UNIVERSITE CHOUAIB DOUKKALI
FACULTE DES SCIENCES
EL JADIDA
Département de Biologie
Option : Biologie Cellulaire et
Moléculaire
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
Sous le thème
TRAITEMENT DES EAUX USEES DOMESTIQUE PAR
BIODENITRIFICATION : EFFET DU NITRATE
251646976
Présenté par : Ali BETTACH
Sous La Direction de : Pr. Omar ASSOBHEI
Soutenu le ..............................devant les
membres du jury :
- ...................................
- .......................................
-........................................
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2012-2013
DEDICACE
A mes très chers parents qui ont toujours
été là pour moi, et qui m'ont donné un magnifique
modèle de labeur et de persévérance. J'espère
qu'ils trouveront dans ce travail toute ma reconnaissance et tout mon amour.
A mes chers frère et soeurs :
Omar,salma, nouhaila
A mes meilleurs amis :jamal,al
mehdi,abdlatif,simo,brahim
, ismail , mouhssine ,
tamou,
fatima,sanae,rhizlan,zahra
, hassna .
A mes Profs, dès le primaire jusqu'à
l'université.
A mes camarades de classe que j'apprécie tellement.
Je dédie ce projet de fin d'études
REMERCIEMENTS
Après mes louanges à Dieu, et au terme de mon
stage, je tiens à exprimer mes remerciements à Mr. O. ASSOBHEI
mon encadrant,qui a dirigé mon travail.
Je tiens également à exprimer mes vifs
remerciements au jeune doctorant Mlle I.KADER YETTEFTIpour son aide et ces
conseils.
Je tiens aussi à remercier particulièrement tous
les étudiants du Laboratoire de Biotechnologies Marine et de
l'Environnement pour leurs soutiens. Ainsi à mes amis de la
faculté.
Et enfin, je voudrais adresser mes remerciements
sincères aux membres de jury qui vont me soutenir et qui me feront
honneur par leurs présences.
A tous...merci
LISTEDESABREVIATIONS
DBO5 : Demande
Biochimique en Oxygène
DCO : Demande
Chimique en Oxygène
MES : Matière
En Suspension
NH3 : Ammoniac
NO2- : Nitrite
NO3- : Nitrate
NTK : Azote Total
Kejeldahl
OMS : OrganisationMondiale
de la Santé
PH
:PotentialHydrogène
RALBI :Réacteur
Anaérobie à Lit
Bactérien Immergé
Step :
Stationd'épuration
TN :AzoteTotal
LISTE DES FIGURES
Figure1 : Schéma général
d'une boue activée
........................................................9
Figure2 : Schéma de la filière
lit
bactérien.........................................................................10
Figure3: Coupe schématique d'une
station à lits fixes rotatifs....................................11
Figure4: Photo qui représente une vue
général de la Step RALBI...............................14
Figure5 : Fonctionnement de Step
RALBI............................................................15
Figure6: Photos 1) bassin tampon 2)
décanteur- digesteur.......................................16
Figure7 : Schéma descriptif de
RALBI...............................................................18
Figure 8: Photo de filtre
planté........................................................................19
figure9 : Garnissage de
filtre...........................................................................19
Figure10: Photo de
biofiltre............................................................................20
Figure11 : Variation de la DCO au cours du
traitement...........................................22
Figure12 : Taux d'abattement
spécifié de chaque
unité............................................23
Figure 13 : Concentration du nitrate dans
chaque unité...........................................24
RESUME
Mon stage de fin d'étude s'inscrit dans le cadre
général qui vise le traitement biologique des eaux usées.
Il a été réalisé au laboratoire BIOMARE, au sein de
l'équipe de Biotechnologie Marine et de l'Environnement de la
Faculté des Sciences d'El Jadida, sous la direction du Professeur
Monsieur Omar ASSOBHEI.
Mon travail comporte une étude bibliographique sur les
eaux usées et leurs étapes de traitement en éclairant,
l'étape du traitement secondaire, qui `est un traitement biologique, qui
vise a éliminé la pollution d'origine organique. Et en a prenant
comme exemples : les boues activées, lits bactérienne
aérobie,lits bactérienne anaérobie, et les disques
biologiques.
Ce travail comporte aussi une partie expérimentale
réalisée au laboratoire de Biotechnologies Marine et de
l'Environnement qui consiste a testé la performance de la station RALBI
pour ce qui concerne la DCO et le nitrate
SOMMAIRE
251668480
INTRODUCTION......................................................................................1
SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I . LES EAUX USEES
3
I . 1 . Définition
2
I . 2 . Les types des eaux usées
2
I . 2 . 1 . Les eaux usées industrielles
2
I . 2 . 2 . Les eaux pluviales
2
I . 2 . 3 . Les eaux de ruissellement dans les
zones agricoles
3
I . 2 . 4 . Les eaux usées domestiques
3
I . 2 . 4 . 1 . Eaux grise :
3
I . 2 . 4 . 2 . Eaux noires :
3
I . 3 . Caractéristiques physico-chimiques
et bactériologiques des eaux usées
4
I . 3 . 1 . Paramètres physico-chimiques
4
I . 3 . 2 . Paramètres microbiologiques
6
Chapitre II . TRAITEMENT DES EAUX USEES
8
II . 1 . Les étapes de traitement des
eaux
8
II . 1 . 1 . Le prétraitement
8
II . 1 . 2 . Le traitement primaire
8
II . 1 . 3 . Le traitement secondaire
9
II . 1 . 3 . 1 . Les boues activées
9
II . 1 . 3 . 2 . Lits bactériens
aérobie
9
II . 1 . 3 . 3 . Lits bactériens
anaérobie
10
II . 1 . 3 . 4 . Les disques biologiques
10
II . 1 . 4 . Traitement tertiaire
11
Chapitre III . LA NITRIFICATION ET LA
DENETRIFICATION BIOLOGIQUE
12
III . 1 . La nitrification biologique
12
III . 2 . La dénitrification biologique
13
MATERIELS ET METHODES
Chapitre I . Description de la Step RALBI
14
I . 1 . fonctionnement de la station
RALBI :
15
I . 2 . Les unités de la station
16
I . 2 . 1 . Le prétraitement
16
I . 2 . 2 . Le traitement primaire
16
I . 2 . 3 . Le traitement secondaire
17
I . 2 . 3 . 1 . Description de RALBI
17
I . 2 . 3 . 2 . Caractéristique de
réacteur RALBI
18
I . 2 . 3 . 3 . Fonctionnement de RALBI
18
I . 2 . 4 . Le traitement tertiaire
19
I . 2 . 5 . Traitement des odeurs
20
I . 2 . 6 . Traitement des boues
20
Chapitre II . Performance de la step RALBI
21
II . 1 . Echantillonnage :
21
II . 2 . Résultats :
21
II . 3 . Discussions
22
II . 3 . 1 . DCO
22
II . 3 . 2 . Nitrate :
24
CHAPITRE I .
