement politique au Sud-Kivu est devenu défavorable
fragilisé par des guerres récurrentes et leurs
conséquences
Le Sud-Kivu connaît un problème car la plupart
des gouverneurs ignorent des réalités de la dite province car il
y a interférence du pouvoir central sur le choix de gouverneur au
Sud-Kivu
Clivage tribal à outrance, qui conduit à la
manipulation des dirigeants tant local à partir de Kinshasa.
Absence d'un parti politique crée localement et
animé par un leader politique charismatique et rassembleur
b. Sur le plan économique
Le Rwanda organise un pillage systématique au Congo
Kinshasa et plus efficace, les structures rwandaises d'exploitation de ces
richesses ont des liens étroits avec les personnalités du RCD qui
contrôlent l'exploitation (liens personnels, financiers, participations
et l'extraction des richesses en s'appuyant sur les réseaux congolais
locaux qui fonctionnaient déjà sous MOBUTU.
Le clivage tribal qui est à la base de
l'affaiblissement du pouvoir public dans l'application de la
réglementation.
Nous pouvons aussi parler des certains opérateurs
économiques natifs du Sud-Kivu qui coopèrent avec les FDLR dans
la vente des matières premières.
c) Sur le plan socioculturel
Pratique du tribalisme par les dirigeants politiques.
Désinformation et rumeur, corruption et
impunité.
Exclusion sociale et repli identitaire, abandon de la
population par les chefs coutumiers.
Absence de la réinsertion sociale des enfants de la rue
en rupture familiale
d) Sur le plan sécuritaire
nombre important des viols des femmes , qu'il condamne et des
cas fréquents de vols à mains armés et autres
agression physique par des bandits et des éléments
indisciplinés
§2. Causes
exogènes
a. Sur le plan politique
L'opération turquoise et l'arrivée au Kivu de
plus d'un millions de réfugiés hutu marquent cependant le
transfert au zaïre du conflit rwandais. En effet, à la
mi-août 1994, alors que les troupes françaises de turquoise
s'apprêtent à quitter le Rwanda, des centaines franchissent la
frontière zaïroise et se réfugient au Sud-Kivu dans la
région de Bukavu49(*).
Les apparences sont trompeuses :la guerre qui
éclate en octobre 1996 est présentée comme la
révolte d'un groupe de Tutsis vivant au Sud-Kivu, les Banyamulenge,
victimes de mesures d'épuration ethnique.
En réalité, il s'agit d'une opération
militaire préparée de longue date par le Rwanda et l'Ouganda,
appuyés par des opposants de Mobutu et encouragés par les
Etats-Unis. L'offensive ne tardera pas à dépasser l'objectif
initial le démantèlement des camps de refugies Hutus.
A la suite des événements dramatiques de 1994,
les populations du Kivu montagneux se voient contraintes d'accepter
l'arrivée d'un million à un million et demi des refugiés
hutu rwandais. Toutefois, confrontées à l'indifférence
des organisations internationales devant leur situation économique et
sociale déplorable mais aussi confrontées à la
raréfaction des terres cultivables et à destruction de leur cadre
de vie, les populations «autochtones », décideraient
début 1996 de chasser du pays les étrangers y compris les
banyarwandas de longue date.
Quelques mois plus tard d'autres explosions de colère
paysanne Hunde banyamulenge dans le Sud-Kivu vont à nouveau enflammer
la région50(*)
La suite de ces réactions, certains sujets tutsis
banyamulenges, généralement des femmes et des enfants, se
réfugient au Rwanda.
Ce mouvement de réfugiés tutsi renforcera le
climat de méfiance réciproque entre les deux pays voisin. C'est
dans ce climat de tension que le président Pasteur BIZIMUNGU, lors de
sa visite dans le camp de réfugiés banyamulenge à Cyangugu
au cours de ce même mois, fera dans son discours de circonstance, une
vraie déclaration de guerre contre zaïre.
Le président Bizimungu réitérera sa
déclaration de guerre le 27 septembre 1996 devant les diplomates en
poste à Kigali. En effet, faisant le point de la situation sur les
frontières entre les deux pays (Congo et Rwanda) il déclara
Berlin II pour recevoir les frontières héritées de la
colonisation, arguant qu'une partie du Rwanda lui avait été
amputée au profit du zaïre par les colonisateurs.51(*)
Le prétexte de Kagamé sur l'intervention au
zaïre est que :le problème de la sécurité de son
pays avec la RDC que pose Paul Kagamé pour justifier l'attaque du
territoire congolais par l'armée du Rwanda plonge davantage cette
« sale guerre » dite des grands lacs dans un
complexité et confusion fortement accentué.52(*)
Pour venir en aides aux banyamulenge menacés et un
éventuel redécoupage des frontières entre les deux
pays.53(*)
Moins d'un mois après le début des combats,
alors que la violence de ceux-ci ne cesse de croître le conflit
s'internationalise avec échanges de tirs d'artilleries entre les villes
frontalières Cyangugu (Rwanda)et Bukavu (zaïre).
Ces bombardements suscitèrent de violentes
réactions de la population locale de Bukavu qui organisa une
véritable chasse aux tutsi, ce qui fournit aux autorités de
Kigali le prétexte pour intervenir directement au zaïre.
De notre part, toutes les raisons avancées par les
autorités Rwandaises ne sont pas valables, les rwandais bien avant
visaient la gestion du zaïre car pasteur Bizimungu et le seul
président africain qui a déjà demandé de revoir la
conférence de Berlin pour récupérer une partie du
Congo.
b) Cause économique
Conflit du Rwanda a des effets négatifs au Sud-Kivu
car la guerre a détruit l'économie de cette région
déjà appauvrie car l'infrastructuresociales physiques
léguées par Mobutu étaient déjà dans
l'état de délabrement très avancé,cette situation a
ravagé de manière croissante.54(*)
Les investisseurs s'étant éloignés, et
les ressources servent à alimenter la guerre plus qu'à
développer la province, et les richesses de la province permettent au
Rwanda de relever son budget, le cas concret le Rwanda en 2004 était
proclamé le premier pays du monde qui produit les colts or au Rwanda il
n'ay a pas une trace qui montre qu'on exploite du Congo.
Le Rwanda organise un pillage systématique au Congo
Kinshasa et plus efficace, les structures rwandaises d'exploitation de ces
richesses ont des liens étroits avec les personnalités du RCD qui
contrôlent l'exploitation (liens personnels, financiers, participations
et l'extraction des richesses en s'appuyant sur les réseaux congolais
locaux qui fonctionnaient déjà sous MOBUTU.55(*)
La guerre venue des pays voisins est à la base de la
destruction des parties des infrastructures, déjà
endommagées.
Les richesses du Kivu et de la province orientale demeurent
encore, selon des étudesgéologiques menées ces
dernières années par le centre national des recherches
géologiques et minières(CRDGM) en 1994 montre que le sous-sol de
ces régions renferme des gisements de cuivre, d'argent, de calcium,
mais surtout des concentrations d'ordre d'une teneur exceptionnelles, les
spécialistesdémontrent que les trois provinceslestrois
province(Nord-Kivu, Sud-Kivu et la province orientale)seront àl'avenir
le moteur économique du pays, le Congo utile en quelque sorte56(*).
La convoitise qui est à la base de cette guerre dont le
Sud-Kivu est victime.
b) Cause socio-humanitaire
Le conflit du Rwanda est à la base de
morts résultants de la guerre estimées de 3,3 millions plus de
40.000 cas de viol, et il s'agit d'un tableau incomplet car il ya des zones de
combat où il n'ayant pas moyen d'y accéder, et seules les
femmes identifiées sont comptabilisées.
En dehors de mort il ya des maladies sexuellement
transmissibles telles que le VIH, malnutrition.
Cet état de chose est à la base aujourd'hui au
déplacement massif de la population avec risque d'être mordue par
des animaux venimeux tel que : leserpent, lecoût figure les vies
perdues en raison d'une alimentation inappropriée, du manque d'eau ,de
l'absence d'assistance médicale pour les gens qui se déplacent
dans la jungle57(*)
Le viol est à la base du refus de l'intégration
au sein de la société de nos soeurs et frères
violés par les rwandais et met fin au mariage.
b) Cause sécuritaire
L'insécurité au Sud-Kivu se manifeste par le
fait que la population ne se déplacent pas librement dans certains coins
de la dite province, les femmes et les hommes craignent d'aller au champ car
ils seront violés ou massacres par les FDLR qui opèrent dans ces
milieux.
La libération de l'Europe de l'est vis-à-vis de
l'union soviétique a eu des effets immédiats,
Particulièrement bouleversants, sur les régimes politiques
d'Afrique construits, sur le model socialiste-marxiste à base de partis
unique58(*).
Le sous-développement n'est pas un retard, c'est un
processus de désarticulation de la société pouvant aller
jusqu'à une déstructuration de société, et
à terme, jusqu'à une désintégration de la
société, par une agression venue de l'externe.59(*)
La théorie de la géo-économie est la
version moderne de la théorie de l'impossibilité
élaborée par le réalisme.
Elle exprime le pessimisme du réalisme
d'impossibilité où est placée l'humanité de
satisfaire ses besoins et souligne que la violence des relations
internationales trouve ses origines dans cette
répartitiongéographique inégale des ressources60(*) .
§3.Manifestations du
Sous-Développement Au Sud-Kivu.
§1. Sur le plan politique
En dehors de l'agression dont la province est victime, elle a
aussi un problème de leader car dès 1996 jusqu'à nos
jours, la province du Sud-Kivu est l'unique province du Congo qui a
déjà connu plus de 15 gouverneurs cette situation conduit aussi
à l'instabilité des institutions provinciale qui a comme
conséquence le sous-développement.
