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Optimisation de la gestion des risque par la notation interne

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par Ingrid Natacha Sissi EHOOMAN
Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny - Côte d'Ivoire - Ingénieur en finance 2013
  

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II. Les méthodes de mesure

La mesure des risques afin de mieux assurer leur gestion s'effectuent sous des contraintes :

· Externes : en terme de réglementation :

- Solvabilité.

- Liquidité...

· Internes : en terme d'objectifs de gestion :

- Rentabilité et niveau de fonds propres.

- Parts de marché...

Il existe trois (3) méthodes de mesure de risque que sont :

Ces trois méthodes peuvent, avec quelques spécificités, être appliquées à la mesure de chacun des risques financiers.

1. Mesure de marge

Il est mesuré par un taux appelé taux de marge. Le taux de marge correspond au rapport de la différence entre le prix de vente et le coût d'achat d'une marchandise sur le coût d'achat. Autrement dit, si vous avez acheté 80 quelque chose que vous vendez 100, vous avez un taux de marge de 25 %, ce qui correspond au profit que vous faites par rapport au prix d'achat. Le taux de marge + 1 correspond au coefficient multiplicateur du prix d'achat qui détermine le prix de vente. Le taux de marge se différencie du taux de marque par le fait que le taux de marque se calcule par rapport au prix de vente et que le taux de marge se calcule par rapport au prix d'achat

2. Mesure de volume

On parle ainsi d'impasse ou gap (Gestion Actif-Passif). L'objectif de la gestion actif-passif (GAP) est de veiller à une gestion efficace du risque lié à l'évolution des taux d'intérêt, à la composition de l'actif et du passif, aux réserves de devises et à l'utilisation des instruments dérivés. Ces activités devraient être gérées de manière à contribuer aux bénéfices et à limiter le risque touchant la marge financière et l'avoir des sociétaires. Pour avoir une bonne gestion actif-passif du risque, il convient que le conseil approuve une politique qui fixe des limites à la composition de l'actif et du passif, au risque de taux d'intérêt et au risque de change qu'une caisse est disposée à assumer. La politique doit également établir les lignes directrices régissant l'établissement des taux, des termes et des échéances des prêts et des dépôts. D'autre part, l'utilisation éventuelle d'instruments dérivés devrait également relever de cette politique, qui énoncera, entre autres dispositions, que les instruments dérivés ne doivent servir qu'à limiter le risque de taux d'intérêt, mais jamais à des fins de spéculation ou de placement.

Les caisses qui offrent des prêts ou des dépôts à taux fixe veilleront à réduire le risque de taux d'intérêt en aidant la direction à évaluer celui-ci correctement.

La mesure standard du risque est l'écart de bilan, qui doit être évalué par la direction de façon régulière.

3. Mesure de valeur

Il est question ici de Valeur actuelle nette (VAN). Ce type de mesure fait généralement appel à l'utilisation de concepts mathématiques tels que la Valeur Actuelle Nette (VAN) ou la duration pour apprécier l'incidence des variations négatives des taux d'intérêt sur la valeur patrimoniale de la banque.

La VAN a pour objet de mesurer l'impact défavorable de la fluctuation des taux d'intérêt sur la valeur patrimoniale de la banque dans le cas d'une activité à taux fixe. Certains établissements disposent d'un important portefeuille obligataire ou de titres de créances négociables. Si la valeur de ces actifs est liée au taux du marché, l'établissement est exposé au risque de perte sur leur valeur de revente consécutivement à une hausse des taux d'intérêt. C'est donc une perte en capital et non une détérioration étalée dans le temps de la marge. Cette détérioration de la valeur patrimoniale est nulle à taux variables car dans un tel cas, la valeur des actifs est très voisine du pair malgré les variations de l'index de taux variable. En effet la fluctuation des taux variables se reporte directement sur la charge d'intérêt sans impacter véritablement sur le prix et donc sur le capital. Il n' y a alors qu'à taux fixe que le risque est réel

CONCLUSION PARTIELLE

L'approche standard de l'IRB est une version révisée de la méthode instituée par l'accord de 1988, dans laquelle les actifs sont affectes de coefficients de pondération en fonction du débiteur (la nouveauté est le coefficient de pondération évalué sur la base de notation externe). La banque détermine la position représentant un risque en appliquant des facteurs de pondération censés tenir compte du risque lie à cette position. Le capital exigible devrait représenter ainsi 8% du total de cette position pondérée en fonction du risque.

Selon Bâle 2, le modèle de notation interne conforme aux exigences de ces reformes requiert une maitrise éprouvée des techniques de modélisation : description des étapes principales, caractéristiques et points critique de validation.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault