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BP 204 GOMA
FACULTE DE SCIENCES SOCIALES ADMINISTRATIVES ET
POLITIQUES
Département des Relations
Internationales
LA PROBLEMATIQUE DE LA VOCATION AFRICAINE DE LA RDC
COMME PUISSANCE POLITICO-ECONOMIQUE : Etat de lieux et Perspectives
Par
BWENGE KAHIMBI Augustin
Mémoire de licence présenté et
défendu en vue de l'obtention de grades de licence en Relations
Internationales
Directeur : Professeur MBIKAYI
Encadreur :Ass. Jolie MASIKA
Année académique
2009-2010
0. INTRODUCTION
0.1.ETAT DE LA QUESTION
La république Démocratique du Congo a
été au centre d'étude de plusieurs auteurs tout juste vers
la fin du 20ème et début du 21ème
siècle, certains se sont intéressés sur les données
naturelles que présente la RDC comme étant une puissance, les
autres ont décortiqué les différents problèmes qu'a
connu la RDC durant cette période, mais aussi ceux qui se sont plus
intéressé à l'histoire générale de la RDC.
De même la diplomatie congolaise les a
intéressé voire la situation de différents conflits qui
ont eu lieu au Congo.
Certains ont appuyé la thèse de Balkanisation et
les autres non.
C'est ainsi que la situation de la RDC a suscité
plusieurs réactions dans le Chef des auteurs et a laissé bon
nombre d'analystes perplexes.
En effet, au début de ce travail nous nous proposons
de faire une brève revue de la littérature en vue de marquer
notre originalité par rapport à tous ceux qui ont fait, avant
nous, de la RDC leur objet de réflexion.
Dans leur ouvrage « Etat et société
fragile (...) » paru en 2007, Jean Marc Châtaigner et
Hersé Margo1(*) ; soulignent que « En Afrique Centrale,
on observe une forte corrélation entre ressource et conflit »
ils en chérissent en disant que : « la richesse qui colle
à l'image du Congo-Kinshasa depuis que Katanga a été
qualifié de scandale géologique(...) », pour eux
« l'occupation militaire de l'Est du Congo-Zaïre par le Rwanda
et l'Ouganda entre 1998-2003 a eu pour principale finalité le pillage
des ressources »2(*).
Pour SENDJOUN Luc, dans son ouvrage « sociologie de
relations Internationales africaines paru en... parle des mesures probabiliste
de la puissance en soulignant que « la mesure de la puissance est
fondé sur la prise en considération des ressources de divers
ordre qui permettent à un Etat d'avoir des chances sérieuses de
faire triompher sa volonté ou alors qui lui confèrent une
position de supériorité sur l'échiquier
géographique3(*) ». En voulant aborder le point sur la
puissance, l'auteur dégage (distingue) deux principales
catégories de facteurs, à savoir le facteur originaire ou de
premier degré, l'auteur souligne la géographie et la
démographie et l'avantage organisationnel de régimes politiques
comme celui du second degré.
Pour Collette Braeckman4(*) cité par le quotidien, le soir de Petit
Futé, « Durant des années, la RD Congo, ex-Zaïre,
a été la grande malade de l'Afrique. Sa longueur, ses
désordres, puis ses violences, ont affecté tous ses
voisins ».
Tenant compte de la grandeur de la RDC et sa position
géographique au centre de l'Afrique entouré de ses neufs voisins
s'intéresse beaucoup sur le fait que le Congo - Zaïre a
été une puissance et puis disparaître à un certain
moment en disant : « ce pays aux neuf frontières est
avec le Nigeria, l'Algérie, le plus vaste du continent il jouxte toutes
les grandes zones d'influence (...). Si le temps de Mobutu souligne-t-il le
vaste et puissant Zaïre considéré comme l'un des relais de
l'influence occidentale se permettait d'intervenir chez ses voisins, la fin de
la guerre froide, l'affaiblissement du dictateur, malade et rejeté par
ses protecteurs d'hier, ont dessiné un autre scénario
(...) ».
Voulant aborder dans ce même sens en parlant de
différentes approches de conflits en Afrique, Rigobert MINANI
BIHUZO5(*) dans son ouvrage
« Du pacte de stabilité de Nairobi à l'acte
d'engagement de Goma » paru en décembre 2008 il mène
ses études sur ce sujet en suggérant que « les causes
structurelles des conflits en Afrique peuvent être regroupées en
trois grandes catégories : la mauvaise gouvernance, la tension
autour des ressources, les différentes ethniques et les nationalismes
(...). Pour ce point il parle des conflits en RDC dans ces mots :
« Plusieurs analystes situent l'épicentre du séisme qui
secoue ce géant au coeur du continent (...) p.7.
Pour Isidore NDAYWEL, histoire générale du Congo
paru en 1998 s'étonne que toute frontière se caractérise
par la permanence du désordre de la fraude voire du banditisme, signes
de contestation d'un découpage semble-t-il la réalité
profonde » p. 817 plus loin de cet auteur a souligné un point
concernant vers les Etats-Unies de centre-Afrique d'où il s'interroge si
« lorsque le Congo aura réussi à penser toutes les
plaies du passé il restera en effet à apprendre, ) évoluer
dans un monde où les Etats vivent désormais en groupe, luttent en
groupe et s'organisent en groupe pour mieux défendre leurs
intérêts ». p. 8176(*).
Mayila Tshiyembe dans son ouvrage « la politique
étrangère de la RDC continuité et rupture paru en
20087(*),où il brosse
grands traits le cadre théorique de RI attestant que la politique
étrangère est un instrument de l'Etat soumis aux mutations
mondiales, il tente aussi à déclancher les variables
structurelles et dépendantes de la politique étrangère de
la RDC, il a fait l'autopsie de la politique étrangère de la RDC
de l'indépendance à nos jours, en soulignant les atouts et les
vulnérabilités de la diplomatie de la crise de 1960-1965, de la
diplomatie de la porte ouverte sur le monde (1965-1990), de la diplomatie des
temps perdus (1990-1997), de la diplomatie de l'impuissance (1997-2006)
d'où il se pose la question à quelle diplomatie pour le
21e siècle ? ».8(*)
Pour KAKULE SIVAMWENZIRE, « De la thèse sur
la Balkanisation de la RDC » il a fait l'analyse géopolitique
et géostratégique sur le plan interne et international.
Pour cet auteur nous a beaucoup intéressé dans
son travail quand il a souligné dans ces mots en
disant « le démembrement étatique à la
balkanisation orchestré souvent par les puissances de ce monde se
confirme de plus en plus en développement de l'établissement des
normes du droit international public comme un processus
continuel ».9(*)
S'Inspirant par les auteurs précités, notre
étude se focalisera sur les éléments qui ont conduits
à la rupture de la vocation africaine de la rdc
« état de lieu »entant qu'un géant
d'Afrique centrale. En suite faire une analyse géopolitique et
stratégique dans le contexte d'une puissance africaine ou en Afrique
centrale en nous avec le principe de bon voisinage comme préalable afin
de sortir la rdc de la crise pour arriver à une fait réaliste de
pouvoir d'influencer ou de prestige en Afrique.
0.2.PROBLEMATIQUE
La problématique étant l'approche ou la
perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le
problème posé par la question de départ, étant une
manière d'interroger les phénomènes étudié.
Constituant une étape charnière de recherche entre la rupture et
la construction10(*).
Notre analyse va nous pousser dans un premier temps faire une longue
observation sur la RDC dans son ensemble un tout des relations internationales
africaines.
En effet, comme les données naturelles nous prouvent
la RDC est un pays à vaste étendue après les soudans et
l'Algérie.
Cette étendue territoriale est une force politique
très considérable car elle un élément essentiel
dans la conception qu'un peuple (les congolais) se fait de sont destin, c'est
la position où les situations géographique de la RDC en se
retrouvant au centre de l'Afrique. Au facteur politique un peut y associer le
facteur démographique qui joue un rôle considérable en
relations internationales car il constitue un élément essentiel
du développement économique et du progrès social ainsi
que de la puissance militaire. C'est pour cette raison que EDEN KODjO11(*) nous apprend que »
l'Afrique doit s'attaquer à soutenir aux taux de mentalité
susceptible d'assurer le nouvellement des générations car la
croissance démographique représente un investissement pour le
futur il continue en disant que c'est dans sa masse démographique que
l'Afrique trouvera les ressources humaines suffisante indispensable à la
maîtrise de son espace géographique. Ce capital humain peut
permettre à la RDC de déterminer sa politique sur les plans
économiques et militaires.
Sur le plan économique, le territoire congolais (RDC)
dispose de beaucoup de richesses naturelles d'où l'expression de
scandale géologique traduit la mesure de potentialités de ce
pays.
Le facteur économique de la RDC donne plusieurs
secteurs économique dont l'agriculture, les mines, les secteurs
énergétiques (le pétroles, la houille et le gaz
méthane) le secteur hydroélectrique a cet effet, toutes ces
potentialités donnent la possibilité de rayonner, de se tendre au
délit des ses frontières et d'être une véritable
puissance économique en Afrique et dans le monde.
Par ailleurs, tous ces facteurs ci hauts relevés,
malgré l'existence de ceux-ci la RDC a beaucoup souffert d'une longue
perturbation qui ont occasionné une instabilité totale sur tout
le plan. Plusieurs s'interrogent pourquoi un tel Etat disposant de tout les
atouts pour jouer un rôle d'une puissance ou d'un moteur du
développement de l'Afrique, ne parvient pas même à
l'autosatisfaction faction, une telle interrogation ne mérite pas aller
chercher la réponse à coté des réalités qui
poussent aux autres de parler d'un « Congo
malade » « Congo déchiré » ou
mieux de l'inexistence d'un état congolais
En égard de qui précède, notre
étude cherché à répondre aux questions
suivantes :
1) quels sont les causes de la rupture de la vocation
africaine de le RDC comme puissance politico-économique ?
2) Par quel moyen la RDC doit elle sortir de la rupture pour
jouer son rôle de leadership en Afrique
3) quels sont les facteurs déterminant de la RDC comme
puissance politico-économique
Voici l'angle sou le quel notre préoccupation va
orienter nos démarches au sujet de la problématique de la
vocation africaine comme puissance politico économique en faisant
l'état de lieux et les perspectives.
0.3.HYPOTHESES
« L'hypothèse » est une proposition
de réponse à la question posée elle est
généralement considérée comme » la
transposition ouverte d'une proposition théorique dans le monde
empirique. Une hypothèse établit une relation qui peut être
vérifiée empiriquement entre les causes et un effet
supposé.
D'après André Pierre CONTANDRIOPOULOS continue
en disant qu'une hypothèse est donc un énoncé formel des
relations attendues entre au moins une variable indépendante et une
variable dépendante.12(*)
En effet, en rapport avec notre objet d'étude relatif
à une rupture ou continuité d'une puissance, la RDC nous donne un
exemple en relation internationales, beaucoup de chercheurs auraient
déjà tenté de faire l'autopsie de la RDC du fait que se
faisait constater qu'à ce niveau les responsabilités seraient
partagées sur la plan interne et externe du pays.
C'est ainsi qu'en nous inspirant aux plusieurs
réponses attribuées aux problématiques soulevées
par certain nous avons aussi apporté notre réflexion sur ce point
en proposant les hypothèses suivantes pour tenter de répondre
provisoirement aux problématiques que nous avons formulées,
étant donnée que l'hypothèse de travail est une
série de réponses supposées ou provisoire mais
vraisemblablement au regard des questions soulevées par la
problématique13(*).
A cet effet nous supposons ce qui sont provisoirement car il
fera l'objet d'une discussion en vue de l'informer ou de l'affirmer à la
fin des nos investigation :
1) Les cause seraient liées aux problèmes
internes et externes du pays causés par la mauvaise gouvernance, les
conflits qui ont déchiré ce pays différends
bilatéraux avec ses voisins qui auraient conduit aux tentatives de
balkanisation du pays
2) Le principe de bon voisinage serait un préalable
pour sortir la RDC de la crise afin de se repositionner dans le concert des
nations quand elle aurait pansé toutes ces plaies ;
Les facteurs déterminants de la rdc comme puissance
politico-économique seraient d'ordre économique,
démographiques, géostratégiques et géographique.
0.4. Méthodes Et Techniques Utilisées
0.4.1 Méthodes Utilisées
« Au sens plus élevé, méthode
peut être sommairement définie comme le guide de la pensée
dans la poursuite de la connaissance vraie. c'est ainsi que selon Madeleine
GRAWITZ » définit la méthode est constituée de
l'ensemble des Opérations intellectuelles par les quelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit,
démontrer et les vérifie »14(*)
Pour ce qui concerne les méthodes nous avons
opté pour les méthodes structuraliste et dialectique qui vont
permettre de bien atteindre les vérités dans la
vérification des nos hypothèses.
Selon le cours d'initiation à la recherche
scientifique la méthode structuraliste a pour ambition de rendre
intelligible les faits observés en élucidant la structure du
système dont ils font partie. Le phénomène fait donc
partie de la structure et en interaction avec d'autres parties de cette
structure. On peut dire que il cherche à reconstituer une structure qui
imprime le contexte en tant que tout. Certes, les faits, les
élément d'un tout pris individuellement intéresse beaucoup
le savant mais il cherche les recherche les règles des relations entre
eux de sorte que la découverte de celle-ci permet d'avoir une
compréhension plus complète et plus explicative de l'ensemble et
des phénomènes qui se produisent au sein de cet ensemble15(*).
En effet cette méthode nous a aidé à
avoir une réflexion intelligible des faits observés en
république démocratique du Congo considéré comme
une structure qui exprime le contexte comparé aux facteurs et
différents atouts que dispose la RDC pour jouer son rôle de Pivot.
Or, malgré tous ces élément de données naturelles
de la RDC jusque lors ne représentent rien sur la scène
internationale suite à la rupture dont il faut que ces facteurs soient
disposés dans un ordre donné pour qu'ils constituent la
représentation d'une structure d'un état puissant au coeur de
l'Afrique.
La méthode dialectique s'intéressant aux
fonctions et aux structures, surtout il essaie d'appréhender tout ce la
dans leur évolution historique, dans leur dynamique, dans leur mouvement
constant, et sa puissance s'expliquant dans l'analyse des situation sociales
et sa capacité à produire des hypothèses forte sur
l'évolution des sociétés cette méthode nous a aider
à faire l'analyse historique, dans leurs dynamique, dans leurs mouvement
constant, et sa capacité à produire des hypothèse forte
sur l'évolution des société « cette
méthode nous a aidé a faire l'analyse historique de la RDC sur
le plan interne et international dans son évolution pour dégager
les événements fédérateurs de la rupture et de la
continuité de la vocation Africaine de la RDC comme puissance
politico-économique dont l'Etat congolais utilisé comme
instrument de rétablissement de la continuité dans son
dynamique.
0.4.2. TECHNIQUES UTILISEES.
Concernant les techniques utilisées, les techniques
documentaires et d'observation libre nous ont aidé à
accéder facilement aux données.
- La documentation nous a aidé à consulter les
documents (ouvrages scientifique, travaux de fin cycle, mémoires de
licence. Articles et autres publications qui sont en rapport avec notre sujet
de recherche afin d'enrichir quelques informations prérecquises capables
de nous aider à réaliser le présent travail.
-quant à l'observation libre nous avons
découvert derrière l'apparent, la réalité
cachée afin de fournir les informations relatives aux
réalités congolaise entant que congolais.
Ces techniques nous y avons a aider de consulter certaines
information publiées dans différentes cites web qui ne sont pas
accessibles.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.5.1. Choix du sujet
Notre travail ayant pour titre : La
problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance
politico-économique : état de lieux et perspectives, le
choix de ceci n'est pas un fait hasardeux car il résulte de notre
formation en science sociales, politique et administratives,
précisément dans le département des relations
internationales.
C'est pourquoi nous avons fait le choix de ce sujet dans le
but d'apporter une réflexion géopolitique au sujet de la RDC
vis-à-vis de ces 9 voisins en particulier et en générale
se l'Afrique et du monde afin de concilier la théorie acquise durant
notre formation à la pratique.
En effet, la RDC a attiré notre attention
particulière car disposant atouts qui de atouts lui offrent une
possibilité d'émerger sur le plan sous régional,
régional et mondial continue à souffrir des différents
maux et qui poussent à plusieurs opinions à diverger dans les
vocables pour parler de la RDC.
En fait, dans son contexte naturellement les données
prouvent combien de fois la RDC est un géant d'Afrique centrale en
particulier et le3ème sur le plan africain.
En choisissant le vocable « vocation de la
RDC » ce que quelques données naturelles nous montrent que la
RDC a une tendance africaine c à d un pays continent d'Afrique que nous
tenterons d'analyser ses facteurs déterminants
Par ailleurs, la réalité congolaise nous pousse
à s'intégrer sur la rupture et la continuité de cet
état du centre d'Afrique dans le principe de bon voisinage ce qui nous
permettra d'avantage de dégager quelques aspects théoriques qui
contredisent la pratique ou le réalité.
0.5.2. Intérêt du sujet
Le présent sujet revêt un caractère
géopolitique et stratégique dans les sens qu'il va
s'intéresser aux facteurs déterminant de la politique
étrangère ainsi que les jeux autour des intérêts de
différents acteurs. En fait son intérêt dans sa
globalité va apporter une réflexion et une curiosité
scientifique au sujet des acteurs de relation internationales sur l'espace
congolais.
C'est ainsi qu'il présente trois intérêt
principaux : personnel, scientifique et socio politique.
Pour l'intérêt personnel que revêt ce sujet
est qu'il nous a aider à palper les réalités du terrain et
a contribuer à notre formation scientifique en approfondissant les
différents théories vues le long de notre parcours universitaire
aussi avoir une profonde analyse sur la RDC en appliquant les différent
approches et théories de relation internationale dans le domaine
précis que couvre toute notre réflexion sur ce sujet.
L'intérêt socio- politique de présent
sujet est du fait que c'est un sujet à caractère étatique
comme acteur privilégié des relations internationales doit
nécessairement apporter une contribution pour l'état congolais de
bien assumer ses fonctions régaliennes qui incarne tous le secteur de la
vie socio- politique.
Sur le plan scientifique, cette investigation se veut de voir
plusieurs chercheur s'inspirer aux résultats que nos analyses vont
apporter autres que ceux de nos prédécesseurs vont apporter
autres sur cet angle, comme se dit- on une prière de contribution que
nos enquêtes apporteront à la crème intellectuelle. Ainsi
pour dire qu'il trace une piste de recherche pour tout chercheur
ultérieure qui localisera ses investigations sous cet angle inspirer
ou enrichir d'autres recherches en relation internationales.
0.6. Objectif du travail
Le présent sujet a pour objectif d'une part
démontrer à l'opinion ou à nos lecteurs différent
causes qu'ont été à la base de la rupture de la vocation
africain de la RDC et le principe de bon voisinage et d'autre part les
éléments ou facteurs fédérateurs de la
continuité de ceci jusqu' arriver à une puissance africain au
centre de l'Afrique « état pivot d'Afrique »en y
apportant quelques réflexion et de solution pratiques et
théoriques pour y arriver.
0.7. Délimitation du sujet
La coutume scientifique exige qu'un travail scientifique
soit délimité dans l'espace et dans le temps voyant l'importance
et la délicatesse de la matière à traiter ; c'est
ainsi que notre travail est délimité de la matière du
point de vue spatial et point de vu temporel.
0.7.1. Du point de vue spatial
En effet comme l'indique l'intitulé de notre sujet,
notre champ d'étude se situe sur l'étendue territoriale de la
république démocratique du Congo
Comme un élément étudié dans un
système régional africain.
Nos intérêts se focalisent sur la RDC comme Etat
dans son entièreté constituée d'éléments qui
donne la définition d'un Etat c'est-à-dire la population, la
puissance publique et le territoire. C'est ainsi donc, en relations
internationales nous devons aussi nous intéresser au cours de nos
investigations aux rapports que la rdc entretient avec d'autres Etats comme
acteurs de Relations Internationales
0.7.2. Du point de vue temporel
En jetant une lumière sur la vocation Africaine de la
RDC et la problématique d'une puissance dans le cadre d'établir
l'état de lieux et les perspectives, il ne serait pas prudent
d'après notre avis de fixer un terminus a quo, car l'histoire
qu'à connue la RDC est très longue pour dire brusquement que la
date telle constitue le début ou la fin des phénomènes
à étudier
En fait, histoire enseigne que la RD C a commencé de
connaître des problèmes juste à son accession à la
souveraineté nationale et internationale en 1960, de même il
aurait d'autres faits hérité avant cette date d'où nous
allons nous intéresser aux faits récents qui n'empêcheront
pas de faire recourt aux faits historique lointains.
C'est ainsi que l'année 1997 constituera notre terminus
a quo, qui correspond à la guerre de l' AFDL qui a
bouleversé la configuration régional en mettent en danse
plusieurs acteurs sur le territoire congolaise a cet effet, cette date
est venu revivre l'histoire nouvelle de la R D C sur les plan
géopolitique et stratégique dans la région de grands lacs
dont fait partie la R D C.
L'année 2010, constitue notre terminus ad quem
cette période correspond avec la période pendant la quelle la R D
C est en quête de la stabilisation et la reconstruction du pays, pour
tenter de mettre en place un nouvel ordre politique et économique. Cette
date correspond en suite à la commémoration de 50ans depuis
l'accession à la souveraineté nationale et internationale,
d'où la nécessité de faire un état de lieu et
envisager les perspectives
0.8. STRUCTURE DU TRAVAIL
En structurant le travail, nous nous sommes focalisé
sur deux aspects à savoir : un aspect pour qui cherchera à
travailler sur les différentes causes des crises qui ont poussé
à la rupture et l'autre analysera en montra les éléments
dans la perspective d'avenir d'avoir au coeur du continent un pays pour pivot
et moteur du développement de l'Afrique toute entière.
D'où le premier chapitre intitulé « la
vocation africaine de la République Démocratique du Congo en
épreuve d'émergence ;
Le deuxième chapitre porte le titre
de la « problématique de la vocation
africaine de la RDC dans les perspectives d'une
puissance »
CHAP I. LA VOCATION AFRICAINE DE LA RDC EN EPREUVE
D'EMERGENCE
I.1.Notions
La République Démocratique du Congo est un pays
situé parmi les ensembles géopolitique de l'Afrique qui ont
été délimités par CORELLIER16(*), elle est située dans
celui de l'Afrique centrale. Sa configuration au sien du continent lui
confère une position géostratégique en Afrique.
D'après Isidore NDAYIWEL dans son
ouvrage « histoire générale du Congo de Boeck est
Larcier s.a ,1998. P.920 » dit que : « la RDC semble
avoir depuis longue temps la vocation d'unifier l'Afrique centrale sinon
l'Afrique noire (...)17(*)
En effet cette vocation de la RDC qui nous qualifions
Africaine a depuis long temps connue une longue crise sur tout le plan, or il
serai évident qu'elle puisse avoir un rôle a jouer au centre
d'Afrique qui constitue le blocage d'Afrique dont le coeur souffre d'une
maladie.
Derrière cette situation maladive de la RDC , on y
associe plusieurs aspects dont les approches de conflits, les problèmes
bilatéraux avec ses voisins le dualisme des grandes puissances
régionales et mondiales.
Dans le cadre, de notre recherche nous allons tenter de
réfléchir tout au long de ce chapitre les grandes causes qui
mettent en épreuve l'émergence de la RDC étant
donné que l'Afrique compte beaucoup sur le Congo.
En effet, il est à rappeler la vocation Africaine de
la RDC et a comprendre comme une propre vision une tendance ou mieux une
inclination de la RDC a l'image ou donnant une image Africaine.
S'inspirant à la définition à la
définition du veau la rousse : « la tendance c'est
une action ou force par la quelle un corps tend a se mouvoir vers quelques
choses ».18(*)
C'st ainsi que en prenant en comptes tous les atouts que
disposent la RDC ; les ressources naturelles, sa dimension
géographique aussi sa disposition qu'elle occupe sur la carte du monde
avec tout les éléments naturels, la RDC a une vocation Africaine
et c'est la raison de notre sujet de recherche. En effet, tenant compte de la
tragédie qu'a traversée la RDC on constate qu'il a un
problème d'émergence en Afrique pour ce géant. C'est ainsi
que dans ce présent chapitre nous allons nous intéresser aux
différents problèmes liés à la vocation Africaine,
comme vous le verrez plus loin de ce chapitre il y a des problèmes
internes, dont les approches des conflits en RDC, les différents
thèses et action de la balkanisation et les aperçus sur la
qualité de l'Etat Congolais.
Les point que constituent ce premier chapitre vont nous aider
voler à comprendre et a analyser les causes qu'ont émaillé
la RDC et qui constituent les éléments de la rupture de la
vocation Africaine de la RDC.
I.1.1. LA THEORIE ET LES CAUSES DE CONFLIT
a. La théorie des conflits internationaux
D'après Braillard, Ph. Affirme que le processus
conflictuel occupe une place non négligeable dans toutes les relations
sociales. Cette phase est d'une particulière importance lorsqu'on a des
relations sociales se situant dans un milieu à faible intégration
et dont les acteurs, vu l'absence d'autorité centrale, recourent
fréquemment à la force pour atteindre les buts qu'ils se sont
fixés ou défendre ce qu'ils estiment être leurs
intérêts. Les relations internationales sont faites ou de la
coopération ou de la compétition, ou encore de la concurrence.
La théorie des conflits revêt plusieurs formes
dont notamment : les théories de la stratégie
spécifiquement, les théories des jeux et de la
détergence19(*).
En effet, comme le dit Braillard, on n'étudie pas les
théories de stratégie parce que ces théories partent de
l'existence de situation d'opposition et de conflit et cherchent à
analyser ces situations rationnellement, non pour en comprendre les causes et
encore moins pour y trouver des remèdes, mais pour découvrir de
quelle façon utiliser la force ou la menace de la force pour atteindre
certaines buts.
On examine les théories des conflits que nous aident
à découvrir les causes des conflits en tant que
phénomènes sociaux et éventuellement ambitionner de
proposer des solutions. Il ne s'agit pas des recettes par lesquelles tout
conflit.
Cependant, l'aspect le plus important du conflit c'et la
guerre et c'est d'elle qu'il sera question20(*).
La charte de l'ONU, s'inspirant ainsi de l'Accord Briand-
Kellogg de 1928, initié par la Grande Bretagne et la France,
considère toute guerre comme illégale et injuste.
En fait, la guerre qui a bouleversé la configuration
régionale de l'Afrique des Grands lacs au Congo des années
1996 ; 1998 ce fut une guerre de nature diverses comme certains l'ont
déjà disserté car les pays impliqués dans la
guerre, chacun d'entre- eux avait ses propres ambitions propres à lui du
fait que certains ont subi les conséquences de l'hégémonie
de l'ex-zaïre pendant presque toute la règne de Mobutu d'où
il fallait se payer en appui de Désiré Kabila, d'autre part
animés par des appétits de convoitise des minerais du Congo (RDC)
ont eu le courage de soutenir les différents rebelles congolais pour
profiter de ses ressources. D'où cette théorie nous envoie aux
causes des conflits en RDC, situation qui continué à ruiner la
RDC dans le chao et pousse à la rupture de sa vocation africaine faute
d'absence de l'effectivité du principe de bon voisinage.
b. Les causes des conflits en RDC
La RDC constitue une leçon à tirer sur les
conflits au monde car beaucoup de gens manquent quoi dire sur les causes des
conflits en RDC, certains les situent dans un contexte social et d'autres
économiques, sur le plan interne international.
En effet, selon LABANA LSY'ABAR situe à trois niveaux
les causes de conflits qui peuvent être existé. Il s'agit des
causes au niveau de l'individu, de la nature des Etats et au niveau du
système international21(*).
Les causes au niveau des individus, c'est l'homme qui est
à la base de certains conflits celui-ci étant souvent agressif,
frustré, passionné ou quelqu'un qui perçoit mal les
circonstances, les problèmes. Aussi, entreprend t-il des actions
violentes. Certes, le caractère humain peut conduire à une
violence.
Dans le cadre de la RDC en particulier et en
général de la région des Grands Lacs africains, les hommes
ou les individus ont été à la base des grandes violences.
Par exemple : le caractère de hommes comme Mobutu avec une
autorité très exagérée à la tête du
grand pays comme l'ex-Zaïre avait fait réagir plusieurs pays de la
région dans la guerre de l'AFDL aussi, si les violences peuvent se faire
sentir au Zimbabwe à cause de la xénophobie de Robert MUGABE
contre les fermiers blancs est un exemple à prendre en compte pour mieux
comprendre cette idée. Ainsi, par les actes unilatéraux pris par
les individus peuvent engager la société internationale aux
négociations en vue d'arriver à un compromis où à
la création d'une organisation chargée de gérer le conflit
en question.
La nature des Etats est cause des conflits. Plus un
système est fermé, plus grand est le danger de guerre. Cette
hypothèse a été mise en cause par les études faites
aux XIXè siècle22(*).
En effet, il est bien clair de soutenir que les Etats sont
considérés comme un système. Ainsi, les Etats
enclavés ou exiguës ont toujours tendance de chercher comment s'en
sortir de la situation dans laquelle ils se trouvent comme le dit Fredrich
Ratzel un géopoliticien Allemand « Les Etats s'étendent
en assimilant ou en absorbant les unités politiques de moindre
importance ; c'est-à-dire « Les gros mangent les
petits » il continue en disant « Dans un mouvement
d'expansion spatiale, la première impulsion vient du dehors : une
civilisation inférieure à la science incite l'Etat plus fort
à s'en emparer, càd : C'est le
« petit » qui attise la convoitise du
« gros ». Il existe une tendance générale
à l'assimilation où à l'absorption des nations le plus
faible qui incite à multiplier l'appropriation de territoire dans un
mouvement en quelques sorte auto-alimenté23(*).
En fait la nature des Etats conduit aussi à un conflit
comme aujourd'hui les pays limitrophes de la RDC ne cessent de multiplier des
provocations par l'occupation territoriale de la RDC, d'où le bon
voisinage serait une mesure préventive adéquate pour
prévenir cette cause.
Sur le plan international, soit de bipolarité peut
effectivement conduire à une guerre surtout quand il y a une grande
probabilité de conflit et surtout si on y ajoute le manque
d'autorité centrale.
La guerre froide est une des conséquences du
système bipolaire rigide et implique certaines compréhensions de
la réalité internationale.
Par exemple en Afrique, lors de la guerre froide le conflit
qu'a détruit l'Angola pendant plusieurs années est à
impliquer à la communauté ou système international quand
Mobutu allié aux capitalistes la rdc va bénéficier de la
part de l'Amérique une base militaire de Kamina au Kassaï en
frontière avec l'Angola pour soutenir la rébellion de Savimbi et
contrecarrer les actions et l'expansionnisme du socialisme en Afrique centrale
car l'Angola était à obédience communiste.
Ainsi, l'inégalité dans la répartition de
l'Afrique lors du congrès de Berlin de 1885 est aussi à la base
de la déstabilisation que connaît la RDC.
I.1.2. Les approches des conflits en RDC
En cherchant à établir les facteurs qui
pourraient expliquer l'instabilité quasi chronique de la
République Démocratique du Congo semblerait une tâche
primordiale sur le chemin de la continuité de la vocation africaine de
la RDC par la voie du principe de bon voisinage dans la politique
étrangère de la RDC. Ce principe pourrait être un
instrument de la construction de la paix. C'est ainsi si nous pouvons faire
l'analyse chronologique des problème de la RDC depuis son accession
à la souveraineté nationale et internationale, il y a un cercle
vicieux qui se fait constater conflit autour de bonne ou mauvaise gouvernance
conflit sur l'exploitation de ressource différends ethniques, la
question nationaliste intervention des personnes étrangères tant
morales et physique les tentatives de la balkanisation de la RDC,
C'est ainsi que les interventions dans ces conflits n'auront
les effets dessinés qu'à condition de définir correctement
et de bien comprendre les causes sous-jacentes des affrontements.
C'est pourquoi il faut saisir à fond les facteur
clés d'ordre historique, politique , social et économique qui
expliquent la propension de la RDC aux troubles civils et aux conflits violents
seraient un pas important pour aborder le thème de la recherche de la
paix en RDC vers une puissance africaine.
C'est ainsi que notre étude se penchera sur ce sujet en
suggérant que les causes structurelles de conflits en RDC peuvent
être regroupées sur la mauvaise gouvernance le conflit autour de
l'exploitation de ressources naturelles, la montée en puissance de
l'ethnicité et la question de la nationalité qui poussent les
différentes thèses sur la balkanisation de la RDC. Ainsi les
causes doivent être analysées d'une manière
particulière et séparée.
I.1.2.1. Le conflit autour de la mauvaise gouvernance
En ce qui concerne la gouvernance notre étude
présume en premier lieu l'héritage coloniale belge qui ne fait
pas parmi les meilleures et d'indépendance que certains analyste
qualifient de « précoce, ratée » du
fait que aucun cadre congolais était préparé pour
gouverner à cause évident de leur absence au pays.
C'est ainsi que dans son entretien avec le président
de la société civil de Bukavu/ Sud-Kivu WALTER DE
KUYSSHE24(*) dans le
Congo cannibalisés pense que la colonisation du Congo par les belges ne
fut pas parmi les meilleurs et l'indépendance ce fut ratée par
une absence dès le départ, de cade congolais.
Par contre, NINANI25(*)BIHUZO. A la question de la gouvernance il
suggère dans ces études que l'héritage colonial en Afrique
est l'une des raisons expliquant l'instabilité apparemment
endémique de ce continent. D'après ce même auteur certain
auteur s vont jusqu' à affirmer que la position de l'Afrique à
la fin du 19ème siècle serait la saison principale des
conflits actuels26(*).
Ainsi, les structures de gouvernance issues de la partition
du continent ont jeté le fondement d'un jeu politique d'exclusion et de
la montée du régime intolérant autoritaire qu'ont nourri
la dissidence et fait le lit des conflits isolent. C'est ainsi dans les
années du régime autoritaire sans aucun reflet
démocratique où le peuple devrais jouir des ses droit civils et
politique. malgré la richesse du sol et du sous sol du Congo le
congolais ont continué à s'appauvrir d'avantage et la
misère s'est rependue jusqu'à perdre l'espoir de vivre et
manquer le courage d'espérer à un état de bonne
gouvernance. C'est ainsi que certains ont qualifier le Congo malade de ses
hommes, les élites politiques et économiques ont perdu le valeurs
nationalistes pour promouvoir le bien être de citoyens ;
d'où une gouvernance faussée qui a caractérisé
l'état congolais, était encouragée par certaines puissance
et les anciens colons devenus la communauté internationale. Cette
dernière n'est pas à l'abris des critiques soit disant qu'elles
offrait les moyens et le soutien politique à ses clients leaders
congolais, tout en considérant que la corruption, la violation des
droits humains, l'absence d'un Etat de droit voire même
l'illégitimité du pouvoir des dirigeants n'étaient que des
problèmes secondaires.
La responsabilité attribuée à la Belgique
qui n'a pas formé les congolais capables d'assurer la gestion des
affaires de l'état est grande dans l'état actuel de la
gouvernance de la République Démocratique du Congo car elle a
remis entre les mains des premiers dirigeants congolais un pays et un pouvoir
dont ils ne savaient que faire, avec autour d'eux toute une mérite de
conseillers occidentaux, Belges pour la plupart, que avaient
intérêt à ce que les nouveaux dirigeants restent dans la
logique qu'ils avaient créée et qu'ils voulaient voir continuer,
utilisant déjà la corruption pour arriver à leur logique.
Ainsi, cet héritage colonial continue à avoir des
répercutions néfastes dans le chef de la gouvernance, suite
à cette manque de confiance, malgré les élections, on
constate à grande échelle une fragilité de l'Etat
d'où le recours aux armes paraît un moyen pour corriger les
gouvernants. Partant de cette mauvaise culture, les congolais ont poursuivit
cette logique de détruire leur propre pays en vue de s'enrichir
illégalement en exportant les ressources naturelles du pays par la voie
des armes en cherchant les alliés à l'étranger comme nous
le verrons dans le point qui suit
I.1.2.2. Le conflit autour des ressources
naturelles
Pour ce qui est de raisons
économiques, de contrôles des ressources, une autre thèse
estime que les causes des conflits seraient à chercher dans la
concurrence autour des ressources naturelles. « La
cupidité et non les griefs politiques expliquent aux mieux
l'instabilité dans ce pays.
L'accès, par tous les moyens au pouvoir politique et le
contrôle économique est des moteurs des conflits violents sur le
territoire congolais. Ces pouvoirs économiques et politiques se
concurrencent généralement dans les mains de quelques
élites locales, qui sont soutenues par des acteurs politiques et
économiques internationaux. C'est la raison pour laquelle les conflits
gravitent généralement autour des réservoirs de ressources
naturelles.
En effet, une réflexion sur les états fragiles
conduit à explorer les liens de causalité pouvant exister entre
l'exploitation de ressources naturelles et les enjeux de pouvoir qui se mouvent
autour de leur contrôle27(*).
L'Afrique centrale offre de ce point de vue une observatoire
puisque la plupart des économies sont données par l'extraction et
exportation de produits du sol et sous-sol : bois, minerais,
pétrole, sont, depuis l'époque coloniale au coeur d'une relation
complexe entre acteurs économiques et politiques agissant à
toutes les échelles, du local au mondial28(*).
C'est ainsi que cet auteur se pose la question concernant
l'impact de la rente gênée par les sociétés
extractives, sociétés presque toujours étrangères
quelle est sont influence sur le fonctionnement des instances étatiques,
comment est-elle repartie, constitue-t-elle un potentiel de
déstabilisation politique ? Il se pose en continuant si la
dénonciation de la « malédiction des matières
principalement la malédiction du pétrole est-elle
fondée ? ». En réponse, il dit :
« en Afrique Centrale, on observe une forte corrélation entre
ressources et conflits. Mais on pourrait faire le même constant ailleurs,
à propos par exemple de `' germocraties''.29(*)
La richesse qui colle à l'image du Congo-Kinshasa
depuis que Katanga a été qualifié de « scandale
géologique » voici plus d'un siècle, n'est pas
étrangère, paradoxalement à la pauvreté et à
la confusion politique.
L'occupation militaire de l'Est du Congo par le Rwanda et
l'Ouganda entre 1998 et 2003 a eu pour principale formalité le pillage
des ressources dont le pétrole et le diamant ont joué un
rôle essentiel dans la longue guerre civile angolaise et aujourd'hui le
Kabinda demeure une enclave névralgique, c'est par ce que son sous-sol
regorge du pétrole qui est à la base de différentes
confrontation entre la RDC et l'Angola.
a. Lecture géopolitique et
géostratégique sur l'exploitation des
Ressources naturelles de la RDC
Dans un contexte purement historique sur l'exploitation du
Congo, on constate que les fins économiques sont associés
derrière l'aspect politique, sociale et culturel
En ce niveau, on remarque comme d'autres auteurs que
l'exploitation du Congo ne date pas d'aujourd'hui car l'histoire
démontre que lors de découpage de l'Afrique, les rois belges
avaient une visé économique quand il avait envoyé les
explorateurs au congo. Pendant que les derniers affichaient une attitude
scientifique d'après eux de découverte géographique, ils
avaient derrière eux un agenda d'exploitation économique des
ressources du Congo. C'est ainsi que l'Etat Indépendant du Congo fut le
grief personnel de Léopold II, qu'a existé officiellement pendant
vingt-trois ans à partir de sa création en 188530(*) mais de nombreux congolais
mourraient déjà des causes non naturelles avant le début
de cette période, et des éléments essentiels du
système d'exploitation mis en place par le roi des Belges se sont
perpétués pendant de longues années après sa fin
officielle.
En effet, cette période était
caractérisée par « le boom du
caoutchouc »31(*) qui fut à l'origine des pires massacres au
Congo, débutera du milieu des années 1890, sous l'administration
de Léopold II, mais continuera plusieurs années après la
fin de son régime autocratique. Aujourd'hui on ne cesse de rendre
publique des rapports sur l'exploitation illégale des ressources du
Congo. En fait, le conflit généralisé au Congo
malgré le changement de dimension géopolitique que ça soit
local ou externe, ou dans le contexte historique depuis les différentes
guerres de sécession ou de libération les grandes puissances, les
états limitrophes ou Africains en général sont
impliqués directement et indirectement.
Comme nous l'avions déjà dit
précédemment, la République Démocratique du Congo
subit des troubles qui sont des fruits de convoitise externe et interne.
Pour essayer de mettre fin à ces tentatives, l'ONU
intervient en mettant en place des groupes d'experts pour enquêter sur le
pillage des ressources naturelles mais jusqu'à présent les
effets de ses rapports ne se font pas produire sur terrain car
l'intensité des groupes armés nationaux et étrangers se
revêt un caractère multidimensionnel d'où plusieurs acteurs
ont une main mise sur les actions menées par les groupes
étrangers et nationaux (les FDLR et les groupes alliés).
Ainsi, les experts de l'ONU avaient par exemple publié
un rapport d'enquête en 2001 et 2003 et les rapports de plusieurs ONG ont
décrit les réseaux économiques étendus mis en place
pendant la guerre par les hauts fonctionnaires rwandais dans l'Est de la
RDC.
C'est ainsi que, le Rwanda a largement
bénéficié de la forte hausse des cours du coltan en 2000,
les liens suggèrent qu'en plus de répondre aux
préoccupations concernant la sécurité,le régime de
Kigali a souhaité réaliser ses propres objectifs
économiques en RDC.
Avec la menace de FDLR pour le Rwanda, en vu de tenter de
résoudre
ce problème avec son voisin, la RDC ont mis sur pied
une opération
militaire conjointe appelé « UMOJA
WETU » pour traquer ces FDLR. Si la RDC avait accordé
l'entrée officielle des troupes rwandaises jadis susponnées
d'apporter un soutien logistique, humain et moral aux troupe des
insurgés ; c'est parce que elle était en quête de la
paix et de la stabilisation politique et économique du pas en visant la
normalisation des relations diplomatiques avec le Rwanda mais aussi parce que
ces groupes de « génocidaires » rwandais continuent
à semer terreur à la paisible population congolaise en leur
imposant 15 ans de guerre tout en continuant à exploiter les ressources
naturelles de la RDC par la complicité de certains congolais.
A part cette opération « UMOJA
WETU »32(*),
juste après le départ des troupes rwandaise et
l'intégration des troupes rebelles et autres groupes des
résistants dans l'armée nationale, a procédé
à une autre opération dite « KIMYA I et
II »33(*)
qu'avait comme mission de continuité de l'opération Umoja Wetu.
Cette opération a pris presque une année et on est passé
dans l'an 2010 à l'opération « AMANI
LEO »34(*) ayant
surtout comme mission la protection de la population.
Aujourd'hui, en faisant une aperçue sur la
problématique de l'illicite de l'exploitation des ressources naturelles
de la RDC on fait directement allusion aux groupes armés
étrangers dont le FDLR et les groupes associés à ces FDLR
qui sont les congolais. Ces groupes armés ont beaucoup
coûté cher aux congolais dans le budget militaire et sont à
la base de la faillite de l'état congolais. Aux groupes armés
étrangers nous pouvons y associer des Ougandais les NRA de Joseph KONNY
qui est un rebelle ougandais qui avait longtemps opéré dans la
province orientale aussi qui ont causé la terreur à la population
congolaise en exploitant aussi de l'or et du bois mais aussi en tuant la
population. Ce groupe armé a fait aussi l'objet de l'opération
militaire dite « Opération rudia » menée par
la coalisation des armés ougandaise, soudanaise et congolaise et ont
été pourchassés jusque en République
centrafricaine. Au cours de mois de mai juste presque la fin de ce mois en
2010, l'administration américaine venait de donner sa position face aux
LRA de Joseph KONNY qu'elle doit soutenir les opérations pour les
traquer à cause des violations commises contre la population de
l'Afrique centrale.
En fait, dans cette lecture, on constate que cet aspect a
fait impliquer presque tous les acteurs de la région des grands lacs et
chacun dans la poursuite de l'intérêt de son pays.
b.La guerre avec enjeux économique de
« libération rectification »
Dans ce point nous parlons de la guerre de pillage qui a
été appelée « libération »
c'est dans le m^me contexte du conflit autour de l'économie
c'est-à-dire que les différentes guerres qu'a connu la RDC
quelque soit la connotation de l'appellation ou même la signification de
l'intervention d'un pays étranger dans le conflit avait derrière
lui la visée de piller les matières premières du Congo.
En fait, après leur prise de pouvoir à
Kinshasa, le 17mai 1997, les pays engagés, en octobre 1996, dans la
guerre en RDC n'étaient pas parvenus à s'accorder sur les
intérêts des uns et des autres. Ils recommenceront une nouvelle
guerre du 02 août 1998, les uns contre les autres, leur coalition
éclatera en deux blocs. Dune part il y a le trio Rwanda, Ouganda,
Burundi et d'autre part l'Angola, le Zimbabwe et la Namibie, les raisons
officielles qui avaient donné naissance au conflit iront du mutation en
mutation et influenceront d'autres conflits dans la sous région. C'est
donc avec raison que certains observateurs de la scène politique
africaine ont dit que la guerre en RDC était la première guerre
mondiale africaine35(*).
Sous prétexte de se rembourser les efforts de guerre,
ils souhaitaient un accès privilégié aux ressources du
pays car le Congo, plus que jamais, représente un scandale
géologique. Les Belges déjà avaient exploité le
cuivre et l'uranium du Katanga, le diamant du Kassaï, l'or de l'Ituri. La
technologie de pointe a confirmé la valeur des autres ressources du
pays dont la cassitérite d'où l'on tire l'étain, le
colombo tantalite, utilisé dans le téléphonie mobile et
l'informatique... sans oublier le potentiel hydroélectrique des chutes
d'Inga dont l'énergie pourrait électrifier tout le continent, ni
le fait que toutes les provinces tandis que le pétrole se trouve dans la
cuvette centrale.
Nationaliste, désireux d'asseoir son propre pouvoir,
Laurent Désiré Kabila refusa rapidement le rôle de figurant
que lui avait été initialement réservé et en
août 1998, moins de deux ans après l'avoir porté au pouvoir
les voisins rwandais et ougandais encouragés par les occidentaux,
déçus eux aussi entreprennent de chasser celui qu'ils
considéraient comme ingrat alors qu'ils étaient surtout
nationaliste. Mais cette tentative de putch, qui n'était pas
approuvée par la population se transforma immédiatement en guerre
régionale et l'on vit d'un côté les rwandais et les
ougandais envoyer leurs armées au Congo, aux côtés des
mouvements rebelles créés pour la circonstance, tandis que le
Zimbabwe, l'Angola et même la Namibie se portaient au secours du pouvoir
de Kinshasa36(*).
Mais à côté de cet objectif commun,
chaque pays de la coalition avait aussi son propre agenda caché.
Par exemple pour le Rwanda qui a fourni la majorité des
troupes, l'objectif immédiat était de détruire les camps
des réfugiés rwandais, venus pendant le génocide,
installés à la frontière de l'ex-Zaïre, de les
contraindre à retourner au pays, de les exterminer ou de pousser les
récalcitrants loin dans la forêt humide à
l'intérieur du Congo.
Ces derniers ont constitué une base solide et
procèdent aujourd'hui à l'extraction des matières
premières du sous-sol congolais et font l'objet des différentes
opérations militaires menées par les forces loyalistes de la RDC
qui semble n'est pas avoir connu un grand succès car les
éléments ont des bases solides à l'intérieur
qu'à l'étranger du territoire congolais grâce aux
ressources naturelles qu'ils exploitent. Mais l'agenda de la révision
des frontières héritées de la colonisation,
espérait que le départ de Mobutu allait consacrer l'implosion et
la désintégration de la RDC en 4 zones linguistiques. Ceci
rendrait possible une influence anglophone de la partie Est de la RDC
désormais sous contrôle de l'Ouganda et du Rwanda.
En outre, les négociations économiques seraient
rendues facile face à des unités territoriales plus
réduites, (Ituri, Kivu, Katanga etc.,...)37(*).
I.1.2.3. La guerre en rdc sous l'influence interne et
externe
Le présent point va tenter de localiser les conflits
qui ont eu lieu en RDC et en dehors de ses frontières et essayera de
voir quelle est la relation qu'on peut établir entre les guerres dans
les pays voisins de la RDC.
Ainsi, la RDC est au coeur de l'Afrique Centrale. En dehors
de la Tanzanie et de la Zambie, tous ses voisins frontaliers ont connu ou
connaissent encore des conflits de nature et d'ampleur très
différents (guerre civile, guerre interethnique, guerre intra
étatique, guerre de libération, conflit de faible
intensité, insurrection, coup d'Etat, sécession, agression...).
Certains de ces conflits ont des racines locales, d'autres ont des
ramifications sous régionales et d'autres encore sont reliés
à des relations de pouvoir au niveau internationale38(*).
La RDC a ces dernières années connu
successivement deux guerres. La première a couvert le période de
septembre 1996 au 17 mai 1997 et la seconde du 02 août 1998 à ce
jour.
C'est ainsi que les analystes situent l'épicentre du
séisme qui secoue ce géant au coeur du continent dans l'histoire
dramatique de l'Ouganda, par la diplomatie pyromane en Afrique centrale et
australe de la dictature Mobutienne et le quart de siècle de guerre
civile en Angola.
La crise en RDC pourrait être donc prise en étau
entre trois situations conflictuelles en Afrique centrale et australe entre
autre :
· Avec le passage du pouvoir entre l'Idi Amin, Obote et
Museveni (en 1966-1971-1986.
· Le conflit de plus d'un quart de siècle en
Angola (1975-2001).
· La dictature Mobutiste (1965-1997).
Ainsi, en faisant une large observation sur ces exemples
donnés ci-haut, on se rendra compte qu'il y aurait une concordance des
faits historiques. Par exemple la guerre de l'Angola qui opposait le mouvement
rebelle de SAVIMBI au gouvernement d'Eduardo SANTOS. On comprendra vite que si
l'Angola sous la règne de Mobutu avait accepté d'appuyer Mzee
Laurent Désiré KABILA qui chasser Mobutu du pouvoir c'est parce
que Mobutu avait soutenu la rébellion de SAVIMBI pendant longtemps et
qui a déstabilisé le pays. C'est ainsi DOS SANTOS avait
intérêt que Mobutu soit pour chasse du pouvoir pour qu'il ait la
stabilité politique de son pays d'où la guerre en RDC avait des
causes endogènes et exogènes.
Tableau N°1. Les points chauds de la
RDC ainsi que les enjeux et les différents conflits et les acteurs
Année
|
Localisation
|
PARTIE DU PAYS
|
ACTEURS
|
OBSERVATION
|
1960
|
Kinshasa
Katanga
Kasai
|
Ouest
Est
Centre
|
Les forces publiques manipulées
Tohombe avec ses aliés
|
-Mutinérie des --forces publique
Sécession katangaise
-Sécession kasaienne
|
1978
|
Katanga
|
Est
|
Le gendarme katangaise et alliés occidental
|
Invasion de la ville de Kolwezi par les gendarmes
katangaises
|
1990
|
Nord Kivu
|
Est
|
Les ethnies de Masisi s'affrontent
|
Eclatement des conflits interéthniques à
Masisi
|
1994
|
Nord et Sud Kivu
|
Est
|
Les réfugiés rwandais font leurs apparut ion sur
le territoire congolais sous les complicités de la communauté
internationale
|
Entrée Massive des FAR ; mutation des conflits en
RDC
|
1996
|
Nord et Sud Kivu
|
Est
|
Les troupes rwandaise, ougandaises, Burundaise et Angolaise
avec l'AFDL et alliés occidentaux
|
Déclanchement de la 1e guerre continentale
africaine sur le territoire congolais
|
1998
|
Nord et Sud Kivu
|
Est
|
Les rwanda, Burundi, Ouganda et l'ANC d'une part et l'Angola,
Namibie, Zimbabwe, Tchad de l'autre part entrent en compétition
|
Declanchement de la guerre du RCD, qui a durée plus de
5ans ; et qui a bouleversé la carte géopolitique
|
2002
|
Ituri
|
Est
|
Hema et Lendu ethnies de cette contrain
|
Declanchement de la guerre interéthnique en Ituri
|
2002
|
Kisangani
Katanga
|
Est
|
Rwanda-Ouganda
FARDC-MAIMAI Gédéon
Dans le haut Katanga
|
Affrontement entre les armées étrangères
en RDC
|
2004
|
Sud Kivu
|
Est
|
Laurent Kunda avec l'appui du Rwanda
|
Occupation de la ville de Bukavu
|
2006
|
Kinshasa
|
Ouest
|
La garde Républicaine et la garde du vice
président J.P Bemba
|
Affrontement après la proclammation des
résultats des élections
|
2007
|
Bandundu
|
Ouest
|
Angolais et Congolais
|
Invasion du territoire de Kahemba par les Angolais
|
2007
|
Bas Congo
|
Ouest
|
Bundu dia Congo et Police Nationale
|
Trouble par les adeptes Budu
|
2008
|
Nord Kivu et Sud Kivu
|
Est
|
FARDC ; insurgés, les groupes armées
Mai-Mai, FDLR
|
Dia kongo nouvelle attaque de Nkunda
|
2009 et 2010
|
Equateur
Province Orientale
Nord Kivu et Sud Kivu
|
Ouest
Est
Est
|
ENYELE-FARDC
NLRA-FARDC, UDUF, RCA
FARDC, MONUC, MAIMAI et FDLR-NRDF
|
Insurection Franche de NLRA, tranque des FDLR, Umoja wetu,
Kimya I et II et Amani leo
|
Source : ce tableau a été conçu par
nous même en vue de montrer la carte de conflit en RDC avec quelques
éléments qui ont motivé les acteurs ainsi que les
différentes régions où ils sont surgis. Nous voulons
montrer comment l'approche de conflit en RDC s'est
développée.
