2.2.2. L'efficacité (EF)
L'efficacité est notée EF. Plusieurs
études ont utilisé l'efficacité comme un indicateur de
performance voir Mabrouk et Mamoghli (2010), Barros et William (2007). Par
ailleurs, les résultats figurant dans l'étude de Mabrouk et
Mamoghli (2010) montrent que l'adoption d'innovations de produit n'a aucun
effet sur l'efficacité. En outre, cette dernière selon ces
auteurs n'a aucun impact sur l'adoption d'innovations de produits.
Avec : ? est la variation entre t et (t-i)
2.2.3. La diffusion
Elle est notée Spr (Spread), cette
variable se définit comme la variation de l'écart entre t et
(t-i). La propagation étant la différence entre le taux d'emprunt
sur les prêts accordés et ceux payés sur les
dépôts collectés. Autrement dit, c'est l'écart entre
le taux prêteur et le taux emprunteur. Selon multiples études tel
est le cas de Mabrouk et Mamoghli (2010) la diffusion élevée a un
impact positif important sur l'imitation des nouveaux produits concernant
l'activité traditionnelle d'intermédiation. C'est parce qu'il est
susceptible d'augmenter la marge d'intermédiation des banques s'ils
adoptent plus d'innovations appartenant à leur activité
principale.
En outre, la diffusion permet à la banque de
protéger son risque de crédit avec la constitution des
dispositions pour des dettes douteuses, qui augmente son incitation pour
développer d'abord son propre système d'appréciation de
risque (à un niveau 5%).
Avec : ? est la variation entre t et (t-i)
2.2.4. Le risque
Le risque est une exposition à un danger potentiel,
inhérent à une situation ou une activité. La
définition la plus courante du "risque" évoque "le danger
éventuel plus ou moins prévisible". Ce caractère de
prévisibilité étant déterminant pour le
gestionnaire qui souhaite agir en amont de la survenue même du danger. En
fait, l'évaluation des risques est le facteur déterminant de
toute prise de décision du gestionnaire. En s'appuyant sur plusieurs
études, à l'instar de celle de Mamoghli et Mabrouk (2010) qui
utilisent le risque comme une mesure de performance des banques, on distingue
qu'il s'agit d'une relation inverse entre le risque et la performance. En
d'autres termes, un niveau élevé de risque se traduit par une
dépréciation au niveau de la performance bancaire et vice
versa.
Avec : R : risque
? est la variation entre t et (t-i)
2.2.5. La part de marché
La part de marché d'une entreprise est le
chiffre qui traduit la position que l'entreprise occupe sur son
marché, elle est notée MS (Market share) et elle
correspond à la part d'activité du marché (en
volume ou en valeur) réalisée par l'entreprise.
Généralement, La part de marché permet de
refléter pour l'entreprise à la fois la fidélité de
sa clientèle, sa position de force vis à vis de ses
clients et fournisseurs ainsi que son attractivité.
Pour mesurer la performance des banques, plusieurs chercheurs
ont utilisé la part de marché en tant qu'indicateur de
performance notant le cas de Mamoghli et Mabrouk (2010). Ils ont conclu que le
développement de nouvelles technologies permet aux banques de
générer la
fidélité des clients et même d'attirer
d'autres clients potentiels, et, ainsi, renforcer leur position sur le
marché afin d'accroître une part de marché importante.
Avec : ? est la variation entre t et (t-i)
2.2.6. La valeur marchande
C'est Le prix le plus élevé estimé qu'un
acheteur paierait et un vendeur accepterait pour un actif dans un marché
ouvert et concurrentiel. D'un point de vue comptable, c'est le coût de
remplacement d'une action obtenu en déduisant la réalisation
estimée et les coûts estimés. En fait, la valeur marchande
est utilisée comme un indicateur de mesure de performance des banques et
elle est notée MV (Market Value). Des multiples chercheurs ont
utilisé cet indicateur pour mesurer la performance bancaire à
l'exemple de Lieven Baele, Olivier De Jonghe et Rudi Vander Vennet (2007).
Selon ces chercheurs, si une banque possède des avantages comparatifs
qui ont un impact positif sur sa performance à long terme, cela devrait
être reflété sur sa valeur de marché. La valeur de
marché d'une banque est égale à la valeur actuelle des
bénéfices que la banque s'attendait à gagner. En outre,
Mamoghli et Mabrouk (2010) ont eu recours à la valeur marchande comme
une mesure de performance bancaire et ils ont conclu que cette valeur n'est pas
significative (au niveau de 10% des activités traditionnelles) et ce en
raison du fait que les banques tunisiennes ont encore du mal à
contrôler leur risque de crédit.
Avec : ? est la variation entre t et (t-i)
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