Les intérêts divergents entre leaders locaux
c'est-à-dire difficulté d'entente entre la classe commerciale
et celle des politiciens locaux ce qui débauche à des
difficultés de la désignation des gouverneurs par imposition
61(*)
La manipulation et machinisation des populations et des
gouvernants orchestrés par des leaders du Sud-Kivu tant localement
qu'à partir de Kinshasa.
Cettesituation nous amène aux conséquences
telleque : l'ignorance des réalités de la province par les
gouvernants.
La province du Sud-Kivu a un problème de leadership
responsable aimé par les Kivu tiens, un chefrassembleur, un visionnaire,
qui connaît le problème de la province.
§2. Sur le plan économique
ü Déficit de la production agricole et
paupérisation accentuée du monde rural.
ü Insuffisance et inadéquation des infrastructures
de transport et de communication.
ü Insuffisance de l'outil de production industrielle et
déficience énergétique.
ü Trafic illégal des ressources naturelles
ü Absence d'une politique de planification
économique.
ü Manque à gagner fiscal pour l'Etat
§3. Sur le plan sécuritaire
Pour la recherche des divers intérêts au niveau
local, les hommes politiques et les opérateurs économiques de
cette province sèment l'insécurité dans la ville et hors
par des assassinats en coopérants avec les militaires congolais tout en
accusant les FDRL, c'est ainsi que vous allez entendre que un opérateur
économique au Sud-Kivu a été assassiné.
Certaines troupes armées MAIMAI,
particulièrement en territoire d'Uvira , Fizi et Mwenga qui constatent
la faiblesse de l'armée nationale préfèrent s'allier aux
FDLR, pour bloquer ou déstabiliser d'avantage le pouvoir local car la
possibilité d'intégrer l'armé à travers les
« centres de brassage » les soldats qui se sont
brassés leurs conditions de vie n'ont pas changé ,un
démobilisé à qui on donne un vélo et quelque
tôles cette situation peut pousser ce dernier à commencer à
voler ou à tuer les gens la nuits.
§4. Socioculturel
La crise de grande envergure, la faiblisse, voire l'absence
effective des institutions gouvernementales rend extrêmement difficile
l'apport de services à la population.
Les infrastructures sociales sont absentes détruites
ou, la plupart du temps, inefficace
La manipulation des haines ethniques est devenue un instrument
privilégié de stratégies de conquête du pouvoir.
Pratique de tribalisme par les dirigeants politique et la
négligence des tribus minoritaires de la province qui ne participent
pas à la gestion de la province.
La province si elle est gérée par quelqu'un de
l'ethnie Mushi il n'est pas aimé par les Rega et même combattit
et vice versa.
Cette situation a un impact sur la gouvernance parceque la
rivalité nuit dans les fonctions politiques administratives.
§5.Sur le plan sanitaire
Absence des hôpitaux de qualité pour la prise en
charge des malades, insuffisance et adéquation des infrastructures de
santés appropriéesce qui est à la base des beaucoup de
morts.
§6 .Sur le plan éducationnel
Les écoles sont devenues la plupart des camps de
réfugié pour la population victime de la guerre.
En ce qui concerne l'éducation des enfants, la plupart
d'eux ne sont scolarisés car ils passent beaucoup de temps dans la
brousse que dans leurs familles respectives.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avonsprésenté dans la
première section la province du Sud-Kivu et la deuxième, nous
avons parlé sur l'impact de ce conflit au sous-développement de
la province du Sud-Kivu.
Nous avons constaté que c'est
l'insécurité semée par la présence des interhamwe
venus du Rwanda qui est à la base du sous-développement dans
cette contrée de l'étendue nationale.
DES SUGGESTIONS
Nous devons faire comprendre au peuplerwandais que leur
problème d'intolérance tribale ne date pas d'aujourd'hui c'est
depuis l'époque belge ce sont les colonisateurs qui sont à la
base de leur haine en mettant une distinction entre eux.
C'est cet état des choses qui a été
à la base des conflits jusqu' à nos jours et pour mettre fin
à un tel fléau qui ronge le burundais et le rwandais ils doivent
mettre en place la politique de tolérance , ils doivent tous se
considérer comme des frères ,l'histoire qui montre que certains
sont des autochtones et les sont des étrangers puisse cesser dans leurs
bouches ils doivent éradiquer cette idée pour éviter que
dans l'avenir ces pays ne se retrouvent pas dans le problème entre
l'Israël et la Palestine. Dans cet ordre d'idée que nous partageons
avec Gaston Bouthoul dans son ouvrage intitulé « guerre
élément de la polémologie».62(*) Que quel que soit la
durée d'une guerre elle se termine toujours par un traité toute
guerre pour y mettre fin, il faut un accord le différend.Le
problème du Rwanda ne peut pas trouver solution au Congo surtout comme
c'est un problème d'intolérance tribale entre deux ethnies
(tutsi, hutu).
