INTRODUCTION GENERALE
I. Problématique
Notre étude se rapporte à la
« communication interne d'une entreprise commerciale. Cas de la
Bralima ».
«La communication est au confluent de toute
existence » souligne l'école de Palo Alto1(*).Cela signifie que la
communication constitue un élément du système social dans
la mesure où elle joue un rôle qui contribue à l'existence
de ce système. C'est ce que Norbert Wiener appelle la
cybernétique2(*).
En effet, pour une entreprise, « communiquer
c'est construire son capital image »3(*).Mais il faut qu'elle communique bien pour
dialoguer avec ses publics interne et externe. Lorsque l'information est
donnée à chaque employé pour lui permettre d'avoir des
éléments de jugement et d'appréhension des objectifs et
des buts économiques et sociaux que l'entreprise poursuit, l'entreprise
doit bien communiquer pour s'attacher une image positive à la fois riche
et cohérente.
Les décideurs, qu'ils soient des entreprises publiques
ou privées, des petites et moyennes ou de grandes entreprises,
créent notamment des services de communication dans le but de maintenir
ou accroître leur compétitivité et pour favoriser
l'innovation dans leurs organisations.
De toutes les communications qui peuvent exister au sein d'une
entreprise.La communication interne occupe une place importante dans le sens ou
elle met l'accent sur le climat d'harmonie entre les différents membres
de l'entreprise.Et comme lesouline Jean
Baudouin : « l'entreprise doit avant toute chose
entreprendre la communication interne, le personnel étant les premiers
porteurs de l'image»4(*)
Eu égard à cette situation, notre recherche est
d'examiner l'apport de la communication interne au sein d'une entreprise
commerciale. Cette question d'ordre générale se pose alors :
Quelle est la politique de communication interne utilisée au sein de la
Bralima ?
Notre recherche n'est pas la première et la seule qui
puisse exister dans le monde scientifique. En effet, nous avons
remarquéun intérêt particulier chez les étudiants de
l'IFASIC à étudier la communication interne au sein de
différentes entreprises. Plus d'un travail de fin de cycle ou d'un
mémoire ont porté essentiellement sur cette question.
Dans cette optique des études antérieures,
NTEDIKA NZILA a mené ses recherches sur « la
communication interne de l'UTEXAFRICA »5(*) l'auteur voulait savoir les moyens de
communication utilisés au sein de cette entreprise commerciale pour
véhiculer les messages entre les agents. En guise de conclusion l'auteur
a confirmé son hypothèse.
Une autre étude à été menée
par MUJINGA DINA sur «la communication interne à la
REGIDESO»6(*)il a
fondé sa démarche sur la question de savoir, quels sont les
facteurs qui affaiblissent la communication dans la lutte contre la corruption
des agents recouvreurs à la REGIDESO.
En réponse à cette préoccupation,
l'auteur a posé et validé l'hypothèse selon laquelle, il
existe une relation entre une carence de communication efficace orientée
vers certains groupes de comportement professionnels.
Partant de l'originalité de notre étude, nous
remarquons qu'aucun des ce travaux retenus ci-haut n'a traité notre
sujet axé sur la communication interne d'une entreprise commerciale.
Dans le cas précis de la Bralima qui est notre champ
d'étude, nous nous sommes posé les questions suivantes :
comment est organisée la structure qui s'occupe de communication
interne ? En d'autres termes, quels outils de communication interne elle
utilise ?
II. Hypothèse
La communication est une composante majeure de la pratique
sociale, elle concourt au renforcement de visibilité des hommes et des
institutions.
Eu égard à ceci nous émettons
l'hypothèse selon laquelle.La communication occupe une place de choix
dans une entreprise ; cependant peu de sociétés sont
capables d'organiser, de structures communicationnelles tant à
l'extérieur que a l'intérieur.
L'entreprise de production Bralima possède une bonne
politique de communication interne, dirigée par des hommes
compétents et crédibles, cela afin de permettre à
l'entreprise de croitre.
III. Délimitation spatio-temporelle du
sujet
Pour mener à bon port notre étude, nous l'avons
délimité dans le temps et dans l'espace. Dans l'espace, nous
avons limité notre champ d'investigation à l'entreprise Bralima
installé à Kinshasa, capitale de la République
Démocratique Du Congo, sur l'avenue du drapeau n°1.
Quantà la délimitation temporelle, nous avons
opté de mener notre recherche essentiellement sur la période
comprise entre janvier et juillet 2012 car, c'est pendant ce temps que nous
avons fait nos investigations.
IV. Choix et intérêt du sujet
Ce travail présente un triple intérêt. En
premier lieu, il nous permet d'appréhender la communication des
entreprises, de connaitre comment l'information circule dans une entreprise et
son importance pour le personnel.
Notre travail intéresse également la BRALIMA
dans la mesure où cette recherche pourrait l'aider à structurer
sa communication interne par rapport au temps et aux circonstances en
s'adaptant notamment aux exigences des nouvelles technologies de l'information
et de la communication.
Enfin, ce travail est une contribution aux différentes
recherches d'entreprise dans le domaine de la communication d'entreprise.
V. Méthodes et techniques
Pour mener à bien notre étude, nous avons
recouru aux méthodes descriptive et analytique. La méthode
descriptive nous permettra de décrire la structure interne de la BRALIMA
qui constitue notre objectif d'étude.
La méthode analytique nous a servi à
interpréter les données recueillies au cours de nos
investigations sur terrain.
Quantaux techniques utilisées, nous avons
utilisé l'observation directe, l'interview et l'analyse documentaire.
VI. Division du travail
Outre l'introduction etla conclusion, le présent
travail comprend trois chapitres : le premierchapitre s'emploie à
définir les concepts-clés et examine le cadre théorique.
Le deuxième chapitre fait la présentation de la Bralima
Enfin le troisième chapitre se consacre à
l'analyse de la communication interne de la Bralima.
VII. Difficultés rencontrées
Aucune oeuvre humaine ne peut prétendre échapper
aux difficultés. Certes notre travail n'échappe pas à
cette réalité. Pour le réaliser, nous avons
rencontré des difficultés liées à la
réalisation du travail et sa finalisation comme nous avons à le
signaler précédemment nous devons rassembler la documentation
adéquate relative à notre étude. Cependant les gens qui
devraient nous faciliter la tâche étaient réticents.
Toutefois certaines personnes nous ont livré des
informations nécessaires. Aussi cet exercice n'a pas été
facile, car de nombreuse personnels refusaient de répondre aux questions
que nous leurs posions pour des raisons de sécurité car nous
étions considéré comme des agents secrets enquêter
des informations sur la BRALIMA étant donné que cette entreprise
a plusieurs concurrences.
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Ce chapitre s'articule en deux sections. La première
section examine le cadre conceptuel, la seconde section c'est le cadre
théorique.