Ce tableau suivant nous donne le nombre total des conflits que
nous avons cité depuis l'indépendance jusqu'aujourd'hui où
la RDC prépare la commémoration de 50 ans de l'accession à
la souveraineté nationale et internationale.
Tableau N°2 Nombre des
fréquences des conflits selon les Zones ou parties du pays retenus
PROVINCE
|
NOMBRE DES CONFLITS
|
POURCENTAGE
|
Nord Kivu
Sud Kivu
Province Orientale
Katanga
|
6
6
1
2
|
28,571%
28,571%
4,761%
9,523%
|
TOTAL EST
|
15
|
71,42%
|
Kasai
|
1
|
4,761%
|
Centre
|
1
|
4,761%
|
Equateur
Bas Congo
KINSHASA
Bandundu
|
1
1
2
1
|
4,761%
4,761%
9,523%
4,761%
|
Total Ouest
|
5
|
23,809%
|
TOTAL
|
21
|
100 %
|
Commentaire :
En rapport de ce qui précède concernant les
différents conflits surgis en rdc nous constatons que la partie EST du
pays à connu 71% de confits depuis l'indépendance à nos
jours et l'OUEST en a connu 23% .ainsi nous pouvons dire que sur base de ce
tableau, la partie Est de la RDC constitue une zone chaude de la rdc que le
gouvernement doit considérer comme partie à privilégier
lors de planification des ses stratégies sur le plan sécuritaire.
I.1.2.4. La montée en puissance de
l'ethnicité en RDC : facteur
de rupture
Le Congo Zaïre a connu un lot de violence
qualifié de « tribales » dès le lendemain
d'une indépendance ratée, marquée par les tentatives
sécessionnistes et la guerre civile.
La « congolisation » a mis en exergue
« le tribalisme » présenté depuis lors comme
les deux ex machines des crises qui menacent périodiquement
l'unité du pays. Ce fut à ce niveau le cas de la fin du
régime Mobutu. La « transition » ouverte en 1990 par
la contestation du pouvoir d'un chef affaibli par l'âge, dans un
environnement économique coloniaux et sous la pression de l'aspiration
à la liberté, a installé durablement le pays dans une
situation chaotique39(*).
En effet, le pluriéthnisme est
généralement considéré comme un des principaux
facteurs de fragilité des Etats. L'instrumentation politique de
l'ethnicité en RDC a été une composante majeure de la
dynamique des conflits. C'est ainsi que les « tensions internes
à un Etat quelles qu'en soit leurs origines, provoquent des conflits
communautaires, nourrissent des processus identitaires fondés sur la
construction et le rejet d'un autre dont la diabolisation est amplifié
par les médias et leurs discours de la haine jusqu'à
dégénérer dans le cas extrême mais dont l'histoire
récente de l'Afrique montre la fréquence en guerre civile.
En effet, au cours du XXème siècle
et à la fin du XXè siècle comme nous l'avons
annoncé déjà dans les pages précédentes, la
RDC a connu un cycle de violence dont le bilan fait peur quand on veut
comptabiliser les dégâts. Parmi les causes de cette violence nous
avons constaté que la montée en puissance ethnique est devenu un
point charnière dans les origines ou instruments valables pour les
manipulateurs. En effet, cette puissance ethnique aussi aurait ses propres
racines dont elle considère comme conséquence. A cela
résulte de la fragilité de l'Etat congolais dans
l'incapacité d'exercer ses fonctions légaliennes sur toute
l'étendue du territoire, les cause d'origines historiques du pays et
dans le contexte internationale de la tracée des frontières en
Afrique par les colonisateurs. Ainsi, ce point va s'intéresser à
la question sur la nationalité qui sera à la base d'une
déstabilisation généralisée du pays et au manque
des confiances mituelles avec les pays voisins du congo.
A. La nationalité et citoyenneté en RDC
comme problématique
d'émergence
D'après Célestin Nguya-Ndila
Malengana ; « Depuis l'accession du Congo-Kinshasa à
l'indépendance, des conflits opposent périodiquement dans l'Est
les autochtones aux populations venues des pays voisins, en l'occurrence le
Rwanda et le Burundi. La nationalité a été chaque fois
citée comme motif du rejet par les uns et comme objectif des
revendications par les autres »40(*). D'après l'auteur : « Devenue
l'enjeu majeur, elle a encore servi de détonateur à la crise que
connaît l'Etat congolais à partir de 1996(...) ».
Pour Jean-Marc Châtaigner et alli « La
situation en RDC devient véritablement explosive lorsque la question de
la nationalité interfère avec celle de l'autochtone, comme c'est
le cas dans les provinces du Nord et du Sud Kivu qui compte un grand nombre de
migrants originaires du Rwanda41(*). En fait dans le contexte de conflit dont fait notre
préoccupation dans ce point, le problème de l'autochtonie et des
migrants originaires de pays voisins a commencé de l'accession à
l'indépendance de la RDC. C'est ainsi que en cherchant à
déterminer qui était congolais ou pas même sous la
règne de Léopold II , roi des belges et souverain de l'Etat
Indépendant du Congo en 1892, sous proposition du conseil des
secrétaires d'Etat et de l'avis du conseil supérieur,
Léopold II avait signé à Bruxelles le 27 décembre
1892 un décret sur la nationalité dans le Bulletin officiel de
l'EIC.
En effet, à son article premier de ce décret,
il est dit : « la nationalité congolaise s'acquiert par
naissance sur le territoire de l'Etat des parents congolais, par la
naturalisation, par la présomption de la loi et par
l'option »42(*).
En fait, en faisant la lecture de l'esprit de cet article, il
s'est fait sentir qu'à partir de ce moment là il y aurait
déjà sur le sol congolais les autochtones et les migrants qui se
mariaient.
Ainsi, donc les riches terres d'altitude du Kivu sont depuis
longtemps convoitées par les populations rwandaises à
l'état dans leurs territoires exigu. Leurs implantations au Kivu plus ou
moins ancienne résultent des mouvements spontanés ou
organisés, en particulier pendant le mandat de la Belgique. A noter que
les Banyamulenge, pasteurs tutsis originaires du Rwanda sont installés
depuis des générations dans les massifs montagneux d'Itombwe au
sud d'Uvira. Quant à ceux qu'on désigne du terme
générique de Banyarwanda, ils rassemblent aussi bien des hutus
que des tutsis, ce qui n'est pas sans compliquer l'imbroglio politico ethnique
régional. Les années d'occupation militaire rwandaise, les liens
étroits entre la rébellion du RCD/Goma et le Rwanda ont
exacerbé l'antagonisme déjà ancien entre les ethnies
réputées autochtones et les banyarwanda ; d'où
véritable poussière d'Afrique centrale, le Kivu cumule tous les
facteurs de risque d'une déstabilisation régionale de l'Afrique
des Grands Lacs43(*).
B. Lecture géopolitique et stratégique
de l'ethnicité en
République Démocratique du
Congo
En faisant une analyse
géostratégique et géopolitique sur l'ethnicité en
RDC, nous sous entendons à l'approche laquelle les différents
groupes ethniques de la RDC font recourt pour consolider leur relation aussi
défendre leurs intérêts sur le territoire congolais.
En fait, il est bien évident qu'un peuple souverain de
son pays puisse bénéficier de la protection du pouvoir public.
Par ailleurs, avec la faillite de l'Etat congolais depuis son
accession à la souveraineté nationale et internationale n'a pas
favorisé un environnement sein pour ses peuples. C'est ainsi qu'au
début du 21è siècle et à moitié
du 20è siècle la RDC se vit plonger dans une situation
chaotique que jusqu'il a faillit à sa mission. C'est ainsi que, la RDC
étant un pays à une multiforme ethnique n'a pas réussi
à assurer son autorité sur l'étendu du territoire
congolais. Ainsi il s'et fait constaté une mutation des conflits tribaux
et cela a poussé à chaque groupe ethnique à penser au
recours de moyen de défense.
Ainsi, comme nous l'avions dit précédemment
dans la question de la nationalité où à la
différence de la question des minorités ethniques ou raciales,
qui mènent dans leurs pays le combat contre l'exclusion ou
l'écrasement par la majorité nationale, dont la
réalité est plus profonde.
Ainsi posée, la problématique de leur
sécurité sur leur propre territoire les groupes ethniques ont
franchi l'étape du respect des lois en vigueur pour passer à la
violation de leur propre pays.
Ainsi, le cas sécessionniste, régionaliste vont
conduire à une multitude des conflits intercommunautaires.
Ainsi avant d'approfondir nos analyses sur ces points, le
tableau suivant relève la division des groupes ethniques par les
frontières de le RDC.
Tableau n°4 : Aperçu de la
répartition des groupes ethniques par
les frontières de la
RDC : Relation avec ses voisins
N°
|
Pays limitrophes
|
Sous région
regroupement
|
Groupes ethniques
|
Nature de relation
|
Partie du pays
|
1
|
Angola - RDC
|
SADC, CEEAC
|
Bakongo sub-groups Including the villi ; Bawoyo,
Yombe,Mbata, bankanu,Songs, Baholo,Bapende, Bapindi, Bakwese & Ambundu
|
Moins des conflits interethniques.
Relation avec la RDC-Angola de convivialité
Tension moyenne
|
Ouest
|
2
|
Burundi - RDC
|
CEPGL - CEEAC
|
Bahavu - Nyanga
|
Chaude entre états, un peu d'interethnique
|
Est
|
3
|
RCA - RDC
|
CEEAC
|
Azande, Mudzombo ; Ngbandi, Sango, Yakoma,Ngbako, Minja,
Gbaya ; Bandain
|
Moyenne tension
Relation de convivialité entre Etats
|
Ouest
|
4
|
Congo - Brazza
- RDC
|
CEEAC
|
Bakongo
|
Moins des conflits interethnique et bonne relation
|
Ouest
|
5
|
Rwanda - RDC
|
CEPGL
|
Banyarwanda
|
Très chaude
Relation conflictuelle
|
Est
|
6
|
Soudan - RDC
|
CEEAC
|
Lugbara, Alur
|
Aucune relation conviviale
Problème des Mbororo
|
Est
|
7
|
Tanzanie- RDC
|
SADC
|
Bayo
|
Aucune bonne relation
|
Est
|
8
|
Uganda - RDC
|
-
|
Alur, Batoro
|
Rivalité frontalière
Chaude
|
Est
|
9
|
Zambie - RDC
|
SADC
|
Lunda, Unga, Hungu
|
Moyen, relation bien établie
|
Est
|
Source : Ce tableau a été
conçu par nous-même, mais certaines données nous les avons
ressorties dans « Les relations Internationales africaines de P.
SENDJOU .L., p 63 & 64 ».Il s'agit des données
concernant les groupes ethniques et pays limitrophes.
Commentaire :
En faisant la lecture analytique du présent tableau au
sujet de la montée en puissance ethnique en RDC, sur le plan
géostratégique et géopolitique, on constate que la partie
Est (cfr tableau n°1& 2) du pays présente une tension
remarquable au sujet de conflit interethnique du fait que ce sont toujours les
mêmes acteurs qui sont cités par plusieurs analystes qui se
servent des populations migrantes au Congo pour éterniser leurs conflits
en vue de déstabiliser l'Est de la RDC.
C'est en effet le Rwanda qui apparaît avec une forte
intensité dans l'intervention militaire du Congo officiellement et
indirectement (cas de l'ethnie Banyamulenge et de groupe Hutu).
Ainsi, l'idée scientifique des études
menées depuis plus d'un décennie montrent que les pays
limitrophes les plus agressifs du Congo sur le plan ethnique sont le Rwanda,
Burundi, Ouganda et quelque part l'Angola qui avait tenté de manipuler
à partir de l'enclave de Kabinda et le territoire de KAHEMBA.
Partant de la montée en puissance, la conférence
de Goma sur la paix, sécurité et le développement du Nord
et du Sud-Kivu avec le programme AMANI a fait preuve de notre réflexion
sur l'ethnicité en RDC.
L'accord de Goma du 05 Décembre 2003 a réuni
plusieurs groupes armés en présence des hauts
représentants de la communauté internationale pour mettre un
climat d'apaisement entre les belligérants.
Pour cet effet, il a été constaté
qu'après cette assise de Goma presque chaque tribu du Nord et du Sud
Kivu avait son propre armé. Ce phénomène avait
prouvé que l'Etat congolais souffrait d'une anarchie.
Ainsi donc, dans ces groupes armés il y a avait
certains qui prônaient pour la protection du peuple minoritaire dont les
tutsis et là il s'agit du groupe CNDP (Congrès National pour le
Défense du Peuple) revendiquant aussi la non considération
politique de leur ethnie. Ainsi, ce groupe sera à la base d'une
constitution de plusieurs milices qui contestaient les revendications du CNDP
mais aussi en guise de prévenir une éventuelle attaque contre
leur tribu et là une situation anarchique se développant sur
toute l'étendue du territoire de l'Est ou même les troupes
loyalistes ont eu du mal à imposer l'autorité de l'Etat
étant donné que certains officiers de l'armée nationale
avec leurs troupes se sont ralliés aux groupes armés qu'ils
trouvent de leurs tendances ethniques. Cette situation aussi mérite
d'être présumée un des facteurs qui a mené la RDC
dans une catastrophe. Ainsi, tant que la question de la nationalité
n'est pas résolu, la sécurité risquera d'être
périodiquement perturbée dans ce grand et beau pays avec des
répercussions dans les Etats voisins, il est donc en temps de clore la
polémique ; car les sentiments exagérés de
nationalismes, n'apportera aucune chance pour la RDC dans son
développement intégrale. Ainsi, la question de la
nationalité doit être mis en étude en tenant compte des
réalités historiques du pays mais aussi avec la dynamique
internationale ? Comme se dit-on que le Congo ne sera pas détruit
par ceux-là qui causent du mal mais il est entrain d'être
détruit par ceux-là qui voient et ont le pouvoir d'agir. La
maladie du Congo n'est pas de lui-même mais c'est la maladie des hommes
qui les dirigent.
L'incapacité des dirigeants conduit aux
appétits des étrangers pour entrer au Congo et faire leurs
lois.
En fait le congolais quant à eux-mêmes
malgré tout font preuve de leur détermination de vivre ensemble
malgré les guerres que leurs imposent les gents qui n'aiment pas le
Congo.
I.3. La rdc face aux tentatives de balkanisation :
élément
de rupture et échec de bon voisinage
Au sujet de la Balkanisation de la RDC, plusieurs auteurs
n'ont pas croisé leurs bras, certains ont soutenu la balkanisation et
d'autres sont contre. En effet, si nous avons aussi les points figurant dans ce
chapitre, c'est pour se préoccuper de la différente situation que
connaît la RDC sur le plan interne -international.
En effet, si aujourd'hui la balkanisation peut attirer
l'attention de nos recherches, c'est parce que l'Etat congolais manifeste une
attitude de faiblesse au niveau de ses citoyens voire même sur le plan
externe.
La visée du démembrement de la RDC, aurait de
fondements autour des revendications de certains congolais avides du pouvoir
qui déplorent la mauvaise gouvernance, la manque de l'autorité de
l'Etat, aussi bien une stratégie des étrangers pour des fins
purement économique.
Autour de cette thèse, on va développer la
théorie de conflit que LABANA YASAY'ABAR situe aux trois niveaux dont au
niveau de l'individu,à la nature des Etats et au niveau du
système international.
Certains analyses ont situé cette thèse de
balkanisation de la rdc aux 4niveaux à savoir : sur le plan
interne, sur plan sous régional, régional et mondial.
I.3.1. La Balkanisation de la rdc au niveau interne
En faisant une aperçue historique de
la RDC, la thèse pour la balkanisation sur le plan interne se manifeste
déjà de l'acquisition de l'indépendance en juillet et
août 1960. C'est en effet le Katanga et le Sud Kassaï qui ont
été motivés par leurs leaders politiques en voulant se
détacher du Congo qu'ils estimaient plus vaste.
Il se pose la question de savoir si la géopolitique de
la guerre froide fut-il un rempart pour l'unité d'un pays quatre fois
plus que la France, mais menacé par le démembrement. En fait,
malgré l'unité nationale et l'immensité du pays tant
exaltée par une majorité des congolais, d'autres sont depuis
longtemps animés d'intension de balkanisation. C'est ainsi que la
consécration de multipartisme au début de la décennie
1990-2000a vu surgir des esprits sécessionnistes au sein du pays.
En effet, le pays à grande dimension connaît des
problèmes de diffusion de pouvoir sur toute l'étendue du pays
d'où les revendications sécessionnistes seraient d'ordre
dimensionnelle du pays et d'autres protectionnistes des richesses locales dans
les milieux respectifs des tenants de la balkanisation.
Ainsi, pour le Kivu des attitudes d'indifférence
vis-à-vis du pouvoir central dont à la tête le
président Mobutu d'après BRAECKMAN qui constate
que « à part les quelques séjours dans la ville de
Goma, où il reconnaît ses homologues Habyarimana du Rwanda ou
Buyoya du Burundi, Mobutu semblait avoir oublié le vert Kivu, il boudait
Bukavu l'indocile, négligeait les provinces de l'Est trop
éloignées, toujours tentées par
l'insoumission »44(*).Pour certains analyses de l'Est disent que le pouvoir
central basé à Kinshasa ville se trouvant à environ 2000km
de Goma et Bukavu pourrait pratiquement être incapable d'assurer ici sa
souveraineté. Pour le Katanga les thèmes de revendications sont
du fait le pouvoir central aspire des richesses de la province, les recettes
de la Gecamine sont accaparées par la capitale (...)45(*).
A l'Ouest, la thèse pour la Balkanisation de l'immense
Congo s'est également manifestée dans la province du Bas-Congo
ayant comme réclamation dans cette partie seraient du fait que la
province ne bénéficiait pas normalement des réserves issus
de l'exploitation du pétrole de Moanda, les Bas congolais se disent
être marginalisés par rapport aux peuples d'autres provinces au
sein de l'administration publique, de l'armée et de la police.
Dans le Bas-Congo, il est à rappeler qu'il s'est
implanté un mouvement politico religieux dénommé Budu Dia
Kongo ayant comme revendication de l'ancien Royaume Kongo au sein duquel
serait ressemblés les Bakongo de la RDC, de l'Angola et du Congo
Brazzaville.
L'aboutissement de ce rêve serait sur le plan
géopolitique et stratégique, un obstacle majeur pour
l'épanouissement économique de la RDC avec l'enclavement de la
RDC au coeur de l'Afrique.
En effet, avec cette position interne de la balkanisation du
Congo avec une faiblesse constaté de la part de l'autorité
congolaise va prendre une dimension sous régional au fil du temps.
Cependant les Etats comme le Rwanda et l'Ouganda n'avaient pas, dans le
passé affiché des visés annexionnistes, la configuration
actuelle de la RDC aurait ouvertement suscité ici des
réclamations d'autonomie et d'indépendance. Ce serait par la
crainte d'être facilement envahi par les deux voisins que les ambitions
sécessionnistes, la configuration sont dans cette partie non
appuyé par la majorité de kivutiens. La création de la
fameuse République des Volcans qui aurait été soutenue
à partir du Nord-Kivu par le CNDP a été fustigée
par les kivutiens du fait que ce mouvement politico militaire est accusé
de jouer la carte géostratégique du Rwanda en RDC46(*)
C'est ainsi que Isidore NDAYWEL dit : « on
ne cessa de dénoncer le pseudo projet tutsi de détachement du
Nord Kivu, en vue de la création d'une république des
Virunga »47(*)
En effet, toutes les revendications qu'estime les tenant de
la balkanisation sur le plan interne seraient une colère de la position
sous régionale soutenant avec ce plan itopique pour le Congo.
I.3.2. La balkanisation de la RDC dans la configuration
sous
régional
La position de la Balkanisation de la RDC sur le plan sous
régional dans une analyse géopolitique et stratégique est
axée surtout dans la région des grands lacs et en particulier une
grande réflexion sur les acteurs Etatiques dans les dernières
dix années écoulées ont affiché une attitude
presque convergente vis-à-vis de la RDC.
Au sujet de la balkanisation de la RDC l'agenda du Rwanda de
soutenir cette thèse se lit déjà depuis sa
première expédition militaire de 1996 ayant pris racine à
partir du kivu. Au cours de la même année le pasteur BIZIMUNGU
alors président de la république rwandaise prononce le discours
ci après dont la lecture fait ressortir des prétentions
territoriales : « il existe un grand Rwanda
antérieur qui incluait à son sein le Kivu que le petit Rwanda
actuel devait à tout prix reconstituer ».
D'où la guerre de 1996 et 1998 qui a été
soutenu militairement par le Rwanda, se poursuivaient d'autres ambitions,
celles de la révision des frontières ici de la conférence
de Berlin de 1885. 48(*)
Cette politique expansionniste vers le Congo en se referant
à l'explosion démographique qui menace le Rwanda dont jean
François HUGO explique : « au rythme actuel de 3
pourcent de croissance par an, la population Rwandaise devrait doubler à
l'horizon 2020. le Rwanda est déjà avec 310 habitants au
kilomètre carré, le pays le plus densément peuplé
d'Afrique et les autorités de Kigali ont conscience des menaces de
cette réalité démographiques dans un contexte où la
pénurie des terres participe aux ressentiment ethnique entre Hutu et
Tutsi. En utilisant l'Est de la RDC comme déversoir des populations, le
Rwanda pourrait espérer apaiser les tensions nées de cette
pression démographique.
En effet, pour ce qui précède on ne peut pas
conclure que Laurent Désiré Kabila qui aurait été
utilisé comme un tremplin pour que la poursuite d'un but
géostratégique, avait confisqué une guerre dont les
visées annexionnistes étaient inavouées. C'est ainsi que
dans la phrase de Napoléon stipule que dans toute révolution il y
a deux sortes de gens ceux qui font la guerre et ceux qui en profitent49(*). Par ailleurs, pour cette
hypothèse n'a pas été vérifiée en RDC car
ceux qui auraient fait la guerre ont détourné le plan
stratégique de ceux qui en auraient profité. C'est pour rappeler
que même dans l'histoire de la première guerre mondiale
l'Allemagne nourrissait des ambitions hégémoniques vers
l'Afrique, suite à sa défaite, ce rêve n'a jamais
été réalisé dont le destin en a
décidé autrement car les mêmes causes ne produisent pas
forcément les mêmes effets en Relations Internationales pour ainsi
dire que les ambitions nourries du Rwanda vers la RDC peuvent tôt ou tard
aboutir comme elles peuvent aussi bien échouer. L'exemple de la
Yougoslavie nous sert de leçon aussi à cette
réalité en RDC du fait que personne ne s'attendait pas un jour
que ce pays pourrait s'éclater en plusieurs états.
Quant en ce qui concerne les ambitions
géostratégiques de l'Ouganda vers le territoire congolais c'est
dans la Province Orientale, riche elle aussi en gisements miniers et la
Nord-Kivu où se font sentir. Ainsi, la première guerre africaine,
les deux alliés de la rébellion se sont
entredéchirés à Kisangani pour le contrôle des zones
aurifères et diamantifères de la Province Orientale.
L'éclatement de cette alliance a révélé
l'intérêt caché de l'intervention ougandaise en RDC. Le
Président Yoweri MUSEVENI ne s'embarrasse pas d'annoncer ses
prétentions de devenir une puissance hégémonique dans
l'Afrique des Grands Lacs, en ôtant toutes les prétentions du
Congo de jouer le rôle que MOBUTU avait fait jouer au Zaïre pendant
de longues années.
En effet, il serait impossible pour l'Ouganda de devenir une
puissance sous régionale en présence du géant d'Afrique
Centrale avec toutes ses ressources naturelles une fois retrouver la paix et la
stabilité. C'est ainsi que pour atteindre ses objectifs, l'Ouganda
aurait intérêt à soutenir toutes les actions de
déstabilisation et da la balkanisation de la RDC. Ainsi dans le cas
contraire, aussi longtemps que le Congo reste dans ses dimensions actuelles
avec ses multiples richesses et dans un état de paix de
stabilité, il finira par ré confirmer sa puissance au sein de la
sous-région. La position ougandaise semblait cacher une
réalité qui, apparemment semble aussi avoir été
découverte par les enjeux actuels qui poussent depuis 2008 à la
RDC et l'Ouganda à ses disputer le contrôle de la presqu'île
de RUKWANZI dans le Lac Albert en Ituri. Ce petit territoire regorge
d'importants gisements pétrolifères dont l'exploitation est en
exécution par l'Ouganda.
C'est pourquoi nous pouvons espérer que grâce au
principe de bon voisinage dans l'élaboration de la politique
étrangère de la RDC, pouvons-nous aboutir à une solution
sur cette question du conflit territorial déjà ouvert, dont le
processus d'harmonisation était déjà en cours entre les
deux états.
Outre la convoitise des puissances sous-régionales,mais
également les grandes puissances régionales soutiennent la
position de la balkanisation de la RDC.
1.3.3. La Balkanisation de la rdc dans le contexte
régionale : recherche de l'équilibre de force
par les acteurs de la région
En effet, l'Afrique étant l'un des continents du monde
occupant la 3ème place après l'Amérique et
l'Asie, constituent 3 axes dans lesquels on peut localiser les grandes
puissances africaines. Ces axes sont notamment l'Afrique du Nord, l'Afrique
Centra et l'Afrique Australe.
Ainsi, l'Afrique du Nord en terme des puissances
régionales est représenté par le Nigeria, l'Afrique
centrale par la RDC et l'Afrique Australe par la république sud
Africaine.
En effet, étant donné que notre champ
d'étude est la RDC, notre préoccupation est excès sur un
point au sujet de grandes puissances africaines, à l'occurrence
l'Afrique du Sud et le Nigeria. Située à l'extrême sud du
continent, l'Afrique du Sud ne s'empêche pas de projeter ses tactiques en
Afrique centrale et précisément en RDC.
Pour ce faire, derrière la brillante diplomatie qu'a
déployée la RSA par le dénouement du conflit congolais,
s'étaient voilées, des ambitions non ouvertement
affichées. Il s'agit notamment d'avoir une main mise sur les ressources
naturelles de la RDC, mais également d'asseoir son influence au sein de
l'Afrique centrale.
A cet effet, les sud-africains ont élargi le champs de
la SADC au coeur de l'Afrique centrale en intégrant la RDC,
c'est-à-dire le plus grand ensemble qui est représenté par
sa position, son immensité et son potentiel économique, le
véritable pivot de l'intégration économique
régionale, dans l'espace assigné à la communauté
économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC). La réussite
de ce projet permettait à l'Afrique du Sud de matérialiser son
hégémonie sur une grande partie du continent.
En rappel, au début des années 1970, la RDC
était une puissance économique face à une RSA
déchirée par la politique de ségrégation de
l'apartheid. A cette époque les sud-africains se seraient soignés
dans les hôpitaux de l'ex-zaïre plus prospère à
l'époque.
C'est ainsi que la situation s'étant inversée en
faveur de la RSA celle-ci ne pourrait pas permettre à la RDC
d'accéder à une puissance pouvant restreindre son influence sur
le continent.
L'Afrique du Sud serait plutôt entrain de l'utiliser
comme un bras solide pour asseoir son hégémonie dans la
région et profiter ainsi de ses ressources minières et
énergétiques. Au cours de l'an 2008, on a constaté
plusieurs rencontres visant à renforcer les relations diplomatiques
entre Kinshasa et Pretoria .Ces contacts se sont faits à plusieurs
niveaux présidentiels, ministériels et parlementaires.
Pour la thèse de la Balkanisation de la RDC ; il
est certes que la RSA n'a cessé à soutenir cette thèse car
le Congo attire les appétits de plusieurs acteurs des relations
internationales et l'Afrique du Sud aussi aurait un plan secret pour balkaniser
le Congo.
C'est ainsi que Raphy KIZOZO souligne
que : »le plan Sud Africain de Balkanisation de notre pays
s'articule autour d'une double rébellion en gestation : La
première devrait avoir lieu dans le province minière du Katanga
et devrait aboutir à la sécession de cette riche province de la
RDC, tandis que la seconde rébellion devrait se dérouler dans la
province du Bas Congo et elle devrait conduire à l'autonomie de Bakongo.
Le choix stratégique de deux provinces a été motivé
par des intérêts économiques et par les germes de
sécessions et de séparatisme qui s'y développent
déjà depuis des années (...).
Ce projet, selon ses concepteurs vise trois objectifs :
stabiliser et développer économiquement cette richissime
province du Katanga, en dehors du « trop grand Congo qui n'arrive
pas à se mettre debout ; faciliter à l'Afrique du Sud
d'avoir une mainmise sur les riches minerais du Katanga à travers des
hommes de mains » qui dirigeaient ce nouvel état du
Katanga ; créer un nouvel axe économique
Lubumbashi-Johannesburg qui favoriserait la promotion d'un nouvel espace
économique.
La sécession du Katanga et du Bas-Congo accentuerait
automatiquement l'enclavement de deux régions du Kasaï qui seront
forcées au trafic aérien entre Lubumbashi et Johannesburg pour se
désenclaver50(*).
Par ailleurs ce plan ci-haut évoqué par KIZOZO n'a jamais
ouvertement été évoqué par les organes
compétents de l'Afrique du Sud. Ainsi, pour tout analyste scientifique
d'où ses arguments souffrent d'une authenticité et peuvent
être remise en cause par la critique historique.
En effet, nous ne pouvons pas aucunement apporter une
affirmation ou infirmation à ce plan révélé par le
directeur de l'oeil du patriote, notre préoccupation sur ce dernier est
que l'enjeu économique serait le poursuite de la RSA en RDC dans les
perspectives de la Balkanisation du Congo.
En effet, la lecture géostratégique de sa
diplomatie active en RDC révèle que Pretoria serait entrain de
déployer une stratégie pouvant lui permettre d'accéder aux
nouveaux gisements aurifère de la RDC dont le coût d'exploitation
est bas.
Pour le cas d'un autre ensemble géopolitique qui est
représenté par le Nigeria comme puissance régionale,
Leader de la communauté des Etats pour le développement
économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Nigeria considère
l'Afrique centrale comme un espace vide en matière de construction
communautaire, sans Etat pivot concurrent51(*). En effet, partant de cette réflexion de cet
auteur, la RDC jouerait le rôle de l'Etat pivot partant de son
immensité et de ses potentialités au sein de l'Afrique centrale
par la baie de la CEEAC. Ayant failli à cette mission, l'Afrique
centrale est ainsi l'enjeu qui suscite la convoitise du Nigeria et de l'Afrique
du Sud. C'est ainsi que le centre de l'Afrique dont une large partie revient
à la RDC semble devenir ce qu'a été le continent noir.
Pour ANGO ELA, le « Nigeria considère
également l'Afrique centrale comme une zone tempo entre lui et l'Afrique
du Sud, aussi comme le premier cercle d'action de sa politique
étrangère. Il aurait une vision d'étendre son influence
militaire, politique et économique dans cet espace assigné
à la CEEAC dont la présidence a été assurée
par la RDC en 2008-2009. Le conflit entre le Nigeria et le Cameroun pour le
contrôle de la presqu'île de Bakasi aurait été le
prélude à l'extension de son influence vers les Etats de la CEEAC
et surtout vers l'immense RDC. Il est cependant rappeler que se conflit
Nigeria-Cameroun pour le contrôle du territoire de Bakasi d'environ 1000
kilomètres carré venait de connaître en dénouement
par sa rétrocession au Cameroun le 14 août 2008 rapportent
plusieurs sources.
En effet, au sujet de la politique étrangère du
Nigeria en RDC n'a pas été très active dans la situation
que venait de traverser la RDC pendant la dernière décennie.
Etant donné que des Relations Internationales des Etats sont
caractérisées par la recherche de l'intérêt et
l'équilibre de la puissance, ce pays ne pourrait pas être
prêt à céder son fauteuil d'une puissance africaine
à la RDC. C'est ainsi que cet ensemble géopolitique du centre de
l'Afrique présentait un risque d'éclatement d'extension des zones
d'influence mise en oeuvre par les deux grandes puissances continentales dont
l'Afrique du sud et le Nigeria càd (SADC-CEDEAO), pour cette raison les
Etats de la CEEAC se sont depuis 2007 convenus de consolider leur ensemble
géopolitique en redynamisant leurs activités autour de la RDC.
I.3.4. Les rivalités mondiales autour de la
Balkanisation de la RDC
Les rivalités mondiales ne cessent
à se manifester dans le monde ; en Irak, à Kyoto au Japon,
au Rwanda, mais aussi en RDC les deux grandes puissances mondiales dont porte
notre attention sont les Etats-Unies d'Amérique et la France. Ces deux
Etats n'arrivent pas souvent à une convergence, dans bien de cas, dans
la conduite de leur politique extérieure au sein du système
international. La divergence des vues se montre ouvertement dans le propos de
l'ancien secrétaire d'Etat américain au commerce Ron BROWN qui a
déclaré que les Etats-Unis ont décidé de ne plus
laisser aux Français les marchés de l'Afrique
Francophone52(*).
Ainsi, les conflits qui ont déstabilisé la RDC
auraient également eu comme cause de rivalité entre les
Etats-Unis et la France.
Les Etats-Unis par leur part ne voulaient abandonner la RDC
avec sa diversité de ses richesses minières sous la seule
influence Française et Belge. Washington oriente sa politique
étrangère africaine dans le but de protéger les ressources
minières du Congo Kinshasa, le pétrole du Nigeria et de l'Angola,
mais également de lutter contre le terrorisme qui devenu un défit
du XXIèS. Ainsi par sa superficie et sa position
géographique, la RDC constitue un Etat stratégique pour le
contrôle des richesses de l'Afrique d'une part et la lutte contre le
terrorisme d'autre part pour les Etats-Unis d'Amérique.
Par conséquent, dans sa démarche pour parvenir
à cet enjeu, les Etats-Unis vont déployer une stratégie
politique en soutenant inconditionnellement les régimes rwandais et
ougandais pendant les deux guerres de 1996 et 1998 dans leurs interventions
militaires en RDC au côté de l'AFDL et du RCD. Après une
périple diplomatie de l'ancien président Bill CLINTON à
Kigali et Kampala en mars 1998, la guerre du RCD a déclenché qui
a donné naissance à un bouleversement géopolitique
vécu dans la sous région, après cette visite or, cet homme
d'Etat américain a rejeté toute implication dans l'attaque de la
RDC et ne figurait aucunement à l'ordre du jour dans ses rencontres avec
les présidents ougandais et rwandais.
Pour Collette BRAECKMAN, en Afrique, les américains ne
veulent pas s'impliquer à visage découvert53(*).
Les Etats-Unis auraient postulé pour la Balkanisation
de la RDC car devenue difficile à soumettre entièrement.
L'incapacité de l'Etat congolais à s'organiser et à
sécuriser ses frontières aurait amener les Etats-Unis à
favoriser des régimes capables de mieux gérer le territoire et
donc d'ouvrir la perspective d'une partition possible de l'immense et
ingouvernable congo.
La meilleure solution, aux yeux des Etats-Unis concernant le
problème congolais serait de procéder au découpage
géopolitique de l'ex-Zaïre en plusieurs Etats indépendants
de dimensions réduites. Leurs services d'intelligence auraient mis sur
la table le succès ou l'opération du démantèlement
de l'ex URSS en républiques indépendantes.
Dans ce projet en RDC, les Etats-Unis se seraient
arrogé le contrôle de nouveaux Etats à créer
à l'Est du Grand Congo à raison des potentialités
minières qu'elle regorgent dans la partie orientale, notamment le
pétrole, le gaz naturel, le coltan, l'uranium, le cuivre et l'or ;
la France se serait farouchement opposé à ce projet.
Les dirigeants français auraient appuyé la
majorité des populations congolaises qui ont catégoriquement
rejeté ce plan de Balkanisation de leur pays54(*).
D'après les analyses menées par le même
auteur révèlent qu'il y a eu des disputes entre Paris et
Washington sur la Balkanisation de la RDC. En effet, Bernard KOUCHNER, dans sa
visite à Kinshasa en janvier2008, a stipulé qu'il y a eu beaucoup
des tentatives de morceler l'immense Congo. Il aurait dans ses
déclarations fait allusion au désaccord qu'est intervenu entre le
couple franco-américain sur le démembrement de la RDC. Face
à l'opposition de la France et de la majorité des populations
congolaises, les Etats-Unis auraient renoncé à leur projet de
Balkanisation de la RDC.
En effet, la France s'était déjà
révélé hostile au projet américain de
démembrement du Congo pendant l'exercice du pouvoir par son
ex-président Jacques CHIRAC. Pour la France au fait, les Etats-Unis
diminuent son influence en Afrique. Cette rivalité est de moins en moins
grande. En fait, des visites se multiplient entre SARKOZY et BUSH en 2008. La
France réintègre le commandement de l'organisation de
l'Atlantique Nord dominée par les USA.
Dans son « livre blanc » sur la
défense et la sécurité nationale rendu officiel du 16 mars
au 21 juin 2008, le président français s'aligne derrière
la stratégie américaine55(*).
Cependant, au regard de la lecture faite sur les tentatives
de Balkanisation de la RDC entant qu'un élément de rupture et de
l'échec de la politique de bon voisinage de la RDC sur le plan national,
sous-régional , régional et mondial ; outres les acteurs des
relations internationales, les chercheurs aussi se mêlent sur cette
thèse.
I .3.5. L'implication des scientifiques sur la
thèse de balkanisation
du Congo
La fin du 20ème et le début du
21ème siècle ont vu de nombreux auteurs axes sur leurs
études sur la Balkanisation en tant que processus de démembrement
des Etats. A cause de la manipulation des grandes puissances et des ennemis du
Congo, la RDC sont critiqués par plusieurs gens. Ainsi faut-il soutenir
les analyses qui rélèvent que le plan de démembrement de
la RDC seraient déjà établi par les grandes puissances
comme nous venons de démontrer dans les pages
précédentes ? Ainsi, serait-il une prétention
propagandiste ménées par les partisants de la Balkanisation de la
RDC sur les scientifiques.
Parallèlement aux conflits armés cycliques
poursuit ce journal qu'ils entretiennent dans l'Est de ce pays, les
« faiseurs des guerres » ont également mis à
contribution des chercheurs et des centres de recherches aussi bien en Afrique,
aux USA qui partout dans le monde. Avec pour activité primordiale de
produire des textes ou une pensée «scientifique » devront
convaincre les congolais de croire en « la non existence de leur
nation sur l'échiquier mondial ». C'est le cas de Jeffrey
Herbat et de Greg Mills , deux chercheurs qui affirment que « La RDC
n'existe pas ». Thèse que rejette Delphine Schrant, une
journaliste américaine soutenant que « le nationalisme dont
font preuve les congolais empêchent l'emiettement de leur
territoire ». il est important de rappeler que le 17 mai, c'est la
commémoration de la libération du Congo au régime
Mobutiste par les troupes de l'AFDL, cette libération a
été accompagnée plus tard par une revendication
identitaire que selon de l'avis de beaucoup d'observateurs expliquerait la
poursuite des conflits armés dans l'Est du pays.
Mais, l'évolution de la situation sur le terrain a fini
par démontrer qu'un complot se tramait derrière ces
revendications identitaires. Il s'agit plitôt d'un vaste complot de la
Balkanisation du Congo. Un vieux projet dont les initiateurs s'évertue
à actualiser les stratégies devant mener à sa
concrétisation. La nouvelle approche assortie d'une propagande sournoise
s révèle être la production de la pensée au service
de la Balkanisation ayant comme objectif d'endoctriner l'imaginaire populaire
congolais et l'amener à accepter une fatalité en l'occurrence que
le Congo est trop vaste pour appartenir aux seuls congolais.
C'est ainsi que Jeffrey Herbot, Chef de chaire à
l'université de Miami, dans l'etat d'orhio, aux USA ; Gref Mills,
le second dirige la fondation Brenthurs basée à Johannesburg, en
RSA qui ont écrit : « The Democratic Republic of Congo
does not exist » pour dire la RDC ne doit pas exister. Un
souhait ? une vision ? ou tout simplement une conviction de la part
de ces deux chercheurs. Dans une étude rendue publique au mois de mars
2009, ces deux chercheurs affirment que la RDC, en tant qu'Etat n'existe pas
selon eux, il serait temps de cesser de prétendre le contraire. Aussi se
permettent-ils d'inviter la communauté internationale à
reconnaître ce fait.
Ces scientifiques notent que toutes les missions de maintiens
de la paix ont été vouées à l'échec, de
même que toutes les initiatives diplomatiques entreprises par les
envoyés spéciaux de l'ONU »56(*)
CHAP II. LA PROLBLEMATIQUE DE LA VOCATION AFRICAINE DE
LA RDC DANS LES PERSPECTIVES D'UNE PUISSANCE
II. 1. Le principe de bon voisinage préalable
pour la continuité de la vocation africaine
Après avoir fait une lecture sur différentes
causes qui ont conduit à la rupture de la vocation africaine de la RDC,
notamment les problèmes liés aux conflits en République
Démocratique du Congo en générale dans son ensemble sur le
plan interne et externe. Il est maintenant évident que le processus de
rétablissement de la stabilité soit entamé pour assurer la
continuité de cette vocation dans la sous région où se
trouve la RDC.
En effet, selon les réalités classiques ou les
précurseurs dont Thucydide, Machiavel, Hobbes, Grotius et Clausewitz qui
se rattachent à l'idée selon laquelle : la
société internationale est déterminée par des
relations entre entités politique souveraine dont chacune tend à
faire prévaloir son intérêt au moyen de la puissance par
l'instrument de sa diplomatie et de la guerre.57(*)
Dans les pensées de Thomas HOBBES montre dans son
ouvrage « le léviantan » dit qu'il existe une
position radicale entre les sociétés internationales et les
sociétés nationales. D'où il déplore que les hommes
vivent dans un état d'anarchie où chacun est concurrent avide de
puissance et vit son droit le plus fondamental menacé. Pour sortir de
cet état naturel de la guerre, les hommes peuvent conclure un pacte ou
un contras social par lequel ils renoncent à leurs droits et
liberté et confient le pouvoir à un prince ou à un
ensemble en échange de leur sécurité.58(*)
Pour Grotius, lui plaide en faveur de la
négociation de traité et de convention internationale
destinés à assurer la paix et à garantir la
liberté de navigation et des échanges.59(*)
En fait, les relations de bon voisinage sont une
réalité nécessaire que tous les Etats entretiennent dans
le but de recherche de bien être et la prospérité de leurs
populations. Elles se manifestent généralement dans plusieurs
secteurs de la vie notamment :
· Dans le secteur économique par le canal de
commerce et des échanges bilatéraux et multilatéraux qui
sont d'une grande nécessité pour les pays africains dont la
plupart souffrent encor des problèmes d'enclavement qui font que des
millions de gents meurent de faim à défaut d'approvisionnement.
Ainsi, la RDC qui a besoin de la paix et par-dessus du
développement devrait appliquer le principe de bon voisinage pour
arriver à promouvoir ses intérêts sur la scène
internationale et bien capitaliser ses ressources ;
· Le domaine socioculturel qui englobe toutes les
manifestations permettant l'épanouissement de l'homme dans la recherche
scientifique, l'éducation, la santé, le sport et loisir,les
arts, ..., ces aspects doivent être valoriser par les pays de sous
région de jumelage.
· Le secteur politique dans le principe de bon voisinage
peut se manifester à travers les rencontres régulières
des autorités transfrontalières et la création des
commissions partenaires d'échanges des informations dans le domaine de
sécurité entre autre. La RDC, en élaborant sa politique
étrangère vis-à-vis de ses neuf voisins serait une
préalable car les en jeu de la fin du vingtième siècle et
vingt et unième siècle ont eu en une grande tendance comme base
le manque de la politique de coopération avec les voisins. Les guerres
de 1996 et 1998 avec toutes les poches résidentielles qu `elles ont
crées a remit en cause le principe de bon voisinage et a
bouleversé la configuration géopolitique de la sous
région. c'est ainsi que l'application de bon voisinage par la RDC avec
ses voisins est souhaitable. Ce principe a beaucoup d'avantage pour la RDC
dans la vulnérabilité de ses frontières très
longues n'est plus à démontrer. Pour ses voisins dont leurs
conditions spéciales le éprouve des ressources naturelles et
cause un enclavement sur le monde extérieur, ont profité de cette
vulnérabilité des frontières de la RDC pour intervenir
pendant toutes les guerres de la rébellion. En jetant une lumière
sur les fruits que ce principe a apporté dans le temps de Mobutu qui l'a
utilisé sur la scène internationale. Ce principe a
été mal utilisé lors qu'il en a permis à conserver
le pouvoir aussi longtemps. Cependant, ce principe est mal utilisé lors
que un Etat cherche à donner les orientations ç d'autres Etats en
voulant les pénétrer. Cette pénétration selon Jean
BAPTISTE Duroc elle « la tentative de la part d'une puissance
à essayer d'influencer profondément et durablement la politique
extérieur, voir intérieur d'un autre pays. Cela risque d'amener
des frustrations et engendrer les conflits occasionnés par les pays qui
voudront régler des comptes à l'Etat qui s'érigerait en
donneur des directives. En effet, au regard de ce qui concerne le principe de
bon voisinage que nous avons estime que c'est un préalable pour sortir
de la crise en rdc en vue d'assurer sa vocation africaine.
II.1.1. Le bon voisinage comme voie de sortie de la crise
en RDC (cas de la CEPGL)
La région des Grands Lacs a vécu un passé
sombre dû aux bouleversements, aux guerres, aux divisions, aux exclusions
tribales qu'ont freiné et qui se sont soldés par une perturbation
totale de la paix. Mais il s'avère maintenant nécessaire que les
acteurs de cette région adoptent des mécanismes pouvant permettre
à protéger un avenir meilleur pour les générations
futures de cette région. A titre de rappel, la
« communauté économique des Pays de régions des
Grands Lacs a été créée le 20 Septembre
1975 »60(*)
à Gisenyi au Rwanda qui n'a connu que des succès mais aussi des
difficultés pendant une période donnée quand elle va
arrêter de fonctionner lorsqu'il y avait des guerres au Rwanda et en RDC.
C'est grâce au retour progressif d'un climat de confiance qu'au stade
actuel il s'avère important de recourir à celle-ci comme
instrument de renforcement de la politique de bon voisinage en vue d'aboutir au
développement économique et à la paix durable d'où
la nécessité de sa relance.
En effet, grâce à la volonté politique
des uns et des autres, peu à peu les dirigeants et les populations de la
région des Grands Lacs commencent à éprouver les besoins
et le sentiment de cohabitation et vont opter pour la relance de cette
organisation sous régionale des Pays des Grands Lacs qui est la
C.E.P.G.L bien que les exécutions soient lentes. Cela résulte des
différentes conférences et réunions des pays de cette
région, comme par exemple du 04 au 03 avril 2007 il y a eu une
réunion à Bujumbura sur la relance de la CEPGL, le 15
Décembre 2006 à Nairobi il a été signé un
pacte de stabilité et de développement de la région des
Grands Lacs et a retenu la relance de activités de la CEPGL comme un
projet parmi les projets prioritaires de la conférence internationale
sur la région des Grands Lacs, toujours dans ce même cadre les
ministres des affaires étrangères des trois pays membres de la
communauté se sont réunit à Kigali en mars 2007 dans le
cadre de la tripartite plus un, et ont décidé de cette relance
effective des activités de la CEPGL.
Au-delà de toutes ces réunions et
conférences des ministres sur la relance de la communauté, les
parlements de ces pays ont également manifesté leur
volonté de s'impliquer dans la relance de la CEPGL à ce sujet la
RDC en est déjà président en exercice de la réunion
des parlements d'Afrique des Grands Lacs. La CEPGL se trouve dans le tas des
projets liés à la restructuration de l'espace économique,
financier, social et politique même, des Grands Lacs. Des effets sont
entrain de se déployer à l'heure actuelle. Le pacte de Nairobi
est sous-entendu par onze protocoles, dont un protocole qui a trait aux
questions financières et économiques. La CEPGL est en fait la
vocation naturelle de la RDC.
C'est ainsi que la deuxième conférence des
présidents des Assemblées Nationales et des sénats du
Burundi, du Rwanda et de la RDC, tenue à Bruxelles, le 21 et 22 avril,
s'est achevée par une déclaration appelant à un suivi
« attente systémique » de l'exécution des
accords de paix qui en découlent. Cette conférence a
appelé aussi à faciliter les objectifs du millénaire pour
le développement et à intensifier les programmes de
coopération entre les parlements des trois pays.
En effet, le journal « Le rendez-vous de
l'Afrique » consulté sur Internet, le 21 février 2010,
il fait observation selon laquelle « les différentes
réunions qu'elles soient des ministres ou des parlements sur la relance
de la CEPGL, nous avons remarqué qu'ils ont tous évoqué
les mêmes points qui sont aussi essentiel mais ont tout fait abstraction
de l'institutionnalisation de la politique de bon voisinage dans la
Région des Grands Lacs qui est une condition indispensable pour la paix
et le développement de la Région61(*).
En fait, la question de la vocation africaine de la RDC
étant en épreuve d'émergence compte de tous les
éléments évoqués dans les pages
précédentes dans ce chapitre, nous nous sommes rendu compte que
la RDC est un pays qui a été affaibli par plusieurs
éléments surtout les conflits. Ces conflits ayant plusieurs
motivations dont les acteurs internes et externes ont été
remarqués tout au long de nos analyses et autres dont on ignore
jusqu'à présent, nous avons constaté que la RDC doit
préalablement mettre en valeur le principe de bon voisinage dans son
élaboration de sa politique étrangère pour s'assurer d'une
paix durable et d'une stabilité. C'st aussi une façon de
redynamiser la politique de coopération avec ses voisins car en faisant
l'autopsie géopolitique et stratégique de la RDC, on aboutirait
aux résultats qui prouvent qu'ils y a éventuellement des
problèmes avec presque tous ses voisins à cause de manque de bon
voisinage. C'est ainsi que pour clore ce chapitre, nous envisageons
l'institutionnalisation de la politique de bon voisinage vis-à-vis de
tous ses voisins en favorisant les travaux des commissions mixtes pour mettre
un point final sur la problématique des frontières, la
problématique de l'identité de l'Afrique centrale et en
particulier de la Région des Grands lacs Africains ; la RDC devrait
lutter pour décourager les appétits sécessionnistes qui
visent la Balkanisation de la RDC malgré l'implications de quelques fils
du pays car les vagues des conflits vécus en RDC sont
perpétués autour des visions de la balkanisation de la RDC avec
les implications nationales, sous-régionales, régionales et
mondiales. La réforme des instruments de la politique frontalière
pour dire des pays voisins par la mise en oeuvre des mécanismes qui
favorisent la coopération mutuelle et le bon voisinage avec toutes las
assurances possibles envers tous les pays voisins de la RDC devrait être
un préalable pour un Congo fort et émergent assurant son
Leadership en Afrique Centrale.
II.1.1.1. Le principe de bon voisinage un
préalable sécuritaire en RDC
Après avoir passé en revue les
causes des conflits, entant que éléments de rupture de la
vocation africaine de la RDC, ainsi que les conséquences y
afférentes, il est impérieux pour nous de proposer une voie de
sortie de la crise pour trouver une solution durable qui pourra permettre
à court et à long terme d'amener la stabilité et le
développement des Etats membres de cette sous région et ainsi
donner la chance aux populations frontières qui ont tant souffert de
vivre paisiblement et de promouvoir la coopération dans tous les
domaines de la vie internationale. Parmi les solutions de sorties de crises
nous pouvons parler de la politique étrangère de la RDC
vis-à-vis de ses voisins, la redynamisation de relations
bilatérales avec tous les pays voisins, promotion de
l'intégration économique avec ses voisins.
II.1.1.2. La politique étrangère de la
RDC vis-à-vis des
voisins
La politique étrangère d'un
Etat dépend de plusieurs facteurs qui la déterminent et
l'orientent il s'agit en matière de politique étrangère
q'il signifie fondement, soubassement, basse ou rapport qui détermine ou
oriente cette politique.
Les décideurs de la politique étrangère
s'appuient sur l'économie, la culture, l'histoire, la géographie,
la démographie, la psychologie, l'armée et l'armement
etc....62(*)
En fin, parmi ces facteurs déterminants de la
politique étrangère le acteur qui intéresse surtout notre
réflexion c'est le facteur géographique lorsqu'il s'agit de bon
voisinage avec les voisins.
Etant donné que ce sont les voisins qui ont
affichés l'attitude belliqueuse envers la RDC lors que les deux guerres
ont éclaté en 1996 et 1998 voire même le soutier moral et
matériel voire humain aux Groupes rebelles en RDC. Pour ce qui concerne
ces pays il s'agit des pays voisins de la frontière EST de la RDC
à l'occurrence les pays membres de la CEPGL jusque là.
C'est pour cet effet que Henri BERDING,
définit « la politique étrangère comme la
base et le cadre des relations d'une nation avec les autres. Elle est
fondée sur un ensemble des principes guidant la conduite d'une nation
dans ses rapports avec les autres, elle a pour but la sécurité,
la prospérité de cette nation63(*).
