I-III- Les ressources en eau
I-III-1- Les eaux de surface
· Les Eaux de Surface Pérennes
La Communauté Rurale de Ndiaffate est inscrite dans le
basin hydrographique du Saloum. En effet la ria constitue sa limite nord entre
les longitudes 16°7'W et 16°3'W
Le Saloum est constitué du bras de mer avec un
réseau de petits marigots appelés bolongs
D'Ouest en Est, on rencontre d'abord dans le territoire
communautaire, se raccordant au bras principal de la ria, le marigot de
Vélor qui s'allonge vers le sud jusqu'à la forêt
classée de Keur Moctar. Ensuite le marigot de Bill, isolant l'île
de Kousmar, d'orientation est, qui se prolonge jusqu'à Bill bambara.
Le régime hydrologique est de type sahélien,
avec les hautes eaux en saison des pluies et un étiage
sévère en saison sèche, influencé donc par le
régime saisonnier des pluies : (Diop E.S 1990).
Les eaux de ce réseau restent constamment salées
du fait notamment de la faiblesse de la dénivellation du relief, de la
faiblesse des apports d'eau de pluies, de la disparition de la mangrove et de
l'importance de l'évaporation.
Aucun apport d'eau ne venant à la rencontre de l'eau
salée, Diop E.S (1990) indique que c'est un estuaire inverse (du fait
que les eaux de mer envahissent la vallée), caractérisé
par la prédominance des phénomènes de marée
intéressant l'ensemble du réseau hydrographique
La teneur en sel des marigots est ainsi partout
supérieure de 2 à 3 fois la salinité moyenne de la mer
Marius (1977), avec des taux de 100g/l en amont de Kaolack
o Les cours d'eaux et les mares temporaires
Ils prolongent, suivant les bas-fonds, les marigots de
Vélor et de Bill, formant marigots et mares très précaires
et tributaires des pluies de l'hivernage.
On a un premier réseau en direction de Bandoulou
raccordé au marigot de Vélor qui reçoit aussi, venant de
la forêt classée de Vélor deux branches temporaires
Carte 4 : Carte du réseau
hydrographique de la Communauté Rurale de Ndiaffate
Un second réseau se raccorde au marigot de Bill avec
division en deux branches, une vers Kossy Thiamène et
Mbitéyène un autre vers Dabane, Kaolackat et Keur sidy
Au nord un réseau temporaire intéresse la zone
de Keur Kékouta, Keur Djime et keur Socé Koumba.
Le réseau hydrographique est complété par
des mares qui s'assèchent à la fin de la saison des pluies .Les
populations les utilisent comme lieux d'abreuvement pour le bétail,
tant que la qualité de l'eau ne menace par la santé animale.
I-III-II- Les eaux souterraines
Elles sont constituées des nappes profondes des nappes
sub- affleurantes
· Les nappes profondes
Il s'agit de la nappe du maestrichtien et de
la nappe paléocène
1. La nappe maestrichtienne, partout présente est
atteinte par les forages entre 200 et 450 m .La qualité de cette eau
située à l'Est de ligne Sokone -Niakhar est meilleure que celle
de la partie ouest où les résidus secs sont supérieurs
à 150g/l (PLD 2001).
2. La nappe paléocène est captée à
des profondeurs variant entre 60m et 150 m et parfois 200m avec des
débits ne dépassant guère 50m3 /h
· Les nappes sub- affleurantes
- la nappe phréatique affleurante est contenue dans les
sables du Continental Terminal et est alimentée par les eaux
d'infiltration en saison des pluies .Les villageois la trouvent entre 10m et
70m de profondeur .La qualité de l'eau jadis excellente avec une teneur
en fluor inférieure à 1mg/l, s'est
détériorée ces dernières années avec la
remontée du sel , rendant le liquide saumâtre
|