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La communication interne d'une entreprise commerciale. Cas de la Bralima

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par Yves SIMISI
Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication (IFASIC) - Graduat 2012
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION GENERALE

I. Problématique

Notre étude se rapporte à la « communication interne d'une entreprise commerciale. Cas de la Bralima ».

«La communication est au confluent de toute existence » souligne l'école de Palo Alto1(*).Cela signifie que la communication constitue un élément du système social dans la mesure où elle joue un rôle qui contribue à l'existence de ce système. C'est ce que Norbert Wiener appelle la cybernétique2(*).

En effet, pour une entreprise, « communiquer c'est construire son capital image »3(*).Mais il faut qu'elle communique bien pour dialoguer avec ses publics interne et externe. Lorsque l'information est donnée à chaque employé pour lui permettre d'avoir des éléments de jugement et d'appréhension des objectifs et des buts économiques et sociaux que l'entreprise poursuit, l'entreprise doit bien communiquer pour s'attacher une image positive à la fois riche et cohérente.

Les décideurs, qu'ils soient des entreprises publiques ou privées, des petites et moyennes ou de grandes entreprises, créent notamment des services de communication dans le but de maintenir ou accroître leur compétitivité et pour favoriser l'innovation dans leurs organisations.

De toutes les communications qui peuvent exister au sein d'une entreprise.La communication interne occupe une place importante dans le sens ou elle met l'accent sur le climat d'harmonie entre les différents membres de l'entreprise.Et comme lesouline Jean Baudouin : « l'entreprise doit avant toute chose entreprendre la communication interne, le personnel étant les premiers porteurs de l'image»4(*)

Eu égard à cette situation, notre recherche est d'examiner l'apport de la communication interne au sein d'une entreprise commerciale. Cette question d'ordre générale se pose alors : Quelle est la politique de communication interne utilisée au sein de la Bralima ?

Notre recherche n'est pas la première et la seule qui puisse exister dans le monde scientifique. En effet, nous avons remarquéun intérêt particulier chez les étudiants de l'IFASIC à étudier la communication interne au sein de différentes entreprises. Plus d'un travail de fin de cycle ou d'un mémoire ont porté essentiellement sur cette question.

Dans cette optique des études antérieures, NTEDIKA NZILA a mené ses recherches sur « la communication interne de l'UTEXAFRICA »5(*) l'auteur voulait savoir les moyens de communication utilisés au sein de cette entreprise commerciale pour véhiculer les messages entre les agents. En guise de conclusion l'auteur a confirmé son hypothèse.

Une autre étude à été menée par MUJINGA DINA sur «la communication interne à la REGIDESO»6(*)il a fondé sa démarche sur la question de savoir, quels sont les facteurs qui affaiblissent la communication dans la lutte contre la corruption des agents recouvreurs à la REGIDESO.

En réponse à cette préoccupation, l'auteur a posé et validé l'hypothèse selon laquelle, il existe une relation entre une carence de communication efficace orientée vers certains groupes de comportement professionnels.

Partant de l'originalité de notre étude, nous remarquons qu'aucun des ce travaux retenus ci-haut n'a traité notre sujet axé sur la communication interne d'une entreprise commerciale.

Dans le cas précis de la Bralima qui est notre champ d'étude, nous nous sommes posé les questions suivantes : comment est organisée la structure qui s'occupe de communication interne ? En d'autres termes, quels outils de communication interne elle utilise ?

II. Hypothèse

La communication est une composante majeure de la pratique sociale, elle concourt au renforcement de visibilité des hommes et des institutions.

Eu égard à ceci nous émettons l'hypothèse selon laquelle.La communication occupe une place de choix dans une entreprise ; cependant peu de sociétés sont capables d'organiser, de structures communicationnelles tant à l'extérieur que a l'intérieur.

L'entreprise de production Bralima possède une bonne politique de communication interne, dirigée par des hommes compétents et crédibles, cela afin de permettre à l'entreprise de croitre.

III. Délimitation spatio-temporelle du sujet

Pour mener à bon port notre étude, nous l'avons délimité dans le temps et dans l'espace. Dans l'espace, nous avons limité notre champ d'investigation à l'entreprise Bralima installé à Kinshasa, capitale de la République Démocratique Du Congo, sur l'avenue du drapeau n°1.

Quantà la délimitation temporelle, nous avons opté de mener notre recherche essentiellement sur la période comprise entre janvier et juillet 2012 car, c'est pendant ce temps que nous avons fait nos investigations.

IV. Choix et intérêt du sujet

Ce travail présente un triple intérêt. En premier lieu, il nous permet d'appréhender la communication des entreprises, de connaitre comment l'information circule dans une entreprise et son importance pour le personnel.

Notre travail intéresse également la BRALIMA dans la mesure où cette recherche pourrait l'aider à structurer sa communication interne par rapport au temps et aux circonstances en s'adaptant notamment aux exigences des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Enfin, ce travail est une contribution aux différentes recherches d'entreprise dans le domaine de la communication d'entreprise.

V. Méthodes et techniques

Pour mener à bien notre étude, nous avons recouru aux méthodes descriptive et analytique. La méthode descriptive nous permettra de décrire la structure interne de la BRALIMA qui constitue notre objectif d'étude.

La méthode analytique nous a servi à interpréter les données recueillies au cours de nos investigations sur terrain.

Quantaux techniques utilisées, nous avons utilisé l'observation directe, l'interview et l'analyse documentaire.

VI. Division du travail

Outre l'introduction etla conclusion, le présent travail comprend trois chapitres : le premierchapitre s'emploie à définir les concepts-clés et examine le cadre théorique. Le deuxième chapitre fait la présentation de la Bralima

Enfin le troisième chapitre se consacre à l'analyse de la communication interne de la Bralima.

VII. Difficultés rencontrées

Aucune oeuvre humaine ne peut prétendre échapper aux difficultés. Certes notre travail n'échappe pas à cette réalité. Pour le réaliser, nous avons rencontré des difficultés liées à la réalisation du travail et sa finalisation comme nous avons à le signaler précédemment nous devons rassembler la documentation adéquate relative à notre étude. Cependant les gens qui devraient nous faciliter la tâche étaient réticents.

Toutefois certaines personnes nous ont livré des informations nécessaires. Aussi cet exercice n'a pas été facile, car de nombreuse personnels refusaient de répondre aux questions que nous leurs posions pour des raisons de sécurité car nous étions considéré comme des agents secrets enquêter des informations sur la BRALIMA étant donné que cette entreprise a plusieurs concurrences.

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Ce chapitre s'articule en deux sections. La première section examine le cadre conceptuel, la seconde section c'est le cadre théorique.

