WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le rôle de la cour pénale internationale dans la consolidation et le respect des droits de l'homme et du droit international humanitaire

( Télécharger le fichier original )
par Sterne MAGADJU BASHONGA
Université de Lubumbashi ( UNILU ) République démocratique du Congo - mémoire en droit public international 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GENERALE

Les éléments analysés en rapport avec la consolidation et le respect des Droits de l'homme et du Droit humanitaire conduit au développement du monde en générale et de l'Afrique en particulier. La stratégie d'intégration régionale que nous considérons comme une des voies qui pourrait concourir à la paix et au développement des pays africains en général et ceux des grands lacs en particulier, est à ce prix.

La cour pénale internationale est une institution permanente, indépendante, dotée de la personnalité juridique internationale. Elle a la capacité juridique nécessaire lui permettant d'exercer ses fonctions et accomplir sa mission, celle de promouvoir la primauté du droit et lutter contre l'impunité des crimes pénaux internationaux les plus graves et imprescriptibles à savoir : le crime de génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerres.

C'est en parlant de ces causes que nous avons dégagé les divers caractères de cette cour, elle a un caractère supranational c'est-à-dire qu'elle tient ses pouvoirs et sa légitimité de la volonté des Etats qui ont signés, ratifié, accepté ou approuvé son statut ou qui y ont adhéré conformément aux dispositions de l'art 125 du statut de Rome.

Elle est aussi indépendante et impartiale. Dotée de la personnalité juridique internationale, la CPI est une institution internationale reliée au système des Nations Unies. Les juges de la CPI exercent leurs fonctions en toute indépendance. Ils ne doivent exercer aucune activité qui pourrait être incompatible avec leurs fonctions.

Nous avons aussi présenté le cas pratique de la violation des droits de l'homme et du Droit international humanitaire ainsi que la résolution des conflits par des moyens pacifiques parce que la paix, pour sa part, peut être envisagée en terme universels. Elle touche à tous les domaines de la vie humaine. Son non satisfaction conduit l'homme à des impulsions dont la maitrise ne dépend que de lui. Mais, cela dépend en partie du niveau d'intériorisation de la place où il se situe. Nous avons pensé situer son action à trois niveaux à savoir : individuel, national ou international. Il faut savoir que la quête de la, paix se veut être une lutte permanente.

Notons aussi que la création de la cour pénale internationale est vrai semblablement l'une des innovations institutionnelles la plus importante depuis l'avènement de l'ONU. Désormais aucun dirigeant ne peut plus se voir protégé par une immunité lorsqu'il se verra coupable par une violation humanitaire ou soit par les préventions retenues par le statut de Rome.

La situation au Kenya nous interpelle pour voir l'actuel président du Kenya UHURU KENYATA nouvellement élu pour qui entant que candidat était poursuivit par le procureur de la cour pénale internationale pour les crimes relevant du statut de Rome lors des précédentes élections de 2007 au Kenya. Comme la situation internationale évolue, le Droit International aussi évolue. Lors du discours commémoratif du 50eme anniversaire de l'Union Africaine le président de cette organisation a dit que : « la cour pénale internationale c'est une cour raciste » du fait qu'elle ne juge que les affaires venant de l'Afrique. Pour notre position face à cette affirmation nous pouvons dire que le président de l'U.A a eu tort pour dire ces choses, d'autant plus que la cour pénale internationale n'est qu'une cour subsidiaire à la justice nationale c'est-à-dire lorsque la justice nationale a échoué, la justice internationale vient pour compléter celle-ci pour les faits qui sont sous sa charge. D'autant plus que pour que la cour pénale internationale s'intéresse à un ressortissant d'un pays, il faut que ce dernier ait ratifié le Statut de Rome du 17 juillet 1998.

De tout ce qui précède, il y a lieu d'affirmer qu'en matière de promotion et de protection des droits de la personne, la RD Congo était jusqu'en avril 2003, dans « un départ » avec la constitution de 2003. Aujourd'hui, elle se trouve « dans un départ qui nepart absolument pas ». Nous dirons plutôt que la RD Congo est et reste au « rond point » en cette matière. Elle n'avance nullement, à notre avis.

En effet, la promotion et la protection de ces droits ne peuvent pas être perceptibles dans l'abondance ou en termes de quantité de droits constitution nolisés. Ceux-ci ne peuvent être effectivement garantis que s'ils sont accompagnés des mécanismes spécifiques pour leur promotion et leur protection. En poussant notre esprit imaginatif plus loin, l'on représenterait ces mécanismes en une maison dans laquelle devons être gardés tous les mobiliers et sans laquelle la propriétaire de ceux-ci ne prétendra pas protéger. Cela est d'autant plus envisageable pour la construction d'une paix durable et du développement d'un Etat. C'est ainsi que les nations Unis encouragent la création des telles institutions. Avant que le constituant congolais ne revienne sur sa propre charte pour intégrer de telles lois ou telles autres institution et avant que le législateur ne comble cette lacune par des lois ordinaire, nous croyons que la communauté s'assurée et éduquer le peuple à la résistance et à la dénonciation de toute violation des droits et libertés individuels et collectifs. Ce au vu de ce qui est déjà intégré dans la constitution. Mais en attendant tout cela, la RD Congo demeure toujours à son « Rond point » pour tout conclure nous pouvons dire que le Droit international est caractérisé par l'absence des sanctions.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci