Peut-on voir là, la preuve
du réchauffement climatique ?
La figure 11 : montre que les
températures minimales recueillies à la station de Kaolack
croissant de Janvier à Juillet avant de croître jusqu'en
Décembre du mois de mai à Octobre, la température est
partout supérieure à 21°C.

La figure 11 : températures
minimales station de Kaolack de 1976 à 2005
La variation interannuelle des températures minimales
présentée par la figure montre que les températures
minimales, ont augmenté et passent de 40°C en 1996 à presque
22°C en moyenne mis à part l'année 1982 avec 20,4°C.
D'ailleurs depuis l'an 2000, la courbe des températures
moyennes a franchi la barre des 22°C.
Pour les températures minimales, les
températures maximales et la température moyenne annuelle. Les
écarts types ont successivement de 0,57 - 0,519-0,951 ce qui signifie
que les valeurs moyennes accusent un taux de dispersion plus
élevé que celui des valeurs de températures et des
températures maximales. Pour cette dernière valeur, il faut
attirer attention sur la valeur de l'écart type au mois de Janvier
5,705, visiblement erroné.
Pour les coefficients de variation qui sont obtenus en
divisant l'écart type par la moyenne, il faut corriger celui du tableau
V, variabilité des températures moyennes annuelles, qui vaut
0,0328 qu lieu de 0,33 ; 0,03 doit être considéré avec
ses 4 décimales pour faire ressortir sa faiblesse par rapport au
coefficient du tableau V.
Sachant pour deux séries statistiques, celles qui a ses
valeurs plus dispersées autour de sa moyenne et celle qui a le
coefficient de variation le plus élevé. On peut dire que les
valeurs moyennes calculées sont plus dispersées que les valeurs
et minimales et valeurs maximales de température. En tout état de
cause, les valeurs relevées, minimales et maximales sont plus stables
que les valeurs moyennes calculées.
On retiendra pour les températures dans la
communauté rurale de Ndiaffate une tendance à la hausse depuis
1976.
A quoi est due cette hausse de température depuis
bientôt trente ans ?
I-II-4 : L'humidité
relative
La Figure 12 : montre un régime
hygrométrique de type uni modal. Cette évolution est intimement
liée au caractère saisonnier du climat. Les valeurs maximales
sont enregistrées en hivernage à la faveur de l'installation de
la mousson, une masse d'air aux caractéristiques humides.

La Figure 12: station de Kaolack moyennes
mensuelles de l'humidité relative maximale (%):
de 1976 à 2005
Du mois de Mai à Novembre, la valeur moyenne de
l'humidité relative dépasse pourtant 70% avec un maxima au mois
de Septembre quand la mousson atteint son épaisseur maximale.
La Figure, montre que de 1976 à 1999
incluse, la valeur de humidité relative moyenne annuelle est pourtant
inférieure ou égale à 80%. A partir de l'an 2000, toutes
les valeurs sont supérieures à 80%.

La Figure 13, variations rannuelles de
l'humidité relative entre 1976 et 2004
Cette augmentation de la valeur de l'humidité relative
est consécutive à la reprise de la pluviométrie depuis
1999 constatée à l'analyse des données
pluviométriques.
Cependant pour mesurer l'impact réel de cette
humidité sur les formations végétales nous avons
jugé utile d'établir le diagramme ombro-thermique de la station
de Kaolack de 1976 à 2005.
Le diagramme ombro thermique répond à la formule
de Bagnoul et de Gausse. Selon cette formule, un mois est écologiquement
sec lorsque le total des précipitations mensuelles reste
inférieur au double des températures.

Figure 14, diagramme ombro -thermique de la
station de Kaolack de 1976 à 2005
La Figure 14 montre des
caractéristiques suivantes 9 mois sec (d'octobre à juin) et 3
mois humide (de juillet à septembre). Ces trois mois sont les seuls
utiles à une croissance correcte et optimale de la
végétation.
Les conséquences écologiques sur la croissance
des ligneux et la conservation des espèces sont alors importantes.
L'enquête effectuée au près des populations à
révélé une disparition de beaucoup d'espèces de
ligneux de la communauté rurale de Ndiaffate et un recul remarqué
de quelques grands arbres.
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