Section I : cadre conceptuel

Par cette section, nousdéfinissons les conceptsclés de notre sujetàsavoir : lacommunication, communication interne et entreprise.

I.1.COMMUNICATION

A. Définitions

Au sens large «  la communication est la transmission de message, les émotions, déclenche les attitudes et 'influence une conduite. Elle est l'art de transmettre l'information, les idées et les attitudes d'une personne à une autre »7(*).

Plusieurs auteurs ont défini le concept « communication » de diverses manières selon leurs écoles et selon l'objet de leurs études.

Etymologiquement, parlant le mot « communication »est issu du latin « communicare »qui signifie partager, mettre en commun, rendre commun ou être en relation avec. « C'est un échange (verbal) entre un sujet parlant qui produit un énoncé destiné à un autre sujet parlant ou à un interlocuteur dont il sollicite l'écoute et ou une réponse explicite »8(*)

Charles Cooley, dans son ouvrage intitulé « social organisation » (1909) défini la communication comme étant un « mécanisme par lequel les relations humains existent et se développent et que sans la communication, l'esprit humain ne peut se développer entant que nature humain véritable »9(*).

Pour Jacques durant  « la communication peut être échange qui peut s'effectue entre deux personnes.cet échange peut être de nature verbal au non verbal, comme les gestes, les mimiques, les regards »10(*).

La communication est également sous-entendue comme « un rendez-vous du donner et du recevoir, c'est-à dire donner aux autres les informations que vous détenez et recevoir d'eux celles qu'ils ont »11(*)

Dans ce sens,communiquer signifie « entre en contact verbal avec autrui, cependant, une communication peut aussi être un échange des messages par écrit entre deux ou plusieurs interlocuteurs »12(*)

La communication dans le cadre de la communication d'entreprise « est un ensemble des signaux émis par l'entreprise dans les différentes directions des partenaires réels ou potentiels »13(*)

B. Processus de communication

La communication n'existe que lors que deux personnes sont en relation. Elle implique au moins deux acteurs, un au de(s) émetteur(s) un ou de(s) récepteur(s) implique par un système de codage ou de décodage qui permet d'exprimé d'interprété les messages.

L'approche d'Harold Dwight Lasswell reprend comme préalable en répondant aux cinq questions suivantes : Quoi ?, A qui ? Avec quel canal ? Et avec quel effet ? À chaque étape du processus de communication Lasswell associe un type d'analyse spécifique :

ü Le qui : l'émetteur qui peut être un individu, un groupe ou encore une entreprise.

ü Le quoi : le contenu, c'est la matière ou le message que l'émetteur adresse ou récepteur.

ü A qui : le récepteur ou destinateur, celui qui reçoit le message venant d'un destinateur.

ü Le canal : c'est l'instrument par lequel le message nous parvient.

ü L'effet : l'influence du message sur le récepteur.

Dans le mécanisme de la communication, un émetteur envoie un message à un récepteur par l'intermédiaire d'un canal tout en cherchant à produire des effets14(*).

Récepteur

Destinataire

Canal

Message

Emetteur

Destinateur

Canal

Codage Décodage

C. Modèles de communication

De nombreux théoriciens de la communication ont cherché à conceptualiser ce qu'était « une communication ». Il ne s'agit pas là d'une liste exhaustive, tant les modèles sont nombreux et complémentaires. Nous chercherons à en donner une évolution générale en donnant les plus connus de ces modèles et l'apport qu'ils ont induit.

1. Modèle de Jakobson

Ce modèle est fondé sur la linguistique, est proposé par Roman Jakobson,Ce linguiste russe développe un point de vue centré non plus sur la transmission d'un message, mais sur le message lui-même, évitant ainsi les dangers d'instrumentalisation technique15(*).

Il est composé de six facteurs. À chacun de ces facteurs est liée une fonction du message, explicitée par Jakobson.

· Le destinateur, lié à la fonction expressive du message,

· Le message, lié à la fonction poétique du message,

· Le destinataire, lié à la fonction conative du message,

· Le contexte, l'ensemble des conditions ( économiques, sociales et environnementales principalement) extérieures aux messages et qui influence sa compréhension, lié à la fonction référentielle du message,

· Le code, symbolisme utilisé pour la transmission du message, lié à la fonction métalinguistique du message,

· Le contact, liaison physique, psychologique et sociologique entre émetteur et récepteur, lié à la fonction phatique du message.

La réapparition des trois dernières notions ( contexte, code, contact) qui complètent énormément la vision d'ensemble sur ce qu'est une communication.

I.2.ENTREPRISE

A. Définitions

Brasseries, limonadèries et Malterie (Bralima) étant une entreprise commerciale, nous serons dans l'obligation de définir ce qu'est une entreprise.

Le dico encarta dit que « c'est une entité autonome qui produit des biens et des services marchands »16(*)

C'est aussi « un ensemble des personnes qui décident de mettre en commun des moyens, des biens envue d'exercer une activité dans un but économique et lucratif et de partager ce qui en résulte, bénéfice »17(*)

C'est encore « ce que quelqu'un entreprend ou une affaire commerciale ou industrielle, unitééconomique de production »18(*)

L'entreprise est aussi entendue comme une structure économique et sociale qui regroupe des moyens humains, matériels, immatériels (services) et financiers, qui sont combinés de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole) »19(*)

D'autre part, une entreprise peut être définie comme étant « une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (marché) ou non concurrentiel »20(*)

I.2.1.Communication d'entreprise

A. Définitions

La communication d'entreprise est une communication qui met en oeuvre les moyens et techniques, mis à ladisposition de l'entreprise et ne faisant pas partie de la publicité21(*).

On entend toutes les informations,message et signaux de toute nature que l'entreprise émet volontairement ou non en direction de tous les publics.

La communication d'entreprise est selon Bernard Miége «un ensemble de technique du social»22(*)

B.Objectifs et moyens de la communication institutionnelle

La communication institutionnelle vise à organiser un climat de sympathie au sein de l'entreprise et a l'égard de la société.

Utard et Kemp ces deux auteurs ont attribué à la communication institutionnelle le rôlede donné une image et un corps envue de conférer à l'entreprise un ton,un style,une personnalité23(*).

L'entreprise institutionnelle étant à la fois sujet et objets des messages qu'elles véhicule aux différents publics pouvant influencer le fonctionnement de l'entreprise, outres les objectif poursuivis la communication institutionnelle vise à :

u Comprendre : délecter et analyser le déséquilibre entre l'entreprise et son environnement

u Faire comprendre : mettre en oeuvre toutes les actions qui permettent d'échanger des informations et dès les expliquer.

u Se faire comprendre : mettre en place le dialogue l'échange et le débat.