Section I : cadre conceptuel
Par cette section, nousdéfinissons les
conceptsclés de notre sujetàsavoir : lacommunication,
communication interne et entreprise.
I.1.COMMUNICATION
A. Définitions
Au sens large « la communication est la
transmission de message, les émotions, déclenche les attitudes et
'influence une conduite. Elle est l'art de transmettre l'information, les
idées et les attitudes d'une personne à une
autre »7(*).
Plusieurs auteurs ont défini le concept
« communication » de diverses manières selon leurs
écoles et selon l'objet de leurs études.
Etymologiquement, parlant le mot
« communication »est issu du latin
« communicare »qui signifie partager, mettre en commun,
rendre commun ou être en relation avec. « C'est un
échange (verbal) entre un sujet parlant qui produit un
énoncé destiné à un autre sujet parlant ou à
un interlocuteur dont il sollicite l'écoute et ou une réponse
explicite »8(*)
Charles Cooley, dans son ouvrage intitulé
« social organisation » (1909) défini la
communication comme étant un « mécanisme par lequel les
relations humains existent et se développent et que sans la
communication, l'esprit humain ne peut se développer entant que nature
humain véritable »9(*).
Pour Jacques durant « la communication peut
être échange qui peut s'effectue entre deux personnes.cet échange peut être de nature verbal au non
verbal, comme les gestes, les mimiques, les regards »10(*).
La communication est également sous-entendue comme
« un rendez-vous du donner et du recevoir, c'est-à dire donner
aux autres les informations que vous détenez et recevoir d'eux celles
qu'ils ont »11(*)
Dans ce sens,communiquer signifie « entre en
contact verbal avec autrui, cependant, une communication peut aussi être
un échange des messages par écrit entre deux ou plusieurs
interlocuteurs »12(*)
La communication dans le cadre de la communication
d'entreprise « est un ensemble des signaux émis par
l'entreprise dans les différentes directions des partenaires
réels ou potentiels »13(*)
B. Processus de communication
La communication n'existe que lors que deux personnes sont en
relation. Elle implique au moins deux acteurs, un au de(s) émetteur(s)
un ou de(s) récepteur(s) implique par un système de codage ou de
décodage qui permet d'exprimé d'interprété les
messages.
L'approche d'Harold Dwight Lasswell reprend comme
préalable en répondant aux cinq questions suivantes :
Quoi ?, A qui ? Avec quel canal ? Et avec quel effet ?
À chaque étape du processus de communication Lasswell associe un
type d'analyse spécifique :
ü Le qui : l'émetteur qui peut être un
individu, un groupe ou encore une entreprise.
ü Le quoi : le contenu, c'est la matière ou
le message que l'émetteur adresse ou récepteur.
ü A qui : le récepteur ou destinateur, celui
qui reçoit le message venant d'un destinateur.
ü Le canal : c'est l'instrument par lequel le
message nous parvient.
ü L'effet : l'influence du message sur le
récepteur.
Dans le mécanisme de la communication, un
émetteur envoie un message à un récepteur par
l'intermédiaire d'un canal tout en cherchant à produire des
effets14(*).
Récepteur
Destinataire
Canal
Message
Emetteur
Destinateur
Canal
Codage Décodage
C. Modèles de communication
De nombreux théoriciens de la communication ont
cherché à conceptualiser ce qu'était « une
communication ». Il ne s'agit pas là d'une liste exhaustive,
tant les modèles sont nombreux et complémentaires. Nous
chercherons à en donner une évolution générale en
donnant les plus connus de ces modèles et l'apport qu'ils ont induit.
1. Modèle de Jakobson
Ce modèle est fondé sur la
linguistique, est
proposé par
Roman Jakobson,Ce
linguiste russe
développe un point de vue centré non plus sur la transmission
d'un message, mais sur le
message
lui-même, évitant ainsi les
dangers d'instrumentalisation
technique15(*).
Il est composé de six facteurs. À chacun de ces
facteurs est liée une fonction du
message, explicitée
par
Jakobson.
· Le destinateur, lié à la fonction
expressive du
message,
· Le
message,
lié à la fonction poétique du
message,
· Le destinataire, lié à la fonction
conative du
message,
· Le
contexte,
l'ensemble des conditions (
économiques,
sociales et
environnementales
principalement) extérieures aux messages et qui influence sa
compréhension, lié à la fonction
référentielle du
message,
· Le
code,
symbolisme utilisé
pour la transmission du message, lié à la fonction
métalinguistique
du
message,
· Le
contact,
liaison physique, psychologique et sociologique entre émetteur et
récepteur, lié à la fonction phatique du
message.
La réapparition des trois dernières notions (
contexte,
code,
contact)
qui complètent énormément la vision d'ensemble sur ce
qu'est une communication.
I.2.ENTREPRISE
A. Définitions
Brasseries, limonadèries et Malterie (Bralima)
étant une entreprise commerciale, nous serons dans l'obligation de
définir ce qu'est une entreprise.
Le dico encarta dit que « c'est une entité
autonome qui produit des biens et des services marchands »16(*)
C'est aussi « un ensemble des personnes qui
décident de mettre en commun des moyens, des biens envue d'exercer une
activité dans un but économique et lucratif et de partager ce qui
en résulte, bénéfice »17(*)
C'est encore « ce que quelqu'un entreprend ou une
affaire commerciale ou industrielle, unitééconomique de
production »18(*)
L'entreprise est aussi entendue comme une structure
économique et sociale qui regroupe des moyens humains, matériels,
immatériels (services) et financiers, qui sont combinés de
manière organisée pour fournir des biens ou des services à
des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non
concurrentiel (le monopole) »19(*)
D'autre part, une entreprise peut être définie
comme étant « une structure économique et sociale
comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière
organisée pour fournir des biens ou des services à des clients
dans un environnement concurrentiel (marché) ou non
concurrentiel »20(*)
I.2.1.Communication d'entreprise
A. Définitions
La communication d'entreprise est une communication qui met en
oeuvre les moyens et techniques, mis à ladisposition de l'entreprise et
ne faisant pas partie de la publicité21(*).
On entend toutes les informations,message et signaux de toute
nature que l'entreprise émet volontairement ou non en direction de tous
les publics.
La communication d'entreprise est selon Bernard Miége
«un ensemble de technique du social»22(*)
B.Objectifs et moyens de la communication
institutionnelle
La communication institutionnelle vise à organiser un
climat de sympathie au sein de l'entreprise et a l'égard de la
société.
Utard et Kemp ces deux auteurs ont attribué à la
communication institutionnelle le rôlede donné une image et un
corps envue de conférer à l'entreprise un ton,un style,une
personnalité23(*).
