SOMMAIRE
INTRODUCTION.....................................................................................................4
PARTIE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET
ORGANISATIONNEL................................................8
CHAPITRE 1 : CADRE
CONCEPTUEL................................................................................9
SECTION 1 : L'ORGANISATION COMPTABLE AU
REGARD DU DROIT OHAD .......................9
SECTION 2 : LE MANUEL DE
PROCEDURE.......................................................................20
CHAPITRE 2 : CADRE
ORGANISATIONNEL.....................................................................27
SECTION 1 : LE GROUPE YESHI
GROUP...........................................................................27
SECTION 2 : MONDIAL CYCLES NOUVELLE
(MCN)..........................................................30
PARTIE 2 :PROPOSITION D'UN MANUEL DE
PROCEDURES .................................................41
CHAPITRE 1 :ELABORATION DU MANUEL DE
PROCEDURE ............................................41
CHAPITRE2 : MANUEL DE PROCEDURES
COMPTABLES DE MCN...................................43
CONCLUSION
GENERALE..........................................................................................81
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
4
I- CONTEXTE GENERALE
4
II- PROBLEMATIQUE
4
III- OBJECTIFS DE L'ETUDE
5
IV- HYPOTHESES DE RECHERCHE
6
V- INTERET DE L'ETUDE
6
VI- METHODOLOGIE
7
VII- ANNONCE DU PLAN
7
PARTIE
1 : CADRE CONCEPTUEL ET ORGANISATIONNEL
8
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL
9
SECTION 1 : L'ORGANISATION COMPTABLE
AU REGARD DU DROIT OHADA
9
I- DEFINITIONS
9
II- L'ORGANISATION COMPTABLE
10
III- PRESENTATION DES ETATS
FINANCIERS
13
IV- TRAITEMENT COMPTABLE DE
L'INFORMATION
14
V- LE TRAITEMENT INFORMATIQUE DES
OPERATIONS COMPTABLES
19
SECTION 2 : LE MANUEL DE PROCEDURE
20
I- DEFINITION
20
II- OBJECTIFS
21
III- IMPORTANCE DU MANUEL DES
PROCEDURES
22
IV- ELABORATION DU MANUEL DES
PROCEDURES
22
V- L'EVALUATION DES PROCEDURES ET
LES PROCEDURES DE MISE A JOUR
24
VI- LE CONTROLE INTERNE
25
CHAPITRE 2 : CADRE
ORGANISATIONNEL
27
SECTION 1 : LE GROUPE YESHI GROUP
27
I- HISTORIQUE ET MISSIONS
27
II- ACTIVITES
28
III- LES SOCIETES
29
SECTION 2 : MONDIAL CYCLES NOUVELLE
(MCN)
30
I- HISTORIQUE, EVOLUTION ET
SITUATION GEOGRAPHIQUE
30
II- ACTIVITES ET ENVIRONNEMENT DE M
C N
31
III- ORGANISATION STRUCTURELLE DE
M.C.N.
33
CONCLUSION PARTIELLE
40
PARTIE2 :
PROPOSITION D'UN MANUEL DE PROCEDURES COMPTABLES
41
CHAPITRE 1 : ELABORATION DU MANUEL DE
PROCEDURE
41
I- OBJECTIF DU MANUEL
42
II- LE RECUEIL DES INFORMATIONS
42
III- CHAMP D'ACTION
42
IV- TECHNIQUES DE DESCRIPTION
43
CHAPITRE 2 : MANUEL DE PROCEDURES
COMPTABLES DE MCN
43
I- PROCEDURES D'ACHATS DE
FOURNITURES DE BUREAU
44
II- PROCEDURES D'ACHATS LOCAUX
D'APPROVISIONNEMENT
50
III- PROCEDURES D'ACQUISITION
D'IMMOBILISATIONS
56
IV- PROCEDURES DE VENTE DE
MARCHANDISES
65
V- PROCEDURE DE TRESORERIE
69
VI- TRAVAUX DE FIN D'EXERCICE
75
CONCLUSION GENERALE
81
INTRODUCTION
I- CONTEXTE GENERALE
L'environnement économique actuel est
caractérisé par une instabilité évolutive des
moyens de productions et du comportement des ménages dans la
consommation. Cette instabilité est renforcée par les
phénomènes de la mondialisation et de l'intégration
économique qui en éliminant les barrières
géographiques et créant des zones d'union économique et
monétaire, accroissent le niveau de la concurrence partout dans le
monde. Pour être compétitive, toute entreprise se doit
d'être performante, c'est-à-dire meilleure que ses concurrents
tant sur le plan stratégique que dans son organisation.
La notion de performance fait appel inéluctablement
à la notion de contrôle qui ne peut s'exercer que sur un minimum
d'organisation. Ainsi naît la nécessité pour chaque
entreprise de mettre en place des procédures efficaces et efficientes
surtout au niveau de l'information comptable qui constitue la matière
première essentielle du contrôle de la performance.
II- PROBLEMATIQUE
Sous l'influence de l'évolution technologique et
démographique, l'environnement économique a subi plusieurs
métamorphoses à tel point que certaines lois et théories
énoncées par d'éminents économistes se sont
révélées caduques.
En effet, à l'époque, on ne dénombrait
que quelques entreprises de petite taille au sein desquelles un
opérateur pouvait exécuter plusieurs tâches
stratégiques voir même gérer tout un département. En
ce 21ieme, on en dénombre plusieurs de grande taille en
perpétuelle relation de concurrence amplifiée par la
présence d'une grande population de consommateurs qui dicte des besoins
auxquels doivent s'adapter les entreprises au jour le jour.
Ainsi, l'entreprise, en plus de la veille de l'information
qu'elle doit assurer, se doit également de se donner les moyens du
traitement rapide, efficace et efficient de l'information entrant dans le
circuit de son système d'information et de communication interne.
D'où la nécessité de la mise en place d'une documentation
adéquate retraçant les différentes étapes de
traitement de toutes les informations en général et
singulièrement de l'information de base de la comptabilité
à travers un manuel des procédures.
Certes les entreprises tiennent une organisation comptable
selon le type d'entreprise et selon les objectifs que l'entreprise s'est
fixé pour atteindre les résultats favorables à
l'épanouissement de ses affaires ; mais il est à
déplorer que dans la majeure partie des cas, les observations ou
constatations ont démontré le ou les insuffisances dans les
procédures mises en place de ces entreprises.
Etant donné l'intérêt que suscite ce
sujet, il est nécessaire de mieux l'étudier. Nous nous proposons
donc de répondre aux questions suivantes : qu'est-ce qu'un manuel
de procédure comptable ? Quelle la nécessité de la
mise en place d'un manuel de procédures opérationnelles et
comptables au sein d'une entreprise au regard du droit comptable
OHADA ? Quels sont les risques liés à l'absence d'un
manuel de procédure comptable dans la gestion de l'entreprise ?
Quelle est le fonctionnement actuel de la comptabilité de MCN ? Et
enfin Quelles sont les améliorations à apporter ?
III- OBJECTIFS DE L'ETUDE
L'existence d'un manuel des
procédures dans une entreprise est le premier signe extérieur
d'une gestion saine et efficace. La rédaction de ce manuel,
obéit à un objectif général dont découle des
objectifs spécifiques :
Ø Objectif général
Mise en place d'un outil d'orientation et d'appui au
contrôle interne et externe.
Ø Objectifs spécifiques
· Assurer la permanence des méthodes de
traitements des opérations.
En effet, l'existence de procédures formalisées
évite pour les opérations de même nature de subir des
traitements différents suivant les agents ou même quelque fois
pour un même agent.
· Améliorer la productivité du
personnel.
L'agent ne perdra plus son temps inutilement à la
recherche du type de traitement à effectuer sur une opération
donnée.
· Augmenter la fiabilité des informations
produites.
La fiabilité des informations produites naît du
fait que la subjectivité de l'agent est délimitée par le
cadre défini par le manuel.
· Faciliter l'intégration des nouvelles
recrues.
En entreprise, aucune ressource humaine ne doit être
indispensable. Ceci est très difficile dans un environnement ou chaque
agent défini le mode de traitement des opérations dont il a la
charge.
IV- HYPOTHESES DE RECHERCHE
Les procédures comptables ou leur mise en place, pose
problème du fait souvent de l'ignorance, de l'inobservance des exigences
de lois comptables, de la volonté malveillante des dirigeants qui
confondent le patrimoine social à leur patrimoine privé ou encore
du fait des faits pourtant infractionnels : abus des biens sociaux, fraude
fiscale, présentation d'un faux bilan, distribution de dividendes
fictifs et bien d'autres usages frauduleux des états financiers.
Toutes ces faiblesses susmentionnées, s'érigent
en une véritable problématique à laquelle nous proposons
des hypothèses reprises dans les développements qui
suivent :
Hypothèse centrale :
Les procédures comptables mises en places à M C
N, ne sont pas conformes aux actes uniformes relatifs au droit comptable OHADA
et ne répondent pas aux exigences édictées par ce
dernier, telle : la régularité et la sincérité
des comptes produites par l'entreprise.
Hypothèses
secondaires :
H1 : le manuel des procédures favorise un
traitement efficace et efficient des opérations.
H2 : le manuel des procédures désamorce les
conflits de leadership et améliore la communication au sein de
l'organisation.
H3 : le manuel des procédures est une source de
motivation pour le personnel.
V- INTERET DE L'ETUDE
Le choix de ce thème se justifie par plusieurs
motifs :
· Motivations personnelles.
La réalisation de cette étude est motivée
d'abord, par notre volonté d'apporter notre modeste contribution
à l'amélioration de la gestion de M C N, ensuite produire un
outil d'organisations à toute autre structure en phase de mise en place
d'une organisation et enfin contribuer à la vulgarisation des normes
comptables OHADA.
· Motivations objectives.
L'analyse de la performance d'une entreprise est toujours
basée sur ses extrants « out put ». A partir d'un
ensemble de tableaux, l'on détermine des valeurs, des ratios qui sont
sensés donnés des indices fiables et de bonne sources de
décisions stratégiques. Cependant l'on oublie très souvent
le cadre d'exécution de ces décisions. Lequel cadre devrait aussi
constituer un domaine pertinent de l'analyse de la performance des entreprises.
VI- METHODOLOGIE
Dans le cadre de notre stage de soutenance du B T S, nous
avons assisté à la phase finale de l'élaboration du manuel
des procédures administratives et comptables du groupe écoles
d'ingénieurs AGITEL FORMATION. Cette expérience a suscitée
en nous un intérêt particulier pour l'organisation au sein des
entreprises. Ainsi, dès notre arrivée à M C N, nous nous
sommes attelés à côtoyer toutes les personnes dont les
fonctions sont liées à la comptabilité. Ce qui fut pour
nous une collecte verbale d'information pour notre étude. Ensuite, nous
nous sommes inscrits dans une logique de recherche documentaire en consultant
des livres d'éminents auteurs tels que BERNARD DANSOU GOVOEI et aussi
sur internet. Finalement nous avons élaboré un questionnaire afin
de confirmer notre collecte verbale d'information ; procéder
à une série d'entretient avec des professionnels exerçant
dans le domaine de la comptabilité puis à l'analyse et au
traitement des informations collectées.
VII- ANNONCE DU PLAN
Le développement de ce thème, sera
structuré en deux parties : la première présentera
le cadre conceptuel de l'étude tandis que la deuxième
statuera sur la présentation et l'évaluation du manuel de
procédure comptable de MCN. Aussi cette dernière partie nous
permettra telle de faire des critiques et des propositions en vu de
l'amélioration du fonctionnement de MCN.
PARTIE 1 : CADRE
CONCEPTUEL ET ORGANISATIONNEL
CHAPITRE 1 : CADRE
CONCEPTUEL
SECTION 1 :
L'ORGANISATION COMPTABLE AU REGARD DU DROIT OHADA
I- DEFINITIONS
I-1- ORGANISATION
Le concept « organisation » revêt plusieurs
sens selon le contexte dans lequel il est utilisé :
· l'organisation d'une entreprise ou d'un service
désigne la conception et la dispositionde différents
éléments ou structures nécessaires à son
fonctionnement ;
· le service d'organisation est un service fonctionnel de
l'entreprise dont la mission estd'élaborer les méthodes de
procédures relatives à l'organisation de l'entreprise,
dutravail.
L'organisation est une notion pouvant désigner une
entreprise ou toute communauté humainestructurée. On parle de
théorie des organisations.
I-2- COMPTABLE
Comme substantif, le terme comptable désigne celui qui
tient la comptabilité d'une organisation et, comme adjectif, tout ce qui
est lié, qui a trait ou qui se rapporte à la comptabilité.
De ce qui précède nous pouvons retenir que l'organisation
comptable d'une entreprise c'est la mise en place d'une structure
nécessaire au fonctionnement de la comptabilité dans cette
entreprise.
I-3- L'ENTREPRISE
Dans le sens général, l'entreprise est une
organisation qui se procure des moyens de production et les utilise pour
l'élaboration des biens et des services destinés à
être vendus à une clientèle.
On peut définir autrement une entreprise comme
étant une structure économique et socialecomprenant une ou
plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour
fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement
concurrentiel ou non concurrentiel.
Etymologiquement le terme entreprise dérive de «
entreprendre » dont le sens original est « prendre entre ses mains
». Il a, par la suite, pris l'acceptation actuelle de « prendre un
risque, relever un défi, oser un objectif. C'est ainsi qu'on peut
utiliser le mot entreprise pour des projets uniques mais d'apparence
risquée ou difficile (par exemple : un grand voyage, une recherche
scientifique, ...) car, il y a un effort entrepris.
I-4- MANUEL COMPTABLE DE L'ENTREPRISE
Le manuel comptable de l'entreprise décrit
particulièrement l'organisation comptable de l'entreprise, les
méthodes de saisie et de traitement des informations, les politiques
comptables et les supports utilisés. Il comprend notamment les
informations ayant trait :
· à l'organisation générale de
l'entreprise ;
· à l'organisation comptable de l'entreprise ;
· au plan des comptes, à la description des
contenus des comptes et au guide des imputations comptables ;
· à la description des procédures de
collecte, de saisie, de traitement et de contrôle desinformations;
· au système de classement et d'archivage;
· aux livres comptables obligatoires et aux liens entre
ces livres et autres documents et pièces comptables ;
· au modèle retenu de présentation des
états financiers ;
· au guide de justification des comptes et des travaux
d'inventaire avec des modèles derapprochement et d'état de
justification pour les travaux récurrents ;
· au modèle d'instructions d'inventaire;
· l'organisation des travaux d'élaboration et
de présentation des états financiers.
II-
L'ORGANISATION COMPTABLE
II-1- LES OBLIGATIONS LEGALES DU SYSTEME COMPTABLE OHADA
Toute entreprise opérant dans l'espace OHADA, est tenue
de souscrire au plan institué par le
Système comptable OHADA avant de mettre en place son
propre plan comptable.
La fiabilité de l'information comptable et
financière et donc, des états financiers, est fonction du cadre
dans lequel est traitée l'information de base. Ce cadre est
défini par les articles 1 et15 du Système comptable OHADA.
En effet, selon le premier article :
«Toute entreprise qui entre dans le
périmètre du système OHADA doit mettre en place
unecomptabilité destinée à l'information externe comme
à son propre usage.
A cet effet, elle classe, saisit, enregistre dans sa
comptabilité toutes les opérations entraînant les
mouvements de valeur qui sont traitées avec des tiers ou qui sont
contractées ou effectuées dans le cadre de sa gestion interne.
Elle fournit, après traitement approprié de ces
opérations, les redditions de comptes auxquels elle est assujettie
légalement ou de par ses statuts ainsi que les informations
nécessaires aux besoins de divers utilisateurs».
Quant à l'article 15, il stipule :
« Que l'organisation comptable doit assurer un
enregistrement exhaustif, au jour le jour, et sans retard des informations de
base, le traitement en temps opportun des données enregistrées,
la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les
délais légaux fixés pour leur délivrance ».
L'examen de l'article 15, ressort que le Législateur
met en exergue la célérité ou larapidité (le non
retard) de traitement des données comptables en respectant une
certaineponctualité périodique, gage d'une
régularité et d'une sincérité dans
l'établissement des étatsfinanciers.
II-2- CONDITIONS IMPERATIVES DE L'ORGANISATION COMPTABLE
L'organisation comptable mise en place par l'entreprise doit
respecter une somme des conditions impératives. Ces conditions sont
jugées impératives parce que l'entreprise ne peut pas y
déroger et sont les suivantes :
· la tenue de la comptabilité en langue officielle
du pays et en unité monétaire légale (Le F CFA pour les
pays membres de l'UEMOA et ceux de la CEMAC par exemple, la RD Congo ne devra
pas changer sa monnaie nationale qui est le FrancCongolais. Il n'est pas
d'obligation que l'Etat qui adhère à l'OHADA adopte le FrancCFA)
;
· l'emploi de la technique de la partie double ;
· la justification des écritures comptables par
des datées, pouvant servir de preuve etportant les
références de leur enregistrement en comptabilité ;
· le respect de l'enregistrement chronologique des
opérations ainsi que la mise placed'une procédure destinée
à garantir le caractère définitif de l'enregistrement ;
· le contrôle par inventaire de l'existence et de
la valeur des biens, créances et dettesde l'entreprise ;
· le recours à un plan de comptes normalisé
pour la tenue de la comptabilité : le plande comptes OHADA;
· la tenue obligatoire de livres ou autres
autorisés ainsi que la mise en oeuvre deprocédures de traitement
agréées, permettant d'établir des états financiers
annuels ;
· la mise en place de procédures de contrôle
interne et externe, le contrôle descomptes et la publicité
légale des comptes.
Il est à préciser à l'article 19, que les
livres et autres supports dont la tenue est obligatoire sont : le livre -
journal ; le grand - livre; la balance générale des comptes ; le
livre d'inventaire.
II-2-1 LE LIVRE - JOURNAL
C'est un document comptable rendu obligatoire par la loi. Il
est constitué d'articles, un article étant
considéré comme une opération réalisée au
sein de l'entreprise. L'entreprise peut procéder au regroupement au
même lieu au cours d'une même journée et ce, sur la base
d'une pièce justificative unique. Un article composé de :
· la date ;
· l'imputation comptable : comptes débités
et comptes crédités ;
· la référence de la pièce
justificative ou de la pièce qui sous-tend l'opération (facture,
chèque, pièce de caisse, avis de crédit ou de
débit...).
A la fin de chaque page du journal apparaissent le total
débit et le total crédit dont les montants sont égaux. Les
totaux précédents sont reportés au début de la page
suivante. Les comptabilités automatisées utilisent des feuilles
ou grilles d'imputation tenant lieu de l'analyse comptable préalable.
Enfin, le livre - journal tenu sans blanc ni altération
d'aucune sorte est côté paraphé par les autorités
compétentes, c'est-à-dire que chaque page est
numérotée et signée par le greffier du Tribunal de
commerce sauf pour les comptabilités informatisées. Le livre -
journal est conservé 10 ans après la dernière
opération inscrite avec toutes les pièces justificatives
correspondantes.
II-2-2 LE GRAND - LIVRE
Le grand -livre est un document comptable regroupant
l'ensemble des comptes de l'entreprise avec les différents mouvements.
Il se présente sous plusieurs formes : listing pour les entreprises
informatisées, bac à fiches, feuilles mobiles classées et
registres à feuilles. C'est un document rendu obligatoire par la loi.
L'établissement du livre - journal et du grand - livre
peut être facilité par la tenue des journaux et livres
auxiliaires, ou supports en tenant lieu, en fonction de l'importance et des
besoins de l'entreprise. Dans ce cas, les totaux sont périodiquement et
au moins respectivement centralisés dans le livre -journal et dans le
grand -journal.
Dans les entreprises qui ont recours à la technique de
l'informatique pour la tenue de leur comptabilité , des documents
informatiques écrits peuvent tenir lieu de journal et de livre
d'inventaire ; dans ce cas ils doivent être identifiés,
numérotés et datés, dès leur établissement,
par des moyens légaux, offrant toute garantie de respect de la
chronologie des opérations, de l'irréversibilité des
entreprises et de la durabilité des enregistrements comptables.
II-2-3 LA BALANCE GENERALE DES
COMPTES
Tous les comptes du grand -livre général sont
présentés, après sommation de chacun, dans un document
comptable récapitulatif appelé balance générale des
comptes. Il existe des balances à plusieurs colonnes (2, 4, 6 ou
plus).
Dans ce document, les comptes et leurs numéros sont
présentés dans l'ordre du plan comptable OHADA (classe 1 à
8). Cependant la balance à 8 colonnes reste la plus recommandée
par les professionnels.
II-2-4 LE LIVRE D'INVENTAIRE
L'article 17, alinéa 6 du droit comptable
OHADA définit l'inventaire comme l'opération qui
consiste à relever tous les éléments du patrimoine de
l'entreprise en mentionnant la nature, la qualité et la valeur de chacun
d'eux à la date ou cette opération a lieu. Autrement, c'est un
recensement exhaustif des biens (actifs) et des dettes (passif) de
l'entreprise, généralement à la clôture de
l'exercice
Les données d'inventaire sont regroupées dans
le livre d'inventaire et distinguées selon la nature et le mode
d'évaluation des éléments qu'elles représentent. Le
livre d'inventaire est suffisamment détaillé pour justifier le
contenu de chacun des postes du bilan.
Par ailleurs, il existe trois niveaux de présentation
des états financiers avec respect des principes comptables relatifs
à la présentation : le système normal, le système
allégé et le système minimal de trésorerie. Nous en
examinons l'essentiel dans la présente section.
III- PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
La présentation des états financiers
visés à l'article 8, se fait selon trois systèmes: le
système normal (articles 11 et 26), le système
allégé (articles 11et 27) et le système minimal de
trésorerie (articles 28).
III-1- SYSTEME NORMAL
(confer annexes)
Sauf exception liée à la taille, toute
entreprise est soumise au système normal de présentation des
états financiers et de tenue des comptes : bilan, comptes de
résultat, TAFIRE et état annexée.
Toutefois si le chiffre d'affaires annuel ne dépasse
pas f CFA cent millions (100 000 000), l'entreprise peut opter pour le
système allégé.
III-2- SYSTEME ALLEGE
(confer annexes)
Il est facultatif et s'applique aux entreprises de taille
moyenne : celles dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur ou
égale à F CFA cent millions (100 000 000). Les
états comprennent le bilan, le compte de résultat et
l'état annexé. Tous ces trois documents sont
allégés aussi bien dans la forme que dans le fond.
III-3- SYSTEME MINIMAL DE
TRESORERIE
(Confer annexes)
C'est un système de caractère dérogatoire
aux dispositions générales. Il s'applique aux entreprises de
très petite taille dont les recettes annuelles ne sont pas
supérieurs à :
· F CFA trente millions (30 000 000) pour les
entreprises de négoces ;
· F CFA vingt millions (20 000 000) pour les
entreprises artisanales ;
· F CFA dix millions (10 000 000) pour les
entreprises de service.
Ses états financiers comprennent le bilan de fin
d'exercice, le compte de résultat et la variation de l'avoir net au
cours de l'exercice. Tous ces documents sont très succincts.
IV-
TRAITEMENT COMPTABLE DE L'INFORMATION
Le traitement comptable de l'information au sein d'une
entreprise est fonction du choix opéré par l'entreprise et ses
dirigeants.
Deux systèmes sont connus et ont fait leur preuve dans
le temps et dans l'espace. Il s'agit du système classique et du
système centralisateur.
IV-1- SYSTEME CLASSIQUE
C'est un système qui s'adapte aux entreprises de petite
taille et dans lesquelles les informations à traiter ne sont pas
nombreuses. Il se caractérise par :
· Un journal tenu par une personne ;
· Le report périodique dans le grand
livre ;
· L'élaboration de la balance
générale qui est également périodique ;
· L'établissement des états financiers en
fin de période.
Le schéma qui suit représente les
différentes étapes du traitement comptables de ce système.
LE SYSTEME CLASSIQUE SCHEMATISE
Source : Précis de comptabilité
générale ; Bernard D. Govoei ; 2ème
édition
IV-2- SYSTEME
CENTRALISATEUR
C'est le système utilisé par M C N, il
remédie aux limites du système classique
précédemment décrit, à savoir :
· L'unité du journal ne permet d'envisager la
division du travail : il n'est possible que deux personnes y travaillent
en même temps ;
· L'impossibilité d'avoir une idée
succincte et rapide de chaque catégorie d'opérations ou
d'affaires enregistrées durant une période
déterminée.
En effet dans ce système, les opérations sont
triées, classées, regroupées par nature et
enregistrées dans des journaux dits auxiliaires ou divisionnaires.
Périodiquement, l'entreprise procède à la centralisation,
c'est-à-dire au versement des écritures figurant dans les
journaux auxiliaires dans un journal appelé journal
général, avant le report dans le grand livre journal.
Dans ce système, on a deux types de travaux :
· Les travaux journaliers : la comptabilité
auxiliaire
les étapes nécessaires sont les suivantes :
o Classement et tri des pièces comptables de base par
nature d'opérations ;
o Comptabilisation dans les journaux auxiliaires ;
o Report dans les comptes individuels des grands-livres
auxiliaires des clients et des fournisseurs.
· Les travaux périodiques :
comptabilité centralisatrice
o Elaboration du journal général ;
o Report des comptes dans le grand livre
général ;
o Elaboration de la balance générale et des
balances individuelles ou partielles des clients et des fournisseurs
(relevés normatifs)
Le schéma qui suit représente les
différentes étapes du traitement comptables de ce
système.
LE SYSTEME CENTRALISATEUR SCHEMATISE
Source : Précis de comptabilité
générale ; Bernard D. Govoei ; 2ème
édition
La description de ces deux systèmes de traitement,
ressort la nécessité d'avoir recours à un moyen
d'automatisation du traitement de l'information, à savoir
l'informatisation des opérations comptables. A cet effet, le droit
OHADA, afin d'obéir à son objectif d'harmonisation, a
définit des balises en ce qui concerne l'utilisation de l'outil
informatique.
V-
LE TRAITEMENT INFORMATIQUE DES OPERATIONS COMPTABLES
L'article 22 apporte des précisions sur le traitement
informatique des opérations comptables.
Lorsqu'elle repose sur un traitement informatique,
l'organisation comptable doit recourir à des procédures qui
permettent de satisfaire aux exigences de régularité et de
sécurité requise en la matière de telle sorte que:
· Les données relatives à toute
opération donnant lieu à enregistrement comptable comprennent,
lors de leur entrée dans le système de traitement comptable,
l'indication de l'origine, du contenu et de l'imputation de ladite
opération et puissent être restituées sur papier ou sous
forme directement intelligible ;
· L'irréversibilité des traitements
effectués interdise toute suppression, addition ou modification
ultérieure à l'enregistrement ; toute donnée
entrée doit faire l'objet d'une validation, afin de garantir le
caractère définitif de l'enregistrement comptable
correspondant ; cette procédure de validation doit être mise
en oeuvre au terme de chaque période qui ne peut excéder trois
mois ;
· La chronologie des opérations écarte
toute possibilité d'insertion intercalaire ou d'addition
ultérieure ; pour figer cette chronologie le système de
traitement comptable doit prévoir une procédure périodique
(dite « clôture informatique ») au moins
trimestrielle et mise en oeuvre au plus tard à la fin du trimestre qui
suit la fin de chaque période considérée ;
· Les enregistrements comptables d'une période
clôturée soient classés dans l'ordre chronologique de la
date de valeur comptable des opérations auxquelles ils se
rapportent ; toutefois lorsque la date de valeur correspond à une
période déjà clôturée, l'opération
concernée est enregistrée au premier jour de la période
non encore clôturée ; dans ce cas, la date de valeur
comptable de l'opération est mentionnée distinctement ;
· La durabilité des données
enregistrées offre des conditions de garanties et conservation
conformes à la réglementation en vigueur. Sera notamment
réputée durable toute transcription indélébile des
données qui entraîne une modification irréversible du
support ;
· L'organisation comptable garantisse toutes les
possibilités d'un contrôle éventuel en permettant la
reconstitution ou la restitution du chemin de révision et donnant droit
d'accès à la documentation relative aux analyses, à la
programmation et aux procédures de traitement, en vue notamment de
procéder aux testes nécessaires à l'exécution d'un
tel contrôle ;
· Les états périodiques fournis par le
système de traitement soient numérotés et datés.
Chaque enregistrement doit s'appuyer sur une pièce justificative
établie sur papier ou un support assurant la fiabilité, la
conservation et la restitution en clair de son contenu pendant les
délais requis.
Chaque donnée, entrée dans le système de
traitement par transmission d'un autre système de traitement, doit
être appuyée d'une pièce justificative probante.
La première section de cette deuxième partie de
notre étude nous apermit d'enrichir notre appréhension des
notions de comptabilité et de prendre connaissance des normes
légales qui régissent l'organisation opérationnelle et
comptable au sein d'une entreprise.
SECTION 2 :LE MANUEL
DE PROCEDURE
Le manuel des procédures constitue pour l'entreprise le
concentré de son organisation, sa mémoire capitalisant les
savoir-faire individuels et collectifs. , c'est le référentiel
sur la base duquel est réalisé les missions de
vérification et de contrôle interne, particulièrement en
matière de conformité et de régularité.
I- DEFINITION
Le manuel des procédures peut être défini
comme étant un référentiel à usage commun pour tous
les acteurs au sein de l'entreprise:
- la Direction Générale,
- les services opérationnels,
- les auditeurs internes.
Le manuel des procédures est un document qui, sous la
forme d'instructions claires et précises, contient l'ensemble des
opérations courantes de l'entreprise. Il indique le circuit de
traitement de ces opérations en spécifiant notamment
les :
- tâches à faire (quoi ?)
- niveaux de responsabilités (qui ?)
- différentes étapes de traitement
(quand ?)
- lieux de réalisation (où ?)
- modalités d'exécution (comment ?)
II- OBJECTIFS
Les objectifs du manuel des procédures sont :
· Expliquer les modalités d'application des
différentes procédures suivant les activités ou cycles de
l'entreprise :
- techniques,
- comptables,
- financiers
- administratifs.
· Assurer l'uniformité des modalités
d'exécution en les formalisant. Ce qui exclut les disparités dans
la manière de traiter les opérations qui, en l'absence de manuel,
dépendent le plus souvent :
- du style,
- de l'expression personnelle déjà acquise,
- mais aussi de la culture des opérationnels.
· Sauvegarder les actifs de l'entreprise par des
procédures de contrôle interne performantes.
· Favoriser l'assimilation rapide des techniques
spécifiques de l'entreprise pour le personnel nouvellement
affecté à un poste de travail. Ce qui se traduit par un gain de
temps considérable notamment lors des passations de service ou lors de
la phase d'intérim pour le commissariat aux comptes ou les Audits
Externes.
· Former le personnel
III- IMPORTANCE DU MANUEL DES
PROCEDURES
L'importance du manuel de procédures s'appréhende
en fonction du destinataire :
· Dans le dispositif de contrôle interne de
l'entreprise
Le manuel des procédures est la forme la plus
achevée de la normalisation et de l'uniformisation. En plus de son
aspect descriptif, il intègre les points de contrôle couvrant tous
les espaces de risques potentiels et offre ainsi une sécurité
dans le dispositif de contrôle interne de l'entreprise.
· Importance pour l'utilisateur
L'utilisateur, en s'appropriant le manuel de
procédures, s'affranchit des interprétations possibles sur telle
ou telle procédure. Il trouve en effet dans le manuel un
bréviaire, un guide pratique qu'il entretient lui-même en
l'enrichissant, le cas échéant, pour l'adapter à ses
besoins.
· Importance pour l'auditeur
A ce niveau, l'existence d'un manuel des procédures
permet une rapide et meilleure prise de connaissance du système de
contrôle interne. Un manuel des procédures
régulièrement mis à jour et appliqué constitue une
présomption favorable de l'existence d'un dispositif de contrôle
efficace et donc une garantie que les opérations ou transactions qu'elle
sous-tend sont fiables.
IV- ELABORATION DU MANUEL DES
PROCEDURES
L'auditeur interne en est l'acteur principal. Il se situe
à toutes les phases du processus d'élaboration et de mise en
oeuvre du manuel des procédures.
IV-1- CONDITIONS D'ELABORATION
l avoir un organigramme détaillé,
l avoir une bonne description des attributions de chaque
poste,
l avoir une bonne définition des
responsabilités
l définir les objectifs du manuel et son champ
d'application
IV-2- PHASE D'ELABORATION DU MANUEL DES PROCEDURES
Elle commence par la description par les
opérationnels eux-mêmes, de la manière dont ils
traitent leurs transactions. Les auditeurs internes définissent le cadre
et l'architecture selon lesquels les opérationnels formalisent les
opérations qu'ils traitent. Le cadre se présente sous la forme
d'ateliers sectoriels (par service) regroupant tous les agents d'un même
service où sont discutés les « avant-projets de
procédures ».
L'auditeur ne décrit pas les procédures, son
rôle se limite à mettre en évidence les zones de risques
qui doivent être couverts par des points de contrôle que les
opérationnels définissent eux-mêmes.
Le rôle de l'auditeur est un rôle de conseiller
vis-à-vis des opérationnels.
IV-3- PHASE DE RECENSEMENT DES SUPPORTS
Parallèlement à la définition des
procédures, un important travail de recensement, d'identification et de
codification des supports doit être entrepris par les
opérationnels avec l'aide des auditeurs.
Cette phase importante a pour objet d'éliminer les
redondances et double-emploi de supports de manière à
rationaliser leur utilisation.
IV-4- SYNTHESE ET VALIDATION DES AVANT-PROJETS
DISCUTES EN ATELIERS
Chaque service envoie, après discussion en atelier, son
avant- projet à l'Audit Interne qui centralise tous les avant-projets.
L'Audit Interne s'assure à ce niveau du respect de l'architecture
déjà définie (cycle, procédures,
sous-procédures, opérations), mais aussi de l'exhaustivité
des supports énoncés dans la narration faite par les
opérationnels.
Une réunion de synthèse regroupant l'ensemble
des services opérationnels est convoquée à l'initiative de
l'Audit pour l'examen des avant-projets. L'avantage est une mise à
niveau des opérationnels qui, de ce fait, vont prendre connaissance de
l'ensemble des procédures de l'entreprise. Ils acquièrent
également une polyvalence ce qui peut leur être utile au cas
où ils seraient affectés à un autre service
opérationnel.
IV-5- LA REDACTION ET LA MISE EN FORME DU
MANUEL
La rédaction du document de synthèse qui sera le
projet de manuel des procédures est souvent confiée à un
comité de rédaction composé des opérationnels et de
l'Audit Interne.
La mise en forme est du ressort exclusif de l'Audit Interne,
mais compte tenu de la dimension esthétique qu'elle renferme, cette
tâche peut être sous-traitée à des cabinets
d'étude externes qui disposent souvent de logiciels performants. Ce qui
peut constituer un gain de temps pour l'audit.
Une fois rédigé et mis en forme, le manuel est
approuvé par la Direction Générale.
IV-6- LA VULGARISATION ET LA MISE EN OEUVRE DU
MANUEL DES PROCEDURES
Cette phase est la plus importante dans l'utilisation du
manuel des procédures.
En effet, il ne suffit pas d'élaborer un manuel des
procédures, fut-il le plus adapté, il faut le diffuser à
grande échelle pour assurer sa mise en oeuvre correcte dans tous les
services.
Une fois le manuel des procédures en sa possession, le
responsable doit en accuser réception officiellement et procéder
à une diffusion très large au sein du service.Pour ce faire, il
doit lui-même animer des séminaires internes de formation des
exécutants sur la mise en oeuvre effective des procédures qu'ils
sont chargés d'appliquer.Dans la phase de diffusion et de mise en oeuvre
des procédures, l'Audit Interne peut être sollicité pour
l'animation des séminaires internes de formation (rôle
d'assistance et de consultance interne).
V- L'EVALUATION DES PROCEDURES
ET LES PROCEDURES DE MISE A JOUR
L'évaluation des procédures est du ressort
exclusif de l'Audit Interne. L'auditeur interne, dans ses missions, s'assure
notamment que :
· les procédures préalablement
définies sont effectivement appliquées,
· les procédures sont efficaces et
répondent aux objectifs de contrôle interne qui sont :
- la sauvegarde du patrimoine de l'entreprise,
- la fiabilisation des informations,
- l'amélioration des performances,
- le respect des lois, des règlements en vigueur et les
directives de la Direction Générale.
Si les procédures comportent des points faibles,
l'auditeur les relève et propose des solutions dans ses recommandations.
Ces dernières sont discutées avec les opérationnels.
Si les recommandations sont approuvées par la Direction
Générale, elles aboutissent à une mise à jour du
manuel.
Les procédures ne sont pas statiques, elles sont
dynamiques et doivent toujours s'adapter à l'organisation mise en place
et aux besoins évolutifs de l'entreprise. C'est pourquoi, il est
prévu une procédure spéciale de mise à
jour :
Qui prépare la mise à
jour ?
Le chef d'unité chargé de l'application de la
procédure,
La cellule d'Audit Interne sur l'initiative d'un auditeur ou
sur proposition d'un agent extérieur à l'unité
concernée.
Quand fait-on la mise à jour ?
Dès lors qu'une procédure est identifiée
comme étant :
-incomplète,
-désuète,
-Inadaptée.
Comment fait-on la mise à
jour ?
En préparant une note explicative claire et une note de
procédure conforme au style du manuel.
Nous ne saurions parler du manuel des procédures, sans
évoquer le contrôle interne qui est mis en oeuvre par son biais et
soutenue par l'Organigramme, les Fiches de poste et la Séparation des
fonctions.
VI- LE CONTROLE INTERNE
« Le contrôle interne est un processus mis en
oeuvre par le conseil d'administration, les dirigeants et le personnel d'une
organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation des objectifs suivants : la
réalisation et l'optimisation des opérations;la fiabilité
des informations financières; et la conformité aux lois et aux
réglementations en vigueur. » (COOPERS&LYBRAND 2000 :
24)
VI-1 OBJECTIFS
Ses objectifs peuvent être relever sous deux
angles :
l Objectif général:
Construire et conserver une image favorable au sein du secteur
et auprès des parties prenantes, présenter des états
financiers fiables aux partenaires, et agir en conformité avec les lois
et règlements.
l Objectifs spécifiques:
Assurerou favoriser (et non garantir) suivant le cas:
- la protection et la sauvegarde du patrimoine
- la qualité de l'information, dont la fiabilité
des informations financières,
- la conformité aux lois et réglementations en
vigueur ainsi que l'application des instructions de la direction, des
politiques de gestion, des plans et procédures.
- la réalisation et l'optimisation des
opérations, et l'amélioration des performances.
VI-2 LES PRINCIPES
Le contrôle interne repose sur neuf principes qui
sont :
VI-2-1 L'ORGANISATION
Pour que le contrôle soit satisfaisant, il est
nécessaire de mettre en place une organisation répondant à
des caractéristiques propres à l'entité et aux exigences
de son environnement. Cette organisation doit être préalable,
adaptée et adaptable, vérifiable, formalisée (organigramme
clair, fiches de postes) et doit comporter une séparation des fonctions.
VI-2-2 L'INTEGRATION
Le contrôle interne est inhérent à la
structure de l'entité. Pour être particulièrement
efficaces, les procédures de contrôle interne doivent être
intégrées (et non rajoutées) à l'infrastructure et
faire partie de la culture de l'entité. Le contrôle interne ne
constitue pas un surcroît. Ce principe est lié à celui de
l'autocontrôle qui est mis en oeuvre par des recoupements, des
contrôles réciproques ou des moyens techniques
appropriés.
VI-2-3 L'UNIVERSALITE
Il concerne le champ d'action du contrôle interne. Le
contrôle interne concerne toutes les personnes dans l'entité, en
tout temps et en tout lieu (pas d'exclusion, pas de privilège, pas de
domaine réservé).
VI-2-4 L'INDEPENDANCE
Ce principe implique que les objectifs de contrôle
interne sont à atteindre indépendamment des méthodes,
procédés et moyens de l'entreprise.
VI-2-4 L'INFORMATION
La qualité de l'information fait partie des objectifs
de contrôle interne. Ce principe commande que la direction dispose d'un
système d'information adéquat lui permettant de piloter
convenablement l'entité.
VI-2-5 L'HARMONIE OU ADEQUATION
C'est l'adéquation du contrôle interne aux
caractéristiques de l'entité et de son environnement. Les
procédures doivent être adaptées à l'entité
et non à l'Homme, les Hommes passent, mais les fonctions restent.
VI-2-6 LA PREVISION
Ce principe préconise la planification et approche
volontariste du changement plutôt que déterministe.
VI-2-7 LA QUALITE DU PERSONNEL
La culture de l'entité doit être basée sur
la Compétence et la bonne moralité.
CHAPITRE 2 : CADRE
ORGANISATIONNEL
SECTION 1 : LE GROUPE
YESHI GROUP
I- HISTORIQUE ET MISSIONS
I-1- HISTORIQUES
Créé en 1979 à Abidjan, YESHI GROUP, est
composé d'une quinzaine de sociétés autonomes
essentiellement impliquées dans la vente au détail, la
distribution, l'import-export, la fabrication des deux roues et des
pièces détachées, l'étude en design industriel et
une centrale d'achat basée à SHANGAI.
Présente dans 10 pays, les 15 sociétés
ont chacune pour mission première, la satisfaction de leurs
clientèles respectives en leur proposant une panoplie de fournitures et
de services adaptés à leurs besoins et à leur pouvoir
d'achat.
Le groupe détient une gamme variée de plus de
15 000 articles et emploie× plus de 1 500 personnes
réparties entre ses différentes sociétés. Il a
connu sa véritable expansion avec MONDIAL CYCLES NOUVELLE, le cadre de
notre étude et qui est une société essentiellement
orientée sur la vente, la distribution des véhicules à
deux roues et sur l'importation de produits agricoles destinés au
marché ouest africain.
I-2- LES MISSIONS
Les missions de YECHI GROUP, sont étroitement
liées aux objectifs de ses différents composants. Il s'agit
de :
· Fournir aux différentes structures les moyens et
les produits nécessaires pour la réalisation des
projets ;
· Mettre en place des politiques pour la
détermination et le suivi des objectifs au sein du groupe ;
· S'assurer de la satisfaction des clients tant au niveau
de la qualité qu'au niveau de l'appui technique et du service
après ventes ;
· Assurer la veille de l'information pour faire face aux
nouveaux marchés en offrant des gammes complètes de produits
répondant aux besoins des ménages.
II- ACTIVITES
Ses activités sont confinées dans une multitude
d'objectifs adaptés aux environnements multiculturels tout en respectant
une logique de contribution à l'amélioration des conditions de
vies des populations du tiers monde à travers la vulgarisation des
moyens de transport. Ainsi il se présente comme un pool de fabrication
et de distributions diversifiées :
Les produits :
· Véhicules de transport à deux
roues ;
· Pièces détachées pour tous les
véhicules à deux roues ;
· Equipement et matériaux de
construction ;
· Outillage général et industriel ;
· Produits métallurgiques : fer, acier,
aluminium, ... ;
· Tôles alu zinc ondulées ;
· Pneus pour voitures et camions.
Industries :
· Fabrication de cyclomoteurs ;
· Fabrication de tôles alu zinc
ondulées ;
· Recherche et développement (industrie
africaine).
Services :
· Bureau d'achats ;
· Bureau de négociation ;
· Association techniques ;
· Réseaux de distribution ;
· Capacité de montage ;
· Construction ;
· Import / export.
III- LES SOCIETES
Elles sont au nombre de quinze et sont reparties sur dix
pays :
·
MONDIALCYCLESNOUVELLE
Distributeur et détaillant des deux-roues,
de diverses marchandises et d'outillage en Afrique de l'Ouest.
·
MONDIAL MOPED MAROC INDUSTRY
Mondial MopedMaroco Industry est l'un des
principaux fabricants de deux roues motorisés sur le marché de
l'Afrique du Nord et de l'Afrique Sub-saharienne.
·
RIMCO
Distributeur de pneus et batteries ainsi que d'autres services
spécifiques à l'automobile en Côte d'Ivoire.
·
BERNABÉ ALLIANCE
Spécialiste des fournitures
industrielles, techniques, des aciers, des matériaux de construction, de
l'outillage.
·
T.M.2.R.
Fabrication et distribution de pièces
détachées pour deux roues.
·
UNIVERSELLE INDUSTRIE
Production de tôles, fer à
béton, pointes, brouettes et de l'assemblage des vélos.
·
SCIYOHANNES
Développement et administration des biens immobiliers
dans le monde entier.
·
INOXDESIGN
Studio de création. Bureau d'études en design
industriel.
·
RIMCOMMERCE
Importation des deux roues et de
l'électroménager au Maroc.
· Filiales
ALUCAM (ALUCONGO - SOTRALGA - COLALU)
Spécialisés dans la
transformation de l'aluminium.
·
SHOPLUS&PEYRISSAC
Importation et distribution d'articles divers.
SECTION 2 : MONDIAL
CYCLES NOUVELLE (MCN)
Autrefois considéré comme secteur informel, le
secteur des deux roues et de l'outillage, se présente aujourd'hui comme
un secteur de pointe. Et MCN a le mérite d'avoir
révolutionné cette industrie en offrant une grande
sélection de produits à ses clients.
Dans ce chapitre, nous commencerons par la présentation
de l'historique de MCN, de son évolution et sa situation
géographique. Ensuite nous procéderons à la description de
ses activités et de son environnement socio-économique pour enfin
déboucher sur son organisation structurelle afin d'élaborer un
organigramme de synthèse.
I- HISTORIQUE, EVOLUTION ET
SITUATION GEOGRAPHIQUE
I-1- HISTORIQUE, EVOLUTION
La société Mondial Cycles Nouvelles a
été fondée en 1979 à Abidjan (Côte d'Ivoire).
Dans le chapitre précédent, nous avons relevé que MCN
était et demeure depuis sa création l'un des leviers
stratégiques de l'expansion de YESHI GROUP. Cette place, elle la doit
à une stratégie d'implantation efficace et à une
diversification du contenu de ses entrepôts qui s'évalue à
plus de 6 000 articles allant des vélos aux mobylettes en passant par
les motos et les pièces détachées.
Bien qu'ayant des antennes de distribution dans 5 pays
voisins, MCN opère exclusivement en Côte d'Ivoire. Ainsi sa
capacité de distribution, sa disponibilité et sa présence
sur les marchés restent les points forts et les attributs qui
consolident sa place au sein de YESHI GROUP.
I-2- SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le siège social de Mondial Cycle Nouvelle est
situé, au : 9 rue du canal dans la zone industrielle 3 de
Treichville. Sur ce site, sont aussi installés la Direction
Générale, la Direction Administrative et Financière et
l'entrepôt principal des stocks de marchandises.
Pour mieux vendre ses produits sur le territoire national, M C
N, dispose de 15 succursales de distribution disséminées à
travers le pays. Elles sont confinées dans le tableau suivant :
Source : documents internes
II- ACTIVITES ET ENVIRONNEMENT DE
M C N
II-1- ACTIVITES
Bien que M C N soit reconnu principalement dans le secteur de
la distribution des deux roues, elle commercialise plusieurs produits et
marques spéciales comme les tôles alu zinc ondulées. Elle
est également fournisseur de marchandises divers telles que les articles
agricoles et de quincaillerie. Ses centres de distribution sont
concentrés autour des villages, des villes et cités agricoles de
même qu'à proximité des frontières des pays
limitrophes. Par ailleurs, M C N participe aux efforts de distribution avec
d'autres sociétés du groupe.
II-2- L'ENVIRONNEMENT DE M C N
L'environnement d'une entreprise, peut être
définit comme l'ensemble des éléments qui influencent de
façon direct ou indirect l'activité de celle-ci.
Celui de M C N, est composé de l'Etat, les institutions
financières, ses clients, ses fournisseurs de marchandises (locaux et
étrangers) et les organismes sociaux.