C.Les outils de la communication d'entreprise

Pour atteindre ses objectifs, la communication d'entreprise fait appel à une panoplie d'outils, dont l'utilisation dépend non seulement de la nature du problème à traiter, mais aussi du but à atteindre.

Parmi ces outils, nous citons : « le journal d'entreprise, le communiqué de presse, le dépliant, les notes flash, l'affichage mural, la note de service, la documentation, la revu de presse, les boîtes des idées, les contacts direct etc. ».24(*)

D.Types de communication d'entreprise

Alex Mucchielli distingue deux types de communication à savoir25(*) :

u La communication externe

u La communication interne

La communication externe

La communication externe est l'ensemble des actions de communications institutionnelles et commerciales d'entreprise par une organisation (administration publique, association) pour améliorer sa notoriété à l'extérieur auprès de ses différents publiques, clients potentiels et effectifs, fournisseurs financiers, actionnaires potentiels et effectifs, pouvoir public, citoyen, hommes politiques et syndicats. Les moyens en sont les relations publiques, les opérateurs de mécénat et de parrainage, la réclame, la publicité, le marketing direct.

La communication interne

La communication interne est l'ensemble des actions d'information et de communications réalisées par la hiérarchie, le responsable de la communication ou des consultants qui mettent en oeuvre les principes d'une politique de communication de l'entreprise.26(*)

Etant donné que notre étude porte sur lesdifférents outils utilisés par la Bralima dans sa communication interne, nous allons nous appesantir sur ladeuxième forme c'est-à-dire la communication interne.

I.3.COMMUNICATION INTERNE

A. Objectif de la communication interne

La communication interne a pour objectif, d'accompagner le projet socio-économique, de mettre en commun un langage,une culture,un ensemble de valeurs enfin de développer une appartenance à l'entreprise.

Elle crée un langage commun qui permet à chacun d'orienter, et d'adapter son comportementprofessionnel.

En style laconique la communication interne consiste à gérer de manière optimale le couple demande/offre d'informations dans l'organisation.

Nombreuses sont les entreprises qui choisissent de développer leur communication interne en créant un journal d'entreprise ou en instaurant un livret d'accueil. Elles ont également tendance à inverser la réflexion, commençant par outils. C'est de ce constat que nous démontrons les différents outils qu'on peut retrouver dans une entreprise.

B. Les outils de communication interne

Nicole Almedia et Thierry Libaert ont réparti les outils de communication interne en trois principaux groupes.27(*)

a) Les moyens oraux : l'oral est l'outil de communication interne le plus ancien, il connait actuellement un profond renouvellement qui le fait apparaître comme le plus efficace des moyensdisponibles.Nous pouvons citer : les réunions d'informations, lesconférences de presse, les visites d'entreprise...

b) Les moyens écrits : les moyens écrits constituent à la fois un des éléments centraux des difficultés de la communication interne et enmême temps un des facteurs de ses réussites, il s'agit de : note d'information ; tract, lettre du personnel ; journal d'entreprise ; boîtedes idées ; revue de presse ; flash d'information...

c) Les moyens audio-visuels : il yà de films d'information diapositives ; bulletin ; téléphone ; retro projecteurs

C. Différents types de la communication interne

Pour toute organisation la communication interne s'avère nécessaire et même stratégique. C'est un outil efficace pour améliorer l'efficience de l'organisation, renforce la cohésion du groupe et stimuler la motivation, l'enthousiasme, l'efficacité et la capacité d'innovation des salaries. Chaque entreprise a de ce fait un type de communication propre à elle. On peut citer la «communication descendante», la «communication ascendante»,la «communication horizontale» et la « Communication verticale ». Chaque type de communication, correspond à une vision stratégique de l'entreprise.

Ø La communication horizontale : elle concerne deux ou trois chefs (agents ou responsables) de même « échelon hiérarchique dans l'entreprise ».Elle favorise l'échange de l'information entre les différents acteurs de l'organisation, elle a pour objectif d'intégrer à la prise de décision et surtout à l'action de partage de connaissance entres les différents acteurs d'une entreprise.

Ø La communication verticale : c'est celle qui obéit à la hiérarchie telle qu'élaborée par l'organigramme. Elle va du chef à son subalterne hiérarchique et vice-versa.

Ø la communication ascendante : C'est la communication dite du «bas vers le haut». Elle part des salariés pour remonter vers la hiérarchie ou la direction. Elle peut être provoquée et organisée par les syndicats ou tout autre comité, commeelle peut être spontanée. La «communication ascendante» permet de vérifier et de détecter d'éventuelles anomalies en matière de communication interne dans l'entreprise et faire remonter par la suite à la direction les réclamations et les attentes des salariés, à travers un dialogue et une écoute active.

Ø la communication descendante ou «hiérarchique» s'adresse à l'ensemble des salariés. Elle part du haut de la pyramide hiérarchique vers les employés et les ouvriers C'est la communication du «haut vers le bas». Elle a pour but de diffuser les informations réglementaires (règlement intérieur, mesures de sécurité...), résoudre les conflits internes et informer et expliquer un projet à l'ensemble du personnel.
Les supports utilisés dans ce type de communication sont le journal interne ou la lettre interne, les réunions, les notes de service, les panneaux d'affichage, le serveur Internet,le mail oule fax...

D. La place de la communication interne dans une entreprise

La communication interne ou relation interne est une importante capitale dans une entreprise, afinle favoriser et promouvoir une bonne image de la société, le chef à besoin de travailler en parfaite collaboration avec ses subalternes. Cette tâche n'est aisée que grâce à un outil indispensable.

Elle consent au chef d'avoir une idée de ce que ses agents pensent et disent de l'entreprise. « C'est un moyen de liaison,une piste bilatérale d'échange de renseignements. On ne peut parler de communication que lorsque la diffusion écrite ou orale fonctionne dans ces deux sens »28(*) déclarePierre.H.Chapert.

Richard Doin et Daniel Lamarrerenchérissent sur cette idée en disant « sans une entreprise soucieuse de son image, on trouvera d'abord une volonté de la haute direction de rallier ses employés à ses objectifs de les intégrer aux prises de décisions de les consulter périodiquement et de leur donner constamment  le vrai heur »29(*)

De ce qui précède, nous pouvons dire que la communication interne occupe une place de choix dans la gestion et l'organisation de l'entreprise.

