Diagnostique du SIG de la communauté urbaine de Yaoundé ( CUY ) et proposition des grandes orientations en vue de l'élaboration d'un schéma directeur ( SD - SIG ) 2012-2017

I. ARCHITECHTURE GENERAL D'UN SIG POUR UNE COMMUNAUTE URBAINE

I. 1 Aspect organisationnel

L'idée de concevoir et de mettre en exploitation un SIG dans une commune doit être partagée par tous les acteurs de la chaine. A tous les niveaux, son importance doit être expliquée et chacun doit reconnaitre l'utilité de l'outil qui va être mis sur pied. Il est préférable que l'implication se fasse de l'amont vers l'aval. C'est-à-dire l'importance doit être perceptible par les décideurs situés au sommet de la chaine de gestion et en validant le

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MASTER II IASIG 2010-2011 : MEMOIRE DE FIN DE FORMATION

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principe, ils pourront facilement mettre d'accord tous les services intermédiaires jusqu'à l'implication des services extérieurs et des partenaires. Ainsi donc, il va falloir identifier toutes les fonctionnalités auxquelles peut répondre un SIG afin de savoir quel service impliquer dans le processus.

En retenant que : « Le SIG permet d'analyser et de représenter la dimension spatiale de l'information. », il apparait que « tous ceux qui gèrent des données localisées ou localisables ainsi que tous ceux qui sont amenés à prendre des décisions à partir de telles données. » sont concernés. Cela englobe la quasi-totalité des services et notamment les plus concernés par les objets identifiables sur le terrain par leur coordonnées géographiques au travers d'une adresse à savoir :

v Les bâtis et les permis de bâtir,

v La voirie, les infrastructures socioculturelles et religieuses,

v Les équipements marchands,

v Les réseaux aériens et souterrains,

v L'affichage des panneaux dans la ville et toute sorte de signalisation,

v Le relief,

v Les espaces verts,

v Le lotissement,

v L'occupation des sols,

v Le plan d'urbanisation,

v Les travaux d'aménagement et de reconstruction,

v Les petites et moyennes entreprises, les industries,

v L'hydrographie, la végétation,

v L'évacuation des déchets et des ordures ménagers (la salubrité et l'assainissement de la ville),

v Les sites et points d'attraction touristiques,

v L'occupation du domaine publique,

v Les associations culturelles et sportives et les ONG,

v Les infrastructures de transport,

v La population,

v Le découpage administratif,

v ...

Il peut avoir des rajouts, des spécificités en fonction des pays et des communes, mais retenons que tous les services concernés par ces activités doivent être impliqués dans le processus de conception, mise en oeuvre, exploitation et mise à jour du SIG de la communauté urbaine. Ces services devront par conséquent disposer de la compétence minimale pour l'exploitation de la partie du système qui leurs est allouée. Ils doivent également identifier les partenariats utiles pour eux et interpeler à tout moment le service s'occupant de relations publiques pour concrétiser ce partenariat. La gestion et la maintenance étant à la charge du service technique de la communauté désigné à cet effet. Il s'agit donc en gros d'une approche participative.

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