CONCLUSION........................................................................................25
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES..........................................................26
ANNEXES............................................................................................28
INTRODUCTION
Le Maroc est caractérisé par un climat
méditerranéen très variable, qui est accompagné par
des périodes de sécheresse de plus en plus
répétitives causant de sérieux problèmes
socio-économique. En plus de l'important accroissement
démographique qu'a connu pendant ces dernières décennies.
Ces gènes ont poussé le Maroc de développer une politique
de mobilisation des ressources en eau, permettant de stocker près de 70%
de son potentiel hydrique d'eau de surface. Le potentiel des ressources en eau
naturelles, est évalué actuellement au Maroc à 22
milliards de m3 par an. Selon Bzioui et al. (2004), vers 2030, 14
millions d'habitants, soit 35 % de la population totale du pays, disposeraient
de moins de 500 m3/hab/an, qui est une quantité
inférieure à la valeur limite de la pénurie d'eau, soit
720 m3/hab/an.
Le déséquilibre entre l'offre et la demande en
eau devrait être ressenti vers 2020 : Les ressources en eau par habitant
seront équivalentes à la moitié des ressources actuelles
et le manque d'eau pourrait devenir un frein au développement du Maroc
à cause notamment des changements climatiques et des problèmes de
pollution des ressources en eau.
Actuellement, les aspects concernant la qualité de la
ressource n'ont été que peu considérés : Le secteur
de l'assainissement connaît un grand retard et plus de 90% des eaux
usées sont rejetées dans le milieu naturel sans traitement
préalable. Selon Reffouh et al. (2007), le volume des eaux usées
a été évalué à 600 millions de
m3/an en 2005 et sera porté à 900 millions de
m3/an en 2020.
Actuellement, seulement moins de 10% des rejets du pays sont
traités. Ce retard est dû essentiellement au manque
d'infrastructure d'épuration, et aussi au coût
élevé du traitement. Il apparaît donc clairement que le
Maroc doit développer des techniques d'épuration adaptées
au contexte national, qui tiennent compte d'une part des ces capacités
techniques et financières.
Ce travail a pour objectif de tester l'efficacité d'une
station de traitement des eaux usées domestique à
l'université Chouaib Doukkali, faculté des science dont un
procédé innovant réacteur biologique a lit
bactérien immergé (RALBI) comme traitement secondaire, et
d'évaluer les performances épuratoires de ce
procédé afin d'améliorer la gestion et le fonctionnement
de la station.
I. LES EAUX USEES
I.1 DÉFINITION
Une eau usée appelée encore eau
résiduaire ou effluent est une eau qui a subi une
détérioration après usage. La pollution des eaux dans son
sens le plus large est défini comme « Tout changement
défavorable des caractéristiques naturelles (biologiques ou
physico-chimiques) dont les causes sont directement ou indirectement en
relation avec les activités humaines ».
I.2 LES TYPES DES EAUX
USÉES
Suivant l'origine des substances polluantes on distingue entre
quatre catégories d'eaux usées :
I . 1 . 1 . 1 .
1. les eaux usées industrielles.
I . 1 . 1 . 2 .
2. Les eaux pluviales.
I . 1 . 1 . 3 .
3. Les eaux de ruissellement dans les zones agricoles.
I . 1 . 1 . 4 .
4. Les eaux usées domestiques
I.2.1. Les eaux usées
industrielles
Sont classés dans les eaux industrielles tous les
rejets correspondant à une utilisation de l'eau autre que domestique.
Les caractéristiques de ces eaux sont extrêmement variables et
directement liées au type d'industrie. En plus de matières
organiques, azotées ou phosphorées, elle peut également
contenir des produits toxiques, des solvants, des micropolluants organiques,
des hydrocarbures, des produits chimiques (acides, bases...), des métaux
lourds (mercure, cadmium, ...), des molécules de synthèse
(pesticides, ...), des produits radioactifs, de la chaleur (eaux de
refroidissement, ...) et cette liste est loin d'être exhaustive ! Elles
sont mêlées aux eaux domestiques que lorsqu'elles ne
présentent plus de danger pour les réseaux de collecte et ne
perturbent pas le fonctionnement des usines de dépollution (Richard,
1996).
I.2.2. Les eaux pluviales
Eau pluviale est le nom que l'on donne à l'eau de pluie
après qu'elle a touché le sol ou une surface construite ou
naturelle susceptible de l'intercepter ou de la récupérer
(toiture, terrasse, arbre..). Ces eaux peuvent constituer la cause de
pollutions importantes des cours d'eau, notamment pendant les périodes
orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'air
(fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus
déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles
de vidange, carburants, résidus de pneus et métaux lourds...).
Lorsque le système d'assainissement est dit ''unitaire'', les eaux
pluviales sont mêlées aux eaux usées domestiques. En cas de
fortes précipitations, les contraintes de préservation des
installations d'épuration peuvent imposer un déversement de ce
mélange très pollué dans le milieu naturel.
I.2.3. Les eaux de
ruissellement dans les zones agricoles
Il s'agit de rejets liquides agricoles issus du ruissellement
d'eau d'irrigation qui entraîne des engrais des pesticides, des
herbicides ou des rejets organiques dus à un élevage important.
(Degremont, 1989).