Section II. Cadre Théorique

Dans le cadre de cette étude, nous ferons appel à la théorie de la communication d'entreprise de Christian REGOUBY

II.1. la communication d'entreprise

D'aprèsChristian REGOUBY« la communication reste à la fois le facteur central et dominant de survie et du développement de l'entreprise »30(*)

En effet, toute entreprise préoccupée d'assumer sa stabilité doit nécessairement tenir compte du bien-être des agents. Celui-ci n'est pas synonyme de salaire, mais aussi de l'ambiance ou encore du climat qui règne au sein de l'entreprise.les dirigeants des entreprises devront faire un choix judicieux entre les différentes stratégies de gestion et de communication (interne) à pratiquer envue de réussir ce pari. A ce sujet, la communication est le seul moyen par lequel l'entreprise peut arriver à conserver un meilleur climat.

Mais alors, comment donc se fera la communication ?Nous estimons donc que pour cibler, les membres de l'entreprise, la communication d'entreprise nécessite un échange d'information entre d'une part, les agents entre eux et d'autre part, entre ces derniers et les dirigeants de l'entreprise (hiérarchie).Par conséquent, nous constatons que cet échange joue donc deux rôles très importants lors d'un processus entamé par une ou plusieurs personnes ;celui d'harmoniser lorsque le message entre émetteur et récepteur est bien passé et celui de détruire lorsqu'il a été mal capté.

Ainsi, notre étude s'insère dans cette théorie car l'étude a comme préoccupation d'étudier la communication interne de l'entreprise Bralima.

Conclusion Partielle

Le présent chapitre a consisté à aborderles cadres conceptuel et théorique qui nous ontpermis de connaitre les outils de communication interne d'une entreprise

CHAPITRE II.PRESENTATION DE LA BRALIMA

Le présent chapitre a pour objectif de révéler les particularités et spécificités de l'entreprise sous analyse

Pour y arriver, il traite successivement de l'identification de la firme, la description de son activité et de ses structures organiques.

Section I : IDENTIFICATION

Dans le but de mieux identifier l'entreprise qui fait l'objet de notre étude dans ce travail, cette section s'atèle à développer, l'un après l'autre, les points sur la situation géographique et la nature juridique ainsi que l'histoire de l'entreprise.

1.1. Statut juridique et situation géographique

La raison sociale de l'entreprise sous examens est ½ La Brasserie, Limonaderie, et Malterie soit la BRALIMA en abrégé, et tel que désigné dans la suite de ce travail.

La BRALIMA est une société par action à responsabilité limitée (SARL) dont les actionnaires (70% Le groupe HEINEKEN, et le reste est réparti entre l'Etat congolais et les particuliers sont regroupés dans un conseil d'administration.

Jouissant d'une personnalité juridique et d'une autonomie de gestion, la BRALIMA est installée à Kinshasa sur l'Avenue du Drapeau, au n°1, dans la commune de BARUMBU Elle comprend six sièges d'exploitations.

u BOMA

u KISANGANI

u BUKAVU

u MBANDAKA

u LUBUMBASHI

u MBUJI-MAYI

1.2. Aperçu Historique.

L'histoire de la BRALIMA est marquée par différentes dates de création, des difficultés alternées de progrès et boom ainsi que l'exploitation qui la caractérisent.

1.2.1. Création et Première Difficulté

Le 23 octobre 1923 un groupe industriel Belge entreprend d'installer avec l'aide de la Banque Bruxelles, une brasserie a Léopoldville afin de combattre l'alcool distillé et fermenté dans des conditions d'hygiène douteuse.la Brasserie de Léopoldville au capital social de 4.000.000 de franc congolais voit le jour précisément le 23 octobre 1923.

Il a fallu attendre trois ans avant que la première bouteille ne sorte de le Brasserie, soit le 27 décembre 1926, avec une production de 35.000 bouteilles par mois, la Brasserie de Léopoldville employait 35 agents.

Entre 1929 et 1933 la Brasserie est secouée par la crise mondiale de 1929 qui fait baisser les prix dans le monde entier.la bière concurrencée par les bières d'importation est peu consommée par les autochtones à cause de son prix élevé car la bière se vendait à 5,75 FC et le salaire journalier des congolais était de 2fc soit à peu près trois (3) jours de travail pour une bouteille de bière.

En outre, le Gouvernement général était réticent d'autoriser la vente de la bière à toute la population. Elle n'était pas plus commercialisée à l'intérieur puisqu'elle n'était pas pasteurisée. La vente annuelle s'élèvera à 36.000 hectolitre soit 1/10 des vente de la bière importée. La Brasserie de Léopoldville est au bord de la faillite qu'elle évite de justesse grâce au savoir faire de ses responsables.

1.2.2. Progrès, Boom et Expansion

On observe un redressement financier et une expansion marquée dans la production de la Brasserie entre 1933 et 1949.la Brasserie de Léopoldville améliore la qualité de la bière et obtient l'autorisation de vendre la bière aux autochtones sans pour autant baisser les prix. Malheureusement, cette décision ne donne pas le résultat escompté d'autant plus que la bière se vendait cher parrapport aux salaires journalier des congolais qui revenait à 2FC.

La seconde guerre mondiale provoque un boom économique au Congo et dont la Brasserie profite largement en 1945.En effet, la production passe de 35.000 bouteilles de bière par mois en 1929 à125000 à partir de 1945.

Entre 1950-1992, il y a expansion. En effet, suite aux progrès réalisés par la Brasserie, les actionnaires de la BRALIMA décidèrent l'extension géographique de ses activités industrielles en gérant progressivement plusieurs Brasseries à l'intérieur du pays, au Congo Brazzaville au Rwanda et Burundi :

u BUKAVU en 1950

u BRAZZAVILLE en 1952

u BUJUMBURA en 1954

u KISANGANI en 1957

u BOMA en 1958

u GISENYI en 1959

u MBANDAKA en 1972

Pendant la période des indépendances en Afrique (les années 1960), la BRALIMA reste une société implantée au Congo-Kinshasa, au Congo Brazzaville, au Rwanda et au Burundi. Avec l'évolution politique, les Brasseries implantées en dehors du Congo deviennent autonomes.

Au départ, société sous contrôle industrie Belges, la BRALIMA appartient désormais au groupe HEINEKEN qui est devenue majoritaire avec 77% des actions. En 1992, le groupe HEINEKEN a acheté aussi la compagnie industriel des Boissons (CIB) et l'a fusionnée avec la BRALIMA.C'est à ce groupe qu'appartient la Bouteillerie de Kinshasa, Boukin en sigle.

Des nouvelles difficultés apparaissententre 1985 et 1992.En effet, en 1985 la BRALIMA ressent fortement les effets des actions de la concurrence avec qu'elle se dispute le leadership du marché. Mais, grâce a la restriction de la Direction Marketing et commerciale, la BRALIMA se ressaisit et met de nouvelles armes commerciales au point. De grands efforts budgétaires sont consentis et des actions marketing réfléchies dont les promotions bouchons on mené, Ce qui provoque le renversement de la situation. La PRIMUS retrouve sa place prépondérante et la BRALIMA redevient recouler en 1993.

