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Dédicace
A mon très cher père PALUKU VIGAS
1er
A ma mère bien-aimée SUSA NNE
MUKANIRWA
A mon très cher frère YANNICK MITEHO
KARL
A ma soeur chérie ORNELLA MITEHO
VANESSA
A toute ma famille
A tous mes amis
A tous ceux qui aiment l'environnement et sa
préservation.
Ronald MITEHO
Ledit thème n'aura pas seulement l'objectif de
répondre aux besoins pressants de notre monde contemporain mais
également un autre but qui
ii
Avant propos
Nos sciences, je parle des sciences agronomiques,
répondent aux besoins les plus critiques, les plus pressants de notre
temps, dans ce monde où nous savons depuis si longtemps qu'il n'en reste
pas moins que l'agir pour se fier une place qu'on mérite.
D'entrée générale, les sciences
agronomiques sont unes, on dirait aussi inséparables, et le but
visé dans tous les cas renforce la cohésion et rend
l'interdisciplinarité énorme. Mais sur le plan objectif,
conceptuel et technique, la diversité est extraordinaire. Elle se marque
dans les caractères autant que dans les volumes et les
potentialités. Les sciences de l'agronomie comme on citerait la
phytotechnie, la pisciculture, la zootechnie, la biochimie, la foresterie, la
pédologie, la climatologie, la chimie de transformation, la machinerie
agricole, la génétique ... nous inspirent
à chacun au moins un thème, un sujet de recherche. Le choix d'un
thème étant justifié pour chacun, objectivement, par la
détermination et l'intention.
Pour moi, il y a un autre aspect important dont on ne peut se
passer et qui doit accompagner notre intention et notre détermination.
Qu'est-ce à dire ? Sinon, tout simplement, l'urgence ou
l'actualité que nous impose le thème.
Tenez, de notre temps actuel, la dégradation des terres
se manifeste à plusieurs échelles et saute déjà aux
yeux des observateurs les mieux avertis qui en prédisent d'ailleurs les
conséquences. Si nous avons enfin pris conscience de cette
vulnérabilité de l'environnement, il nous sera plus simple de
voir l'état d'urgence de l'action. Il y aura donc un thème, un
impératif, un devoir de protection des terres et des eaux ou de
l'environnement en général qui ne concerne pas seulement les
pédologues mais également tout agronome préoccupé
par la préservation du paysage.
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répond aux besoins qui ne sont pas de notre temps et
donc du monde à venir. Et plus concrètement parlant, disons
mieux, ce besoin de sauvegarder l'espace où se déroulent les
activités humaines.
Il ne s'agira pas alors, dans l'action, de céder
à cette prétention, souvent illusoire, de se présenter en
panacée car on ne saurait proposer des solutions à toutes les
questions. Il s'agira au contraire de donner plus humblement son apport dans
les actions qui visent à réduire si pas complètement, du
moins autant que possible, la dégradation de l'environnement.
Ainsi, sans être exhaustif, l'action locale sur une
échelle réduite, apparaîtra comme une étape
décisive dans une idée globale. A ce sens, dans un aspect
descriptif, le bassin versant fera la cible de l'aménagement
étant donné qu'il constitue la plus petite unité de toute
intervention s'inscrivant dans ce contexte.
C'est ainsi que, de ce qui précède, sans pour
autant prendre telle ou telle autre tendance, je trouve plus simple la
réponse à la question de savoir pourquoi de la grande
diversité de thèmes disponibles en sciences agronomiques, le
choix de m'en tenir uniquement à l'étude descriptive du bassin
versant.
Ronald MITEHO
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