Le Sud-Kivu connaît actuellement des opérations
de désarmement forcé des FDLR par les forces armées de la
République Démocratique du Congo, soutenues par la mission des
Nations unies au Congo (MONUC, puis MONUSCO) depuis 2009.63(*)
Ces opérations relativement modestes au début
ont connu un renforcement avec les opérations umoja wetu menées
par les FARDC ensemble avec l'armée rwandaise, kimya I et II. Mais pour
la population, cette pacification est insuffisante : l'armée est
composée des groupes peu coordonnés, venant des fractions
d'anciens mouvements rebelles et les mai-mai.
Cette mission est de neutraliser les 3000 FDLR qui sont encore
dispersés dans les collines et les forêts du Sud-Kivu,
l'armée nationale doit faire preuve d'une cohésion sans
faille.
Malheureusement nous avons vu les difficultés qu'ont
connues toutes les opérations du fait que les soldats manquent de moyens
logistiques, sur terrain ils affaiblies l'indiscipline internes car ils ont
différentes idéologies, ils n'ont pas été
formés ensemble ici nous faisons allusion au CNPD un mouvement rebelle
versé dans l'armée nationale qui n'est pas aussi formée au
préalable.
Aussi les implications des certains officiers soldats dans
l'exploitation illégale des ressources naturelles menace
l'exécution qui leur été confiée.
Des contradictions sur terrain dont rivalité des
ethniques internes et insoumission des certains groupes mai-mai au
commandement local ne facilite pas l'accomplissement rapide de la mission
voilà comment toutes les opérations ont échoué.
Les dirigeants du Congo qui sont à Kinshasa et le
régime de Kigali ont compris mal le problème sur
l'insécurité au Sud-Kivu car ils ont jugé bon d'utiliser
la force armée pour évacuer les interahamwe au Congo , il est
difficile de déloger un peuple qui a déjà fait plus de 10
ans dans un endroit, surtout comme ils sont biens équipés en
logistique ils doivent constituer une résistance et si on parvient
à les déloger la direction prise par ce dernier c'est la
population qui sera victime car ils vont tuer, violer, massacrer sans
pitié sur la route empruntée.
Le 20 février 2012 on lance l'opération MONUSCO
FARDC appelée amani kamilifu qui va aussi échouer comme toutes
les opérations précédentes car la procédure est
mauvaise de faire évacuer les interhamwe sur le territoire congolais.
Pour résoudre le problème
d'insécurité, viol, massacre, exploitation illégale, nous
recommandons aux dirigeants congolais d'être d'abord organisés
au niveau interne pour ce faire, ils doivent mettre en place une diplomatie
agissante qui doit être capable de négocier ; une diplomatie
qui aura pour but la sécurité et la prospérité de
la nation congolaise.
Nous pouvons dire avec Germain Goie Tshibambe que, la
politique étrangère se manifeste par une série des
décisions prises par l'autorité légitime en vue de
permettre à l'Etat de se conduire d'une manière satisfaite
à l'adéquation de la promotion de l'intérêt national
par rapport à d'autres Etats.64(*)
Si nous avons une bonne diplomatie, nous pouvons parvenir
à convaincre nos pays voisins,et la communauté internationale
pour instaurer la paix en République Démocratique du Congo en
générale et la province du Sud-Kivu en particulier.
Pour ce faire, nous devons mettre en place la politique de bon
voisinage qui peut assurer la sécurité de nos frontières
avec les voisins en attendent que notre pays soit doté d'une
armée républicaine forte.
Le principe de bon voisinage entrouvre des perspectives pour
l'établissement d'une politique de coopération et
d'intégration bien assumée et susceptible de contribuer au
bien-être auquel le pays aspire.
Le principe de bon voisinage a beaucoup d'avantages pour notre
pays en raison de la nature de nos frontières qui sont nombreuses et
trop longues.