II-2-1- L'ETAT
M C N est soumise à différents impôts et
taxes. Principalement ce sont :
· La Taxe sur la Valeur Ajoutée (T V A) ;
· L'Impôt sur les Bénéfices
Industriels et commerciaux (I/B IC) ;
· L'Impôt sur les Traitements et Salaires.
· La patente ?
II-2-2- LES INSTITUTIONS FINANCIERES
M C N entretient des relations avec des institutions
financières pour assurer la sécurité de ses fonds et
faciliter ses transactions avec ses partenaires. Ces institutions
financières sont exclusivement des banques. M C N possède un
premier compte à la SGBCI et le second à la BIAO CI. Elle y
trouve des fonds pour le financement de son activité et effectue des
placements sûrs, liquides et rentables pour ses excédents de
trésorerie.
II-2-3- LES CLIENTS
La clientèle de M C N est constituée de
personnes morales et surtout de particuliers et sont essentiellement de
nationalité ivoirienne. Au niveau national, de source interne, nous
pouvons dire qu'elle occupe plus de 40% du marché. Cependant elle
approvisionne souvent certains pays voisins par biais de ses antennes de
distribution étrangères.
II-2-4- LES FOURNISSEURS
Etant une entreprise commerciale exportatrice, les
fournisseurs occupent une place capitale dans l'activité de M C N, les
principaux fournisseurs sont confinés dans le tableau qui suit :
Source : documents internes
II-2-5- LES ORGANISMES SOCIAUX
La Caisse National de Prévoyance Social (C N P S) est
le principal partenaire comme organisme sociale des entreprises privées
en COTE D'IVOIRE. M C N contribue pour la retraite de ses employés en
reversant mensuellement les cotisations sociales.
La partie suivante sera consacrée à la
présentation de l'organisation structurelle de M C N. Cette organisation
lui assure une bonne maitrise de ses activités et lui permet de saisir
pleinement les opportunités qui s'offrent à elle pour l'atteinte
de ses objectifs.
III- ORGANISATION STRUCTURELLE DE
M.C.N.
La structure est l'ossature formelle sur laquelle repose
l'ensemble des activités d'une organisation. L'organisation structurelle
de M.C.N. est perceptible à travers son organigramme qui présente
schématiquement les liens hiérarchiques et les niveaux de
responsabilités des postes.
Cette organisation est un excellent moyen d'information qui
met en relief les tâches et fonctions à remplir par les
différents services et les responsabilités de chacun dans
l'entreprise.
L'organe de fonctionnement est l'Assemblée
Générale des actionnaires. Ces derniers apportent les capitaux
nécessaires au fonctionnement de l'Entreprise et reçoivent en
retour des pouvoirs décisionnels. L'organe de gestion constitue le
groupe des dirigeants de l'Entreprise.
Il s'agira dans cette partie, d'une description de son organe
de fonctionnement et de ses organes de gestion.
III-1- L'ORGANE DE FONCTIONNEMENT
L'organe suprême de la Société,
l'Assemblée Générale des Actionnaires (A.G.A) se
réunit une fois par an en Assemblée Générale
Ordinaire (A.G.O.), pour l'adoption des décisions relatives au
fonctionnement de la Société. Et de façon circonstancielle
en Assemblée Générale Extraordinaire (A.G.E.) pour les
décisions liées aux modifications de statuts, à
l'augmentation du Capital, le changement de Nationalité de la
Société,......etc.
III-2- LES ORGANES DE GESTION
Ces organes sont liés par des liens
hiérarchiques à trois niveaux : (confer annexes)
III-2-1- LA DIRECTION GENERALE
La Direction Générale de M.C.N. est basée
à Abidjan et a pour mission principale, de coordonner et de superviser
l'ensemble des activités de la Société, plus
précisément son organisation et de son développement.
Le D.G. fixe les objectifs généraux de
l'entreprise et les axes de développement. Les missions, ce dernier
les remplit avec la collaboration de son Assistante de Direction.
Ø L'assistante de Direction
L'assistante de Direction assure la communication entre le
Directeur Général, les autres services et l'extérieur. En
plus elle s'occupe de :
- la gestion des programmes d'activité du Directeur
Général : réunion, prise de rendez-vous.
- L'organisation et la participation aux réunions ainsi
que la rédaction des comptes rendus.
- Le traitement de texte, la gestion du courrier et des
appels téléphoniques.
III-2-2- LE SERVICE RESSOURCES HUMAINES
Ce service, placé sous la responsabilité du
responsable des Ressources Humaine s'occupe de la Gestion des effectifs de
l'Entreprise à savoir :
- Le recrutement du personnel ;
- La rémunération des salariés ;
- La gestion des dossiers du personnel (état civil,
diplômes, carrières....) ;
- La formation du personnel en vue d'un meilleur
rendement ;
- La relation avec l'inspection du travail, la Caisse de
Prévoyance Sociale (C.N.P.S.).
III-2-3- SERVICE APPROVISIONNEMENT
Ce service est chargé de l'approvisionnement
(importation ; achat local)en marchandises et du suivi des stocks. Il se
compose des sections suivantes :
Ø La section ordonnancement et lancement :
Elle a pour mission d'assurer la disponibilité des
marchandises afin d'assurer la continuité de l'exploitation. Cette
section s'occupe également de l'inventaire et de la valorisation des
stocks en fin de mois.
Ø La section suivi des achats :
Elle s'occupe de la rédaction des lettres
d'accompagnement des commandes ainsi que de leur suivi.
Ø La section transit :
Quant à elle, elle s'assure de la bonne
réalisation des formalités d'importation et d'exportation de M C
N (facture fournisseurs ; certificat d'origine ;...etc.).
Ø La section dépôt :
Réceptionne et vérifie les marchandises,
établit le bon d'entrée et le transmet à la section
ordonnancement qui vérifie la conformité de la livraison par
rapport à la commande.
III-2-3- LE SERVICE EXPLOITATION
Considéré comme étant le `'moteur'' de la
Société Mondial Cycles Nouvelles (M.C.N.), il est chargé
de coordonner et superviser l'activité des Magasins de distributions sur
toutes l'étendu du territoire National et des antennes de distribution
situées dans les pays voisins.
III-2-4- LE SERVICE
INFORMATIQUE
La présence d'un service informatique est très
importante en cette ère des Technologies de l'information et de la
communication (TIC).Celui de Mondial Cycles Nouvelles a pour mission :
- La gestion des bases de données ;
- L'entretien et la maintenance du parc informatique et aussi
l'entretien auprès des utilisateurs de l'outil informatique afin
d'assurer une utilisation optimale des différents logiciels.
III-2-5- LE SERVICE COMPTABILITE
Il a pour feuille de route, la gestion permanente des comptes
de la Société. Pour ce faire, les tâches sont
organisées comme suite :
-Tâches Journalières
L'enregistrement courant des opérations sur la base des
pièces justificatifs (factures, pièces de banque, pièces
de caisse et autres .....) ;
-Travaux mensuels
L'établissement des états de rapprochement
bancaire, la détermination de la TVA à payer, la
préparation des règlements, l'arrêt et la
vérification de la caisse ;
-Travaux annuels
Etablissement du bilan, du compte de résultat, du
TAFIRE et des états annexés, ainsi que l'inventaire des stocks et
des immobilisations.
III-2-5- 1-ORGANIGRAMME
L'organigramme du service comptabilité de MCN
présente trois niveaux hiérarchiques.
OARGANIGRAMME DU SERVICE COMPTABILITE
Source : documents
internes
III-2-5- 2- DESCRIPTION DES FONCTIONS ET MISSIONS
Le directeur
financier
Le directeur financiersupervise les services qui
assurent l'ensemble des fonctions financière, comptable,
trésorerie et administrative de l'entreprise, parfois l'informatique et
formule des propositions sur les stratégies à suivre.
-Il établir les propositions de plan à moyen
terme de financement des investissements ;
-Définit les conditions de gestion administrative et
met en place les tableaux de bord à partir des stratégies de
l'entreprise et des informations comptables ;
- Assure les relations avec les banques et la
négociation des lignes de découverts, des emprunts, et des
placements ;Supervise la comptabilité générale et
analytique et veille aux échéances ;
-Assure le contrôle budgétaire, le contrôle
de gestion, la trésorerie ;
-Négocie avec les partenaires extérieurs pour
le compte de la direction (clients ; fournisseurs ;
administrations ; expert-comptable...).
Le chef
comptable
- Il encadre et gère le personnel du service comptable
mis à sa disposition.
- Etablissement du plan comptable de l'entreprise
conformément aux normes comptables et son actualisation au fur et
à mesure des besoins de l'entreprise.
- Supervision de tous les travaux comptables et financiers du
service.
- Supervision de l'imputation comptable conformément au
plan comptable général de l'entreprise.
- Etablissement des situations comptables périodiques,
y compris les états de synthèse.
- Maîtrise de l'outil informatique appliqué
à la comptabilité.
- Analyse des comptes et justification des soldes.
- Contrôle inopiné et contrôle permanent de
la caisse.
- Etablissement et supervision des documents fiscaux et
contrôle du respect des dates de dépôt de ces documents.
- Relation avec l'administration fiscale.
- Participation et établissement des plans de
financement à court terme.
- Gestion des dossiers de crédit et contrôle du
respect des conditions bancaires convenues avec les organismes financiers.
- Respecter la confidentialité des informations
traitées.
- Supervision et contrôle des états de
rapprochement bancaires.
- Liaison permanente et étroite avec les autres
départements de l'entreprise pour la miseen place d'une procédure
permettant une meilleure information comptable.
- Tenue des fiches des immobilisations.
- Tenue des échéanciers.
- Tenue des livres légaux : livres d'inventaire et le
journal paraphé.
- Tenue à jours des soldes clients en vue d'un meilleur
recouvrement des créances.
- Assister u comptage des inventaires physiques des stocks en
fin d'exercice.
- Apporter assistance et conseil aux responsables de
départements pour les problèmes depaies, facturation....
- Etablir et maintenir des relations internes et externes
permettant l'échange d'informations comptables.
- Assumer la responsabilité de l'archivage des
documents comptables et financiers.
Le comptable charge de
la gestion des comptes fournisseurs
- Il trie par destination des pièces comptables.
- Contrôle des factures d'achats en les confrontant avec
les documents internes et externes de l'entreprise (bons de commande, bons de
livraisons, bon de réception...)
- Contrôle des factures d'Avoirs en les confrontant avec
les bons de retour.
- Passation des écritures dans les journaux
centralisateurs après que le chef comptable ait approuvé la
conformité de la pièce à comptabiliser.
- Tenue, suivi et mis à jour de
l'échéancier des effets à payer.
- Gestion des comptes des dettes fournisseurs.
- Gestion des comptes des dettes des autres
créditeurs.
- Tenue et suivi des journaux d'achats
- Classement des documents se rapportant aux fournisseurs
(factures, avoirs, bons de commandes, bons de livraisons, bons de
réception, bons de retours, relevés et balances fournisseurs).
- Etablissement des déclarations fiscales
et sociales et respect des échéances.
Comptable charge de
la gestion des comptes clients
- Il contrôle les factures de ventes en les confrontant
avec les bons de commandes et les conditions contractuelles.
- Contrôle des factures d'avoirs et des remises, rabais
et ristournes en conformité de l'accord obligatoire de la direction
générale.
- Apposer le cachet de comptabilisation sur les factures
clients.
- Suivi des règlements, relances et mise à jour
des soldes clients.
- Etablissement et suivi de l'état des créances
clients impayés et douteux.
- Transmission du détail des soldes client
impayés au service contentieux.
- Tenue, suivi et mise à jour de
l'échéancier effets à recevoir.
- Classement des documents se rapportant aux clients
(factures, avoirs, bons de commandes, relevés et balances clients)
- Etablissement des déclarations fiscales et sociales
et respect des échéances.
Comptable charge de la caisse et de la
trésorerie
- Tenue du journal de la caisse
.- Etablissement de la situation journalière de
trésorerie
- Contrôle des pièces bancaires et des
échelles d'intérêt.
- Emission des chèques, effets et ordre de virement.
- Tenue au jour le jour du registre des chèques
émis.
- Suivi des cautions bancaires.
CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de cette première partie, consacrée
à une approche conceptuel et organisationnelle de notre étude,
nous avons pu développerune appréhension claire des concepts
fondamentaux liés à la comptabilité et au manuel de
procédures. Assi avons-nous présenter l'environnement dans lequel
nous avons mené cette étude. La seconde partie sera
consacrée à une phase plus pratique qui nous permettra de
transposer le traitement des opérations débouchant sur une
écriture comptable sous forme de procédures pouvant servir de
base au contrôle interne.
PARTIE2 : PROPOSITION
D'UN MANUEL DE PROCEDURES COMPTABLES
CHAPITRE 1 :
ELABORATION DU MANUEL DE PROCEDURE
Jusqu' à ce jour aucune procédure formelle
n'avait été instaurée, même si MCN arrivait à
gérer convenablement ses actifs et supporter ses charges d'exploitation
et les autres charges. Ce manuel est la formalisation des procédures de
gestion mises en place. Il est un arbitrage entre l'efficacité et la
sécurité. Comme outil de gestion, il ne saurait remplacer
l'intelligence humaine mais stimule cette intelligence. Les utilisateurs du
manuel à tous les niveaux doivent donc constamment avoir à
l'esprit, qu'ils doivent se servir du manuel pour mieux servir l'entreprise.
I- OBJECTIF DU MANUEL
Le présent manuel formalise les principales
procédures de gestion comptable de MCN. Il a pour objectifs :
Fournir un cadre formel d'exécution des
opérations comptables ;Décrire l'organisation
comptable ; Décrire les procédures d'exécution dans
les conditions garantissant un contrôle interne
efficace ;Définir les responsabilités des intervenants
à chaque étape du circuit des documents ;Améliorer la
productivité du personnel impliqué dans la gestion comptable.
II- LE RECUEIL DES
INFORMATIONS
La mise en place de procédures, implique un recueil
maximum d'informations, c'est-à-dire acquérir une connaissance
impartiale et approfondie de l'organisation de l'entreprise. Pour cela, il nous
faut faire en sorte de ne rien oublier, ni négliger et éviter de
déformer la réalité par nos propres
interprétations. Il s'agira pour nous de répondre aux questions
suivantes :
D'où vient l'information ?
Qui traite l'information ?
Quand ?
Comment ?
Où ?
III- CHAMP D'ACTION
Par procédures comptable, il faut comprendre, tout
traitement d'information qui aboutit à l'enregistrement d'une
écriture en comptabilité générale.
IV- TECHNIQUES DE
DESCRIPTION
Le manuel est articulé en volets et chaque volet
représente un cycle d'exploitation dont la description est clairement
établit selon le questionnaire susmentionné. Il est facile
à mettre à jour. Chaque volet est classé à
l'intérieur d'un classeur à feuillets mobiles, afin que puisse
êtres insérées les modifications à venir et que les
pages résiliées soient portées dans une annexe
prévue à ce effet. La numérotation des pages est faite que
les éventuelles insertions ne modifient pas la codification
d'ensemble.
CHAPITRE 2 : MANUEL DE
PROCEDURES COMPTABLESDE MCN
Dans cette section, les procédures suivantes seront
respectivement développées :
- C-ach 01 : procédures d'achat de fournitures de
bureau ;
- C-ach 02 : procédures d'achat de
marchandises ;
- C-ach 03 : procédures d'acquisition
d'immobilisations ;
- C-vte 00 : procédures de vente de
marchandises ;
- C-tre 00 : procédures de
trésorerie ;
- C-tfe 00 : travaux de fin d'exercices.
c-ach 01
|
FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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I- PROCEDURES D'ACHATS DE
FOURNITURES DE BUREAU
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REDACTEUR
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VERIFICATEUR
|
APPROBATEUR
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Chef comptable
|
Directeur Financier
|
Directeur General
|
..................
|
...............
|
.............................
|
Date
|
Visa
|
Date
|
Visa
|
Date
|
Visa
|
LISTE DE DIFUSION
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N° d'exemplaire
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Fonction du destinataire
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01-original
|
Directeur General
|
02-
|
Directeur Financier
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03-
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Chef comptable
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1. Objet :
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2. Documents de référence :
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3. Abréviations :
DIADemande interne d'achatRSGResponsable des services
générauxBCBon de commandeBRBon de réceptionBLBon de
livraison
|
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|
|
|
|
|
|
|
4. Responsable et autorités :
|
5. DEROULEMENT
La réalisation de ce type d'achat, incombe au
responsable des services généraux(RSG). Elle est l'aboutissement
d'une série d'étapes : l'expression du besoin, la
sélection des fournisseurs, le lancement de la commande, la
réception de la marchandise, la réception de la facture, la
comptabilisation et le règlement des factures.
|
Date d'établissement
|
Date d'entrée en vigueur
|
Nature des modifications
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c-ach 01
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS DE FOURNITURES DE BUREAU
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5.1- L'EXPRESSION DU BESOIN
L'expression du besoin est matérialisé par une
demande interne d'achat (DIA), à l'initiative de tout agent ayant
constaté le besoin quelque soit son service. Ce dernier remplit la DIA
qui doit ensuite être visée par le responsable de son service
avant sa transmission au RSG.
La Demande interne d'Achat porte les informations
suivantes :
N° de la demande
Date d'émission
Nature et description du bien demandé
Délai de livraison proposé par le service
demandeur
Coût unitaire et coût total (à
renseigner par le RSG ).
Par ailleurs le RSG, après avoir constaté le
faible niveau d'un stock d'article fréquemment utilisé, peut
enclencher la procédure en passant directement à la
sélection des fournisseurs.
5.2- LA SELECTION DES FOURNISSEURS
A la réception de la DIA visée par le
responsable du service concerné, le RSG se réfère à
la base de données fournisseurs composée d'une dizaine
d'entreprise. Après réception et analyse des FACTURES PRO FORMA
le fournisseur le mieux disant sera sélectionné après une
consultation restreinte avec le RSG.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
|
Nature des modifications
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c-ach 01
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS DE FOURNITURES DE BUREAU
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5.3- LE LANCEMENT DE LA COMMANDE
La commande est faite par fax sur la base d'un bon de commande
(BC) pré numéroté et signé par le RSG.
Le BC est établit en trois (3) exemplaires qui seront
dispatchés comme suit :
Une copie pour le RSG ;
Une copie pour la comptabilité dans le but d'un
rapprochement BC/Bon de Réception/Facture ;
Une copie pour le fournisseur lors de la livraison.
5.4- LA RECEPTION DES FOURNITURES
La réception est faite par RSG et d'un technicien au
cas où les fournitures livrées ont des spécificités
techniques. Un rapprochement est fait entre le BC et le bon de livraison du
fournisseur (BL). En cas d'accord, le RSG établit un bon de
réception(BR) en pré numéroté
et signé en trois exemplaires :
Une copie pour le RSG ;
Une copie pour la comptabilité dans le but d'un
rapprochement BC/BR/Facture ;
Une copie pour le fournisseur lors de la livraison.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach 01
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS DE FOURNITURES DE BUREAU
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5.5- RECEPTION DE LA FACTURE
La facture du fournisseur est reçue par courrier par le
réceptionniste contre décharge d'un cahier de réception.
Il affecte à la facture un numéro interne d'ordre et transmet la
facture reçue, le BL et le BC au service comptabilité.
5.6- COMPTABILISATION
Le comptable fournisseurs reçoit la facture du
fournisseur accompagnée d'une copie du BC, reporte les
références de la facture ( avec numéro d'ordre ) dans un
registre pour le suivi de la comptabilisation exhaustive des pièces.
Procède aux vérifications concernant les points
suivants:
· La prestation, la livraison, objet du contrat.
· La périodicité du règlement de la
facture.
· La conformité du montant de la facture.
· La présentation formelle de la facture.
· La régularité des prestations du
fournisseur
Les factures doivent être comptabilisées
dès leurs réceptions par le service comptabilité
après vérification des conditions de prix et de règlement.
Une copie est faite, pré comptabilisée et enregistrée dans
le programme de comptabilité afin de respecter les délais
fiscaux.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
01
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS DE FOURNITURES DE BUREAU
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L'originale est conservée dans un bac
(factures à régler) avec un cachet
« comptabilisé ».
Schéma d'écritures
DEBITCompte de charge concernéCompte de TVA
correspondantCREDITCompte du fournisseur concerné
5.7- LE REGLEMENT DES FACTURES
Les règlements sont effectués par le
comptable fournisseurs. Après un rapprochement entre le BC, le BR et LA
FACTURE, Il élabore un état des factures échues par
fournisseur qu'il soumet au CHEF COMPTABLE pour approbation selon les
échéances et les disponibilités de trésorerie.
Après approbation, il certifie la facture en y apposant un cachet " Bon
à payer" visé et daté si tous les points cités
ci-dessus sont conformes. les chèques sont alors établis et
envoyés à la signature chez le DG.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
01
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS DE FOURNITURES DE BUREAU
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5-8 DIAGRAMME DE CIRCULATION
F/ssr
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Source du besoin
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RSG
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Comptabilité
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D G
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V
DIA
BC
Analyse
DIA
BR
Rapprochement
BR
BC
Facture
CHQ
CHQ
CHQ
V
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
02
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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II- PROCEDURES D'ACHATS LOCAUX
D'APPROVISIONNEMENT
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1. Objet :
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2. Documents de référence :
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3. Abréviations :
RSCResponsable du service commercialRAResponsable des
approvisionnementsRSPResponsable du stock principal
|
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|
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4. Responsable et autorités :
|
5. DEROULEMENT
La conclusion d'un contrat d'achat avec les fournisseurs
locaux concernant des marchandises destinées à la vente,
obéit aux mêmes procédures que lors des achats de
fournitures. Mais se distingue par ses acteurs
5.1-L'EXPRESSION DU BESOIN
L'expression du besoin est faite par le responsable du stock
principal (RSP) et/ou par le responsable du service commercial (RSC).
· L'expression faite par le RSP
Elle est faite à partir de la situation du stock.
Dès l'atteinte du stock minimum, le RSP transmet l'état du stock
au responsable des achats (RA) avec une copie des fiches de stock
(entrées, sorties, stock final).
En effet le stock est géré dans une base de
données sous le logiciel SAARI. Il est fixé un stock minimum pour
chaque article appelé « seuil critique ». Cette
étape est matérialisée par une demande d'achat
émise par le RSP et visée par le RA.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
02
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS LOCAUX D'APPROVISIONNEMENT
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· L'expression faite par le RSC
Elle peut être due au RSC lui-même
après avoir consulté le niveau d'un stock d'articles
donnés.
Cette demande est faite verbalement au RA qui après
vérification auprès du RSP, entame la procédure normale
venant du RSP.
5.2- LA SELECTION DES FOURNISSEURS
Une fois la DIA remplie, une consultation est faite en se
référant à la base de donnée fournisseurs par le
RA. Après réception et analyse des FACTURE PRO FORMA, le
fournisseur le moins disant et respectant nos normes de qualité sera
sélectionné.Les modes et délai de règlement sont
négociés lorsd'une consultation restreinte avec le RA.
5.3- LE LANCEMENT DE LA COMMANDE
Toute commande doit être autorisée par le
dirigeant et fait l'objet d'un bon de commande (BC) valorisé et
établit en quatre (4) exemplaires. chaque BC est vérifié
par le responsable des achats eu égard aux tarifs et conditions de
règlement particuliers. Le BC est ensuite signé par le DG qui
appose son paraphe sur la copie originale. Chaque BC est suivie quant aux
délais d'exécution par le responsable des achats (RA) qui relance
systématiquement les fournisseurs lorsque la date de livraison est
dépassée.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS LOCAUX D'APPROVISIONNEMENT
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5.4- LA RECEPTION DES COMMANDES
Les achats réceptionnés sont
contrôlés avec le BC et le bon de livraison du fournisseur par le
RSP accompagné d'un technicien au cas où les biens
livrés ont des spécificités techniques. Il contrôle
les caractéristiques principales des articles et émet un bon de
réception BR pré-numéroté en quatre exemplaires
- Une copie pour le RA ;
- Une copie pour le RSP ;
- Une copie pour la comptabilité dans le but d'un
rapprochement BC/BR/Facture ;
- Une copie pour le fournisseur.
