1
SOMMAIRE
DEDICACE 2
REMERCIEMENTS . 3
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 4
INTRODUCTION GENERALE .. 5
Première partie : PROBLEMATIQUE DE LA
RECHERCHE 9
Chapitre I : L'IDENTIFICATION DU PROBLEME ET LES
OBJECTIFS DE LA RECHERCHE 10
1.1. L'identification et l'énoncé du
problème 10
1.2. Les objectifs de la recherche 24
Chapitre II : LA REVUE DE LITTERATURE ET LE CADRE DE
REFERENCE THEORIQUE . 26
2.1. La revue de littérature . 26
2.2. Le choix du cadre de référence
théorique 34
Chapitre III : LES QUESTIONS ET LES HYPOTHESES DE
RECHERCHE . 45
3.1. Les questions de recherche 45
3.2. Les hypothèses de recherche . 45
3.3. Les conditions de vérification des hypothèses
46
3.4. L'opérationnalisation des hypothèses . 47
Deuxième partie : CADRE METHODOLOGIQUE .
51
Chapitre IV : LE CADRE ET LA POPULATION D'ETUDE
52
4.1. Le cadre d'étude . 52
4.2. La population d'étude 53
Chapitre V : LA PROCEDURE DE COLLECTE ET DE
L'ANALYSE DES DONNEES 57
5.1. La procédure de collecte des données 57
5.2. La procédure d'analyse des données . 59
5.3. Le chronogramme de la recherche 64
5.4. Les difficultés rencontrées .. 65
Troisième partie : PREMIERS RESULTATS DE
LA
66
67
RECHERCHE
Chapitre VI : PLAN PROVISOIRE DE LA THESE
Chapitre VII : CHAPITRE REDIGE POUR LE DEA
70
7.1. Présentation et analyse des résultats du
questionnaire 70
7.2. Présentation et analyse des résultats de
l'entretien 111
7.3. Interprétation et discussion des résultats .
114
CONCLUSION GENERALE 122
Bibliographie 125
Liste des tableaux 131
Annexes 134
Table des matières 146
2
DEDICACE
Au feu père TCHAGNAOU Zibilila, A ma
mère BOULARI Fousséna, A ma femme
KPARAKPARAKA Abiba Et à tous ceux qui me sont
chers,
Je dédie ce mémoire.
3
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce mémoire n'aurait
été possible sans le concours et le soutien de très
aimables personnes à qui nous formulons nos sincères
remerciements. Nous pensons particulièrement à :
- Mon Directeur de mémoire M.
GBIKPI-BENISSAN Datè Fodio François,
Maître de Conférences de Sciences de l'Education,
Directeur de l'INSE, Responsable de la Formation Doctorale en Sciences
de l'Education qui, malgré ses multiples responsabilités, a
accepté de suivre notre travail jusqu'au bout. Pour la rigueur et le
dévouement avec lesquels il l'a dirigé ainsi que les
encouragements affectifs dont il nous a gratifiés, nous le remercions
indéfiniment,
- Madame QUASHIE Adjo Maryse, Maître de
Conférences de Sciences de l'Education, Directrice de la DRPI pour ses
conseils et l'affection dont elle nous a témoignée durant toute
notre formation,
- Tous nos enseignants de la Formation Doctorale de Sciences
de l'Education particulièrement à M. N'DA Paul, M. FADIGA
Kanvaly, tous deux Professeurs Titulaires de Sciences de l'Education
à l'Ecole Normale Supérieure d'Abidjan, M. BIGOU-LARE
Nadédjo, Maître de Conférences de Sciences de
Gestion, Doyen de la FaSEG, M. KADANGA Kodjona, Professeur
Titulaire d'Histoire Contemporaine, Vice-Doyen de la FLESH, Directeur du CRAC,
M. KOSSI-TITRIKOU Komi, Maître de Conférences
d'Anthropologie, Directeur-Adjoint de la DAAS, M. EDJAME,
Maître-Assistant de Géographie, et M. ESSIZEWA,
Maître-Assistant d'Anglais, Chef de département d'Anglais.
- Tous mes promotionnaires N'KEKPO K. M. Dodzi, TOKPO
Komi, FALY Ramamiarivony tous en DEA de Sciences de l'Education,
ASMANOU Bouraïma, DJAGNIKPO Ella, GUEGUEY Yawa, VIAGBO Komi
Mawunam tous en DEA de Sociologie de l'Education, DJIETINE S.
Banhampo, ATTA Yanta, YANDAGO Kibsa, ANIMAOU, KOMBATE, GNENDA Solenko
tous en DEA de Sociologie Urbaine, N'SANGUI, NASSIMONGUE
tous en DEA de Sociologie Politique.
- Tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont
contribué à la réalisation de ce travail que nous
présentons aujourd'hui.
Nous leur disons « Esso fàà- laada
» (Que Dieu vous bénisse).
4
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
ADEA
|
: Association pour le Développement de l'Education en
Afrique
|
AUA
|
: Association des Universités Africaines
|
BAD
|
: Banque Africaine de Développement
|
BAC II
|
: Baccalauréat deuxième partie
|
CAMES
|
: Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement
Supérieur
|
CM
|
: Certificat de Maîtrise
|
CONFEMEN
|
: Conférence des Ministres de l'Education Nationale des
pays africains et malgache d'expression française
|
CRAC
|
: Centre Régional d'Action Culturelle
|
CTS
|
: Comités Techniques Spécialisés
|
DAAS
|
: Direction des Affaires Académiques et de la
Scolarité
|
DEA
|
: Diplôme d'Etude Approfondie
|
DEUG
|
: Diplôme d'Etude Universitaire Générale
|
DRPI
|
: Direction des Ressources Pédagogiques et de
l'Innovation
|
ENS
|
: Ecole Normale Supérieure
|
ENSI
|
: Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs
|
ESA
|
: Ecole Supérieure d'Agronomie
|
FaSEG
|
: Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
|
FDD
|
: Faculté de Droit
|
FDS
|
: Faculté des Sciences
|
INSE
|
: Institut National des Sciences de l'Education
|
MEN
|
: Ministère de l'Education National
|
PR
|
: Président de la République
|
SPSS
|
: Statistical Package of Social Science
|
UB
|
: Université du Bénin
|
UL
|
: Université de Lomé
|
UNESCO
|
: Organisation des Nations-Unies pour l'Education la Science et
la Culture
|
5
INTRODUCTION GENERALE
Il est indéniable que l'éducation s'avère
être un puissant facteur de développement intégral de toute
société. Ainsi, elle est considérée comme un droit
fondamental de chaque individu, la source de son épanouissement moral et
intellectuel, l'instrument de son élévation sociale.
De nos jours, il est démontré que
l'éducation joue un rôle majeur dans le développement d'une
nation et l'institution d'un Etat de droit. Elle est le socle de
l'autonomisation de l'individu et de l'élimination de la pauvreté
; en cela, elle constitue l'enjeu essentiel pour le progrès social et
économique de chaque pays. Convaincus de cet important rôle que
l'éducation joue dans la mise en oeuvre des programmes de
développement économique, social, politique et culturel, les
experts des Nations unies et les dirigeants africains la priorisent dans toutes
les Conférences internationales et continentales.
Au niveau international, sur l'initiative de l'UNESCO, de
l'UNICEF, de la Banque mondiale, et du PNUD, en 1990, 155 pays et 150 ONG
s'étaient réunis à Jomtien (Thaïlande) dans le cadre
de la Conférence Mondiale en faveur de l'Education Pour Tous EPT). Cette
Conférence avait pour objectif de recommander des réformes
à tous pays membres pour que l'éducation universelle soit
réalisée en l'an 2000 et que l'analphabétisme soit
réduit de moitié. Ce qui a marqué le coup d'envoi de
l'évolution actuelle de l'éducation.
Dix ans plu tard en l'an 2000, lors de la Conférence
Mondiale sur l'Education tenue à Dakar (Sénégal) en vue de
faire le bilan de Jomtien, il ressort que si des progrès ont
été enregistrés sur le plan de l'accès à
l'éducation, la qualité reste encore reléguée au
second plan. Par cette Conférence, tous les pays en voie de
développement devaient prendre des mesures adéquates pour
réformer leurs systèmes éducatifs et les réadapter
aux nouvelles exigences du moment.
6
Au niveau continental, des initiatives ont été
prises au plus haut sommet des Etats africains pour convoquer des
conférences devant opérer des réformes nécessaires
des systèmes éducatifs en vue de les rendre plus
démocratiques et de les adapter au contexte socio-économique
africain. Ainsi à la première conférence des Etats
africains à Addis-Abeba (Ethiopie) en 1961, les pays africains se sont
donné pour objectif non seulement de démocratiser l'enseignement
c'est-à-dire de promouvoir l'Education Pour Tous (EPT) quel que soient
le sexe et la situation familiale, mais également d'atteindre la
scolarisation universelle au début des années 80.
A la deuxième conférence tenue à Lagos en
1980, les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'OUA «s'engageaient, au nom
de leurs gouvernements et de leurs peuples à promouvoir le
développement économique et social et l'intégration de
leurs économies en vue d'accroître l'auto dépendance et de
favoriser un développement endogène et auto-entretenu pour
faciliter et renforcer leurs rapports sociaux et économiques pour
l'édification aux niveaux national, sous-régional et
régional d'une économie africaine dynamique et
interdépendante, pour l'établissement, chaque année, de
programmes spécifiques pour matérialiser cette coopération
économique sous-régionale, régionale et continentale. Mais
ils étaient convaincus que rien de tout cela ne pourra être
possible sans le concours de l'éducation. Ce qui rejoint l'idée
d'Olivier Reboul (1994 : 22) qui estime que : « même si
l'éducation ne peut pas tout, on ne peut rien sans elle».
Dès lors, le gouvernement togolais avait
procédé à des investissements pour répondre
à la demande croissante d'éducation par la création des
écoles tant au niveau primaire, secondaire que supérieur en vue
d'atteindre le développement économique et social tant
souhaité.
7
Toutefois, si les résultats au niveau primaire et
secondaire s'avèrent un peu satisfaisants, au niveau supérieur,
le problème est d'autant plus grave car beaucoup d'étudiants
entrent en 1er cycle universitaire mais très peu d'entre eux
s'en sortent diplômés de maîtrise.
Par ailleurs, la conception de la réussite et la
façon de la mesurer, évoluent au fur et à mesure qu'on
passe d'un degré à un autre, d'un cycle à un autre. Au
1er cycle universitaire, pour réussir, il faut être
bien en restitution des cours alors qu'en maîtrise, surtout dans les
facultés où elle s'obtient en élaborant mémoire de
recherche, la réussite privilégie la capacité de
l'étudiant à faire de la recherche.
De plus, d'une manière générale, les
recherches qui portent sur la réussite ou l'échec des
étudiants dans l'enseignement supérieur se focalisent
majoritairement sur le premier cycle universitaire. Or, l'enseignement
supérieur comprend le 1er, le 2è et le
3è cycles. Le 2è cycle conditionne
l'accès au 3è cycle. Ainsi, pour avoir une bonne
performance en fin du second cycle, l'étudiant est dans l'obligation
d'élaborer un bon mémoire de recherche. Ainsi,
l'élaboration d'un bon mémoire suppose la mobilisation des
compétences qui diffèrent des compétences requises en
licence (Duru-Bellat, 1997). Ce qui n'est pas chose aisée car bon nombre
d'étudiants en maîtrise éprouvent d'énormes
difficultés à élaborer leur mémoire de
maîtrise à temps. C'est dans cette optique que nous menons cette
recherche pour identifier et expliquer en vue de comprendre les
difficultés que rencontrent les étudiants de la FLESH dans
l'élaboration de leur mémoire de recherche.
Pour cette étude, nous allons suivre la démarche
de la théorie économiste basée sur l'école
productrice des faits sociaux et celle des théories institutionnelle et
individuelle qui prennent en compte les conditions institutionnelles et
pédagogiques ainsi que les motivations et le goût de l'effort qui
sont des facteurs qui influencent considérablement les résultats
scolaires,
8
pour expliquer la performance des étudiants dans
l'élaboration de leur mémoire de recherche.
Notre travail s'articulera en trois parties essentielles :
La première partie intitulée
problématique de la recherche, traite d'abord de l'identification du
problème et de la définition des objectifs, ensuite de la revue
de littérature et du choix du cadre de référence
théorique qui débouchera sur la formulation des questions et des
hypothèses de recherche.
La deuxième partie intitulée cadre
méthodologique présente le cadre et la population d'étude
ainsi que la procédure de collecte et d'analyse des données et le
chronogramme de recherche en thèse.
La troisième partie servira à la
présentation des premiers résultats de la recherche. Il s'agira
ici de présenter notre plan provisoire de la thèse et d'exposer
les résultats de la mini-enquête exploratoire constituant le
chapitre rédigé pour le DEA.
Première partie
9
PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
10
Chapitre I : L'IDENTIFICATION DU PROBLEME ET LES
OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
1.1. L'identification et l'énoncé du
problème
Les études universitaires deviennent de plus en plus
exigeantes au fur et à mesure que l'on passe d'un cycle à un
autre. Ainsi, dans le 1er cycle, les étudiants
réussissent mieux que dans le 2è cycle. Dans le 2è cycle,
le taux de réussite est plus élevé en licence qu'en
maîtrise. Ceci d'autant plus que peu sont les étudiants en
maîtrise qui soutiennent leur mémoire de recherche à la
FLESH chaque année. Les données des tableaux 1 et 2 illustrent
cet état de fait.
11
Tableau n°1 : Résultats des
étudiants de 4è année de la FLESH de 2000
à 2008
Années
Département
|
1999-2000
|
2000-2001
|
2001-2002
|
2002-2003
|
2003-2004
|
2004-2005
|
2005-2006
|
2006-2007
|
2007-2008
|
Ins*
|
Ad**
|
%Ad
|
Ins
|
A
|
%Ad
|
Ins
|
Ad
|
%Ad
|
Ins
|
Ad
|
%Ad
|
Ins
|
Ad*
|
%Ad
|
Ins
|
Ad
|
%Ad
|
Ins
|
Ad
|
%Ad
|
Ins
|
Ad
|
%Ad
|
Ins
|
Ad
|
%Ad
|
Lettres Modernes
|
97
|
0
|
0
|
120
|
0
|
0
|
9
|
1
|
11,11
|
69
|
0
|
0
|
34
|
0
|
0
|
40
|
1
|
2,5
|
73
|
2
|
2,74
|
102
|
3
|
2,94
|
142
|
3
|
2,11
|
Sociologie
|
389
|
1
|
0,26
|
449
|
1
|
0,22
|
69
|
0
|
0
|
242
|
57
|
23,55
|
205
|
0
|
0
|
242
|
0
|
0
|
410
|
2
|
0,49
|
389
|
151
|
38,92
|
534
|
0
|
0
|
Histoire
|
84
|
0
|
0
|
94
|
1
|
1,06
|
17
|
3
|
17,65
|
49
|
16
|
32,65
|
63
|
0
|
0
|
62
|
11
|
17,74
|
141
|
17
|
12,06
|
156
|
20
|
12,82
|
260
|
1
|
0,38
|
Géographie
|
179
|
1
|
0,56
|
243
|
1
|
0,41
|
20
|
0
|
0
|
143
|
0
|
0
|
137
|
0
|
0
|
105
|
1
|
0,95
|
220
|
2
|
0,91
|
278
|
2
|
0,72
|
397
|
0
|
0
|
Anthropologie
|
0
|
0
|
0
|
9
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
41
|
5
|
12,20
|
39
|
0
|
0
|
43
|
1
|
2,33
|
82
|
0
|
0
|
90
|
0
|
0
|
129
|
44
|
34,10
|
Espagnol
|
16
|
0
|
0
|
22
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
11
|
0
|
0
|
6
|
1
|
16,67
|
9
|
7
|
77,78
|
15
|
0
|
0
|
9
|
0
|
0
|
8
|
3
|
37,50
|
Philosophie
|
48
|
0
|
0
|
42
|
0
|
0
|
11
|
0
|
0
|
26
|
0
|
0
|
18
|
0
|
0
|
26
|
0
|
0
|
52
|
0
|
0
|
69
|
2
|
2,90
|
95
|
0
|
0
|
Allemand
|
76
|
0
|
0
|
75
|
1
|
1,33
|
8
|
1
|
12,5
|
42
|
0
|
0
|
53
|
0
|
0
|
75
|
52
|
69,33
|
134
|
3
|
2,24
|
140
|
0
|
0
|
242
|
1
|
0,41
|
Linguistique
|
18
|
0
|
0
|
33
|
0
|
0
|
4
|
0
|
0
|
28
|
20
|
71,43
|
22
|
14
|
63,64
|
30
|
6
|
20
|
72
|
46
|
63,89
|
115
|
70
|
60,87
|
179
|
1
|
0,55
|
Anglais
|
353
|
0
|
0
|
265
|
0
|
0
|
34
|
0
|
0
|
91
|
0
|
0
|
56
|
1
|
1,79
|
93
|
48
|
51,61
|
264
|
1
|
0,38
|
307
|
50
|
16,29
|
402
|
2
|
0,49
|
Total
|
1260
|
2
|
0,15
|
1352
|
4
|
0,29
|
172
|
5
|
2,90
|
742
|
98
|
13,20
|
633
|
16
|
2,52
|
725
|
127
|
17,51
|
1463
|
73
|
4,98
|
1655
|
295
|
17,82
|
2388
|
55
|
2,30
|
* Nombre d'étudiants inscrits
** Nombre d'étudiants admis en maîtrise
Source : Données des Annuaires de la DAAS, 2000-2008
12
La lecture de ce tableau nous révèle que :
En 2000, il n'y a eu que 2 étudiants sur 1260 qui ont
réussi leur maîtrise à la FLESH soit un taux de
réussite de 0,15%.
