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La problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico- économique: état des lieux et perspectives

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par Augustin BWENGE KAHIMBI
Université de Goma - Licencié en relations internationales 2009
  

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« UNIGOM »

BP 204 GOMA

FACULTE DE SCIENCES SOCIALES ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES

Département des Relations Internationales

LA PROBLEMATIQUE DE LA VOCATION AFRICAINE DE LA RDC COMME PUISSANCE POLITICO-ECONOMIQUE : Etat de lieux et Perspectives

Par   BWENGE KAHIMBI Augustin

Mémoire de licence présenté et défendu en vue de l'obtention de grades de licence en Relations Internationales

Directeur : Professeur MBIKAYI

Encadreur :Ass. Jolie MASIKA

Année académique 2009-2010

0. INTRODUCTION

0.1.ETAT DE LA QUESTION

La république Démocratique du Congo a été au centre d'étude de plusieurs auteurs tout juste vers la fin du 20ème et début du 21ème siècle, certains se sont intéressés sur les données naturelles que présente la RDC comme étant une puissance, les autres ont décortiqué les différents problèmes qu'a connu la RDC durant cette période, mais aussi ceux qui se sont plus intéressé à l'histoire générale de la RDC.

De même la diplomatie congolaise les a intéressé voire la situation de différents conflits qui ont eu lieu au Congo.

Certains ont appuyé la thèse de Balkanisation et les autres non.

C'est ainsi que la situation de la RDC a suscité plusieurs réactions dans le Chef des auteurs et a laissé bon nombre d'analystes perplexes.

En effet, au début de ce travail nous nous proposons de faire une brève revue de la littérature en vue de marquer notre originalité par rapport à tous ceux qui ont fait, avant nous, de la RDC leur objet de réflexion.

Dans leur ouvrage « Etat et société fragile (...) » paru en 2007, Jean Marc Châtaigner et Hersé Margo1(*) ; soulignent que « En Afrique Centrale, on observe une forte corrélation entre ressource et conflit » ils en chérissent en disant que : « la richesse qui colle à l'image du Congo-Kinshasa depuis que Katanga a été qualifié de scandale géologique(...) », pour eux « l'occupation militaire de l'Est du Congo-Zaïre par le Rwanda et l'Ouganda entre 1998-2003 a eu pour principale finalité le pillage des ressources »2(*).

Pour SENDJOUN Luc, dans son ouvrage « sociologie de relations Internationales africaines paru en... parle des mesures probabiliste de la puissance en soulignant que « la mesure de la puissance est fondé sur la prise en considération des ressources de divers ordre qui permettent à un Etat d'avoir des chances sérieuses de faire triompher sa volonté ou alors qui lui confèrent une position de supériorité sur l'échiquier géographique3(*) ». En voulant aborder le point sur la puissance, l'auteur dégage (distingue) deux principales catégories de facteurs, à savoir le facteur originaire ou de premier degré, l'auteur souligne la géographie et la démographie et l'avantage organisationnel de régimes politiques comme celui du second degré.

Pour Collette Braeckman4(*) cité par le quotidien, le soir de Petit Futé, « Durant des années, la RD Congo, ex-Zaïre, a été la grande malade de l'Afrique. Sa longueur, ses désordres, puis ses violences, ont affecté tous ses voisins ».

Tenant compte de la grandeur de la RDC et sa position géographique au centre de l'Afrique entouré de ses neufs voisins s'intéresse beaucoup sur le fait que le Congo - Zaïre a été une puissance et puis disparaître à un certain moment en disant : «  ce pays aux neuf frontières est avec le Nigeria, l'Algérie, le plus vaste du continent il jouxte toutes les grandes zones d'influence (...). Si le temps de Mobutu souligne-t-il le vaste et puissant Zaïre considéré comme l'un des relais de l'influence occidentale se permettait d'intervenir chez ses voisins, la fin de la guerre froide, l'affaiblissement du dictateur, malade et rejeté par ses protecteurs d'hier, ont dessiné un autre scénario (...) ».

Voulant aborder dans ce même sens en parlant de différentes approches de conflits en Afrique, Rigobert MINANI BIHUZO5(*) dans son ouvrage « Du pacte de stabilité de Nairobi à l'acte d'engagement de Goma » paru en décembre 2008 il mène ses études sur ce sujet en suggérant que « les causes structurelles des conflits en Afrique peuvent être regroupées en trois grandes catégories : la mauvaise gouvernance, la tension autour des ressources, les différentes ethniques et les nationalismes (...). Pour ce point il parle des conflits en RDC dans ces mots : « Plusieurs analystes situent l'épicentre du séisme qui secoue ce géant au coeur du continent (...) p.7.

Pour Isidore NDAYWEL, histoire générale du Congo paru en 1998 s'étonne que toute frontière se caractérise par la permanence du désordre de la fraude voire du banditisme, signes de contestation d'un découpage semble-t-il la réalité profonde » p. 817 plus loin de cet auteur a souligné un point concernant vers les Etats-Unies de centre-Afrique d'où il s'interroge si « lorsque le Congo aura réussi à penser toutes les plaies du passé il restera en effet à apprendre, ) évoluer dans un monde où les Etats vivent désormais en groupe, luttent en groupe et s'organisent en groupe pour mieux défendre leurs intérêts ». p. 8176(*).

Mayila Tshiyembe dans son ouvrage «  la politique étrangère de la RDC continuité et rupture paru en 20087(*),où il brosse grands traits le cadre théorique de RI attestant que la politique étrangère est un instrument de l'Etat soumis aux mutations mondiales, il tente aussi à déclancher les variables structurelles et dépendantes de la politique étrangère de la RDC, il a fait l'autopsie de la politique étrangère de la RDC de l'indépendance à nos jours, en soulignant les atouts et les vulnérabilités de la diplomatie de la crise de 1960-1965, de la diplomatie de la porte ouverte sur le monde (1965-1990), de la diplomatie des temps perdus (1990-1997), de la diplomatie de l'impuissance (1997-2006) d'où il se pose la question à quelle diplomatie pour le 21e siècle ? ».8(*)

Pour KAKULE SIVAMWENZIRE, « De la thèse sur la Balkanisation de la RDC » il a fait l'analyse géopolitique et géostratégique sur le plan interne et international.

Pour cet auteur nous a beaucoup intéressé dans son travail quand il a souligné dans ces mots en disant « le démembrement étatique à la balkanisation orchestré souvent par les puissances de ce monde se confirme de plus en plus en développement de l'établissement des normes du droit international public comme un processus continuel ».9(*)

S'Inspirant par les auteurs précités, notre étude se focalisera sur les éléments qui ont conduits à la rupture de la vocation africaine de la rdc « état de lieu »entant qu'un géant d'Afrique centrale. En suite faire une analyse géopolitique et stratégique dans le contexte d'une puissance africaine ou en Afrique centrale en nous avec le principe de bon voisinage comme préalable afin de sortir la rdc de la crise pour arriver à une fait réaliste de pouvoir d'influencer ou de prestige en Afrique.

0.2.PROBLEMATIQUE

La problématique étant l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ, étant une manière d'interroger les phénomènes étudié. Constituant une étape charnière de recherche entre la rupture et la construction10(*). Notre analyse va nous pousser dans un premier temps faire une longue observation sur la RDC dans son ensemble un tout des relations internationales africaines.

En effet, comme les données naturelles nous prouvent la RDC est un pays à vaste étendue après les soudans et l'Algérie.

Cette étendue territoriale est une force politique très considérable car elle un élément essentiel dans la conception qu'un peuple (les congolais) se fait de sont destin, c'est la position où les situations géographique de la RDC en se retrouvant au centre de l'Afrique. Au facteur politique un peut y associer le facteur démographique qui joue un rôle considérable en relations internationales car il constitue un élément essentiel du développement économique et du progrès social ainsi que de la puissance militaire. C'est pour cette raison que EDEN KODjO11(*) nous apprend que » l'Afrique doit s'attaquer à soutenir aux taux de mentalité susceptible d'assurer le nouvellement des générations car la croissance démographique représente un investissement pour le futur il continue en disant que c'est dans sa masse démographique que l'Afrique trouvera les ressources humaines suffisante indispensable à la maîtrise de son espace géographique. Ce capital humain peut permettre à la RDC de déterminer sa politique sur les plans économiques et militaires.

Sur le plan économique, le territoire congolais (RDC) dispose de beaucoup de richesses naturelles d'où l'expression de scandale géologique traduit la mesure de potentialités de ce pays.

Le facteur économique de la RDC donne plusieurs secteurs économique dont l'agriculture, les mines, les secteurs énergétiques (le pétroles, la houille et le gaz méthane) le secteur hydroélectrique a cet effet, toutes ces potentialités donnent la possibilité de rayonner, de se tendre au délit des ses frontières et d'être une véritable puissance économique en Afrique et dans le monde.

Par ailleurs, tous ces facteurs ci hauts relevés, malgré l'existence de ceux-ci la RDC a beaucoup souffert d'une longue perturbation qui ont occasionné une instabilité totale sur tout le plan. Plusieurs s'interrogent pourquoi un tel Etat disposant de tout les atouts pour jouer un rôle d'une puissance ou d'un moteur du développement de l'Afrique, ne parvient pas même à l'autosatisfaction faction, une telle interrogation ne mérite pas aller chercher la réponse à coté des réalités qui poussent aux autres de parler d'un « Congo malade » « Congo déchiré » ou mieux de l'inexistence d'un état congolais

En égard de qui précède, notre étude cherché à répondre aux questions suivantes :

1) quels sont les causes de la rupture de la vocation africaine de le RDC comme puissance politico-économique ?

2) Par quel moyen la RDC doit elle sortir de la rupture pour jouer son rôle de leadership en Afrique

3) quels sont les facteurs déterminant de la RDC comme puissance politico-économique

Voici l'angle sou le quel notre préoccupation va orienter nos démarches au sujet de la problématique de la vocation africaine comme puissance politico économique en faisant l'état de lieux et les perspectives.

0.3.HYPOTHESES

« L'hypothèse » est une proposition de réponse à la question posée elle est généralement considérée comme » la transposition ouverte d'une proposition théorique dans le monde empirique. Une hypothèse établit une relation qui peut être vérifiée empiriquement entre les causes et un effet supposé.

D'après André Pierre CONTANDRIOPOULOS continue en disant qu'une hypothèse est donc un énoncé formel des relations attendues entre au moins une variable indépendante et une variable dépendante.12(*)

En effet, en rapport avec notre objet d'étude relatif à une rupture ou continuité d'une puissance, la RDC nous donne un exemple en relation internationales, beaucoup de chercheurs auraient déjà tenté de faire l'autopsie de la RDC du fait que se faisait constater qu'à ce niveau les responsabilités seraient partagées sur la plan interne et externe du pays.

C'est ainsi qu'en nous inspirant aux plusieurs réponses attribuées aux problématiques soulevées par certain nous avons aussi apporté notre réflexion sur ce point en proposant les hypothèses suivantes pour tenter de répondre provisoirement aux problématiques que nous avons formulées, étant donnée que l'hypothèse de travail est une série de réponses supposées ou provisoire mais vraisemblablement au regard des questions soulevées par la problématique13(*).

A cet effet nous supposons ce qui sont provisoirement car il fera l'objet d'une discussion en vue de l'informer ou de l'affirmer à la fin des nos investigation :

1) Les cause seraient liées aux problèmes internes et externes du pays causés par la mauvaise gouvernance, les conflits qui ont déchiré ce pays différends bilatéraux avec ses voisins qui auraient conduit aux tentatives de balkanisation du pays

2) Le principe de bon voisinage serait un préalable pour sortir la RDC de la crise afin de se repositionner dans le concert des nations quand elle aurait pansé toutes ces plaies ;

Les facteurs déterminants de la rdc comme puissance politico-économique seraient d'ordre économique, démographiques, géostratégiques et géographique.

0.4. Méthodes Et Techniques Utilisées

0.4.1 Méthodes Utilisées

« Au sens plus élevé, méthode peut être sommairement définie comme le guide de la pensée dans la poursuite de la connaissance vraie. c'est ainsi que selon Madeleine GRAWITZ » définit la méthode est constituée de l'ensemble des Opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, démontrer et les vérifie »14(*)

Pour ce qui concerne les méthodes nous avons opté pour les méthodes structuraliste et dialectique qui vont permettre de bien atteindre les vérités dans la vérification des nos hypothèses.

Selon le cours d'initiation à la recherche scientifique la méthode structuraliste a pour ambition de rendre intelligible les faits observés en élucidant la structure du système dont ils font partie. Le phénomène fait donc partie de la structure et en interaction avec d'autres parties de cette structure. On peut dire que il cherche à reconstituer une structure qui imprime le contexte en tant que tout. Certes, les faits, les élément d'un tout pris individuellement intéresse beaucoup le savant mais il cherche les recherche les règles des relations entre eux de sorte que la découverte de celle-ci permet d'avoir une compréhension plus complète et plus explicative de l'ensemble et des phénomènes qui se produisent au sein de cet ensemble15(*).

En effet cette méthode nous a aidé à avoir une réflexion intelligible des faits observés en république démocratique du Congo considéré comme une structure qui exprime le contexte comparé aux facteurs et différents atouts que dispose la RDC pour jouer son rôle de Pivot. Or, malgré tous ces élément de données naturelles de la RDC jusque lors ne représentent rien sur la scène internationale suite à la rupture dont il faut que ces facteurs soient disposés dans un ordre donné pour qu'ils constituent la représentation d'une structure d'un état puissant au coeur de l'Afrique.

La méthode dialectique s'intéressant aux fonctions et aux structures, surtout il essaie d'appréhender tout ce la dans leur évolution historique, dans leur dynamique, dans leur mouvement constant, et sa puissance s'expliquant dans l'analyse des situation sociales et sa capacité à produire des hypothèses forte sur l'évolution des sociétés cette méthode nous a aider à faire l'analyse historique, dans leurs dynamique, dans leurs mouvement constant, et sa capacité à produire des hypothèse forte sur l'évolution des société « cette méthode nous a aidé a faire l'analyse historique de la RDC sur le plan interne et international dans son évolution pour dégager les événements fédérateurs de la rupture et de la continuité de la vocation Africaine de la RDC comme puissance politico-économique dont l'Etat congolais utilisé comme instrument de rétablissement de la continuité dans son dynamique.

0.4.2. TECHNIQUES UTILISEES.

Concernant les techniques utilisées, les techniques documentaires et d'observation libre nous ont aidé à accéder facilement aux données.

- La documentation nous a aidé à consulter les documents (ouvrages scientifique, travaux de fin cycle, mémoires de licence. Articles et autres publications qui sont en rapport avec notre sujet de recherche afin d'enrichir quelques informations prérecquises capables de nous aider à réaliser le présent travail.

-quant à l'observation libre nous avons découvert derrière l'apparent, la réalité cachée afin de fournir les informations relatives aux réalités congolaise entant que congolais.

Ces techniques nous y avons a aider de consulter certaines information publiées dans différentes cites web qui ne sont pas accessibles.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.5.1. Choix du sujet

Notre travail ayant pour titre : La problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico-économique : état de lieux et perspectives, le choix de ceci n'est pas un fait hasardeux car il résulte de notre formation en science sociales, politique et administratives, précisément dans le département des relations internationales.

C'est pourquoi nous avons fait le choix de ce sujet dans le but d'apporter une réflexion géopolitique au sujet de la RDC vis-à-vis de ces 9 voisins en particulier et en générale se l'Afrique et du monde afin de concilier la théorie acquise durant notre formation à la pratique.

En effet, la RDC a attiré notre attention particulière car disposant atouts qui de atouts lui offrent une possibilité d'émerger sur le plan sous régional, régional et mondial continue à souffrir des différents maux et qui poussent à plusieurs opinions à diverger dans les vocables pour parler de la RDC.

En fait, dans son contexte naturellement les données prouvent combien de fois la RDC est un géant d'Afrique centrale en particulier et le3ème sur le plan africain.

En choisissant le vocable « vocation de la RDC » ce que quelques données naturelles nous montrent que la RDC a une tendance africaine c à d un pays continent d'Afrique que nous tenterons d'analyser ses facteurs déterminants

Par ailleurs, la réalité congolaise nous pousse à s'intégrer sur la rupture et la continuité de cet état du centre d'Afrique dans le principe de bon voisinage ce qui nous permettra d'avantage de dégager quelques aspects théoriques qui contredisent la pratique ou le réalité.

0.5.2. Intérêt du sujet

Le présent sujet revêt un caractère géopolitique et stratégique dans les sens qu'il va s'intéresser aux facteurs déterminant de la politique étrangère ainsi que les jeux autour des intérêts de différents acteurs. En fait son intérêt dans sa globalité va apporter une réflexion et une curiosité scientifique au sujet des acteurs de relation internationales sur l'espace congolais.

C'est ainsi qu'il présente trois intérêt principaux : personnel, scientifique et socio politique.

Pour l'intérêt personnel que revêt ce sujet est qu'il nous a aider à palper les réalités du terrain et a contribuer à notre formation scientifique en approfondissant les différents théories vues le long de notre parcours universitaire aussi avoir une profonde analyse sur la RDC en appliquant les différent approches et théories de relation internationale dans le domaine précis que couvre toute notre réflexion sur ce sujet.

L'intérêt socio- politique de présent sujet est du fait que c'est un sujet à caractère étatique comme acteur privilégié des relations internationales doit nécessairement apporter une contribution pour l'état congolais de bien assumer ses fonctions régaliennes qui incarne tous le secteur de la vie socio- politique.

Sur le plan scientifique, cette investigation se veut de voir plusieurs chercheur s'inspirer aux résultats que nos analyses vont apporter autres que ceux de nos prédécesseurs vont apporter autres sur cet angle, comme se dit- on une prière de contribution que nos enquêtes apporteront à la crème intellectuelle. Ainsi pour dire qu'il trace une piste de recherche pour tout chercheur ultérieure qui localisera ses investigations sous cet angle inspirer ou enrichir d'autres recherches en relation internationales.

0.6. Objectif du travail

Le présent sujet a pour objectif d'une part démontrer à l'opinion ou à nos lecteurs différent causes qu'ont été à la base de la rupture de la vocation africain de la RDC et le principe de bon voisinage et d'autre part les éléments ou facteurs fédérateurs de la continuité de ceci jusqu' arriver à une puissance africain au centre de l'Afrique «  état pivot d'Afrique »en y apportant quelques réflexion et de solution pratiques et théoriques pour y arriver.

0.7. Délimitation du sujet

La coutume scientifique exige qu'un travail scientifique soit délimité dans l'espace et dans le temps voyant l'importance et la délicatesse de la matière à traiter ; c'est ainsi que notre travail est délimité de la matière du point de vue spatial et point de vu temporel.

0.7.1. Du point de vue spatial

En effet comme l'indique l'intitulé de notre sujet, notre champ d'étude se situe sur l'étendue territoriale de la république démocratique du Congo

Comme un élément étudié dans un système régional africain.

Nos intérêts se focalisent sur la RDC comme Etat dans son entièreté constituée d'éléments qui donne la définition d'un Etat c'est-à-dire la population, la puissance publique et le territoire. C'est ainsi donc, en relations internationales nous devons aussi nous intéresser au cours de nos investigations aux rapports que la rdc entretient avec d'autres Etats comme acteurs de Relations Internationales

0.7.2. Du point de vue temporel

En jetant une lumière sur la vocation Africaine de la RDC et la problématique d'une puissance dans le cadre d'établir l'état de lieux et les perspectives, il ne serait pas prudent d'après notre avis de fixer un terminus a quo, car l'histoire qu'à connue la RDC est très longue pour dire brusquement que la date telle constitue le début ou la fin des phénomènes à étudier

En fait, histoire enseigne que la RD C a commencé de connaître des problèmes juste à son accession à la souveraineté nationale et internationale en 1960, de même il aurait d'autres faits hérité avant cette date d'où nous allons nous intéresser aux faits récents qui n'empêcheront pas de faire recourt aux faits historique lointains.

C'est ainsi que l'année 1997 constituera notre terminus a quo, qui correspond à la guerre de l' AFDL qui a bouleversé la configuration régional en mettent en danse plusieurs acteurs sur le territoire congolaise  a cet effet, cette date est venu revivre l'histoire nouvelle de la R D C sur les plan géopolitique et stratégique dans la région de grands lacs dont fait partie la R D C.

L'année 2010, constitue notre terminus ad quem cette période correspond avec la période pendant la quelle la R D C est en quête de la stabilisation et la reconstruction du pays, pour tenter de mettre en place un nouvel ordre politique et économique. Cette date correspond en suite à la commémoration de 50ans depuis l'accession à la souveraineté nationale et internationale, d'où la nécessité de faire un état de lieu et envisager les perspectives

0.8. STRUCTURE DU TRAVAIL

En structurant le travail, nous nous sommes focalisé sur deux aspects à savoir : un aspect pour qui cherchera à travailler sur les différentes causes des crises qui ont poussé à la rupture et l'autre analysera en montra les éléments dans la perspective d'avenir d'avoir au coeur du continent un pays pour pivot et moteur du développement de l'Afrique toute entière. D'où le premier chapitre intitulé « la vocation africaine de la République Démocratique du Congo en épreuve d'émergence ;

Le deuxième chapitre porte le titre de la «  problématique de la vocation africaine de la RDC dans les perspectives d'une puissance »

CHAP I. LA VOCATION AFRICAINE DE LA RDC EN EPREUVE

D'EMERGENCE

I.1.Notions

La République Démocratique du Congo est un pays situé parmi les ensembles géopolitique de l'Afrique qui ont été délimités par CORELLIER16(*), elle est située dans celui de l'Afrique centrale. Sa configuration au sien du continent lui confère une position géostratégique en Afrique.

D'après Isidore NDAYIWEL dans son ouvrage « histoire générale du Congo de Boeck est Larcier s.a ,1998. P.920 » dit que : « la RDC semble avoir depuis longue temps la vocation d'unifier l'Afrique centrale sinon l'Afrique noire (...)17(*)

En effet cette vocation de la RDC qui nous qualifions Africaine a depuis long temps connue une longue crise sur tout le plan, or il serai évident qu'elle puisse avoir un rôle a jouer au centre d'Afrique qui constitue le blocage d'Afrique dont le coeur souffre d'une maladie.

Derrière cette situation maladive de la RDC , on y associe plusieurs aspects dont les approches de conflits, les problèmes bilatéraux avec ses voisins le dualisme des grandes puissances régionales et mondiales.

Dans le cadre, de notre recherche nous allons tenter de réfléchir tout au long de ce chapitre les grandes causes qui mettent en épreuve l'émergence de la RDC étant donné que l'Afrique compte beaucoup sur le Congo.

En effet, il est à rappeler la vocation Africaine de la RDC et a comprendre comme une propre vision une tendance ou mieux une inclination de la RDC a l'image ou donnant une image Africaine.

S'inspirant à la définition à la définition du veau la rousse : « la tendance c'est une action ou force par la quelle un corps tend a se mouvoir vers quelques choses ».18(*)

C'st ainsi que en prenant en comptes tous les atouts que disposent la RDC ; les ressources naturelles, sa dimension géographique aussi sa disposition qu'elle occupe sur la carte du monde avec tout les éléments naturels, la RDC a une vocation Africaine et c'est la raison de notre sujet de recherche. En effet, tenant compte de la tragédie qu'a traversée la RDC on constate qu'il a un problème d'émergence en Afrique pour ce géant. C'est ainsi que dans ce présent chapitre nous allons nous intéresser aux différents problèmes liés à la vocation Africaine, comme vous le verrez plus loin de ce chapitre il y a des problèmes internes, dont les approches des conflits en RDC, les différents thèses et action de la balkanisation et les aperçus sur la qualité de l'Etat Congolais.

Les point que constituent ce premier chapitre vont nous aider voler à comprendre et a analyser les causes qu'ont émaillé la RDC et qui constituent les éléments de la rupture de la vocation Africaine de la RDC.

I.1.1. LA THEORIE ET LES CAUSES DE CONFLIT

a. La théorie des conflits internationaux

D'après Braillard, Ph. Affirme que le processus conflictuel occupe une place non négligeable dans toutes les relations sociales. Cette phase est d'une particulière importance lorsqu'on a des relations sociales se situant dans un milieu à faible intégration et dont les acteurs, vu l'absence d'autorité centrale, recourent fréquemment à la force pour atteindre les buts qu'ils se sont fixés ou défendre ce qu'ils estiment être leurs intérêts. Les relations internationales sont faites ou de la coopération ou de la compétition, ou encore de la concurrence.

La théorie des conflits revêt plusieurs formes dont notamment : les théories de la stratégie spécifiquement, les théories des jeux et de la détergence19(*).

En effet, comme le dit Braillard, on n'étudie pas les théories de stratégie parce que ces théories partent de l'existence de situation d'opposition et de conflit et cherchent à analyser ces situations rationnellement, non pour en comprendre les causes et encore moins pour y trouver des remèdes, mais pour découvrir de quelle façon utiliser la force ou la menace de la force pour atteindre certaines buts.

On examine les théories des conflits que nous aident à découvrir les causes des conflits en tant que phénomènes sociaux et éventuellement ambitionner de proposer des solutions. Il ne s'agit pas des recettes par lesquelles tout conflit.

Cependant, l'aspect le plus important du conflit c'et la guerre et c'est d'elle qu'il sera question20(*).

La charte de l'ONU, s'inspirant ainsi de l'Accord Briand- Kellogg de 1928, initié par la Grande Bretagne et la France, considère toute guerre comme illégale et injuste.

En fait, la guerre qui a bouleversé la configuration régionale de l'Afrique des Grands lacs au Congo des années 1996 ; 1998 ce fut une guerre de nature diverses comme certains l'ont déjà disserté car les pays impliqués dans la guerre, chacun d'entre- eux avait ses propres ambitions propres à lui du fait que certains ont subi les conséquences de l'hégémonie de l'ex-zaïre pendant presque toute la règne de Mobutu d'où il fallait se payer en appui de Désiré Kabila, d'autre part animés par des appétits de convoitise des minerais du Congo (RDC) ont eu le courage de soutenir les différents rebelles congolais pour profiter de ses ressources. D'où cette théorie nous envoie aux causes des conflits en RDC, situation qui continué à ruiner la RDC dans le chao et pousse à la rupture de sa vocation africaine faute d'absence de l'effectivité du principe de bon voisinage.

b. Les causes des conflits en RDC

La RDC constitue une leçon à tirer sur les conflits au monde car beaucoup de gens manquent quoi dire sur les causes des conflits en RDC, certains les situent dans un contexte social et d'autres économiques, sur le plan interne international.

En effet, selon LABANA LSY'ABAR situe à trois niveaux les causes de conflits qui peuvent être existé. Il s'agit des causes au niveau de l'individu, de la nature des Etats et au niveau du système international21(*).

Les causes au niveau des individus, c'est l'homme qui est à la base de certains conflits celui-ci étant souvent agressif, frustré, passionné ou quelqu'un qui perçoit mal les circonstances, les problèmes. Aussi, entreprend t-il des actions violentes. Certes, le caractère humain peut conduire à une violence.

Dans le cadre de la RDC en particulier et en général de la région des Grands Lacs africains, les hommes ou les individus ont été à la base des grandes violences. Par exemple : le caractère de hommes comme Mobutu avec une autorité très exagérée à la tête du grand pays comme l'ex-Zaïre avait fait réagir plusieurs pays de la région dans la guerre de l'AFDL aussi, si les violences peuvent se faire sentir au Zimbabwe à cause de la xénophobie de Robert MUGABE contre les fermiers blancs est un exemple à prendre en compte pour mieux comprendre cette idée. Ainsi, par les actes unilatéraux pris par les individus peuvent engager la société internationale aux négociations en vue d'arriver à un compromis où à la création d'une organisation chargée de gérer le conflit en question.

La nature des Etats est cause des conflits. Plus un système est fermé, plus grand est le danger de guerre. Cette hypothèse a été mise en cause par les études faites aux XIXè siècle22(*).

En effet, il est bien clair de soutenir que les Etats sont considérés comme un système. Ainsi, les Etats enclavés ou exiguës ont toujours tendance de chercher comment s'en sortir de la situation dans laquelle ils se trouvent comme le dit Fredrich Ratzel un géopoliticien Allemand « Les Etats s'étendent en assimilant ou en absorbant les unités politiques de moindre importance ; c'est-à-dire « Les gros mangent les petits » il continue en disant « Dans un mouvement d'expansion spatiale, la première impulsion vient du dehors : une civilisation inférieure à la science incite l'Etat plus fort à s'en emparer, càd : C'est le « petit »  qui attise la convoitise du « gros ». Il existe une tendance générale à l'assimilation où à l'absorption des nations le plus faible qui incite à multiplier l'appropriation de territoire dans un mouvement en quelques sorte auto-alimenté23(*).

En fait la nature des Etats conduit aussi à un conflit comme aujourd'hui les pays limitrophes de la RDC ne cessent de multiplier des provocations par l'occupation territoriale de la RDC, d'où le bon voisinage serait une mesure préventive adéquate pour prévenir cette cause.

Sur le plan international, soit de bipolarité peut effectivement conduire à une guerre surtout quand il y a une grande probabilité de conflit et surtout si on y ajoute le manque d'autorité centrale.

La guerre froide est une des conséquences du système bipolaire rigide et implique certaines compréhensions de la réalité internationale.

Par exemple en Afrique, lors de la guerre froide le conflit qu'a détruit l'Angola pendant plusieurs années est à impliquer à la communauté ou système international quand Mobutu allié aux capitalistes la rdc va bénéficier de la part de l'Amérique une base militaire de Kamina au Kassaï en frontière avec l'Angola pour soutenir la rébellion de Savimbi et contrecarrer les actions et l'expansionnisme du socialisme en Afrique centrale car l'Angola était à obédience communiste.

Ainsi, l'inégalité dans la répartition de l'Afrique lors du congrès de Berlin de 1885 est aussi à la base de la déstabilisation que connaît la RDC.

I.1.2. Les approches des conflits en RDC

En cherchant à établir les facteurs qui pourraient expliquer l'instabilité quasi chronique de la République Démocratique du Congo semblerait une tâche primordiale sur le chemin de la continuité de la vocation africaine de la RDC par la voie du principe de bon voisinage dans la politique étrangère de la RDC. Ce principe pourrait être un instrument de la construction de la paix. C'est ainsi si nous pouvons faire l'analyse chronologique des problème de la RDC depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, il y a un cercle vicieux qui se fait constater conflit autour de bonne ou mauvaise gouvernance conflit sur l'exploitation de ressource différends ethniques, la question nationaliste intervention des personnes étrangères tant morales et physique les tentatives de la balkanisation de la RDC,

C'est ainsi que les interventions dans ces conflits n'auront les effets dessinés qu'à condition de définir correctement et de bien comprendre les causes sous-jacentes des affrontements.

C'est pourquoi il faut saisir à fond les facteur clés d'ordre historique, politique , social et économique qui expliquent la propension de la RDC aux troubles civils et aux conflits violents seraient un pas important pour aborder le thème de la recherche de la paix en RDC vers une puissance africaine.

C'est ainsi que notre étude se penchera sur ce sujet en suggérant que les causes structurelles de conflits en RDC peuvent être regroupées sur la mauvaise gouvernance le conflit autour de l'exploitation de ressources naturelles, la montée en puissance de l'ethnicité et la question de la nationalité qui poussent les différentes thèses sur la balkanisation de la RDC. Ainsi les causes doivent être analysées d'une manière particulière et séparée.

I.1.2.1. Le conflit autour de la mauvaise gouvernance

En ce qui concerne la gouvernance notre étude présume en premier lieu l'héritage coloniale belge qui ne fait pas parmi les meilleures et d'indépendance que certains analyste qualifient de «  précoce, ratée » du fait que aucun cadre congolais était préparé pour gouverner à cause évident de leur absence au pays.

C'est ainsi que dans son entretien avec le président de la société civil de Bukavu/ Sud-Kivu WALTER DE KUYSSHE24(*) dans le Congo cannibalisés pense que la colonisation du Congo par les belges ne fut pas parmi les meilleurs et l'indépendance ce fut ratée par une absence dès le départ, de cade congolais.

Par contre, NINANI25(*)BIHUZO. A la question de la gouvernance il suggère dans ces études que l'héritage colonial en Afrique est l'une des raisons expliquant l'instabilité apparemment endémique de ce continent. D'après ce même auteur certain auteur s vont jusqu' à affirmer que la position de l'Afrique à la fin du 19ème siècle serait la saison principale des conflits actuels26(*).

Ainsi, les structures de gouvernance issues de la partition du continent ont jeté le fondement d'un jeu politique d'exclusion et de la montée du régime intolérant autoritaire qu'ont nourri la dissidence et fait le lit des conflits isolent. C'est ainsi dans les années du régime autoritaire sans aucun reflet démocratique où le peuple devrais jouir des ses droit civils et politique. malgré la richesse du sol et du sous sol du Congo le congolais ont continué à s'appauvrir d'avantage et la misère s'est rependue jusqu'à perdre l'espoir de vivre et manquer le courage d'espérer à un état de bonne gouvernance. C'est ainsi que certains ont qualifier le Congo malade de ses hommes, les élites politiques et économiques ont perdu le valeurs nationalistes pour promouvoir le bien être de citoyens ; d'où une gouvernance faussée qui a caractérisé l'état congolais, était encouragée par certaines puissance et les anciens colons devenus la communauté internationale. Cette dernière n'est pas à l'abris des critiques soit disant qu'elles offrait les moyens et le soutien politique à ses clients leaders congolais, tout en considérant que la corruption, la violation des droits humains, l'absence d'un Etat de droit voire même l'illégitimité du pouvoir des dirigeants n'étaient que des problèmes secondaires.

La responsabilité attribuée à la Belgique qui n'a pas formé les congolais capables d'assurer la gestion des affaires de l'état est grande dans l'état actuel de la gouvernance de la République Démocratique du Congo car elle a remis entre les mains des premiers dirigeants congolais un pays et un pouvoir dont ils ne savaient que faire, avec autour d'eux toute une mérite de conseillers occidentaux, Belges pour la plupart, que avaient intérêt à ce que les nouveaux dirigeants restent dans la logique qu'ils avaient créée et qu'ils voulaient voir continuer, utilisant déjà la corruption pour arriver à leur logique. Ainsi, cet héritage colonial continue à avoir des répercutions néfastes dans le chef de la gouvernance, suite à cette manque de confiance, malgré les élections, on constate à grande échelle une fragilité de l'Etat d'où le recours aux armes paraît un moyen pour corriger les gouvernants. Partant de cette mauvaise culture, les congolais ont poursuivit cette logique de détruire leur propre pays en vue de s'enrichir illégalement en exportant les ressources naturelles du pays par la voie des armes en cherchant les alliés à l'étranger comme nous le verrons dans le point qui suit

I.1.2.2. Le conflit autour des ressources naturelles

Pour ce qui est de raisons économiques, de contrôles des ressources, une autre thèse estime que les causes des conflits seraient à chercher dans la concurrence autour des ressources naturelles. « La cupidité et non les griefs politiques expliquent aux mieux l'instabilité dans ce pays.

L'accès, par tous les moyens au pouvoir politique et le contrôle économique est des moteurs des conflits violents sur le territoire congolais. Ces pouvoirs économiques et politiques se concurrencent généralement dans les mains de quelques élites locales, qui sont soutenues par des acteurs politiques et économiques internationaux. C'est la raison pour laquelle les conflits gravitent généralement autour des réservoirs de ressources naturelles.

En effet, une réflexion sur les états fragiles conduit à explorer les liens de causalité pouvant exister entre l'exploitation de ressources naturelles et les enjeux de pouvoir qui se mouvent autour de leur contrôle27(*).

L'Afrique centrale offre de ce point de vue une observatoire puisque la plupart des économies sont données par l'extraction et exportation de produits du sol et sous-sol : bois, minerais, pétrole, sont, depuis l'époque coloniale au coeur d'une relation complexe entre acteurs économiques et politiques agissant à toutes les échelles, du local au mondial28(*).

C'est ainsi que cet auteur se pose la question concernant l'impact de la rente gênée par les sociétés extractives, sociétés presque toujours étrangères quelle est sont influence sur le fonctionnement des instances étatiques, comment est-elle repartie, constitue-t-elle un potentiel de déstabilisation politique ? Il se pose en continuant si la dénonciation de la « malédiction des matières principalement la malédiction du pétrole est-elle fondée ? ». En réponse, il dit : « en Afrique Centrale, on observe une forte corrélation entre ressources et conflits. Mais on pourrait faire le même constant ailleurs, à propos par exemple de `' germocraties''.29(*)

La richesse qui colle à l'image du Congo-Kinshasa depuis que Katanga a été qualifié de « scandale géologique » voici plus d'un siècle, n'est pas étrangère, paradoxalement à la pauvreté et à la confusion politique.

L'occupation militaire de l'Est du Congo par le Rwanda et l'Ouganda entre 1998 et 2003 a eu pour principale formalité le pillage des ressources dont le pétrole et le diamant ont joué un rôle essentiel dans la longue guerre civile angolaise et aujourd'hui le Kabinda demeure une enclave névralgique, c'est par ce que son sous-sol regorge du pétrole qui est à la base de différentes confrontation entre la RDC et l'Angola.

a. Lecture géopolitique et géostratégique sur l'exploitation des

Ressources naturelles de la RDC

Dans un contexte purement historique sur l'exploitation du Congo, on constate que les fins économiques sont associés derrière l'aspect politique, sociale et culturel

En ce niveau, on remarque comme d'autres auteurs que l'exploitation du Congo ne date pas d'aujourd'hui car l'histoire démontre que lors de découpage de l'Afrique, les rois belges avaient une visé économique quand il avait envoyé les explorateurs au congo. Pendant que les derniers affichaient une attitude scientifique d'après eux de découverte géographique, ils avaient derrière eux un agenda d'exploitation économique des ressources du Congo. C'est ainsi que l'Etat Indépendant du Congo fut le grief personnel de Léopold II, qu'a existé officiellement pendant vingt-trois ans à partir de sa création en 188530(*) mais de nombreux congolais mourraient déjà des causes non naturelles avant le début de cette période, et des éléments essentiels du système d'exploitation mis en place par le roi des Belges se sont perpétués pendant de longues années après sa fin officielle.

En effet, cette période était caractérisée par «  le boom du caoutchouc »31(*) qui fut à l'origine des pires massacres au Congo, débutera du milieu des années 1890, sous l'administration de Léopold II, mais continuera plusieurs années après la fin de son régime autocratique. Aujourd'hui on ne cesse de rendre publique des rapports sur l'exploitation illégale des ressources du Congo. En fait, le conflit généralisé au Congo malgré le changement de dimension géopolitique que ça soit local ou externe, ou dans le contexte historique depuis les différentes guerres de sécession ou de libération les grandes puissances, les états limitrophes ou Africains en général sont impliqués directement et indirectement.

Comme nous l'avions déjà dit précédemment, la République Démocratique du Congo subit des troubles qui sont des fruits de convoitise externe et interne.

Pour essayer de mettre fin à ces tentatives, l'ONU intervient en mettant en place des groupes d'experts pour enquêter sur le pillage des ressources naturelles mais jusqu'à présent les effets de ses rapports ne se font pas produire sur terrain car l'intensité des groupes armés nationaux et étrangers se revêt un caractère multidimensionnel d'où plusieurs acteurs ont une main mise sur les actions menées par les groupes étrangers et nationaux (les FDLR et les groupes alliés).

Ainsi, les experts de l'ONU avaient par exemple publié un rapport d'enquête en 2001 et 2003 et les rapports de plusieurs ONG ont décrit les réseaux économiques étendus mis en place pendant la guerre par les hauts fonctionnaires rwandais dans l'Est de la RDC.

C'est ainsi que, le Rwanda a largement bénéficié de la forte hausse des cours du coltan en 2000, les liens suggèrent qu'en plus de répondre aux préoccupations concernant la sécurité,le régime de Kigali a souhaité réaliser ses propres objectifs économiques en RDC.

Avec la menace de FDLR pour le Rwanda, en vu de tenter de résoudre

ce problème avec son voisin, la RDC ont mis sur pied une opération

militaire conjointe appelé «  UMOJA WETU » pour traquer ces FDLR. Si la RDC avait accordé l'entrée officielle des troupes rwandaises jadis susponnées d'apporter un soutien logistique, humain et moral aux troupe des insurgés ; c'est parce que elle était en quête de la paix et de la stabilisation politique et économique du pas en visant la normalisation des relations diplomatiques avec le Rwanda mais aussi parce que ces groupes de « génocidaires » rwandais continuent à semer terreur à la paisible population congolaise en leur imposant 15 ans de guerre tout en continuant à exploiter les ressources naturelles de la RDC par la complicité de certains congolais.

A part cette opération « UMOJA WETU »32(*), juste après le départ des troupes rwandaise et l'intégration des troupes rebelles et autres groupes des résistants dans l'armée nationale, a procédé à une autre opération dite « KIMYA I et II »33(*) qu'avait comme mission de continuité de l'opération Umoja Wetu. Cette opération a pris presque une année et on est passé dans l'an 2010 à l'opération « AMANI LEO »34(*) ayant surtout comme mission la protection de la population.

Aujourd'hui, en faisant une aperçue sur la problématique de l'illicite de l'exploitation des ressources naturelles de la RDC on fait directement allusion aux groupes armés étrangers dont le FDLR et les groupes associés à ces FDLR qui sont les congolais. Ces groupes armés ont beaucoup coûté cher aux congolais dans le budget militaire et sont à la base de la faillite de l'état congolais. Aux groupes armés étrangers nous pouvons y associer des Ougandais les NRA de Joseph KONNY qui est un rebelle ougandais qui avait longtemps opéré dans la province orientale aussi qui ont causé la terreur à la population congolaise en exploitant aussi de l'or et du bois mais aussi en tuant la population. Ce groupe armé a fait aussi l'objet de l'opération militaire dite « Opération rudia » menée par la coalisation des armés ougandaise, soudanaise et congolaise et ont été pourchassés jusque en République centrafricaine. Au cours de mois de mai juste presque la fin de ce mois en 2010, l'administration américaine venait de donner sa position face aux LRA de Joseph KONNY qu'elle doit soutenir les opérations pour les traquer à cause des violations commises contre la population de l'Afrique centrale.

En fait, dans cette lecture, on constate que cet aspect a fait impliquer presque tous les acteurs de la région des grands lacs et chacun dans la poursuite de l'intérêt de son pays.

b.La guerre avec enjeux économique de « libération rectification »

Dans ce point nous parlons de la guerre de pillage qui a été appelée « libération » c'est dans le m^me contexte du conflit autour de l'économie c'est-à-dire que les différentes guerres qu'a connu la RDC quelque soit la connotation de l'appellation ou même la signification de l'intervention d'un pays étranger dans le conflit avait derrière lui la visée de piller les matières premières du Congo.

En fait, après leur prise de pouvoir à Kinshasa, le 17mai 1997, les pays engagés, en octobre 1996, dans la guerre en RDC n'étaient pas parvenus à s'accorder sur les intérêts des uns et des autres. Ils recommenceront une nouvelle guerre du 02 août 1998, les uns contre les autres, leur coalition éclatera en deux blocs. Dune part il y a le trio Rwanda, Ouganda, Burundi et d'autre part l'Angola, le Zimbabwe et la Namibie, les raisons officielles qui avaient donné naissance au conflit iront du mutation en mutation et influenceront d'autres conflits dans la sous région. C'est donc avec raison que certains observateurs de la scène politique africaine ont dit que la guerre en RDC était la première guerre mondiale africaine35(*).

Sous prétexte de se rembourser les efforts de guerre, ils souhaitaient un accès privilégié aux ressources du pays car le Congo, plus que jamais, représente un scandale géologique. Les Belges déjà avaient exploité le cuivre et l'uranium du Katanga, le diamant du Kassaï, l'or de l'Ituri. La technologie de pointe a confirmé la valeur des autres ressources du pays dont la cassitérite d'où l'on tire l'étain, le colombo tantalite, utilisé dans le téléphonie mobile et l'informatique... sans oublier le potentiel hydroélectrique des chutes d'Inga dont l'énergie pourrait électrifier tout le continent, ni le fait que toutes les provinces tandis que le pétrole se trouve dans la cuvette centrale.

Nationaliste, désireux d'asseoir son propre pouvoir, Laurent Désiré Kabila refusa rapidement le rôle de figurant que lui avait été initialement réservé et en août 1998, moins de deux ans après l'avoir porté au pouvoir les voisins rwandais et ougandais encouragés par les occidentaux, déçus eux aussi entreprennent de chasser celui qu'ils considéraient comme ingrat alors qu'ils étaient surtout nationaliste. Mais cette tentative de putch, qui n'était pas approuvée par la population se transforma immédiatement en guerre régionale et l'on vit d'un côté les rwandais et les ougandais envoyer leurs armées au Congo, aux côtés des mouvements rebelles créés pour la circonstance, tandis que le Zimbabwe, l'Angola et même la Namibie se portaient au secours du pouvoir de Kinshasa36(*).

Mais à côté de cet objectif commun, chaque pays de la coalition avait aussi son propre agenda caché.

Par exemple pour le Rwanda qui a fourni la majorité des troupes, l'objectif immédiat était de détruire les camps des réfugiés rwandais, venus pendant le génocide, installés à la frontière de l'ex-Zaïre, de les contraindre à retourner au pays, de les exterminer ou de pousser les récalcitrants loin dans la forêt humide à l'intérieur du Congo.

Ces derniers ont constitué une base solide et procèdent aujourd'hui à l'extraction des matières premières du sous-sol congolais et font l'objet des différentes opérations militaires menées par les forces loyalistes de la RDC qui semble n'est pas avoir connu un grand succès car les éléments ont des bases solides à l'intérieur qu'à l'étranger du territoire congolais grâce aux ressources naturelles qu'ils exploitent. Mais l'agenda de la révision des frontières héritées de la colonisation, espérait que le départ de Mobutu allait consacrer l'implosion et la désintégration de la RDC en 4 zones linguistiques. Ceci rendrait possible une influence anglophone de la partie Est de la RDC désormais sous contrôle de l'Ouganda et du Rwanda.

En outre, les négociations économiques seraient rendues facile face à des unités territoriales plus réduites, (Ituri, Kivu, Katanga etc.,...)37(*).

I.1.2.3. La guerre en rdc sous l'influence interne et externe

Le présent point va tenter de localiser les conflits qui ont eu lieu en RDC et en dehors de ses frontières et essayera de voir quelle est la relation qu'on peut établir entre les guerres dans les pays voisins de la RDC.

Ainsi, la RDC est au coeur de l'Afrique Centrale. En dehors de la Tanzanie et de la Zambie, tous ses voisins frontaliers ont connu ou connaissent encore des conflits de nature et d'ampleur très différents (guerre civile, guerre interethnique, guerre intra étatique, guerre de libération, conflit de faible intensité, insurrection, coup d'Etat, sécession, agression...). Certains de ces conflits ont des racines locales, d'autres ont des ramifications sous régionales et d'autres encore sont reliés à des relations de pouvoir au niveau internationale38(*).

La RDC a ces dernières années connu successivement deux guerres. La première a couvert le période de septembre 1996 au 17 mai 1997 et la seconde du 02 août 1998 à ce jour.

C'est ainsi que les analystes situent l'épicentre du séisme qui secoue ce géant au coeur du continent dans l'histoire dramatique de l'Ouganda, par la diplomatie pyromane en Afrique centrale et australe de la dictature Mobutienne et le quart de siècle de guerre civile en Angola.

La crise en RDC pourrait être donc prise en étau entre trois situations conflictuelles en Afrique centrale et australe entre autre :

· Avec le passage du pouvoir entre l'Idi Amin, Obote et Museveni (en 1966-1971-1986.

· Le conflit de plus d'un quart de siècle en Angola (1975-2001).

· La dictature Mobutiste (1965-1997).

Ainsi, en faisant une large observation sur ces exemples donnés ci-haut, on se rendra compte qu'il y aurait une concordance des faits historiques. Par exemple la guerre de l'Angola qui opposait le mouvement rebelle de SAVIMBI au gouvernement d'Eduardo SANTOS. On comprendra vite que si l'Angola sous la règne de Mobutu avait accepté d'appuyer Mzee Laurent Désiré KABILA qui chasser Mobutu du pouvoir c'est parce que Mobutu avait soutenu la rébellion de SAVIMBI pendant longtemps et qui a déstabilisé le pays. C'est ainsi DOS SANTOS avait intérêt que Mobutu soit pour chasse du pouvoir pour qu'il ait la stabilité politique de son pays d'où la guerre en RDC avait des causes endogènes et exogènes.

Tableau N°1. Les points chauds de la RDC ainsi que les enjeux et les différents conflits et les acteurs

Année

Localisation

PARTIE DU PAYS

ACTEURS

OBSERVATION

1960

Kinshasa

Katanga

Kasai

Ouest

Est

Centre

Les forces publiques manipulées

Tohombe avec ses aliés

-Mutinérie des --forces publique

Sécession katangaise

-Sécession kasaienne

1978

Katanga

Est

Le gendarme katangaise et alliés occidental

Invasion de la ville de Kolwezi par les gendarmes katangaises

1990

Nord Kivu

Est

Les ethnies de Masisi s'affrontent

Eclatement des conflits interéthniques à Masisi

1994

Nord et Sud Kivu

Est

Les réfugiés rwandais font leurs apparut ion sur le territoire congolais sous les complicités de la communauté internationale

Entrée Massive des FAR ; mutation des conflits en RDC

1996

Nord et Sud Kivu

Est

Les troupes rwandaise, ougandaises, Burundaise et Angolaise avec l'AFDL et alliés occidentaux

Déclanchement de la 1e guerre continentale africaine sur le territoire congolais

1998

Nord et Sud Kivu

Est

Les rwanda, Burundi, Ouganda et l'ANC d'une part et l'Angola, Namibie, Zimbabwe, Tchad de l'autre part entrent en compétition

Declanchement de la guerre du RCD, qui a durée plus de 5ans ; et qui a bouleversé la carte géopolitique

2002

Ituri

Est

Hema et Lendu ethnies de cette contrain

Declanchement de la guerre interéthnique en Ituri

2002

Kisangani

Katanga

Est

Rwanda-Ouganda

FARDC-MAIMAI Gédéon

Dans le haut Katanga

Affrontement entre les armées étrangères en RDC

2004

Sud Kivu

Est

Laurent Kunda avec l'appui du Rwanda

Occupation de la ville de Bukavu

2006

Kinshasa

Ouest

La garde Républicaine et la garde du vice président J.P Bemba

Affrontement après la proclammation des résultats des élections

2007

Bandundu

Ouest

Angolais et Congolais

Invasion du territoire de Kahemba par les Angolais

2007

Bas Congo

Ouest

Bundu dia Congo et Police Nationale

Trouble par les adeptes Budu

2008

Nord Kivu et Sud Kivu

Est

FARDC ; insurgés, les groupes armées Mai-Mai, FDLR

Dia kongo nouvelle attaque de Nkunda

2009 et 2010

Equateur

Province Orientale

Nord Kivu et Sud Kivu

Ouest

Est

Est

ENYELE-FARDC

NLRA-FARDC, UDUF, RCA

FARDC, MONUC, MAIMAI et FDLR-NRDF

Insurection Franche de NLRA, tranque des FDLR, Umoja wetu, Kimya I et II et Amani leo

Source : ce tableau a été conçu par nous même en vue de montrer la carte de conflit en RDC avec quelques éléments qui ont motivé les acteurs ainsi que les différentes régions où ils sont surgis. Nous voulons montrer comment l'approche de conflit en RDC s'est développée.

Ce tableau suivant nous donne le nombre total des conflits que nous avons cité depuis l'indépendance jusqu'aujourd'hui où la RDC prépare la commémoration de 50 ans de l'accession à la souveraineté nationale et internationale.

Tableau N°2 Nombre des fréquences des conflits selon les Zones ou parties du pays retenus

PROVINCE

NOMBRE DES CONFLITS

POURCENTAGE

Nord Kivu

Sud Kivu

Province Orientale

Katanga

6

6

1

2

28,571%

28,571%

4,761%

9,523%

TOTAL EST

15

71,42%

Kasai

1

4,761%

Centre

1

4,761%

Equateur

Bas Congo

KINSHASA

Bandundu

1

1

2

1

4,761%

4,761%

9,523%

4,761%

Total Ouest

5

23,809%

TOTAL

21

100 %

Commentaire :

En rapport de ce qui précède concernant les différents conflits surgis en rdc nous constatons que la partie EST du pays à connu 71% de confits depuis l'indépendance à nos jours et l'OUEST en a connu 23% .ainsi nous pouvons dire que sur base de ce tableau, la partie Est de la RDC constitue une zone chaude de la rdc que le gouvernement doit considérer comme partie à privilégier lors de planification des ses stratégies sur le plan sécuritaire.

I.1.2.4. La montée en puissance de l'ethnicité en RDC : facteur

de rupture

Le Congo Zaïre a connu un lot de violence qualifié de « tribales » dès le lendemain d'une indépendance ratée, marquée par les tentatives sécessionnistes et la guerre civile.

La « congolisation » a mis en exergue « le tribalisme » présenté depuis lors comme les deux ex machines des crises qui menacent périodiquement l'unité du pays. Ce fut à ce niveau le cas de la fin du régime Mobutu. La « transition » ouverte en 1990 par la contestation du pouvoir d'un chef affaibli par l'âge, dans un environnement économique coloniaux et sous la pression de l'aspiration à la liberté, a installé durablement le pays dans une situation chaotique39(*).

En effet, le pluriéthnisme est généralement considéré comme un des principaux facteurs de fragilité des Etats. L'instrumentation politique de l'ethnicité en RDC a été une composante majeure de la dynamique des conflits. C'est ainsi que les « tensions internes à un Etat quelles qu'en soit leurs origines, provoquent des conflits communautaires, nourrissent des processus identitaires fondés sur la construction et le rejet d'un autre dont la diabolisation est amplifié par les médias et leurs discours de la haine jusqu'à dégénérer dans le cas extrême mais dont l'histoire récente de l'Afrique montre la fréquence en guerre civile.

En effet, au cours du XXème siècle et à la fin du XXè siècle comme nous l'avons annoncé déjà dans les pages précédentes, la RDC a connu un cycle de violence dont le bilan fait peur quand on veut comptabiliser les dégâts. Parmi les causes de cette violence nous avons constaté que la montée en puissance ethnique est devenu un point charnière dans les origines ou instruments valables pour les manipulateurs. En effet, cette puissance ethnique aussi aurait ses propres racines dont elle considère comme conséquence. A cela résulte de la fragilité de l'Etat congolais dans l'incapacité d'exercer ses fonctions légaliennes sur toute l'étendue du territoire, les cause d'origines historiques du pays et dans le contexte internationale de la tracée des frontières en Afrique par les colonisateurs. Ainsi, ce point va s'intéresser à la question sur la nationalité qui sera à la base d'une déstabilisation généralisée du pays et au manque des confiances mituelles avec les pays voisins du congo.

A. La nationalité et citoyenneté en RDC comme problématique

d'émergence

D'après Célestin Nguya-Ndila Malengana ; « Depuis l'accession du Congo-Kinshasa à l'indépendance, des conflits opposent périodiquement dans l'Est les autochtones aux populations venues des pays voisins, en l'occurrence le Rwanda et le Burundi. La nationalité a été chaque fois citée comme motif du rejet par les uns et comme objectif des revendications par les autres »40(*). D'après l'auteur : « Devenue l'enjeu majeur, elle a encore servi de détonateur à la crise que connaît l'Etat congolais à partir de 1996(...) ».

Pour Jean-Marc Châtaigner et alli « La situation en RDC devient véritablement explosive lorsque la question de la nationalité interfère avec celle de l'autochtone, comme c'est le cas dans les provinces du Nord et du Sud Kivu qui compte un grand nombre de migrants originaires du Rwanda41(*). En fait dans le contexte de conflit dont fait notre préoccupation dans ce point, le problème de l'autochtonie et des migrants originaires de pays voisins a commencé de l'accession à l'indépendance de la RDC. C'est ainsi que en cherchant à déterminer qui était congolais ou pas même sous la règne de Léopold II , roi des belges et souverain de l'Etat Indépendant du Congo en 1892, sous proposition du conseil des secrétaires d'Etat et de l'avis du conseil supérieur, Léopold II avait signé à Bruxelles le 27 décembre 1892 un décret sur la nationalité dans le Bulletin officiel de l'EIC.

En effet, à son article premier de ce décret, il est dit : « la nationalité congolaise s'acquiert par naissance sur le territoire de l'Etat des parents congolais, par la naturalisation, par la présomption de la loi et par l'option »42(*).

En fait, en faisant la lecture de l'esprit de cet article, il s'est fait sentir qu'à partir de ce moment là il y aurait déjà sur le sol congolais les autochtones et les migrants qui se mariaient.

Ainsi, donc les riches terres d'altitude du Kivu sont depuis longtemps convoitées par les populations rwandaises à l'état dans leurs territoires exigu. Leurs implantations au Kivu plus ou moins ancienne résultent des mouvements spontanés ou organisés, en particulier pendant le mandat de la Belgique. A noter que les Banyamulenge, pasteurs tutsis originaires du Rwanda sont installés depuis des générations dans les massifs montagneux d'Itombwe au sud d'Uvira. Quant à ceux qu'on désigne du terme générique de Banyarwanda, ils rassemblent aussi bien des hutus que des tutsis, ce qui n'est pas sans compliquer l'imbroglio politico ethnique régional. Les années d'occupation militaire rwandaise, les liens étroits entre la rébellion du RCD/Goma et le Rwanda ont exacerbé l'antagonisme déjà ancien entre les ethnies réputées autochtones et les banyarwanda ; d'où véritable poussière d'Afrique centrale, le Kivu cumule tous les facteurs de risque d'une déstabilisation régionale de l'Afrique des Grands Lacs43(*).

B. Lecture géopolitique et stratégique de l'ethnicité en

République Démocratique du Congo

En faisant une analyse géostratégique et géopolitique sur l'ethnicité en RDC, nous sous entendons à l'approche laquelle les différents groupes ethniques de la RDC font recourt pour consolider leur relation aussi défendre leurs intérêts sur le territoire congolais.

En fait, il est bien évident qu'un peuple souverain de son pays puisse bénéficier de la protection du pouvoir public.

Par ailleurs, avec la faillite de l'Etat congolais depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale n'a pas favorisé un environnement sein pour ses peuples. C'est ainsi qu'au début du 21è siècle et à moitié du 20è siècle la RDC se vit plonger dans une situation chaotique que jusqu'il a faillit à sa mission. C'est ainsi que, la RDC étant un pays à une multiforme ethnique n'a pas réussi à assurer son autorité sur l'étendu du territoire congolais. Ainsi il s'et fait constaté une mutation des conflits tribaux et cela a poussé à chaque groupe ethnique à penser au recours de moyen de défense.

Ainsi, comme nous l'avions dit précédemment dans la question de la nationalité où à la différence de la question des minorités ethniques ou raciales, qui mènent dans leurs pays le combat contre l'exclusion ou l'écrasement par la majorité nationale, dont la réalité est plus profonde.

Ainsi posée, la problématique de leur sécurité sur leur propre territoire les groupes ethniques ont franchi l'étape du respect des lois en vigueur pour passer à la violation de leur propre pays.

Ainsi, le cas sécessionniste, régionaliste vont conduire à une multitude des conflits intercommunautaires.

Ainsi avant d'approfondir nos analyses sur ces points, le tableau suivant relève la division des groupes ethniques par les frontières de le RDC.

Tableau n°4 : Aperçu de la répartition des groupes ethniques par

les frontières de la RDC : Relation avec ses voisins

Pays limitrophes

Sous région

regroupement

Groupes ethniques

Nature de relation

Partie du pays

1

Angola - RDC

SADC, CEEAC

Bakongo sub-groups Including the villi ; Bawoyo, Yombe,Mbata, bankanu,Songs, Baholo,Bapende, Bapindi, Bakwese & Ambundu

Moins des conflits interethniques.

Relation avec la RDC-Angola de convivialité

Tension moyenne

Ouest

2

Burundi - RDC

CEPGL - CEEAC

Bahavu - Nyanga

Chaude entre états, un peu d'interethnique

Est

3

RCA - RDC

CEEAC

Azande, Mudzombo ; Ngbandi, Sango, Yakoma,Ngbako, Minja, Gbaya ; Bandain

Moyenne tension

Relation de convivialité entre Etats

Ouest

4

Congo - Brazza

- RDC

CEEAC

Bakongo

Moins des conflits interethnique et bonne relation

Ouest

5

Rwanda - RDC

CEPGL

Banyarwanda

Très chaude

Relation conflictuelle

Est

6

Soudan - RDC

CEEAC

Lugbara, Alur

Aucune relation conviviale

Problème des Mbororo

Est

7

Tanzanie- RDC

SADC

Bayo

Aucune bonne relation

Est

8

Uganda - RDC

-

Alur, Batoro

Rivalité frontalière

Chaude

Est

9

Zambie - RDC

SADC

Lunda, Unga, Hungu

Moyen, relation bien établie

Est

Source : Ce tableau a été conçu par nous-même, mais certaines données nous les avons ressorties dans «  Les relations Internationales africaines de P. SENDJOU .L., p 63 & 64 ».Il s'agit des données concernant les groupes ethniques et pays limitrophes.

Commentaire :

En faisant la lecture analytique du présent tableau au sujet de la montée en puissance ethnique en RDC, sur le plan géostratégique et géopolitique, on constate que la partie Est (cfr tableau n°1& 2) du pays présente une tension remarquable au sujet de conflit interethnique du fait que ce sont toujours les mêmes acteurs qui sont cités par plusieurs analystes qui se servent des populations migrantes au Congo pour éterniser leurs conflits en vue de déstabiliser l'Est de la RDC.

C'est en effet le Rwanda qui apparaît avec une forte intensité dans l'intervention militaire du Congo officiellement et indirectement (cas de l'ethnie Banyamulenge et de groupe Hutu).

Ainsi, l'idée scientifique des études menées depuis plus d'un décennie montrent que les pays limitrophes les plus agressifs du Congo sur le plan ethnique sont le Rwanda, Burundi, Ouganda et quelque part l'Angola qui avait tenté de manipuler à partir de l'enclave de Kabinda et le territoire de KAHEMBA.

Partant de la montée en puissance, la conférence de Goma sur la paix, sécurité et le développement du Nord et du Sud-Kivu avec le programme AMANI a fait preuve de notre réflexion sur l'ethnicité en RDC.

L'accord de Goma du 05 Décembre 2003 a réuni plusieurs groupes armés en présence des hauts représentants de la communauté internationale pour mettre un climat d'apaisement entre les belligérants.

Pour cet effet, il a été constaté qu'après cette assise de Goma presque chaque tribu du Nord et du Sud Kivu avait son propre armé. Ce phénomène avait prouvé que l'Etat congolais souffrait d'une anarchie.

Ainsi donc, dans ces groupes armés il y a avait certains qui prônaient pour la protection du peuple minoritaire dont les tutsis et là il s'agit du groupe CNDP (Congrès National pour le Défense du Peuple) revendiquant aussi la non considération politique de leur ethnie. Ainsi, ce groupe sera à la base d'une constitution de plusieurs milices qui contestaient les revendications du CNDP mais aussi en guise de prévenir une éventuelle attaque contre leur tribu et là une situation anarchique se développant sur toute l'étendue du territoire de l'Est ou même les troupes loyalistes ont eu du mal à imposer l'autorité de l'Etat étant donné que certains officiers de l'armée nationale avec leurs troupes se sont ralliés aux groupes armés qu'ils trouvent de leurs tendances ethniques. Cette situation aussi mérite d'être présumée un des facteurs qui a mené la RDC dans une catastrophe. Ainsi, tant que la question de la nationalité n'est pas résolu, la sécurité risquera d'être périodiquement perturbée dans ce grand et beau pays avec des répercussions dans les Etats voisins, il est donc en temps de clore la polémique ; car les sentiments exagérés de nationalismes, n'apportera aucune chance pour la RDC dans son développement intégrale. Ainsi, la question de la nationalité doit être mis en étude en tenant compte des réalités historiques du pays mais aussi avec la dynamique internationale ? Comme se dit-on que le Congo ne sera pas détruit par ceux-là qui causent du mal mais il est entrain d'être détruit par ceux-là qui voient et ont le pouvoir d'agir. La maladie du Congo n'est pas de lui-même mais c'est la maladie des hommes qui les dirigent.

L'incapacité des dirigeants conduit aux appétits des étrangers pour entrer au Congo et faire leurs lois.

En fait le congolais quant à eux-mêmes malgré tout font preuve de leur détermination de vivre ensemble malgré les guerres que leurs imposent les gents qui n'aiment pas le Congo.

I.3. La rdc face aux tentatives de balkanisation : élément

de rupture et échec de bon voisinage

Au sujet de la Balkanisation de la RDC, plusieurs auteurs n'ont pas croisé leurs bras, certains ont soutenu la balkanisation et d'autres sont contre. En effet, si nous avons aussi les points figurant dans ce chapitre, c'est pour se préoccuper de la différente situation que connaît la RDC sur le plan interne -international.

En effet, si aujourd'hui la balkanisation peut attirer l'attention de nos recherches, c'est parce que l'Etat congolais manifeste une attitude de faiblesse au niveau de ses citoyens voire même sur le plan externe.

La visée du démembrement de la RDC, aurait de fondements autour des revendications de certains congolais avides du pouvoir qui déplorent la mauvaise gouvernance, la manque de l'autorité de l'Etat, aussi bien une stratégie des étrangers pour des fins purement économique.

Autour de cette thèse, on va développer la théorie de conflit que LABANA YASAY'ABAR situe aux trois niveaux dont au niveau de l'individu,à la nature des Etats et au niveau du système international.

Certains analyses ont situé cette thèse de balkanisation de la rdc aux 4niveaux à savoir : sur le plan interne, sur plan sous régional, régional et mondial.

I.3.1. La Balkanisation de la rdc au niveau interne

En faisant une aperçue historique de la RDC, la thèse pour la balkanisation sur le plan interne se manifeste déjà de l'acquisition de l'indépendance en juillet et août 1960. C'est en effet le Katanga et le Sud Kassaï qui ont été motivés par leurs leaders politiques en voulant se détacher du Congo qu'ils estimaient plus vaste.

Il se pose la question de savoir si la géopolitique de la guerre froide fut-il un rempart pour l'unité d'un pays quatre fois plus que la France, mais menacé par le démembrement. En fait, malgré l'unité nationale et l'immensité du pays tant exaltée par une majorité des congolais, d'autres sont depuis longtemps animés d'intension de balkanisation. C'est ainsi que la consécration de multipartisme au début de la décennie 1990-2000a vu surgir des esprits sécessionnistes au sein du pays.

En effet, le pays à grande dimension connaît des problèmes de diffusion de pouvoir sur toute l'étendue du pays d'où les revendications sécessionnistes seraient d'ordre dimensionnelle du pays et d'autres protectionnistes des richesses locales dans les milieux respectifs des tenants de la balkanisation.

Ainsi, pour le Kivu des attitudes d'indifférence vis-à-vis du pouvoir central dont à la tête le président Mobutu d'après BRAECKMAN qui constate que « à part les quelques séjours dans la ville de Goma, où il reconnaît ses homologues Habyarimana du Rwanda ou Buyoya du Burundi, Mobutu semblait avoir oublié le vert Kivu, il boudait Bukavu l'indocile, négligeait les provinces de l'Est trop éloignées, toujours tentées par l'insoumission »44(*).Pour certains analyses de l'Est disent que le pouvoir central basé à Kinshasa ville se trouvant à environ 2000km de Goma et Bukavu pourrait pratiquement être incapable d'assurer ici sa souveraineté. Pour le Katanga les thèmes de revendications sont du fait le pouvoir central aspire des richesses de la province, les recettes de la Gecamine sont accaparées par la capitale (...)45(*).

A l'Ouest, la thèse pour la Balkanisation de l'immense Congo s'est également manifestée dans la province du Bas-Congo ayant comme réclamation dans cette partie seraient du fait que la province ne bénéficiait pas normalement des réserves issus de l'exploitation du pétrole de Moanda, les Bas congolais se disent être marginalisés par rapport aux peuples d'autres provinces au sein de l'administration publique, de l'armée et de la police.

Dans le Bas-Congo, il est à rappeler qu'il s'est implanté un mouvement politico religieux dénommé Budu Dia Kongo ayant comme revendication de l'ancien Royaume Kongo au sein duquel serait ressemblés les Bakongo de la RDC, de l'Angola et du Congo Brazzaville.

L'aboutissement de ce rêve serait sur le plan géopolitique et stratégique, un obstacle majeur pour l'épanouissement économique de la RDC avec l'enclavement de la RDC au coeur de l'Afrique.

En effet, avec cette position interne de la balkanisation du Congo avec une faiblesse constaté de la part de l'autorité congolaise va prendre une dimension sous régional au fil du temps. Cependant les Etats comme le Rwanda et l'Ouganda n'avaient pas, dans le passé affiché des visés annexionnistes, la configuration actuelle de la RDC aurait ouvertement suscité ici des réclamations d'autonomie et d'indépendance. Ce serait par la crainte d'être facilement envahi par les deux voisins que les ambitions sécessionnistes, la configuration sont dans cette partie non appuyé par la majorité de kivutiens. La création de la fameuse République des Volcans qui aurait été soutenue à partir du Nord-Kivu par le CNDP a été fustigée par les kivutiens du fait que ce mouvement politico militaire est accusé de jouer la carte géostratégique du Rwanda en RDC46(*)

C'est ainsi que Isidore NDAYWEL dit : « on ne cessa de dénoncer le pseudo projet tutsi de détachement du Nord Kivu, en vue de la création d'une république des Virunga »47(*)

En effet, toutes les revendications qu'estime les tenant de la balkanisation sur le plan interne seraient une colère de la position sous régionale soutenant avec ce plan itopique pour le Congo.

I.3.2. La balkanisation de la RDC dans la configuration sous

régional

La position de la Balkanisation de la RDC sur le plan sous régional dans une analyse géopolitique et stratégique est axée surtout dans la région des grands lacs et en particulier une grande réflexion sur les acteurs Etatiques dans les dernières dix années écoulées ont affiché une attitude presque convergente vis-à-vis de la RDC.

Au sujet de la balkanisation de la RDC l'agenda du Rwanda de soutenir cette thèse se lit déjà depuis sa première expédition militaire de 1996 ayant pris racine à partir du kivu. Au cours de la même année le pasteur BIZIMUNGU alors président de la république rwandaise prononce le discours ci après dont la lecture fait ressortir des prétentions territoriales : « il existe un grand Rwanda antérieur qui incluait à son sein le Kivu que le petit Rwanda actuel devait à tout prix reconstituer ».

D'où la guerre de 1996 et 1998 qui a été soutenu militairement par le Rwanda, se poursuivaient d'autres ambitions, celles de la révision des frontières ici de la conférence de Berlin de 1885. 48(*)

Cette politique expansionniste vers le Congo en se referant à l'explosion démographique qui menace le Rwanda dont jean François HUGO explique : «  au rythme actuel de 3 pourcent de croissance par an, la population Rwandaise devrait doubler à l'horizon 2020. le Rwanda est déjà avec 310 habitants au kilomètre carré, le pays le plus densément peuplé d'Afrique et les autorités de Kigali ont conscience des menaces de cette réalité démographiques dans un contexte où la pénurie des terres participe aux ressentiment ethnique entre Hutu et Tutsi. En utilisant l'Est de la RDC comme déversoir des populations, le Rwanda pourrait espérer apaiser les tensions nées de cette pression démographique.

En effet, pour ce qui précède on ne peut pas conclure que Laurent Désiré Kabila qui aurait été utilisé comme un tremplin pour que la poursuite d'un but géostratégique, avait confisqué une guerre dont les visées annexionnistes étaient inavouées. C'est ainsi que dans la phrase de Napoléon stipule que dans toute révolution il y a deux sortes de gens ceux qui font la guerre et ceux qui en profitent49(*). Par ailleurs, pour cette hypothèse n'a pas été vérifiée en RDC car ceux qui auraient fait la guerre ont détourné le plan stratégique de ceux qui en auraient profité. C'est pour rappeler que même dans l'histoire de la première guerre mondiale l'Allemagne nourrissait des ambitions hégémoniques vers l'Afrique, suite à sa défaite, ce rêve n'a jamais été réalisé dont le destin en a décidé autrement car les mêmes causes ne produisent pas forcément les mêmes effets en Relations Internationales pour ainsi dire que les ambitions nourries du Rwanda vers la RDC peuvent tôt ou tard aboutir comme elles peuvent aussi bien échouer. L'exemple de la Yougoslavie nous sert de leçon aussi à cette réalité en RDC du fait que personne ne s'attendait pas un jour que ce pays pourrait s'éclater en plusieurs états.

Quant en ce qui concerne les ambitions géostratégiques de l'Ouganda vers le territoire congolais c'est dans la Province Orientale, riche elle aussi en gisements miniers et la Nord-Kivu où se font sentir. Ainsi, la première guerre africaine, les deux alliés de la rébellion se sont entredéchirés à Kisangani pour le contrôle des zones aurifères et diamantifères de la Province Orientale. L'éclatement de cette alliance a révélé l'intérêt caché de l'intervention ougandaise en RDC. Le Président Yoweri MUSEVENI ne s'embarrasse pas d'annoncer ses prétentions de devenir une puissance hégémonique dans l'Afrique des Grands Lacs, en ôtant toutes les prétentions du Congo de jouer le rôle que MOBUTU avait fait jouer au Zaïre pendant de longues années.

En effet, il serait impossible pour l'Ouganda de devenir une puissance sous régionale en présence du géant d'Afrique Centrale avec toutes ses ressources naturelles une fois retrouver la paix et la stabilité. C'est ainsi que pour atteindre ses objectifs, l'Ouganda aurait intérêt à soutenir toutes les actions de déstabilisation et da la balkanisation de la RDC. Ainsi dans le cas contraire, aussi longtemps que le Congo reste dans ses dimensions actuelles avec ses multiples richesses et dans un état de paix de stabilité, il finira par ré confirmer sa puissance au sein de la sous-région. La position ougandaise semblait cacher une réalité qui, apparemment semble aussi avoir été découverte par les enjeux actuels qui poussent depuis 2008 à la RDC et l'Ouganda à ses disputer le contrôle de la presqu'île de RUKWANZI dans le Lac Albert en Ituri. Ce petit territoire regorge d'importants gisements pétrolifères dont l'exploitation est en exécution par l'Ouganda.

C'est pourquoi nous pouvons espérer que grâce au principe de bon voisinage dans l'élaboration de la politique étrangère de la RDC, pouvons-nous aboutir à une solution sur cette question du conflit territorial déjà ouvert, dont le processus d'harmonisation était déjà en cours entre les deux états.

Outre la convoitise des puissances sous-régionales,mais également les grandes puissances régionales soutiennent la position de la balkanisation de la RDC.

1.3.3. La Balkanisation de la rdc dans le contexte régionale : recherche de l'équilibre de force par les acteurs de la région

En effet, l'Afrique étant l'un des continents du monde occupant la 3ème place après l'Amérique et l'Asie, constituent 3 axes dans lesquels on peut localiser les grandes puissances africaines. Ces axes sont notamment l'Afrique du Nord, l'Afrique Centra et l'Afrique Australe.

Ainsi, l'Afrique du Nord en terme des puissances régionales est représenté par le Nigeria, l'Afrique centrale par la RDC et l'Afrique Australe par la république sud Africaine.

En effet, étant donné que notre champ d'étude est la RDC, notre préoccupation est excès sur un point au sujet de grandes puissances africaines, à l'occurrence l'Afrique du Sud et le Nigeria. Située à l'extrême sud du continent, l'Afrique du Sud ne s'empêche pas de projeter ses tactiques en Afrique centrale et précisément en RDC.

Pour ce faire, derrière la brillante diplomatie qu'a déployée la RSA par le dénouement du conflit congolais, s'étaient voilées, des ambitions non ouvertement affichées. Il s'agit notamment d'avoir une main mise sur les ressources naturelles de la RDC, mais également d'asseoir son influence au sein de l'Afrique centrale.

A cet effet, les sud-africains ont élargi le champs de la SADC au coeur de l'Afrique centrale en intégrant la RDC, c'est-à-dire le plus grand ensemble qui est représenté par sa position, son immensité et son potentiel économique, le véritable pivot de l'intégration économique régionale, dans l'espace assigné à la communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC). La réussite de ce projet permettait à l'Afrique du Sud de matérialiser son hégémonie sur une grande partie du continent.

En rappel, au début des années 1970, la RDC était une puissance économique face à une RSA déchirée par la politique de ségrégation de l'apartheid. A cette époque les sud-africains se seraient soignés dans les hôpitaux de l'ex-zaïre plus prospère à l'époque.

C'est ainsi que la situation s'étant inversée en faveur de la RSA celle-ci ne pourrait pas permettre à la RDC d'accéder à une puissance pouvant restreindre son influence sur le continent.

