II. Les méthodes de mesure
La mesure des risques afin de mieux assurer leur gestion
s'effectuent sous des contraintes :
· Externes : en terme de
réglementation :
- Solvabilité.
- Liquidité...
· Internes : en terme d'objectifs de gestion
:
- Rentabilité et niveau de fonds propres.
- Parts de marché...
Il existe trois (3) méthodes de mesure de risque que
sont :
Ces trois méthodes peuvent, avec quelques
spécificités, être appliquées à la mesure de
chacun des risques financiers.
1. Mesure de marge
Il est mesuré par un taux appelé taux de marge. Le
taux de marge correspond au rapport de la différence entre le prix de
vente et le coût d'achat d'une marchandise sur le coût d'achat.
Autrement dit, si vous avez acheté 80 quelque chose que vous vendez 100,
vous avez un taux de marge de 25 %, ce qui correspond au profit que vous faites
par rapport au prix d'achat. Le taux de marge + 1 correspond au coefficient
multiplicateur du prix d'achat qui détermine le prix de vente. Le taux
de marge se différencie du taux de marque par
le fait que le taux de marque se calcule par rapport au prix de vente et que le
taux de marge se calcule par rapport au prix d'achat
2. Mesure de volume
On parle ainsi d'impasse ou gap (Gestion Actif-Passif).
L'objectif de la gestion actif-passif (GAP) est de veiller à une gestion
efficace du risque lié à l'évolution des taux
d'intérêt, à la composition de l'actif et du passif, aux
réserves de devises et à l'utilisation des instruments
dérivés. Ces activités devraient être
gérées de manière à contribuer aux
bénéfices et à limiter le risque touchant la marge
financière et l'avoir des sociétaires. Pour avoir une bonne
gestion actif-passif du risque, il convient que le conseil approuve une
politique qui fixe des limites à la composition de l'actif et du passif,
au risque de taux d'intérêt et au risque de change qu'une caisse
est disposée à assumer. La politique doit également
établir les lignes directrices régissant l'établissement
des taux, des termes et des échéances des prêts et des
dépôts. D'autre part, l'utilisation éventuelle
d'instruments dérivés devrait également relever de cette
politique, qui énoncera, entre autres dispositions, que les instruments
dérivés ne doivent servir qu'à limiter le risque de taux
d'intérêt, mais jamais à des fins de spéculation ou
de placement.
Les caisses qui offrent des prêts ou des
dépôts à taux fixe veilleront à réduire le
risque de taux d'intérêt en aidant la direction à
évaluer celui-ci correctement.
La mesure standard du risque est l'écart de bilan, qui
doit être évalué par la direction de façon
régulière.
3. Mesure de valeur
Il est question ici de Valeur actuelle nette (VAN). Ce type de
mesure fait généralement appel à l'utilisation de concepts
mathématiques tels que la Valeur Actuelle Nette (VAN) ou la duration
pour apprécier l'incidence des variations négatives des taux
d'intérêt sur la valeur patrimoniale de la banque.
La VAN a pour objet de mesurer l'impact
défavorable de la fluctuation des taux d'intérêt sur la
valeur patrimoniale de la banque dans le cas d'une activité à
taux fixe. Certains établissements disposent d'un important portefeuille
obligataire ou de titres de créances négociables. Si la valeur de
ces actifs est liée au taux du marché, l'établissement est
exposé au risque de perte sur leur valeur de revente
consécutivement à une hausse des taux d'intérêt.
C'est donc une perte en capital et non une détérioration
étalée dans le temps de la marge. Cette
détérioration de la valeur patrimoniale est nulle à taux
variables car dans un tel cas, la valeur des actifs est très voisine du
pair malgré les variations de l'index de taux variable. En effet la
fluctuation des taux variables se reporte directement sur la charge
d'intérêt sans impacter véritablement sur le prix et donc
sur le capital. Il n' y a alors qu'à taux fixe que le risque est
réel
CONCLUSION PARTIELLE
L'approche standard de l'IRB est une version
révisée de la méthode instituée par l'accord de
1988, dans laquelle les actifs sont affectes de coefficients de
pondération en fonction du débiteur (la nouveauté est le
coefficient de pondération évalué sur la base de notation
externe). La banque détermine la position représentant un risque
en appliquant des facteurs de pondération censés tenir compte du
risque lie à cette position. Le capital exigible devrait
représenter ainsi 8% du total de cette position pondérée
en fonction du risque.
Selon Bâle 2, le modèle de notation interne
conforme aux exigences de ces reformes requiert une maitrise
éprouvée des techniques de modélisation : description
des étapes principales, caractéristiques et points critique de
validation.
|