En 2001, sur 1352 étudiants, 4 soit 0,29% ont obtenu
leur maîtrise.
En 2002, sur 172 étudiants, 5 ont réussi leur
maîtrise soit un taux de réussite de 2,90%.
En 2003, on note une légère amélioration
du taux de réussite. Sur 742 étudiants, 98 ont eu leur
maîtrise soit un taux de réussite de 13,20%.
En 2004, on enregistre une baisse du taux de réussite.
Sur 633 étudiants, 16 soit 2,52% ont réussi leur
maîtrise.
En 2005, sur 725 étudiants, 127 soit 17,51% ont
réussi leur maîtrise.
En 2006, sur 1463 étudiants, 73 soit 4,98% ont
réussi leur maîtrise.
En 2007, on note une augmentation du taux de réussite.
Sur 1655 étudiants, 296 soit 17,82% ont obtenu leur maîtrise.
En 2008, on enregistre une chute du taux de réussite.
Sur 2388 étudiants, 55 soit 2,30% ont réussi leur
maîtrise.
Selon les années, on remarque que dans certains
départements, les taux de réussite sont élevés.
C'est le cas de la Linguistique qui enregistre un taux de 71,43% en 2003 ;
63,64% en 2004 ; 63,89% en 2006 et 60,87% en 2007. il en est de même de
l'Espagnol qui enregistre en 2005, un taux de réussite de 77,78% et de
l'Allemand qui enregistre un taux de réussite de 69,33% la même
année.
Dans d'autres départements, les taux de réussite
sont moyens. C'est le cas de l'Histoire où on enregistre un taux de
réussite de 32,65% en 2003 et de la Sociologie qui enregistre un taux de
38,92% en 2007.
Dans la plupart des départements, les taux de
réussite sont nuls. C'est le cas en Lettres Modernes, en Histoire, en
Anthropologie, en Espagnol, en Philosophie, en Allemand, en Linguistique et en
Anglais en 2000 ; il en est de même en Lettres Modernes, en Sociologie,
en Géographie, en Histoire, en
13
Anthropologie, en Philosophie et en Allemand en 2004 ;
Anthropologie, Espagnol, Philosophie en 2006 ; Anthropologie, Espagnol en
2007.
Tableau n°2 : Résultats
globaux des étudiants de 4è année de la FLESH
de 2000 à 2008
Années
Départements
|
2000-2008
|
Inscrits
|
Admis
|
%Admis
|
Lettres Modernes
|
686
|
10
|
1,45
|
Sociologie
|
2929
|
61
|
2,08
|
Histoire
|
926
|
69
|
7,45
|
Géographie
|
1722
|
7
|
0,40
|
Anthropologie
|
433
|
50
|
11,54
|
Espagnol
|
96
|
11
|
11,45
|
Philosophie
|
387
|
2
|
0,51
|
Allemand
|
845
|
58
|
6,86
|
Linguistique
|
501
|
157
|
31,33
|
Anglais
|
1865
|
102
|
5,46
|
Total
|
10390
|
675
|
6,49
|
Source : Données des Annuaires de la DAAS, 2000-2008
Les résultats de ce tableau révèlent que
sur 10390 étudiants inscrits à la FLESH de 2000 à 2008,
675 soit 6,49% des étudiants ont obtenu leur maîtrise. Ce taux de
réussite global est reparti inégalement selon les
départements.
Les départements qui ont enregistré des taux de
réussite supérieurs à la moyenne sont les
départements d'Histoire (7,45%), d'Anthropologie (11,54%), d'Espagnol
(11,45%), d'Allemand (6,86%) et de Linguistique (31,33%).
14
Les départements qui ont enregistré des taux de
réussite inférieurs à la moyenne sont les
départements de Lettres Modernes (1,45%), de Sociologie (2,08%), de
Géographie (0,40%), de Philosophie (0,51%), et d'Anglais (5,46%).
L'analyse de ces deux tableaux montre combien de fois la
fréquence d'obtention de la maîtrise est très faible
à la FLESH. Ceci d'autant plus que l'élaboration des
mémoires de recherche qui conditionne l'obtention de la maîtrise
dans ladite faculté constitue un sérieux handicap pour les
étudiants. Bon nombre d'étudiants obtiennent leur ou Certificat
de Maîtrise qui constitue la première étape de
l'évaluation de la maîtrise mais peu d'entre eux parviennent
à préparer et à soutenir en un an.
D'une manière générale, le
problème se trouve en ce qu'il faudrait élaborer son
mémoire en un an alors que la plupart des étudiants mettent deux
ans voire plus pour le faire. Ce problème des mémoires varie en
fonction des départements et des années académiques. Dans
certains départements, le taux de soutenance est
légèrement élevé par rapport à d'autres. Il
en est de même pour les années académiques.
1.1.1. Les types de difficultés rencontrées
par les étudiants
Pour mieux comprendre la situation, nous avons effectué
une mini-enquête à la FLESH où nous avons pu interroger 15
étudiants et 6 enseignants-chercheurs. Il ressort de cette
mini-enquête, six types de problèmes principaux à savoir :
problèmes de rupture entre licence et maîtrise, problèmes
liés aux projets de recherche, problèmes de relation entre les
étudiants et leurs directeurs de mémoires, problèmes
financiers et problèmes d'ordre intellectuel.