L'Afrique du Sud serait plutôt entrain de l'utiliser comme un bras solide pour asseoir son hégémonie dans la région et profiter ainsi de ses ressources minières et énergétiques. Au cours de l'an 2008, on a constaté plusieurs rencontres visant à renforcer les relations diplomatiques entre Kinshasa et Pretoria .Ces contacts se sont faits à plusieurs niveaux présidentiels, ministériels et parlementaires.

Pour la thèse de la Balkanisation de la RDC ; il est certes que la RSA n'a cessé à soutenir cette thèse car le Congo attire les appétits de plusieurs acteurs des relations internationales et l'Afrique du Sud aussi aurait un plan secret pour balkaniser le Congo.

C'est ainsi que Raphy KIZOZO souligne que : »le plan Sud Africain de Balkanisation de notre pays s'articule autour d'une double rébellion en gestation : La première devrait avoir lieu dans le province minière du Katanga et devrait aboutir à la sécession de cette riche province de la RDC, tandis que la seconde rébellion devrait se dérouler dans la province du Bas Congo et elle devrait conduire à l'autonomie de Bakongo. Le choix stratégique de deux provinces a été motivé par des intérêts économiques et par les germes de sécessions et de séparatisme qui s'y développent déjà depuis des années (...).

Ce projet, selon ses concepteurs vise trois objectifs : stabiliser et développer économiquement cette richissime province du Katanga, en dehors du «  trop grand Congo qui n'arrive pas à se mettre debout ; faciliter à l'Afrique du Sud d'avoir une mainmise sur les riches minerais du Katanga à travers des hommes de mains » qui dirigeaient ce nouvel état du Katanga ; créer un nouvel axe économique Lubumbashi-Johannesburg qui favoriserait la promotion d'un nouvel espace économique.

La sécession du Katanga et du Bas-Congo accentuerait automatiquement l'enclavement de deux régions du Kasaï qui seront forcées au trafic aérien entre Lubumbashi et Johannesburg pour se désenclaver50(*). Par ailleurs ce plan ci-haut évoqué par KIZOZO n'a jamais ouvertement été évoqué par les organes compétents de l'Afrique du Sud. Ainsi, pour tout analyste scientifique d'où ses arguments souffrent d'une authenticité et peuvent être remise en cause par la critique historique.

En effet, nous ne pouvons pas aucunement apporter une affirmation ou infirmation à ce plan révélé par le directeur de l'oeil du patriote, notre préoccupation sur ce dernier est que l'enjeu économique serait le poursuite de la RSA en RDC dans les perspectives de la Balkanisation du Congo.

En effet, la lecture géostratégique de sa diplomatie active en RDC révèle que Pretoria serait entrain de déployer une stratégie pouvant lui permettre d'accéder aux nouveaux gisements aurifère de la RDC dont le coût d'exploitation est bas.

Pour le cas d'un autre ensemble géopolitique qui est représenté par le Nigeria comme puissance régionale, Leader de la communauté des Etats pour le développement économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Nigeria considère l'Afrique centrale comme un espace vide en matière de construction communautaire, sans Etat pivot concurrent51(*). En effet, partant de cette réflexion de cet auteur, la RDC jouerait le rôle de l'Etat pivot partant de son immensité et de ses potentialités au sein de l'Afrique centrale par la baie de la CEEAC. Ayant failli à cette mission, l'Afrique centrale est ainsi l'enjeu qui suscite la convoitise du Nigeria et de l'Afrique du Sud. C'est ainsi que le centre de l'Afrique dont une large partie revient à la RDC semble devenir ce qu'a été le continent noir.

Pour ANGO ELA, le « Nigeria considère également l'Afrique centrale comme une zone tempo entre lui et l'Afrique du Sud, aussi comme le premier cercle d'action de sa politique étrangère. Il aurait une vision d'étendre son influence militaire, politique et économique dans cet espace assigné à la CEEAC dont la présidence a été assurée par la RDC en 2008-2009. Le conflit entre le Nigeria et le Cameroun pour le contrôle de la presqu'île de Bakasi aurait été le prélude à l'extension de son influence vers les Etats de la CEEAC et surtout vers l'immense RDC. Il est cependant rappeler que se conflit Nigeria-Cameroun pour le contrôle du territoire de Bakasi d'environ 1000 kilomètres carré venait de connaître en dénouement par sa rétrocession au Cameroun le 14 août 2008 rapportent plusieurs sources.

En effet, au sujet de la politique étrangère du Nigeria en RDC n'a pas été très active dans la situation que venait de traverser la RDC pendant la dernière décennie. Etant donné que des Relations Internationales des Etats sont caractérisées par la recherche de l'intérêt et l'équilibre de la puissance, ce pays ne pourrait pas être prêt à céder son fauteuil d'une puissance africaine à la RDC. C'est ainsi que cet ensemble géopolitique du centre de l'Afrique présentait un risque d'éclatement d'extension des zones d'influence mise en oeuvre par les deux grandes puissances continentales dont l'Afrique du sud et le Nigeria càd (SADC-CEDEAO), pour cette raison les Etats de la CEEAC se sont depuis 2007 convenus de consolider leur ensemble géopolitique en redynamisant leurs activités autour de la RDC.

I.3.4. Les rivalités mondiales autour de la Balkanisation de la RDC

Les rivalités mondiales ne cessent à se manifester dans le monde ; en Irak, à Kyoto au Japon, au Rwanda, mais aussi en RDC les deux grandes puissances mondiales dont porte notre attention sont les Etats-Unies d'Amérique et la France. Ces deux Etats n'arrivent pas souvent à une convergence, dans bien de cas, dans la conduite de leur politique extérieure au sein du système international. La divergence des vues se montre ouvertement dans le propos de l'ancien secrétaire d'Etat américain au commerce Ron BROWN qui a déclaré que les Etats-Unis ont décidé de ne plus laisser aux Français les marchés de l'Afrique Francophone52(*).

Ainsi, les conflits qui ont déstabilisé la RDC auraient également eu comme cause de rivalité entre les Etats-Unis et la France.

Les Etats-Unis par leur part ne voulaient abandonner la RDC avec sa diversité de ses richesses minières sous la seule influence Française et Belge. Washington oriente sa politique étrangère africaine dans le but de protéger les ressources minières du Congo Kinshasa, le pétrole du Nigeria et de l'Angola, mais également de lutter contre le terrorisme qui devenu un défit du XXIèS. Ainsi par sa superficie et sa position géographique, la RDC constitue un Etat stratégique pour le contrôle des richesses de l'Afrique d'une part et la lutte contre le terrorisme d'autre part pour les Etats-Unis d'Amérique.

Par conséquent, dans sa démarche pour parvenir à cet enjeu, les Etats-Unis vont déployer une stratégie politique en soutenant inconditionnellement les régimes rwandais et ougandais pendant les deux guerres de 1996 et 1998 dans leurs interventions militaires en RDC au côté de l'AFDL et du RCD. Après une périple diplomatie de l'ancien président Bill CLINTON à Kigali et Kampala en mars 1998, la guerre du RCD a déclenché qui a donné naissance à un bouleversement géopolitique vécu dans la sous région, après cette visite or, cet homme d'Etat américain a rejeté toute implication dans l'attaque de la RDC et ne figurait aucunement à l'ordre du jour dans ses rencontres avec les présidents ougandais et rwandais.

Pour Collette BRAECKMAN, en Afrique, les américains ne veulent pas s'impliquer à visage découvert53(*).

Les Etats-Unis auraient postulé pour la Balkanisation de la RDC car devenue difficile à soumettre entièrement. L'incapacité de l'Etat congolais à s'organiser et à sécuriser ses frontières aurait amener les Etats-Unis à favoriser des régimes capables de mieux gérer le territoire et donc d'ouvrir la perspective d'une partition possible de l'immense et ingouvernable congo.

La meilleure solution, aux yeux des Etats-Unis concernant le problème congolais serait de procéder au découpage géopolitique de l'ex-Zaïre en plusieurs Etats indépendants de dimensions réduites. Leurs services d'intelligence auraient mis sur la table le succès ou l'opération du démantèlement de l'ex URSS en républiques indépendantes.

Dans ce projet en RDC, les Etats-Unis se seraient arrogé le contrôle de nouveaux Etats à créer à l'Est du Grand Congo à raison des potentialités minières qu'elle regorgent dans la partie orientale, notamment le pétrole, le gaz naturel, le coltan, l'uranium, le cuivre et l'or ; la France se serait farouchement opposé à ce projet.

Les dirigeants français auraient appuyé la majorité des populations congolaises qui ont catégoriquement rejeté ce plan de Balkanisation de leur pays54(*).

D'après les analyses menées par le même auteur révèlent qu'il y a eu des disputes entre Paris et Washington sur la Balkanisation de la RDC. En effet, Bernard KOUCHNER, dans sa visite à Kinshasa en janvier2008, a stipulé qu'il y a eu beaucoup des tentatives de morceler l'immense Congo. Il aurait dans ses déclarations fait allusion au désaccord qu'est intervenu entre le couple franco-américain sur le démembrement de la RDC. Face à l'opposition de la France et de la majorité des populations congolaises, les Etats-Unis auraient renoncé à leur projet de Balkanisation de la RDC.

En effet, la France s'était déjà révélé hostile au projet américain de démembrement du Congo pendant l'exercice du pouvoir par son ex-président Jacques CHIRAC. Pour la France au fait, les Etats-Unis diminuent son influence en Afrique. Cette rivalité est de moins en moins grande. En fait, des visites se multiplient entre SARKOZY et BUSH en 2008. La France réintègre le commandement de l'organisation de l'Atlantique Nord dominée par les USA.

Dans son « livre blanc » sur la défense et la sécurité nationale rendu officiel du 16 mars au 21 juin 2008, le président français s'aligne derrière la stratégie américaine55(*).

Cependant, au regard de la lecture faite sur les tentatives de Balkanisation de la RDC entant qu'un élément de rupture et de l'échec de la politique de bon voisinage de la RDC sur le plan national, sous-régional , régional et mondial ; outres les acteurs des relations internationales, les chercheurs aussi se mêlent sur cette thèse.

I .3.5. L'implication des scientifiques sur la thèse de balkanisation

du Congo

La fin du 20ème et le début du 21ème siècle ont vu de nombreux auteurs axes sur leurs études sur la Balkanisation en tant que processus de démembrement des Etats. A cause de la manipulation des grandes puissances et des ennemis du Congo, la RDC sont critiqués par plusieurs gens. Ainsi faut-il soutenir les analyses qui rélèvent que le plan de démembrement de la RDC seraient déjà établi par les grandes puissances comme nous venons de démontrer dans les pages précédentes ? Ainsi, serait-il une prétention propagandiste ménées par les partisants de la Balkanisation de la RDC sur les scientifiques.

Parallèlement aux conflits armés cycliques poursuit ce journal qu'ils entretiennent dans l'Est de ce pays, les «  faiseurs des guerres » ont également mis à contribution des chercheurs et des centres de recherches aussi bien en Afrique, aux USA qui partout dans le monde. Avec pour activité primordiale de produire des textes ou une pensée «scientifique » devront convaincre les congolais de croire en « la non existence de leur nation sur l'échiquier mondial ». C'est le cas de Jeffrey Herbat et de Greg Mills , deux chercheurs qui affirment que « La RDC n'existe pas ». Thèse que rejette Delphine Schrant, une journaliste américaine soutenant que « le nationalisme dont font preuve les congolais empêchent l'emiettement de leur territoire ». il est important de rappeler que le 17 mai, c'est la commémoration de la libération du Congo au régime Mobutiste par les troupes de l'AFDL, cette libération a été accompagnée plus tard par une revendication identitaire que selon de l'avis de beaucoup d'observateurs expliquerait la poursuite des conflits armés dans l'Est du pays.

Mais, l'évolution de la situation sur le terrain a fini par démontrer qu'un complot se tramait derrière ces revendications identitaires. Il s'agit plitôt d'un vaste complot de la Balkanisation du Congo. Un vieux projet dont les initiateurs s'évertue à actualiser les stratégies devant mener à sa concrétisation. La nouvelle approche assortie d'une propagande sournoise s révèle être la production de la pensée au service de la Balkanisation ayant comme objectif d'endoctriner l'imaginaire populaire congolais et l'amener à accepter une fatalité en l'occurrence que le Congo est trop vaste pour appartenir aux seuls congolais.

C'est ainsi que Jeffrey Herbot, Chef de chaire à l'université de Miami, dans l'etat d'orhio, aux USA ; Gref Mills, le second dirige la fondation Brenthurs basée à Johannesburg, en RSA qui ont écrit : « The Democratic Republic of Congo does not exist » pour dire la RDC ne doit pas exister. Un souhait ? une vision ? ou tout simplement une conviction de la part de ces deux chercheurs. Dans une étude rendue publique au mois de mars 2009, ces deux chercheurs affirment que la RDC, en tant qu'Etat n'existe pas selon eux, il serait temps de cesser de prétendre le contraire. Aussi se permettent-ils d'inviter la communauté internationale à reconnaître ce fait.

Ces scientifiques notent que toutes les missions de maintiens de la paix ont été vouées à l'échec, de même que toutes les initiatives diplomatiques entreprises par les envoyés spéciaux de l'ONU »56(*)

CHAP II. LA PROLBLEMATIQUE DE LA VOCATION AFRICAINE DE LA RDC DANS LES PERSPECTIVES D'UNE PUISSANCE

II. 1. Le principe de bon voisinage préalable pour la continuité de la vocation africaine

Après avoir fait une lecture sur différentes causes qui ont conduit à la rupture de la vocation africaine de la RDC, notamment les problèmes liés aux conflits en République Démocratique du Congo en générale dans son ensemble sur le plan interne et externe. Il est maintenant évident que le processus de rétablissement de la stabilité soit entamé pour assurer la continuité de cette vocation dans la sous région où se trouve la RDC.

En effet, selon les réalités classiques ou les précurseurs dont Thucydide, Machiavel, Hobbes, Grotius et Clausewitz qui se rattachent à l'idée selon laquelle : la société internationale est déterminée par des relations entre entités politique souveraine dont chacune tend à faire prévaloir son intérêt au moyen de la puissance par l'instrument de sa diplomatie et de la guerre.57(*)

Dans les pensées de Thomas HOBBES montre dans son ouvrage « le léviantan » dit qu'il existe une position radicale entre les sociétés internationales et les sociétés nationales. D'où il déplore que les hommes vivent dans un état d'anarchie où chacun est concurrent avide de puissance et vit son droit le plus fondamental menacé. Pour sortir de cet état naturel de la guerre, les hommes peuvent conclure un pacte ou un contras social par lequel ils renoncent à leurs droits et liberté et confient le pouvoir à un prince ou à un ensemble en échange de leur sécurité.58(*)

Pour Grotius, lui plaide en faveur de la négociation de traité et de convention internationale destinés à assurer la paix et à garantir la liberté de navigation et des échanges.59(*)

En fait, les relations de bon voisinage sont une réalité nécessaire que tous les Etats entretiennent dans le but de recherche de bien être et la prospérité de leurs populations. Elles se manifestent généralement dans plusieurs secteurs de la vie notamment :

· Dans le secteur économique par le canal de commerce et des échanges bilatéraux et multilatéraux qui sont d'une grande nécessité pour les pays africains dont la plupart souffrent encor des problèmes d'enclavement qui font que des millions de gents meurent de faim à défaut d'approvisionnement. Ainsi, la RDC qui a besoin de la paix et par-dessus du développement devrait appliquer le principe de bon voisinage pour arriver à promouvoir ses intérêts sur la scène internationale et bien capitaliser ses ressources ;

· Le domaine socioculturel qui englobe toutes les manifestations permettant l'épanouissement de l'homme dans la recherche scientifique, l'éducation, la santé, le sport et loisir,les arts, ..., ces aspects doivent être valoriser par les pays de sous région de jumelage.

· Le secteur politique dans le principe de bon voisinage peut se manifester à travers les rencontres régulières des autorités transfrontalières et la création des commissions partenaires d'échanges des informations dans le domaine de sécurité entre autre. La RDC, en élaborant sa politique étrangère vis-à-vis de ses neuf voisins serait une préalable car les en jeu de la fin du vingtième siècle et vingt et unième siècle ont eu en une grande tendance comme base le manque de la politique de coopération avec les voisins. Les guerres de 1996 et 1998 avec toutes les poches résidentielles qu `elles ont crées a remit en cause le principe de bon voisinage et a bouleversé la configuration géopolitique de la sous région. c'est ainsi que l'application de bon voisinage par la RDC avec ses voisins est souhaitable. Ce principe a beaucoup d'avantage pour la RDC dans la vulnérabilité de ses frontières très longues n'est plus à démontrer. Pour ses voisins dont leurs conditions spéciales le éprouve des ressources naturelles et cause un enclavement sur le monde extérieur, ont profité de cette vulnérabilité des frontières de la RDC pour intervenir pendant toutes les guerres de la rébellion. En jetant une lumière sur les fruits que ce principe a apporté dans le temps de Mobutu qui l'a utilisé sur la scène internationale. Ce principe a été mal utilisé lors qu'il en a permis à conserver le pouvoir aussi longtemps. Cependant, ce principe est mal utilisé lors que un Etat cherche à donner les orientations ç d'autres Etats en voulant les pénétrer. Cette pénétration selon Jean BAPTISTE Duroc elle « la tentative de la part d'une puissance à essayer d'influencer profondément et durablement la politique extérieur, voir intérieur d'un autre pays. Cela risque d'amener des frustrations et engendrer les conflits occasionnés par les pays qui voudront régler des comptes à l'Etat qui s'érigerait en donneur des directives. En effet, au regard de ce qui concerne le principe de bon voisinage que nous avons estime que c'est un préalable pour sortir de la crise en rdc en vue d'assurer sa vocation africaine.

II.1.1. Le bon voisinage comme voie de sortie de la crise en RDC (cas de la CEPGL)

La région des Grands Lacs a vécu un passé sombre dû aux bouleversements, aux guerres, aux divisions, aux exclusions tribales qu'ont freiné et qui se sont soldés par une perturbation totale de la paix. Mais il s'avère maintenant nécessaire que les acteurs de cette région adoptent des mécanismes pouvant permettre à protéger un avenir meilleur pour les générations futures de cette région. A titre de rappel, la « communauté économique des Pays de régions des Grands Lacs a été créée le 20 Septembre 1975 »60(*) à Gisenyi au Rwanda qui n'a connu que des succès mais aussi des difficultés pendant une période donnée quand elle va arrêter de fonctionner lorsqu'il y avait des guerres au Rwanda et en RDC. C'est grâce au retour progressif d'un climat de confiance qu'au stade actuel il s'avère important de recourir à celle-ci comme instrument de renforcement de la politique de bon voisinage en vue d'aboutir au développement économique et à la paix durable d'où la nécessité de sa relance.

En effet, grâce à la volonté politique des uns et des autres, peu à peu les dirigeants et les populations de la région des Grands Lacs commencent à éprouver les besoins et le sentiment de cohabitation et vont opter pour la relance de cette organisation sous régionale des Pays des Grands Lacs qui est la C.E.P.G.L bien que les exécutions soient lentes. Cela résulte des différentes conférences et réunions des pays de cette région, comme par exemple du 04 au 03 avril 2007 il y a eu une réunion à Bujumbura sur la relance de la CEPGL, le 15 Décembre 2006 à Nairobi il a été signé un pacte de stabilité et de développement de la région des Grands Lacs et a retenu la relance de activités de la CEPGL comme un projet parmi les projets prioritaires de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs, toujours dans ce même cadre les ministres des affaires étrangères des trois pays membres de la communauté se sont réunit à Kigali en mars 2007 dans le cadre de la tripartite plus un, et ont décidé de cette relance effective des activités de la CEPGL.

Au-delà de toutes ces réunions et conférences des ministres sur la relance de la communauté, les parlements de ces pays ont également manifesté leur volonté de s'impliquer dans la relance de la CEPGL à ce sujet la RDC en est déjà président en exercice de la réunion des parlements d'Afrique des Grands Lacs. La CEPGL se trouve dans le tas des projets liés à la restructuration de l'espace économique, financier, social et politique même, des Grands Lacs. Des effets sont entrain de se déployer à l'heure actuelle. Le pacte de Nairobi est sous-entendu par onze protocoles, dont un protocole qui a trait aux questions financières et économiques. La CEPGL est en fait la vocation naturelle de la RDC.

C'est ainsi que la deuxième conférence des présidents des Assemblées Nationales et des sénats du Burundi, du Rwanda et de la RDC, tenue à Bruxelles, le 21 et 22 avril, s'est achevée par une déclaration appelant à un suivi « attente systémique » de l'exécution des accords de paix qui en découlent. Cette conférence a appelé aussi à faciliter les objectifs du millénaire pour le développement et à intensifier les programmes de coopération entre les parlements des trois pays.

En effet, le journal « Le rendez-vous de l'Afrique » consulté sur Internet, le 21 février 2010, il fait observation selon laquelle « les différentes réunions qu'elles soient des ministres ou des parlements sur la relance de la CEPGL, nous avons remarqué qu'ils ont tous évoqué les mêmes points qui sont aussi essentiel mais ont tout fait abstraction de l'institutionnalisation de la politique de bon voisinage dans la Région des Grands Lacs qui est une condition indispensable pour la paix et le développement de la Région61(*).

En fait, la question de la vocation africaine de la RDC étant en épreuve d'émergence compte de tous les éléments évoqués dans les pages précédentes dans ce chapitre, nous nous sommes rendu compte que la RDC est un pays qui a été affaibli par plusieurs éléments surtout les conflits. Ces conflits ayant plusieurs motivations dont les acteurs internes et externes ont été remarqués tout au long de nos analyses et autres dont on ignore jusqu'à présent, nous avons constaté que la RDC doit préalablement mettre en valeur le principe de bon voisinage dans son élaboration de sa politique étrangère pour s'assurer d'une paix durable et d'une stabilité. C'st aussi une façon de redynamiser la politique de coopération avec ses voisins car en faisant l'autopsie géopolitique et stratégique de la RDC, on aboutirait aux résultats qui prouvent qu'ils y a éventuellement des problèmes avec presque tous ses voisins à cause de manque de bon voisinage. C'est ainsi que pour clore ce chapitre, nous envisageons l'institutionnalisation de la politique de bon voisinage vis-à-vis de tous ses voisins en favorisant les travaux des commissions mixtes pour mettre un point final sur la problématique des frontières, la problématique de l'identité de l'Afrique centrale et en particulier de la Région des Grands lacs Africains ; la RDC devrait lutter pour décourager les appétits sécessionnistes qui visent la Balkanisation de la RDC malgré l'implications de quelques fils du pays car les vagues des conflits vécus en RDC sont perpétués autour des visions de la balkanisation de la RDC avec les implications nationales, sous-régionales, régionales et mondiales. La réforme des instruments de la politique frontalière pour dire des pays voisins par la mise en oeuvre des mécanismes qui favorisent la coopération mutuelle et le bon voisinage avec toutes las assurances possibles envers tous les pays voisins de la RDC devrait être un préalable pour un Congo fort et émergent assurant son Leadership en Afrique Centrale.

II.1.1.1. Le principe de bon voisinage un préalable sécuritaire en RDC

Après avoir passé en revue les causes des conflits, entant que éléments de rupture de la vocation africaine de la RDC, ainsi que les conséquences y afférentes, il est impérieux pour nous de proposer une voie de sortie de la crise pour trouver une solution durable qui pourra permettre à court et à long terme d'amener la stabilité et le développement des Etats membres de cette sous région et ainsi donner la chance aux populations frontières qui ont tant souffert de vivre paisiblement et de promouvoir la coopération dans tous les domaines de la vie internationale. Parmi les solutions de sorties de crises nous pouvons parler de la politique étrangère de la RDC vis-à-vis de ses voisins, la redynamisation de relations bilatérales avec tous les pays voisins, promotion de l'intégration économique avec ses voisins.

II.1.1.2. La politique étrangère de la RDC vis-à-vis des

voisins

La politique étrangère d'un Etat dépend de plusieurs facteurs qui la déterminent et l'orientent il s'agit en matière de politique étrangère q'il signifie fondement, soubassement, basse ou rapport qui détermine ou oriente cette politique.

Les décideurs de la politique étrangère s'appuient sur l'économie, la culture, l'histoire, la géographie, la démographie, la psychologie, l'armée et l'armement etc....62(*)

En fin, parmi ces facteurs déterminants de la politique étrangère le acteur qui intéresse surtout notre réflexion c'est le facteur géographique lorsqu'il s'agit de bon voisinage avec les voisins.

Etant donné que ce sont les voisins qui ont affichés l'attitude belliqueuse envers la RDC lors que les deux guerres ont éclaté en 1996 et 1998 voire même le soutier moral et matériel voire humain aux Groupes rebelles en RDC. Pour ce qui concerne ces pays il s'agit des pays voisins de la frontière EST de la RDC à l'occurrence les pays membres de la CEPGL jusque là.

C'est pour cet effet que Henri BERDING, définit « la politique étrangère comme la base et le cadre des relations d'une nation avec les autres. Elle est fondée sur un ensemble des principes guidant la conduite d'une nation dans ses rapports avec les autres, elle a pour but la sécurité, la prospérité de cette nation63(*).

Il sied de dire que la politique étrangère est une condition sine qua non pour la prospérité des Etats surtout pour les pays tiers mondistes qui ont encore besoin d'aides pour arriver à tenir face aux défis des divers genres qui ne font que rendre vulnérable l'établissement de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national.

Pour ce faire, les défi qui ont été signalés au cours d'une et demi décennie en RDC a été la problématique de conflit surtout dans la région de grands lacs ; pour tenter de les relever au sein de la sous-région, les pays membres sont appelés à baser leurs politiques conjointe sur la promotion de la sécurité de la sous région qui a connu pendant une décennie des guerres fratricides et des conflits d'intérêts divers qui se sont propagés au-delà des frontières nationales, qui a occasionné des déplacements massifs des populations à l'intérieur de leurs pays respectifs, la résurgence de la haine ethnique, la xénophobie, exclusion, le pillage systématique de ressources naturelles, les violations massives des droits de l'homme, le viols et violences sexuelles faits aux femmes et aux jeunes filles, l'enrôlement des enfants soldats dans les armées et groupes armées,...