L'entreprise institutionnelle étant à la fois
sujet et objets des messages qu'elles véhicule aux différents
publics pouvant influencer le fonctionnement de l'entreprise, outres les
objectif poursuivis la communication institutionnelle vise à :
u Comprendre : délecter et analyser le
déséquilibre entre l'entreprise et son environnement
u Faire comprendre : mettre en oeuvre toutes les actions
qui permettent d'échanger des informations et dès les
expliquer.
u Se faire comprendre : mettre en place le dialogue
l'échange et le débat.
C.Les outils de la communication d'entreprise
Pour atteindre ses objectifs, la communication d'entreprise
fait appel à une panoplie d'outils, dont l'utilisation dépend non
seulement de la nature du problème à traiter, mais aussi du but
à atteindre.
Parmi ces outils, nous citons : « le journal
d'entreprise, le communiqué de presse, le dépliant, les notes
flash, l'affichage mural, la note de service, la documentation, la revu de
presse, les boîtes des idées, les contacts direct
etc. ».24(*)
D.Types de communication d'entreprise
Alex Mucchielli distingue deux types de communication à
savoir25(*) :
u La communication externe
u La communication interne
La communication externe
La communication externe est l'ensemble des actions de
communications institutionnelles et commerciales d'entreprise par une
organisation (administration publique, association) pour améliorer sa
notoriété à l'extérieur auprès de ses
différents publiques, clients potentiels et effectifs, fournisseurs
financiers, actionnaires potentiels et effectifs, pouvoir public, citoyen,
hommes politiques et syndicats. Les moyens en sont les relations publiques, les
opérateurs de mécénat et de parrainage, la réclame,
la publicité, le marketing direct.
La communication interne
La communication interne est l'ensemble des actions
d'information et de communications réalisées par la
hiérarchie, le responsable de la communication ou des consultants qui
mettent en oeuvre les principes d'une politique de communication de
l'entreprise.26(*)
Etant donné que notre étude porte sur
lesdifférents outils utilisés par la Bralima dans sa
communication interne, nous allons nous appesantir sur ladeuxième forme
c'est-à-dire la communication interne.
I.3.COMMUNICATION INTERNE
A. Objectif de la communication interne
La communication interne a pour objectif, d'accompagner le
projet socio-économique, de mettre en commun un langage,une culture,un
ensemble de valeurs enfin de développer une appartenance à
l'entreprise.
Elle crée un langage commun qui permet à chacun
d'orienter, et d'adapter son comportementprofessionnel.
En style laconique la communication interne consiste à
gérer de manière optimale le couple demande/offre d'informations
dans l'organisation.
Nombreuses sont les entreprises qui choisissent de
développer leur communication interne en créant un journal
d'entreprise ou en instaurant un livret d'accueil. Elles ont également
tendance à inverser la réflexion, commençant par outils.
C'est de ce constat que nous démontrons les différents outils
qu'on peut retrouver dans une entreprise.
B. Les outils de communication interne
Nicole Almedia et Thierry Libaert ont réparti les
outils de communication interne en trois principaux groupes.27(*)
a) Les moyens oraux : l'oral est l'outil de
communication interne le plus ancien, il connait actuellement un profond
renouvellement qui le fait apparaître comme le plus efficace des
moyensdisponibles.Nous pouvons citer : les réunions d'informations,
lesconférences de presse, les visites d'entreprise...
b) Les moyens écrits : les moyens
écrits constituent à la fois un des éléments
centraux des difficultés de la communication interne et enmême
temps un des facteurs de ses réussites, il s'agit de : note
d'information ; tract, lettre du personnel ; journal
d'entreprise ; boîtedes idées ; revue de presse ;
flash d'information...
c) Les moyens audio-visuels : il yà de
films d'information diapositives ; bulletin ;
téléphone ; retro projecteurs
C. Différents types de la communication interne
Pour toute organisation la communication interne
s'avère nécessaire et même stratégique. C'est un
outil efficace pour améliorer l'efficience de l'organisation, renforce
la cohésion du groupe et stimuler la motivation, l'enthousiasme,
l'efficacité et la capacité d'innovation des salaries. Chaque
entreprise a de ce fait un type de communication propre à elle. On peut
citer la «communication descendante», la «communication
ascendante»,la «communication horizontale» et la
« Communication verticale ». Chaque type de communication,
correspond à une vision stratégique de l'entreprise.
Ø La communication horizontale : elle concerne
deux ou trois chefs (agents ou responsables) de même
« échelon hiérarchique dans
l'entreprise ».Elle favorise l'échange de l'information entre
les différents acteurs de l'organisation, elle a pour objectif
d'intégrer à la prise de décision et surtout à
l'action de partage de connaissance entres les différents acteurs d'une
entreprise.
Ø La communication verticale : c'est celle qui
obéit à la hiérarchie telle qu'élaborée par
l'organigramme. Elle va du chef à son subalterne hiérarchique et
vice-versa.
Ø la communication ascendante : C'est la
communication dite du «bas vers le haut». Elle part des
salariés pour remonter vers la hiérarchie ou la direction. Elle
peut être provoquée et organisée par les syndicats ou tout
autre comité, commeelle peut être spontanée. La
«communication ascendante» permet de vérifier et de
détecter d'éventuelles anomalies en matière de
communication interne dans l'entreprise et faire remonter par la suite à
la direction les réclamations et les attentes des salariés,
à travers un dialogue et une écoute active.
Ø la communication descendante ou
«hiérarchique» s'adresse à l'ensemble des
salariés. Elle part du haut de la pyramide hiérarchique vers les
employés et les ouvriers C'est la communication du «haut vers le
bas». Elle a pour but de diffuser les informations réglementaires
(règlement intérieur, mesures de sécurité...),
résoudre les conflits internes et informer et expliquer un projet
à l'ensemble du personnel. Les supports utilisés dans ce type
de communication sont le journal interne ou la lettre interne, les
réunions, les notes de service, les panneaux d'affichage, le serveur
Internet,le mail oule fax...
D. La place de la communication interne dans une
entreprise
La communication interne ou relation interne est une
importante capitale dans une entreprise, afinle favoriser et promouvoir une
bonne image de la société, le chef à besoin de travailler
en parfaite collaboration avec ses subalternes. Cette tâche n'est
aisée que grâce à un outil indispensable.
Elle consent au chef d'avoir une idée de ce que ses
agents pensent et disent de l'entreprise. « C'est un moyen de
liaison,une piste bilatérale d'échange de renseignements. On ne
peut parler de communication que lorsque la diffusion écrite ou orale
fonctionne dans ces deux sens »28(*) déclarePierre.H.Chapert.
Richard Doin et Daniel Lamarrerenchérissent sur cette
idée en disant « sans une entreprise soucieuse de son image,
on trouvera d'abord une volonté de la haute direction de rallier ses
employés à ses objectifs de les intégrer aux prises de
décisions de les consulter périodiquement et de leur donner
constamment le vrai heur »29(*)
De ce qui précède, nous pouvons dire que la
communication interne occupe une place de choix dans la gestion et
l'organisation de l'entreprise.