Elle permet de transformer l'environnement national et
international Déterminer les objectifs clairs et précis de la
politique étrangère
Cette politique aura pour mission :
ü D'identifier les sources des menaces potentielles
ü L'ouverture au monde sans tenir compte de leur
système politique
ü Avoir une vocation africaine
Le cordon sanitaire du zaïre lui a permis de stabiliser
ses relations avec les pays limitrophes.65(*)
Nous savons que les matières premières dont
dispose la République Démocratique du Congo sont devenues
à la fois l'objet de convoitise par les moyennes , grandes puissances et
aussi des voisins (Burundi, Ouganda, Rwanda) et financement de guerre au
Sud-Kivu surtout en ce qui concerne les richesses du Kivu qui demeurent
essentielles, considérables d'après les données
géographiques récentes , cette zone regorge des gisements de
cuivre d'argent de cadmium, des concentrations d'or à haute teneur des
minéraux utilisés dans l'industrie de point tels que le
béryl (technologie des réacteurs et industrie de
nucléaire),l'ambassadeur américain Richardson alors
représentant de son pays à l'ONU affirmait
que « nous avons besoins de ce pays qui est
riche ».66(*)
Les dirigeants congolais doivent comprendre que le
problème d'insécurité au Sud-Kivu se situe au niveau
international et national nous ne pouvons pas parler du niveau local car il ya
certaines opérations menées par la population dans certains
territoires pour mettre fin à l'insécurité, les
opérations qui promettaient déjà car la
sécurité se manifestait mais ces opérations ont
été affaiblies par le pouvoir centre.
La première mission du chef de l'Etat congolais sera
d'instaurer la sécurité au Sud-Kivu pour ce faire, il peut
dialoguer avec son homologue rwandais sur le problème de
l'insécurité au Sud-Kivu car la présence des interhamwe au
Kivu est un danger pour le gouvernement de Kigali et lui de la RDC.
La tâche à ce stade va revenir aux dirigeants de
Kigali de créer un climat d'entente entre le pouvoir en place et les
rwandais qui sont au Congo car le Rwanda a des intérêts au Congo
et le Congo a ses intérêts au Rwanda si les intérêts
de l'un sont menacés là on fait appel à l'autre pour
sauvegarder les intérêts mais à condition cette menace soit
la préoccupation majeure du Président surtout si il s'agit de
l'intérêt commun. Pour ce faire, au niveau
de Kigali on libère tous les hutu qui sont dans des prisons pour la
raison de génocide en 1994.
On constitue une commission qui va accueillir tous les hutu
qui sont au Congo précisément dans la province du Sud-Kivu, on
constitue un gouvernement au sein duquel la majorité et la
minorité de la population soit considérée dans la gestion
des affaires courantes de l'Etat.
Si le pouvoir de Kigali n'accepte pas des propositions
données par les dirigeants du Congo nous pouvons faire recours à
la communauté internationale car si aujourd'hui
l'insécurité persiste au Sud-Kivu c'est parce que la
communauté internationale dans certaine mesure néglige la
situation qui se passe au Sud-Kivu elle peut imposer aux dirigeants rwandais
de passer à une négociation comme on l'avait fait chez nous au
Congo-Kinshasa entre les groupes rebelles.
Au Rwanda le régime est stable mais au Congo la
population est massacrée par les troupes étrangères
devenues du Rwanda (interahamwe).
L'opération Artemis en
Ituri a pourtant démontré durant l'été 2003 que
l'union européenne avait les moyens de s'engager et de faire la
différence sur terrain, y compris au niveau politique, puisque cette
opération a facilité l'émergence d'un
gouvernement de transition à Kinshasa.67(*)
Nous devons encore rappeler que nous n'avons pas appelé
les hutu au Congo nous ne les avons pas non plus chassé c'était
sous la demande de la communauté internationale.
Molenga Lingoto Willy, dit quel que soit le mode de gestion
administrative, la forme de l'Etat, le changement des régimes,... la
gouvernance qui est mise en vedette dans le cadre de la présente
réflexion scientifique ne doit pas être comprise comme un slogan,
mais plutôt comme un produit, un effort de l'engagement
républicain de tout celui qui est appelé à présider
aux destinés ,aux commandes des institutions d'une entité
à oeuvrer pour le bien et le mieux-collectif.
Cette gouvernance qui implique une gestion saine et orthodoxe
de l'entité et ses ressources, doit éviter le
clientélisme, l'incompétence, mais être une affaire des
hommes intègres, sains d'esprit et ayant une probité morale et
intellectuelle prouvée68(*).
Nous pouvons dire avec Vyaney An'koro que les gens tombent
souvent dans les pièges du fanatisme politique voulant à tout
prix (même du sang) s'accrocher épidermique ment
aux « leaders politiques »de leur communauté
d'origine sans se préoccuper avant tout adhésion, au projet des
société et à l'apport de leur action politique dans le
souci de l'amélioration qualitative et quantitative des conditions
d'existence de leur propre vie et toute la nation qui sont.69(*)
Pour désigner le Corps diplomatique, le chef de l'Etat
congolais ne doit pas recruter les ambassadeurs sur base des relations
d'appartenance politique, familiale, culturelle ou soit par recommandation
mais plutôt des diplomates de carrière, compétents et qui
doivent être payés c'est ce qui fera la fierté de la
République Démocratique du Congo dans la diplomatie du monde en
général et d'Afrique en particulier.
Cette force diplomatique peut faire à ce que le chef
du pays soit désigné comme médiateur dans tous les
conflits qui peuvent surgir entre les Etats du monde.