Dans le même ordre, les pays membres de la CEPGL devront mettre ensemble un projet de gestion conjointe de la sécurité aux frontières ayant comme objectif de créer de sécurité aux un climat de confiance entre les états, aborder avec sérénité les questions frontières, la paix et la coexistence pacifique de communautés transfrontalières pour ne citer que ça. La promotion de la coopération sous-régionale pour la démobilisation et la réintégration des groupes armés et autres acteurs impliqués dans les conflits de la région des Grands Lacs seraient aussi une étape à considérer dans les relations de bon voisinage entre les Etats voisins de la RDC. En fait cette question a semblé être complexe pour les pays voisins de l'Est de la RDC surtout le Rwanda et l'Ouganda qui ont renoncé à toute forme de négociations avec les ex-combattants se trouvant sur le sol congolais.

Cette résistance présente plus encore des dangers pour la stabilité de la région des Grands Lacs.

Cela étant, l'enjeux majeur serait la problématique de la gestion commune des frontières mais aussi de la tracé de celles-ci lors de la colonisation.

        Pour expliquer les différends frontaliers qui caractérisent la rdc et ses voisins, ainsi les conflits frontaliers étant parmi les éléments qui sont à la base du défit d'émergence en Afrique centrale pour la rdc en particulier.

Tableau N°4, nous montre la carte de conflits frontaliers de la RDC avec ses voisins

Frontière

Regroupement régional

Enjeu

Partie du pays

01

Rwando-Congolaise

CEPGL (ces 2 pays sont membres dans cette organisation)

Idée expansionniste (problème de sécurité frontalière et ethnique et de la nationalité)

Est de la RDC Nord et Sud Kivu

02

Ougando-Congolaise

Pays des grands lacs CIPRIGL

Contrôle du pétrole sur la presqu'île de Rukwanzi dans le Lac Albert et Ituri

Est de la RDC Province orientale et Nord Kivu

03

Burundo-Congolaise

Pays membres de la CEPGL

Le contrôle du Delta de Gatumba pour les réfugiés à cause de manque de l'espace « tendance expansionniste »

Est de la RDC au Sud Kivu

04

Congolo-Angolaise

Membres de la SADC et CEEAC

Affaire Kahemba et le contrôle de Moanda problème de borne qu'il faut vérifier et fixation des bornes et exploitation commune du pétrole

Partie Sud Ouest du pays, Bas Congo et Bandundu

05

Congolo-Soudanaise

Membre de la CEEAC

Eleveurs Mbororo dans la province orientale. Occupation des terres à la recherche de pâturage

Partie Nord Est du pays, province orientale

Source : ce tableau a été conçu par nous même en vue de montrer comment le principe de bon voisinage a s'avéré important pour résoudre ces problèmes frontaliers de la RDC.

II. 2. Aperçu sur la carte des mutations en Afrique centrale

La RDC étant un pays de l'Afrique centrale a un grand rôle à jouer dans cette région, si nous pouvons jeter notre regard sur la carte de mutations qui s'opèrent en Afrique centrale, il y a une possibilité de brosser un peu le tableau de ce qui se passe sur le plan international, voudrions nous d'abord rappeler que la RDC est le coeur de l'Afrique. Et l'Afrique centrale est au centre du continent par ce qu'elle relie l'Est et l'Ouest de l'Afrique, tout comme le nord et le sud de ce continent, ce que l'Afrique centrale est en Afrique c'est ce que le Congo est en Afrique centrale. L'Afrique centrale étant la région qui concentre les pays des richesses du continent. La RDC a plus de cinquante pourcent de foret tropicale d'Afrique et 8 ou 9 pays producteurs du pétrole dans cette région. La RDC a elle seule à 140 millions d'habitants environ et si nous prenons les pays limitrophes, l'Afrique centrale arrive à 200 millions voir plus. Ici nous trouvons les plus grandes ressources naturelles solides du continent. Dans cette région on trouve le plus grand réservoir d'eau douce du continent et le 2e après l'Amazonie d'où elles constituent des grandes potentialités économiques convoitées par tout le monde. En plus, cette une région géostratégique, d'où on ne peut pas penser à l'avenir du continent par dessus la tête de l'Afrique centrale. On peut pas parler de l'intégration de l'Est et de l'Ouest en se passant de l'Afrique centrale, sur le plan stratégique, c'est une région très importante pour le développement du continent et son contrôle. C'est pourquoi, il a beaucoup d'intérêts politique, géostratégique, économique, mafieux en Afrique centrale en généra le et dans la RDC a en particulier. En fait, en faisant cette analyse, on se pose la question sur ce qui se passe maintenant, étant donné que c'est la région qui a connu les plus des guerres, des crises dans tout le continent, à part ce qui s'est passé au Libéria et en sierra léon. C'est ainsi que le seul pilier de la sous région c'est la RDC et l'enjeu du contrôle d'Afrique pour maintenir la cohésion.

II. 2.1. La défaillance de la rdc comme problématique de leadership en Afrique centrale

Si aujourd'hui nous pouvons parler de la problématique de la vocation africaine de la RDC comme une puissance, c'est par ce qu'on constate l'implication des grandes puissances surtout dans les affaires des pays de l'Afrique centrale. Car on s'interroge souvent dans quelle mesure un pays jadis destinée à exercer un leadership en Afrique centrale, mais jusqu'aujourd'hui très faible, peut il encore affecter les luttes des puissances dans cette région? Cette situation transforme en réalité l'Afrique centrale en une simple sorte de projection des autres régions d'Afrique. L'objectif principal de cette recherche consiste à démontrer qu'en le disqualifiant de la compétition au leadership régional, l'éclatement de la RDC facilite par contre l'émergence d'une nouvelle configuration sous régionale. On risquera d'avoir l'apparut ion des nouveaux protagonistes sous régionaux (alternatives africaines : leadership individuel ou de couple) d'une part et extra sous régionale (l'Afrique du sud dans la partie australe et le Nigeria dans la partie occidentale d'autre part. D'où la problématique de la configuration du pouvoir, comme élément structuraliste des nouvelles alliances. En effet, il est question de s'interroger si la RDC ne joue pas son rôle hégémonique dans l'Afrique centrale, l'Afrique aura un problème de développement sur le plan économique et politique. Dans le cas contraire, l'avenir de l'Afrique d ans le temps est un aveu d'agonie.

Du point de vu géopolitique, l'Afrique centrale soulève au moins trois problèmes à savoir, le problème d'identité, de leadership et, un de projection.

Le premier tien au fait que l'Afrique centrale n'a pas une identité propre et donc ne se perçoit pas de la même manière par tous. C'est ainsi que certains la limitent au six Etats de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), d'autres l'étendent aux ex colonies belges et portugaise de cette région (RDC, Burundi, Rwanda et Angola). Pourtant, la plus part de celles-ci récuse leurs appartenance à cette sous région. La RDC et l'Angola se réclament ainsi de la l'Afrique australe, alors que le Burundi et le Rwanda préfèrent s'identifier en Afrique de l'Est.

Le second problème est relatif au leadership. Comparée aux quatre autres régions africaines ( l'union du Maghreb arabe « UMOA », la communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'intergouvernementale Authority for Development (IGAD) et Southem Arica development Community (SADEC), l'Afrique centrale ne dispose pas d'une puissance dont la capacité d'influencer ou de nuisance soit reconnue effective. Deux raisons principales peuvent expliquer. La première est que la RDC, traditionnellement présentée comme le géant de l'Afrique centrale, s'est effondrées. La seconde tient l'absence d'une puissance de substitution susceptible de faire face aux quatre autres régions de l'Afrique. Ce prélude nous situe au coeur de la problématique du leadership en Afrique centrale dans la mesure où l'hypothèse de la partition de la RDC apparaît comme une hypothèque à l'exercice de l'éventuel leadership par ce pays.64(*)

II.2.2.Quelques signaux du retour de la rdc sur la scène Internationale

D'après le journal « le potentiel », consulté sur Internet, souligne que : « le moment est cristial ». La chassé-croisé diplomatique observé ce dernier temps est certainement un prélude à redistribution des cartes en afrique. Géopolitiquement parlant, il y a là un signale fort du dirigeant congolais sur la scène régionale et internationale. Aux dirigeants congolais d'en prendre conscience pour s'assumer et rebondir ».65(*)

En effet, la résistance du peuple congolais à toutes tentatives de balkanisation du pays, liée à l'émergence d'une élut politique démocratiquement élue, est un levier qui force les «faiseurs de guerre et les faiseurs de paix » à réajuster leur politique vis-à-vis de la RDC. Ils se rendent de plus en plus à l'évidence qu'une République Démocratique du Congo unie, stable, est un atout majeur pour toute l'Afrique.

La RDC, de par sa position géographique et ses immenses potentialités demeurait un partenaire tout aussi potentiel capable de permettre aux pays d'autres continents d'établir une nouvelle forme de coopération fructueuse avec plusieurs nations africaines. D'où, il est urgent d'accélérer l'intégration tant politique qu'économique régionale en afrique.

Le retour de la RDC sur le plan régional ne serait bénéfique que si, au plan interne, la RDC prend la mesure de sa dimension géopolitique. Il importe donc de dégager et consolider un leadership fort et responsable au plan national d'abord.

Les acteurs politiques devraient se convaincre désormais que sans « le peuple congolais » ce pays serait démembré depuis longtemps. A leurs suites, les institutions nationales devraient être adaptées à nouvelle donnée ; la redistribution des cartes en afrique. Ce conditionnement a l'avantage de permettre aux acteurs d'aborder avec plus de détermination les défit régionaux te internationaux de l'heure. Sur le plan diplomatique, le gouvernement congolais doit également réajuster sa diplomatie, la professionnaliser afin de la rendre performante. Notamment en recourant aux outils de travails d'action régionale dont la communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), la conférence internationale de la région des grands lacs (CRGL), Southem africa development community (SADEC), communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL), etc.

Les deux premières organisations sous régionales soulignent justement la position la position géostratégique de la RDC. Une évidence qui invite la RDC à jouer le rôle de leader en afrique. Encore faut - il que la RDC contribue financièrement, de façon régulièrement, au fonctionnement des ces organisations et qu'elles y affectent des experts en qualités de présentant pour valablement défendre sa cause. En fait, les congolais ont évoqué la « reconnaissance et la refondation de la RDC ». Le moment n'a jamais été aussi propice qu'aujourd'hui, où se manifeste un prodigieux élan de coopération avec les puissances, à une longue traversée du désert.

Appelée, enfin, à jouer dans le cour des grands, la RDC se doit de s'en gouffre dans la brèche. Appliquée la nouvelle religion nommée « bonne gouvernance et respect des droits de l'homme ». Réformer son armé et ses services de sécurités, les professionnalisés. Bâtir une diplomatie de raison et non de coeur. C'est ainsi que le peuple la jugera agissante en vue de redorer le blason de l'immense pays qu'est la RDC.

En effet, des signes qui ne trompent pas sur la reconnaissance de la RDC sur l'échiquier international, il y en a légion. Mais la suite dépend de la manière dont les dirigeants congolais auront interprété ces signes du renouveau, et comment ils comptent s'en servir pour faire jouer à leurs pays le rôle qui est le sien. Parmi ces signes nous pouvons signaler la dernière tournée en RDC d'Hillary Cliton, secrétaire d'Etat Américain aux affaires étrangères Sa visite constitue un signal positif dans la relance des relation de coopération avec Kinshasa. Ses propos indiquent, en filigrame, la fin des paranoïas déstabilisatrices occidentale, via ces relais sur le continent, qui a menacé ma souveraineté et l'intégration de la RDC ces dernières décennies.

A cela citons aussi la visite dans la même période des hautes responsables de la banque mondiale, Robert Zoellieck, et du fond monétaire international, Dominique Strauss Kahn. Mieux encore, la flexibilité des institutions de Breton Wood sur le contrat signé par la RDC et les entreprises chinoises demeure la « preuve » du nouveau «  réalisme international ». Il est vrai que la RDC est en voie de retour sur la scène internationale. La perche tendue à Kinshasa par « africom », le commandement américain pour l'Afrique actuellement basé en Allemagne, de renforce cette perception. Ces tractations diplomatiques se sont fait constatées beaucoup au cours de cette même année car on a aussi signalé l'arriver des plusieurs hôtes de marque dont Nicolas SARKOSY,qui a loué les efforts fournis par le gouvernement congolais et rwandais dans le rétablissement des relations diplomatiques,'arrivée de la gouverneur de Canada en rdc qui a fait son déplacement à l'Est de la RDC constitue un signal fort dans les relations internationales.

Au cours du mois de juin 2010 lors de la commémoration de 50ans d'anniversaire de l'indépendance nationale et internationale nous avons enregistré la présence de plusieurs personnalités diplomatique dont la liste est exhaustive avec plusieurs chefs d'Etats et gouvernement dont le président rwandais à fait partie. Ce la veut dire que le Congo est entrain de revenir sur la scène internationale.

A cela nous pouvons aussi signaler l'annulation de la dette extérieure de la rdc par les institutions de la Breton woods tout juste l'aube de la commémoration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la rdc

II. 3. La rdc et la problématique de l'intégration régionale

La problématique de regroupement Etatique n'est pas une nouveauté en Afrique : elle a toujours été un enjeu majeur pour les pays africains. La plus part des auteurs, chercheurs travaillant sur ce point s'accordent à dire que le morcellement politique de l'Afrique est un frein à son développement économique. De ce constant, découle la nécessité et  ou l'impératif de réfléchir sur le concept de développement étatique sur le continent noir. Car pour le plus part, les théories relatives au développement étatique ont été élaborées par les chercheurs occidentaux. La construction de l'union européenne et des autres organisations supra nationales occidentales comme l'OTAN s'en inspirent largement à tel point qu'elles en deviennent le modèle. Cet archétype d'intégration régionale a inspiré la plus part des tentatives sur tout les continents, en Amérique latine et centrale, en Asie ou en Afrique et c'est, avec au tant d'échecs que demi- succès. En fait, beaucoup d'autres concepts en science sociales ou économique, l'intégration régionale a été mis en oeuvre telle quelle, selon le modèle de la construction européenne.66(*) C'est ainsi que pour l'Afrique, les différentes tentatives amorcées par l'élite politique ont été menées dans diverses directions.

Notre recherche sur ce point ne porte pas sur l'intégration régionale plutôt sur la réintégration régionale ou encore sur la RDC dans son appartenance aux organisations sous régionales d'intégration car c'est au niveau régional que l'on peut chercher à identifier un tel ou autre pays dans la configuration des Etats. Concrètement, le champ d'analyse se situe au phénomène de l'intégration de la RDC dans les ensembles régionaux africains.

La CEPGL, la CEEAC, la SADC, l'OUA devenu l'UA. Il est aussi à rappeler que, ce point nous a beaucoup intéressé parce que nous cherchons à montrer comment la RDC a semblé être absente dans les organisations internationales ou régionales à cause des différentes guerres qui l'ont rongé pendant une longue période ; où on a constaté de relations beluqueses avec ses voisins. C'est ainsi qu'en cherchant à se rétablir ou à revenir activement au sein de ses organisations, il s'avère important en vue de promouvoir le développement intégré et des échanges commerciaux et dont l'objectifs de toute ces organisations c'est le marché commun et l'union économique qui pourraient favoriser l'intégration régionale où la RDC devait tirer profit compte tenu de ses ressources et assume le rôle de leadership en Afrique centrale.

En effet, la problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico-économique n'est pas seulement un fait relevant de la situation interne du pays mais aussi elle dépend de la politique extérieur dans les organisations internationales africaines au sein des quelles un Etat peut profiter pour le rôle que la nature lui a offert.

Etant donné que la RDC aspire bien à un climat stable sur le plan national, sous régional, régional et mondial, la CEPGL qui jadis coïncidait avec les guerres civiles, massacre, génocide, violences, aussi les pays membres qui en a souffert pendant longtemps à travers les atouts que dispose ce géant d'Afrique centrale. Cette organisation devrait être la plus stratégique pour la stabilité de la région des grand lacs.

Parmi toutes les tentatives de la constriction d'intégration dans cette région, le choix de la CEPGL s'impose pour plusieurs raisons car le CEEAC regroupant plusieurs pays dont le Tchad, Cameroun, RCA, Gabon, Congo, RDC, Rwanda déjà retiré, Guinée équatoriale, Burundi et Sao Tomé et principe, est présenté comme une oeuvre personnelle du président Gabonais Omar Bongo, conséquence de sa tentative de s'instituer en véritable leader de l'Afrique centrale d'où la production de la CEEAC jusqu'à présent en terme d'effets intégrateurs est nulle.67(*)

II. 4. 1. Problématique de la multi adhésion de la RDC aux organisations internationales, sous régionales africaines

Une des problématique à l'adhésion aux organisations internationales par la RDC réside sur la façon de sortir ce pays de la crise dans la quelles il est plongée, serait de réaliser une intégration sur les communautés internationales. Pour ce pays, et en vue de devenir un interlocuteur à part entière dans le débat mondial, l'intégration apparaît pour la RDC la voie pour sortir de la crise. C'est pourquoi AHMED dit que : «  l'intégration renforce le pouvoir de négociation des pays concernés et les positionne comme des acteurs crédibles dans le champs économique mondial. L'intégration permet renforcement du pouvoir de négociation des pays concernés au moment où la régionalité des échanges mondiaux devient de plus en plus une réalité.

Parler d'une même voix permet de se faire entendre... Elle s'impose pour des raisons économiques, elle sera vu dans ce cas comme une stratégie de développement ». 68(*)

En effet, pour ce qui concerne les intégrations régionales de la RDC sont prêtes à s'y faire face car il ne faut pas oublier que le Congo est un des membres fondateurs de l'OUA, de laquelle a découlé l'union africaine. Elle n'a jamais renoncé à sa vocation africaine. Car toutes les institutions du Congo ont tout jour une disposition qui prévoit que pour l'unité africaine elle peut même se délecter d'une partie de sa souveraineté.

Le problème aujourd'hui se situe à deux niveaux.. Le premier cincerne tout ce qu'on a connu comme turbulence politico-militaire, avec des baltutièrement démocratique propre aux douleurs d'enfantements de la démocratie. A ce niveau la RDC s'accuse au regard du point de vu économique et sous régionales en afrique.

Ce qu'il y a également, et c'est un phénomène qui n'est pas propre au Congo dont la multi adhésion aux organisations internationales. La RDC est à la CEPGL, SADC, au COMESA et à la CEEAC. Si on dispose trop, il y a un saupoudrage d'énergie et de moyens susceptible de rendre ses actions inefficaces. Ce qui constitue là un problème. Mais il ne faut pas que la RDC renonce à son destiné. Elle a présidé la CEEAC, dont Joseph Kabila a été président de la République en exercice, depuis le sommet de Brazza ville, aussi président en exercice de la SADC de 2009 à 2010 à près avoir quitté le fauteuil de la CEEAC. La RDC devra avoir des initiatives à proposer pour marquer sa présence et contribuer à l'intégration africaine. En un mot, avec les difficultés conjoncturelles liées à tos les problèmes connus, elle doit maintenant s'orienter vers une démarche qui sélectionne là où elle doit, à notre avis, mettre tout les poids pour une plus grande efficacité.

Concernant la CEPGL s'inscrit dans un autre dynamisme, c'est celle là que nous devions citer, à savoir : le dynamisme du pacte de Nairobi sur la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région, dont la RDC est co-signateur. A titre de rappel, le Congo était le premier à avoir versé sa contribution d'un million de dollars pour le fonctionnement du secrétariat exécutif de la conférence sur la paix et sa stabilité en Afrique des grands lacs dont le siège est à Bujumbura.

La RDC avait aussi la présidence en exercice de la réunion de parlement d'Afrique des grands lacs à travers la personne de Christophe Lutundula Apala, 1e vice -président de l'assemblée nationale à l'époque jus qu'au mois de mars 2008. La CEPGL se trouve dans le tas des projets liés à la reconstruction de l'espace économique, financière, sociale et politique même, des grands lacs. Des efforts sont entrain de se déployés à l'heure actuelle dont les retombés sont de plus en plus positive car au cour de mois d'avril 2010, le gouvernement congolais ; Rwandais et Burundais ont décidé d'ouvrir les frontières de part et d'autres part joue et nuit, mais aussi ces gouvernements dans le cadre de la CEPGL sont entrain de travailler sur le projet d'intégration commun.

Le pacte de Nairobi est sous-tendu par onze protocoles, dont un protocole qui a trait aux questions financières et économique. La CEPGL est en fait la vocation naturelle pour la RDC.

La conférence sur le nord et le sud Kivu s'inscrit aussi dans la perspective de créer des conditions de paix dans l'Est du pays pour permettre justement à la RDC de jouer un rôle de leadership dans la mise en ordre de l'espace CEPGL, qui doit être un espace de développement pour le Congo, l'Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et d'autres pays, par ce que maintenant, la constellation comprend 10 pays touchants, dont même le Congo brazzaville.

II. 4. 2. Analyses sur les relations de la RDC avec l'Afrique et les organisations régionales africaines, dans les temps à nos jours

La crise gêné réalisée que la RDC a connu due surtout à l'impréparation politique des dirigeants congolais a fini par isoler diplomatiquement la RDC. C'est ainsi que la politique africaine de la RDC n'était pas effective en se souvenant de différentes rebellions dont la base arrière se trouvait dans les pays voisins : Burundi, Tanzanie, Congo Brazza, Rwanda,... C'est pour quoi dans les années 1965 à 1990 les principes de la politique étrangère de la RDC ont été appliqués, car la politique africaine de la RDC, avait produit des fruits positifs suite à une diplomatie agissante et active qui s'est soldée par le rapprochement du Zaïre à l'époque avec les autres Etats africains. Par conséquent, l'isolement diplomatique était brisé durant cette période. En effet, on a vu en RDC établir la relation diplomatique avec le Congo Brazza ville, le Rwanda et le Burundi plusieurs conférence diplomatique qui se tenait à Kinshasa à partir de 1966 ou ailleurs et auxquelles le président Mobutu ne manqué pas de faire des percées diplomatiques, témoignages du réchauffement des relations entre le Zaïre et les autres Etats africaines.69(*)

En effet, en faisant une lecture au regard du rôle qu'avait joué ce pays pendant cette période le pole de influence ou de leader en afrique. Comme s'est interrogé le professeur NDAYWEL au sujet des Etats-Unis de centre Afrique : « une interrogation subsistera lorsque le Congo aura réussi à penser toutes les plaies du passé, il restera en effet, à apprendre à évoluer dans un monde où les Etats vivent désormais en groupe, luttent en groupe et s'organisent en groupe pour mieux défendre leurs intérêts »70(*), partant de cette idée du professeur Ndaywel, nous pouvons affirmer que le Congo, Etat au coeur de l'Afrique constitue la clef d'intégration, du développement politique- économique de l'Afrique car le rôle que le Congo de 1965 à 1990 a joué est celui de l'influence ou de leader en Afrique en est une preuve que si une fois les plaies de la RDC seraient pensées, il y probablement un leader d'Afrique à son centre, tout jour pendant cette période qu'on a vu le Congo soutenir militairement certaine régimes alliés. Comme les troupes congolaises envoyées en 1979 au centre Afrique pour soutenir le régime de l'empereur Jean Bedel BOKASSA, en 1983 au Tchad pour soutenir Useine HABRE, en 1986 au Togo pour soutenir le général EYADEMA, le Congo a aussi soutenu le mouvement de libération national. C'est le cas de l'intervention Zaïroise en Angola au côté de front national de libération de l'angla (FNLA), et par après de l'union nationale pour l'indépendance de l'Angola (UNITA).

En effet, si aujourd'hui l'Afrique du sud, le Nigeria voir même la Tanzanie, on profite pour jouer le rôle de médiation pendant les différentes périodes de crises en RDC c'est parce que le Congo a été fragilisé jusqu'à l'état incapable. Il n'est pas question de croire que le rôle de leadership demeure itôpique malgré quelques opinions, on pense que le Congo est devenu fragile au point qu'il ne soit plus en mesure de se rétablir. Nos recherches se sont axés sous cet angle pour montrer à l'opinion tant nationale que internationale que l'Afrique soufre du sous développement économiquement, politique, etc. A cause de l'absence qu'a manifesté sur le plan internationale de la RDC. D'autres parts, l'histoire nous rappel que le Congo avait développé une diplomatie de gestion des conflits à travers le médiations en Afrique ; en particulier il s'est investi à réconcilier le Nigeria avec la côte d'ivoire,, le Togo, le Nigeria et le bénin qui avaient reconnu le Biafra en 1971. Il a été médiateur dans le conflit frontalier entre le Burundi et la tanzanie. En 1989,, il est également appelé à jouer de médiateur dans le conflit entre le sénégale d'Abdou Diouf et la Mauritanie d'Ould TAVA. Dans les années 1990, le président Mobutu avait déployé une médiation dans le conflit rwandais et angolais. Avant la libération de Nelson MANDELE de la prison, Gbadolite était devenu le lieu où les dirigeants sud africains fut reçois à plusieurs reprises. Comme en 1990 et 1994, Gbadolite et Kinshasa ont été des lieux de rencontre entre les différents protagonistes rwandais. Pour ce qui concerne le Congo, de l'époque de l'indépendance jusque le début du regime de Mobutu en 1965, au sein des organisations internationales africaines la RDC n'a pas joué un rôle considérable au sein de l'OUA (dont il a été un des membres fondateurs en 1963), et cela à cause des crises politiques qui ont même crée l'ingérence des autres Etats africains qui soutenaient différemment les dirigeants politiques congolais. Ainsi, le Congo RDC a même constitué une pomme de discorde au sein de l'OUA et sur la scène politique africaine en générale.71(*) C'est ainsi qu'en 1965 à 1997 Mobutu a su redynamiser les relations diplomatiques et restaurer la conférence du Zaïre à l'époque sur la scène internationale. Face à l'exigence de la consolidation du pouvoir, le Congo a cherché les soutiens des Etats africains en se faisant passer comme fer de lance de la renaissance africaine et l'avocat des causes africaines. C'est pour quoi en 1973, le Congo a rompu les relations diplomatiques avec l'israël. La vocation africaine de la RDC a été valablement défendue par le président Mobutu au sommet de l'OUA. Les raisons d'entrer de la RDC dans les regroupements économiques régionaux en dehors de l'OUA, aujourd'hui l'UA, le Congo se sont efforcé d'encourager la création de regroupement économique régionaux dans lesquels il entendait à assumer leadership. Ici on peut citer le cas de l'union des Etats de l'Afrique centrale (UEAC) et la communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL). Créée le 2 avril 1968 dans la capital du Tchad, la CEEAC constituait pour le Congo le cadre de recherche des alliés politiques et des partenaire économique que sont la RCA et le Tchad. Quant à la CEPGL, dont les membres sont le Rwanda, Burundi et la RDC avaient pour la motivation politique la normalisation de relations entre le Congo et ses voisins et entre le Rwanda et le Burundi. Sur le plan économique, le Congo était en guerre de déboucher économique. Mais , c'est sur tout sur le plan politico stratégique (sécuritaire et politique) que la CEPGL a été plus opérationnel car c'était plus la préoccupation sécuritaire sui était au centre des actions politiques entre les Etats membres. Il sied de noter qu'au stade actuel, la RDC, sous la présidence de Joseph Kabila et entrain de réécrire son histoire sur la scène internationale avec son appartenance au regroupements sous régionaux dont le CEEAC, la CADC et la CEPGL.