I.2.4. Les eaux usées
domestiques
Désigne les eaux résiduaires qui proviennent des
différents usages domestiques. Elles sont essentiellement porteuses de
polluants organiques. La composition de ces eaux est à peu prés
la même pour toutes les habitations. Et elles sont subdivisées en
deux catégories :
I.2.5. Eaux grise :
Les eaux grises sont les eaux des baignoires, douches,
lavabos, éviers, machines à laver. Elles représentent
près de 40 % de notre consommation quotidienne. Ce sont des eaux peu
chargées en matières polluantes.. Leur charge polluante est
surtout composée de savons, de détergents (produits de nettoyage,
de lessive, de vaisselle, d'hygiène personnelle, etc.), de graisses et
parfois des phosphates provenant de certains produits de lessives , est
l'absence quasi totale de matières organiques azotées
(protéines, urée), de résidus de médicaments
(oestrogènes, antibiotiques) et de phosphore organique d'origine
métabolique.
I.2.6. Eaux noires :
(Ou eaux vannes) sont les eaux usées issues des
Sanitaires. Elles contiennent diverses substances plus polluantes ou plus
difficiles à éliminer tels que des matières
fécales, des produits cosmétiques (Ghazi, 2007). Elles peuvent
être un danger pour la santé car elles véhiculent des
maladies d'origine virale et bactérienne.
I.3.
CARACTÉRISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES ET BACTÉRIOLOGIQUES DES EAUX
USÉES
Les eaux usées sont principalement composées
d'eau et d'autres matériaux qui ne représentent qu'une petite
partie des eaux usées, mais peuvent être présents en
quantités suffisantes pour mettre en danger la santé publique et
l'environnement, donc avant de rejeter les eaux usées dans le milieu
naturel, il faut définir des paramètres pour avoir des
renseignements sur la composition et les caractéristiques qualitatives
et quantitatives des eaux usées et de leurs impacts sur le milieu
récepteur.
I.3.1. Paramètres
physico-chimiques
Ø La température
La température joue un rôle important en ce qui
concerne la solubilité des sels et des gaz. Par ailleurs, la
température détermine le taux et la vitesse des réactions
de dégradation biochimique. Plus la température est importante,
plus les réactions sont rapides. La température des eaux
usées influent beaucoup sur l'efficacité du procédé
de traitement. Par exemple, la décantation est plus efficace à
des températures élevées.
(Grunditz&Dalhaùùar, 2001) verifier le non de l'auteur
Ø PH
Le pH (potentiel hydrogène), est le reflet de la
concentration d'une eau en ions H+. Le pH, indique l'alcalinité des eaux
usées, son rôle est capital pour la croissance des
microorganismes qui ont généralement un pH optimum variant de 6,5
à 8. Lorsque le pH est inférieur à 5 ou supérieur
à 8,5, la croissance des microorganismes est directement
affectée. (Hamdani, 2002)
Ø Matières en suspension (MES)
On appelle matières en suspension les très fines
particules qui sont non dissoute dans l'eau (Gomella et Guerree, 1978) (sable,
argile, produits organiques, particules de produits polluant,
micro-organismes,...) qui donnent un aspect trouble à l'eau,
(turbidité) est s'opposent à la pénétration de la
lumière nécessaire à la vie aquatique. En trop grande
quantité elles constituent donc une pollution solide des eaux.
Ø La Demande Biochimique en Oxygène
(DBO)
DBO5, comme il est couramment abrégé,
est l'un des paramètres les plus importants et utiles indiquant la force
organique des eaux usées. La demande biologique en oxygène est,
par définition la quantité d'oxygène dissous
nécessaire par les systèmes biologiques aérobies naturels
dans les eaux usées pour décomposer les matières
organiques décomposables dans des conditions définies. Elle est
exprimée en mg O2 /L. ( Eckenfelder, 1982). La gamme
habituelle de la DBO5 des eaux usées urbaines au Maroc est
200-400mg/L (Foutlane, 2005).
Ø La demande chimique en oxygène
(DCO)
Est définie comme la quantité d'un
spécifiée oxydant qui réagit avec l'échantillon
dans des conditions contrôlées. La quantité d'oxydant
consommée est exprimé en termes de son oxygène
équivalence. En raison de ses propriétés chimiques
uniques, l'ion dichromate (Cr2O7 est réduite on
ion de chrome (Cr +3), À la fois les composants organiques et
inorganiques de l'échantillon sont soumis à l'oxydation, mais
dans la plupart des cas, le composant organique prédomine. Elle est
exprimée en mg O2 /L. Vu la simplicité de mesure de
DCO et sa précision, il s'est avéré nécessaire de
développer des corrélations entre la DBO5 et la DCO ainsi le
rapport DCO/ DBO5 des eaux usées urbaines est proche de 2
(Gomella et Guerree, 1978), le rapport DCO/ DBO5
des effluents domestiques est de 1,9 à 2,5. (Hamdani et al,
2002).
Ø Les matières azotées
L'azote existe sous plusieurs formes. Les types d'azote
Principaux sujets de préoccupation pour le traitement des eaux
usées sont: l'azote total (TN), azote Total Kejeldahl (NTK), l'ammoniac
(NH3), l'azote organique (ORG-N), les nitrates (NO3) et
nitrites (NO2). Les concentrations sont indiquées en mg /
L.
Azote Total Kejeldahl (NTK) : c'est la somme de l'azote
ammoniacal et d'azote lié organiquement, mais n'inclut pas l'azote des
nitrates ou des nitrites.
NTK = NH3 + org-N
Azote Total (NT) : est la somme de l'azote des nitrates
(NO3-), des nitrites (NO2-),
l'azote ammoniacal (NH3-N) et azote lié organiquement.
NT= NTK + NO3 + NO2
Ø Matières phosphatées
Le phosphore se présente dans les eaux usées en
trois fractions :
§ Ortho-phosphate inorganique dissous (PO4??)
§ Composés de phosphore organiques dissous
§ Phosphore particulaire (lié dans la biomasse ou
fixé sur des particules)
Dont la somme donne la teneur totale en phosphore (PT)
I.3.2. Paramètres
microbiologiques
La plupart des micro-organismes connus pour les
microbiologistes peuvent être trouvés dans les eaux
usées :
Ø Les protozoaires
Ils sont présents dans les eaux usées à
l'état de kystes. la principale forme pathogène pour l'homme est
Entamoebahistolytica, agent responsable de la dysenterie
amibienne.(Bouhoum et al, 1997)
Ø Les helminthes
Les eaux usées ont susceptibles de véhiculer un
grand nombre d'helminthes parasites d'origine humaine ou animale (El Shazly et
al., 2003). La plupart des ces parasites sont excrétés dans le
milieu extérieur sous forme d'oeufs, éliminés avec les
matières fécales, le nombre et la variété des
oeufs d'helminthes dans les eaux résiduaires sont liés au niveau
d'infestation de la population humaine et /ou animal desservies. (Moubarrad,
2005.)
Ø Virus
Les virus se trouvent dans les eaux résiduaires
à des concentrations de l'ordre de milliers d'unités infectieuses
par millilitre d'eau. Parmi les infections virales d'origine hydrique, on
trouve la poliomyélite, également on peut citer l'hépatite
A.
Ø Les germes témoins de contamination
fécale
Une contamination fécale est anormale, elle
révèle un problème d'hygiène
générale. Il est impossible de rechercher dans les eaux
usées la présence systématique de tous les
pathogènes. On évalue alors la qualité sanitaire en
recherchant la présence de bactéries fécales dites
témoins de contamination fécale; parce que cela signifie la
présence possible d'un grand nombre de pathogènes transmis par
les fèces ou les urines de l'homme et des animaux à sang chaud.
(Martin, 1982)
Les coliformes fécaux
C'est un groupe de bactéries utilisé comme
indicateur de contamination fécale. Ils appartiennent à la classe
des Enterobacteriaceaes. (Manuel Bergey (1984)) Ce sont des bacilles
à gram négatif, asporogénes, oxydase négative,
aérobies ou anaérobie facultatifs, capables de se multiplier et
de fermenter le lactose et produisent de gaz, d'acide et d'aldéhyde
(Guedira, 2001). On les considère comme bons indicateurs de
contamination fécale, ils se cultivent à 44°C les coliformes
totaux se développent à 37°C. Ces derniers peuvent avoir une
origine non strictement fécale : Le sol, les insectes et les plantes
peuvent les héberger. Les coliformes totaux sont inclus dans les germes
témoins de contamination fécale de deuxième ordre.
(Imziln, 1990).
Les streptocoques fécaux
Ces bactéries appartiennent à la famille des
streptococcaceae, sont des cocci généralement
disposées en diplocoques ou en courte Chain, à gram
négatif, asporulantes, immobiles, aérobies facultatifs et
possédant un métabolisme fermentatif. Ces germes colonisent
l'intestin de l'homme et des animaux à sang chaud. Leur présence
dans le milieu hydrique prouve une pollution d'origine fécale de l'eau.
Cependant, on peut trouver aussi des streptocoques fécaux dans le sol,
les plantes et les insectes (Papadakis, 1982).
II TRAITEMENT DES EAUX
USEES
Le traitement des eaux usées sert à
éviter le plus possible de polluer le milieu naturel ou elles sont
rejetées. Pour cela, on dispose des stations d'épuration qui
nettoient ces eaux. Aujourd'hui, les stations de traitement des eaux
usées sont devenues des usines de dépollution compactes,
couvertes, désodorisées, automatisées. Elles mettent en
oeuvre des traitements de plus en plus performants, capables d'éliminer
à la fois les différentes substances polluantes carbonées,
azotées et phosphorées. Ces stations sont dimensionnées
pour traiter une certaines charges de pollution et assurer un rejet conforme
aux valeurs limites définies par l'arrêté
préfectoral d'autorisation.
II.1. LES ÉTAPES DE
TRAITEMENT DES EAUX
De l'entrée de la station jusqu'au rejet dans le milieu
naturel, les différentes étapes du traitement des eaux
usées sont classiquement les suivantes :
II.1.1. Le
prétraitement
Les prétraitements ont pour objectif
d'éliminé les éléments les plus grossiers. Il
s'agit de dégrillage pour les déchets volumineux, de dessablage
des sables et graviers et dégraissage pour éliminer les graisses
et les huiles (Gomella et guerrée année ????).Les eaux
usées débarrassées des objets encombrants, des graisses
et des sables, peuvent alors être dirigées vers le traitement
primaire.
II.1.2. Le traitement
primaire
Le traitement primaire fait appel à une étape de
décantation, qui consiste en une séparation des
éléments liquides et des éléments solides sous
l'effet de la pesanteur. Les matières solides se déposent au fond
d'un ouvrage appelé "décanteur" pour former les "boues
primaires". Ce traitement élimine 50 à 60 % des matières
en suspension et réduit d'environ 25% à 50% de la DBO
(Jouraiphy.2007). La décantation est encore plus performante lorsqu'elle
s'accompagne d'une floculation préalable. La coagulation-floculation
permet d'éliminer jusqu'à 90 % des matières en suspension.
Cette technique comporte une première phase d'adjonction d'un
réactif, qui provoque l'agglomération des particules en
suspension, puis une accélération de leur chute au fond de
l'ouvrage. Le traitement primaire est une étape facultative et dans de
nombreuses stations d'épuration, les eaux usées
prétraitées sont directement acheminées vers la phase de
traitement secondaire.
II.1.3. Le traitement
secondaire
Il s'agit d'un traitement biologique dont l'objectif est
l'élimination de la pollution carbonée, azotée et
phosphorée. Le principe de l'épuration par voie biologique
consiste, dans un premier temps, à faire assimiler la pollution
carbonée par des microorganismes dont l'activité est
améliorée en la plaçant dans des conditions optimales, la
pollution de l'eau est alors transformée en biomasse. Puis cette
biomasse est extraite de l'eau sous forme de boues.
Les techniques de traitement biologique les plus couramment
employées sont:
II.1.4. Les boues
activées
Le traitement par boues activées est très
largement utilisé. Il s'agit d'un réacteur qui contient les eaux
à traiter mélangées avec microorganismes floculant et de
l'oxygène dissous. Les bactéries consomment la matière
organique et contribuent à l'élimination de l'azote et du
phosphate. Le bassin d'aération est équipé d'un
système d'aération fonctionnant en discontinu. La nitrification
s'effectue durant les phases aérobies et la dénitrification
durant les phases d'anoxie. (figure1)
Figure1 :schéma
général d'une boue activée (d'après Barnard et al.
1998)
II.1.5 . Lits
bactériens aérobie
C'est un système à cellules immobilisées
le plus largement utilisé. Dans ce type de réacteur, la biomasse
est fixée sur un support solide circulaire surmonté d'un
distributeur rotatif. L'effluent à traiter est introduit par le haut et
s'écoule par gravité sur le lit bactérien. (Figure2) Les
matériaux supports ont tout d'abord été constitués
de gros morceaux de pierre avec une surface relative assez limitée.
Dorénavant des supports en plastique à faible densité
(polystyrène) sont couramment utilisés et offrent des surfaces
relatives importantes.L'injection d'air pour la nitrification se fait par le
fond du lit (Andersson et al. 1994).
Figure2 : Schéma de la
filière lit bactérien
II.1.6. Lits bactériens
anaérobie
Les lits bactérien anaérobie ou digesteurs
anaérobie sont des réacteurs biologiques ou la biomasse est
maintenue à l'abri de l'aire et de la lumière. La flore en cause
se caractérise par un métabolisme anaérobie
libérant comparativement très peu d'énergie, donc ne
provoquant qu'une faible production de biomasse comme elle assure la
transformation de la majeur partie du carbone organique en dioxyde de carbone
et de méthane. (Edeline.1993)
II.1.7. Les disques
biologiques
Les biodisques sont des bioréacteurs dans lesquels des
disques fixés sur un axe horizontal sont mis en rotation à
vitesse lente. Sur ces biodisques se développe un biofilm
bactérien. Lors de leur émersion, ces bactéries respirent
dans l'air l'oxygène nécessaire à leur survie, tandis que
pendant leur immersion dans les eaux usées, elles absorbent comme
nourriture la pollution dissoute dans les eaux usées. (Figure3) Avec le
temps le biofilm grossit et vieillit, puis finit par se détacher sous
forme de flocs de boues des disques rotatifs. Ces résidus de boues
biologiques sont entraînés vers un décanteur secondaire,
où s'opère alors leur séparation avec les eaux
épurées. Les boues biologiques sont généralement
recyclées par pompage vers un digesteur pour y être
minéralisées.
Figure3: Coupe schématique d'une
station à lits fixes rotatifs
II.2. TRAITEMENT
TERTIAIRE
Les traitements tertiaires visent à extraire la
fraction des polluants non traités par les traitements primaires ou
secondaires. Ils sont mis en place pour respecter les normes de rejet au milieu
récepteur établies par des arrêtés
préfectoraux. Parmi les techniques utilisées dans ce traitement
en distingue : Filtre à sable, Filtre planté de macrophytes,
l'UV, l'ozone (O3) ces deux derniers sont utilisés pour
l'élimination des germes pathogène.
III. LA NITRIFICATION ET
LA DENETRIFICATION BIOLOGIQUE
III.1. LA NITRIFICATION
BIOLOGIQUE
La nitrification est un processus contrôlé par
l'action de certains micro-organismes spécifiques, qui conduit à
la transformation de l'ammoniaque ou de l'ammonium en nitrate, c'est à
dire la conversion biologique de la forme réduite,
NH4+, NH3 en la forme oxydée
NO3-
Cette transformation est effectuée par les
bactéries autotrophes nitrifiantes, en présence d'oxygène,
est se divise en deux étapes :
Nitritation : c'est l'oxydation de
l'ammonium en nitrites, il est réalisé par des bactéries
nitreuses, Nitrosomonas en particulier, mais également
Nitrosococcuset Nitrospira.
La réaction de Nitritation est décrite par
l'équation suivante :
251657216NH4? + 1,5 O2
NO2 + 2H? + H2O
Nitratation : c'est l'oxydation de
nitrite en nitrate, est se fait par des bactéries
nitriques du genre Nitrobacter.
La réaction de Nitratation est décrite par
l'équation suivante :
NO2 + 0,5 O2
NO3
Plusieurs facteurs influencent la nitrification, notamment la
disponibilité du substrat, la concentration d'oxygène dissous, la
température, le pH. Pour lesquels il existe une limite de
tolérance et un optimum. En plus la nitrification est inhibée par
une large variété de composés. On peut citer notamment les
métaux lourds (comme le cuivre, le nickel, le cobalt, le zinc et le
chrome), les amines, les phénols, les composés sulfurés,
chlorés et les composés cycliques azotés. Cependant, tous
ces composés ne sont pas inhibiteurs aux mêmes concentrations et
il faut noter que les micro-organismes nitrifiants possèdent une forte
capacité d'adaptation (Martin, 1979).
III.2. LA
DÉNITRIFICATION BIOLOGIQUE
La dénitrification biologique est un
procédé qui consiste à la réduction du nitrate en
azote gazeux avec la formation des composés intermédiaires tels
que le nitrite, l'oxyde nitrique et l'oxyde nitreux en conditions anoxies. La
réaction de la dénitrification peu se résumé de la
façon suivant :
251659264251662336251661312251660288NO3
NAR NO2 NIR NO
NOR N2O N2OR
N2
Nitrate Nitrite oxyde
nitrique oxyde nitreux Azote gazeux
Chaque étape étant catalysée par une
enzyme particulière (Schwartzbrod et Martin, 1985)
NAR : nitrate réductase
NIR : nitrite réductase
NOR : oxyde nitrique réductase
N2OR : oxyde nitreux réductase
La dénitrification est aussi un mode respiratoire qui
permet aux bactéries anaérobies facultatives d'utilisé
l'oxygène des nitrates comme accepteur final d'électron dans les
réactions d'oxydation des substances organiques ou substances
minéral via le nitrate réductase.Dans les réactions
hétérotrophes, les bactéries intervenantes utilisent le
carbone organique pour leur synthèse cellulaire. Cette réaction
peu se résumé de la façon suivante :
251664384
Matière organique + Bactéries
NO3Nouvelles Bactéries + N2 + H2O + CO2
La dénitrification est effectue par des
bactéries notamment celle qui appartiennent au genre des
Pseudomonas et des Alcaligenes.Cependant, des
bactéries d'autres genres peuvent aussi intervenir
Achromobacter, Aerobacter, Bacillus,
Micrococcus, Paracoccus (Knowles, 1982).L'activité et
la croissance des bactéries dénitrifiantes est influencés
par beaucoup des facteurs, notamment la concentration d'oxygène, qui
doit être nul pour que la dénitrification aura lieu, aussi la
température, le pH, la charge organique.