En de dehors de la politique de bon voisinage, il faut qu'elle
soit associée à une politique de la bonne gestion des richesses
dont dispose la République Démocratique du Congo en
général et la province du Sud-Kivu en particulier.
Le pouvoir central doit avoir une vision collective pour la
RDC en générale et le Sud-Kivu en particulier avoir une
concertation avec le peuple, ne plus imposer sa volonté en
désignant quelqu'un qui n'a pas évolué au Sud-Kivu surtout
celui qui ne maîtrise pas le problème du Kivu.
Au niveau local les politiciens du Sud-Kivu doivent avoir un
sens élevé de patriotisme et de nationalisme, avoir une vision
globale globalisante pour développer la province, être à
l'écoute de la population pour savoir la préoccupation du
peuple.
Le mariage dans la gestion de la province entre
différentes tribus est très important car l'union fait la
force.
Dans cet ordre d'idée que nous appuyons Mackinder et
Ratzel, qui ont développé l'idée selon laquelle, le
destin des peuples est déterminé par les données de leur
environnement géographique, car la géographie physique a une
influence sur l'avenir politique des Etats70(*).
Avec MPIA IMANDA IMABO JEAN DIDIER 71(*) nous constatons que
l'environnement social actuel exige une participation rationnelle du citoyen
à la finalisation de l'idéal commun.
Nous pouvons proposer à nos frères voisins qui
sont dans l'intolérance tribale que, seule la démocratie
consociative basée sur la raison critique qui peut le permettre de
vivre en paix et à ce effet, nous signalons avec Irung
Tshibambal-A-Mulung72(*)
que le recours à la raison critique, c'est attend à l'issue de la
discussion, non pas la victoire d'une classe sociale finale à laquelle
tous ont coloré de sorte qu'elle soit imputée à la
société entière ;c'est donc favoriser l'unité
de diverses communautés ethniques et du coup, protéger la
société contre l'anarchie et les tendances séparatistes
qui constituent, comme on l'a vu, des dangers de la démocratie
fondée sur la majorité.
Pour la paix dans la région des grands lacs, nous
proposons avec Honoré Gbanda Nzambo Ko Atumba73(*) que pour que la paix revienne
dans la région des grands lacs, il faut créer une commission
politico-militaire des affairesétrangères , de la défense
nationale et de sécurité qui aurait pour tâche d'examiner
dans les détails toutes les sources de conflit et rechercher la piste de
solution pour mettre fin au fléau qui ronge la région des grands
lacs.
CONCLUSION GENERALE
Notre analyse a porté sur : Conflit
tribalo-éthique dans les pays des grands lacs et son impact sur le
développement de la République Démocratique du Congo.
Regard la province du Sud-Kivu.
Au cours de ce travail, notre nous nous somme posé
deux questions la première était celle de savoir : Comment
le conflit se présente-il dans les pays des grands lacs ?
La seconde était de savoir : Que dire de l'impact
de ce conflit sur développement de la République
Démocratique du Congo et du Sud-Kivu?
Nous avons noté que, le conflit dans les pays des
grands lacs a pris une ampleur considérable par rapport au comportement
de tutsi qui voulaient s'imposer à participer dans la gestion publique
des pays d'accueil (Burundi, Rwanda, Ouganda, RDC) alors qu'ils étaient
accueillis comme des éleveurs des troupeaux venue de l'Erythrée
et Ethiopie qui sont à la recherche des pâturages. La
présence massive des tutsi dans les pays cités ci-haut
n'était pas tolérée par la population autochtone de ces
pays, c'est cette situation qui avait conduit au conflit entre les tutsi qui
déclaraient leurs appartenances dans les pays des grands lacs et cette
dernière qui les considéraient comme des étrangers.
En République Démocratique du Congo a connu le
problème du conflit c'est vers les années 1938 que les peuples
des pays voisins (Burundi, Ouganda,Rwanda étaient venus travailler dans
les sociétés minières pour le compte des colonisateurs
d'une part et d`autre part, une partie de la population rwandaise à
savoir le tutsi qui déclaraient l'indépendance du Rwanda vers
les années 1958 , qu'on avait assisté à une
intolérance tribale entre les hutu et le tutsi c'est ce qui avait
poussé quelque tutsi de traverser la frontière rwandaise pour
s'installer au Congo belge de l'époque précisément au Nord
et Sud-Kivu.
Apres l'indépendance du Rwanda, le tutsi qui avaient
quitté le Rwanda n'étaient pas rentrés dans leurs pays
d'origine, ils avaient occupé le haut plateau du Sud-Kivu qui leurs
servaient comme pâturages de leurs troupeaux jusqu'à ce qu'ils
avaient changé le nom pour venir le banyamulenge et déclaraient
la nationalité zaïroise vers les années 1971.