La BRALIMA occupe la première place sur le marché brassicole Congolais depuis 1993, grâce à sa politique générale et plus particulièrement à son département de marketing qui développe une bonne communication entre l'entreprise et le marché.

En plus de sa fusion avec la CIB, la Brasserie a acquis l'usine de UNIBRA Kisangani dont la fusion avec la BRALIMA-Kinshasa est officialisée le 21juin 1993.Durant cette dernière décennie, la BRALIMA mène une politique de modernisation planifiée dans un programme cohérent d'investissement qui se poursuit jusqu'à l'an 2000.

Outre la politique de modernisation des équipements, la BRALIMA à opté aussi pour une politique de formation car, la politique de modernisation des équipements va de pair avec celle de la formation du personnel. En effet, le groupe HEINEKEN, à l'installation de l'école de Brasserie de l'Afrique Centrale (EBAC) au sein de la BRALIMA. Cette école de formation technique, commerciale et administrative où des programmes de formations spécifiques sont organisés, a été inaugurée le 15 mars 1996.

De par son historique, la BRALIMA est l'un des groupes brassicoles les plus anciens et les plus importants d'Afrique. Durant cette dernière décennie.la BRALIMA a connue une progression dans la production de ces boissons. En fait de 35.000 bouteilles de bières par mois en 1926.Elle produit environ 17.000.000 bouteilles de bières par mois dans ses usines. Grace à ses équipements, elle a opté pour une politique de diversification en faisant varier sa gamme.

u La bière Primus produite depuis 1923

u La bière Mutzig complétée en 1989

u La bière Guinness en 1993

u L'AMSTEL en 1993

u La Turbo King en 1996

La BRALIMA dispose également de groupe de Limonaderie installés à Kinshasa, Boma, Bukavu, Kisangani et Mbandaka. Elle produit aussi des blocs à glace dans ses installations.

Section 2.Objectif Social et Activités

La BRALIMA a connu une activité principale c'est la production et la commercialisation des bières, des boissons gazeuses et des blocs à glace.la récente politique de libération économique prônée par les autorités du pays permet d'envisager l'avenir de la BRALIMA avec un certain optimisme. Ce qui explique les projets d'investissement dans ces différents sièges :

u A court terme : amélioration de la qualité des produits et services.

u A long terme : augmentation de la capacité des unités de production, soit 32.500.000 bouteilles des bières par mois et 21.000 hectolitres (hls) de boissons gazeuses d'une gamme de Vitalo et produit Coca-Cola et Fanta.

u la salle de brassage STEINECKER entièrement en acier inoxydable à plus de six (6) bassins de 670 litres chacun, soit plus de 4000.000 litres par jour. Depuis 1979, la BRALIMA dispose d'une flotte fluviale composée de :

· Deux barges automotrices Primus I Primus II ;

· Cinq barges rectangulaires cargo BRALIMA I, II, III, IV, V.

Ces unités fluviales servent à ravitailler en matières premières et en pièce de rechange, les agences de la BRALIMA situéesà l'intérieur du pays : MBANDAKA, KISANGANI, BUKAVU. Ainsi donc, la BRALIMA dispose d'un matériel ultramoderne composé de :

u Douze (12) cuves en acier inoxydable de 250.000 litres chacune ;

u Un (1) nouveau litre à bière (filtre lochem)

u Une station de nettoyage centrale avec différentes cuves de produits de nettoyages de détartrage et de désinfection ;

u Une installation de traitement d'eau stérile de conception moderne ;

u Une cuve de bière de retours et trois cuves à levure et consistances ;

u Des étiqueteuses d'une capacité de 24.000 bouteilles par heure chacun ;

La BRALIMA s'occupe de la formation permanente de ses cadres et agents et dispose d'un centre de formation technique, commerciale et administrative organisant des programmes de formation spécifiques.

La brasserie tend à aller de plus en plus vers ses consommateurs en installant ses propres dépôts qui dépendent de ses usines. Elle possède un charroi automobile important et une flotte considérable pour la commercialisation de ses produits. Cependant la BRALIMA est en train de développer un partenariat avec ses différents clients, fournisseurs, distributeur de la catégorie des petites et moyennes entreprises (PME) à qu'elle fournit :

u Un soutien actif en conseil techniques, un soutien financier (crédit produits et emballages et véhicules) ;

u Une gamme ouverte et très variée de produits ;

u Un circuit brassicole national bien fourni en usines, dépôts et moyens de transport ;

u Un service marketing puissant et un partenariat confiant...

Ce sont là les points forts de la politique de commercialisation de la BRALIMA. A ces atouts viennent s'ajouter un personnel qualifié et dynamique ainsi que des équipements modernes et très performants. Ce qui fait la force de la BRALIMA

Section 3. Structures organique et fonctionnelle

La BRALIMA-CIB étant classé dans la catégorie de grandes entreprises industrielles du secteur brassicole en République Démocratique du Congo, son succès ou son échec restent dépendant également de son niveau d'organisation.

3.1. Structure organique.

La structure organique de la BRALIMA comprend les entités citées dans les lignes qui suivent :

· Le comité de direction : réunion de tous les directeurs, du secrétaire général et de l'Administrateur délégué. Et il se tient chaque mardi à Kinshasa ;

· Le conseil d'administration : se tient une fois par an pour la lecture du bilan au mois de février à Kinshasa ;

· L'assemblée général : réunion des associés présents ou représentés ;

· Ses différentes directions de la BRALIMA implantées au Congo-Kinshasa

La BRALIMA a sa Direction Général installée à Kinshasa et compte six sièges provinciaux :

· Siège de BUKAVU, fondé en 1950 ;

· Siège de KISANGANI, fondé en 1957 ;

· Siège de BOMA, fondé en 1958 ;

· Siège de MBANDAKA, fondé en 1972 ;

· Siège de LUBUMBASHI, fondé en 1992 ;

· Siège de MBUJI-MAYI

3.2. Structure fonctionnelle

La BRALIMA SARL fonctionne sous l'autorité d'un Administrateur Délégué (AD) qui s'occupe du fonctionnement de toutes les directions de brasserie. Il est secondé par chacun des directeurs à la tête de différentes directions.

1. Sa Direction technique et production(DTP)

Deux sous directions dépendant de la direction technique et production. Il s'agit de :

a. Lasous-direction de la brasserie de Kinshasa(DBT)

Elle s'occupe des activités de production de bière et boissons sucrées ou gazeuses. On y trouve la salle de brassage, la cuve, la filtration, le contrôle de qualité, l'embouteillage, les pleins et vides.

b. La sous-direction de service technique(DST)

Elle s'occupe de l'équipement en général, de l'usine et de l'entretien des machines. Elle fait la gestion des équipements, des bâtiments, des magasins techniques, des pièces de rechange des salles de machines, entretien planifié, atelier mécanique et électrique.