IV. DESCRIPTION DE LA STEP
RALBI
La Step RALBI (Réacteur Anaérobie à Lit
Bactérien Immergé) installé à l'université
Chouaib Doukkali à la faculté des sciences, El Jadida à
mise en eau le 06 juin 2011 et dirigée par le Professeur Omar ASSOBHEI.
La Step RALBI est une filière de traitement robuste et économique
qui répondre partiellement a un besoin évident du Maroc en
technologies adaptées aux conditions économiques et techniques
des petites collectivités rurales, aux zones touristiques, aux
campements en zones reculées, aux usines agroalimentaires, aux quartiers
résidentiels, hôpitaux...
La Step RALBI est constitue par Le procédé
RALBI optimisé, associé à d'autres améliorations
techniques, il est dimensionnée pour un volume journalier de 25m d'eaux
usées domestiques, est conçue pour épurer les eaux
usées de 500 à 1000 équivalent-habitant. Les eaux
traitées serviront pour arroser les jardins et les pelouses de
l'Université. La Step sert aussi de plate forme de
démonstration, de formation par la recherche et
d'expérimentation de nouveaux procédés de traitement des
eaux usées.
Figure4: photo qui représente une vue
général de la Step RALBI
IV.1. FONCTIONNEMENT DE LA
STATION RALBI :
Figure5 : fonctionnement de Step RALBI
IV.2. LES UNITÉS DE
LA STATION
Le Step RALBI est composé de 4 unités chaque
unités correspond a une étape de traitement :
IV.2.1. Le
prétraitement
Le prétraitement est assuré par un
dégrilleur qui reçoit les eaux usées brute provenant des
toilettes de la faculté des sciences d'El Jadida ainsi que les eaux
usées d'une petite communauté à coté. Le
dégrilleur assure la rétention des déchets flottants
volumineux.
Cette première opération est une méthode
simple et efficace pour le bon fonctionnement de la station en retenant les
déchets les plus volumineux évitant le colmatage des
canalisations et le bon fonctionnement de la STEP.
IV.2.2. Le traitement
primaire
Les eaux usées préalablement
prétraitées sont conduites vers un bassin tampon et
pompées vers le décanteur- digesteur par une pompe à
débit fixe. Le décanteur- digesteur comporte deux radiais et par
conséquent permet de décanter une grande partie des
matières en suspension (MES). La digestion anaérobie de la
fraction organique de ces matières décantées est aussi
assurée à ce niveau. Les matières décantées
forment au fond du décanteur un lit de boues appelé boues
primaires qui sont pompé par la suite vers un lit de séchage de
boue.
1
251648000
2
251649024
Figure6: photos 1) bassin tampon 2)
décanteur- digesteur
IV.2.3. Le traitement
secondaire
Le traitement secondaire dans la Step RALBI et assuré
par RALBI (Réacteur Anaérobie à Lit Bactérien
Immergé). C'est un réacteur biologique basé sur
l'oxydation des matières organiques par des bactéries
dénitrifiantes hétérotrophes fixé sur un support
immergé en milieu anaérobie et en présence du nitrate
comme accepteur finale d'électrons .
IV.2.4. Description de
RALBI
RALBI est une enceinte cylindrique verticale d' :
· Une hauteur de 2 m
· Un diamètre de 1.6m
· Un volume total de 4000 L
· Un débit de 1000 L/h
· Un temps de séjour hydrique de 6h
Il est rempli d'un garnissage plastique qui a une surface
spécifique de 162.716m²/m?, une porosité de 90% et une
densité 0,877 Kg/L assure une très bonne adhésion du
biofilm. Le biofilm est colonisé par une flore dénitrifiant
sélectionnée est dont les espèces dominats sont quartes
espèces :
Bacillus céreus, bacillusSp, micrococcusSp,
ArthrobacterSpvoir avec Mr Assobheiil faut pas mettre les especes du
biofilm car c'est un sujet de doctorat en cours. Ainsi que le détail de
reacteur
Figure7 : schéma
descriptif de RALBI
IV.2.5.
Caractéristique de réacteur RALBI
Le procédé RALBI est caractérisé
par :
· Absence d'aération
· Le lit bactérien offre, une grande surface
de contact (par unité de volume) microorganismes / matières
à dégrader.
· Une faible production de boues.
· Son modulation et donc son adaptation aux volumes
des flux polluants à traiter
IV.2.6. Fonctionnement de
RALBI
RALBI est alimenté par un flux ascendant des eaux
usées qui provient de décanteur et par une alimentation du
nitrate contrôlé par une pompe.
L'eau usée en passant à travers les garnissages
colonisés par les biofilms des bactéries dénitrifiantes,
les matières organiques contenues dans ces eaux, subit une
dégradation par ces bactéries qui ont des performances
métabolique élevées en condition anoxique et en
présence du nitrate comme substrat de la réaction.
À la sortie du réacteur l'eau traitée est
acheminé vers filtre planté à écoulement vertical
subissant un traitement tertiaire.
IV.3. LE TRAITEMENT
TERTIAIRE
Afin d'atteindre une qualité d'eau à la sortie
de la station conforme aux normes d'irrigation la station contient de plus un
traitement tertiaire assuré par les filtres plantés de
macrophytes à écoulement vertical. Le filtre est composé
de trois bassins parallèles, de forme rectangulaire et d'une superficie
de 9 m² chacun. Le garnissage de chaque bassin et composée par
trois couches (figure 8).
Ces filtres sont alimentés en alternance par
bâchées de sorte que le temps de fonctionnement soit le double de
celui du repos. Les eaux usées issues du traitement secondaire passent
à travers les filtres en subissant trois types de traitement : physique,
chimique et biologique. Les eaux usées traitées sont
acheminées vers un bassin de stockage et qui seront utilisées
dans l'irrigation des espaces vertes de la station.