Il sied de dire que la politique étrangère est
une condition sine qua non pour la prospérité des Etats surtout
pour les pays tiers mondistes qui ont encore besoin d'aides pour arriver
à tenir face aux défis des divers genres qui ne font que rendre
vulnérable l'établissement de l'autorité de l'Etat sur
l'ensemble du territoire national.
Pour ce faire, les défi qui ont été
signalés au cours d'une et demi décennie en RDC a
été la problématique de conflit surtout dans la
région de grands lacs ; pour tenter de les relever au sein de la
sous-région, les pays membres sont appelés à baser leurs
politiques conjointe sur la promotion de la sécurité de la sous
région qui a connu pendant une décennie des guerres fratricides
et des conflits d'intérêts divers qui se sont propagés
au-delà des frontières nationales, qui a occasionné des
déplacements massifs des populations à l'intérieur de
leurs pays respectifs, la résurgence de la haine ethnique, la
xénophobie, exclusion, le pillage systématique de ressources
naturelles, les violations massives des droits de l'homme, le viols et
violences sexuelles faits aux femmes et aux jeunes filles, l'enrôlement
des enfants soldats dans les armées et groupes armées,...
Dans le même ordre, les pays membres de la CEPGL
devront mettre ensemble un projet de gestion conjointe de la
sécurité aux frontières ayant comme objectif de
créer de sécurité aux un climat de confiance entre les
états, aborder avec sérénité les questions
frontières, la paix et la coexistence pacifique de communautés
transfrontalières pour ne citer que ça. La promotion de la
coopération sous-régionale pour la démobilisation et la
réintégration des groupes armés et autres acteurs
impliqués dans les conflits de la région des Grands Lacs seraient
aussi une étape à considérer dans les relations de bon
voisinage entre les Etats voisins de la RDC. En fait cette question a
semblé être complexe pour les pays voisins de l'Est de la RDC
surtout le Rwanda et l'Ouganda qui ont renoncé à toute forme de
négociations avec les ex-combattants se trouvant sur le sol
congolais.
Cette résistance présente plus encore des
dangers pour la stabilité de la région des Grands Lacs.
Cela étant, l'enjeux majeur serait la
problématique de la gestion commune des frontières mais aussi de
la tracé de celles-ci lors de la colonisation.
Pour expliquer
les différends frontaliers qui caractérisent la rdc et ses
voisins, ainsi les conflits frontaliers étant parmi les
éléments qui sont à la base du défit
d'émergence en Afrique centrale pour la rdc en particulier.
Tableau N°4, nous montre la carte de
conflits frontaliers de la RDC avec ses voisins
N°
|
Frontière
|
Regroupement régional
|
Enjeu
|
Partie du pays
|
01
|
Rwando-Congolaise
|
CEPGL (ces 2 pays sont membres dans cette organisation)
|
Idée expansionniste (problème de
sécurité frontalière et ethnique et de la
nationalité)
|
Est de la RDC Nord et Sud Kivu
|
02
|
Ougando-Congolaise
|
Pays des grands lacs CIPRIGL
|
Contrôle du pétrole sur la presqu'île de
Rukwanzi dans le Lac Albert et Ituri
|
Est de la RDC Province orientale et Nord Kivu
|
03
|
Burundo-Congolaise
|
Pays membres de la CEPGL
|
Le contrôle du Delta de Gatumba pour les
réfugiés à cause de manque de
l'espace « tendance expansionniste »
|
Est de la RDC au Sud Kivu
|
04
|
Congolo-Angolaise
|
Membres de la SADC et CEEAC
|
Affaire Kahemba et le contrôle de Moanda problème
de borne qu'il faut vérifier et fixation des bornes et exploitation
commune du pétrole
|
Partie Sud Ouest du pays, Bas Congo et Bandundu
|
05
|
Congolo-Soudanaise
|
Membre de la CEEAC
|
Eleveurs Mbororo dans la province orientale. Occupation des
terres à la recherche de pâturage
|
Partie Nord Est du pays, province orientale
|
Source : ce tableau a été conçu par
nous même en vue de montrer comment le principe de bon voisinage a
s'avéré important pour résoudre ces problèmes
frontaliers de la RDC.
II. 2. Aperçu sur la carte des mutations en
Afrique centrale
La RDC étant un pays de l'Afrique centrale a un grand
rôle à jouer dans cette région, si nous pouvons jeter
notre regard sur la carte de mutations qui s'opèrent en Afrique
centrale, il y a une possibilité de brosser un peu le tableau de ce qui
se passe sur le plan international, voudrions nous d'abord rappeler que la RDC
est le coeur de l'Afrique. Et l'Afrique centrale est au centre du continent par
ce qu'elle relie l'Est et l'Ouest de l'Afrique, tout comme le nord et le sud de
ce continent, ce que l'Afrique centrale est en Afrique c'est ce que le Congo
est en Afrique centrale. L'Afrique centrale étant la région qui
concentre les pays des richesses du continent. La RDC a plus de cinquante
pourcent de foret tropicale d'Afrique et 8 ou 9 pays producteurs du
pétrole dans cette région. La RDC a elle seule à 140
millions d'habitants environ et si nous prenons les pays limitrophes, l'Afrique
centrale arrive à 200 millions voir plus. Ici nous trouvons les plus
grandes ressources naturelles solides du continent. Dans cette région on
trouve le plus grand réservoir d'eau douce du continent et le
2e après l'Amazonie d'où elles constituent des grandes
potentialités économiques convoitées par tout le monde. En
plus, cette une région géostratégique, d'où on ne
peut pas penser à l'avenir du continent par dessus la tête de
l'Afrique centrale. On peut pas parler de l'intégration de l'Est et de
l'Ouest en se passant de l'Afrique centrale, sur le plan stratégique,
c'est une région très importante pour le développement du
continent et son contrôle. C'est pourquoi, il a beaucoup
d'intérêts politique, géostratégique,
économique, mafieux en Afrique centrale en généra le et
dans la RDC a en particulier. En fait, en faisant cette analyse, on se pose la
question sur ce qui se passe maintenant, étant donné que c'est la
région qui a connu les plus des guerres, des crises dans tout le
continent, à part ce qui s'est passé au Libéria et en
sierra léon. C'est ainsi que le seul pilier de la sous région
c'est la RDC et l'enjeu du contrôle d'Afrique pour maintenir la
cohésion.
II. 2.1. La défaillance de la rdc comme
problématique de leadership en Afrique centrale
Si aujourd'hui nous pouvons parler de la problématique
de la vocation africaine de la RDC comme une puissance, c'est par ce qu'on
constate l'implication des grandes puissances surtout dans les affaires des
pays de l'Afrique centrale. Car on s'interroge souvent dans quelle mesure un
pays jadis destinée à exercer un leadership en Afrique centrale,
mais jusqu'aujourd'hui très faible, peut il encore affecter les luttes
des puissances dans cette région? Cette situation transforme en
réalité l'Afrique centrale en une simple sorte de projection des
autres régions d'Afrique. L'objectif principal de cette recherche
consiste à démontrer qu'en le disqualifiant de la
compétition au leadership régional, l'éclatement de la RDC
facilite par contre l'émergence d'une nouvelle configuration sous
régionale. On risquera d'avoir l'apparut ion des nouveaux protagonistes
sous régionaux (alternatives africaines : leadership individuel ou
de couple) d'une part et extra sous régionale (l'Afrique du sud dans la
partie australe et le Nigeria dans la partie occidentale d'autre part.
D'où la problématique de la configuration du pouvoir, comme
élément structuraliste des nouvelles alliances. En effet, il est
question de s'interroger si la RDC ne joue pas son rôle
hégémonique dans l'Afrique centrale, l'Afrique aura un
problème de développement sur le plan économique et
politique. Dans le cas contraire, l'avenir de l'Afrique d ans le temps est un
aveu d'agonie.
Du point de vu géopolitique, l'Afrique centrale
soulève au moins trois problèmes à savoir, le
problème d'identité, de leadership et, un de projection.
Le premier tien au fait que l'Afrique centrale n'a pas une
identité propre et donc ne se perçoit pas de la même
manière par tous. C'est ainsi que certains la limitent au six Etats de
la communauté économique et monétaire de l'Afrique
centrale (CEMAC), d'autres l'étendent aux ex colonies belges et
portugaise de cette région (RDC, Burundi, Rwanda et Angola). Pourtant,
la plus part de celles-ci récuse leurs appartenance à cette sous
région. La RDC et l'Angola se réclament ainsi de la l'Afrique
australe, alors que le Burundi et le Rwanda préfèrent
s'identifier en Afrique de l'Est.
Le second problème est relatif au leadership.
Comparée aux quatre autres régions africaines ( l'union du
Maghreb arabe « UMOA », la communauté
économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO),
l'intergouvernementale Authority for Development (IGAD) et Southem Arica
development Community (SADEC), l'Afrique centrale ne dispose pas d'une
puissance dont la capacité d'influencer ou de nuisance soit reconnue
effective. Deux raisons principales peuvent expliquer. La première est
que la RDC, traditionnellement présentée comme le géant de
l'Afrique centrale, s'est effondrées. La seconde tient l'absence d'une
puissance de substitution susceptible de faire face aux quatre autres
régions de l'Afrique. Ce prélude nous situe au coeur de la
problématique du leadership en Afrique centrale dans la mesure où
l'hypothèse de la partition de la RDC apparaît comme une
hypothèque à l'exercice de l'éventuel leadership par ce
pays.64(*)
II.2.2.Quelques signaux du retour de la rdc sur la
scène Internationale
D'après le journal « le
potentiel », consulté sur Internet, souligne
que : « le moment est cristial ». La
chassé-croisé diplomatique observé ce dernier temps est
certainement un prélude à redistribution des cartes en afrique.
Géopolitiquement parlant, il y a là un signale fort du dirigeant
congolais sur la scène régionale et internationale. Aux
dirigeants congolais d'en prendre conscience pour s'assumer et
rebondir ».65(*)
En effet, la résistance du peuple congolais à
toutes tentatives de balkanisation du pays, liée à
l'émergence d'une élut politique démocratiquement
élue, est un levier qui force les «faiseurs de guerre et les
faiseurs de paix » à réajuster leur politique
vis-à-vis de la RDC. Ils se rendent de plus en plus à
l'évidence qu'une République Démocratique du Congo unie,
stable, est un atout majeur pour toute l'Afrique.
La RDC, de par sa position géographique
et ses immenses potentialités demeurait un partenaire tout aussi
potentiel capable de permettre aux pays d'autres continents d'établir
une nouvelle forme de coopération fructueuse avec plusieurs nations
africaines. D'où, il est urgent d'accélérer
l'intégration tant politique qu'économique régionale en
afrique.
Le retour de la RDC sur le plan régional ne serait
bénéfique que si, au plan interne, la RDC prend la mesure de sa
dimension géopolitique. Il importe donc de dégager et consolider
un leadership fort et responsable au plan national d'abord.
Les acteurs politiques devraient se convaincre
désormais que sans « le peuple congolais » ce pays
serait démembré depuis longtemps. A leurs suites, les
institutions nationales devraient être adaptées à nouvelle
donnée ; la redistribution des cartes en afrique. Ce
conditionnement a l'avantage de permettre aux acteurs d'aborder avec plus de
détermination les défit régionaux te internationaux de
l'heure. Sur le plan diplomatique, le gouvernement congolais doit
également réajuster sa diplomatie, la professionnaliser afin de
la rendre performante. Notamment en recourant aux outils de travails d'action
régionale dont la communauté économique des Etats
d'Afrique centrale (CEEAC), la conférence internationale de la
région des grands lacs (CRGL), Southem africa development community
(SADEC), communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL),
etc.
Les deux premières organisations sous régionales
soulignent justement la position la position géostratégique de la
RDC. Une évidence qui invite la RDC à jouer le rôle de
leader en afrique. Encore faut - il que la RDC contribue financièrement,
de façon régulièrement, au fonctionnement des ces
organisations et qu'elles y affectent des experts en qualités de
présentant pour valablement défendre sa cause. En fait, les
congolais ont évoqué la « reconnaissance et la
refondation de la RDC ». Le moment n'a jamais été aussi
propice qu'aujourd'hui, où se manifeste un prodigieux élan de
coopération avec les puissances, à une longue traversée du
désert.
Appelée, enfin, à jouer dans le cour des grands,
la RDC se doit de s'en gouffre dans la brèche. Appliquée la
nouvelle religion nommée « bonne gouvernance et respect des
droits de l'homme ». Réformer son armé et ses services
de sécurités, les professionnalisés. Bâtir une
diplomatie de raison et non de coeur. C'est ainsi que le peuple la jugera
agissante en vue de redorer le blason de l'immense pays qu'est la RDC.
En effet, des signes qui ne trompent pas sur la reconnaissance
de la RDC sur l'échiquier international, il y en a légion. Mais
la suite dépend de la manière dont les dirigeants congolais
auront interprété ces signes du renouveau, et comment ils
comptent s'en servir pour faire jouer à leurs pays le rôle qui est
le sien. Parmi ces signes nous pouvons signaler la dernière
tournée en RDC d'Hillary Cliton, secrétaire d'Etat
Américain aux affaires étrangères Sa visite constitue un
signal positif dans la relance des relation de coopération avec
Kinshasa. Ses propos indiquent, en filigrame, la fin des paranoïas
déstabilisatrices occidentale, via ces relais sur le continent, qui a
menacé ma souveraineté et l'intégration de la RDC ces
dernières décennies.
A cela citons aussi la visite dans la même
période des hautes responsables de la banque mondiale, Robert Zoellieck,
et du fond monétaire international, Dominique Strauss Kahn. Mieux
encore, la flexibilité des institutions de Breton Wood sur le contrat
signé par la RDC et les entreprises chinoises demeure la
« preuve » du nouveau « réalisme
international ». Il est vrai que la RDC est en voie de retour sur la
scène internationale. La perche tendue à Kinshasa par
« africom », le commandement américain pour
l'Afrique actuellement basé en Allemagne, de renforce cette
perception. Ces tractations diplomatiques se sont fait constatées
beaucoup au cours de cette même année car on a aussi
signalé l'arriver des plusieurs hôtes de marque dont Nicolas
SARKOSY,qui a loué les efforts fournis par le gouvernement congolais et
rwandais dans le rétablissement des relations
diplomatiques,'arrivée de la gouverneur de Canada en rdc qui a fait son
déplacement à l'Est de la RDC constitue un signal fort dans les
relations internationales.
Au cours du mois de juin 2010 lors de la commémoration
de 50ans d'anniversaire de l'indépendance nationale et internationale
nous avons enregistré la présence de plusieurs
personnalités diplomatique dont la liste est exhaustive avec plusieurs
chefs d'Etats et gouvernement dont le président rwandais à fait
partie. Ce la veut dire que le Congo est entrain de revenir sur la scène
internationale.
A cela nous pouvons aussi signaler l'annulation de la dette
extérieure de la rdc par les institutions de la Breton woods tout juste
l'aube de la commémoration du cinquantième anniversaire de
l'indépendance de la rdc
II. 3. La rdc et la problématique de
l'intégration régionale
La problématique de regroupement Etatique n'est pas une
nouveauté en Afrique : elle a toujours été un enjeu
majeur pour les pays africains. La plus part des auteurs, chercheurs
travaillant sur ce point s'accordent à dire que le morcellement
politique de l'Afrique est un frein à son développement
économique. De ce constant, découle la nécessité
et ou l'impératif de réfléchir sur le concept de
développement étatique sur le continent noir. Car pour le plus
part, les théories relatives au développement étatique ont
été élaborées par les chercheurs occidentaux. La
construction de l'union européenne et des autres organisations supra
nationales occidentales comme l'OTAN s'en inspirent largement à tel
point qu'elles en deviennent le modèle. Cet archétype
d'intégration régionale a inspiré la plus part des
tentatives sur tout les continents, en Amérique latine et centrale, en
Asie ou en Afrique et c'est, avec au tant d'échecs que demi-
succès. En fait, beaucoup d'autres concepts en science sociales ou
économique, l'intégration régionale a été
mis en oeuvre telle quelle, selon le modèle de la construction
européenne.66(*)
C'est ainsi que pour l'Afrique, les différentes tentatives
amorcées par l'élite politique ont été
menées dans diverses directions.
Notre recherche sur ce point ne porte pas sur
l'intégration régionale plutôt sur la
réintégration régionale ou encore sur la RDC dans son
appartenance aux organisations sous régionales d'intégration car
c'est au niveau régional que l'on peut chercher à identifier un
tel ou autre pays dans la configuration des Etats. Concrètement, le
champ d'analyse se situe au phénomène de l'intégration de
la RDC dans les ensembles régionaux africains.
La CEPGL, la CEEAC, la SADC, l'OUA devenu l'UA. Il est aussi
à rappeler que, ce point nous a beaucoup intéressé parce
que nous cherchons à montrer comment la RDC a semblé être
absente dans les organisations internationales ou régionales à
cause des différentes guerres qui l'ont rongé pendant une longue
période ; où on a constaté de relations beluqueses
avec ses voisins. C'est ainsi qu'en cherchant à se rétablir ou
à revenir activement au sein de ses organisations, il s'avère
important en vue de promouvoir le développement intégré et
des échanges commerciaux et dont l'objectifs de toute ces organisations
c'est le marché commun et l'union économique qui pourraient
favoriser l'intégration régionale où la RDC devait tirer
profit compte tenu de ses ressources et assume le rôle de leadership en
Afrique centrale.
En effet, la problématique de la vocation africaine de
la RDC comme puissance politico-économique n'est pas seulement un fait
relevant de la situation interne du pays mais aussi elle dépend de la
politique extérieur dans les organisations internationales africaines au
sein des quelles un Etat peut profiter pour le rôle que la nature lui a
offert.
Etant donné que la RDC aspire bien à un climat
stable sur le plan national, sous régional, régional et mondial,
la CEPGL qui jadis coïncidait avec les guerres civiles, massacre,
génocide, violences, aussi les pays membres qui en a souffert pendant
longtemps à travers les atouts que dispose ce géant d'Afrique
centrale. Cette organisation devrait être la plus stratégique pour
la stabilité de la région des grand lacs.
Parmi toutes les tentatives de la constriction
d'intégration dans cette région, le choix de la CEPGL s'impose
pour plusieurs raisons car le CEEAC regroupant plusieurs pays dont le Tchad,
Cameroun, RCA, Gabon, Congo, RDC, Rwanda déjà retiré,
Guinée équatoriale, Burundi et Sao Tomé et principe, est
présenté comme une oeuvre personnelle du président
Gabonais Omar Bongo, conséquence de sa tentative de s'instituer en
véritable leader de l'Afrique centrale d'où la production de la
CEEAC jusqu'à présent en terme d'effets intégrateurs est
nulle.67(*)
II. 4. 1. Problématique de la multi adhésion
de la RDC aux organisations internationales, sous régionales
africaines
Une des problématique à l'adhésion aux
organisations internationales par la RDC réside sur la façon de
sortir ce pays de la crise dans la quelles il est plongée, serait de
réaliser une intégration sur les communautés
internationales. Pour ce pays, et en vue de devenir un interlocuteur à
part entière dans le débat mondial, l'intégration
apparaît pour la RDC la voie pour sortir de la crise. C'est pourquoi
AHMED dit que : « l'intégration renforce le pouvoir de
négociation des pays concernés et les positionne comme des
acteurs crédibles dans le champs économique mondial.
L'intégration permet renforcement du pouvoir de négociation des
pays concernés au moment où la régionalité des
échanges mondiaux devient de plus en plus une réalité.
Parler d'une même voix permet de se faire entendre...
Elle s'impose pour des raisons économiques, elle sera vu dans ce cas
comme une stratégie de développement ». 68(*)
En effet, pour ce qui concerne les intégrations
régionales de la RDC sont prêtes à s'y faire face car il ne
faut pas oublier que le Congo est un des membres fondateurs de l'OUA, de
laquelle a découlé l'union africaine. Elle n'a jamais
renoncé à sa vocation africaine. Car toutes les institutions du
Congo ont tout jour une disposition qui prévoit que pour l'unité
africaine elle peut même se délecter d'une partie de sa
souveraineté.
Le problème aujourd'hui se situe à deux
niveaux.. Le premier cincerne tout ce qu'on a connu comme turbulence
politico-militaire, avec des baltutièrement démocratique propre
aux douleurs d'enfantements de la démocratie. A ce niveau la RDC
s'accuse au regard du point de vu économique et sous régionales
en afrique.
Ce qu'il y a également, et c'est un
phénomène qui n'est pas propre au Congo dont la multi
adhésion aux organisations internationales. La RDC est à la
CEPGL, SADC, au COMESA et à la CEEAC. Si on dispose trop, il y a un
saupoudrage d'énergie et de moyens susceptible de rendre ses actions
inefficaces. Ce qui constitue là un problème. Mais il ne faut pas
que la RDC renonce à son destiné. Elle a présidé la
CEEAC, dont Joseph Kabila a été président de la
République en exercice, depuis le sommet de Brazza ville, aussi
président en exercice de la SADC de 2009 à 2010 à
près avoir quitté le fauteuil de la CEEAC. La RDC devra avoir des
initiatives à proposer pour marquer sa présence et contribuer
à l'intégration africaine. En un mot, avec les
difficultés conjoncturelles liées à tos les
problèmes connus, elle doit maintenant s'orienter vers une
démarche qui sélectionne là où elle doit, à
notre avis, mettre tout les poids pour une plus grande efficacité.
Concernant la CEPGL s'inscrit dans un autre dynamisme, c'est
celle là que nous devions citer, à savoir : le dynamisme du
pacte de Nairobi sur la paix, la sécurité, la stabilité
et le développement dans la région, dont la RDC est co-signateur.
A titre de rappel, le Congo était le premier à avoir versé
sa contribution d'un million de dollars pour le fonctionnement du
secrétariat exécutif de la conférence sur la paix et sa
stabilité en Afrique des grands lacs dont le siège est à
Bujumbura.
La RDC avait aussi la présidence en exercice de la
réunion de parlement d'Afrique des grands lacs à travers la
personne de Christophe Lutundula Apala, 1e vice -président de
l'assemblée nationale à l'époque jus qu'au mois de mars
2008. La CEPGL se trouve dans le tas des projets liés à la
reconstruction de l'espace économique, financière, sociale et
politique même, des grands lacs. Des efforts sont entrain de se
déployés à l'heure actuelle dont les retombés sont
de plus en plus positive car au cour de mois d'avril 2010, le gouvernement
congolais ; Rwandais et Burundais ont décidé d'ouvrir les
frontières de part et d'autres part joue et nuit, mais aussi ces
gouvernements dans le cadre de la CEPGL sont entrain de travailler sur le
projet d'intégration commun.
Le pacte de Nairobi est sous-tendu par onze protocoles, dont
un protocole qui a trait aux questions financières et économique.
La CEPGL est en fait la vocation naturelle pour la RDC.
La conférence sur le nord et le sud Kivu s'inscrit
aussi dans la perspective de créer des conditions de paix dans l'Est du
pays pour permettre justement à la RDC de jouer un rôle de
leadership dans la mise en ordre de l'espace CEPGL, qui doit être un
espace de développement pour le Congo, l'Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie
et d'autres pays, par ce que maintenant, la constellation comprend 10 pays
touchants, dont même le Congo brazzaville.
II. 4. 2. Analyses sur les relations de la RDC avec
l'Afrique et les organisations régionales africaines, dans les temps
à nos jours
La crise gêné réalisée que la RDC a
connu due surtout à l'impréparation politique des dirigeants
congolais a fini par isoler diplomatiquement la RDC. C'est ainsi que la
politique africaine de la RDC n'était pas effective en se souvenant de
différentes rebellions dont la base arrière se trouvait dans les
pays voisins : Burundi, Tanzanie, Congo Brazza, Rwanda,... C'est pour quoi
dans les années 1965 à 1990 les principes de la politique
étrangère de la RDC ont été appliqués, car
la politique africaine de la RDC, avait produit des fruits positifs suite
à une diplomatie agissante et active qui s'est soldée par le
rapprochement du Zaïre à l'époque avec les autres Etats
africains. Par conséquent, l'isolement diplomatique était
brisé durant cette période. En effet, on a vu en RDC
établir la relation diplomatique avec le Congo Brazza ville, le Rwanda
et le Burundi plusieurs conférence diplomatique qui se tenait à
Kinshasa à partir de 1966 ou ailleurs et auxquelles le président
Mobutu ne manqué pas de faire des percées diplomatiques,
témoignages du réchauffement des relations entre le Zaïre et
les autres Etats africaines.69(*)
En effet, en faisant une lecture au regard du rôle
qu'avait joué ce pays pendant cette période le pole de influence
ou de leader en afrique. Comme s'est interrogé le professeur NDAYWEL au
sujet des Etats-Unis de centre Afrique : « une
interrogation subsistera lorsque le Congo aura réussi à penser
toutes les plaies du passé, il restera en effet, à apprendre
à évoluer dans un monde où les Etats vivent
désormais en groupe, luttent en groupe et s'organisent en groupe pour
mieux défendre leurs intérêts »70(*), partant de cette idée
du professeur Ndaywel, nous pouvons affirmer que le Congo, Etat au coeur de
l'Afrique constitue la clef d'intégration, du développement
politique- économique de l'Afrique car le rôle que le Congo de
1965 à 1990 a joué est celui de l'influence ou de leader en
Afrique en est une preuve que si une fois les plaies de la RDC seraient
pensées, il y probablement un leader d'Afrique à son centre, tout
jour pendant cette période qu'on a vu le Congo soutenir militairement
certaine régimes alliés. Comme les troupes congolaises
envoyées en 1979 au centre Afrique pour soutenir le régime de
l'empereur Jean Bedel BOKASSA, en 1983 au Tchad pour soutenir Useine HABRE, en
1986 au Togo pour soutenir le général EYADEMA, le Congo a aussi
soutenu le mouvement de libération national. C'est le cas de
l'intervention Zaïroise en Angola au côté de front national
de libération de l'angla (FNLA), et par après de l'union
nationale pour l'indépendance de l'Angola (UNITA).
En effet, si aujourd'hui l'Afrique du sud, le Nigeria voir
même la Tanzanie, on profite pour jouer le rôle de médiation
pendant les différentes périodes de crises en RDC c'est parce que
le Congo a été fragilisé jusqu'à l'état
incapable. Il n'est pas question de croire que le rôle de leadership
demeure itôpique malgré quelques opinions, on pense que le Congo
est devenu fragile au point qu'il ne soit plus en mesure de se rétablir.