15
1.1.1.1. Problèmes de rupture entre licence et
maîtrise
La structure formative de la maîtrise présente
des caractéristiques différentes de celles du DEUG et de la
licence au niveau du rapport au savoir et à l'enseignant. Après
la première série d'évaluation qui concerne le ou le
Certificat de Maîtrise selon les départements, l'étudiant
est confronté notamment à un nouveau type d'évaluation,
à savoir l'élaboration d'un travail de recherche et une
soutenance orale, qui diffère de celui proposé en licence,
principalement basé sur une restitution des connaissances auquel
l'étudiant était accoutumé. Face à cette
évolution dans la structure évaluative de la licence à la
maîtrise, certains étudiants de maîtrise réussissent
à se familiariser à ce nouveau mode d'évaluation, alors
que d'autres éprouvent davantage de difficultés à en
comprendre les règles, qui restent pour une part de l'ordre de
l'implicite. Par ailleurs, les examens de 1ère année
peuvent privilégier les étudiants qui retiennent bien et
écrivent vite tandis que les examens de maîtrise (la
rédaction d'un mémoire notamment) peuvent faire appel à
d'autres compétences. Pour Duru-Bellat, « il est vrai qu'on
s'interroge peu, dans l'enseignement supérieur, sur les qualités
que requièrent des modalités de contrôle souvent
dictées par d'insolubles considérations matérielles. Il
serait important de connaître les critères de réussite en
maîtrise, voire en troisième cycle universitaire »
(Duru-Bellat, 1997 : 67).
De la licence à la maîtrise, l'étudiant
passe, de ce fait, d'une logique de restitution de connaissances à une
formation à la recherche par la recherche. Ainsi, passer le cap du
premier cycle ne suffit pas à l'étudiant pour réussir la
suite de son parcours universitaire, encore lui faut-il passer aussi le cap de
la maîtrise. Ce passage dans une nouvelle structure formative
est source de nombreux abandons (Le Bouëdec et La Garanderie, 1993). Cette
rupture se remarque au niveau des méthodes d'enseignement et
d'apprentissage. Des comportements réceptifs des étudiants, on
passe aux comportements créatifs.
16
De plus, les méthodes d'invention se
substituent aux méthodes de restitution. Ainsi, c'est
l'étudiant lui-même qui construit son propre savoir par la
recherche ; c'est-à-dire qu'il se situe au centre de son
apprentissage.
Sur 15 étudiants en 4è année à la
FLESH, 8 soit 53,33% déclarent qu'ils ne comprennent pas exactement le
sens de l'évaluation en maîtrise à ladite faculté.
Ils estiment que le taux de réussite en maîtrise est
élevé dans certaines facultés notamment la Faculté
de droit (FDD), la Faculté des sciences (FDS) et la Faculté des
sciences économiques et de gestion (FASEG) où la maîtrise
s'obtient à l'écrit (maîtrise sur table). En revanche,
à la FLESH, ils font cours jusqu'au mois de mai si bien qu'ils partent
pour les enquêtes sur le terrain en vue de l'élaboration de leur
mémoire tardivement.
Autrement dit, les étudiants passent beaucoup de temps
à préparer leur ou Certificat de Maîtrise. Le temps qui
leur est accordé pour leur recherche sur le terrain ne leur permet pas
de préparer leurs mémoires et les soutenir en un an.
De même, 5 sur 15 soit 33,33% d'entre eux,
déclarent qu'on leur demande trop car il n'est pas aisé de
préparer à la fois un ou un Certificat de Maîtrise et un
mémoire en un an. L'idéal serait qu'ils consacrent toute
l'année académique à leur recherche.
Il se pose donc un problème d'autant plus que
l'obtention de la maîtrise se fait en deux étapes : un examen
écrit en vue d'obtention du ou du Certificat de Maîtrise et
l'élaboration d'un mémoire de recherche. Bon nombre
d'étudiants obtiennent leur ou CM mais peu d'entre eux parviennent
à élaborer leur mémoire de recherche.
1.1.1.2. Problèmes liés aux projets de
recherche
Nous avons pu interroger 6 enseignants chercheurs de la FLESH
à propos des projets de recherche.
17
Sur les 6 enseignants interrogés, 5 soit 83,33%
estiment que la plupart des étudiants n'achèvent pas leurs
projets de recherche. Et que les projets achevés sont de mauvaise
qualité. Pour eux, cette mauvaise qualité s'explique du fait que
les étudiants les préparent d'une manière
précipitée. Ceci d'autant plus que les étudiants ne
maîtrisent pas la méthodologie notamment l'élaboration de
leur problématique. Etant donné que la préparation d'un
mémoire de recherche est fonction de la qualité du projet de
recherche, les étudiants qui ne réussissent pas bien leurs
projets ont du mal à se rattraper. Ceci est parfois source de
découragement voire d'abandon. Les enseignants ont tendance à
privilégier les étudiants qui sont déjà en avance
dans leurs projets tandis que les autres étudiants sont laissés
à eux-mêmes. La plupart des enseignants estiment que 70 à
80% des projets de mémoires ne sont pas achevés chaque
année.
Un enseignant estiment que :
« la plupart des étudiants rendent des travaux
parfaitement journalistiques [...] et donc je leur dis que ce ne sont pas des
écrits de recherche. Ils ont un style qui est peut- être trop
familier ou pas assez consensuel ».
Là aussi il y a un problème d'encadrement. Le
bon sens voudrait qu'on accorde plus de temps à l'étudiant qui
est dans la difficulté plutôt que de l'abandonner. Or, le taux
élevé des projets inachevés est contraire à
l'objectif principal de l'Université qui est d'oeuvrer pour la
réussite des étudiants. C'est justement en se situant dans cette
logique que la FLESH a organisé du 3 au 4 avril 2009 un séminaire
sur l'encadrement et l'évaluation des mémoires et thèses.
Les principales communications ont porté sur « l'encadrement de la
recherche : états des lieux dans les dix départements »,
« de l'avant-projet au projet-fini : les facettes de l'encadrement d'un
travail de recherche », « du produit fini à la proclamation du
jury : les facettes de l'évaluation d'un travail de recherche et la
plénière sur l'élaboration d'un guide
général d'encadrement de la recherche ».
18
Ce qui prouve que les responsables de la FLESH sont conscients
du problème mais ce sont les remèdes qui tardent à venir.
Pour cela, il faut agir à temps pour limiter ce taux élevé
de mémoires non achevés.
1.1.1.3. Problèmes liés aux relations
entre directeurs de mémoire et étudiants
C'est un aspect qu'on ne devrait pas ignorer dans le processus
d'accompagnement ou d'encadrement de mémoire. Le directeur de
mémoire comme tout autre individu a ses aspirations, ses contraintes,
ses principes qui lui sont propres. L'étudiant devrait chercher à
connaître davantage son directeur dans sa spécificité. Il
devrait se familiariser avec son directeur en sachant qui il est, en lisant ses
propres écrits et les écrits de ses auteurs
préférés. L'étudiant devrait chercher à
s'adapter au vocabulaire de son directeur de mémoire.
La plupart des enseignants estiment que bon nombre
d'étudiants ne respectent pas leurs rendez-vous. Qu'ils les abordent
à propos de leurs travaux de recherche même en ville voir aux
lieux de culte. En effet, l'étudiant devrait connaître le
calendrier de son directeur de mémoire et être
impérativement ponctuel à tous les rendez-vous. Ce qui n'est pas
le cas. Quand l'étudiant ne répond pas au rendez-vous,
l'enseignant se pose des questions sur la motivation de l'étudiant
à arriver au terme de son travail. Pour les enseignants, les
étudiants ne s'investissent pas comme il se doit dans leurs travaux de
recherche. C'est tout cela qui contribue à exacerber les conflits entre
les étudiants et leurs directeurs de mémoire.
Certains étudiants dénoncent l'attitude de
certains directeurs de mémoire. Pour eux, il y a des directeurs qui ne
respectent pas les rendez-vous. Soit, ils ne sont jamais présents, soit
ils répondent aux rendez-vous mais très tardivement.
19
Pour d'autres étudiants, la plupart des directeurs de
mémoire pour des raisons politiques, familiales, professionnelles ne
sont pas stables si bien que l'encadrement n'est pas permanent alors que le
mémoire étant un acte d'apprentissage, il serait très
souhaitable d'être aidé dans ce travail par une personne qui est
en mesure de mettre à disposition ses compétences et son
expérience.
Or, il est évident que le directeur de mémoire
ne joue que son rôle d'accompagnateur. L'étudiant ne devrait pas
s'attendre à ce que son directeur rédige le mémoire
à sa place. L'étudiant a ainsi le devoir de s'investir
moralement, financièrement, matériellement et intellectuellement
pour pouvoir mener à terme son travail de recherche.
Par ailleurs, encadrer un mémoire suppose un
investissement à la fois du directeur de mémoire et de
l'étudiant. Le directeur devrait être disponible et
l'étudiant devrait se sacrifier pour être à la hauteur des
attentes de son encadreur. Quand un directeur de mémoire accepte de
diriger un étudiant, cela suppose qu'il a vraiment du temps pour le
faire jusqu'à son terme. Du moment où le directeur n'est plus
disponible, il peut rediriger l'étudiant vers un autre enseignant.
Il y a donc problème quand un enseignant est dans
l'indisponibilité de diriger un mémoire et qu'il s'y engage sans
pouvoir assurer son devoir d'encadreur jusqu'à son terme.
1.1.1.4. Problèmes financiers
Toute recherche suppose des moyens financiers et
matériels. Les recherches dans les bibliothèques et sur Internet,
les déplacements pour administrer un questionnaire ou réaliser un
entretien ou faire une observation, les frais de saisie d'impression y compris
d'intégration des corrections suivie d'autres impressions,
nécessitent la mobilisation de moyens matériels et financiers.
20
La plupart des étudiants enquêtés estiment
qu'ils ont des problèmes financiers et matériels. Peu d'entre eux
ne se sont pas prononcés sur les moyens financiers.
Le problème financier est crucial pour la plupart des
étudiants. Certains étudiants pour des raisons financières
sont obligés d'abandonner les études pour s'occuper des petits
jobs en vue de la mobilisation des fonds pour assurer les dépenses de
leur recherche. Cet état de fait a pour conséquence d'allonger la
durée d'étude universitaire de certains étudiants. De
même, certains étudiants qui trouvent des jobs bien
rémunérés abandonnent leurs recherches et se contentent de
ce qu'ils gagnent.
Tous les 6 enseignants enquêtés estiment que les
moyens financiers comptent mais à un faible pourcentage (entre 10 et
15%) parmi les difficultés que rencontrent les étudiants dans
leur recherche.
1.1.1.5. Problème d'ordre institutionnel
Il est indéniable que la plupart des écoles ou
instituts universitaires qui imposent des contraintes de délai de
soutenance enregistrent des résultats satisfaisants. C'est le cas de
l'ENSI (Ecole Nationale Supérieure d' Ingénieurs), et de l'ESA
(Ecole Supérieure d'Agronomie). L'institution peut être source de
handicap quand il n'y a pas en son sein des mesures rigoureuses concernant la
durée maximale qu'a un étudiant pour achever et soutenir son
mémoire de maîtrise. C'est ainsi qu'à la FLESH, en DEA, le
taux de réussite est élevé (9095%) par rapport à la
maîtrise où il est le plus faible dans toute l'Université
de Lomé avec 7,55% contre 72,26% en ENSI et 63,47% en ESA en
2007-2008.
En DEA, il n'est pas autorisé qu'un étudiant
prépare son mémoire en deux ans car, réglementairement, il
se prépare en un an. Pour cela, l'étudiant prend ses dispositions
en conséquence au risque d'être disqualifié.
21
En revanche en maîtrise, il n'y a aucune contrainte si
bien que l'étudiant peut passer autant d'années qu'il veut
après son ou Certificat de Maîtrise avant de revenir soutenir son
mémoire de recherche si possible.
De plus, l'université manque d'infrastructures
conséquentes à savoir : les bibliothèques bien
équipées, les laboratoires, les enseignants en quantité et
en qualité, les salles informatiques, l'accès à
l'Internet, etc.