Ce conflit avait pris l'ampleur considérable lors de
l'assassinat de l'ex président rwandais Habyarimana et son homologue
burundais Cyprien ce qui avait conduit à un génocide entre le
hutu et les tutsi en 1994, c'est cet étant de choses avait conduit au
déplacement des hutu du Rwanda et du Burundi vers les pays voisins.
Ce conflit a des répercutions en République
Démocratique du Congo, par le fait que l'Ouganda et les nouveaux
régimes tutsis qui contrôlaient le Rwanda et Burundi avaient
décidé d'attaquer les camps des réfugiés au
zaïre sous le prétexte des se protéger contre les
incursions de ces milices hutu sur le territoire.
Au même moment une offensive était lancée
pour le dictateur du zaïre, Mobutu Sese Koko sous la direction de
Laurent Désiré Kabila avec l'alliance de ces pays cités
ci-haut qui avait conduit au renversement du pouvoir et le changement du pays
qui deviendra République Démocratique du Congo(RDC) par là
nous avons compris que ,ce conflit tribalo-ethnique dans les pays des grands
lacs a une influenceau développement de la RD Congo et du Sud-Kivu
suite aux changements politiques intervenus dans deux pays voisins (Rwanda
, Burundi) qui ont déclenché une épuration ethnique dont
les membres victimes (hutu) se sont réfugiés en
République Démocratique du Congo ex Zaïre , plus
précisément la partie nord et Sud-Kivu.
En effet, il va surgir un mouvement congolais dont les
étincelles se situeraient déjà après
l'indépendance le quel mouvement ambitionnait le renversement du
pouvoir au Congo ex- zaïre de feu Président Mobutu. Faute de moyen
logistiques, Laurent Désire chef du fil ,solliciterait un soutien
militaire au front patriotique rwandais FPR en sigle le souci rwandais
était de voir exterminer tous les hutu qu'ils allaient retrouver sur
le chemin car selon eux ils constituaient déjà une force pour
renverser le régime installé déjà à Kigali
et occuper certains postes à Kinshasa.
Suite au non-respect des accords entre Kigali et le
gouvernement de Kinshasa il va surgir un mouvement au sein du Congo
appelé rassemblement congolais pour la démocratie RCD en sigle
dirigé par un congolais mais diligenté par le Rwanda et qui
bénéficierait aussi le soutien du gouvernement burundais en
1998.
Comme cela n'était pas suffisant il va s'ajouter un
autre mouvement insurrectionnel dénommé mouvement de
libération du Congo MLC en qui bénéficiera de sa part le
soutien de l'Ouganda. Comme vous le constatez ces mouvements ne peuvent que
porter atteinte à l'organisation et au fonctionnement des institutions
de la RDC.
Pays voisins convoitent les richesses de la République
démocratique du Congo car ce plan a été bien
préparé par les pays voisins (Burundi, Ouganda, Rwanda,) de
déstabiliser la RDC pour exploiter ses richesses.
La présence des interahamwe sur le territoire
congolais venus du Rwanda ne peut pas semer la pas mais plutôt
l'insécurité au Sud-Kivu car ils ne sont pas
contrôlés par le Rwanda non plus le Congo.
Nous avons fait recours à la méthode
systémique qui nous a permis de comprendre comment les pays des grands
lacs constituent un système et chaque pays constitue un
sous-système au sein du système.
Cette méthode nous a permis de comprendre comment le
renversement du pouvoir en Ouganda a conduit au changement politique dans tous
les autres 3 pays et l'influence d'un pays sur l'autre.
Pour maîtriser notre sujet de façon claire, nous
avons fait usage des techniques d'interview et documentaires.
Nous avons subdivisé ce travail en trois
chapitres :
Le premier intitulé cadre conceptuel et
théoriquenous avons défini des concepts de base ainsi que le
survol d'une théoriescientifique de référence qui a
facilité la compréhension de notre thème en vue
d'éviter toute contradiction.
Le deuxième chapitre nous a donné un
aperçu général sur les pays des grands lacs où nous
avons retenu quatre pays à savoir : Burundi, Ouganda, Rwanda,
République Démocratique du Congo.
Tout au long de ce chapitre, nous avons donné quelques
caractéristiques d'ordre politique, économique, social, culturel,
géographique et démographique de chaque pays qui fait partie des
grands lacs.
Dans ce même chapitre nous avons
présenté l'origine de l'ethnie.
Notre troisième chapitre intitulé :les pays
des grands lacs et le sous-développement au Sud-Kivu. Nous avons
présenté la province du Sud-Kivu, ses potentialités et
nous avons montré comment cette province connaît un retard du
développement suite à la situation d'insécurité
dont la population de la dite province est victime.
A la lumière de nos investigations, nous sommes
arrivé à constater que nos hypothèses ont
été confirmées car c'est la présence des troupes
étrangères au Sud-Kivu qui est la base du
sous-développement de la dite province car tous les trois gouverneurs
qui ont géré n'ont jamais cessé de déplorer la
situation d'insécurité semée par les FDLR qui massacrent
la population et cette dernière qui est à la base du
sous-développement. C'est implication de l'autorité centrale qui
peut à l'heure qu'il est résoudre ce problème.