Couche de sable siliceux
251653120
Couche de gravier fin
251654144
Couche de gravier grossier
251655168251650048251651072
Figure 8: photo de filtre planté
figure9 : garnissage de filtre
IV.4. TRAITEMENT DES
ODEURS
Le traitement des odeurs de la station qui proviennent
essentiellement des eaux usées brute stockées dans le bassin de
stockage ainsi du décanteur est assuré par un biofiltre de 8.74m
de volume. Ce biofiltre est remplie de fumier stabilisé qui occupe 5.5m
de son volume, et qui représente le matériel de fixation des
microorganismes spécifique responsable de la dégradation des
composés odorants en eau et dioxyde de carbone.
Figure10: photo de biofiltre
IV.5. TRAITEMENT DES
BOUES
Les boues déshydratées issue du traitement
primaire et du traitement secondaire sont collectées et dirigées
vers des bassins de séchage des boues et qui sont
réutilisé comme composts ayant un rôle dans la
fertilisation du sol.
V. PERFORMANCE DE LA STEP
RALBI
V.1.
ECHANTILLONNAGE :
L'échantillonnage à été fait le
22/4/2013 à partir de 13h50 dans le Step RALBI, en raison de deux
échantillons à partir de la sortie de chaque unité de la
station .Les échantillons ainsi prélevés sont
analysés dans le laboratoire BIOMARE, du département de
biologie.
Les paramètres de qualité étudiés
pour suivre de façon indirecte l'évolution de la quantité
de la charge organique globale au cours de traitement sont seulement deux
paramètres : la DCO et le nitrate. (Protocol ; Voir annexe)
V.2.
RÉSULTATS :
Les résultats obtenus après les analyses sont
représenté par le tableau suivant :
Tableau 1 : résultats des
analyses
251663360 Paramètre
Echantillon
|
DCO (mgO2/l)
|
Concentration du nitrate (mg/l)
|
Eau brute
|
388
|
0,035
|
Décanteur
|
320
|
1,251
|
Ballon du nitrate
|
251669504
|
53769,9
|
Entré de RALBI
|
|
43,97
|
Sortie de RALBI
|
250
|
1,797
|
RALBI 2
|
124
|
0
|
Filtre planté
|
76
|
87,95
|
V.3. DISCUSSIONS
V.3.1. DCO
Figure11 : variation de la DCO au cours
du traitement
La valeur de DCO est en diminution contenu au cours de
traitement, allant de 388 mg/L dans l'eau usée brute jusqu'à 76
mg/L de l'eau usée traitée, est ca revient à la
complémentarité des étapes de traitement. Voir la
discussion de la DCO comment il ya un abattement
La valeur de DCO mesuré dans l'eau traité est
inférieur àlavaleur limite (250 mg/l ) fixé par
Arrêté conjoint du ministre de l'intérieur, du ministre de
l'aménagement du territoire, de l'eau et de l'environnement et du
ministre de l'industrie, du commerce et de la mise à niveau de
l'économie n° 1607-06 du 29 joumada II 1427 (25 juillet 2006).
Taux d'abattement de chaque unité :
Le calcul du taux d'abattement d'un élément (x)
exprimé en % est basé sur la formule suivante :
% d'abattement (x) = [(Ci - Cf)/Ci] x100
?Ci : concentration initiale de (x) dans l'eau usée
brute
?Cf : concentration finale de (x) dans l'eau usée
traitée
Le taux d'abattement spécifié pour
chaque étape :
%d'abattement spécifier de l'étape n =
%d'abattement de l'étape n+1 -%d'abattement de l'étape
n
Figure12 : taux d'abattement
spécifié de chaque unité
L'étape qui représente la grande valeur
d'abattement de DCO, est l'étape de traitement secondaire avec un taux
d'abattement totale des deux réacteurs de 50.52%.
Cet important abattement de DCO est dû à la
dégradation des matières organique dissout dans l'eau usée
par la flore bactérienne dénitrifiantes, fixé dans le
garnissage des réacteurs.
V.3.2. Nitrate :
Figure 13 :concentration du nitrate dans
chaque unité
La concentration du nitrate dans l'eau brute et l'eau
décanté est respectivement 0.035 mg/l et 1.251mg/l.se sont des
concentrations faible est leur origines peu être due à la
nitrification ou l'accumulation des nitrates déjà
présent dans l'eau de robinet.
La concentration du nitrate dans l'entré et la sortie
de réacteur RALBI est respectivement 43.97mg/l et 1,797mg/L.
L'augmentation de la concentration du nitrate au niveau d'entré du
réacteur est le résultat de l'alimentation de réacteur par
un flux ascendant de la solution du nitrate, la diminution de cette
concentration à la sortie de RALBI est due essentiellement à la
consommation du nitrate par les bactéries dénitrifiantes
présent dans le réacteur.
Pour le filtre planté il y a une augmentation
importante, la concentration mesurée à la sortie de filtre est de
87,95mg/l. Cette augmentation témoigne d'une nitrification important au
niveau des filtres. La concentration finale du nitrate de l'eau usée
traitée est de 87 ,95mg/l .voir limite de nitrate pour l'irrigation
Mais il peu être utilisé dans l'irrigation qui assure pour les
plantes une source de nutriments supplémentaire.
CONCLUSION
Avec une technologie simple et robuste, le
procédé RALBI, permet une épurationtrès performante
des eaux usées, en matière d'élimination des polluants
organiques en conditions anoxiques et en présence du nitrate comme
accepteur final d'électrons,avec une réduction de 50.52% pour la
DCO. Età faible coût qui tient compte des conditions
socio-économiques et climatiques du Maroc.
Le procédé R.A.L.B.I
constitue une alternative de choix pour les petites collectivités
locales, pour l'assainissement décentralisé en ville, pour les
sites touristiques et les campements en zones reculées.
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l'épuration et le traitement des effluents (Martin G. Coordon.), Tec.
& Doc. Lavoisier Ed., Paris, France
ANNEXES
MESURE DE LA TENEUR EN NITRATE
Méthode par spectrophotométrie d'absorption
moléculaire
1. Principe
En présence de salicylate de sodium, les nitrates donnent
du paranitrosalicylate de sodium, coloré en jaune et susceptible d'un
dosage spectrométrique.
2. Matériel spécial
- Capsule de 60 ml environ.
- Bain-marie.