II. 4. 4. Contexte géopolitique et stratégique de la RDC dans les regroupements régionaux

Après avoir fait une lecture au sujet de l'historique et enjeux au tour de l'appartenance de la RDC aux organisatrices de l'indéions internationales africaines, il nous est utile de fixer un regard au contexte géographique et stratégique de cette appartenance. En effet, la RDC qui étend jouer un rôle considérable accès sur la vocation africaine s'elle se donne suite à sa situation géographique et à ses ressources naturelles, préconise en fait sous la présidence de Joseph Kabila la promotion de la solidarité et de la coopération africaine. C'est ainsi que étend jouer un rôle important dans les organisations internationales africaines. Comme le CEEAC ; la SADC et la CEPGL dont les activités viennent d'être redynamisés de même, la RDC participe presque à toute les discutions où débat diplomatique au sein de l'union africaine. C'est pourquoi, lords de son investiture, le discours du chef de l'Etat a placé l'accent sur la politique de l'intégration régionale et sous régionale qu'il veut matérialiser sur base du respect mutuel. Il s'agit donc d'une place considérable que la RDC post élection accorde aux relations internationales africaines institutionnelles. Conformément au discours du président Laurent Désiré Kabila sur la renaissance du Congo au 37e aniversel de l'indépendance à près son investiture le 29 mai 1997 est rappel à la renaissance du Congo, c'est pour construire l'unité africaine et ouvrir des nouveaux espaces pour les échanges régionaux. S'adressant aux africains, il a dit : « aux pays frères africains, nous voulons dire que la RDC sera un garant de l' stabilité, de la sécurité et de la coopération pour relancer l'Afrique, pour faire de ce continent celui du 21e siècle avec nos voisins, nous voulons coopérer en vu de construire l'unité africaine et ouvrir des nouveaux espaces pour les échanges régionaux...72(*)

II. 5 La rdc dans la perspective d'avenir comme une puissance politico économique

D'après LUC Sendjoun, la mesure de la puissance est fondé sur la prise de considération de ressource de divers ordres qui permettent à un Etat d'avoir des chances sérieuses de faire triompher sa volonté ou alors qui lui confèrent une position de supériorité sur l'échiquier géopolitique »73(*) Partant de l'idée de ce même auteur il continue en disant : « on peut rendre compte de la puissance en Afrique ailleurs en se fondant sur des facteurs précis. Toute fois, il convient d'éviter de faire le fétichisme des facteurs ou des moyens de la puissance, encore faut-il pouvoir mobiliser les dits facteurs de manière efficace afin de passer du stade de la potentialité à celui de l'effectivité. Il ne s'agit pas des facteurs mécaniques mais plutôt des facteurs prédisposant à la puissance.

En effet, tout au cours de ce point, nous allons focaliser nos réflexion sur la RDC en devenir une puissance régionale en Afrique centrale malgré son état maladif suit aux problèmes qu'elle a traversé pendant une décennie et demi pour quoi pas les différentes troubles depuis l'accession à la souveraineté nationale. La lecture au regard d'une puissance en Afrique centrale est une impérative du fait que la carte géopolitique de l'Afrique nous donne des mauvaises impressions lorsqu'on constate l'absence de la RDC sur cette scène entrain de jouer son rôle de pivot d'Afrique. Le choix orienté vers la RDC n'est pas un fait hasardeux du fait qu'on doit tenir compte des certains facteurs déterminants d'une puissance.

Les données naturelles africaines nous poussent à situer la RDC au centre de l'Afrique qui doit prendre la commende de toute l'Afrique, secondé par le Nigeria au nord de l'Afrique noire et de l'Afrique du sud à l'hémisphère sud de ce continent noir.

En fait, dans la politique étrangère de la RDC comme Tomas Bailey l'a noté « les facteurs ou fondement de la politique étrangère sont des conditions particuliers qui influencent de manière profonde sur la pensée qui guide l'action en matière de puissance étrangère de l'Etat » et pour le cas précis de la RDC.74(*)

Parmi les facteurs les plus importants, nous pouvons dégager la géographie de la RDC, la démographie et l'économie. En prenant en compte tous les facteurs, la RDC a une considération particulière dans les concepts des nations. C'est ainsi qu'avec le processus de démocratisation mis à jours par le gouvernement congolais, avec une diplomatie agissante et active, la RDC pourrait retrouver sa place sur la scène internationale dans la perspective d'avenir.

II. 5. 1. Les facteurs déterminants de la RDC comme puissance économico politique

La problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance, est tout jours axée sur le principe de bon voisinage. Etant donné que les réalités naturelles ont tout jour poussé aux dirigeants congolais à prôner l'unité africaine, la coopération et le respect mutuel ; cela resulte, comme nous l'avions déjà précédemment souligner, de la vocation africaine que la RDC doit promouvoir dans sa politique.

Il est certain que ces facteurs dont il est question offrent à la RDC la possibilité d'être le commandant des pays de l'Afrique centrale en particulier et en générale de toute l'Afrique.

II. 5. 1. 1. Les facteurs géographiques

Le rôle du gouvernement dans un pays étant de réaliser le mieux être de ses habitants. La réalisation de cette mission passe par l'exercice de la souveraineté nationale qui se situe sur le plan interne et externe. L'importance des facteurs nationaux se traduit par cette pensée de Boutros Boutros GALI qui dit : «  en politique étrangère c'est la géographie bien plu que les hommes qui compte ».75(*)

Quand on parle de l'espace il faut l'entendre dans sa surface, dans sa position et dans sa structure géographique. En tant que étendie de l'Etat, l'espace contrôlé par un Etat constitue un facteur de puissance, mais il ne s'agit pas là d'une évidence car d'autres exemples démontrent jusqu'ici que l'étendue n'est pas tout jours une source de puissance, c'est comme la RDC.

En effet, pour éviter de nous perdre dans les avis différents au sujet des facteurs géographiques comme l'élément d'une puissance, ce qui nous concerne dans ce point est de nous appuyer sur l'étendue territoriale de la RDC comme élément naturel qui détermine le rôle que la RDC devrait jouer au centre de l'Afrique comme Etat pivot.

En effet, ayant une superficie de 2345000 kilomètre carré, la RDC occupe la 3e place en étendue après le soudan qui a 2505813 Kilomètre carré, et l'Algérie avec 2381741 Kilomètre carré. Cette étendue territoriale est une force politique considérable, car elle est un élément essentiel dans la conception qu'un peuple congolais se fait de son destin.

En fait le principe de respect de l'intégrité territorial qui guide souvent la politique étrangère de la RDC se fonde sur la superficie de la RDC qu'il faut absolument conserver telle qu'héritée de la colonisation.

Un autre élément qui justifie l'importance du facteur géographique de la RDC c'est par rapport à la positon géographique ; elle est située au centre de l'Afrique et s'étale dans la façade occidentale de l'océan atlantique jusqu'à peu près à 1050 Km de côte de l'océan indien vers l'Est. La RDC occupe un carrefour qui crée les convoitises de ses voisins et d'autres puissances dont les aspects sont tout jours aiguisés. Ces convoitises sont souvent à la base de la vulnérabilité.

Le partage des frontières terrestres avec les neuf Etats dont la république centre africaine, la république du Congo, le soudant, la république rwandaise, la Tanzanie, l'Angola, l'Ouganda, la Zambie et le burundi. Ces frontières mesurent 9000 Km.76(*)

D'où l'importance d'avoir une politique étrangère conséquente, autrement elles seront l'objet d'une déstabilisation permanente. C'est la raison pour la quelle la position géographique de la RDC justifie l'existence de pricipe de vocation africaine et de bon voisinage dans la politique étrangère de la RDC qu'elle a tout jours défendu.

II. 5 1. 2. 1. Tentative d'analyse géographique et stratégique sur l'étendue territoriale de la RDC

En effet, sur le plan stratégique, cette vaste étendue sera d'un grand intérêt pour la RDC si elle a le pouvoir de la maintenir car les forces d'ennemies auraient beaucoup des difficultés o accéder au contrôle de tout le territoire congolais. Et cela constitue un avantage pour la RDC, l'expérience en est déjà lors de différentes guerres en RDC ; les rebelles avaient eu du mal de prendre le contrôle de tout le territoire congolais à cause de son immensité. Les agresseurs ainsi que leurs complices occidentaux n'ont pas réussi à atteindre leurs objectifs au Congo à cause de l'immensité territoriale.

C'est pour quoi, il existe plusieurs thèses au sujet de la balkanisation de la RDC. Et parmi les thèses en présences : « on relève une certaines différence de perception de la question de la participation de la RDC entre occidentaux et africains. Les Etats-Unis Amérique semblent particularité s'illustrer tant au niveau de discours politique qu'à celui de réflexion académique. Sur le plan politique et d'après jean baptiste SONDJI « : les américains auraient envisagé entre 1994 et 1997, le découpage de la RDC an 5 Etats indépendant dont le Kivu - Manièma, le kasai, le Katanga, la province horizontale et l'équateur, le bandundu-kinshasa et le bas Congo »77(*)

Dans ce développement, Jean Baptiste SONDJI s'appuie sur la discas de William FIST qui, lors d'une réunion en juin 1999 sur la guerre en RDC, déclara qu'il » faut examiner l'érosion des Etats africains et les rôles des frontières qui les définissent ». A la suite, Marina Ottawa soutiendra que dans la recherche des solutions pour « remettre le Congo sur pied », il faudra sérieusement envisager hypothèse de sa division.

Dans le champ de réflexion académique, l'étude de Steven Metz publié en 1996 est singulièrement éloquente. Selon lui en effet, il n'est pas impossible que la désintégration de fait du Congo soit se transforme en une sécession formelle. Quand cela arriverait estime-il, les Etats-Unis n'auraient pratiquement pas d'autres choix que d'accepter tout les les Etats nouveaux qui émerge du Zaïre. Les Européen approchent la question d'une manière plus empirique. Selon ces derniers, la RDC est » entraînée dans un cycle vicieux que celle d'instauration d'un véritable fédéralisme pourrait durablement briser ».

Pour Collette Braeckman, rejoint Jean Baptiste SONDJI lors qu'elle affirme que la partition des faits dont il est question « s'accorde parfaitement avec la thèse souvent répétée en Amérique du nord, selon la quelle le Congo devrait ou pourrait imposer pour permettre soit un très lâche fédération des provinces, soit une constellation des micro- Etats ».78(*)

Quant aux africains de leur part posent le débat au niveau du rôle des Etats étrangères dans la désintégration du congo. Achille mbembe par exemple, estime que la position de la RDC s'inscrit dans les désenchantements du Congo d'un pays au sortir de trois décennies de « satrapie informelle » dans lequel se déploient des ambutions économique, militaires et autres.

Pour Ruben BIDIE, que bien que le débat sur les frontières des Etats africains soit « l'ordre du jour des actualité politique, en ce qui concerne la RDC, Arsène ne permet d'affirmer ce pendant que les Américains projetteraient une partition du pays ». En revanche, pour suit-il, « la partition de fait que connaît actuellement la RDC découle de la guerre d'occupation du pays par les armées étrangères, bien plus que d'une politique délibérée de partition territoriale encouragée par des s puissances occidentales et particulièrement des Etats-Unis. La solution privilégiée par Washington et les pays occidentaux en général reste, selon toute vraisemblablence une des instaurations d'un nouvel Etat fédératif, conformément aux voeux de la conférence nationale souveraine ».

En fait, les différentes thèses évoquées ci haut au sujet du démembrement de la RDC nous donne une preuve à l'appui de l'inquiétude de l'humanité s'une fois le Congo garderait tout jours ses frontières héritées de la colonisation. C'est pour dire en fait que les facteurs géographiques de la RDC constituent en réalité des enjeux majeurs sur lesquels la RDC pourrait s'appuyer pour jouer son rôle d'hémogénie au centre de l'Afrique.

Sur le plan géographique de cette immense territoriale de la République Démocratique du Congo est effet, axée sur le processus d'intégration dans la configuration régionale. C'est ce qui résulte des intérêts accordés par des pays voisins de la RDC au sein des organisations régionales.

En effet, si aujourd'hui la RDC est entrain de jouer un rôle très considérable au sein de la SADC, CEPGL, et CEEAC c'est parce que tous ces pays voisins axent leurs intérêts stratégico- politiques sur cet immense pays.

II. 5. 1. 1. 2. La théorie de Heathland sur l'espace territorial de la RDC comme puissance

L'espace géographique ou l'étendue territoriale de la RDC peut jouer un rôle soit positif ou négatif ; en positif par ce que l'espace constitue la richesse. Il est question pour les dirigeants congolais de prendre en considération en montant des stratégies pour la défense et la sauvegarde de l'intégrité territoriale du pays.

En effet, le choix de la théorie de « Hearth land » développé par MACKINDER à l'apogée de la puissance du Royaume uni, durant l'ère victorienne. Constatant qu'à l'époque, plus précisément de 1899 à 1902, les Britanniques sont capable de mener très loin de chez eux, tout au sud de l'Afrique, une guerre (guerre des Boers) destinée à leur assurer le contrôle élargi des territoires au tour de la pointe du cap. 79(*)

Dans l'observation de monde que Mackinder entreprendrait est frappé par une autre situation de puissance quand la Russie de TSARS qui ne cesse de s'agrandir depuis le 20e siècle et qui est lancée à la conquête de l'immense territoriale de la Serbie pour atteindre le pacifique. A l'instar de RATZEL, en quelque sorte, Mackinder établie la nécessité d'un savoir géographique pour les décideurs politiques.

En fait, dans le cadre de nos recherches, nous avons voulu aussi partir de l'idée de Mackinder pour le cas Congolais étant donné que ces autorités dans la conception de la politique de la défense nationale n'envisagent aucune stratégie.

Partant de cette pensée de Mackinder sur la question de pivot du monde. Il nous est important de signaler sur ce point concernant la RDC partant de sa position géographique sur la carte du monde, les dirigeants congolais doivent conclure des accords stratégiques avec les pays voisins ayant ouverture sur le monde comme l'Angola afin de mettre de base arrière sur l'océan atlantique.

Etant donné que la théorie de Mackinder qui a été appliqué en Angleterre (Royaume-Uni), « d'après lui la guerre hantise est une alliance germano-russe ou soviétique qui préfigurait l'empire mondial. Cette hantise est typiquement britannique : si le Royaume-Uni était coupé de l'île monde ou même seulement de l'Europe, par un empire s'étendant sur tout ce continent, il perdrait ses principaux débouchées commerciaux et sa puissance »80(*).

Si la RDC avait une vision dans sa politique de la défenses de l'intégrité territoriale en vue de contrôler l'Afrique centrale en particulier et en général l'Afrique et le reste du monde en général ; on aurait abouti à la formule comme la célèbre dégagé par Mackinder qui dit : « celui qui domine l'Europe de l'Est commande le Heartland, celui qui domine Heartland commande l'île monde et celui qui domine l'île monde commande le Monde ».81(*)

En effet, au regard de cette formule de Mackinder nous pouvons aussi dire que dans le cadre géostratégique de la RDC : celui qui domine l'Afrique centrale commande l'Afrique et peut dominer le reste du monde commander l'Afrique et ses périphéries, car une fois prendre le commande de l'Afrique, l'Afrique étant un centre de carte du monde, la RDC aurait un grand rôle à jouer sur le plan géographique mondial. Il est question de comprendre et prendre ses responsabilités en mains pour qu'on aboutisse à la matérialisation du rôle à jouer par le « Heartland » africain.

II. 5. 1. 1. 3. La théorie de l'espace vital et l'étendue territoriale de la RDC en terme de puissance

La théorie de Friedrich RATZEL s'inscrit dans le contexte déterminant de l'Allemagne de la seconde moitié du 19e siècle, lorsque l'Allemagne est alors unifié mais au tours des interrogations qui la traversent.

Partant de la pensée de Ratzel imprégné d'une vision organiciste et évolutionniste de l'Etat territorial, il se donne l'embution de conseiller le prince en se contenta de montrer l'importance du savoir géographique pour l'homme politique en voulant jeter les bases d'une technologie spatiale du pouvoir d'Etat ; autrement dit il entend procurer à l'Etat les moyens de penser à l'espace pour conserver et accroître son pouvoir, ou du moins, pour évaluer correctement les fondements géographique de toutes puissances politique. Pour lui « la géographie politique doit devenir un outil pour les dirigeants qui leur permettent d'acquérir un sens géographique à côté du sens historique qu'ils possèdent généralement. »82(*)

En fait, pour cette pensée consisterait pour les dirigeants congolais d'avoir une connaissance parfaite de la géographie, car selon cet auteur : « si on a un horizon politico géographique déformé, incomplet, imaginaire ou un méconnaissance de pays, des hommes, du sol ou climats, le risque est grand de voir l'action ou le projet politique échouer. Pour les faire réussir, il faut notamment les fonder sur la géographie.

Eu égard de toutes ces deux théories développées, la RDC entant qu'une future puissance, les facteurs géographiques lui offrent une grande opportunité pour se prévaloir sur la scène internationale une fois y tenir compte. Car d'après la dernière pensée de Ratzel qui se signale sur tout par une vision anthropomorphiste et organiciste de l'Etat et par l'édiction des lois d'expansion spatiale des Etats reposé sur un conception de « l'Etat comme un organisme lié au sol », comme « forme d'extension de vie à la surface de la terre », c'est-à-dire sur le plan schématique, l'Etat est le corps tandisque la politique serait l'esprit qui l'anime. Ces différentes réflexions apportées précédemment sur la RDC, sur tout les différentes thèses sur la Balkanisation du Congo, les acteurs défendeurs de cette thèse aurait péché contre la lois de l'espace vital car en démembrant la RDC entant que Etat qui a besoin d'un espace vital suffisant pour se régénérer affirmant leurs intensions d'empêcher la RDC d'émerger dans le concert des nations. D'où, l'organisme vivant chez Ratzel est l'Etat congolais et l'Etat congolais entre en conflit avec d'autres organismes (les acteurs de Relations Internationales visant le démembrement) pour l'appropriation des ressources d'un domaine limité. Il s'opère donc une analogie entre l'espace nourricier d'un peuple et l'étendue de son territoire. En conséquence, l'espace vital n'est pas figé puis que l'Etat se développe comme un vivant.83(*)

En voulant s'appuyer sur cette pensée, il est vrai que l'étendue territoriale de la RDC attise la convoitise des autres pays du monde et crée un climat complexe par rapport aux enjeux qui en découleraient. C'est pour quoi la RDC, entant qu'Etat doit appliquer ce principe de bon voisinage vis-à-vis des Etats voisins et de coopérations avec le reste du monde pour avoir prévenir et évité ce que disent les autres :«les gros mangent les petits », car la 5e loi de Ratzel d'expansion spatiale des Etats qui dit que la complémentarités consistant à procéder à son expansion spatiale, l'Etat se force d'acquérir tout ce qui est complémentaire à sa propre puissance (littoral, bassin fluviaux, territoires contenant des ressources, etc.).

II. 5.1. 2. Le facteur démographique de la RDC : élément déterminant d'une puissance

La population constitue un élément capital pour transformer leurs pays avec toutes les possibilités de devenir une puissance. Ainsi le facteur démographique peut jouer un rôle considérable en Relations Internationales. Il constitue un élément essentiel du développement économique et du progrès social ainsi que de la puissance militaire. C'est pour quoi Eden Kodjo nous apprend que : « l'Afrique doit s'attaquer à soutenir un taux de natalité susceptible d'assurer ce renouvellement des générations, car la croissance démographique représente un investissement pour le futur..., C'est dans sa masse démographique que l'Afrique trouvera les ressources humaines suffisantes indispensables à la maîtrise de son espace géographique ».84(*) On peut noter qu'en rapport avec sa croissance, la masse démographique peut devenir un facteur de richesse si elle se trouve en harmonie avec l'espace. Par contre, elle peut devenir un frein au développement et un facteur de pauvreté dans le cas inverse. C'est ainsi que Mao Tse tsoung résumait parfaitement le problème en déclarant « une nouvelle naissance c'est une bouche de plus à nourrir, mais c'est aussi deux bras supplémentaires pour travailler.

En effet, estimée en 2007 à 60644000 habitants, la population de la RDC est caractérisée par une faiblesse de la densité et sa jeunesse avec un taux d'accroissement élevé, avec expérience de vie d'a peu près 50 ans. C'est une mosaïque ethnique loin d'être cimentées par un sentiment national profond »85(*). Classée en quatrième position en Afrique après le Nigeria, l'Egypte et l'Ethiopie. Cette population constitue une force. Cette donnée démographique peut permettre à la RDC de marquer sa présence sur la scène africaine et internationale. Mais faut-il que cette démographie soit évaluée à sa juste valeur grâce à l'éducation, à l'instruction, au travail et à sa détermination ; car l'ignorance ne paie pas. Or le monde d'aujourd'hui se veut compétitif pour gagner le pari du grand rendez-vous du « donner et recevoir ». Ce capital humain peut déterminer la politique de la RDC sur le plan économique et militaire. Malheureusement, la population est abandonnée à son triste sort par les dirigeants politiques qui la divise pour leurs intérêts égoïstes en lui inculquant les idées tribales et séparatistes. Ces prédateurs ont joué sur les différences ethniques en amenant les congolais à se battre entre eux pour qu'ils aient le temps de s'accaparer des richesses naturelles du pays.

C'est pour cette raison que Paul ANGO ELA dans ces écrits souligne que : « les colonisateurs prirent le soin de les opposer les uns aux autres selon le vieux principe de diviser pour régner et cela a été vécu au Katanga entre le Baluba de Kasaï et les Katangais.86(*) » Au nord Kivu, sud Kivu, bas Congo, équateur, ituri dans la province orientale aujourd'hui continuent à se faire sentir. L'éducation et l'instruction de cette population congolaise doublée de la promotion de la recherche scientifique offriraient à ce grand pays un développement. En effet, la RDC, aujourd'hui est placée parmi les pays fragile et malade de l'Afrique voire du monde à cause de problème d'hommes qui, jusque là, n'ont pas pris leurs ferme engagement patriotique vis-à-vis de leurs pays. Il est cependant grand temps de se remettre au travail en évitant la corruption qui le caractérise à tout le niveaux.

Cette importance démographique de la RDC, lui offrirait une force en terme d'une puissance dans la mesure où, les dirigeants congolais se fixent parmi ces objectifs majeurs la reforme de l'armée, de la police et de service de sécurité. Partant de cette masse démographique et de l'immensité territoriale pour ce faire une grande puissance, en exploitant cette population le Congo devait mettre sur pied des stratégies de reforme de l'armée surtout en tenant compte du nombre d'éléments par kilomètre carré pour sauvegarder l'unité territoriale contre l'éventuel tentative de balkanisation du pays. Compte tenu de toute les situations des guerres qu'a traversé la RDC, un constant est que les effectifs militaires sont encore faible à cause des enjeux accordés à cette immense et grand pays de venir une puissance africaine n'est pas du tout itopique, car avec cette population les ressources que dispose la RDC ; on peut y arriver, seulement qu'il y est une prise de conscience. Autre chose pour que le Congo deviennent une puissance, il faudrait que le dirigeant congolais luttent pour le changement de mentalité en abandonnant tous la vie de dépendance car aujourd'hui à 50 ans d'années depuis l'accession, de la RDC à la souveraineté, la situation continue à se dégrader à cause de la dépendance. Est-il toujours la réalité du mot prononcé par le belge le général Van Bilsen qui a dit que : après l'indépendance égale avant l'indépendance » ?

Il est grand temps que le peuple congolais change sa mentalité en se remettant au travail. Souvenez-vous de la chine sous Mao The thoung dans les années 1945. Avec cette masse démographique, le Congo meut se développer.

II. 5. 1. 3. Le facteur économique de la RDC : comme déterminant de la puissance en Afrique

La puissance étant définie par Raymond Aron : « comme une structure de force organisée politiquement, économiquement et militairement pour assurer sa suprématie réelle d'un Etat sur les autres Etats ».87(*) Rappelons que les attributs de la puissance sont l'influence, le contrôle et la domination sur les autres Etats.