Nos recherches se sont axés sous cet angle pour montrer à
l'opinion tant nationale que internationale que l'Afrique soufre du sous
développement économiquement, politique, etc. A cause de
l'absence qu'a manifesté sur le plan internationale de la RDC. D'autres
parts, l'histoire nous rappel que le Congo avait développé une
diplomatie de gestion des conflits à travers le médiations en
Afrique ; en particulier il s'est investi à réconcilier le
Nigeria avec la côte d'ivoire,, le Togo, le Nigeria et le bénin
qui avaient reconnu le Biafra en 1971. Il a été médiateur
dans le conflit frontalier entre le Burundi et la tanzanie. En 1989,, il est
également appelé à jouer de médiateur dans le
conflit entre le sénégale d'Abdou Diouf et la Mauritanie d'Ould
TAVA. Dans les années 1990, le président Mobutu avait
déployé une médiation dans le conflit rwandais et
angolais. Avant la libération de Nelson MANDELE de la prison, Gbadolite
était devenu le lieu où les dirigeants sud africains fut
reçois à plusieurs reprises. Comme en 1990 et 1994, Gbadolite et
Kinshasa ont été des lieux de rencontre entre les
différents protagonistes rwandais. Pour ce qui concerne le Congo, de
l'époque de l'indépendance jusque le début du regime de
Mobutu en 1965, au sein des organisations internationales africaines la RDC n'a
pas joué un rôle considérable au sein de l'OUA (dont il a
été un des membres fondateurs en 1963), et cela à cause
des crises politiques qui ont même crée l'ingérence des
autres Etats africains qui soutenaient différemment les dirigeants
politiques congolais. Ainsi, le Congo RDC a même constitué une
pomme de discorde au sein de l'OUA et sur la scène politique africaine
en générale.71(*) C'est ainsi qu'en 1965 à 1997 Mobutu a su
redynamiser les relations diplomatiques et restaurer la conférence du
Zaïre à l'époque sur la scène internationale. Face
à l'exigence de la consolidation du pouvoir, le Congo a cherché
les soutiens des Etats africains en se faisant passer comme fer de lance de la
renaissance africaine et l'avocat des causes africaines. C'est pour quoi en
1973, le Congo a rompu les relations diplomatiques avec l'israël. La
vocation africaine de la RDC a été valablement défendue
par le président Mobutu au sommet de l'OUA. Les raisons d'entrer de la
RDC dans les regroupements économiques régionaux en dehors de
l'OUA, aujourd'hui l'UA, le Congo se sont efforcé d'encourager la
création de regroupement économique régionaux dans
lesquels il entendait à assumer leadership. Ici on peut citer le cas de
l'union des Etats de l'Afrique centrale (UEAC) et la communauté
économique des pays des grands lacs (CEPGL). Créée le 2
avril 1968 dans la capital du Tchad, la CEEAC constituait pour le Congo le
cadre de recherche des alliés politiques et des partenaire
économique que sont la RCA et le Tchad. Quant à la CEPGL, dont
les membres sont le Rwanda, Burundi et la RDC avaient pour la motivation
politique la normalisation de relations entre le Congo et ses voisins et entre
le Rwanda et le Burundi. Sur le plan économique, le Congo était
en guerre de déboucher économique. Mais , c'est sur tout sur le
plan politico stratégique (sécuritaire et politique) que la CEPGL
a été plus opérationnel car c'était plus la
préoccupation sécuritaire sui était au centre des actions
politiques entre les Etats membres. Il sied de noter qu'au stade actuel, la
RDC, sous la présidence de Joseph Kabila et entrain de
réécrire son histoire sur la scène internationale avec son
appartenance au regroupements sous régionaux dont le CEEAC, la CADC et
la CEPGL.
II. 4. 4. Contexte géopolitique et
stratégique de la RDC dans les regroupements régionaux
Après avoir fait une lecture au sujet de l'historique
et enjeux au tour de l'appartenance de la RDC aux organisatrices de
l'indéions internationales africaines, il nous est utile de fixer un
regard au contexte géographique et stratégique de cette
appartenance. En effet, la RDC qui étend jouer un rôle
considérable accès sur la vocation africaine s'elle se donne
suite à sa situation géographique et à ses ressources
naturelles, préconise en fait sous la présidence de Joseph Kabila
la promotion de la solidarité et de la coopération africaine.
C'est ainsi que étend jouer un rôle important dans les
organisations internationales africaines. Comme le CEEAC ; la SADC et la
CEPGL dont les activités viennent d'être redynamisés de
même, la RDC participe presque à toute les discutions où
débat diplomatique au sein de l'union africaine. C'est pourquoi, lords
de son investiture, le discours du chef de l'Etat a placé l'accent sur
la politique de l'intégration régionale et sous régionale
qu'il veut matérialiser sur base du respect mutuel. Il s'agit donc
d'une place considérable que la RDC post élection accorde aux
relations internationales africaines institutionnelles. Conformément au
discours du président Laurent Désiré Kabila sur la
renaissance du Congo au 37e aniversel de l'indépendance
à près son investiture le 29 mai 1997 est rappel à la
renaissance du Congo, c'est pour construire l'unité africaine et ouvrir
des nouveaux espaces pour les échanges régionaux. S'adressant aux
africains, il a dit : « aux pays frères africains,
nous voulons dire que la RDC sera un garant de l' stabilité, de la
sécurité et de la coopération pour relancer l'Afrique,
pour faire de ce continent celui du 21e siècle avec nos
voisins, nous voulons coopérer en vu de construire l'unité
africaine et ouvrir des nouveaux espaces pour les échanges
régionaux...72(*)
II. 5 La rdc dans la perspective d'avenir comme une
puissance politico économique
D'après LUC Sendjoun, la mesure de la puissance est
fondé sur la prise de considération de ressource de divers ordres
qui permettent à un Etat d'avoir des chances sérieuses de faire
triompher sa volonté ou alors qui lui confèrent une position de
supériorité sur l'échiquier
géopolitique »73(*) Partant de l'idée de ce même auteur il
continue en disant : « on peut rendre compte de la
puissance en Afrique ailleurs en se fondant sur des facteurs précis.
Toute fois, il convient d'éviter de faire le fétichisme des
facteurs ou des moyens de la puissance, encore faut-il pouvoir mobiliser les
dits facteurs de manière efficace afin de passer du stade de la
potentialité à celui de l'effectivité. Il ne s'agit pas
des facteurs mécaniques mais plutôt des facteurs
prédisposant à la puissance.
En effet, tout au cours de ce point, nous allons focaliser nos
réflexion sur la RDC en devenir une puissance régionale en
Afrique centrale malgré son état maladif suit aux
problèmes qu'elle a traversé pendant une décennie et demi
pour quoi pas les différentes troubles depuis l'accession à la
souveraineté nationale. La lecture au regard d'une puissance en Afrique
centrale est une impérative du fait que la carte géopolitique de
l'Afrique nous donne des mauvaises impressions lorsqu'on constate l'absence de
la RDC sur cette scène entrain de jouer son rôle de pivot
d'Afrique. Le choix orienté vers la RDC n'est pas un fait hasardeux du
fait qu'on doit tenir compte des certains facteurs déterminants d'une
puissance.
Les données naturelles africaines nous poussent
à situer la RDC au centre de l'Afrique qui doit prendre la commende de
toute l'Afrique, secondé par le Nigeria au nord de l'Afrique noire et de
l'Afrique du sud à l'hémisphère sud de ce continent
noir.
En fait, dans la politique
étrangère de la RDC comme Tomas Bailey l'a noté
« les facteurs ou fondement de la politique étrangère
sont des conditions particuliers qui influencent de manière profonde sur
la pensée qui guide l'action en matière de puissance
étrangère de l'Etat » et pour le cas précis de
la RDC.74(*)
Parmi les facteurs les plus importants, nous pouvons
dégager la géographie de la RDC, la démographie et
l'économie. En prenant en compte tous les facteurs, la RDC a une
considération particulière dans les concepts des nations. C'est
ainsi qu'avec le processus de démocratisation mis à jours par le
gouvernement congolais, avec une diplomatie agissante et active, la RDC
pourrait retrouver sa place sur la scène internationale dans la
perspective d'avenir.
II. 5. 1. Les facteurs déterminants de la RDC comme
puissance économico politique
La problématique de la vocation africaine de la RDC
comme puissance, est tout jours axée sur le principe de bon voisinage.
Etant donné que les réalités naturelles ont tout jour
poussé aux dirigeants congolais à prôner l'unité
africaine, la coopération et le respect mutuel ; cela resulte,
comme nous l'avions déjà précédemment souligner,
de la vocation africaine que la RDC doit promouvoir dans sa politique.
Il est certain que ces facteurs dont il est question offrent
à la RDC la possibilité d'être le commandant des pays de
l'Afrique centrale en particulier et en générale de toute
l'Afrique.
II. 5. 1. 1. Les facteurs géographiques
Le rôle du gouvernement dans un pays étant de
réaliser le mieux être de ses habitants. La réalisation de
cette mission passe par l'exercice de la souveraineté nationale qui se
situe sur le plan interne et externe. L'importance des facteurs nationaux se
traduit par cette pensée de Boutros Boutros GALI qui
dit : « en politique étrangère c'est la
géographie bien plu que les hommes qui compte ».75(*)
Quand on parle de l'espace il faut l'entendre dans sa surface,
dans sa position et dans sa structure géographique. En tant que
étendie de l'Etat, l'espace contrôlé par un Etat constitue
un facteur de puissance, mais il ne s'agit pas là d'une évidence
car d'autres exemples démontrent jusqu'ici que l'étendue n'est
pas tout jours une source de puissance, c'est comme la RDC.
En effet, pour éviter de nous perdre dans les avis
différents au sujet des facteurs géographiques comme
l'élément d'une puissance, ce qui nous concerne dans ce point est
de nous appuyer sur l'étendue territoriale de la RDC comme
élément naturel qui détermine le rôle que la RDC
devrait jouer au centre de l'Afrique comme Etat pivot.
En effet, ayant une superficie de 2345000 kilomètre
carré, la RDC occupe la 3e place en étendue
après le soudan qui a 2505813 Kilomètre carré, et
l'Algérie avec 2381741 Kilomètre carré. Cette
étendue territoriale est une force politique considérable, car
elle est un élément essentiel dans la conception qu'un peuple
congolais se fait de son destin.
En fait le principe de respect de l'intégrité
territorial qui guide souvent la politique étrangère de la RDC se
fonde sur la superficie de la RDC qu'il faut absolument conserver telle
qu'héritée de la colonisation.
Un autre élément qui justifie l'importance du
facteur géographique de la RDC c'est par rapport à la positon
géographique ; elle est située au centre de l'Afrique et
s'étale dans la façade occidentale de l'océan atlantique
jusqu'à peu près à 1050 Km de côte de l'océan
indien vers l'Est. La RDC occupe un carrefour qui crée les convoitises
de ses voisins et d'autres puissances dont les aspects sont tout jours
aiguisés. Ces convoitises sont souvent à la base de la
vulnérabilité.
Le partage des frontières terrestres avec les neuf
Etats dont la république centre africaine, la république du
Congo, le soudant, la république rwandaise, la Tanzanie, l'Angola,
l'Ouganda, la Zambie et le burundi. Ces frontières mesurent 9000
Km.76(*)
D'où l'importance d'avoir une politique
étrangère conséquente, autrement elles seront l'objet
d'une déstabilisation permanente. C'est la raison pour la quelle la
position géographique de la RDC justifie l'existence de pricipe de
vocation africaine et de bon voisinage dans la politique
étrangère de la RDC qu'elle a tout jours défendu.
II. 5 1. 2. 1. Tentative d'analyse géographique
et stratégique sur l'étendue territoriale de la RDC
En effet, sur le plan stratégique, cette vaste
étendue sera d'un grand intérêt pour la RDC si elle a le
pouvoir de la maintenir car les forces d'ennemies auraient beaucoup des
difficultés o accéder au contrôle de tout le territoire
congolais. Et cela constitue un avantage pour la RDC, l'expérience en
est déjà lors de différentes guerres en RDC ; les
rebelles avaient eu du mal de prendre le contrôle de tout le territoire
congolais à cause de son immensité. Les agresseurs ainsi que
leurs complices occidentaux n'ont pas réussi à atteindre leurs
objectifs au Congo à cause de l'immensité territoriale.
C'est pour quoi, il existe plusieurs thèses au sujet de
la balkanisation de la RDC. Et parmi les thèses en
présences : « on relève une certaines
différence de perception de la question de la participation de la RDC
entre occidentaux et africains. Les Etats-Unis Amérique semblent
particularité s'illustrer tant au niveau de discours politique
qu'à celui de réflexion académique. Sur le plan politique
et d'après jean baptiste SONDJI « : les
américains auraient envisagé entre 1994 et 1997, le
découpage de la RDC an 5 Etats indépendant dont le Kivu -
Manièma, le kasai, le Katanga, la province horizontale et
l'équateur, le bandundu-kinshasa et le bas Congo »77(*)
Dans ce développement, Jean Baptiste SONDJI s'appuie
sur la discas de William FIST qui, lors d'une réunion en juin 1999 sur
la guerre en RDC, déclara qu'il » faut examiner
l'érosion des Etats africains et les rôles des frontières
qui les définissent ». A la suite, Marina Ottawa soutiendra
que dans la recherche des solutions pour « remettre le Congo sur
pied », il faudra sérieusement envisager hypothèse de
sa division.
Dans le champ de réflexion
académique, l'étude de Steven Metz publié en 1996 est
singulièrement éloquente. Selon lui en effet, il n'est pas
impossible que la désintégration de fait du Congo soit se
transforme en une sécession formelle. Quand cela arriverait estime-il,
les Etats-Unis n'auraient pratiquement pas d'autres choix que d'accepter tout
les les Etats nouveaux qui émerge du Zaïre. Les Européen
approchent la question d'une manière plus empirique. Selon ces derniers,
la RDC est » entraînée dans un cycle vicieux que celle
d'instauration d'un véritable fédéralisme pourrait
durablement briser ».
Pour Collette Braeckman, rejoint Jean
Baptiste SONDJI lors qu'elle affirme que la partition des faits dont il est
question « s'accorde parfaitement avec la thèse souvent
répétée en Amérique du nord, selon la quelle le
Congo devrait ou pourrait imposer pour permettre soit un très
lâche fédération des provinces, soit une constellation des
micro- Etats ».78(*)
Quant aux africains de leur part posent le
débat au niveau du rôle des Etats étrangères dans la
désintégration du congo. Achille mbembe par exemple, estime que
la position de la RDC s'inscrit dans les désenchantements du Congo d'un
pays au sortir de trois décennies de « satrapie
informelle » dans lequel se déploient des ambutions
économique, militaires et autres.
Pour Ruben BIDIE, que bien que le
débat sur les frontières des Etats africains
soit « l'ordre du jour des actualité politique, en ce qui
concerne la RDC, Arsène ne permet d'affirmer ce pendant que les
Américains projetteraient une partition du pays ». En
revanche, pour suit-il, « la partition de fait que connaît
actuellement la RDC découle de la guerre d'occupation du pays par les
armées étrangères, bien plus que d'une politique
délibérée de partition territoriale encouragée par
des s puissances occidentales et particulièrement des Etats-Unis. La
solution privilégiée par Washington et les pays occidentaux en
général reste, selon toute vraisemblablence une des instaurations
d'un nouvel Etat fédératif, conformément aux voeux de la
conférence nationale souveraine ».
En fait, les différentes
thèses évoquées ci haut au sujet du démembrement de
la RDC nous donne une preuve à l'appui de l'inquiétude de
l'humanité s'une fois le Congo garderait tout jours ses
frontières héritées de la colonisation. C'est pour dire en
fait que les facteurs géographiques de la RDC constituent en
réalité des enjeux majeurs sur lesquels la RDC pourrait s'appuyer
pour jouer son rôle d'hémogénie au centre de l'Afrique.
Sur le plan géographique de
cette immense territoriale de la République Démocratique du Congo
est effet, axée sur le processus d'intégration dans la
configuration régionale. C'est ce qui résulte des
intérêts accordés par des pays voisins de la RDC au sein
des organisations régionales.
En effet, si aujourd'hui la RDC est entrain de
jouer un rôle très considérable au sein de la SADC, CEPGL,
et CEEAC c'est parce que tous ces pays voisins axent leurs
intérêts stratégico- politiques sur cet immense pays.
II. 5. 1. 1. 2. La théorie de Heathland sur
l'espace territorial de la RDC comme puissance
L'espace géographique ou l'étendue
territoriale de la RDC peut jouer un rôle soit positif ou
négatif ; en positif par ce que l'espace constitue la richesse. Il
est question pour les dirigeants congolais de prendre en considération
en montant des stratégies pour la défense et la sauvegarde de
l'intégrité territoriale du pays.
En effet, le choix de la théorie de
« Hearth land » développé par MACKINDER
à l'apogée de la puissance du Royaume uni, durant l'ère
victorienne. Constatant qu'à l'époque, plus
précisément de 1899 à 1902, les Britanniques sont capable
de mener très loin de chez eux, tout au sud de l'Afrique, une guerre
(guerre des Boers) destinée à leur assurer le contrôle
élargi des territoires au tour de la pointe du cap. 79(*)
Dans l'observation de monde que Mackinder
entreprendrait est frappé par une autre situation de puissance quand la
Russie de TSARS qui ne cesse de s'agrandir depuis le 20e
siècle et qui est lancée à la conquête de l'immense
territoriale de la Serbie pour atteindre le pacifique. A l'instar de RATZEL, en
quelque sorte, Mackinder établie la nécessité d'un
savoir géographique pour les décideurs politiques.
En fait, dans le cadre de nos recherches, nous
avons voulu aussi partir de l'idée de Mackinder pour le cas Congolais
étant donné que ces autorités dans la conception de la
politique de la défense nationale n'envisagent aucune
stratégie.
Partant de cette pensée de Mackinder sur la
question de pivot du monde. Il nous est important de signaler sur ce point
concernant la RDC partant de sa position géographique sur la carte du
monde, les dirigeants congolais doivent conclure des accords
stratégiques avec les pays voisins ayant ouverture sur le monde comme
l'Angola afin de mettre de base arrière sur l'océan
atlantique.
Etant donné que la théorie de
Mackinder qui a été appliqué en Angleterre (Royaume-Uni),
« d'après lui la guerre hantise est une alliance germano-russe
ou soviétique qui préfigurait l'empire mondial. Cette hantise est
typiquement britannique : si le Royaume-Uni était coupé de
l'île monde ou même seulement de l'Europe, par un empire
s'étendant sur tout ce continent, il perdrait ses principaux
débouchées commerciaux et sa puissance »80(*).
Si la RDC avait une vision dans sa politique de
la défenses de l'intégrité territoriale en vue de
contrôler l'Afrique centrale en particulier et en général
l'Afrique et le reste du monde en général ; on aurait abouti
à la formule comme la célèbre dégagé par
Mackinder qui dit : « celui qui domine l'Europe de l'Est
commande le Heartland, celui qui domine Heartland commande l'île monde et
celui qui domine l'île monde commande le Monde ».81(*)
En effet, au regard de cette formule de Mackinder nous
pouvons aussi dire que dans le cadre géostratégique de la
RDC : celui qui domine l'Afrique centrale commande l'Afrique et peut
dominer le reste du monde commander l'Afrique et ses
périphéries, car une fois prendre le commande de l'Afrique,
l'Afrique étant un centre de carte du monde, la RDC aurait un grand
rôle à jouer sur le plan géographique mondial. Il est
question de comprendre et prendre ses responsabilités en mains pour
qu'on aboutisse à la matérialisation du rôle à jouer
par le « Heartland » africain.
II. 5. 1. 1. 3. La théorie de l'espace vital
et l'étendue territoriale de la RDC en terme de
puissance
La théorie de Friedrich RATZEL s'inscrit dans
le contexte déterminant de l'Allemagne de la seconde moitié du
19e siècle, lorsque l'Allemagne est alors unifié mais
au tours des interrogations qui la traversent.
Partant de la pensée de Ratzel imprégné
d'une vision organiciste et évolutionniste de l'Etat territorial, il se
donne l'embution de conseiller le prince en se contenta de montrer
l'importance du savoir géographique pour l'homme politique en voulant
jeter les bases d'une technologie spatiale du pouvoir d'Etat ; autrement
dit il entend procurer à l'Etat les moyens de penser à l'espace
pour conserver et accroître son pouvoir, ou du moins, pour évaluer
correctement les fondements géographique de toutes puissances politique.
Pour lui « la géographie politique doit devenir un outil pour
les dirigeants qui leur permettent d'acquérir un sens
géographique à côté du sens historique qu'ils
possèdent généralement. »82(*)
En fait, pour cette pensée consisterait
pour les dirigeants congolais d'avoir une connaissance parfaite de la
géographie, car selon cet auteur : « si on a un
horizon politico géographique déformé, incomplet,
imaginaire ou un méconnaissance de pays, des hommes, du sol ou climats,
le risque est grand de voir l'action ou le projet politique échouer.
Pour les faire réussir, il faut notamment les fonder sur la
géographie.
Eu égard de toutes ces deux théories
développées, la RDC entant qu'une future puissance, les facteurs
géographiques lui offrent une grande opportunité pour se
prévaloir sur la scène internationale une fois y tenir compte.
Car d'après la dernière pensée de Ratzel qui se signale
sur tout par une vision anthropomorphiste et organiciste de l'Etat et par
l'édiction des lois d'expansion spatiale des Etats reposé sur un
conception de « l'Etat comme un organisme lié au
sol », comme « forme d'extension de vie à la
surface de la terre », c'est-à-dire sur le plan
schématique, l'Etat est le corps tandisque la politique serait l'esprit
qui l'anime. Ces différentes réflexions apportées
précédemment sur la RDC, sur tout les différentes
thèses sur la Balkanisation du Congo, les acteurs défendeurs de
cette thèse aurait péché contre la lois de l'espace vital
car en démembrant la RDC entant que Etat qui a besoin d'un espace vital
suffisant pour se régénérer affirmant leurs intensions
d'empêcher la RDC d'émerger dans le concert des nations.
D'où, l'organisme vivant chez Ratzel est l'Etat congolais et l'Etat
congolais entre en conflit avec d'autres organismes (les acteurs de Relations
Internationales visant le démembrement) pour l'appropriation des
ressources d'un domaine limité. Il s'opère donc une analogie
entre l'espace nourricier d'un peuple et l'étendue de son territoire. En
conséquence, l'espace vital n'est pas figé puis que l'Etat se
développe comme un vivant.83(*)
En voulant s'appuyer sur cette pensée, il est
vrai que l'étendue territoriale de la RDC attise la convoitise des
autres pays du monde et crée un climat complexe par rapport aux enjeux
qui en découleraient. C'est pour quoi la RDC, entant qu'Etat doit
appliquer ce principe de bon voisinage vis-à-vis des Etats voisins et de
coopérations avec le reste du monde pour avoir prévenir et
évité ce que disent les autres :«les gros mangent les
petits », car la 5e loi de Ratzel d'expansion spatiale
des Etats qui dit que la complémentarités consistant à
procéder à son expansion spatiale, l'Etat se force
d'acquérir tout ce qui est complémentaire à sa propre
puissance (littoral, bassin fluviaux, territoires contenant des ressources,
etc.).
II. 5.1. 2. Le facteur démographique de la
RDC : élément déterminant d'une puissance
La population constitue un élément capital
pour transformer leurs pays avec toutes les possibilités de devenir une
puissance. Ainsi le facteur démographique peut jouer un rôle
considérable en Relations Internationales. Il constitue un
élément essentiel du développement économique et du
progrès social ainsi que de la puissance militaire. C'est pour quoi Eden
Kodjo nous apprend que : « l'Afrique doit s'attaquer à
soutenir un taux de natalité susceptible d'assurer ce
renouvellement des générations, car la croissance
démographique représente un investissement pour le futur...,
C'est dans sa masse démographique que l'Afrique trouvera les ressources
humaines suffisantes indispensables à la maîtrise de son espace
géographique ».84(*) On peut noter qu'en rapport avec sa croissance, la
masse démographique peut devenir un facteur de richesse si elle se
trouve en harmonie avec l'espace. Par contre, elle peut devenir un frein au
développement et un facteur de pauvreté dans le cas inverse.
C'est ainsi que Mao Tse tsoung résumait parfaitement le problème
en déclarant « une nouvelle naissance c'est une bouche de plus
à nourrir, mais c'est aussi deux bras supplémentaires pour
travailler.
En effet, estimée en 2007 à 60644000
habitants, la population de la RDC est caractérisée par une
faiblesse de la densité et sa jeunesse avec un taux d'accroissement
élevé, avec expérience de vie d'a peu près 50 ans.
C'est une mosaïque ethnique loin d'être cimentées par un
sentiment national profond »85(*). Classée en quatrième position en
Afrique après le Nigeria, l'Egypte et l'Ethiopie. Cette population
constitue une force. Cette donnée démographique peut permettre
à la RDC de marquer sa présence sur la scène africaine et
internationale. Mais faut-il que cette démographie soit
évaluée à sa juste valeur grâce à
l'éducation, à l'instruction, au travail et à sa
détermination ; car l'ignorance ne paie pas. Or le monde
d'aujourd'hui se veut compétitif pour gagner le pari du grand
rendez-vous du « donner et recevoir ». Ce capital humain
peut déterminer la politique de la RDC sur le plan économique et
militaire. Malheureusement, la population est abandonnée à son
triste sort par les dirigeants politiques qui la divise pour leurs
intérêts égoïstes en lui inculquant les idées
tribales et séparatistes. Ces prédateurs ont joué sur les
différences ethniques en amenant les congolais à se battre entre
eux pour qu'ils aient le temps de s'accaparer des richesses naturelles du
pays.
C'est pour cette raison que Paul ANGO ELA dans ces
écrits souligne que : « les colonisateurs prirent le
soin de les opposer les uns aux autres selon le vieux principe de diviser pour
régner et cela a été vécu au Katanga entre le
Baluba de Kasaï et les Katangais.86(*) » Au nord Kivu, sud Kivu, bas Congo,
équateur, ituri dans la province orientale aujourd'hui continuent
à se faire sentir. L'éducation et l'instruction de cette
population congolaise doublée de la promotion de la recherche
scientifique offriraient à ce grand pays un développement. En
effet, la RDC, aujourd'hui est placée parmi les pays fragile et malade
de l'Afrique voire du monde à cause de problème d'hommes qui,
jusque là, n'ont pas pris leurs ferme engagement patriotique
vis-à-vis de leurs pays. Il est cependant grand temps de se remettre au
travail en évitant la corruption qui le caractérise à tout
le niveaux.