Section II. Cadre Théorique
Dans le cadre de cette étude, nous ferons appel à
la théorie de la communication d'entreprise de Christian REGOUBY
II.1. la communication d'entreprise
D'aprèsChristian REGOUBY« la communication reste
à la fois le facteur central et dominant de survie et du
développement de l'entreprise »30(*)
En effet, toute entreprise préoccupée d'assumer
sa stabilité doit nécessairement tenir compte du bien-être
des agents. Celui-ci n'est pas synonyme de salaire, mais aussi de l'ambiance ou
encore du climat qui règne au sein de l'entreprise.les dirigeants des
entreprises devront faire un choix judicieux entre les différentes
stratégies de gestion et de communication (interne) à pratiquer
envue de réussir ce pari. A ce sujet, la communication est le seul moyen
par lequel l'entreprise peut arriver à conserver un meilleur climat.
Mais alors, comment donc se fera la communication ?Nous
estimons donc que pour cibler, les membres de l'entreprise, la communication
d'entreprise nécessite un échange d'information entre d'une part,
les agents entre eux et d'autre part, entre ces derniers et les dirigeants de
l'entreprise (hiérarchie).Par conséquent, nous constatons que cet
échange joue donc deux rôles très importants lors d'un
processus entamé par une ou plusieurs personnes ;celui d'harmoniser
lorsque le message entre émetteur et récepteur est bien
passé et celui de détruire lorsqu'il a été mal
capté.
Ainsi, notre étude s'insère dans cette
théorie car l'étude a comme préoccupation d'étudier
la communication interne de l'entreprise Bralima.
Conclusion Partielle
Le présent chapitre a consisté à
aborderles cadres conceptuel et théorique qui nous ontpermis de
connaitre les outils de communication interne d'une entreprise
CHAPITRE II.PRESENTATION DE LA BRALIMA
Le présent chapitre a pour objectif de
révéler les particularités et spécificités
de l'entreprise sous analyse
Pour y arriver, il traite successivement de l'identification
de la firme, la description de son activité et de ses structures
organiques.
Section I : IDENTIFICATION
Dans le but de mieux identifier l'entreprise qui fait l'objet
de notre étude dans ce travail, cette section s'atèle à
développer, l'un après l'autre, les points sur la situation
géographique et la nature juridique ainsi que l'histoire de
l'entreprise.
1.1. Statut juridique et situation géographique
La raison sociale de l'entreprise sous examens est ½
La Brasserie, Limonaderie, et Malterie soit la BRALIMA en abrégé,
et tel que désigné dans la suite de ce travail.
La BRALIMA est une société par action à
responsabilité limitée (SARL) dont les actionnaires (70% Le
groupe HEINEKEN, et le reste est réparti entre l'Etat congolais et les
particuliers sont regroupés dans un conseil d'administration.
Jouissant d'une personnalité juridique et d'une
autonomie de gestion, la BRALIMA est installée à Kinshasa sur
l'Avenue du Drapeau, au n°1, dans la commune de BARUMBU Elle comprend six
sièges d'exploitations.
u BOMA
u KISANGANI
u BUKAVU
u MBANDAKA
u LUBUMBASHI
u MBUJI-MAYI
1.2. Aperçu Historique.
L'histoire de la BRALIMA est marquée par
différentes dates de création, des difficultés
alternées de progrès et boom ainsi que l'exploitation qui la
caractérisent.
1.2.1. Création et Première
Difficulté
Le 23 octobre 1923 un groupe industriel Belge entreprend
d'installer avec l'aide de la Banque Bruxelles, une brasserie a
Léopoldville afin de combattre l'alcool distillé et
fermenté dans des conditions d'hygiène douteuse.la Brasserie de
Léopoldville au capital social de 4.000.000 de franc congolais voit le
jour précisément le 23 octobre 1923.
Il a fallu attendre trois ans avant que la première
bouteille ne sorte de le Brasserie, soit le 27 décembre 1926, avec une
production de 35.000 bouteilles par mois, la Brasserie de Léopoldville
employait 35 agents.
Entre 1929 et 1933 la Brasserie est secouée par la
crise mondiale de 1929 qui fait baisser les prix dans le monde entier.la
bière concurrencée par les bières d'importation est peu
consommée par les autochtones à cause de son prix
élevé car la bière se vendait à 5,75 FC et le
salaire journalier des congolais était de 2fc soit à peu
près trois (3) jours de travail pour une bouteille de bière.
En outre, le Gouvernement général était
réticent d'autoriser la vente de la bière à toute la
population. Elle n'était pas plus commercialisée à
l'intérieur puisqu'elle n'était pas pasteurisée. La vente
annuelle s'élèvera à 36.000 hectolitre soit 1/10 des vente
de la bière importée. La Brasserie de Léopoldville est au
bord de la faillite qu'elle évite de justesse grâce au savoir
faire de ses responsables.
1.2.2. Progrès, Boom et Expansion
On observe un redressement financier et une expansion
marquée dans la production de la Brasserie entre 1933 et 1949.la
Brasserie de Léopoldville améliore la qualité de la
bière et obtient l'autorisation de vendre la bière aux
autochtones sans pour autant baisser les prix. Malheureusement, cette
décision ne donne pas le résultat escompté d'autant plus
que la bière se vendait cher parrapport aux salaires journalier des
congolais qui revenait à 2FC.
La seconde guerre mondiale provoque un boom économique
au Congo et dont la Brasserie profite largement en 1945.En effet, la production
passe de 35.000 bouteilles de bière par mois en 1929 à125000
à partir de 1945.
Entre 1950-1992, il y a expansion. En effet, suite aux
progrès réalisés par la Brasserie, les actionnaires de la
BRALIMA décidèrent l'extension géographique de ses
activités industrielles en gérant progressivement plusieurs
Brasseries à l'intérieur du pays, au Congo Brazzaville au Rwanda
et Burundi :
u BUKAVU en 1950
u BRAZZAVILLE en 1952
u BUJUMBURA en 1954
u KISANGANI en 1957
u BOMA en 1958
u GISENYI en 1959
u MBANDAKA en 1972
Pendant la période des indépendances en Afrique
(les années 1960), la BRALIMA reste une société
implantée au Congo-Kinshasa, au Congo Brazzaville, au Rwanda et au
Burundi. Avec l'évolution politique, les Brasseries implantées en
dehors du Congo deviennent autonomes.
Au départ, société sous contrôle
industrie Belges, la BRALIMA appartient désormais au groupe HEINEKEN qui
est devenue majoritaire avec 77% des actions. En 1992, le groupe HEINEKEN a
acheté aussi la compagnie industriel des Boissons (CIB) et l'a
fusionnée avec la BRALIMA.C'est à ce groupe qu'appartient la
Bouteillerie de Kinshasa, Boukin en sigle.