5.5- RECEPTION DE LA FACTURE
La facture du fournisseur est reçue par courrier par le
réceptionniste contre décharge d'un cahier de réception.
Il affecte à la facture un numéro interne d'ordre et transmet la
facture reçue, le BL et le BC au service comptabilité.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS LOCAUX D'APPROVISIONNEMENT
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5.6- COMPTABILISATION
Le comptable fournisseurs reçoit la facture du
fournisseur accompagnée d'une copie du BC, reporte les
références de la facture ( avec numéro d'ordre ) dans un
registre pour le suivi de la comptabilisation exhaustive des pièces.
Procède aux vérifications concernant les points
suivants:
· La prestation, la livraison, objet du contrat.
· La périodicité du règlement de la
facture.
· La conformité du montant de la facture.
· La présentation formelle de la facture.
· La régularité des prestations du
fournisseur
Les factures sont comptabilisées dès leur
réception selon le schéma ci-dessous. Une copie est faite,
pré comptabilisée et enregistrée dans le programme de
comptabilité. L'originale est conservée dans un bac (factures
à régler) avec un cachet
« comptabilisé ».
Schéma d'écritures
DEBITCompte d'achat de marchandisesCompte de TVA
correspondantCREDITCompte du fournisseur concerné
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS LOCAUX D'APPROVISIONNEMENT
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5-7 LE REGLEMENT DES FACTURES
Les règlements sont effectués par le
comptable fournisseurs. Après un rapprochement entre le BC, le BR et LA
FACTURE, Il élabore un état des factures échues par
fournisseur qu'il soumet au CHEF COMPTABLE pour approbation selon les
échéances et les disponibilités de trésorerie.
Après approbation, il certifie la facture en y apposant un cachet " Bon
à payer" visé et daté si tous les points cités
ci-dessus sont conformes. les chèques sont alors établis et
envoyés à la signature chez le DG.
5-8 DIAGRAMME DE CIRCULATION
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : ACHATS-FOURNISSEURS
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ACHATS LOCAUX D'APPROVISIONNEMENT
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F/ssr
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RSP / RSC
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RA
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Comptabilité
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D G
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BC
BR
BR
V
DIA
DIA
Analyse
BC
Rapprochement
BC
BR
Facture
CHQ
CHQ
CHQ
V
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
03
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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III- PROCEDURES D'ACQUISITION
D'IMMOBILISATIONS
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1 Objet :
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2 Documents de référence :
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3 Abréviations :
DFDirecteur financierPRPrérapport
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4 Responsable et autorités :
|
5 DEROULEMENT
5.1- L'EXPRESSION DU BESOIN
L'expression du besoin est matérialisée par une
demande interne d'achat (DIA), à l'initiative du responsable de service
concerné. Ce dernier remplie la DIA conformément aux
informations suivantes :
· N° de la demande
· Date d'émission
· Nature et description du bien demandé
· Délai de livraison proposé par le service
demandeur
· Coût unitaire et coût total (à
renseigner par le DF).
La demande est ensuite visée et transmise au DF
après avoir fait une copie pour le service demandeur.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
03
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
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5.2- RECEPTION, ENREGISTREMENT ET VALIDATION PAR LE DAF
Reçoit la DIA du chef du service demandeur.
Vérifie que la DIAest bien remplie et dûment signée. Sinon
retourne la D.A. au chef du service demandeur pour correction en mentionnant le
motif du retour dans la zone prévue à cet effet. Il évalue
le coût unitaire et le coût total des biens demandés
à partir des informations disponibles et s'assure que la dépense
entre dans la ligne budgétaire prévue. Enfin il enregistre la
Demande d'Achat dans son registre de commande.
Par ailleurs il confirme que la dépense entre
effectivement dans la ligne budgétaire prévue et inscrit
(à l'endroit indiqué) sur la demande d'achat la
disponibilité de la ligne budgétaire. En cas de
dépassement de la ligne budgétaire ou de non existence de la
ligne budgétaire, établit une fiche de demande d'autorisation de
dépassement budgétaire et la transmet au DG pour approbation.
Le DG appose son visa si tout est correct et transmet les
demandes au DF qui les transmet RSG pour la sélection des
fournisseurs.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
03
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
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5.3- LA SELECTION DES FOURNISSEURS
Le RSG consulte son répertoire, sélectionne aux
moins trois (3) entreprises susceptibles de venir en concurrence dans la
fourniture de la prestation désirée. Analyse les demandes
d'agrément déposées par les fournisseurs. Et
procède aux consultations téléphoniques ou adresse des
courriers visés par le DG en vue de recevoir les offres (pro formas,
devis, fiches techniques etc.) des différents fournisseurs.
Important : S'il s'agit d'un matériel technique,
recueille l'avis du chef du service technique compétent dans le
domaine.( exemple : département informatique pour le
matériel informatique )
A la réception des offres fournisseurs (pro formas,
devis, fiches techniques etc....) :
- Dresse une liste de l'ensemble des fournisseurs ayant
répondu.
- Procède à une première analyse des
offres reçues, les soumet au besoin à l'appréciation du
service technique concerné.
- Propose un choix au DG et au DF sur la base d'un
pré rapport d'analyse.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
03
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
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(ce pré rapport d'analyse contient les informations
relatives à la qualité des biens, au prix de vente, au
délai de livraison et des modalités de règlements
proposés par les fournisseurs ainsi que la proposition de choix du ou
des fournisseurs).
5.4- ACCORD DU DG ET
DU DAF
Ils reçoivent le pré rapport d'analyse des
offres ainsi que les offres elles-mêmes. Vérifient que la
Procédures de commande est bien conforme aux normes prescrites en
matière de modalités d'acquisition de biens et valident le choix
proposé ou en font un autre. Dans le cas d'un nouveau choix, indiquent
les motivations de cette option et les raisons du rejet (perspective
pédagogique) et renvoient le dossier au RSG pour l'établissement
des Bons de commande.
5.5- LANCEMENT DE LA COMMANDE
A la réception du choix du fournisseur :
- Ouvre un dossier au nom du ou des fournisseur (s) retenu
(s) et y classe toutes informations relatives à chacun d'eux.
- Établit à partir de la facture pro forma, le
bon de commande (B.C) en trois (3) exemplaires
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
03
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
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Transmet les bons de commande (BC) accompagnés de
la Demande d'Achat (DA) et de la facture pro forma au DG pour signature.
Les documents de commande sont ventilés comme
suit :
- Un (1) exemplaire du BC au chef de service
comptabilité pour lui permettre de prendre en compte la commande dans le
plan de trésorerie.
NB : Sur le BC figurent les éléments
relatifs à la gestion de la trésorerie (montants, délai
de livraison, délai de règlement négocié,
numéro de la DA, etc.).
- Adresse le deuxième exemplaire du BC au fournisseur
retenu.
Cette transmission vaut commande ferme.
- Conserve un (1) exemplaire du BC, pour enregistrement de
la commande.
5.6- RECEPTION DE LA
COMMANDE
La réception se fait en présence du RSG, du
demandeur des articles commandés et d'un technicien en cas d'exigences
techniques. Elle est matérialisée par les bons de livraison du
fournisseur.
Le RSG vérifie que le bordereau de livraison est
conforme au bon de commande et aux informations disponibles sur la facture pro
forma et établit un bon de réception (BR) en trois exemplaires
qui seront
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
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dispatchés comme suit :
- Un (1) exemplaire du BC au chef de service
comptabilité ;
- Adresse le deuxième exemplaire du BR au fournisseur
retenu ;
- Conserve un (1) exemplaire
5.7- RECEPTION DES FACTURES
La facture du fournisseur est reçue par courrier par
le réceptionniste contre décharge d'un cahier de
réception. Il affecte à la facture un numéro interne
d'ordre et transmet la facture reçue, le BL et le BC au service
comptabilité.
5.8- COMPTABILISATION
le comptable fournisseurs reçoit la facture du
fournisseur accompagnée d'une copie du BC, reporte les
références de la facture ( avec numéro d'ordre ) dans un
registre pour le suivi de la comptabilisation exhaustive des pièces.
· Procède aux vérifications concernant les
points suivants:
· La prestation, la livraison, objet du contrat.
· La périodicité du règlement de la
facture.
· La conformité du montant de la facture.
· La présentation formelle de la facture.
· La régularité des prestations du
fournisseur.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
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Les factures sont comptabilisées dès leur
réception selon le schéma ci-dessous. Une copie est faite,
pré comptabilisée et enregistrée dans le programme de
comptabilité. L'originale est conservée dans un bac (factures
à régler) avec un cachet
« comptabilisé »
Schéma d'écritures
DEBITCompte d'immobilisationCompte de TVA
correspondantCREDITCompte du fournisseur d'investissement concerné
59- LES REGLEMENTS
Les règlements sont effectués par le
comptable fournisseurs. Après un rapprochement entre le BC, le BR et LA
FACTURE, Il élabore un état des factures échues par
fournisseur qu'il soumet au CHEF COMPTABLE pour approbation selon les
échéances et les disponibilités de trésorerie.
Après approbation, il certifie la facture en y apposant un cachet " Bon
à payer" visé et daté si tous les points cités
ci-dessus sont conformes. les chèques sont alors établis et
envoyés à la signature chez le DG.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
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5.10 DIAGRAMME DE CIRCULATION
DIA
V
besoin
PR
DIA
BR
BC
BC
PR
BR
PR
V
PR
DIA
V
DIA
V
PR
V
DIA
|
|
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-ach
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
|
|
CYCLE : IMMOBILISATION
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ACQUISITION D'IMMOBILISATIONS
|
|
F/ssrs
|
Source du
besoin
|
RSG
|
Compta
|
DF
|
DG
|
Rapprochement
CHQ
Facture
CHQ
V
CHQ
|
|
|
|
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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c-vte
00
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : VENTE-CLIENTS
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IV- PROCEDURES DE VENTE DE
MARCHANDISES
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1 Objet :
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2 Documents de référence :
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3 Abréviations :
RSResponsable du stock
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4 Responsable et autorités :
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5 DEROULEMENT
Ce cycle va concerner toutes les opérations de ventes
qui partent de la commande à la comptabilisation.
5.1- LES COMMANDES
Les commandes reçues sont transmises au Responsable
Commercial qui étudie les conditions de prix, de règlement, de
livraison et de crédit client. Elles comportent les
éléments suivants :
Nom et adresse du client ;
Adresse de livraison ;
Désignation du représentant ;
Désignation exacte des produits
commandés ;
Délais de livraison, conditions de paiement ;
Quantité commandées, prix unitaires.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : VENTE-CLIENTS
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VENTE DE MARCHANDISES
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5.2- LES LIVRAISONS
Chaque livraison donne lieu à l'établissement
d'un bon de livraison BL pré numéroté établi par
le RS. Avant chaque livraison, le BL est rapproché du contenu de
l'envoi et de l'accusé de réception de la commande.
Le BL est établi en trois (4) exemplaires :
Une copie pour le client ;
Une copie reste avec le RS ;
L'originale est remise au RC qui appose la mention
« livré le ....... » et la transmet à la
facturation avec la mention « A facturer ».
Des AVOIRS client sont établis à chaque retour
de marchandises. Le RS indique les quantités reprises sur des bulletins
« retour et reprise de marchandises »sur un carnet à
souche pré numéroté :
La souche est conservée par le RS ;
Le bulletin originale est remis au RC qui l'avise de la
mention « A facturer » et le transmet à la
facturation.
5.3- LA FACTURATION
Les factures de doitet les avoirs sont établis par le
responsable de la facturation à partir du BL ou du bulletin de retour
portant la mention « A facturer ». les factures sont
émises en deux exemplaires :
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : VENTE-CLIENTS
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VENTE DE MARCHANDISES
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- Un exemplaire portant le sticker original destiné au
client ;
- Et un exemplaire destiné à la
comptabilité ;
Les factures font ensuite l'objet d'un contrôle
arithmétique par le comptable. Elles doivent être
comptabilisées au jour le jour.
5.4- LA COMPTABILISATION
Les factures sont enregistrées en comptabilité
sans délai. Après enregistrement, la facture reçoit la
mention « comptabiliser »puis sont classées par
ordre chronologique dans des classeurs intitulés factures ventes de
l'année correspondante.