Le problème vient du fait que la maîtrise qu'on
devrait préparer en un an, est préparé par certains
étudiants en deux ans, voire plus.
1.1.1.6. Problèmes d'ordre intellectuel
Une recherche dans un domaine donné suppose que le
chercheur soit déjà familiarisé avec le domaine. Ainsi,
l'étudiant chercheur devrait avoir un bagage intellectuel solide dans
son domaine de recherche. Ce qu'on ne peut acquérir que par la lecture
d'ouvrages aussi bien généraux que spécifiques. Or, les
étudiants sont habitués avec le système
d'évaluation antérieur à la maîtrise où l'on
peut se contenter même des cours les plus simples pour réussir.
Dans la recherche, rien n'est donné d'avance. On n'apprend à
faire la recherche que par la recherche. Ainsi, la simple curiosité ou
le désir de connaître davantage devrait pousser l'étudiant
à lire beaucoup. Cette lecture suppose la fréquentation des
bibliothèques, la visite des sites Internet, etc. Il ne s'agit pas de
lire pour lire ; encore faut-il lire l'essentiel. En outre, savoir prendre des
notes est une compétence que tout étudiant devrait
acquérir.
Par ailleurs, on note un problème d'expression chez la
plupart des étudiants. La preuve est que certains étudiants
depuis le deuxième cycle du secondaire disent qu'ils n'aiment pas la
dissertation en français.
22
La raison fondamentale en est que la dissertation exige plus
de compétences (lecture, effort de synthèse, de critique,
pertinence des arguments, grammaire, orthographe) que la contraction ou le
commentaire composé.
Dans la même logique, le mémoire de recherche est
une longue dissertation qui exige les mêmes compétences, voire
davantage. Etant donné que la plupart des étudiants ont du mal
à s'exprimer couramment, il leur est difficile de rédiger des
mémoires sans effort personnel accru pour surmonter leurs handicaps.
On voit donc l'écart entre les compétences
précitées nécessaire à l'élaboration d'un
mémoire et les compétences médiocres des étudiants
qui sont la source de leurs handicaps.
1.1.2. La synthèse des difficultés
Les 6 cinq problèmes identifiés se regroupent en
trois catégories de difficultés. D'abord, les problèmes de
rupture entre licence et maîtrise, les problèmes liés aux
projets de recherche, les problèmes liés aux relations entre
directeurs de mémoire et étudiants ainsi que les problèmes
d'ordre intellectuel se situent dans les difficultés individuelles.
Ensuite, les problèmes financiers se situent dans les difficultés
socio-économiques. Enfin, les problèmes d'ordre institutionnel se
situent dans les difficultés institutionnelles et
pédagogiques.
La fréquence d'obtention annuelle de la maîtrise
est très faible à la FLESH. Eu égard à ce constat,
nous nous interrogeons sur les difficultés liées à
l'élaboration des mémoires de maîtrise à ladite
faculté.
23
1.1.3. Importance et pertinence du problème
L'Etat crée des universités, recrute des
enseignants, assure les charges universitaires, octroie des bourses ou aides
aux étudiants et subventionne dès fois les recherches.
Malgré toutes ces dépenses, les taux de réussite restent
très faibles en 1er et 2è cycles
particulièrement en maîtrise à la FLESH. Ce qui prouve
qu'il y a du gaspillage des ressources d'autant plus que l'Etat investit
beaucoup alors que les résultats obtenus en maîtrise à
ladite faculté sont marginaux.
La quatrième année universitaire est un niveau
que la plupart des étudiants de la FLESH ont du mal à franchir.
Or, c'est la maîtrise qui conditionne plus l'accès aux
études en 3è cycle.
Pour cela, nous nous intéressons à chercher le
motif des mauvaises performances des étudiants en maîtrise
à la FLESH.
Par ailleurs, ce sujet de recherche a retenu notre attention
pour plusieurs raisons :
D'abord, nombreux sont les étudiants de la FLESH qui
n'arrivent pas à élaborer leurs mémoires de recherche. Ce
qui entraîne de faibles taux de réussite en maîtrise dans
ladite faculté.
Ensuite, la plupart des étudiants éprouvent des
problèmes dans l'élaboration de leurs mémoires de
recherche. En effet, cette question sur les mémoires de recherche
préoccupe tout le monde universitaire dont les étudiants et les
enseignants-chercheurs mais elle n'a pas encore fait l'objet d'étude
jusqu'à nos jours au Togo.
Enfin, la pertinence de notre projet se trouve en ce qu'il
aborde un problème d'actualité qui, loin d'être sans
importance, constitue un frein au bon parcours universitaire des
étudiants.
24
1.2. Les objectifs de la recherche
On en distingue deux : les objectifs scientifiques et les
objectifs d'application pratique.
1.2.1. Les objectifs scientifiques
1.2.1.1. L'objectif général
Notre étude vise à évaluer l'impact des
difficultés d'ordre socio-économique (moyens financiers et
matériels), institutionnel (infrastructures, bibliothèques,
enseignants-chercheurs) et individuel (motivation, capacité
intellectuelle, investissement personnel) sur l'élaboration des
mémoires de recherche.
1.2.1.2. Les objectifs spécifiques
Notre étude vise à :
- montrer l'importance de l'influence des difficultés
socio-économiques, institutionnelles et individuelles sur
l'élaboration des mémoires ;
- situer ces difficultés socio-économiques,
institutionnelles et individuelles les unes par rapport aux autres ;
1.2.2. Les objectifs d'application pratique
1.2.2.1. L'objectif général
Notre étude vise à proposer des recommandations
susceptibles de contribuer à faciliter le travail de recherche aux
étudiants en fin de cycle universitaire.
