CHAP. IV. DISCUSSION
Dans cette partie, nous allons interpréter nos
différents résultats se trouvant dans les tableaux 2 et celui du
tableau 3.
4.1. De l'amibiase intestinale dans le cas de
diarrhées au Centre de Santé 40e CECA/Camp Mweze
En parcourant les résultats du tableau 3, nous nous
rendons compte que les amibes ne sont pas à exclure dans le cas de
diarrhée chez
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les malades fréquentant le Centre de Santé
40e CECA/Camp Mweze, le taux de 7% était trouvé chez
ces malades.
A part les formes végétatives, 9% de ces
échantillons renfermés les kystes des amibes, ces
résultats positifs pourraient être expliqués par le faite
que 65,5% de ces patients consomment les aliments crus sans le laver.
Nous avons trouvé aussi que ; 16% de notre
échantillon consomment l'eau de source, 91% ne la traite pas avant sa
consommation et l'hygiène de mains avant le repas et après
selles, n'est pas observée chez nos malades, soit en 13% et 80%.
Les sales habitudes invoquées ci-haut peuvent expliquer
la présence forte de parasites chez cette catégorie de la
population.
A part les amibes, beaucoup de parasite était
présent dans les échantillons de selles de nos
enquêtés, entre autre l'Ascaris lumbrycoïde, Trichuris
trichuira, Trichomonas intestinalis, Schistosoma mansoni et Giardia
intestinalis.
La présence de ces différents parasites
s'explique par les mauvaises habitudes citées ci-haut.
4.2. Des facteurs à risque de l'amibiase
En considérant les résultats du tableau 2, nos
enquêtes sur terrain, nous montrent que 65,5% de nos malades
diarrhéiques ne lavent pas les aliments crus avant de les consommer et
45% pratiquent l'automédication pour mettre fin aux diarrhées,
alors que cette façons d'agir pourraient être à la base de
la dissémination de parasites en générale et
particulièrement de l'amibe hystolitica parmi la population.
L'eau de source n'était pas propre à la
consommation, elle pourrait abriter quelques parasites et germes
pathogènes, or 16% de nos
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malades l'utilise comme eau de boisson et que 91% ne la traite
pas avant consommation, ceci expliquerait la diversité parasitaire
rencontrée chez nos enquêtés.
L'hygiène de main après selles n'est pas
observée en 80% et avant le repas à 13% chez nos malades
diarrhéiques, or cette négligence peut conduire à des
parasitoses.
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