Cette importance démographique de la RDC, lui
offrirait une force en terme d'une puissance dans la mesure où, les
dirigeants congolais se fixent parmi ces objectifs majeurs la reforme de
l'armée, de la police et de service de sécurité. Partant
de cette masse démographique et de l'immensité territoriale pour
ce faire une grande puissance, en exploitant cette population le Congo devait
mettre sur pied des stratégies de reforme de l'armée surtout en
tenant compte du nombre d'éléments par kilomètre
carré pour sauvegarder l'unité territoriale contre
l'éventuel tentative de balkanisation du pays. Compte tenu de toute les
situations des guerres qu'a traversé la RDC, un constant est que les
effectifs militaires sont encore faible à cause des enjeux
accordés à cette immense et grand pays de venir une puissance
africaine n'est pas du tout itopique, car avec cette population les ressources
que dispose la RDC ; on peut y arriver, seulement qu'il y est une prise de
conscience. Autre chose pour que le Congo deviennent une puissance, il
faudrait que le dirigeant congolais luttent pour le changement de
mentalité en abandonnant tous la vie de dépendance car
aujourd'hui à 50 ans d'années depuis l'accession, de la RDC
à la souveraineté, la situation continue à se
dégrader à cause de la dépendance. Est-il toujours la
réalité du mot prononcé par le belge le
général Van Bilsen qui a dit que : après
l'indépendance égale avant
l'indépendance » ?
Il est grand temps que le peuple congolais change
sa mentalité en se remettant au travail. Souvenez-vous de la chine sous
Mao The thoung dans les années 1945. Avec cette masse
démographique, le Congo meut se développer.
II. 5. 1. 3. Le facteur économique de la
RDC : comme déterminant de la puissance en Afrique
La puissance étant définie par
Raymond Aron : « comme une structure de force
organisée politiquement, économiquement et militairement pour
assurer sa suprématie réelle d'un Etat sur les autres
Etats ».87(*)
Rappelons que les attributs de la puissance sont l'influence, le contrôle
et la domination sur les autres Etats.
En effet, les facteurs économiques de la
RDC constituent aussi un élément déterminant de sa
politique étrangère. Il est évident que nous puissions
placer ces facteurs dans le contexte de la politique étrangère
étant donné que c'est à partir de la politique
étrangère d'un Etat qu'on retrouve sa place dans le concert des
nations. C'est ainsi que la RDC trouvera sa place dans la scène
internationale en mettant les facteurs économiques en valeur dans sa
politique étrangère sur tout par l'exploitation des
matières que dispose son sous sol. Le territoire de la RDC dispose de
beaucoup des richesses naturelles que WALTER DE KUYSSCHE qualifie dans ses
mots : « par ce que les potentialités sont
multiples, grand comme l'Europe occidentale, le Congo est un scandale
géographique. Son sous sol cache la moitié des réserves
mondiales de cobalt, il est le 4e producteur du Diamant brut du
monde, on y trouve de l'uranium, du cuivre, du zinc, plomb, du fer, bizimuth,
de la wolframite, de la monazite, de l'or, de l'argent, de colombo tantalite,
du pyrochlore, du gaz méthane, de la cassitérite, du
manganèse, du saphir, du Rubis, du marbre,... Son réseau
hydrographique permettrait d'alimenter la moitié de
l'Afrique ».88(*)
En fait l'expression de « scandale
géologique » traduit la mesure de la potentialité de ce
pays. Les richesses naturelles de la RDC couvrent plusieurs
économiques : l'agriculture, les mines, le secteur de
l'énergie dont le pétrole, l'houille et le gaz méthane, le
secteur hydroélectrique avec le barrage d'Inga. Toutes ces
potentialités donnent à la RDC la possibilité de rayonner
et de se tendre au délit de ses frontières et d'être une
véritable puissance économique en Afrique et dans le monde. Pour
que ces potentialités lui offrent cette qualification d'une puissance,
elle doit lutter contre la male gouvernance, prévenir les diverses
crises politiques, en vue de sortir d'une faillite de l'Etat. C'est ainsi que
la RDC transformera ces potentialités en véritable richesse pour
jouer le rôle de puissance économique en Afrique et dans le monde.
Pour y arriver il faudrait du sacrifice à consentir par tout le monde.
Il faut impliquer la refondation de l'Etat et la reformulation de la
pensée stratégique. A cet effet, la pensée
stratégique sur les facteurs économique de la RDC peut
s'articuler au point d'analyse de quelques matières stratégiques
de la RDC que nous essayerons à décortiquer dans le point
suivant.
II. 5. 2. Analyse de quelques matières
stratégiques de la RDC comme puissance politico économique
« Les enjeux inhérents
à l'exploitation des ressources naturelles ne constituent jamais qu'un
des paramètres de la frangibilité des Etats. La RDC, Etat fragile
s'il en est, Etat en suspend pour tout dire, en est une parfaite
démonstration ».89(*) En effet, les matières stratégiques
sont entendues comme des produits liés à la fabrication des
armes sophistiques ou les produits liés à la technologie
nouvelle. Ces matières stratégiques dont il est question attirent
l'attention et sont à la base de convoitise d'autres Etats, sur tout
les grandes puissances ou les autres qui n'en disposent pas ; comme nous
démontre Collette Braeckman. En disant : « les
américains suivaient également avec attention l'évolution
d'un pays pour vu de matières qui s'étaient naguère
révélées vitale pour le monde libre » :
c'est ce qu'en 1942, lorsque les Etats-Unis disposèrent de l'uranium du
Katanga, qu'ils purent se lancer dans la course à l'armement automatique
distancer les allemands de l'uranium, cobalt, vanadium, colombotantalite aux
yeux de Washington. Il était vital de garantir l'accès à
ces matières premières stratégiques.90(*)
En fait, cet auteur dans son ouvrage à ce
point a voulu montrer comment les USA, grâce à l'uranium de la
RDC considéré parmi les autres matières principales
stratégiques de la RDC qu'elle est parvenue à entrer dans la
dense et écarter les allemands dans le course aux armement, sur tout
nucléaire. Cet exemple nous pousse aussi à nous interroger pour
quoi la RDC ne peut pas aussi monter en puissance grâce à son
uranium que les américains ont bénéficiés pour
faire peur aux autres grandes puissances. Ainsi, l'uranium de la RDC qu'elle
dispose en quantité peut lui permettre aussi à devenir une
puissance nucléaire. C'est question de la volonté de la classe
dirigeante en RDC.
La transplantation de l'évolution
scientifique dans l'armement a fabuleusement joué un rôle
important dans la géostratégie. C'est dans cette optique que
certaines matières premières ont pris une connotation plus
stratégique les élevant au rang d'enjeux
géostratégiques. En ce qui nous concerne, nous tenterons de
décortiquer les matières suivantes qui ont attiré notre
attention et c'est particulièrement le pétrole, l'uranium, l'eau
et le colombotantalite.
II.5.2.1. Le pétrole congolais
L'intervention du moteur à explosion de
LONOR en 1860 et du moteur à combustion interne de DIESEL en 1897 ouvre
l'ère du pétrole succèdent à celle du charbon. Des
premiers puits de l'or noir fut construit en 1859 à Pennsylvanie aux
Etats-Unis d'Amériques. Sa forte consommation, entraînant la lutte
pour le pétrole dans l'exploitation se localisait seulement en certaines
régions du monde, notamment les Etats Unis , les Mexique, le
vénézuela, la Colombie ou le continent américain. La
réussie, la roumanie, la Mésopotamie, et la pers, etc, sur
l'eurasie, ainsi que l'Algérie, la lybie, le Nigeria en Afrique et
actuellement l'Angola, pays limitrophe de la RDC dont les relations tentent
à se détériorer à cause de disputes sur
l'exploitation du pétrole dans le cabinda.
Au jourd'hui les perspectives ont relever que le
grand Congo regorge aussi d'une quantité considérable du
pétrole. La carte des richesses minérales de la RDC indique la
présence du pétrole à Moanda dans le Bas Congo, et c'est
dans les sous marins « off shore » que l'on trouve le
pétrole dans le centre d'exploitation et du raffinage qui est
situé à Kinlao.
Cependant, il est à rappeler que les
récentes prospections dans les pays et révélait qu'il
existe du pétrole dans la cuvette centra le et dans la vallée des
lacs Albert et Edouard avec les frontières ougandaises. D'après
nos lectures sur les guerres à répétition dans le moyen
orient réputé mondialement grand producteur du pétrole.
Lesquelles, guerres étaient déclenchée par les puissances
industrielles et militaires dans le but de contrôler les zones qui
renferment du pétrole. En effet, ce qui précède suscite en
nous une préoccupation, celle de savoir si, le pétrole congolais
sera également une source d'instabilité ou de la
prospérité de la RDC, soit pour son développement. Cela
dépendra en fait de la politique qui sera mise sur pied par l'Etat
congolais dans l'exploitation de cette matière stratégique et
ressource très utiles. En rappel, le pétrole avec les multiples
variétés de produits ainsi de sa distillation a constituée
la plus grande source énergétique de la planète avant que
ne s'ouvre l'ère de l'uranium.
II.5.2.2. L'uranium congolais
Avec la découverte de l'uranium dans le
monde a permis du changement important dans plusieurs domaines et a conduit
vers la révolution automatique nucléaire. Grâce à
cette découverte de sa radio activité, les théories
électromagnétique de rayonnement va se constituer. En fait, les
recherches sur l'uranium vont démontrer qu'il émet de corpuscules
électrisés et des ondes successibles de traverser les corps
opaques. Ce qui va susciter le souci de la maîtrise de la technologie
nucléaire civile et militaire chez certaines puissances ainsi que la
tendance par elle de contrôler les espaces géopolitiques
regorgeant de l'uranium.
Vers les années 1945, l'année
marquant la fin de la 2e guerre mondiale, que les bombes atomiques
issues de l'uranium pulvérisent les deux villes japonaises d'Hiroshima
et Nagasaki. Il s'avère impérieux de rappeler sur ce point que
l'uranium utilisé pour la fabrication de ces bombes a été
extrait de la mine de SHINKOLOBWE en RDC. En faisant allusion à ce qui
procède, Pierre BARACYTSE précise, que cet uranium était
un remboursement de la dette des guerres de Belgique vis-à-vis des
Etats-Unis.
La fin du 20e siècle et le
début du 21e siècle ont été
marqué par la montée de la guerre médiatique entre les
puissances mondiales détenant la technologie nucléaire civile et
militaire. A Cela nous pouvons citer les Etats-Unis et la Corée du nord,
les Etats-Unis et l'Iran. L'uranium de la RDC suscite la convoitise de tous ces
Etats. Outre la fabrication des armes nucléaires, insert
également dans la production de l'électricité ; ce
pendant, le paradoxe vécu aujourd'hui en RDC C'est que ses villes sont
objet de coupure intempestives en dépit de gisement de l'uranium et de
nombreux cours d'eau.
II.5.2.3. L'eau
L'eau étant un élément
indispensable à la vie, elle est également l'un des moteurs de
l'organisation et du développement territorial. D'après les
biologistes précisent que pour les être vivant, l'eau est le
constituant le plus important en volume. Notons qu'elle est inégalement
repartie sur la planète terre et s'y représente en qualité
par fois limitée. Soulignons que l'eau est une source non renouvelable
face à une population mondiale subissant un tour de croissance plus
rapide. La disponibilité en eau est donc très variable tout au
temps pour la demande. Cette demande croissante d'une ressource non
renouvelable rend ainsi l'eau un enjeux environnemental qui pourrait influer
grandement sur la géopolitique et la géostratégie des
Etats au cours du 21e siècle. Donc, il est possible de
conclure que la RDC pourrait aussi subir, dans l'avenir les guerres
environnementales a près celles économiques dans l'objectif du
contrôle de l'eau. Constituant de même une source d'énergie,
plusieurs Etats du monde son alimentés en
hydroélectricité. A ce sujet, il est important de souligner que
les potentiels hydroélectrique de la RDC est fabuleux car ayant des
cours d'eau susceptibles de recevoir des barrages hydroélectrique en
plusieurs point. En fait le Barrage d'Inga I, II et III sur le puissant fleuve
Congo sont crédités d'une puissance énergétique
susceptible d'alimenter une grande partie de l'Afrique. Concernant Inga,
Collette Braeckman confirme que : les sud africains affirment que
l'électricités produite par le site d'Inga pourrait
électrifier l'ensemble du continent. Le courant passerait par Ouganda,
la corne d'Afrique puis l'Egypte ; delà, gagnerait l'Europe
orientale dont la Roumanie.91(*) Le seul obstacle majeur est la stabilité
politique des pays concernés. D'après plusieurs sources l'Afrique
du sud exporterait actuellement 100 Megawalts du courant électrique issu
du site d'Inga. En dépit de tout ce qui précède le pays
est tout jour sous intenses coupures du courant électrique d'où
le vocable « délestage ». Le conseil mondial
d'énergie tenu à Londres au cours de l'année 2009 dans la
première moitié de l'année a fait figurer parmi les point
à l'ordre du jour et promettant la dotation de Milliard de dollars pour
sa réhabilitation en vue d'atteindre les Etats lointains.
Pendant nos analyses sur ce point, notre lecture
nous a permis de déplorer que la RDC serait une fois de plus la proie
des guerres liées à l'Eau après le conflit
économique qui l'ont déchirée pendant les décennies
du 20e siècle et le début du 21e
siècle ; au cours du quel les conférences internationales ne
cessent à être organisées sur la protection de
l'environnement. A cet point, nous avons focalisé nos analyses en valeur
en mettant l'eau comme matière stratégique et indispensable
capable de transformer un pays en puissance qui est la RDC.
II.5.2.4. Le colombo tantalite
En ce qui concerne le colombo tantalite (coltan), il
faut noter que ce dernier est indispensable dans la technologie moderne de
l'informatique et de la téléphonie mobile. Sa découverte
à l'Est de la RDC fait agiter aujourd'hui les grands lobbies financiers
des Etats technologiquement développés. Pour l'allemand Freded
HUETZ-ADM'S, nos téléphones portables, nos ordinateur ne
pourraient pas fonctionner sans le Coltan, un métal rare. Très
combustible qui est extrait au coeur des territoires en guerres au Congo
Kinshasa. Cette matière découverte à l'Est de la RDC a en
fait suscité beaucoup d'agitation dans les chefs des Etats occidentaux,
multinationaux et les Etats Africains amis et voisins du Congo. Ces derniers
ont fait l'objet de plusieurs publications dans le rapport sur l'exploitation
illicite de ressources naturelles de la RDC. L'exploitation illicite des
ressources naturelles a été en grande partie au tour de colombo
tantalite où les acteurs en profitent pour vendre aux même
congolais, victimes des différentes guerres économiques au tour
de cette matière stratégique, à ce sujet même on
verra filme qui démontre comment l'exploitation se fait dans la partie
Est du Congo par les groupes armés locaux et étrangers sous la
complicité de certains pays, multinationales et les Individus. C'est
effet, comme nous dit Napoléon et corroborée par les
criminologues : « dans les révolutions, il y a deux
sortes de gens, ceux qui le font et ceux qui en profitent 92(*)». Il y a des acteurs
intermédiaires, des Etats, de multinationales, des individus, des
groupements politiques et des Ethnies93(*).
Notons que c'est pendant les guerres, la population
de Goma a été témoin des vols transfrontaliers des petits
avions évacuant régulièrement le coltan du pays vers
l'extérieur.
En fait, nous pouvons dire que la RDC a toujours
été convoitée par des puissances étrangères
pour leurs besoins stratégiques. Cette convoitise de matières
stratégiques est à la base des conflits qui ont été
décrit dans le chapitre précédent.
II. 5. 2. Tentative d'analyse sur la problématique
du développement durable en RDC vers une puissance
Pour parler de la problématique de la vocation
africaine de la RDC comme puissance politico économique, il faut
signaler dans un premier temps que la problématique a déjà
été largement abordée dans le chapitre et
différents points de ce présent travail. A part le contenu de ce
travail, il est à noter que la vocation africaine de la RDC a connu
beaucoup des problèmes au point que beaucoup d'intellectuels,
aujourd'hui, cherchent une nomenclature à attribuer à ce grand
pays africain, dont certains le considèrent comme pays inexistant,
malade, ... Cette polémique continuera son parcours tant que la crise,
la misère, les guerres, ... ne cesseront pas dans ce monde des
hommes.
C'est pour quoi, nos analyses ont poursuivi les objectifs
aussi de penser au développement durable dans la perspective d'avenir
pour que la RDC puisse jouer son rôle de leadership en Afrique et au
centre.
Pour Jacqueline KI - ZERBO dans son ouvrage « Ecole
et démocratisation du développement » souligne que lors
que nous atteindrons le développement vers lequel nous sommes en
marche, il y aura abondance de biens et de services et toute pauvreté
aura disparu.
Au stade du développement parfait, tout le monde sera
heureux car il n'y aura plus d'analphabétisme, de maladie ni chaumage. A
l'étape finale du développement, l'injustice, le racisme et
l'apartheid ne seront plus qu'un mauvais souvenir et la paix régnera
entre les hommes devenus solidaires à l'échelle
planétaire.94(*)
En fait, partant des idées de cet auteur, il est aussi
à souligner que la problématique de la vocation africaine de la
RDC tourne aussi au tour de la problématique du développement
car, moins ders pays développés souffrent comme la RDC, c'est
ainsi donc que vers un développement durable en RDC c'est un
élément à introduire dans la question.
L'économiste américain WALTER W. ROSTOWSS a
posé cinq postulats dans la théorie des étapes
linéaires de la croissance économique que nous pouvons appliquer
à la RDC pour un développement. Pour
lui : « le développement serait un
phénomène inéluctable. Les sociétés
parcourent, au cours de leurs développements, cinq différentes
étapes. La société traditionnelle, les conditions
préalables au décollage, le décollage, le progrès
vers la maturité et l'ère de la consommation de
masse ».95(*)
II. 5. 3. 1. Les principaux domaines pour un
développement durable en RDC
Le développement étant un concept
multidimensionnel, il est perçu selon plusieurs dimensions. C'est ainsi
que, dans nos analyses sur la problématique de la vocation africaine de
la RDC, nous avons voulu à ce que dans les perspectives de la puissance
politico-économique de République Démocratique du Congo,
nous puissions aborder aussi le point qui touche la problématique du
développement du développement durable de la RDC sur les domaines
politique, juridique, technique et économique en proposant les pistes de
sorties de la crise actuelle en RDC dans tout ces domaines afin que la RDC
puisse devenir une puissance dans les Relations Internationales.
II. 5. 3.1.1. La dimension politique du
développement de la RDC
La politique, étant considéré comme un
instrument de la gouvernance qui est mode d'action des dirigeants du pays doit
être prise au premier niveau, pour que le pays puisse avoir une place
dans le concert des nations. La problématique de la vocation africaine
de la RDC comme puissance économico politique, nous avons montré
dans les points précédents combien de fois la mauvaise
gouvernance a été aussi pointée des doigts dans la crise
congolaise ; car étant à la base des différentes
rebellions. C'est pour quoi, les pays de la nouvelle démocratie sont
aussi considérés comme des grandes puissances. En fait, le
domaine politique de la RDC est aussi à réviser dans la gestion
de la chose publique. « Parmi les tout premiers préalables du
développement d'un pays, nous soulignons la volonté politique de
ses dirigeants, laquelle consiste à choisir des moyens et à les
mettre en oeuvre avec détermination. »96(*)
« En effet, la RDC n'a pas du tout changé de
philosophie politique depuis la colonisation, il y avait un roi qui
était maître de tout jusqu'à 1960. A près lui, un
homme nommé Mobutu n'a fait que perpétuer l'oeuvre de
Léopold II en régnant sans partage et en refusant tout dialogue
afin que le peuple ne puisse participer à la vie politique. Après
la guerre de l'AFDL, Laurent Désiré KABILA a imité son
prédécesseur97(*) ». Cet état de gouverner a
émaillé le pays depuis l'indépendance jusqu'à nos
jours où le pays est entrain de préparer le 50 ans de l'accession
à l'indépendance. Ce contant est tout jour amère, car ni
le gouvernement issu des urnes n'a pas réussi à établir
l'ordre, car le pays continue à s'enfoncer dans la tombe. Ce
gouvernement a tenté d'instaurer la politique de 5 chantiers, qui touche
l'emploi car il y a une longue période que en RDC la
problématique de l'emploi c'est une des causes qui pousse aux
soulèvements des masses. L'accès à l'eau potable pour un
pays qui regorge beaucoup des potentialités en eau devient un miracle
pour le congolais. L'éducation aussi faisant partie des 5 chantiers de
la 3e République de la RDC, dont le premier mandant va
toucher à la fin, continu à créer beaucoup des
polémiques dans le chef des élites congolais, car depuis la
2e République du Congo les enseignants et les
enseignés sont entrain de développer et étudier la science
de la misère. Car, pour les enseignants congolais, le droit au salaire
n'existe pas. C'est ainsi que, les parents des élèves et
étudiants congolais ont pris les responsabilités de l'Etat,
« échec de la politique ». Le 5 chantiers
défendent aussi la construction des infrastructures de base (sanitaires,
routières scolaires, de logement). Jusqu'à la veille de la fin du
mandat, ce plan n'a jamais montré ces impacts visibles, pour ainsi dire
que les infrastructures de base de la RDC ne permettent en rien à la
RDC d'assurer son rôle de leadership en Afrique centrale. Etant
donné que l'Etat de droit permet au peuple de choisir ses dirigeants en
toute liberté afin d'arriver au développement politique qui est
celui de la démocratie. La politique qu'encourage d'avantage le peuple
à participer à la vie politique de la nation ; nous
envisageons le passage à l'Etat de droit comme une préalable pour
aboutir au développement politique qu'élimine au moins en
principe, la domination, la dictature ainsi que la tyrannie de tout groupe
minoritaire sur la majorité de la population. C'est à ce niveau
que le pays, après avoir accédé à l'Etat de droit
que « la démocratie participante » dans le
pays.
Dans le plan d'action de Lagos, on peut lire que le
développement sur le plan politique consiste à un
déblocage de l'expression créatrice des ressources humaines et
à une nouvelle organisation des citoyens en vue de la participation
effective des populations à la définition de leur destin et de
celui de leur pays »98(*).
II. 5. 3.1. 2. La dimension juridique de la
problématique du développement en RDC
Après avoir abordé la dimension politique du
développement dans l'idée que le développement de la RDC
dépendrait d'une politique systémique et cohérente de
l'Etat dans le but de promouvoir le progrès économique et social
d'un peuple, il devient claire que le contenu du concept ne serait, en aucun
cas, se dissocier des impacts produits par l'intervention des pouvoirs publics
dans le processus de développement. En suite, il est à rappeler
que en RDC, la législation a évolué et évolue en
fonction des humeurs de la classe qui est au pouvoir. Si une loi ne plait pas
aux dirigeants du pays et à leurs entourages, elle est automatiquement
amandée. Après l'organisation de la vie politique, les personnes
choisies démocratiquement par le peuple ont plusieurs tâches dont
celles d'édicter les règles à suivre par des individus et
de réviser certaines pour le bon fonctionnement de l'Etat de droit car
le pouvoir public assume le rôle de garant de l'ordre publique et du
droit.
Malgré tout ce que prévoit toutes les
dispositions juridiques, quelque soit la présence de différentes
lois en RDC, les institutions n'ont jamais réafirmé leurs
volonté de reformer les appareils judiciaires car la situation de
l'impunité est en actualité. Car certains animateurs des
institutions en RDC sont impliqués dans différents crimes commis
contre leur peuple. A cet effet, si aujourd'hui nous constatons la
problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance.
L'impunité qui caractérise ce pays classé au 1e
rang des pays où le cycle de violence est à grande
échelle. Il est vraiment impossible qu'un tel pays puisse assumer le
rôle de leadership. Car il devrait se comporter dans le concert des
nations comme un pasteur devant les fidèles.
Pour que le pays joue le rôle de garant de l'ordre
public et du droit sa responsabilité sera déterminante dans ces
domaines précis de la vie de la nation. Pour ce qui concerne le domaine
juridique « l'Etat a aussi l'obligation de promouvoir
l'industrie, le commerce, l'agriculture, l'artisanat, l'instruction et tout les
secteurs de la vie socio-économique qui sont des facteurs
déterminants du développement des peuples ».99(*)
Un autre aspect sur le plan juridique, c'est le comportement
des autorités dans leurs administrations des infractions. En fait,
aucune autorité ne peut nous donner aujourd'hui une leçon
vis-à-vis à la campagne de tolérance zéro. On
constate beaucoup de dérapage dans les chefs des gouvernants de ce pays.
Lors de son investiture en 2006, le chef de l'Etat avait déclaré
la campagne de « fini la recréation » en
déclarant que toutes les portes des prisons seraient ouvertes pour les
infracteurs. Ce mot d'ordre n'a pas trouvé sa place dans les esprits des
congolais. Au cours de cette même année on a assisté aux
scénarios dans le pays de fini la recréation avec le cas de
plusieurs chefs rebelles entrain de faire la loi, les détourneurs des
fonds publics n'ont pas cessé avec leurs habitudes.
Après l'échec de « fini la
recréation » c'est presque une année après.
C'est un autre vocable qui apparaît « Tolérence
zero » qui n'a fait que circuler dans les médiats et lors des
allocutions des politiciens mais sans aucun effet juridique du point de vue
sanction à l'égard des fautifs.
Pour ce point, cet état de chose ne peut jamais faire
avancer ou changer la RDC car le problème de non respect de loi qui
caractérise les congolais et le problème de suivi par les
autorités continuera a conduire le Congo dans le chao bien que ce pays
aurait des richesses énormes. La reforme de la justice est une
préalable pour que le Congo décolle afin d'atteindre son niveau
d'une puissance sur le plan sous régionale, régional et mondial.
Il faut donc une application structe de la loi.
II. 5. 3.1.3. L'aspect économique pour un
développement durable de la RDC
Sans pour au tant nous écarter de nos démarches
et nos visions, il est important de dire que le développement
économique, dont les nations, sur tout le pays sous
développé comme la RDC est bel et bien une composante de droits
de l'homme car sans ce facteur dans tout pays du monde, la population est
condamnée à la pauvreté absolu et à la
dégradation quotidienne de la vie.
Le développement économique implique forcement
deux ou plusieurs dimensions à savoir la production ainsi que la
répartition des biens produits afin que les femmes et les hommes
puissent satisfaire leurs besoins. La RDC ne peut pas échapper à
cette règle.
Le grand problème de la RDC du point de vue
économique qui constitue un frein au développement de la RDC
tire son fondement sur plusieurs dimensions à savoir dimension
interne et externe.
La problématique interne de l'économie de la RDC
est que tout d'abord, l'impunité qui a tout jour régné a
poussé à ce que un niveau très élevé de
détournement se manifeste au Congo, il y a aussi une faiblesse de
production nationale faute à une politique nationale mal
planifiée par différents régimes qui ont dirigé ce
pays depuis longtemps.
Bien que la RDC est un pays à une potentielle en
ressources naturelles (minière et autres) ce facteur ne constitue pas un
déterminant ou une assurance mais c'est la politique d'exploitation
minière et d'autres potentialités qu'elle dispose qui pourrait
l'assurer. En conséquence, comme pistes de sortie de la crise
économique de la RDC comme le préconise Dieu Donné
KALINDYE BYANJIRA « comme la plupart des pays en développement
sont caractérisés par des économies essentiellement
agraire et dépendant de la vente d'une poignée de minéraux
ou des produits ; leurs économies ne sont pas très
diversifiés ».