2. La Direction Marketing et Commercial (DMC)

Un Directeur Marketing et Commercial coiffe cette Direction. Il est assisté par huit(8) chefs de département dont les activités sont regroupées en quatre(4) fonctions principales

a. La fonction vente.

· Le département vente gros clients ;

· Les districts services rendus détaillants A et B ;

· Le département hors Kinshasa.

b. La fonction marketing comprend :

· Le département marketing produit qui construit les marques et assure la communication autour du produit ;

· Le département marketing opérationnel pour la mise en application sur le terrain du plan marketing conçu au niveau du département marketing produit.

c. La fonction distribution et administration :

· Elle assure la diffusion du produit auprès des clients grossistes :

· Elle s'occupe également de tous les aspects des administratifs liées à la fonction commerciale ;

d. La fonction audit et contrôle

· Elle centralise les données statistiques ;

· Elle contrôle le budget de la direction marketing et commercial.

3. La direction financière(DF)

La direction financière condamne toutes les autorités des différents services placés sous son autorité. Cette direction contrôle :

· Le département contrôle de gestion ;

· La comptabilité générale ;

· La comptabilité clients ;

· La trésorerie ;

· L'informatique.

Elle gère les données issues de département ; la comptabilité des données financières de Kinshasa et des autres sièges pour élaborer les rapports à envoyer en Hollande pour suivi budgétaire et une mise à jour de procédures.

4. La direction des ressources humaines(DRH)

Elle est la porte d'entrée et de sortie de la BRALIMA en ce qui concerne le personnel. Cette direction assure l'encadrement des travailleurs pendant l'exercice de leur fonction. Cette direction comprend les départements suivants

a. Recrutement et administration formation :

Ce département s'occupe de la sélection, des engagements et de la formation (recyclage, stage) ;

b. Administration du personnel :

Pour la gestion et l'encadrement du personnel, le département du personnel, le département du personnel suit les mouvements et les mutations des agents, la paie etc.

c. Gestion des cadres :

Se département gestion des cadres s'occupe de la gestion des cadres de direction nationaux et expatriés. Il fait le calcul des salaires, valide des cartes de travail pour les expatriés, prépare les formulaires des renseignements spéciaux pour un nouvel engagement des expatriées ;

5. Sa direction formation technique(DFT) :

C'est ra Si EBAC (Ecole de brasserie d'Afrique central) qu'elle assure la formation supérieure internationale d'ingénieurs brasseurs et électroniciens, etc. ;

6. Sa direction d'audit :

Sa direction d'audit contrôle des procédures dans touts les départe ment sur base d'un programme annuel.

7. Sa direction médicale :

Cette direction répond à l'obligation de l'employeur à prendre en charge les soins de santé de ses agents.

8. La direction logistique :

Cette direction approvisionne la direction générale et les sièges en matières premières, en divers pièces de rechange et autres fournitures de bureau.

9. Le secrétariat général :

Sous contrôle du secrétariat général, on trouve trois services

· La sécurité : assure la protection de la protection du patrimoine et du personnel de la société. Elle s'occupe de la discipline dans la BRALIMA.

· L'affaire juridique : joue l'interface entre la BRALIMA et les différentes organisations étatiques ou paraétatiques, suivi des affaires en justice, etc.

· L'assurance : porte sur le patrimoine BRALIMA, sur la responsabilité civile de l'entreprise ainsi que sur son personnel.

Il faut noter que les sièges de provinces constituent aussi des directions dans la structure de la BRALIMA. Il en est de même de la bouteillerie de Kinshasa (Boukin).

1.3. Organigramme de la Direction Générale/Siège.

Administration Délégué

Figure n°1 organigramme de la BRALIMA

Secrétariat D.A.

Communication managé

Coordination médicale

Audit interne

Pharmacie

Département médical kin

Direction financière

Trésorier

Informatique

Direction Mark.& com.

Dept. Promo

Vente kin

Département marketing

Comptabilité Générale

Direction de Ress.Humaines

Hors kin

Dept. Adm.&Distribution

Département vente kin

Comptabilité paie

Dept d'Adm.

Du personnel

Exécutif Engineering

Conseil Technique

TPM Manager

Secrétariat DT

Direction technique

Contrôle de Gestion

Promo Boisson Gazeuse

Sécurité

Protocole

SPM

Direction Brasserie de Kinshasa

Direction des sièges

Source : Direction des Ressources Humaines/Bralima

CHAPITRE III. L'analyse De La Communication Interne De La Bralima

Ce chapitre présente les résultats de notre enquête effectuée sur terrain, lesquels valident notre hypothèse. Dans une première section, nous fournissons les éléments méthodologiques qui nous ont permis de vérifier notre hypothèse sur terrain. La deuxième section livre l'analyse proprement dite.

Section I. Protocole méthodologique

I.1. Cadre d'enquête

L'objet de notre étude est la communication interne au sein d'une entreprise commerciale, cas de la Bralima.Notre question de recherche était formulée comme suit : comment est organisée la structure qui s'occupe de communication interne ? En d'autres termes quels outils de la communication interne elle utilise ? A titre d'hypothèse, nous avons répondu que l'entreprise de production Bralima possède une bonne politique de communication interne, dirigée par des hommes compétents, crédibles, cela afin de permettre à l'entreprise de croitre.

I.2. Constitution du corpus

Pour mener à bien notre étude, nous avons recouru aux méthodes descriptive et analytique sous attendue par les techniques d'observation directe, l'interview et l'analyse documentaire.

Les méthodes descriptive et analytique nous ont servi à la description ou encore à l'analyse des différents documents de l'entreprise. Quant à La technique d'interview et d'observation, nous avons interviewé Monsieur Sylvain Malanda, chargé de la communication sociale de la Bralima afin de connaître les différents outils de communication qu'utilise la Bralima. Nous nous sommes également rendus sur terrain pour observer les réalités communicationnelles de ladite entreprise.

II.3. Processus d'analyse

Dans ce chapitre il s'agit de faire l'analyse de différents points. Nous détaillerons les différents outils de communication interne utilisés à la Bralima et leurs interprétations.