Des nouvelles difficultés apparaissententre 1985 et
1992.En effet, en 1985 la BRALIMA ressent fortement les effets des actions de
la concurrence avec qu'elle se dispute le leadership du marché. Mais,
grâce a la restriction de la Direction Marketing et commerciale, la
BRALIMA se ressaisit et met de nouvelles armes commerciales au point. De grands
efforts budgétaires sont consentis et des actions marketing
réfléchies dont les promotions bouchons on mené, Ce qui
provoque le renversement de la situation. La PRIMUS retrouve sa place
prépondérante et la BRALIMA redevient recouler en 1993.
La BRALIMA occupe la première place sur le
marché brassicole Congolais depuis 1993, grâce à sa
politique générale et plus particulièrement à son
département de marketing qui développe une bonne communication
entre l'entreprise et le marché.
En plus de sa fusion avec la CIB, la Brasserie a acquis
l'usine de UNIBRA Kisangani dont la fusion avec la BRALIMA-Kinshasa est
officialisée le 21juin 1993.Durant cette dernière
décennie, la BRALIMA mène une politique de modernisation
planifiée dans un programme cohérent d'investissement qui se
poursuit jusqu'à l'an 2000.
Outre la politique de modernisation des équipements, la
BRALIMA à opté aussi pour une politique de formation car, la
politique de modernisation des équipements va de pair avec celle de la
formation du personnel. En effet, le groupe HEINEKEN, à l'installation
de l'école de Brasserie de l'Afrique Centrale (EBAC) au sein de la
BRALIMA. Cette école de formation technique, commerciale et
administrative où des programmes de formations spécifiques sont
organisés, a été inaugurée le 15 mars 1996.
De par son historique, la BRALIMA est l'un des groupes
brassicoles les plus anciens et les plus importants d'Afrique. Durant cette
dernière décennie.la BRALIMA a connue une progression dans la
production de ces boissons. En fait de 35.000 bouteilles de bières par
mois en 1926.Elle produit environ 17.000.000 bouteilles de bières par
mois dans ses usines. Grace à ses équipements, elle a opté
pour une politique de diversification en faisant varier sa gamme.
u La bière Primus produite depuis 1923
u La bière Mutzig complétée en 1989
u La bière Guinness en 1993
u L'AMSTEL en 1993
u La Turbo King en 1996
La BRALIMA dispose également de groupe de Limonaderie
installés à Kinshasa, Boma, Bukavu, Kisangani et Mbandaka. Elle
produit aussi des blocs à glace dans ses installations.
Section 2.Objectif Social et Activités
La BRALIMA a connu une activité principale c'est la
production et la commercialisation des bières, des boissons gazeuses et
des blocs à glace.la récente politique de libération
économique prônée par les autorités du pays permet
d'envisager l'avenir de la BRALIMA avec un certain optimisme. Ce qui explique
les projets d'investissement dans ces différents sièges :
u A court terme : amélioration de la
qualité des produits et services.
u A long terme : augmentation de la capacité des
unités de production, soit 32.500.000 bouteilles des bières par
mois et 21.000 hectolitres (hls) de boissons gazeuses d'une gamme de Vitalo et
produit Coca-Cola et Fanta.
u la salle de brassage STEINECKER entièrement en acier
inoxydable à plus de six (6) bassins de 670 litres chacun, soit plus de
4000.000 litres par jour. Depuis 1979, la BRALIMA dispose d'une flotte fluviale
composée de :
· Deux barges automotrices Primus I Primus II ;
· Cinq barges rectangulaires cargo BRALIMA I, II, III,
IV, V.
Ces unités fluviales servent à ravitailler en
matières premières et en pièce de rechange, les agences de
la BRALIMA situéesà l'intérieur du pays : MBANDAKA,
KISANGANI, BUKAVU. Ainsi donc, la BRALIMA dispose d'un matériel
ultramoderne composé de :
u Douze (12) cuves en acier inoxydable de 250.000 litres
chacune ;
u Un (1) nouveau litre à bière (filtre
lochem)
u Une station de nettoyage centrale avec différentes
cuves de produits de nettoyages de détartrage et de
désinfection ;
u Une installation de traitement d'eau stérile de
conception moderne ;
u Une cuve de bière de retours et trois cuves à
levure et consistances ;
u Des étiqueteuses d'une capacité de 24.000
bouteilles par heure chacun ;
La BRALIMA s'occupe de la formation permanente de ses cadres
et agents et dispose d'un centre de formation technique, commerciale et
administrative organisant des programmes de formation spécifiques.
La brasserie tend à aller de plus en plus vers ses
consommateurs en installant ses propres dépôts qui
dépendent de ses usines. Elle possède un charroi automobile
important et une flotte considérable pour la commercialisation de ses
produits. Cependant la BRALIMA est en train de développer un
partenariat avec ses différents clients, fournisseurs, distributeur de
la catégorie des petites et moyennes entreprises (PME) à qu'elle
fournit :
u Un soutien actif en conseil techniques, un soutien financier
(crédit produits et emballages et véhicules) ;
u Une gamme ouverte et très variée de
produits ;
u Un circuit brassicole national bien fourni en usines,
dépôts et moyens de transport ;
u Un service marketing puissant et un partenariat
confiant...
Ce sont là les points forts de la politique de
commercialisation de la BRALIMA. A ces atouts viennent s'ajouter un personnel
qualifié et dynamique ainsi que des équipements modernes et
très performants. Ce qui fait la force de la BRALIMA
Section 3. Structures organique et fonctionnelle
La BRALIMA-CIB étant classé dans la
catégorie de grandes entreprises industrielles du secteur brassicole en
République Démocratique du Congo, son succès ou son
échec restent dépendant également de son niveau
d'organisation.
3.1. Structure organique.
La structure organique de la BRALIMA comprend les
entités citées dans les lignes qui suivent :
· Le comité de direction : réunion de
tous les directeurs, du secrétaire général et de
l'Administrateur délégué. Et il se tient chaque mardi
à Kinshasa ;
· Le conseil d'administration : se tient une fois
par an pour la lecture du bilan au mois de février à
Kinshasa ;
· L'assemblée général :
réunion des associés présents ou
représentés ;
· Ses différentes directions de la BRALIMA
implantées au Congo-Kinshasa
La BRALIMA a sa Direction Général
installée à Kinshasa et compte six sièges
provinciaux :
· Siège de BUKAVU, fondé en 1950 ;
· Siège de KISANGANI, fondé en
1957 ;
· Siège de BOMA, fondé en 1958 ;
· Siège de MBANDAKA, fondé en
1972 ;
· Siège de LUBUMBASHI, fondé en
1992 ;
· Siège de MBUJI-MAYI
3.2. Structure fonctionnelle
La BRALIMA SARL fonctionne sous l'autorité d'un
Administrateur Délégué (AD) qui s'occupe du fonctionnement
de toutes les directions de brasserie. Il est secondé par chacun des
directeurs à la tête de différentes directions.
