CHAPITRE I .
CONCLUSION........................................................................................25
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES..........................................................26
ANNEXES............................................................................................28
INTRODUCTION
Le Maroc est caractérisé par un climat
méditerranéen très variable, qui est accompagné par
des périodes de sécheresse de plus en plus
répétitives causant de sérieux problèmes
socio-économique. En plus de l'important accroissement
démographique qu'a connu pendant ces dernières décennies.
Ces gènes ont poussé le Maroc de développer une politique
de mobilisation des ressources en eau, permettant de stocker près de 70%
de son potentiel hydrique d'eau de surface. Le potentiel des ressources en eau
naturelles, est évalué actuellement au Maroc à 22
milliards de m3 par an. Selon Bzioui et al. (2004), vers 2030, 14
millions d'habitants, soit 35 % de la population totale du pays, disposeraient
de moins de 500 m3/hab/an, qui est une quantité
inférieure à la valeur limite de la pénurie d'eau, soit
720 m3/hab/an.
Le déséquilibre entre l'offre et la demande en
eau devrait être ressenti vers 2020 : Les ressources en eau par habitant
seront équivalentes à la moitié des ressources actuelles
et le manque d'eau pourrait devenir un frein au développement du Maroc
à cause notamment des changements climatiques et des problèmes de
pollution des ressources en eau.
Actuellement, les aspects concernant la qualité de la
ressource n'ont été que peu considérés : Le secteur
de l'assainissement connaît un grand retard et plus de 90% des eaux
usées sont rejetées dans le milieu naturel sans traitement
préalable. Selon Reffouh et al. (2007), le volume des eaux usées
a été évalué à 600 millions de
m3/an en 2005 et sera porté à 900 millions de
m3/an en 2020.
Actuellement, seulement moins de 10% des rejets du pays sont
traités. Ce retard est dû essentiellement au manque
d'infrastructure d'épuration, et aussi au coût
élevé du traitement. Il apparaît donc clairement que le
Maroc doit développer des techniques d'épuration adaptées
au contexte national, qui tiennent compte d'une part des ces capacités
techniques et financières.
Ce travail a pour objectif de tester l'efficacité d'une
station de traitement des eaux usées domestique à
l'université Chouaib Doukkali, faculté des science dont un
procédé innovant réacteur biologique a lit
bactérien immergé (RALBI) comme traitement secondaire, et
d'évaluer les performances épuratoires de ce
procédé afin d'améliorer la gestion et le fonctionnement
de la station.
|