Section II. Analyse proprement dite

Ici, nous procédons à l'analyse des outils de communications utilisées à la Bralima et leurs interprétations. Parmi ces outils de communication interne, voici ceux dont se sert la Bralima.

v News letter

Appelé également flash d'information ou encore nouvelle information est un support écrit qui fait circuler certaines informations concernant l'organisation de l'entreprise.

v La revue de presse :

Elle consiste à détecter, dans un certain nombre de titres de presse, les articles concernant l'entreprise et à les reproduire sous forme de photocopie et distribuer à une catégorie ou à la totalité du personnel.

v Intranet et boite mail

L'entreprise possède un site internet qui est www.bralima.comdans lequel elle a mis tous les renseignements qui la concernent.

v Service visite guidée 

Elle permet la communication en interne entre les visiteurs et les agents au sein de l'entreprise.

v Les dépliants et les brochures

Elles contiennent des informations nécessaires concernant les gammes des produits de la Bralima ainsi que l'organisation.

v La documentation

Elle permet aux agents des s'informer sur les activités de l'entreprise, elle se communique de trois manières aux salariés, par un espace adapté par circulation de l'information, par une adresse directe au salarié.

v Le journal d'entreprise

Le journal d'entreprise de la Bralima est appelé Magazine le Leader elle est un élément majeur de la communication interne de la Bralima. D'autant plus qu'elle permet un parfait communication du contenu rédactionnel concernant l'entreprise. T'elle est le magazine publié en juillet 2012 qui informé aux agents la mutation de Mr Antoine Barsha Directeur Technique.

v Boite à idées

Elle permet aux agents et cadre de l'entreprise d'émettre leurs suggestions pour épanouissement de l'entreprise.

v Note de service

Elle permet de faire circuler l'information concernant l'organisation du travail au sein de l'entreprise.

v La communication de proximité 

Cette communication se fait par des visites ponctuelles entre les deux entreprises Bralima et Heineken son partenaire. Elle utilise aussi les réunions pour bien véhiculer la communication interne entre ses différents départements.

v Les réunions semestrielles

Les réunions semestrielles où prennent part le comité de gestion et le président du comité de gestion pour résoudre les différents problèmes de gestion de l'entreprise.

v Les réunions interdépendantes 

Cette réunion se fait entre les chefs de différents départements.

v Les réunions inter-services

Ces réunions se font deux fois par an c'est-à-dire âpres 6mois pour les deux sièges (Bralima et Heineken) ; y prennent part les directions de chaque département. Pendant le déroulement de la réunion, les directeurs font l'analyse de l'état d'avancement des engagements de l'entreprise vis-à-vis d'elle-même. C'est au fait au cours de ces réunions qu'ils analysent les faits saillants de l'entreprise par direction.

v Forum de discussion 

Cette réunion se fait chaque mois ; y prennent par l'ADG et les comités des directions. Pendant le déroulement de la réunion, l'ADG présente les documents des rapports d'activités mensuels qui lui seront fournis par la direction commerciale concernant l'expédition des produits.

v Le téléphone portable et fixe

Est un outil récent qui permet aux travailleurs de se passer les informations au sein de l'entreprise.

Tous ces outils de la communication contribuent à l'information et à la bonne communication de l'entreprise.31(*)

En terme général, la communication dans l'entreprise met les hommes en relation entre eux afin de faciliter leur action collective. Si elle implique un état d'esprit particulier. Elle repose également sur un ensemble de techniques permettant l'expression au sein de l'organisation et reconnaître l'interdépendance des acteurs de l'entreprise. La communication interne est donc en relation avec l'organisation de l'entreprise (relation de travail entre les différentes cellules constituant sa structure). Ses modes de fonctionnement (système d'information et d'échange de données) et son management proprement dit (la reconnaissance des acteurs et de leur expression)32(*)

Conclusion partielle

Le présent chapitre a consisté à l'analyse de la communication interne utilisée à la Bralima.Nous avons présenté les résultats de notre enquête effectuée sur terrain, lesquels valident notre hypothèse. Dans une première section, nous avons fourni les éléments méthodologiques qui nous ont permis de vérifier notre hypothèse sur terrain. La deuxième section alivré l'analyse proprement dite, à partir de laquelle nous avons identifié les outils de communication utilisés à la Bralima.

CONCLUSIONGENERALE

Nous voici arrivé au terme de notre travail qui a porté sur la communication interne d'une entreprise commerciale.cas de la Bralima.

Notre problème de recherche était d'examiner l'apport de la communication interne au sein d'une entreprise commercial. Nous nous sommes posé la question : comment est organisée la communication interne à la Bralima ? En d'autres termes quels outils de communication interne sont utilisés à la Bralima ?

En réponse à cette question, nous avons émis l'hypothèse suivante : L'entreprise de production Bralima possède une bonne politique de communication interne, dirigée par des hommes compétents et crédibles, cela enfin de permettre à l'entreprise de croitre.

Pour mener à bien notre étude, nous avons recouru aux méthodes descriptive et analytique sous attendue par les techniques d'observation directe, l'interview et l'analyse documentaire.

Le premier chapitre a consisté à définir les concepts clés de notre étude et a expliquer notre cadre théorique. Le deuxième chapitre àprésenté la Bralima qui est notre champ d'investigation. Enfin le troisième chapitre a analysé les outils de communication utilisés à la Bralima.

Au terme des recherches menées dans cette entreprise commerciale, nous avons constaté qu'il existe une organisation totale en communication au sein de la Bralima. Cela veut dire que la Bralima accorde beaucoup d'importance à la communication interne. Elle met toute sa stratégie et ses techniques appropriées pour maintenir la cohésion au sein de l'entreprise.

Ainsi après l'analyse des données de l'enquête, nous avons trouvé que les outils de communication interne utilisés à la Bralima sont notamment : le journal de l'entreprise, News letter, La revue de presse  boite à idée, intranet et boite mail, les dépliants et brochures, service visite guidé, la documentation, les téléphones, la note de service, la communication de proximité (réunions).

Bibliographie

I : OUVRAGES

1. BOYER, N., Equilibry, Le Vade-Mecum Du Drh, éd. Management, 1999

2. Dictionnaire encarta junior 2009, consulté le 22 juillet 2012 à 13h30

3. DURANT,J., Les Formes De La Communication, paris,éd, Dumont communication, , 1981

4. MOREL, P, H, Pratique de relation de presse (2eme édition), Paris, Dunod, 2001

5. MUCCHEILLI A., Les Sciences De L'information Et De La Communication,Paris, 3eEd, Hachette, 2001

6. NICOLE ALMEDIA et THIERRY LIBAERT., La Communication Interne D'entreprise,Paris, 3eme éd Dunod, 2002

7. PIERRE H. CHAPERT., Communication et Relation Publique, les éd. Commerce Montréal, 1979

8. RICHARD DOIN DANIEL LAMARRE., Les Relations Publiques Une Nouvelle Force De La L'entreprise Moderne, les éditions de l'homme, SD, ST

9. Regouby.C.la communication globale, comment construire l'image de l'entreprise, paris, Hachette, 1992.

10. WILLET, G., la Communication Modéliste Une Introduction Aux Concepts, Aux Modèles Et Aux Théories Ottawa, éd. Renouveau pédagogique, 1992

II. NOTE DE COURS

1. EKAMBO, D., Introduction A L'information et A La Communication. Cours inédit de 2emegraduat, Kinshasa, IFASIC, 2010-2011.