1. Sa Direction technique et production(DTP)
Deux sous directions dépendant de la direction
technique et production. Il s'agit de :
a. Lasous-direction de la brasserie de
Kinshasa(DBT)
Elle s'occupe des activités de production de
bière et boissons sucrées ou gazeuses. On y trouve la salle de
brassage, la cuve, la filtration, le contrôle de qualité,
l'embouteillage, les pleins et vides.
b. La sous-direction de service technique(DST)
Elle s'occupe de l'équipement en général,
de l'usine et de l'entretien des machines. Elle fait la gestion des
équipements, des bâtiments, des magasins techniques, des
pièces de rechange des salles de machines, entretien planifié,
atelier mécanique et électrique.
2. La Direction Marketing et Commercial (DMC)
Un Directeur Marketing et Commercial coiffe cette Direction.
Il est assisté par huit(8) chefs de département dont les
activités sont regroupées en quatre(4) fonctions principales
a. La fonction vente.
· Le département vente gros clients ;
· Les districts services rendus détaillants A et
B ;
· Le département hors Kinshasa.
b. La fonction marketing comprend :
· Le département marketing produit qui construit
les marques et assure la communication autour du produit ;
· Le département marketing opérationnel
pour la mise en application sur le terrain du plan marketing conçu au
niveau du département marketing produit.
c. La fonction distribution et administration :
· Elle assure la diffusion du produit auprès des
clients grossistes :
· Elle s'occupe également de tous les aspects des
administratifs liées à la fonction commerciale ;
d. La fonction audit et contrôle
· Elle centralise les données
statistiques ;
· Elle contrôle le budget de la direction marketing
et commercial.
3. La direction financière(DF)
La direction financière condamne toutes les
autorités des différents services placés sous son
autorité. Cette direction contrôle :
· Le département contrôle de
gestion ;
· La comptabilité générale ;
· La comptabilité clients ;
· La trésorerie ;
· L'informatique.
Elle gère les données issues de
département ; la comptabilité des données
financières de Kinshasa et des autres sièges pour élaborer
les rapports à envoyer en Hollande pour suivi budgétaire et une
mise à jour de procédures.
4. La direction des ressources humaines(DRH)
Elle est la porte d'entrée et de sortie de la BRALIMA
en ce qui concerne le personnel. Cette direction assure l'encadrement des
travailleurs pendant l'exercice de leur fonction. Cette direction comprend les
départements suivants
a. Recrutement et administration formation :
Ce département s'occupe de la sélection, des
engagements et de la formation (recyclage, stage) ;
b. Administration du personnel :
Pour la gestion et l'encadrement du personnel, le
département du personnel, le département du personnel suit les
mouvements et les mutations des agents, la paie etc.
c. Gestion des cadres :
Se département gestion des cadres s'occupe de la
gestion des cadres de direction nationaux et expatriés. Il fait le
calcul des salaires, valide des cartes de travail pour les expatriés,
prépare les formulaires des renseignements spéciaux pour un
nouvel engagement des expatriées ;
5. Sa direction formation technique(DFT) :
C'est ra Si EBAC (Ecole de brasserie d'Afrique central)
qu'elle assure la formation supérieure internationale
d'ingénieurs brasseurs et électroniciens, etc. ;
6. Sa direction d'audit :
Sa direction d'audit contrôle des procédures dans
touts les départe ment sur base d'un programme annuel.
7. Sa direction médicale :
Cette direction répond à l'obligation de
l'employeur à prendre en charge les soins de santé de ses
agents.
8. La direction logistique :
Cette direction approvisionne la direction
générale et les sièges en matières
premières, en divers pièces de rechange et autres fournitures de
bureau.
9. Le secrétariat général :
Sous contrôle du secrétariat
général, on trouve trois services
· La sécurité : assure la protection
de la protection du patrimoine et du personnel de la société.
Elle s'occupe de la discipline dans la BRALIMA.
· L'affaire juridique : joue l'interface entre la
BRALIMA et les différentes organisations étatiques ou
paraétatiques, suivi des affaires en justice, etc.
· L'assurance : porte sur le patrimoine BRALIMA, sur
la responsabilité civile de l'entreprise ainsi que sur son personnel.
Il faut noter que les sièges de provinces constituent
aussi des directions dans la structure de la BRALIMA. Il en est de même
de la bouteillerie de Kinshasa (Boukin).
1.3. Organigramme de la Direction
Générale/Siège.
Administration Délégué
Figure n°1 organigramme de la BRALIMA
Secrétariat D.A.
Communication managé
Coordination médicale
Audit interne
Pharmacie
Département médical kin
Direction financière
Trésorier
Informatique
Direction Mark.& com.
Dept. Promo
Vente kin
Département marketing
Comptabilité Générale
Direction de Ress.Humaines
Hors kin
Dept. Adm.&Distribution
Département vente kin
Comptabilité paie
Dept d'Adm.
Du personnel
Exécutif Engineering
Conseil Technique
TPM Manager
Secrétariat DT
Direction technique
Contrôle de Gestion
Promo Boisson Gazeuse
Sécurité
Protocole
SPM
Direction Brasserie de Kinshasa
Direction des sièges
Source : Direction des Ressources Humaines/Bralima
CHAPITRE III. L'analyse De La Communication Interne De
La Bralima
Ce chapitre présente les résultats de notre
enquête effectuée sur terrain, lesquels valident notre
hypothèse. Dans une première section, nous fournissons les
éléments méthodologiques qui nous ont permis de
vérifier notre hypothèse sur terrain. La deuxième section
livre l'analyse proprement dite.
Section I. Protocole méthodologique
I.1. Cadre d'enquête
L'objet de notre étude est la communication interne au
sein d'une entreprise commerciale, cas de la Bralima.Notre question de
recherche était formulée comme suit : comment est
organisée la structure qui s'occupe de communication interne ? En
d'autres termes quels outils de la communication interne elle utilise ? A
titre d'hypothèse, nous avons répondu que l'entreprise de
production Bralima possède une bonne politique de communication interne,
dirigée par des hommes compétents, crédibles, cela afin de
permettre à l'entreprise de croitre.
I.2. Constitution du corpus
Pour mener à bien notre étude, nous avons
recouru aux méthodes descriptive et analytique sous attendue par les
techniques d'observation directe, l'interview et l'analyse documentaire.
Les méthodes descriptive et analytique nous ont servi
à la description ou encore à l'analyse des différents
documents de l'entreprise. Quant à La technique d'interview et
d'observation, nous avons interviewé Monsieur Sylvain Malanda,
chargé de la communication sociale de la Bralima afin de connaître
les différents outils de communication qu'utilise la Bralima. Nous nous
sommes également rendus sur terrain pour observer les
réalités communicationnelles de ladite entreprise.