3. Réactifs
- Solution de salicylate de sodium à 10 g/L à
renouveler toutes les 24 heures.
- Acide sulfurique concentré (d = 1,84).
- Solution d'hydroxyde de sodium : hydroxyde de sodium 200 g sel
disodique de l'acide éthylène diamine tétracétique
50 g eau déioniséeq.s.p. 1 L
Dissoudre avec précaution l'hydroxyde de sodium dans 800
ml d'eau déionisée ; ajouter
le sel sodique EDTA. Après dissolution et refroidissement,
transvaser la solution dans une
fiole jaugée, ajuster le volume à 1 litre.
Conserver cette solution dans un flacon de polyéthylène.
- Solution d'azoture de sodium : azoture de sodium 50 mg eau
déioniséeq.s.p. 100 ml
- Solution mère étalon d'azote nitrique à
100 mg/L : nitrate de potassium anhydre 722 mg
eaudéioniséeq.s.p. 1 000 ml À renouveler
tous les deux mois.
- Solution fille étalon d'azote nitrique à 5 mg/L.
Amener 50 ml de la solution mère à 1 000 ml avec de l'eau
déionisée.
4. Établissement de la courbe
d'étalonnage
Dans une série de capsules de 60 ml, introduire
successivement :
Numéro des capsules
|
T
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Solution étalon d'azote nitrique 5mg/l
|
0
|
1
|
2
|
5
|
10
|
Eau déionisé (ml)
|
10
|
9
|
8
|
5
|
0
|
Correspondance en mg/l d'azote nitrique
|
0
|
0.5
|
1
|
2.5
|
5
|
Solution d'azoture de sodium (ml)
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
Acide acétique (ml)
|
0.2
|
0.2
|
0.2
|
0.2
|
0.2
|
Attendre 5 minutes puis évaporer à sec au
bain-marie ou dans une étuve portée à 75-80 °C (ne
pas surchauffer ni chauffer trop longtemps). Ajouter 1 ml de solution de
salicylate de sodium, mélanger puis évaporer. Laisser
refroidir.
Reprendre le résidu par 1 ml d'acide sulfurique
concentré ayant soin de l'humecter complètement. Attendre 10
minutes, ajouter 15 ml d'eau déionisée puis 10 ml de solution
d'hydroxyde de sodium qui développe la couleur jaune. Effectuer les
lectures au spectromètre à la longueur d'onde de 415 nm.
Soustraire des unités d'absorbance, lues pour les étalons, la
valeur relevée pour le témoin. Construire la courbe
d'étalonnage.
5. Mode opératoire
Introduire 10 ml d'eau dans une capsule de 60 ml (pour des
teneurs en azote nitrique supérieures à 10 mg/L, opérer
une dilution). Alcaliniser faiblement avec la solution d'hydroxyde de sodium.
Poursuivre le dosage comme pour la courbe d'étalonnage. Préparer
de la même façon un témoin avec 10 ml d'eau
déionisée. Effectuer les lectures au spectromètre à
la longueur d'onde de 415 nm et tenir compte de la valeur lue pour le
témoin. Se reporter à la courbe d'étalonnage.
6. Expression des résultats
Pour une prise d'essai de 10 ml, la courbe donne directement la
teneur en azote nitrique exprimée en milligrammes par litre d'eau. Pour
obtenir la teneur en nitrate (NO3), multiplier ce résultat par 4,43.
DOSAGE DE LA DCO
1. Principe
La demande chimique en oxygène (DCO) est la concentration
exprimée en litre d'oxygène équivalent à la
quantité de dichromate consommée par les matières
dissoutes et en suspension lorsqu'on traite un échantillon d'eau avec
cet oxydant dans des conditions définies. 1 mole de dichromate (Cr2O72?)
est équivalente à 1.5 mole d'oxygène (O2).
Le principe de ces mesures est l'ébullition a reflux dans
les conditions définies dans la présente norme d'une prise
d'essai de l'échantillon en milieu acide en présence d'une
quantité connue de dichromate de potassium de sulfate d'argent jouant le
rôle d'un catalyseur d'oxydation et de sulfate de mercure permettant de
complexer les ions chlorures.
Ainsi que la détermination de l'excès de dichromate
avec une solution titrée de sulfate de fer et d'ammonium ; couleur de
virage du bleu-vert au brun rouge.
2. Mode opératoire
Pour 5 ml d'échantillon, ajouter :
251667456· 0.1g de sulfate de mercure
· 0.5ml acide sulfurique + sulfate d'argent
Agiter et mettre quelques bulles de verre (pour éviter
l'explosion). (*)
· 0,5ml de chromate de potassium
· 7ml d'acide sulfurique + sulfate d'argent
Porter à ébullition pendant 2 heures sous
réfrigérant à reflux adapté au ballon. Laisser
refroidir.
Dans un bécher, mettre l'échantillon qui a subit
l'ébullition et ajouter :
· 35ml de d'eau distillée.
· Quelques gouttes de solution de ferroine.
Déterminer la quantité nécessaire de
solution sulfate de fer et d'ammonium [(NH4) Fe (SO4)2, 6H2O] 0.025mol/l] pour
obtenir le virage au rouge violacé.
Le blanc
Les échantillons à dosés
+5ml d'eau distillée+ (*)
+5ml de chaque échantillon a dosé +
(*)
Jaune oronge
Ebullition pendant 2 heures sous
réfrigérant à reflux
Refroidissements
+ 35ml d'eau distillée + quelques gouttes de
solution de ferroinedans chaque tube
Départ pour le dosage par la solution de fer et
d'ammonium
La zone d'équilibre est indiquée par le
virage de la couleur de solution de jaune oronge au rouge
violacé
3. Résultats :
Le calcul de DCO est donné par la formule suivante :
251666432
DCO (mg O2/l)= 8000 C (V1 - V2)/V0
Avec :
· C : concentration exprimée en
mol/l de la solution de fer et d'ammonium (0.025N) ;
· V0 : volume en millilitres de la prise
d'assai avant dilution éventuelle ;
· V1 : volume en millilitres de la solution
de sulfate de fer et d'ammonium utilisé pour
L'essai blanc ;
· V2 : volume en millilitres de la solution
de sulfate de fer et d'ammonium utilisé pour la détermination.
|