2. LUKUNKU, V., Introduction A La Linguistique Générale, cours inédit de G1, Kinshasa,IFASIC, 2009-2010

3. MBELOLO YA MPIKA., Expression Orale Et Ecrite, cours inédit, Kinshasa, IFASIC, 2009-2010.

4. MUJINGA. Psychologie du travail. Cours inédit de 2emelicence.Kinshasa, RP.ISTI

5. MWEPU M., Communication et Développement.cours de licence, Kinshasa, IFASIC, 2006-2007.

6. POMBO.N., Stratégie De Communication Des Organisations .cours inédit 2emelicence, Kinshasa, IFASIC, 2005-2006

7. POMBO., Introduction Au Phénomène Publicitaire, cours inédit, Kinshasa,IFASI,2006-2007

III. TFC ET MEMOIRE

1. AFEDI OLELA., Introduction Du Marketing Dans Une Société De Micro Finance, cas de la SMF MACNDELEO,TFC,Kinshasa, ISC/Gombe, G3 comptabilité, 2006-2007

2. LIDJO JAMES, Introduction Du Marketing Dans Une Entreprise De Service. Cas De La Hewa Bora Airways/Goma, TFC, ISC/Goma, 2008

3. LUZOLOKUBANZA., LaCommunication Interdépartementale De La Marsavco, TFC, Kinshasa, IFASIC, 1999.

4. MUJINGA DINA., Communication Interne A La Regideso, TFC, Kinshasa, IFASIC, 2006

5. MBOMBO, K., Stratégie de communication et support médiatique du ministère mission mondiale message de vie

6. NTEDIKA NZILA., Communication Interne De L'Utexafrica, TFC, Kinshasa, IFASIC, 2001.

IV. WEBOGRAHIE

1. Http. //fr.wikipedia.org.consulté le 19/O4/2012 à 10h30

2. www.wikipedia.org consulté le 24 juillet 2012 à 14h32

3. www.Google.org,consulté le 13 mais 2012 à 10h5

V. ENTRETIENT

1.Entretien avec MALANDA SYLVAIN., chargé de la communication sociale de la Bralima, le 13 juillet 2012 à 10 heurs 30

Table des matières

ANNEX

Ci, présent le magasine biannuel de la Bralima LeLeader numéro 55 juillet 2012.

* 1EKAMBO, D., introduction à l'information et à la communication. Cours inédit de 2emegraduat, Kinshasa, IFASIC, 2010-2011.

* 2 NORBERT, W., cité par MUJINGA. Psychologie du travail. Cours inédit de 2emelicence. RP.ISTI

* 3POMBO.N.,stratégie de communication des organisations .cours inédit 2emelicence, Kinshasa, IFASIC,2005-2006,p.6

* 4 BAUDOUIN, J., cité par LUZOLO KUBANZA in la communication interdépartementale de la Marsavco, TFC, Kinshasa, IFASIC, 1999.

* 5 NTEDIKA NZILA., communication interne de l'UTEXAFRICA, TFC, Kinshasa, IFASIC, 2001.

* 6 MUJINGA DINA., communication interne à la REGIDESO, TFC, Kinshasa, IFASIC, 2006.

* 7 EDURN, E., Le rôle de la communication de masse,paris, éd, internationale, US, p.20 cité par LUZOLO

* 8 LUKUNKU, V., Introduction à la linguistique générale, cours inédit de G1, Kinshasa, IFASIC, 2009-2010, p.31.

* 9COOLEY, CH., cité par le prof. EKAMBO DUASENGE, J-C., in introduction de l'information et la communication. Cours inédit, G2, Kinshasa, IFASIC, 2010-2011

* 10DURANT, J., Les formes de la communication, paris, éd, Dumont communication, 1981, p.9

* 11MBELOLO YA MPIKA., expression orale et écrite, cours inédit, IFASIC, 2009-2010.

* 12 LUKUNKU V., op.cit.

* 13POMBO., Introduction au phénomène publicitaire, cours inédit, Kinshasa, IFASIC.

* 14 Stratégie de communication et support médiatique du ministère mission mondiale message de vie. op.cit, cf., P7

* 15 JAKOBSON R., La Théorie De La Communication Linguistique.cité par le prof Vincent lukunku.

* 16 Dictionnaire encarta junior 2009 consulté le 22 juillet 2012 à 13h30

* 17 AFEDI OLELA., Introduction du marketing dans une société de micro finance, cas de la SMF MACNDELEO,G3 comptabilité, TFC, Kinshasa, ISC/Gombe, 2006-2007, p10

* 18 PIERRE H. CHAPERT., communication et relation publique, Montréal, les éd. Commerce, 1979, p368

* 19 www.Google.org,consulté le 13 mai 2012 à 10h5

* 20 LIDJO JAMES, Introduction du marketing dans une entreprise de service. Cas de la HEWA BORA Airways/Goma, G3 comptabilité, TFC, ISC/Goma, 2008, p11

* 21 MOREL, P, H, Pratique de relation de presse (2eme édition), Paris, Dunod, 2001, p213

* 22 WILLET, G., La communication modéliste une introduction aux concepts, aux modèles et aux théories OTTAWA, éd. Renouveau pédagogique, 1992

* 23 MUNANGA D., op.cit, cf., p2

* 24 NICOLE ALMEDIA et THIERRY LIBAERT., La communication interne d'entreprise, 3eme éd Dunod, 2002, pp37-38

* 25 MUCCHEILLI Alex, Les sciences de l'information et de la communication, 3eEd, Paris, Hachette, 2001.p.66.

* 26 MUCCHEILLI Alex, op.cit.cf.p10

* 27 NICOLE ALMEDIA et THIERRY LIBAERT., op.cit, cf. p10

* 28 PIERRE.H.CHAPERT., op.cit, cf., p8

* 29 Richard Doin et Daniel Lamarre., Les relations publique une nouvelle force de la l'entreprise moderne, les éditions de l'homme, SD, ST

* 30 Regouby.C.la communication globale, comment construire l'image de l'entreprise, paris, Hachette, 1992.

* 31Entretien avec MALANDA SYLVAIN., chargé de la communication sociale de la Bralima, le 13 juillet 2012 à 10 heurs 30.

* 32 BOYER N., Equilibry,Le Vade-Mecum Du Drh, éd. Management, p.23-24,1999






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