II.3. Processus d'analyse
Dans ce chapitre il s'agit de faire l'analyse de
différents points. Nous détaillerons les différents outils
de communication interne utilisés à la Bralima et leurs
interprétations.
Section II. Analyse proprement dite
Ici, nous procédons à l'analyse des outils de
communications utilisées à la Bralima et leurs
interprétations. Parmi ces outils de communication interne, voici ceux
dont se sert la Bralima.
v News letter
Appelé également flash d'information ou encore
nouvelle information est un support écrit qui fait circuler certaines
informations concernant l'organisation de l'entreprise.
v La revue de presse :
Elle consiste à détecter, dans un certain nombre
de titres de presse, les articles concernant l'entreprise et à les
reproduire sous forme de photocopie et distribuer à une catégorie
ou à la totalité du personnel.
v Intranet et boite mail
L'entreprise possède un site internet qui est
www.bralima.comdans lequel elle a mis tous
les renseignements qui la concernent.
v Service visite guidée
Elle permet la communication en interne entre les visiteurs et
les agents au sein de l'entreprise.
v Les dépliants et les brochures
Elles contiennent des informations nécessaires
concernant les gammes des produits de la Bralima ainsi que l'organisation.
v La documentation
Elle permet aux agents des s'informer sur les activités
de l'entreprise, elle se communique de trois manières aux
salariés, par un espace adapté par circulation de l'information,
par une adresse directe au salarié.
v Le journal d'entreprise
Le journal d'entreprise de la Bralima est appelé
Magazine le Leader elle est un élément majeur de la communication
interne de la Bralima. D'autant plus qu'elle permet un parfait communication du
contenu rédactionnel concernant l'entreprise. T'elle est le magazine
publié en juillet 2012 qui informé aux agents la mutation de Mr
Antoine Barsha Directeur Technique.
v Boite à idées
Elle permet aux agents et cadre de l'entreprise
d'émettre leurs suggestions pour épanouissement de l'entreprise.
v Note de service
Elle permet de faire circuler l'information concernant
l'organisation du travail au sein de l'entreprise.
v La communication de proximité
Cette communication se fait par des visites ponctuelles entre
les deux entreprises Bralima et Heineken son partenaire. Elle utilise aussi
les réunions pour bien véhiculer la communication interne entre
ses différents départements.
v Les réunions semestrielles
Les réunions semestrielles où prennent part le
comité de gestion et le président du comité de gestion
pour résoudre les différents problèmes de gestion de
l'entreprise.
v Les réunions interdépendantes
Cette réunion se fait entre les chefs de
différents départements.
v Les réunions inter-services
Ces réunions se font deux fois par an
c'est-à-dire âpres 6mois pour les deux sièges (Bralima et
Heineken) ; y prennent part les directions de chaque département.
Pendant le déroulement de la réunion, les directeurs font
l'analyse de l'état d'avancement des engagements de l'entreprise
vis-à-vis d'elle-même. C'est au fait au cours de ces
réunions qu'ils analysent les faits saillants de l'entreprise par
direction.
v Forum de discussion
Cette réunion se fait chaque mois ; y prennent par
l'ADG et les comités des directions. Pendant le déroulement de la
réunion, l'ADG présente les documents des rapports
d'activités mensuels qui lui seront fournis par la direction commerciale
concernant l'expédition des produits.
v Le téléphone portable et fixe
Est un outil récent qui permet aux travailleurs de se
passer les informations au sein de l'entreprise.
Tous ces outils de la communication contribuent à
l'information et à la bonne communication de l'entreprise.31(*)
En terme général, la communication dans
l'entreprise met les hommes en relation entre eux afin de faciliter leur action
collective. Si elle implique un état d'esprit particulier. Elle repose
également sur un ensemble de techniques permettant l'expression au sein
de l'organisation et reconnaître l'interdépendance des acteurs de
l'entreprise. La communication interne est donc en relation avec l'organisation
de l'entreprise (relation de travail entre les différentes cellules
constituant sa structure). Ses modes de fonctionnement (système
d'information et d'échange de données) et son management
proprement dit (la reconnaissance des acteurs et de leur expression)32(*)
Conclusion partielle
Le présent chapitre a consisté à
l'analyse de la communication interne utilisée à la Bralima.Nous
avons présenté les résultats de notre enquête
effectuée sur terrain, lesquels valident notre hypothèse. Dans
une première section, nous avons fourni les éléments
méthodologiques qui nous ont permis de vérifier notre
hypothèse sur terrain. La deuxième section alivré
l'analyse proprement dite, à partir de laquelle nous avons
identifié les outils de communication utilisés à la
Bralima.
CONCLUSIONGENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail qui a
porté sur la communication interne d'une entreprise commerciale.cas de
la Bralima.
Notre problème de recherche était d'examiner
l'apport de la communication interne au sein d'une entreprise commercial. Nous
nous sommes posé la question : comment est organisée la
communication interne à la Bralima ? En d'autres termes quels
outils de communication interne sont utilisés à la
Bralima ?
En réponse à cette question, nous avons
émis l'hypothèse suivante : L'entreprise de production
Bralima possède une bonne politique de communication interne,
dirigée par des hommes compétents et crédibles, cela enfin
de permettre à l'entreprise de croitre.
Pour mener à bien notre étude, nous avons
recouru aux méthodes descriptive et analytique sous attendue par les
techniques d'observation directe, l'interview et l'analyse documentaire.
Le premier chapitre a consisté à définir
les concepts clés de notre étude et a expliquer notre cadre
théorique. Le deuxième chapitre àprésenté la
Bralima qui est notre champ d'investigation. Enfin le troisième chapitre
a analysé les outils de communication utilisés à la
Bralima.
Au terme des recherches menées dans cette entreprise
commerciale, nous avons constaté qu'il existe une organisation totale en
communication au sein de la Bralima. Cela veut dire que la Bralima accorde
beaucoup d'importance à la communication interne. Elle met toute sa
stratégie et ses techniques appropriées pour maintenir la
cohésion au sein de l'entreprise.
Ainsi après l'analyse des données de
l'enquête, nous avons trouvé que les outils de communication
interne utilisés à la Bralima sont notamment : le journal de
l'entreprise, News letter, La revue de presse boite à idée,
intranet et boite mail, les dépliants et brochures, service visite
guidé, la documentation, les téléphones, la note de
service, la communication de proximité (réunions).
Bibliographie
I : OUVRAGES
1. BOYER, N., Equilibry, Le Vade-Mecum Du Drh,
éd. Management, 1999
2. Dictionnaire encarta junior 2009, consulté le 22
juillet 2012 à 13h30
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paris,éd, Dumont communication, , 1981
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édition), Paris, Dunod, 2001
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Communication,Paris, 3eEd, Hachette, 2001
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l'homme, SD, ST
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10. WILLET, G., la Communication Modéliste Une
Introduction Aux Concepts, Aux Modèles Et Aux Théories
Ottawa, éd. Renouveau pédagogique, 1992
II. NOTE DE COURS
1. EKAMBO, D., Introduction A L'information et A La
Communication. Cours inédit de 2emegraduat, Kinshasa,
IFASIC, 2010-2011.