En effet, partant de ce que préconise comme pistes de
sortie de la crise actuelle de la RDC il priorise l'agriculture qu'il qualifie
comme une des priorité d'un Etat de droit. L'idéal serait
d'arriver à une autosuffisance alimentaire afin que la population puisse
jouir d'un droit fondamental de se nourrir qui fait partie des droits
inaliénables de l'homme.
En deuxième lieu, l'auteur souligne le point de
l'inadaptation de schéma occidentaux en estiment que le jour où
le pays en développement parviendront à être des
véritables Etats de droit, nous assisteront à un rejet de
certaines politique du développement économique proposées
par les frères du nord. Car d'après lui ce programme nous a
apporté plus du mal que du bien. Avec ces reformes, le niveau de vie
s'est dégradé par une diminution sensible du pouvoir d'achat.
En effet, la problématique de l'économie
congolaise qui souvent soulève beaucoup d'analyse, il est vraiment
très considérable que les choses puissent être prise au
sérieux compte tenu de la réalité nationale et
internationale. Si nous avons évoqué l'aspect national, l'aspect
extérieur doit aussi être mis en compte. La convoitise
généralisée sur tout le plan, des autres pays et grandes
puissances ne permet à ce que le Congo puisse émerger dans le
concert des nations.
Ce que le Congo doit prendre comme mesures sur le plan interne
est de mettre en valeur les produits locaux, appliquer une politique
d'exploitation de ressources naturelles sur place au profit de sa
population.
Pour décourager les convoitises extérieurs, sur
le plan sous régional, régional et mondial ; intégrer
aux organisations internationales économique qui lui permettront d'avoir
un cadre de coopération mutuel et d'intégration afin
d'éviter le pire comme l'histoire nous a donné leçon.
II. 6. Notre point de vue sur la vocation africaine de
la RDC comme puissance politico-économique
En faisant une lecture sur la vocation africaine de la
RDC comme problématique d'une puissance, nous avons évoqué
plusieurs faits marquant cette problématique.
En effet, dans le phénomène de la
stratification internationale, les caractéristique de la
société internationale dont l'universalité,
l'interdépendance des Etats. La reconnaissance des Etats comme la seule
organisation politique supérieur ainsi que l'existence des Etats plus
égaux que d'autres. Dans cette société,
l'égalité est une fixions d'où chaque Etat cherche
à tout prix de devenir une puissance ou à se classer dans
l'échiquier internationale.
Le statut formel d'un Etat étant le principe de
droit international qui stipule que tout les Etats sont égaux, ce qui
est une réalité juridique qui se constate au sein des
organisations internationales lors des résolutions une voix est
égale à un Etat lors de l'adoption, cela n'exclue en rien le
statut réel d'un Etat sur le plan juridique un Etat égal à
une voix ; cependant sur le plan économique, géographique,
démographique, historique ou militaire et technologique tout les pays
n'ont pas le même niveau de vie. Cet ainsi que grâce à cet
aspect, il nous a été utile d'aborder la problématique de
la RDC comme une puissance.
Bien que son statut formel ait été
respecté par les organisations internationales, jusqu'à
présent le statut réel de la RDC pose encore beaucoup des
problèmes dans les opinions et sur la scène internationale. Son
statut réel ayant démontré la subordination de la RDC aux
autres Etats. Cela résulte de la fixions, réalité qui l'a
amené au processus athymique qui démontre la perte de son statut
d'un Etat pivot d'Afrique.
Sur le plan international, la RDC devait avoir la
capacité d'influencer sur les relations internationales comme nous
avions déjà souligné en s'appuyant sur les facteurs
géographique, économiques, démographiques, etc.
Ce qui à préconiser comme de solution pour que
la RDC puisse avoir son statut, elle devrait développer son
économie et en se basant surtout sur la diversification
économique et celle de l'exportation, c'est-à-dire, au lieu
qu'elle continu à s'appuyer sur la production minière pour
fonder son économie, elle devrait plutôt préconiser
d'autres secteurs qui prendraient la relève lorsque la cours à
diminué (lors que le marché mondial minier a
dévalué). Ainsi, la diversification, a part l'exploitation
minière, la RDC devrait produire sur place afin d'exploiter les produits
locaux (agricole, forestier, etc.). La production sur place va limiter ou
substituer les importations au lieu de continuer à importer les produits
locaux.
Sur le plan stratégique, il est à rappeler que
la RDC occupe une position stratégique en Afrique voire même
au monde comme nous l'avons déjà évoqué. C'est
ainsi que cette position stratégique devrait lui offrir la chance de
s'imposer sur les autres pays car étant le coeur de l'Afrique et
l'Afrique étant le coeur du monde par rapport à la carte, la RDC
doit bénéficier de plusieurs accords stratégiques, surtout
les alliances militaires pour constituer une base africaine militaire,
constituer une force africaine au sein de l'UA et d'autres organisations
africaines. A titre d'exemple, si la RDC arrivait à conclure une
alliance militaire avec l'Angola pour accéder à l'Océan
atlantique sans problème et une autre avec la Tanzanie, elle serait
avantageuse et en position de force pour exercer son hégémonie
de puissance sur le reste du monde ; car la partie du nord et sud et
d'autres périphéries allaient dépendre de la force
terrestre « la théorie de l'Hitler » et de
« Hearth land » que nous avions déjà
soulevé dans les paragraphes précédents).
L'immensité territoriale de la RDC confirme sa vocation africaine de
sorte que ses neuf pays limitrophes sentent qu'ils sont à
côté d'un géant à qui ils doivent se soumettre.
Chose étonnante, le territoire immense de la RDC attise la convoitise de
ces Etats avec celles des grandes puissances occidentales autour de plusieurs
tentatives de Balkanisation.
Quant au facteur démographique, aurait comme importance
celui de constituer un capital humain pourra aider le pays à pouvoir
bien se développer, qu'il devrait être bien formé pour
assurer la responsabilité qui lui revient.
Ainsi, dans le domaine militaire la démographie
congolaise aurait à jouer un rôle très important
grâce à son hétérogénéité qui
le caractérise. Aujourd'hui, il est inconcevable que l'armée
congolaise connaisse une défaite face aux rebelles. La politique
envisageable pour que l'armée congolaise connaisse un record sur
l'échiquier national et international, il s'avers important de veiller
sur l'éducation des masses et des hommes en arme. Mais aussi avoir une
armée formée sur diverses formes (fantassins, l'armée de
l'air, la force navale) car ce n'est pas les hommes qui manquent.
Le chantier « éducation »
s'avère aussi important car la problématique de l'an
alphabétisation reste un défit à relever pour
réduire le degré d'analphabétisme caractérisant la
majorité de cette mosaque de la population congolaise.
Cela étant, d'après notre avis la vocation
africaine de la RDC ne fera plus débat entre les intellectuelles ou
écrivains comme problématique d'une puissance
politico-économique
CONCLUSION
Nous voici à terme de notre travail que nous avons
institué :la problématique de la vocation africaine de la
RDC comme puissance politico économique : état de lieu de
perspectives ».
Ayant le souci de savoir la problématique de la
vocation africaine de la RDC comme puissance, nous avons mené nos
recherches sur base de la problématique suivante :
- quels sont les causes de la rupture de la vocation
africaine de la RDC comme puissance politico-économique ?
- par quel moyen la RDC doit-elle sortir de cette rupture
pour jouer le rôle de leadership en Afrique centrale
- quels sont les facteurs déterminant de la RDC comme
puissance politico-économique :
Voulant répondre aux problématiques
formulées, nous avons proposé les hypothèses telles
que :
- les causes seraient lié aux problèmes internes
et externes du pays par la mouvais gouvernance, les conflits endogènes
et exogènes qui ont déchiré ce pays et qui ont conduit aux
différends bilatéraux avec les voisins, aux tentatives de
balkanisation de la RDC, ...
- le principe de bon voisinage serait un préalable
pour sortir la RDC de la crise afin de se repositionner dans le concert des
nations quant elle aurait pensé toutes ces plaies
- les facteurs déterminants de la RDC comme puissance
politico économique seraient d'ordre économiques,
démographiques, géographiques et stratégiques.
Pour vérifier nos hypothèses nous avons fait
appel à la méthode structuraliste et dialectique. Pour la
technique aussi nous avons recouru au technique documentaire et d'observation
libre qui nous ont aidé à accéder facilement aux
données.
Grâce à la méthodologie appliquée
a obtenu comme résultat :
La RDC a connu un long moment de conflits qui la remis en
épreuve d'émergence. Les protagoniste avaient comme
revendication : la mauvaise gouvernance en ayant aussi comme ambitions de
prendre le pouvoir par les armes, les autres préconisant est la
partition du pays car étant vaste il y aurait un problème de la
gérer mais aussi les autres sont contre cette thèse car il
estiment que l'immensité territoriale de la RDC lui confère un
élément de puissance.
- la montée en puissance de l'ethnicité à
été à la base de conflits en RDC car certains ethnies se
réclament d'être marginalisée par le pouvoir, à ce
facteur nous y avons associé la problématique de la
nationalité qui est d'un des facteurs remettant en cause la politique de
bon voisinage
- la politique de bon voisinage a été
l'instrument à envisager pour remettre un climat d'apaisement et de
coopération entre le pays frontaliers de la RDC
- grâce aux facteurs économique,
géographique et démographique de la RDC, celle-ci serait une
puissance politico-économique capable d'influencer les relations
internationales africaine et internationale en général, mais
c'est question de les remettre en valeur.
En vue de préconiser une solution à cette
problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance avons
suggéré ce qui suit :
Sur le plan interne
- que les autorité congolaises puissent avoir la
culture de la bonne gouvernance et du respect des lois en vue
d'éradiquer les divers conflits qui se déplorent sur toute
l'étendu de la RDC quelques soit leur natures.
- Dans l'élaboration de la politique
étrangère de la RDC que le principe de bon voisinage soit un
instrument principal à privilégier vis-à-vis de ses pays
voisins.
Sur le plan externe
- La RDC doit avoir une vision réaliste dons les
relations internationales car, les Etats sont des monstres froids qui n'ont ni
ennemi ni ami seul les intérêts qui comptants c'est ainsi qu'en
vue de se protéger on doit en effet contrôler les altitudes de ses
voisins ainsi que celle des grandes puissances. ,
- La RDC doit exercer son influence dans les organisations
auxquelles elle fait partie en s'acquittant de ses obligations vis-à-vis
de ces dernières on y affectant aussi ses représentants
nommées sur base de critères scientifique dans le cadre de
professionnaliser la diplomatie.
- La problématique d'intégration étant un
défis en Afrique la RDC doit prendre conscience de ce qui lui revient
de donner l'identité à la région de l'Afrique centrale en
particulier et de l'Afrique en générale, en s'impliquant dans le
processus d'intégration en Afrique.
La problématique de la vocation africaine de la RDC
étant une matière très vaste comme nos recherches l'ont
prouvé nous pensons avoir apporté notre modeste contribution
à la question comme puissance politico économique sans avoir la
prétention de tous aborder.
N'étant pas une parole d'évangile le
présent travail n'est qu'une oeuvre humaine qui doit souffrir de
quelques imperfections ; nous prions ainsi à tout chercheur
ultérieur prétendant aborder cette matière dans ce
même angle d'idée de pouvoir nous compléter en vue de
rendre cette démarche plus efficace.
Ce pressent travail a doit aux nouveaux apports de son
auteur en vue de le compléter.
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MEMOIRE
1. Schschys KAKULE SIVAMWANZIRE, de la thèse sur la
balkanisation de la RDC : analyses géopolitique et
géostratégiques sur le plan interne et international,
mémoire de licence L2 RI UNIVERSITE OUVERTE, 2007-2008.
NOTES DES COURS
1. NDABEREYE NZITA Paulin, politique
extérieur de la RDC, L1 RI FSSAP/UNIGOM 2008-2009.
2. IDEM, géopolitique, cours
inédit L1 RI, FSSAP/UNIGOM, 2008-2009
3. IBIDEM, droit internationale du
développement, cours inédit L2 RI-FSSAP/ UNIGOM 2009-2009.
4. dito, LES NOUVEAUX ETATS EN RELATION
INTERNATIONALE, cours inédit L2 RI- FSSAP/UNIGOM 2009-2010
5. KADIEBWE, POLITIQUE ETRANGERE DES GRANDES
PUISSANCES COURS inédit L1 RI/FSSAP/UNIGOM 2008-2009
6. José SAMBWA, les problèmes
d'intégration économique, cours inédit RI FSSAP-UNIGOM
2009-2010
7. CHIMERE MUNGU AKONKWA, GEOSTRATEGIE, cours
inédit L1 RI/FSSAP/ UNIGOM 2008-2009
8. KISANGANI ENDANDA et Albanz KABAYA,
Initiation a la recherche scientifique cours inédit G1 SPA/FSSAP/UNIGOM
2006-2008
9. célestin MUYALALO, méthode
de recherche en sciences sociales, cours inédit G2 RI /FSSAP/UNIGOM
2006-2007
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2. RAPHY KIZOZO, directeur de l'oeil du patriote, paris
11fevrière 2008
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président Nicolas Sarkozy portant sur la reforme de la défense
et de la sécurité français consulté sur
WWW.rfi.fr. le12 janvier 2010.
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bulletin de passe en ligne consulté le vendredi 15 mai 2009
édition No 393
5. LA CEPGL, rapport de la réunion des
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sur www.africatime.com/rdc le 21 février 2010.
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le 20 mai 2010 à 10h50
8. wwwgoogle.fr consulte le lundi 24
août 2009 à 13h7
9. www.congo
Times, consulté le 6 février 2010 à 12h35
* 1 Jean Marc CHATAIGNER et
HERVE Margo, Etat et Société fragile, Entre conflits,
reconstruction et développement, Ed. Karthala, Paris 2007, p.
191
* 2 Jean Marc CHATAIGNER et
HERVE Margo, Op. Cit. p. 191
* 3 SENDJOUsN Luc, Sociologie
de relations Internationales africaine, éd. Karthala, paris, 2006,p.
157
* 4 COLLECTE BRACKMAN,
cité par Petit Futé, les bons plans pour réussir
son voyage Congo République Démocratique, Ed. COUNTRY GUIDE,
Paris 2004, p.
* 5 Rigobert MINANI S.J., DU
PACTE de stabilité de Nairobi à l'acte d'engagement de Goma,
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* 6 NDAYWEL ENZIEM .I.
Histoire générale du Congo, De Boeck et Larcier.s.a,
1998, p.817
* 7 MAYILA TSHIBE MBE,
la politique étrangère de la rdc : continuité
et rupture consulté sur www .
google .org le 15février 2010 à 11h00
* 8 Stachchys KAKULE
SIVAMWANZIRE ,De la thèse sur la balkanisation de la rdc
:Analyses géopolitique et stratégique sur le plan interne et
international, Mémoire de licence Inédit, L2 RI/ UNIVERSITE
OUVERTE , 2007 /2008, p. 20
* 9 idem
* 10 Quivy et compenhoudH.L.V,
Manuel de recherche en Sciences Sociales,2ème éd.
Dunod, Paris,1998,p.85
* 11 EDEN KODJO cité par
NDABEREYE P. cours de la politique extérieure de la rdc, cours
inédit L1RI/ .FSSAP/UNIGOM/2008/2009,P.17
* 12 Madeleine GRAWITZ.
Cité par le P.O KISANGANI ENDANDA et CT Albanz KABAYA, notes de cours,
INITIATION A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, cours Inédit
G1SPA/FSSAP /UNIGOM/2006/2008,p.22
* 13CT MUYALALO Célestin
cours de METHODE DE RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES, cour inédit, G2 RI
FISAP/UNIGOM2006/2007
* 14 Madeleine GRAWITZ cite par
le POKISANGANI ET ACT KABAYA Albanz, op cit P91
* 15 PO KISANGANI ENDANDA
KABAYA Albanz, idem, P.91
* 16 Cordelier et Al
p .38-19) cité par le CT Déoratias CHIMERE MUNGUAKONKWA,
notes de cours de géostratégie, cours Inédit
FSSAP-L1-UNIGOM-2008-2009p.29
* 17Isidore NDAYWEL, op
cit,p.920
* 18 Nouveau la rousse
Universelle, Illustrée, éd. Larousse, Paris, 1969,p.820
* 19 LABANA LASSAY'ABAR, Les
relations internationales ; Présentation panoramique et approches
théoriques éd. MEDIAS Paul, Kinshasa, 2006 p.106,107
* 20 LABANA LASAY'ABAR,
op.cit , p 106
* 21 Idem, p 106
* 22 LABANA LASAY'ABAR, op.
cit, p 106
* 23 FREDRICH RATZEL,
cité par NDABEREYE Paulin, cours de géopolitique, cours
inédit, L1 RI/FSSAP/UNIGOM/2008-2009.
* 24 WALTER DE KUYSSHE ,
Le Congo cannibalisé chronique et réflexion sur un pays sans
état de droit, édition académia - Bruylant, 2007 , P.46
* 25 Rigobert MINANI BIHUZO,
S.J, DU PACT DE STABILITE DE NAIROBI à l'acte d'enseignement de
Goma : en jeux et défit du processus de paix en RDC, éd
CEPAS/RODHECIC, Kinshasa 2008
* 26 Idemp.4
* 27 Jean-Marc Châtaigner
et Hervé Margo, Etat et société fragiles : entre
conflits, reconstruction et développement, éd. Karthala, Paris,
2007 p.91
* 28 Idem, p 91
* 29 Ibidem.p.91
* 30 ADAM HOCHSCHILD, Les
fantômes du roi Léopold II un holocauste oublié, éd
Belfond, Paris 2003 p 15
* 31 Idem p 15
* 32 Opération Umoja
wetu : était menée conjointement avec les FARDC et les
troupes rwandaises au Nord-Kivu contre les FDLR
* 33 Opération Kimya
II : une opération militaire menée par les FRDC seule
après intégration des groupes armés congolais
* 34 Opération Amani
leo : opération ayant comme mission d'établir la paix au
Kivu mettant fin à Kimya II surtout protection de la population civile
en sécurisant les zones libérées
* 35 Rigobert Minani BUHIZO,
op.cit., p 8
* 36 COLETTE BRAECKMAN
cité par le soir, PETIT FUTE-COUNTRY GUIDE, les bons plans pour
réussir son voyage au Congo République Démocratique, Pair
2005, p.64
* 37 Rigobert Minani BUHUZO,
op.cit., p 8
* 38 Idem, p 7
* 39 Jean-Marc Châtaigner
et Herve Margo, op.cit p 95
* 40 CELESTIN NGYA-NDILA
MALENDA, Nationalité et citoyenneté au Congo- Kinshasa, le cas du
Kivu, éd L'harmattan, Paris, 2001 p 5.
* 41 Jean Châtaigner et
alli, op. cit, page 96
* 42 Bulletin Officiel de
l'EIC, (p 323-326), Décret sur la nationalité/ Bruxelles le 27
Décembre 1892.
* 43 Jean Chataigner et alli,
op.cit ., p 96
* 44 COLETTE BRAECKMAN
cité par Kakule SIVANWANZIRA, la thèse sur la Balkanisation de la
RDC :
Analyses géopolitiques et géostratégiques
sur le plan Interne et International, Mémoire de licence inédit,
l'Université ouverte/ L2 RI /FSSAP/2007-2008, p 44
* 45 Idem, p.44
* 46 KAKULE
op.cit p 45
* 47 Isidore NDAYWEL.
Cité par KAKULE , op.cit 45
* 48 HUGO cité par
KAKULE .Stachys. S. ,op cit. P .45
* 49 Napoléon
cité par CHIMERE MUNU AKONKWA, D. , Géostratégie,
cours dispensé en L1 , Inédit, UNIGOM, 2008-2009
* 50 Raphy KIZOZO est le
directeur de la Rédaction de l'oeil du patriote paru à Paris le
11 février 2008.
* 51 ANGOELA, P. et alii, la
prévention des conflits en Afrique centrale, Karthala, Paris, 2001,
p.114
* 52 BRAECKMAN, terreur
africaine ; Burundi, Rwanda et Zaïre : Les racines de la
violence, éd. Fayard, Paris, 1996, p.401
* 53 Collette BRAECKMAN,
op.cit, p. 401
* 54 Stachys KAKULE
SIVIMWANZIRE, op. cit, p. 54
* 55 Le « livre
blanc » Initié par le président Nicolas SARKOZY portant
sur la reforme de la défense et de la sécurité
française : consulté sur
www.rfi.fr, le 12 janvier 2010 à
12h45'.
* 56 Messagerie de la presse du
congo :Bulletin de presse en ligne de ce vendredi 15mai 2009 dans son
édition N°393
* 57 LABANA LASAY'ABAR, Les
relations internationales, op cit, P64
* 58 Idem, p. 64
* 59 Ibidem,
* 60 C.E.P.G.L : Rapport
de la réunion des experts sur la relance de la C.E.P.G.L, tenue à
Bujumbura du 04 au 07 avril 2007, p.1
* 61 Le rendez-vous de
l'Afrique , consulté sur Internet « www.africa time.com/rdc.le
21 février 2010 à 10h30'
* 62 NDABEREYE ,P. ,
POLITIQUE EXTERIEURE DE LA RDC, cours inédit L1 RI,
FSSAP/UNIGOM/2008-2009
* 63 Henri BERDIN, cité
par NGOLE T., op. cit. p.154
* 64 WWW. Congoline. com
consulté le 20 mai 2010 à 10h50 min au sujet sur
l'hypothèse de la partition de la RDC
* 65
WWW.Google. fr. consulté le lundi
24 Août 2009 à 13h47min et écrit par le potentiel
* 66 P.o José
SAMBWA,Notes de cours de PROBLEMES D'INTEGRATIONECONOMIQUE, cours
inédit, L2RI-FSSAP-UNIGOM 2009-2010
* 67 GLELE-AHANHANZO M.,
introduction à l'organisation de l'unité africaine et aux
organisations régionales africaines. Bibliothèque africaine et
malgache, Paris 1986, p.52
* 68 SID AHMED A., Maghrb,
quelle integration à la lumière des expériences dans le
tire monde ? Revue tiers monde, t xxxII , n°129, janvier-mars
1992, p 87
* 69 Prof NDABEREYE NZITA
M'MGAMBI Paulin, Rélation exterieur de la RDC, note des cours de L1
RI/FSSAP/ UNIGOM 2002- 2009 ; p 33
* 70 ISIDORE NDAYWEL, Histoire
générale du congo, p
* 71 NDABEREYE NZITA, op.cit, p
34
* 72 Discourt du
président Laurent Désiré Kabila, cité par le
Prof NDAYWEL, op cit, P. 824
* 73 SINDJOUN. HUU,
Sociologie des Relations internationales Africaines ; éd.
CARTHALA, p. 157
* 74 THOMAS Bailley cité
par le professeur NDABEREYE, P., op cit, p 17
* 75 Boutros Boutros GALI,
cité par le C T KADIEBWE ; la politique étrangère
des grandes puissances, notes des cours L1 RI/FSSAP/UNIGOM, 2008-2009
* 76 Prof NDABEREYE P., po
cit, p 16
* 77 WWW. Kungo times,
consulté le 6 février 2010 o 12h35min sur l'internet au
sujet de projet de balkanisation de la RDC demeure
* 78 www. Congoline. com.
le 6 février 2010 à 12h35min
* 79 MACINDER
HALFORD, « le pivôt du monde »,
cité par NDABEREYE, cours de géopolitiaue, L1
RI/FSSAP/UNIGOM : 2008-2009, p. 46
* 80 NDABEREYE Paulin,
géostratégique, notes de cours de L1 RI- FSSAP/UNIGOM/
2008-2009, p 49
* 81 Formule de Mackinder
dévéloppée en europe à près le 1e
guerre mondiale
* 82 NDABEREYE,op.cit,
cours de géopolitique, notes, p. 42
* 83 NDABEREYE Paulin, op
cit, p 43
* 84 Eden Kodjo cité par
NDABEREYE P., cours des Rélations Exterieure de la RDC, notes
des cours, L1 RI/FSSAP-UNIGOM, 2008-2009
* 85 BABIE. B et TOLOTTI, S.,
l'Etat du monde, 2008, éd. la découverte, paris 2007, p
153
* 86 ANGO ELA. P. et alliis,
la prévention des conflits en Afrique centrale, éd.
khartala, pari, 2001, p. 29
* 87 Raymond Aron, cité
par le CT KDIEBYE, cours inédit, POLITIQUE ETRANGERE DES GRANDES
PUISSANCES, L1 R. I, FSSAP-UNIGOM2008-2009
* 88 WALTER DE KUYSSCHE, Le
Congo cannibasé ; chronique et reflixion sur un pays sans Etat de
Droit, Bruylant-Academia, Louvain - L- Neuve, 2002, P. 14
* 89 Jean Marc Châtegner
et Hervé Morgo, Etat et société fragile, p. 92
* 90 Collette Braeckman, le
dinosaure : Le Zaïre de mobutu, éd. Fayard, paris, 1997, p
166
* 91 Collette Braeckman,
L'eujeux congolais : L'Afrique centrale a près Mobutu, éd.
Fayard, 1999, P. 281
* 92 Napoléon,
cité par CT TCHIMERE MUNGUAKONKWA, cours de géostratégie,
L1 RI/FSSAP/UNIGOM/ notes de cours 2OO8-2009, P. 81
* 93 CT TCHIMERE MUNGUAKONKWA,
idem, P. 81
* 94 Jacqueline KI-ZERBO,
« L'école et démocratisation du
développement » in démocratisation de
développement national en Afrique, Actes d'un collègue, Dakar
15-18 mars 1982, organisation de l'unité africaine du travail
(institution internationale d'étude sociale), 1983, p 67
* 95 WW. ROSTOW ; les
étapes de la croissance économique cité par le Prof
NDABEREYE, note de cours de Droit International du developpement, cours de L2
RI FSSAP-UNIGOM. 2009-2010, p 9
* 96 Jacqueline KI-ZERBO, op
cit, p 68
* 97 KALINDYE BYANJIRA, D.
introduction d'éducation à la citoyenneté en
République Démocratique du Congo. Démocratie,
éducation à la culture de la paix, aux droits de l'homme, au
développement durable et aux questions de résolutions des
conflits, éd. de l'institut africaine de droits de l'homme et de la
démocratie, Kinshasa, Novembre 2006, P 153
* 98 Prof. José SAMBWA,
Cours de problèmes d'intégration économique, Inédit
L2 R.I -FSSAP-UNIGOM-2009-2010
* 99 KALINDYE BYANJIRA D, op
cit, p. 154
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