En effet, les facteurs économiques de la RDC constituent aussi un élément déterminant de sa politique étrangère. Il est évident que nous puissions placer ces facteurs dans le contexte de la politique étrangère étant donné que c'est à partir de la politique étrangère d'un Etat qu'on retrouve sa place dans le concert des nations. C'est ainsi que la RDC trouvera sa place dans la scène internationale en mettant les facteurs économiques en valeur dans sa politique étrangère sur tout par l'exploitation des matières que dispose son sous sol. Le territoire de la RDC dispose de beaucoup des richesses naturelles que WALTER DE KUYSSCHE qualifie dans ses mots : « par ce que les potentialités sont multiples, grand comme l'Europe occidentale, le Congo est un scandale géographique. Son sous sol cache la moitié des réserves mondiales de cobalt, il est le 4e producteur du Diamant brut du monde, on y trouve de l'uranium, du cuivre, du zinc, plomb, du fer, bizimuth, de la wolframite, de la monazite, de l'or, de l'argent, de colombo tantalite, du pyrochlore, du gaz méthane, de la cassitérite, du manganèse, du saphir, du Rubis, du marbre,... Son réseau hydrographique permettrait d'alimenter la moitié de l'Afrique ».88(*)

En fait l'expression de « scandale géologique » traduit la mesure de la potentialité de ce pays. Les richesses naturelles de la RDC couvrent plusieurs économiques : l'agriculture, les mines, le secteur de l'énergie dont le pétrole, l'houille et le gaz méthane, le secteur hydroélectrique avec le barrage d'Inga. Toutes ces potentialités donnent à la RDC la possibilité de rayonner et de se tendre au délit de ses frontières et d'être une véritable puissance économique en Afrique et dans le monde. Pour que ces potentialités lui offrent cette qualification d'une puissance, elle doit lutter contre la male gouvernance, prévenir les diverses crises politiques, en vue de sortir d'une faillite de l'Etat. C'est ainsi que la RDC transformera ces potentialités en véritable richesse pour jouer le rôle de puissance économique en Afrique et dans le monde. Pour y arriver il faudrait du sacrifice à consentir par tout le monde. Il faut impliquer la refondation de l'Etat et la reformulation de la pensée stratégique. A cet effet, la pensée stratégique sur les facteurs économique de la RDC peut s'articuler au point d'analyse de quelques matières stratégiques de la RDC que nous essayerons à décortiquer dans le point suivant.

II. 5. 2. Analyse de quelques matières stratégiques de la RDC comme puissance politico économique

« Les enjeux inhérents à l'exploitation des ressources naturelles ne constituent jamais qu'un des paramètres de la frangibilité des Etats. La RDC, Etat fragile s'il en est, Etat en suspend pour tout dire, en est une parfaite démonstration ».89(*) En effet, les matières stratégiques sont entendues comme des produits liés à la fabrication des armes sophistiques ou les produits liés à la technologie nouvelle. Ces matières stratégiques dont il est question attirent l'attention et sont à la base de convoitise d'autres Etats, sur tout les grandes puissances ou les autres qui n'en disposent pas ; comme nous démontre Collette Braeckman. En disant : « les américains suivaient également avec attention l'évolution d'un pays pour vu de matières qui s'étaient naguère révélées vitale pour le monde libre » : c'est ce qu'en 1942, lorsque les Etats-Unis disposèrent de l'uranium du Katanga, qu'ils purent se lancer dans la course à l'armement automatique distancer les allemands de l'uranium, cobalt, vanadium, colombotantalite aux yeux de Washington. Il était vital de garantir l'accès à ces matières premières stratégiques.90(*)

En fait, cet auteur dans son ouvrage à ce point a voulu montrer comment les USA, grâce à l'uranium de la RDC considéré parmi les autres matières principales stratégiques de la RDC qu'elle est parvenue à entrer dans la dense et écarter les allemands dans le course aux armement, sur tout nucléaire. Cet exemple nous pousse aussi à nous interroger pour quoi la RDC ne peut pas aussi monter en puissance grâce à son uranium que les américains ont bénéficiés pour faire peur aux autres grandes puissances. Ainsi, l'uranium de la RDC qu'elle dispose en quantité peut lui permettre aussi à devenir une puissance nucléaire. C'est question de la volonté de la classe dirigeante en RDC.

La transplantation de l'évolution scientifique dans l'armement a fabuleusement joué un rôle important dans la géostratégie. C'est dans cette optique que certaines matières premières ont pris une connotation plus stratégique les élevant au rang d'enjeux géostratégiques. En ce qui nous concerne, nous tenterons de décortiquer les matières suivantes qui ont attiré notre attention et c'est particulièrement le pétrole, l'uranium, l'eau et le colombotantalite.

II.5.2.1. Le pétrole congolais

L'intervention du moteur à explosion de LONOR en 1860 et du moteur à combustion interne de DIESEL en 1897 ouvre l'ère du pétrole succèdent à celle du charbon. Des premiers puits de l'or noir fut construit en 1859 à Pennsylvanie aux Etats-Unis d'Amériques. Sa forte consommation, entraînant la lutte pour le pétrole dans l'exploitation se localisait seulement en certaines régions du monde, notamment les Etats Unis , les Mexique, le vénézuela, la Colombie ou le continent américain. La réussie, la roumanie, la Mésopotamie, et la pers, etc, sur l'eurasie, ainsi que l'Algérie, la lybie, le Nigeria en Afrique et actuellement l'Angola, pays limitrophe de la RDC dont les relations tentent à se détériorer à cause de disputes sur l'exploitation du pétrole dans le cabinda.

Au jourd'hui les perspectives ont relever que le grand Congo regorge aussi d'une quantité considérable du pétrole. La carte des richesses minérales de la RDC indique la présence du pétrole à Moanda dans le Bas Congo, et c'est dans les sous marins « off shore » que l'on trouve le pétrole dans le centre d'exploitation et du raffinage qui est situé à Kinlao.

Cependant, il est à rappeler que les récentes prospections dans les pays et révélait qu'il existe du pétrole dans la cuvette centra le et dans la vallée des lacs Albert et Edouard avec les frontières ougandaises. D'après nos lectures sur les guerres à répétition dans le moyen orient réputé mondialement grand producteur du pétrole. Lesquelles, guerres étaient déclenchée par les puissances industrielles et militaires dans le but de contrôler les zones qui renferment du pétrole. En effet, ce qui précède suscite en nous une préoccupation, celle de savoir si, le pétrole congolais sera également une source d'instabilité ou de la prospérité de la RDC, soit pour son développement. Cela dépendra en fait de la politique qui sera mise sur pied par l'Etat congolais dans l'exploitation de cette matière stratégique et ressource très utiles. En rappel, le pétrole avec les multiples variétés de produits ainsi de sa distillation a constituée la plus grande source énergétique de la planète avant que ne s'ouvre l'ère de l'uranium.

II.5.2.2. L'uranium congolais

Avec la découverte de l'uranium dans le monde a permis du changement important dans plusieurs domaines et a conduit vers la révolution automatique nucléaire. Grâce à cette découverte de sa radio activité, les théories électromagnétique de rayonnement va se constituer. En fait, les recherches sur l'uranium vont démontrer qu'il émet de corpuscules électrisés et des ondes successibles de traverser les corps opaques. Ce qui va susciter le souci de la maîtrise de la technologie nucléaire civile et militaire chez certaines puissances ainsi que la tendance par elle de contrôler les espaces géopolitiques regorgeant de l'uranium.

Vers les années 1945, l'année marquant la fin de la 2e guerre mondiale, que les bombes atomiques issues de l'uranium pulvérisent les deux villes japonaises d'Hiroshima et Nagasaki. Il s'avère impérieux de rappeler sur ce point que l'uranium utilisé pour la fabrication de ces bombes a été extrait de la mine de SHINKOLOBWE en RDC. En faisant allusion à ce qui procède, Pierre BARACYTSE précise, que cet uranium était un remboursement de la dette des guerres de Belgique vis-à-vis des Etats-Unis.

La fin du 20e siècle et le début du 21e siècle ont été marqué par la montée de la guerre médiatique entre les puissances mondiales détenant la technologie nucléaire civile et militaire. A Cela nous pouvons citer les Etats-Unis et la Corée du nord, les Etats-Unis et l'Iran. L'uranium de la RDC suscite la convoitise de tous ces Etats. Outre la fabrication des armes nucléaires, insert également dans la production de l'électricité ; ce pendant, le paradoxe vécu aujourd'hui en RDC C'est que ses villes sont objet de coupure intempestives en dépit de gisement de l'uranium et de nombreux cours d'eau.

II.5.2.3. L'eau

L'eau étant un élément indispensable à la vie, elle est également l'un des moteurs de l'organisation et du développement territorial. D'après les biologistes précisent que pour les être vivant, l'eau est le constituant le plus important en volume. Notons qu'elle est inégalement repartie sur la planète terre et s'y représente en qualité par fois limitée. Soulignons que l'eau est une source non renouvelable face à une population mondiale subissant un tour de croissance plus rapide. La disponibilité en eau est donc très variable tout au temps pour la demande. Cette demande croissante d'une ressource non renouvelable rend ainsi l'eau un enjeux environnemental qui pourrait influer grandement sur la géopolitique et la géostratégie des Etats au cours du 21e siècle. Donc, il est possible de conclure que la RDC pourrait aussi subir, dans l'avenir les guerres environnementales a près celles économiques dans l'objectif du contrôle de l'eau. Constituant de même une source d'énergie, plusieurs Etats du monde son alimentés en hydroélectricité. A ce sujet, il est important de souligner que les potentiels hydroélectrique de la RDC est fabuleux car ayant des cours d'eau susceptibles de recevoir des barrages hydroélectrique en plusieurs point. En fait le Barrage d'Inga I, II et III sur le puissant fleuve Congo sont crédités d'une puissance énergétique susceptible d'alimenter une grande partie de l'Afrique. Concernant Inga, Collette Braeckman confirme que : les sud africains affirment que l'électricités produite par le site d'Inga pourrait électrifier l'ensemble du continent. Le courant passerait par Ouganda, la corne d'Afrique puis l'Egypte ; delà, gagnerait l'Europe orientale dont la Roumanie.91(*) Le seul obstacle majeur est la stabilité politique des pays concernés. D'après plusieurs sources l'Afrique du sud exporterait actuellement 100 Megawalts du courant électrique issu du site d'Inga. En dépit de tout ce qui précède le pays est tout jour sous intenses coupures du courant électrique d'où le vocable « délestage ». Le conseil mondial d'énergie tenu à Londres au cours de l'année 2009 dans la première moitié de l'année a fait figurer parmi les point à l'ordre du jour et promettant la dotation de Milliard de dollars pour sa réhabilitation en vue d'atteindre les Etats lointains.

Pendant nos analyses sur ce point, notre lecture nous a permis de déplorer que la RDC serait une fois de plus la proie des guerres liées à l'Eau après le conflit économique qui l'ont déchirée pendant les décennies du 20e siècle et le début du 21e siècle ; au cours du quel les conférences internationales ne cessent à être organisées sur la protection de l'environnement. A cet point, nous avons focalisé nos analyses en valeur en mettant l'eau comme matière stratégique et indispensable capable de transformer un pays en puissance qui est la RDC.

II.5.2.4. Le colombo tantalite

En ce qui concerne le colombo tantalite (coltan), il faut noter que ce dernier est indispensable dans la technologie moderne de l'informatique et de la téléphonie mobile. Sa découverte à l'Est de la RDC fait agiter aujourd'hui les grands lobbies financiers des Etats technologiquement développés. Pour l'allemand Freded HUETZ-ADM'S, nos téléphones portables, nos ordinateur ne pourraient pas fonctionner sans le Coltan, un métal rare. Très combustible qui est extrait au coeur des territoires en guerres au Congo Kinshasa. Cette matière découverte à l'Est de la RDC a en fait suscité beaucoup d'agitation dans les chefs des Etats occidentaux, multinationaux et les Etats Africains amis et voisins du Congo. Ces derniers ont fait l'objet de plusieurs publications dans le rapport sur l'exploitation illicite de ressources naturelles de la RDC. L'exploitation illicite des ressources naturelles a été en grande partie au tour de colombo tantalite où les acteurs en profitent pour vendre aux même congolais, victimes des différentes guerres économiques au tour de cette matière stratégique, à ce sujet même on verra filme qui démontre comment l'exploitation se fait dans la partie Est du Congo par les groupes armés locaux et étrangers sous la complicité de certains pays, multinationales et les Individus. C'est effet, comme nous dit Napoléon et corroborée par les criminologues : « dans les révolutions, il y a deux sortes de gens, ceux qui le font et ceux qui en profitent 92(*)». Il y a des acteurs intermédiaires, des Etats, de multinationales, des individus, des groupements politiques et des Ethnies93(*).

Notons que c'est pendant les guerres, la population de Goma a été témoin des vols transfrontaliers des petits avions évacuant régulièrement le coltan du pays vers l'extérieur.

En fait, nous pouvons dire que la RDC a toujours été convoitée par des puissances étrangères pour leurs besoins stratégiques. Cette convoitise de matières stratégiques est à la base des conflits qui ont été décrit dans le chapitre précédent.

II. 5. 2. Tentative d'analyse sur la problématique du développement durable en RDC vers une puissance

Pour parler de la problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico économique, il faut signaler dans un premier temps que la problématique a déjà été largement abordée dans le chapitre et différents points de ce présent travail. A part le contenu de ce travail, il est à noter que la vocation africaine de la RDC a connu beaucoup des problèmes au point que beaucoup d'intellectuels, aujourd'hui, cherchent une nomenclature à attribuer à ce grand pays africain, dont certains le considèrent comme pays inexistant, malade, ... Cette polémique continuera son parcours tant que la crise, la misère, les guerres, ... ne cesseront pas dans ce monde des hommes.

C'est pour quoi, nos analyses ont poursuivi les objectifs aussi de penser au développement durable dans la perspective d'avenir pour que la RDC puisse jouer son rôle de leadership en Afrique et au centre.

Pour Jacqueline KI - ZERBO dans son ouvrage « Ecole et démocratisation du développement » souligne que lors que nous atteindrons le développement vers lequel nous sommes en marche, il y aura abondance de biens et de services et toute pauvreté aura disparu.

Au stade du développement parfait, tout le monde sera heureux car il n'y aura plus d'analphabétisme, de maladie ni chaumage. A l'étape finale du développement, l'injustice, le racisme et l'apartheid ne seront plus qu'un mauvais souvenir et la paix régnera entre les hommes devenus solidaires à l'échelle planétaire.94(*)

En fait, partant des idées de cet auteur, il est aussi à souligner que la problématique de la vocation africaine de la RDC tourne aussi au tour de la problématique du développement car, moins ders pays développés souffrent comme la RDC, c'est ainsi donc que vers un développement durable en RDC c'est un élément à introduire dans la question.

L'économiste américain WALTER W. ROSTOWSS a posé cinq postulats dans la théorie des étapes linéaires de la croissance économique que nous pouvons appliquer à la RDC pour un développement. Pour lui : « le développement serait un phénomène inéluctable. Les sociétés parcourent, au cours de leurs développements, cinq différentes étapes. La société traditionnelle, les conditions préalables au décollage, le décollage, le progrès vers la maturité et l'ère de la consommation de masse ».95(*)

II. 5. 3. 1. Les principaux domaines pour un développement durable en RDC

Le développement étant un concept multidimensionnel, il est perçu selon plusieurs dimensions. C'est ainsi que, dans nos analyses sur la problématique de la vocation africaine de la RDC, nous avons voulu à ce que dans les perspectives de la puissance politico-économique de République Démocratique du Congo, nous puissions aborder aussi le point qui touche la problématique du développement du développement durable de la RDC sur les domaines politique, juridique, technique et économique en proposant les pistes de sorties de la crise actuelle en RDC dans tout ces domaines afin que la RDC puisse devenir une puissance dans les Relations Internationales.

II. 5. 3.1.1. La dimension politique du développement de la RDC

La politique, étant considéré comme un instrument de la gouvernance qui est mode d'action des dirigeants du pays doit être prise au premier niveau, pour que le pays puisse avoir une place dans le concert des nations. La problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance économico politique, nous avons montré dans les points précédents combien de fois la mauvaise gouvernance a été aussi pointée des doigts dans la crise congolaise ; car étant à la base des différentes rebellions. C'est pour quoi, les pays de la nouvelle démocratie sont aussi considérés comme des grandes puissances. En fait, le domaine politique de la RDC est aussi à réviser dans la gestion de la chose publique. « Parmi les tout premiers préalables du développement d'un pays, nous soulignons la volonté politique de ses dirigeants, laquelle consiste à choisir des moyens et à les mettre en oeuvre avec détermination. »96(*)

« En effet, la RDC n'a pas du tout changé de philosophie politique depuis la colonisation, il y avait un roi qui était maître de tout jusqu'à 1960. A près lui, un homme nommé Mobutu n'a fait que perpétuer l'oeuvre de Léopold II en régnant sans partage et en refusant tout dialogue afin que le peuple ne puisse participer à la vie politique. Après la guerre de l'AFDL, Laurent Désiré KABILA a imité son prédécesseur97(*) ». Cet état de gouverner a émaillé le pays depuis l'indépendance jusqu'à nos jours où le pays est entrain de préparer le 50 ans de l'accession à l'indépendance. Ce contant est tout jour amère, car ni le gouvernement issu des urnes n'a pas réussi à établir l'ordre, car le pays continue à s'enfoncer dans la tombe. Ce gouvernement a tenté d'instaurer la politique de 5 chantiers, qui touche l'emploi car il y a une longue période que en RDC la problématique de l'emploi c'est une des causes qui pousse aux soulèvements des masses. L'accès à l'eau potable pour un pays qui regorge beaucoup des potentialités en eau devient un miracle pour le congolais. L'éducation aussi faisant partie des 5 chantiers de la 3e République de la RDC, dont le premier mandant va toucher à la fin, continu à créer beaucoup des polémiques dans le chef des élites congolais, car depuis la 2e République du Congo les enseignants et les enseignés sont entrain de développer et étudier la science de la misère. Car, pour les enseignants congolais, le droit au salaire n'existe pas. C'est ainsi que, les parents des élèves et étudiants congolais ont pris les responsabilités de l'Etat, « échec de la politique ». Le 5 chantiers défendent aussi la construction des infrastructures de base (sanitaires, routières scolaires, de logement). Jusqu'à la veille de la fin du mandat, ce plan n'a jamais montré ces impacts visibles, pour ainsi dire que les infrastructures de base de la RDC ne permettent en rien à la RDC d'assurer son rôle de leadership en Afrique centrale. Etant donné que l'Etat de droit permet au peuple de choisir ses dirigeants en toute liberté afin d'arriver au développement politique qui est celui de la démocratie. La politique qu'encourage d'avantage le peuple à participer à la vie politique de la nation ; nous envisageons le passage à l'Etat de droit comme une préalable pour aboutir au développement politique qu'élimine au moins en principe, la domination, la dictature ainsi que la tyrannie de tout groupe minoritaire sur la majorité de la population. C'est à ce niveau que le pays, après avoir accédé à l'Etat de droit que «  la démocratie participante » dans le pays.

Dans le plan d'action de Lagos, on peut lire que le développement sur le plan politique consiste à un déblocage de l'expression créatrice des ressources humaines et à une nouvelle organisation des citoyens en vue de la participation effective des populations à la définition de leur destin et de celui de leur pays »98(*).

II. 5. 3.1. 2. La dimension juridique de la problématique du développement en RDC

Après avoir abordé la dimension politique du développement dans l'idée que le développement de la RDC dépendrait d'une politique systémique et cohérente de l'Etat dans le but de promouvoir le progrès économique et social d'un peuple, il devient claire que le contenu du concept ne serait, en aucun cas, se dissocier des impacts produits par l'intervention des pouvoirs publics dans le processus de développement. En suite, il est à rappeler que en RDC, la législation a évolué et évolue en fonction des humeurs de la classe qui est au pouvoir. Si une loi ne plait pas aux dirigeants du pays et à leurs entourages, elle est automatiquement amandée. Après l'organisation de la vie politique, les personnes choisies démocratiquement par le peuple ont plusieurs tâches dont celles d'édicter les règles à suivre par des individus et de réviser certaines pour le bon fonctionnement de l'Etat de droit car le pouvoir public assume le rôle de garant de l'ordre publique et du droit.

Malgré tout ce que prévoit toutes les dispositions juridiques, quelque soit la présence de différentes lois en RDC, les institutions n'ont jamais réafirmé leurs volonté de reformer les appareils judiciaires car la situation de l'impunité est en actualité. Car certains animateurs des institutions en RDC sont impliqués dans différents crimes commis contre leur peuple. A cet effet, si aujourd'hui nous constatons la problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance. L'impunité qui caractérise ce pays classé au 1e rang des pays où le cycle de violence est à grande échelle. Il est vraiment impossible qu'un tel pays puisse assumer le rôle de leadership. Car il devrait se comporter dans le concert des nations comme un pasteur devant les fidèles.

Pour que le pays joue le rôle de garant de l'ordre public et du droit sa responsabilité sera déterminante dans ces domaines précis de la vie de la nation. Pour ce qui concerne le domaine juridique « l'Etat a aussi l'obligation de promouvoir l'industrie, le commerce, l'agriculture, l'artisanat, l'instruction et tout les secteurs de la vie socio-économique qui sont des facteurs déterminants du développement des peuples ».99(*)

Un autre aspect sur le plan juridique, c'est le comportement des autorités dans leurs administrations des infractions. En fait, aucune autorité ne peut nous donner aujourd'hui une leçon vis-à-vis à la campagne de tolérance zéro. On constate beaucoup de dérapage dans les chefs des gouvernants de ce pays. Lors de son investiture en 2006, le chef de l'Etat avait déclaré la campagne de « fini la recréation » en déclarant que toutes les portes des prisons seraient ouvertes pour les infracteurs. Ce mot d'ordre n'a pas trouvé sa place dans les esprits des congolais. Au cours de cette même année on a assisté aux scénarios dans le pays de fini la recréation avec le cas de plusieurs chefs rebelles entrain de faire la loi, les détourneurs des fonds publics n'ont pas cessé avec leurs habitudes.

Après l'échec de « fini la recréation » c'est presque une année après. C'est un autre vocable qui apparaît « Tolérence zero » qui n'a fait que circuler dans les médiats et lors des allocutions des politiciens mais sans aucun effet juridique du point de vue sanction à l'égard des fautifs.

Pour ce point, cet état de chose ne peut jamais faire avancer ou changer la RDC car le problème de non respect de loi qui caractérise les congolais et le problème de suivi par les autorités continuera a conduire le Congo dans le chao bien que ce pays aurait des richesses énormes. La reforme de la justice est une préalable pour que le Congo décolle afin d'atteindre son niveau d'une puissance sur le plan sous régionale, régional et mondial. Il faut donc une application structe de la loi.

II. 5. 3.1.3. L'aspect économique pour un développement durable de la RDC

Sans pour au tant nous écarter de nos démarches et nos visions, il est important de dire que le développement économique, dont les nations, sur tout le pays sous développé comme la RDC est bel et bien une composante de droits de l'homme car sans ce facteur dans tout pays du monde, la population est condamnée à la pauvreté absolu et à la dégradation quotidienne de la vie.

Le développement économique implique forcement deux ou plusieurs dimensions à savoir la production ainsi que la répartition des biens produits afin que les femmes et les hommes puissent satisfaire leurs besoins. La RDC ne peut pas échapper à cette règle.

Le grand problème de la RDC du point de vue économique qui constitue un frein au développement de la RDC tire son fondement sur plusieurs dimensions à savoir dimension interne et externe.

La problématique interne de l'économie de la RDC est que tout d'abord, l'impunité qui a tout jour régné a poussé à ce que un niveau très élevé de détournement se manifeste au Congo, il y a aussi une faiblesse de production nationale faute à une politique nationale mal planifiée par différents régimes qui ont dirigé ce pays depuis longtemps.

Bien que la RDC est un pays à une potentielle en ressources naturelles (minière et autres) ce facteur ne constitue pas un déterminant ou une assurance mais c'est la politique d'exploitation minière et d'autres potentialités qu'elle dispose qui pourrait l'assurer. En conséquence, comme pistes de sortie de la crise économique de la RDC comme le préconise Dieu Donné KALINDYE BYANJIRA « comme la plupart des pays en développement sont caractérisés par des économies essentiellement agraire et dépendant de la vente d'une poignée de minéraux ou des produits ; leurs économies ne sont pas très diversifiés ».

En effet, partant de ce que préconise comme pistes de sortie de la crise actuelle de la RDC il priorise l'agriculture qu'il qualifie comme une des priorité d'un Etat de droit. L'idéal serait d'arriver à une autosuffisance alimentaire afin que la population puisse jouir d'un droit fondamental de se nourrir qui fait partie des droits inaliénables de l'homme.

En deuxième lieu, l'auteur souligne le point de l'inadaptation de schéma occidentaux en estiment que le jour où le pays en développement parviendront à être des véritables Etats de droit, nous assisteront à un rejet de certaines politique du développement économique proposées par les frères du nord. Car d'après lui ce programme nous a apporté plus du mal que du bien. Avec ces reformes, le niveau de vie s'est dégradé par une diminution sensible du pouvoir d'achat.

En effet, la problématique de l'économie congolaise qui souvent soulève beaucoup d'analyse, il est vraiment très considérable que les choses puissent être prise au sérieux compte tenu de la réalité nationale et internationale. Si nous avons évoqué l'aspect national, l'aspect extérieur doit aussi être mis en compte. La convoitise généralisée sur tout le plan, des autres pays et grandes puissances ne permet à ce que le Congo puisse émerger dans le concert des nations.

Ce que le Congo doit prendre comme mesures sur le plan interne est de mettre en valeur les produits locaux, appliquer une politique d'exploitation de ressources naturelles sur place au profit de sa population.

Pour décourager les convoitises extérieurs, sur le plan sous régional, régional et mondial ; intégrer aux organisations internationales économique qui lui permettront d'avoir un cadre de coopération mutuel et d'intégration afin d'éviter le pire comme l'histoire nous a donné leçon.

