II- UTILISATION DE LA BASE DE DONNEES : REQUETE
SPATIALES
Les décideurs dans ce domaine précis des
activités minières peuvent se poser des questions
concrètes qui pourront faciliter la prise de décisions telles que
:
1- Quels sont sur la carte les trous les plus productifs ?
2- Dans quel état sont les infrastructures sociales dans
la localité ?
3- Quel est l'état du tronçon de route qui relie
Batouri a Kambélé ?
4- Quels sont les tronçons de cours d'eaux qui traversent
les chantiers miniers de Kambélé ?
Nos données saisies sur des tables attributaires d'ARCGIS
10 nous permettent de faire de petites requêtes spatiales pour apporter
quelques réponses à ces différentes questions:
Question N01 : Quels sont sur la carte les
trous les plus productifs ?
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SIG. UDs Kana C. Franck ; juin 2012(c)
REPARTITION DES TROUS LES PLUS PRODUCTIFS
Apres avoir ouvert la table attributaire et
sélectionné les attributs mis en jeu séparé d'un
opérateur, on peut appliquer et constater que les trous d'or
concernés par cette requête ont été colorés
en une autre couleur ; pour ce cas précis il s'agit de neuf (09) trous
(E1, E2, F1, F2, F3, G1 à G5) proximité des cours d'eaux
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On peut se rendre compte que ces cours d'eaux traversent deux
chantiers et ces derniers sont en effet les plus productifs de la brigade
minière. Cela pourrait s'expliquer par leur proximité aux cours
d'eaux, qui en permanence aide les artisans a mieux laver le gravier (filons
d'or) et extraire l'or en quantité considérable. Les autres
chantiers utilisent des motopompes pour faire parvenir de l'eau jusqu'à
eux, cette méthode est non seulement couteuse en terme de carburant,
mais aussi pas très rentables. Ces quelques requêtes spatiales
permettent de mieux gérer son espace et son secteur d'activité et
ceci avec beaucoup plus d'efficacité.
Pour ce cas précis, le présent travail propose aux
décideurs du CAPAM l'utilisation d'une technique d'irrigation en amont
pour alimenter d'une manière naturelle la plupart de ces chantiers
après une étude préalable de faisabilité. Ceci
réduirait non seulement les dépenses, mais augmenterais le gain
et l'efficacité
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Question 2 : Quels sont les
tronçons de cours d'eaux qui traversent les chantiers ?
On peut voir sur ce résultat de requête les
tronçons de cours d'eaux sélectionnés qui traversent les
chantiers et expliquent leur grand rendement et plus bas une photo faite dans
ces chantiers.
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Les requêtes peuvent être encore un peu plus complexe
que cela, en associant plusieurs champs de différentes tables. Ce SIG
peut répondre aux questions suivantes :
- Quels sont les trous de plus de 20m, exploités par moins
de 10 artisans et ayant une production inférieure ou égale
à 5grammes d'or ?
- Quels sont les trous de moins de 20m de profondeur,
exploités par moins de 10 artisans et produisant au moins 14 grammes
d'or et plus ?
Pour répondre à ces questions, nous allons
écrire deux requêtes un peu complexe et répondant au
langage SQL :
? « Profondeur » = 20 AND « Nombre_Art » <
10 AND « P_or_janv » < 5
? « Profondeur » < 20 AND « Nombre_Art » =
10 AND « P_or_janv » = 14
On peut ainsi visualiser sur la carte les trous concernés
ainsi mis en évidence et prendre une décision allant dans le sens
de son amélioration. Pour la requête 1, il s'agit du trou A5 du
chantier de KAPSO et des trous B1 et B2 du chantier de NGORDJA. Pour la
requête 2, il s'agit des trous E2 et F1 respectivement des chantiers de
NJENGOU-BAKASSI et NJENGOU.
? Dans le cas de la première requête, les
décideurs peuvent comprendre la nécessité soit
d'arrêter les activités dans un trou qui non seulement n'est plus
très productif, mais également présentent des risques
d'effondrement de par sa profondeur, soit de continuer
? Dans le cas de la seconde requête, le trou est non
seulement peu profond, mais est productif, des aménagements
supplémentaires peuvent y être apportés pour maximiser les
productions et augmenter par conséquent les gains.
Les deux cartes suivantes présentent mieux respectivement
ces phénomènes
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Question 3 : Quels sont les trous de plus
de 20m, exploités par moins de 10 artisans et ayant une production
inférieure ou égale à 5grammes d'or ?
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Photo d'un trou de plus de 25 m
RESULTAT DE LA REQUETE 3
Les décideurs peuvent comprendre la
nécessité soit d'arrêter les activités dans les
trous B1 et B2 qui non seulement ne sont plus très productifs, mais
également présentent des risques d'effondrement de par sa
profondeur comme dans les années antérieures, soit de continuer
l'exploitation mais en prenant d'autres dispositions pour veiller sur la vie
des artisans.
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Question 4 : Quels sont les trous de
moins de 20m de profondeur, exploités par moins de 10 artisans et
produisant au moins 14 grammes d'or et plus ?
Dans le cas de cette seconde requête, les trous E2 et F1
sont non seulement peu profonds, mais très productifs, des
aménagements supplémentaires peuvent y êtres
apportés pour maximiser les productions et augmenter par
conséquent les gains.
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Les filons d'or en géologie peuvent êtres
prospectés grâce à des carottes qui sont une sorte de sonde
faite dans le sol pour estimer le volume du gisement ainsi que sa direction. En
regardant de prêt les diagrammes des trous actifs et inactifs on constate
qu'à partir d'une certaine profondeur on ne retrouve plus de l'or, et
par leur répartition sur la carte, on peut suivant leur direction
anticiper de nouvelles cibles minières par ce type de prospection.
DIAGRAMME DES TROUS INACTIFS
ID (Identifiant) des TROUS
FIGURE NO18 : DIAGRAMME DES TROUS
ACTIFS
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RECOMMANDATIONS ET
PERSPECTIVES
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Sommaire :
I. ASPECTS ENVIRONNEMENTALS DE L'EXPLOITATION
ARTISANALE DE L'OR - Généralités
- Conséquences sur l'environnement
II. CONCLUSION
III. RECOMMANDATIONS
IV. ANNEXE
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