2. LUKUNKU, V., Introduction A La Linguistique
Générale, cours inédit de G1, Kinshasa,IFASIC,
2009-2010
3. MBELOLO YA MPIKA., Expression Orale Et Ecrite,
cours inédit, Kinshasa, IFASIC, 2009-2010.
4. MUJINGA. Psychologie du travail. Cours
inédit de 2emelicence.Kinshasa, RP.ISTI
5. MWEPU M., Communication et
Développement.cours de licence, Kinshasa, IFASIC, 2006-2007.
6. POMBO.N., Stratégie De Communication Des
Organisations .cours inédit 2emelicence, Kinshasa,
IFASIC, 2005-2006
7. POMBO., Introduction Au Phénomène
Publicitaire, cours inédit, Kinshasa,IFASI,2006-2007
III. TFC ET MEMOIRE
1. AFEDI OLELA., Introduction Du Marketing Dans Une
Société De Micro Finance, cas de la SMF
MACNDELEO,TFC,Kinshasa, ISC/Gombe, G3 comptabilité, 2006-2007
2. LIDJO JAMES, Introduction Du Marketing Dans Une
Entreprise De Service. Cas De La Hewa Bora Airways/Goma, TFC, ISC/Goma,
2008
3. LUZOLOKUBANZA., LaCommunication
Interdépartementale De La Marsavco, TFC, Kinshasa, IFASIC, 1999.
4. MUJINGA DINA., Communication Interne A La
Regideso, TFC, Kinshasa, IFASIC, 2006
5. MBOMBO, K., Stratégie de communication et
support médiatique du ministère mission mondiale message de vie
6. NTEDIKA NZILA., Communication Interne De
L'Utexafrica, TFC, Kinshasa, IFASIC, 2001.
IV. WEBOGRAHIE
1. Http. //fr.wikipedia.org.consulté le 19/O4/2012
à 10h30
2. www.wikipedia.org
consulté le 24 juillet 2012 à 14h32
3. www.Google.org,consulté
le 13 mais 2012 à 10h5
V. ENTRETIENT
1.Entretien avec MALANDA SYLVAIN., chargé de la
communication sociale de la Bralima, le 13 juillet 2012 à 10 heurs 30
Table des matières
ANNEX
Ci, présent le magasine biannuel de la Bralima LeLeader
numéro 55 juillet 2012.
* 1EKAMBO, D., introduction
à l'information et à la communication. Cours inédit
de 2emegraduat, Kinshasa, IFASIC, 2010-2011.
* 2 NORBERT, W., cité par
MUJINGA. Psychologie du travail. Cours inédit de
2emelicence. RP.ISTI
* 3POMBO.N.,stratégie
de communication des organisations .cours inédit
2emelicence, Kinshasa, IFASIC,2005-2006,p.6
* 4 BAUDOUIN, J., cité
par LUZOLO KUBANZA in la communication interdépartementale de la
Marsavco, TFC, Kinshasa, IFASIC, 1999.
* 5 NTEDIKA NZILA.,
communication interne de l'UTEXAFRICA, TFC, Kinshasa, IFASIC, 2001.
* 6 MUJINGA DINA.,
communication interne à la REGIDESO, TFC, Kinshasa, IFASIC,
2006.
* 7 EDURN, E., Le rôle
de la communication de masse,paris, éd, internationale, US, p.20
cité par LUZOLO
* 8 LUKUNKU, V.,
Introduction à la linguistique générale, cours
inédit de G1, Kinshasa, IFASIC, 2009-2010, p.31.
* 9COOLEY, CH., cité par
le prof. EKAMBO DUASENGE, J-C., in introduction de l'information et la
communication. Cours inédit, G2, Kinshasa, IFASIC, 2010-2011
* 10DURANT, J., Les formes
de la communication, paris, éd, Dumont communication, 1981, p.9
* 11MBELOLO YA MPIKA.,
expression orale et écrite, cours inédit, IFASIC,
2009-2010.
* 12 LUKUNKU V., op.cit.
* 13POMBO., Introduction au
phénomène publicitaire, cours inédit, Kinshasa,
IFASIC.
* 14 Stratégie de
communication et support médiatique du ministère mission mondiale
message de vie. op.cit, cf., P7
* 15 JAKOBSON R., La
Théorie De La Communication Linguistique.cité par le prof
Vincent lukunku.
* 16 Dictionnaire encarta
junior 2009 consulté le 22 juillet 2012 à 13h30
* 17 AFEDI OLELA.,
Introduction du marketing dans une société de micro
finance, cas de la SMF MACNDELEO,G3 comptabilité, TFC, Kinshasa,
ISC/Gombe, 2006-2007, p10
* 18 PIERRE H. CHAPERT.,
communication et relation publique, Montréal, les éd.
Commerce, 1979, p368
* 19
www.Google.org,consulté le
13 mai 2012 à 10h5
* 20 LIDJO JAMES,
Introduction du marketing dans une entreprise de service. Cas de la
HEWA BORA Airways/Goma, G3 comptabilité, TFC, ISC/Goma, 2008, p11
* 21 MOREL, P, H, Pratique
de relation de presse (2eme édition), Paris, Dunod, 2001, p213
* 22 WILLET, G., La
communication modéliste une introduction aux concepts, aux
modèles et aux théories OTTAWA, éd. Renouveau
pédagogique, 1992
* 23 MUNANGA D., op.cit, cf.,
p2
* 24 NICOLE ALMEDIA et THIERRY
LIBAERT., La communication interne d'entreprise, 3eme éd Dunod,
2002, pp37-38
* 25 MUCCHEILLI Alex, Les
sciences de l'information et de la communication, 3eEd, Paris, Hachette,
2001.p.66.
* 26 MUCCHEILLI Alex,
op.cit.cf.p10
* 27 NICOLE ALMEDIA et THIERRY
LIBAERT., op.cit, cf. p10
* 28 PIERRE.H.CHAPERT., op.cit,
cf., p8
* 29 Richard Doin et Daniel
Lamarre., Les relations publique une nouvelle force de la l'entreprise
moderne, les éditions de l'homme, SD, ST
* 30 Regouby.C.la communication
globale, comment construire l'image de l'entreprise, paris, Hachette, 1992.
* 31Entretien avec MALANDA
SYLVAIN., chargé de la communication sociale de la Bralima, le 13
juillet 2012 à 10 heurs 30.
* 32 BOYER N., Equilibry,Le
Vade-Mecum Du Drh, éd. Management, p.23-24,1999
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