II. 6. Notre point de vue sur la vocation africaine de la RDC comme puissance politico-économique

En faisant une lecture sur la vocation africaine de la RDC comme problématique d'une puissance, nous avons évoqué plusieurs faits marquant cette problématique.

En effet, dans le phénomène de la stratification internationale, les caractéristique de la société internationale dont l'universalité, l'interdépendance des Etats. La reconnaissance des Etats comme la seule organisation politique supérieur ainsi que l'existence des Etats plus égaux que d'autres. Dans cette société, l'égalité est une fixions d'où chaque Etat cherche à tout prix de devenir une puissance ou à se classer dans l'échiquier internationale.

Le statut formel d'un Etat étant le principe de droit international qui stipule que tout les Etats sont égaux, ce qui est une réalité juridique qui se constate au sein des organisations internationales lors des résolutions une voix est égale à un Etat lors de l'adoption, cela n'exclue en rien le statut réel d'un Etat sur le plan juridique un Etat égal à une voix ; cependant sur le plan économique, géographique, démographique, historique ou militaire et technologique tout les pays n'ont pas le même niveau de vie. Cet ainsi que grâce à cet aspect, il nous a été utile d'aborder la problématique de la RDC comme une puissance.

Bien que son statut formel ait été respecté par les organisations internationales, jusqu'à présent le statut réel de la RDC pose encore beaucoup des problèmes dans les opinions et sur la scène internationale. Son statut réel ayant démontré la subordination de la RDC aux autres Etats. Cela résulte de la fixions, réalité qui l'a amené au processus athymique qui démontre la perte de son statut d'un Etat pivot d'Afrique.

Sur le plan international, la RDC devait avoir la capacité d'influencer sur les relations internationales comme nous avions déjà souligné en s'appuyant sur les facteurs géographique, économiques, démographiques, etc.

Ce qui à préconiser comme de solution pour que la RDC puisse avoir son statut, elle devrait développer son économie et en se basant surtout sur la diversification économique et celle de l'exportation, c'est-à-dire, au lieu qu'elle continu à s'appuyer sur la production minière pour fonder son économie, elle devrait plutôt préconiser d'autres secteurs qui prendraient la relève lorsque la cours à diminué (lors que le marché mondial minier a dévalué). Ainsi, la diversification, a part l'exploitation minière, la RDC devrait produire sur place afin d'exploiter les produits locaux (agricole, forestier, etc.). La production sur place va limiter ou substituer les importations au lieu de continuer à importer les produits locaux.

Sur le plan stratégique, il est à rappeler que la RDC occupe une position stratégique en Afrique voire même au monde comme nous l'avons déjà évoqué. C'est ainsi que cette position stratégique devrait lui offrir la chance de s'imposer sur les autres pays car étant le coeur de l'Afrique et l'Afrique étant le coeur du monde par rapport à la carte, la RDC doit bénéficier de plusieurs accords stratégiques, surtout les alliances militaires pour constituer une base africaine militaire, constituer une force africaine au sein de l'UA  et d'autres organisations africaines. A titre d'exemple, si la RDC arrivait à conclure une alliance militaire avec l'Angola pour accéder à l'Océan atlantique sans problème et une autre avec la Tanzanie, elle serait avantageuse et en position de force pour exercer son hégémonie de puissance sur le reste du monde ; car la partie du nord et sud et d'autres périphéries allaient dépendre de la force terrestre « la théorie de l'Hitler » et de « Hearth land » que nous avions déjà soulevé dans les paragraphes précédents). L'immensité territoriale de la RDC confirme sa vocation africaine de sorte que ses neuf pays limitrophes sentent qu'ils sont à côté d'un géant à qui ils doivent se soumettre. Chose étonnante, le territoire immense de la RDC attise la convoitise de ces Etats avec celles des grandes puissances occidentales autour de plusieurs tentatives de Balkanisation.

Quant au facteur démographique, aurait comme importance celui de constituer un capital humain pourra aider le pays à pouvoir bien se développer, qu'il devrait être bien formé pour assurer la responsabilité qui lui revient.

Ainsi, dans le domaine militaire la démographie congolaise aurait à jouer un rôle très important grâce à son hétérogénéité qui le caractérise. Aujourd'hui, il est inconcevable que l'armée congolaise connaisse une défaite face aux rebelles. La politique envisageable pour que l'armée congolaise connaisse un record sur l'échiquier national et international, il s'avers important de veiller sur l'éducation des masses et des hommes en arme. Mais aussi avoir une armée formée sur diverses formes (fantassins, l'armée de l'air, la force navale) car ce n'est pas les hommes qui manquent.

Le chantier « éducation » s'avère aussi important car la problématique de l'an alphabétisation reste un défit à relever pour réduire le degré d'analphabétisme caractérisant la majorité de cette mosaque de la population congolaise.

Cela étant, d'après notre avis la vocation africaine de la RDC ne fera plus débat entre les intellectuelles ou écrivains comme problématique d'une puissance politico-économique

CONCLUSION

Nous voici à terme de notre travail que nous avons institué :la problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico économique : état de lieu de perspectives ».

Ayant le souci de savoir la problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance, nous avons mené nos recherches sur base de la problématique suivante :

- quels sont les causes de la rupture de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico-économique ?

- par quel moyen la RDC doit-elle sortir de cette rupture pour jouer le rôle de leadership en Afrique centrale

- quels sont les facteurs déterminant de la RDC comme puissance politico-économique :

Voulant répondre aux problématiques formulées, nous avons proposé les hypothèses telles que :

- les causes seraient lié aux problèmes internes et externes du pays par la mouvais gouvernance, les conflits endogènes et exogènes qui ont déchiré ce pays et qui ont conduit aux différends bilatéraux avec les voisins, aux tentatives de balkanisation de la RDC, ...

- le principe de bon voisinage serait un préalable pour sortir la RDC de la crise afin de se repositionner dans le concert des nations quant elle aurait pensé toutes ces plaies

- les facteurs déterminants de la RDC comme puissance politico économique seraient d'ordre économiques, démographiques, géographiques et stratégiques.

Pour vérifier nos hypothèses nous avons fait appel à la méthode structuraliste et dialectique. Pour la technique aussi nous avons recouru au technique documentaire et d'observation libre qui nous ont aidé à accéder facilement aux données.

Grâce à la méthodologie appliquée a obtenu comme résultat :

La RDC a connu un long moment de conflits qui la remis en épreuve d'émergence. Les protagoniste avaient comme revendication : la mauvaise gouvernance en ayant aussi comme ambitions de prendre le pouvoir par les armes, les autres préconisant est la partition du pays car étant vaste il y aurait un problème de la gérer mais aussi les autres sont contre cette thèse car il estiment que l'immensité territoriale de la RDC lui confère un élément de puissance.

- la montée en puissance de l'ethnicité à été à la base de conflits en RDC car certains ethnies se réclament d'être marginalisée par le pouvoir, à ce facteur nous y avons associé la problématique de la nationalité qui est d'un des facteurs remettant en cause la politique de bon voisinage

- la politique de bon voisinage a été l'instrument à envisager pour remettre un climat d'apaisement et de coopération entre le pays frontaliers de la RDC 

- grâce aux facteurs économique, géographique et démographique de la RDC, celle-ci serait une puissance politico-économique capable d'influencer les relations internationales africaine et internationale en général, mais c'est question de les remettre en valeur.

En vue de préconiser une solution à cette problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance avons suggéré ce qui suit :

Sur le plan interne

- que les autorité congolaises puissent avoir la culture de la bonne gouvernance et du respect des lois en vue d'éradiquer les divers conflits qui se déplorent sur toute l'étendu de la RDC quelques soit leur natures.

- Dans l'élaboration de la politique étrangère de la RDC que le principe de bon voisinage soit un instrument principal à privilégier vis-à-vis de ses pays voisins.

Sur le plan externe

- La RDC doit avoir une vision réaliste dons les relations internationales car, les Etats sont des monstres froids qui n'ont ni ennemi ni ami seul les intérêts qui comptants c'est ainsi qu'en vue de se protéger on doit en effet contrôler les altitudes de ses voisins ainsi que celle des grandes puissances. ,

- La RDC doit exercer son influence dans les organisations auxquelles elle fait partie en s'acquittant de ses obligations vis-à-vis de ces dernières on y affectant aussi ses représentants nommées sur base de critères scientifique dans le cadre de professionnaliser la diplomatie.

- La problématique d'intégration étant un défis en Afrique la RDC doit prendre conscience de ce qui lui revient de donner l'identité à la région de l'Afrique centrale en particulier et de l'Afrique en générale, en s'impliquant dans le processus d'intégration en Afrique.

La problématique de la vocation africaine de la RDC étant une matière très vaste comme nos recherches l'ont prouvé nous pensons avoir apporté notre modeste contribution à la question comme puissance politico économique sans avoir la prétention de tous aborder.

N'étant pas une parole d'évangile le présent travail n'est qu'une oeuvre humaine qui doit souffrir de quelques imperfections ; nous prions ainsi à tout chercheur ultérieur prétendant aborder cette matière dans ce même angle d'idée de pouvoir nous compléter en vue de rendre cette démarche plus efficace.

Ce pressent travail a doit aux nouveaux apports de son auteur en vue de le compléter.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGE

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4. Petit futé, les bons plans pour réussir son voyage au Congo RDC

5 Rigobert MINANI. J.J, du l'acte de stabilité de naïrobi à l'acte d'engagement de Goma en jeux et défis, éd.CAPS/KODHECIC, Kinshasa 2008

6. NDAYWEL ENZIEM I, histoire générale du Congo, se bock et larcier, s.a 1998

7. MAYILA TSHIYEMBE : la politique étrangère de la RDC continuité et rupture,

8. QUIVY et Comperhaud H.L.V, manuel de recherche en science sociales, 2emes éd, Dunod, paris, 1998.

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10. WALTER DE KUYSSHE, le Congo connibalisé chronique et réflexion sur un pays sans lois

11. ADAM AOCHCHILD .D. : les fantômes du roi Léopold II un holocauste oublié, éd Belfond, paris 2003.

12. LABANA LASSAY' ABAR ; les relations internationales, présentation panoramique et approches théoriques, éd MEDIA Paul, Kinshasa 2006.

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20 jaqueline K. ZERBO, l'école et démocratisation du développement national en Afrique actes d'un colloque. Dakar 15-18 mars 1992. Organisation de l'unité africaine du travail (institution internationale d'étude sociale 1983

21. KALINDYE BYANJIRA.D. Introduction d'éducation à la culture de la paix aux droits de l'homme au développement durable et aux question de résolutions des conflits. Ed. de l'institut africaine de droit de l'homme et de la démocratie, Kinshasa, novembre 2006.

MEMOIRE

1. Schschys KAKULE SIVAMWANZIRE, de la thèse sur la balkanisation de la RDC : analyses géopolitique et géostratégiques sur le plan interne et international, mémoire de licence L2 RI UNIVERSITE OUVERTE, 2007-2008.

NOTES DES COURS

1. NDABEREYE NZITA Paulin, politique extérieur de la RDC, L1 RI FSSAP/UNIGOM 2008-2009.

2. IDEM, géopolitique, cours inédit L1 RI, FSSAP/UNIGOM, 2008-2009

3. IBIDEM, droit internationale du développement, cours inédit L2 RI-FSSAP/ UNIGOM 2009-2009.

4. dito, LES NOUVEAUX ETATS EN RELATION INTERNATIONALE, cours inédit L2 RI- FSSAP/UNIGOM 2009-2010

5. KADIEBWE, POLITIQUE ETRANGERE DES GRANDES PUISSANCES COURS inédit L1 RI/FSSAP/UNIGOM 2008-2009

6. José SAMBWA, les problèmes d'intégration économique, cours inédit RI FSSAP-UNIGOM 2009-2010

7. CHIMERE MUNGU AKONKWA, GEOSTRATEGIE, cours inédit L1 RI/FSSAP/ UNIGOM 2008-2009

8. KISANGANI ENDANDA et Albanz KABAYA, Initiation a la recherche scientifique cours inédit G1 SPA/FSSAP/UNIGOM 2006-2008

9. célestin MUYALALO, méthode de recherche en sciences sociales, cours inédit G2 RI /FSSAP/UNIGOM 2006-2007

AUTRES SOURCES

1. Bulletin officielle de l'EIC décret sur la nationalité/ Bruxelles le 27decembre 1992

2. RAPHY KIZOZO, directeur de l'oeil du patriote, paris 11fevrière 2008

3. le livre blanche initié par le président Nicolas Sarkozy portant sur la reforme de la défense et de la sécurité français consulté sur WWW.rfi.fr. le12 janvier 2010.

4. Messagerie de la presse du Congo ; bulletin de passe en ligne consulté le vendredi 15 mai 2009 édition No 393

5. LA CEPGL, rapport de la réunion des experts sur la relance de la CEPGL tenue à Bujumbura du 04 au 07 avril 2007.

6. le rendez-vous de l'Afrique, consulté sur www.africatime.com/rdc le 21 février 2010.

7. www. Congo Line. Com consulté le 20 mai 2010 à 10h50

8. wwwgoogle.fr consulte le lundi 24 août 2009 à 13h7

9. www.congo Times, consulté le 6 février 2010 à 12h35

* 1 Jean Marc CHATAIGNER et HERVE Margo, Etat et Société fragile, Entre conflits, reconstruction et développement, Ed. Karthala, Paris 2007, p. 191

* 2 Jean Marc CHATAIGNER et HERVE Margo, Op. Cit. p. 191

* 3 SENDJOUsN Luc, Sociologie de relations Internationales africaine, éd. Karthala, paris, 2006,p. 157

* 4 COLLECTE BRACKMAN, cité par Petit Futé, les bons plans pour réussir son voyage Congo République Démocratique, Ed. COUNTRY GUIDE, Paris 2004, p.

* 5 Rigobert MINANI S.J., DU PACTE de stabilité de Nairobi à l'acte d'engagement de Goma, enjeux et défis, Ed. CEPAS/RODECIC, Kinshasa

* 6 NDAYWEL ENZIEM .I. Histoire générale du Congo, De Boeck et Larcier.s.a, 1998, p.817

* 7 MAYILA TSHIBE MBE, la politique étrangère de la rdc : continuité et rupture consulté sur www . google .org le 15février 2010 à 11h00

* 8 Stachchys KAKULE SIVAMWANZIRE ,De la thèse sur la balkanisation de la rdc  :Analyses géopolitique et stratégique sur le plan interne et international, Mémoire de licence Inédit, L2 RI/ UNIVERSITE OUVERTE , 2007 /2008, p. 20

* 9 idem

* 10 Quivy et compenhoudH.L.V, Manuel de recherche en Sciences Sociales,2ème éd. Dunod, Paris,1998,p.85

* 11 EDEN KODJO cité par NDABEREYE P. cours de la politique extérieure de la rdc, cours inédit L1RI/ .FSSAP/UNIGOM/2008/2009,P.17

* 12 Madeleine GRAWITZ. Cité par le P.O KISANGANI ENDANDA et CT Albanz KABAYA, notes de cours, INITIATION A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, cours Inédit G1SPA/FSSAP /UNIGOM/2006/2008,p.22

* 13CT MUYALALO Célestin cours de METHODE DE RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES, cour inédit, G2 RI FISAP/UNIGOM2006/2007

* 14 Madeleine GRAWITZ cite par le POKISANGANI ET ACT KABAYA Albanz, op cit P91

* 15 PO KISANGANI ENDANDA KABAYA Albanz, idem, P.91

* 16 Cordelier et Al p .38-19) cité par le CT Déoratias CHIMERE MUNGUAKONKWA, notes de cours de géostratégie, cours Inédit FSSAP-L1-UNIGOM-2008-2009p.29

* 17Isidore NDAYWEL, op cit,p.920

* 18 Nouveau la rousse Universelle, Illustrée, éd. Larousse, Paris, 1969,p.820

* 19 LABANA LASSAY'ABAR, Les relations internationales ; Présentation panoramique et approches théoriques éd. MEDIAS Paul, Kinshasa, 2006 p.106,107

* 20 LABANA LASAY'ABAR, op.cit , p 106

* 21 Idem, p 106

* 22 LABANA LASAY'ABAR, op. cit, p 106

* 23 FREDRICH RATZEL, cité par NDABEREYE Paulin, cours de géopolitique, cours inédit, L1 RI/FSSAP/UNIGOM/2008-2009.

* 24 WALTER DE KUYSSHE , Le Congo cannibalisé chronique et réflexion sur un pays sans état de droit, édition académia - Bruylant, 2007 , P.46

* 25 Rigobert MINANI BIHUZO, S.J, DU PACT DE STABILITE DE NAIROBI à l'acte d'enseignement de Goma : en jeux et défit du processus de paix en RDC, éd CEPAS/RODHECIC, Kinshasa 2008

* 26 Idemp.4

* 27 Jean-Marc Châtaigner et Hervé Margo, Etat et société fragiles : entre conflits, reconstruction et développement, éd. Karthala, Paris, 2007 p.91

* 28 Idem, p 91

* 29 Ibidem.p.91

* 30 ADAM HOCHSCHILD, Les fantômes du roi Léopold II un holocauste oublié, éd Belfond, Paris 2003 p 15

* 31 Idem p 15

* 32 Opération Umoja wetu : était menée conjointement avec les FARDC et les troupes rwandaises au Nord-Kivu contre les FDLR

* 33 Opération Kimya II : une opération militaire menée par les FRDC seule après intégration des groupes armés congolais

* 34 Opération Amani leo : opération ayant comme mission d'établir la paix au Kivu mettant fin à Kimya II surtout protection de la population civile en sécurisant les zones libérées

* 35 Rigobert Minani BUHIZO, op.cit., p 8

* 36 COLETTE BRAECKMAN cité par le soir, PETIT FUTE-COUNTRY GUIDE, les bons plans pour réussir son voyage au Congo République Démocratique, Pair 2005, p.64

* 37 Rigobert Minani BUHUZO, op.cit., p 8

* 38 Idem, p 7

* 39 Jean-Marc Châtaigner et Herve Margo, op.cit p 95

* 40 CELESTIN NGYA-NDILA MALENDA, Nationalité et citoyenneté au Congo- Kinshasa, le cas du Kivu, éd L'harmattan, Paris, 2001 p 5.

* 41 Jean Châtaigner et alli, op. cit, page 96

* 42 Bulletin Officiel de l'EIC, (p 323-326), Décret sur la nationalité/ Bruxelles le 27 Décembre 1892.

* 43 Jean Chataigner et alli, op.cit ., p 96

* 44 COLETTE BRAECKMAN cité par Kakule SIVANWANZIRA, la thèse sur la Balkanisation de la RDC :

Analyses géopolitiques et géostratégiques sur le plan Interne et International, Mémoire de licence inédit, l'Université ouverte/ L2 RI /FSSAP/2007-2008, p 44

* 45 Idem, p.44

* 46 KAKULE op.cit p 45

* 47 Isidore NDAYWEL. Cité par KAKULE , op.cit 45

* 48 HUGO cité par KAKULE .Stachys. S. ,op cit. P .45

* 49 Napoléon cité par CHIMERE MUNU AKONKWA, D. , Géostratégie, cours dispensé en L1 , Inédit, UNIGOM, 2008-2009

* 50 Raphy KIZOZO est le directeur de la Rédaction de l'oeil du patriote paru à Paris le 11 février 2008.

* 51 ANGOELA, P. et alii, la prévention des conflits en Afrique centrale, Karthala, Paris, 2001, p.114

* 52 BRAECKMAN, terreur africaine ; Burundi, Rwanda et Zaïre : Les racines de la violence, éd. Fayard, Paris, 1996, p.401

* 53 Collette BRAECKMAN, op.cit, p. 401

* 54 Stachys KAKULE SIVIMWANZIRE, op. cit, p. 54

* 55 Le « livre blanc » Initié par le président Nicolas SARKOZY portant sur la reforme de la défense et de la sécurité française : consulté sur www.rfi.fr, le 12 janvier 2010 à 12h45'.

* 56 Messagerie de la presse du congo :Bulletin de presse en ligne de ce vendredi 15mai 2009 dans son édition N°393

* 57 LABANA LASAY'ABAR, Les relations internationales, op cit, P64

* 58 Idem, p. 64

* 59 Ibidem,

* 60 C.E.P.G.L : Rapport de la réunion des experts sur la relance de la C.E.P.G.L, tenue à Bujumbura du 04 au 07 avril 2007, p.1

* 61 Le rendez-vous de l'Afrique , consulté sur Internet « www.africa time.com/rdc.le 21 février 2010 à 10h30'

* 62 NDABEREYE ,P. , POLITIQUE EXTERIEURE DE LA RDC, cours inédit L1 RI, FSSAP/UNIGOM/2008-2009

* 63 Henri BERDIN, cité par NGOLE T., op. cit. p.154

* 64 WWW. Congoline. com consulté le 20 mai 2010 à 10h50 min au sujet sur l'hypothèse de la partition de la RDC

* 65 WWW.Google. fr. consulté le lundi 24 Août 2009 à 13h47min et écrit par le potentiel

* 66 P.o José SAMBWA,Notes de cours de PROBLEMES D'INTEGRATIONECONOMIQUE, cours inédit, L2RI-FSSAP-UNIGOM 2009-2010

* 67 GLELE-AHANHANZO M., introduction à l'organisation de l'unité africaine et aux organisations régionales africaines. Bibliothèque africaine et malgache, Paris 1986, p.52

* 68 SID AHMED A., Maghrb, quelle integration à la lumière des expériences dans le tire monde ? Revue tiers monde, t xxxII , n°129, janvier-mars 1992, p 87

* 69 Prof NDABEREYE NZITA M'MGAMBI Paulin, Rélation exterieur de la RDC, note des cours de L1 RI/FSSAP/ UNIGOM 2002- 2009 ; p 33

* 70 ISIDORE NDAYWEL, Histoire générale du congo, p

* 71 NDABEREYE NZITA, op.cit, p 34

* 72 Discourt du président Laurent Désiré Kabila, cité par le Prof NDAYWEL, op cit, P. 824

* 73 SINDJOUN. HUU, Sociologie des Relations internationales Africaines ; éd. CARTHALA, p. 157

* 74 THOMAS Bailley cité par le professeur NDABEREYE, P., op cit, p 17

* 75 Boutros Boutros GALI, cité par le C T KADIEBWE ; la politique étrangère des grandes puissances, notes des cours L1 RI/FSSAP/UNIGOM, 2008-2009

* 76 Prof NDABEREYE P., po cit, p 16

* 77 WWW. Kungo times, consulté le 6 février 2010 o 12h35min sur l'internet au sujet de projet de balkanisation de la RDC demeure

* 78 www. Congoline. com. le 6 février 2010 à 12h35min

* 79 MACINDER HALFORD, « le pivôt du monde », cité par NDABEREYE, cours de géopolitiaue, L1 RI/FSSAP/UNIGOM : 2008-2009, p. 46

* 80 NDABEREYE Paulin, géostratégique, notes de cours de L1 RI- FSSAP/UNIGOM/ 2008-2009, p 49

* 81 Formule de Mackinder dévéloppée en europe à près le 1e guerre mondiale

* 82 NDABEREYE,op.cit, cours de géopolitique, notes, p. 42

* 83 NDABEREYE Paulin, op cit, p 43

* 84 Eden Kodjo cité par NDABEREYE P., cours des Rélations Exterieure de la RDC, notes des cours, L1 RI/FSSAP-UNIGOM, 2008-2009

* 85 BABIE. B et TOLOTTI, S., l'Etat du monde, 2008, éd. la découverte, paris 2007, p 153

* 86 ANGO ELA. P. et alliis, la prévention des conflits en Afrique centrale, éd. khartala, pari, 2001, p. 29

* 87 Raymond Aron, cité par le CT KDIEBYE, cours inédit, POLITIQUE ETRANGERE DES GRANDES PUISSANCES, L1 R. I, FSSAP-UNIGOM2008-2009

* 88 WALTER DE KUYSSCHE, Le Congo cannibasé ; chronique et reflixion sur un pays sans Etat de Droit, Bruylant-Academia, Louvain - L- Neuve, 2002, P. 14

* 89 Jean Marc Châtegner et Hervé Morgo, Etat et société fragile, p. 92

* 90 Collette Braeckman, le dinosaure : Le Zaïre de mobutu, éd. Fayard, paris, 1997, p 166

* 91 Collette Braeckman, L'eujeux congolais : L'Afrique centrale a près Mobutu, éd. Fayard, 1999, P. 281

* 92 Napoléon, cité par CT TCHIMERE MUNGUAKONKWA, cours de géostratégie, L1 RI/FSSAP/UNIGOM/ notes de cours 2OO8-2009, P. 81

* 93 CT TCHIMERE MUNGUAKONKWA, idem, P. 81

* 94 Jacqueline KI-ZERBO, « L'école et démocratisation du développement » in démocratisation de développement national en Afrique, Actes d'un collègue, Dakar 15-18 mars 1982, organisation de l'unité africaine du travail (institution internationale d'étude sociale), 1983, p 67

* 95 WW. ROSTOW ; les étapes de la croissance économique cité par le Prof NDABEREYE, note de cours de Droit International du developpement, cours de L2 RI FSSAP-UNIGOM. 2009-2010, p 9

* 96 Jacqueline KI-ZERBO, op cit, p 68

* 97 KALINDYE BYANJIRA, D. introduction d'éducation à la citoyenneté en République Démocratique du Congo. Démocratie, éducation à la culture de la paix, aux droits de l'homme, au développement durable et aux questions de résolutions des conflits, éd. de l'institut africaine de droits de l'homme et de la démocratie, Kinshasa, Novembre 2006, P 153

* 98 Prof. José SAMBWA, Cours de problèmes d'intégration économique, Inédit L2 R.I -FSSAP-UNIGOM-2009-2010

* 99 KALINDYE BYANJIRA D, op cit, p. 154






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