Il faudrait que les dirigeants congolais se mettent en
ensemble pour voir comment la dite province peut sortir de cette crise.
Pour terminer, toutes les critiques positives ou
négatives et remarques sont la bienvenue pour parfaire notre
connaissance d'avantage.
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TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
EPIGRAPHE
II
IN MEMORIUM
III
AVANT PROPOS
IV
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAP. I CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
24
Section 1.CADRE CONCEPTUEL
24
§1. Conflit
24
§2.Développement
25
§3. Ethnie
25
§4 Sous-développement
26
§5. Tribu
26
SECTION 2. CADRE THEORIQUE
26
§1.Théorie
systémique
27
CONCLUSION PARTIELLE
35
CHAP II PRESENTATION DES PAYS DES GRANDS LACS
36
SECTION1.PRESENTATION DU BURUNDI
36
§1.Situation géographique
36
§2.Subdivisions
37
§3. Démographie
38
§4. Économie
38
§ 5. Vie politique
39
§6.Religion
39
§7.Langue
39
§ 8.Education
39
§ 9. Tourisme
40
Section2. PRESENTATION D'OUGANDA
44
§1.Situation géographique
44
§2.Subdivion administrative
45
§3. Cadre économique
45
§4.Démographie
45
§ 5.vie politique
46
§6.Education
47
§7.Santé
48
§8.culture
48
§9.Langues
48
§10.Religion
48
Section 3.PRESENTATION DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
49
§1.Situation géographique
49
§2.Géographie physique
49
§3.Géographie
administrative
50
§4.Economie
50
§5.Vie politique.
59
§7.Langue
67
§8.Religion
67
§9.Santé
68
§10.La culture
68
SECTION4.PRESENTATION DU RWANDA
69
§1.Situation géographique
69
§2.Géographique Physique
69
Forêt de Nyungwe, au sud-ouest du Rwanda
69
§3. Subdivision administrative
70
Le Rwanda est divisé en quatre provinces et
la ville de Kigali :
70
§4.Economie
71
§5. Vie politique
73
§7.Langues
81
§8.Culture
82
§9. Religions
83
SECTION 5 : ORIGINE DE L'ETHNIE TUTSI
83
§ 1. Territoire de mahagi (nord -Kivu
)
85
§ 2 Territoire de djungu
86
§3.Le territoire d'irumu (actuellement
bunia)
86
§ 4. Territoire de rutshuru
88
§ 5. Territoire de Goma et de
masisi
88
SECTION 6 : LE CONFLIT TRIBALO-ETHNIQUE DANS
LES PAYS DES GRANDS LACS.
89
§1.En Ouganda
89
§2. Au Burundi
91
§3. en république
Démocratique du Congo
93
§4.Au Rwanda
95
CONCLUSION PARTIELLE
102
CHAP III. LES PAYS DES GRANDS LACS ET LE SOUS
DEVELOPPEMENT DANSLA PROVINCE DU SUD -KIVU.
103
Section 1 : PRESENTATION DE LA PROVINCE DU SUD
-KIVU
103
§1.situation géographique
103
§2 .Geographie physique
103
§3.Hydrographie
104
§4.Subdivision
105
§5.Économie
105
§6.Énergie Hydraulique
106
§7. Gaz Methane
106
§8. La Tourbe
107
§9. Pétrole
108
§ 10.Énergie Eolienne
108
§11.Tourisme
108
Section 2: CAUSESDU SOUS DEVELOPPEMENT AU
SUD-KIVU
110
§1. Causes endogènes
110
§2. Causes exogènes
111
§3.Manifestations du Sous
Développement Au Sud-Kivu.
116
CONCLUSION PARTIELLE
120
DES SUGGESTIONS
121
CONCLUSION GENERALE
129
BIBLIOGRAPHIE
134
TABLE DES MATIERES
139
* 1 Jean Claude Allain ,
« La conférence de Berlin sur l'Afrique
(1984-1885) » ,in L'AFRIQUE noire depuis la
conférence de Berlin (1984-1885),Paris, édition
CHEAM,1985,pp19-38 .
* 2Idem p40.
* 3ANDRE GUICHAOUA, Les
crises politiques au Rwanda et au Burundi (1993-1994), Paris,
édition Karthala, 1995, P21.
* 4 MPIA IMANDA IMABO JEAN
Didier : Ethnicité etexercice du pouvoir politique en
République Démocratique du Congo,Unilu,DEA en sociologie, 2004.
* 5 Ferdinand Banga ,
L'association des conférences épiscopales de l'Afrique
centrale (ACEAC)et le pacte sur la sécurité dans la région
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