Schéma d'écritures
DEBITCompte du client concerné
CREDITCompte de vente de marchandisesCompte de TVA
correspondant
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : VENTE-CLIENTS
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VENTE DE MARCHANDISES
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5.5 DIAGRAMME DE CIRCULATION
Client
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RC
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RS
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Facturation
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Compta
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BC
V
BC
V
BL
BC+ BL+
FACTURE
BL
BC
BC
BL
FACTURE
Comptabilisation
Facture
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : TRESORERIE
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V- PROCEDURE DE TRESORERIE
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1 Objet :
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2 Documents de référence :
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3 Abréviations :
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4 Responsable et autorités :
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5 DEROULEMENT
Les procédures du cycle de trésorerie sont
regroupées en deux grandes parties : les procédures
opérationnelles et les procédures comptables.
5.1- les procédures
opérationnelles
Les procédures opérationnelles regroupent les
procédures de budgétisation, d'encaissement et de
décaissement.
5.1.1 Procédure de
budgétisation
Cette procédure regroupe toutes les taches
d'établissement du budget de trésorerie, permettant d'estimer a
priori les niveaux d'encaisses et, le cas échéant, les besoins en
découvert et crédit à court terme nécessaires pour
éviter les crises de liquidités.
5.1.2 Procédure d'encaissement
Elle regroupe toutes les opérations de recueil des
fonds et de leur conservation dans les caisses et les banques. Cette
procédure est scindée en deux sous procédures à
savoir les encaissements en espèces et les encaissements par
chèque.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : TRESORERIE
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PROCEDURES DE TRESORERIE
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encaissement en espèces
Les taches relatives à cette sous procédure
sont les suivantes :
-la réception du client par le comptable chargé
de la caisse et de la trésorerie ;
-la vérification des éléments de la
facture ;
-la réception et vérification des espèces
;
-le comptage des espèces reçues
conformément au montant inscrit sur la facture et le reçu ;
- le marquage du cachet payé sur la facture ou le
reçu et sur leur souche ;
-la remise de la facture ou du reçu au client ;
-la rétention de la souche de la facture ou du
reçu comme pièces justificative ;
-le rangement des espèces dans un coffre-fort dont
aucune autre personne ne détient le code ;
- la séparation de la caisse recette et celle des
dépense ;
- le remplissage du bordereau de versement en banque ;
-la présentation des justificatifs de versement
effectués par le coursier au responsable.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : TRESORERIE
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PROCEDURES DE TRESORERIE
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encaissement par chèque
Cette sous procédure regroupe les taches suivantes :
-la réception par le service courrier ou par le service
recouvrement du chèque et d'une copie de la facture concernée de
la part du client ;
-transmission au comptable chargé de la caisse et de la
trésorerie ;
-enregistrement du chèque reçu dans le registre
des chèques ;
-présentation du chèque reçu au
responsable financier pour autorisation d'encaissement à la banque ;
-endossement du chèque par le directeur financier ;
-dépôt du chèque auprès de la
banque pour encaissement par coursier;
-présentation par le coursier des justificatifs des
bordereaux de versement remis par la banque au Directeur Financier.
5.1.3 Procédurede décaissement ou de
paiement
Elle reprend toutes les activités de règlement
en espèces ou par banque. Elle est divisée en deux sous
procédures à savoir le décaissement en espèces et
décaissement par chèque.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : TRESORERIE
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PROCEDURES DE TRESORERIE
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Le décaissement ou paiement
en espèces
Le décaissement en espèce est
réalisé par les opérations suivantes :
- Séparer la caisse de recette et la caisse de
dépense afin de permettre une meilleure visibilité des mouvements
de la caisse ;
- respect du plafond de la caisse c'est-à-dire le
niveau maximum d'une dépense à régler en
espèces ;
- régler par cheque tout montant qui excède ce
niveau ;
- vérifier l'existence de l'avis de règlement
authentique délivré par l'entreprise avant le paiement d'un
fournisseur ;
- vérifier l'existence des pièces
justificatives d'achat signées par les personnes autorisées avant
les sorties de fonds pour motif d'achat d'un bien ou d'un service aux fins
d'utilisation par l'entreprise;
- se rassurer que les dépenses toujours
accompagnées des originaux des pièces justificatives ;
- les documents de paiement sont annulés par la mention
« payé ».
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : TRESORERIE
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PROCEDURES DE TRESORERIE
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Le décaissement ou paiement par chèque
Le décaissement par chèque est
réalisé par les opérations suivantes :
- présentation par le fournisseur de la facture et d'un
avis de règlement délivrés par le Directeur Financier ;
- réception des documents par le comptable
trésorier pour l'émission des chèques ;
- vérification de l'authenticité de ces
documents ;
-vérifier que tous les chèques a émettre
pour règlement des factures doivent sont barrés et non
endossables ;
- établissement du chèque par le comptable
trésorier ;
- transmission des chèques émis et des documents
au D G pour le contrôle et les signatures ;
- remise du chèque signé au fournisseur ou au
bénéficiaire ;
- émargement par le fournisseur pour acquit ;
- annulation des documents de paiement par la mention «
payé » ;
- tous les chèques émis sont enregistrés
dans un registre selon l'ordre numérique ;
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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CYCLE : TRESORERIE
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PROCEDURES DE TRESORERIE
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5.2 Procédures comptables
La comptabilisation des opérations du cycle de
trésorerie obéit aux principes suivants :
-les pièces de caisse sont comptabilisé
dés la sortie des fonds ;
- les chèques sont comptabilisés dès
leur signature, alors même qu'ils ne sont pas encore réglés
par la banque ;
- les chèques ou virements des clients ne sont
comptabilisés qu'a leur réception effective par la banque
(notifiée par un avis de crédit) ;
- Aucune compensation ne doit être effectuée
entre les soldes débiteurs et les soldes créditeurs des comptes
de banques : les banques à solde débiteur (au sens de
l'entreprise) doivent figurer à l'actif du bilan et celles à
solde créditeurs doivent figurer au passif du bilan.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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VI- TRAVAUX DE FIN D'EXERCICE
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PROCEDURES D'INVENTAIRE
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1 Objet :
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2 Documents de référence :
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3 Abréviations :
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4 Responsable et autorités :
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5 DEROULEMENT
la conduite des travaux de fin d'exercice permet de
répondre non seulement à des obligations légales mais
aussi aux nécessités de gestion et d'information.
5.1 Inventaire des immobilisations
Le Responsable de l'inventaire, établit
obligatoirement, a partir des données comptables, une fiche pour chaque
immobilisation. Sont indiqués sur cette fiche :
- La nature de l'immobilisation ;
- Le compte d'actif correspondant ;
- Le cout d'acquisition ;
- La date d'acquisition ;
- La date de mise en service ;
- Le mode d'amortissement ;
- La date et les conditions de cession ou de mise hors
service ;
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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TRAVAUX DE FIN D'EXERCICE
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PROCEDURES D'INVENTAIRE
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Au cours de l'inventaire extra comptable:
- Il établit, a partir des fiches, des états par
catégorie de toutes les immobilisations ;
- Il s'assure de l'existence physique de toutes les
immobilisations et de l'exactitude des fiches.
Détermine les amortissements et évalue les
éventuelles dépréciations en vue de leur
comptabilisation.
5.2 inventaire des approvisionnements
le mode d'inventaire utilisé est l'inventaire
permanent. il permet de connaitre à tout moment, les existants
réels en compte aussi bien en quantité qu'en valeur.
Les comptes annuels au niveau des stocks ont pour base cet
inventaire permanent.
5.3 inventaire des dettes et créances
En fin d'exercice, les comptables chargés des comptes
clients et fournisseurs, transmettent des lettres de circularisassions par fax
à tous nos clients et fournisseurs.
A chaque courrier est joint le relevé de compte du
tiers, retraçant l'état des factures non réglées ou
non encaissées au 31/12/....... .
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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TRAVAUX DE FIN D'EXERCICE
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PROCEDURES D'AMORTISSEMENT ET DE SORTIE D'IMOBILISATION
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la conduite des travaux de fin d'exercice permet de
répondre non seulement à des obligations légales mais
aussi aux nécessités de gestion et d'information.
1- procédures d'amortissement
· A l'acquisition de l'immobilisation, le chef
comptable :
- procède à la codification et au marquage de
l'immobilisation conformément aux règles de nomenclature
retenues.
- Constitue le dossier d'immobilisation pour chaque bien comme
suit :
- copie de la facture d'achat ;
- copie demande d'achat ;
- copie bon de commande ;
- contrat ;
- bon de livraison ;
- pv de mise en service.
· Le calcul des amortissements est fait selon le mode
linéaire et débute à partir de la date de mise en
service ; cette date est constatée sur le procès-verbal de
mise en service établi par le service utilisateur.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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· Les dotations aux amortissements sont
effectuées à la fin de chaque exercice selon les taux admis par
le SYSCOHADA ;
2- Procédures de sortie d'immobilisation
2.1- Cas de vol, de casse ou de
perte
Ces cas sont justifiés par le constat du pv.
· Le chef comptable reçoit une copie du pv
établie par l'utilisateur comme pièce comptable ;
· Il élabore le tableau d'amortissement des
immobilisations ;
· Il prépare les fiches d'imputations
comptables ;
· Transmet ces documents au Directeur financier ;
· Après approbation du Directeur
Financier ;
· Il procède à l'enregistrement des
écritures ;
2..2- Cas de mise au rebut
La mise au rebut est justifiée par un constat
d'huissier.
· A la réception du pv d'huissier, le Chef
comptable, met à jour son registre des immobilisations ;
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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TRAVAUX DE FIN D'EXERCICE
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PROCEDURES D'AMORTISSEMENT ET SORTIE D'IMOBILISATION
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· Il arrête le calcul des amortissements à
la date du pv et passe les écritures relatives à la valeur
d'acquisition, au cumul des amortissements antérieurs, et à la
dotation de l'exercice arrêté à la date de cession.
2.3- cas de cession
Détermination du prix de cession
Le Directeur Financier et DG établissent un prix de
cession en fonction de l'état de l'immobilisation, du prix
d'acquisition, de la valeur net comptable, et de la durée de
détention du bien en accord avec le cessionnaire.
Etablissement de la facture
· Une facture est établie par le service
facturation selon les recommandations du Directeur Financier et du DG.
· Cette facture est transmise au Directeur Financier pour
approbation puis au Chef comptable pour la comptabilisation et la mise à
jour de ses données.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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FICHE DESCRIPTIVE DE PROCEDURE
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TRAVAUX DE FIN D'EXERCICE
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PROCEDURES D'AMORTISSEMENT ET SORTIE D'IMOBILISATION
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Constatation de la sortie de l'élément
d'actif
· A la réception de la facture, le Chef Comptable
met à jour son registre des immobilisations ;
· Il arrête alors le calcul des amortissements
à la date de la facture de cession et passe les écritures
relatives à la valeur d'acquisition, au cumul des amortissements
antérieurs, et à la dotation de l'exercice en arrêté
à la date de cession. Il enregistre le prix de cession.
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Date d'établissement
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Date d'entrée en vigueur
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Nature des modifications
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CONCLUSION GENERALE
L'objectif de ce travail était de démontrer la
contribution du manuel de procédures à la performance
financière des entreprises, spécifiquement celles de MCN. Nous
sommes partis du principe selon lequel toute entreprise, aussi petite qu'elle
soit, se doit de s'assigner un minimum d'organisation.
A cet effet, notre questionnement général de
départ traduit à travers les hypothèses a
été celui de savoir comment l'existence d'un manuel de
procédures s'inscrit-elle dans une dynamique de performance, et ce dans
le souci de pérenniser l'entreprise.
Pour répondre à cette question, nous avons
d'abord développé une appréhension claire des concepts
fondamentaux liés à la comptabilité et à son
organisation pour ensuite mettre en évidence l'utilité et
l'importance du manuel de procédures. Et finir par la transposition du
traitement des opérations débouchant sur une écriture
comptable sous forme de procédures pouvant servir de base au
contrôle interne à MCN.
Au terme de cette étude, force est de constaté
que l'adoption de du manuel proposé permettrai d'infirmer les
hypothèses de recherche émise au début de notre
étude.