3.1.2. Provenance des habitants recensés
Les allochtones présentent, pour la plupart, des liens de
parenté avec les natifs ou autochtones puisque ayant une histoire
migratoire commune.
La figure 3 donne la répartition de cette population
suivant la zone ou localité de provenance.
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Bambama Bandzié Lefoutou Malima Ndouo
Kenkélé Obili Originaire Pointe-noire Sibiti
Zanaga
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Figure 3 : Répartition des habitants
par zone de provenance
L'Ogooué est peuplé essentiellement des natifs
de ce village (93%), suivi de quelques originaires de Zanaga (2%).
Cette population est constituée principalement de deux
ethnies : Les Téké, avec 62% de la population et des Ombamba qui
représentent 38 % du total.
3.2. Les systèmes de représentation
dominants
3.2.1. Les cérémonies rituelles
Il existe des cérémonies liées à
la vie ou aux différents clans et lignage du village. Le
déroulement dépend du type de cérémonie, et la
présidence peut être assurée par le Chef de la
délégation spéciale, le Chef du clan ou du lignage, ou
encore les « parrains ».
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Ces cérémonies visent plusieurs objectifs : la
cohésion sociale, le rétablissement de la santé des
malades, la communion avec les ancêtres, le respect d'interdits et
l'ambiance dans le village. Il y a aussi des cérémonies
liées à la vie familiale. Parmi elles on peut citer :
· Le Moungala, liée à une naissance ou un
avortement des jumeaux chez les deux ethnies (Ombamba et Téké).
Les jumeaux ont un pouvoir surnaturel d'ensorceler leurs parents en cas de
mécontentement. Tous les déchets issus de l'entretien de jumeaux
sont rassemblés pour être enterrés le jour de la
cérémonie de présentation des jumeaux auprès du
parrain. Jusqu'à un âge adulte, ces derniers sont tenus de
respecter certains interdits alimentaires comme : le céphalophe à
dos jaune, la genette tigrine, la panthère, etc.
· Le Tsatsée chez les Ombamba,
cérémonie liée à la circoncision ;
· Le Nzobi, strictement masculin est une croyance en un
être qui est capable de protéger le village des
malédictions et de préserver la vie des initiés. Le Nzobi
a le pouvoir de désenvoûter un malade au cours d'une
cérémonie pendant laquelle on fait des sacrifices d'animaux
domestiques. Le membre du Nzobi ne peut être ensorcelé. Son
malfaiteur encoure des risques de mort et celui-ci est tenu de respecter les
règles en vigueur.
· Le Ngo, chez les Ombamba est un rite de
malédiction qu'il faut nécessairement s'acquitter afin de ne pas
être envoûté.
· Le Lissimbou, le Mademoiselle, (Ombamba), le Nkita
(téké), etc. La croyance en la sorcellerie est
omniprésente.
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