25
1.2.2.2. Les objectifs spécifiques
Notre étude contribue à :
- rendre plus aisé le travail de recherche ;
- faciliter le choix des sujets et de directeurs de
mémoires aux étudiants en fin de
second cycle universitaire ;
- instaurer un climat de confiance entre les étudiants et
leurs directeurs de
mémoire ;
- proposer un dispositif d'encadrement des mémoires en vue
d'une meilleure
performance des étudiants en fin de cycle
universitaire.
26
Chapitre II : LA REVUE DE LITTERATURE ET LE CADRE DE
REFERENCE THEORIQUE
2.1. La revue de littérature
2.1.1. La notion de passage de Van Gennep à
Coulon
2.1.1.1. Les rites de passage de Van Gennep (le sens
anthropologique)
Van Gennep (2004) définit les rites de passage comme
« des rites qui accompagnent chaque changement de lieu, d'état, de
position sociale et d'âge ». Il décompose ces rites en trois
ensembles spécifiques à savoir : « les rites de
séparation, les rites de marge et les rites d'agrégation »
(Van Gennep, 2004 : 95).
Les rites de séparation marquent la rupture de
l'individu avec son groupe d'appartenance. Lors de ces rites, on coupe quelque
chose de manière plus ou moins symbolique (cheveux, mutilations
diverses) pour signifier cette séparation. Ce cérémonial
s'apparente à une mort symbolique de son état
antérieur.
Ensuite, vient la période de marge (rites de marge).
C'est une phase de transition, l'individu se situe entre deux statuts. Il est
séparé de son ancien monde mais pas encore agrégé
à son nouveau groupe social. La marge est une période, plus ou
moins longue, en fonction du rite, durant laquelle l'individu se retrouve par
exemple, reclus et soumis aux ascèses des anciens.
Enfin, l'initié s'agrège (rites
d'agrégation) à sa nouvelle communauté, principalement par
le biais d'un cérémonial autour d'un repas ou d'un échange
d'objets. Il renaît symboliquement car il devient membre à part
entière de la nouvelle communauté. Il est à présent
de nouveau reconnu socialement. Il acquiert une nouvelle identité
sociale, un nouveau statut, qui est supérieur à l'ancien (Van
Gennep, 2004).
27
2.1.1.2. L'application du concept de passage au
système universitaire
selon Coulon
Coulon (2005) reprend la notion de passage
développé par Van Gennep (2004) et l'applique au domaine
universitaire. Il considère l'entrée à l'université
comme un passage : le passage du lycée à l'enseignement
supérieur, qui comprend trois temps : « le temps de
l'étrangeté, le temps de l'apprentissage et le temps de
l'affiliation » (Coulon, 2005 : 5).
D'abord, « le temps de l'étrangeté »
désigne le moment où le lycéen entre à
l'université. Il passe du statut d'élève à celui
d'étudiant. Il quitte bien souvent son foyer familial, sa ville
d'origine, voire parfois sa région. Il se sépare d'un milieu qui
lui est familier qui est le lycée, pour pénétrer dans un
environnement inconnu qui est l'université. Durant cette phase, il se
détache de son passé et quitte ses repères. Le passage au
statut d'étudiant confronte par ailleurs, l'ancien lycéen
à un nouveau métier : « le métier d'étudiant
» (Coulon, 2005 : 7).
Ensuite, vient le « temps de l'apprentissage »,
moment où l'étudiant « n'a plus de passé mais
pas encore de futur » (Coulon, 2005 : 10). Là aussi,
l'étudiant se situe entre le temps de l'apprentissage et le temps de
l'affiliation. Durant cette période d'apprentissage, il se familiarise
davantage avec l'université et devient progressivement un membre de la
communauté estudiantine. Il cherche à s'adapter à son
nouvel environnement et passe de l'étudiant novice à l'apprenti
(Coulon, 2005).
Enfin, l'étudiant s'affilie « le temps de
l'affiliation », c'est-à-dire qu'il est parvenu à
acquérir les outils institutionnels et intellectuels indispensables
à la maîtrise de son métier d'étudiant. Coulon
(2005) définit donc l'affiliation comme « la démarche par
laquelle quelqu'un acquiert un statut social nouveau » (Coulon, 2005 : 2).
L'ancien lycéen a acquis un nouveau statut qui est celui
d'étudiant. Il est maintenant familiarisé avec son nouvel
environnement.
28
Coulon (2005) postule qu'un étudiant de première
année non-affilié abandonne ou échoue aux examens car il
n'est pas parvenu à s'intégrer à l'université
durant les premiers mois de son entrée. En d'autres termes, il n'est pas
parvenu à apprendre son métier d'étudiant. C'est la raison
pour laquelle on note beaucoup d'échecs surtout dans le 1er
cycle universitaire.
2.1.2. Les apprentissages au 1er cycle universitaire
Romainville (1998) s'est intéressé aux «
stratégies d'apprentissage » des étudiants de premier cycle,
qu'il définit comme « l'ensemble des procédures mises en
oeuvre par un étudiant pour apprendre » (Romainville, 1998 :
75).
Il estime que l'étudiant apprend dans l'optique de
réussir ses examens. Sa conception de l'apprentissage est ainsi
tributaire du type d'évaluation qui lui est proposée par
l'enseignant. D'après Romainville (1998), « les modalités
d'évaluation en premier cycle sont principalement basées sur
l'attente d'une restitution des connaissances à l'examen, ce qui a
tendance à privilégier chez l'étudiant la reproduction,
c'est-à-dire une mémorisation superficielle et
séquentielle, une rétention des connaissances »
(Romainville, 1998 : 72).
Par ailleurs, Romainville (1998) estime qu'en premier cycle
universitaire, le savoir est transmis par l'enseignant, via notamment les cours
magistraux, ce qui favorise une certaine passivité de l'étudiant
au détriment de sa responsabilité et de son autonomisation.
2.1.3. Le passage en maîtrise : de la
déstabilisation à la familiarisation
Gérard et Gremmo (2008) se sont inspirés des
travaux de Van Gennep (2004) et de Coulon (2005) qu'ils ont adaptés au
passage de la licence à la maîtrise. Au vu de l'évolution
de la structure formative de la licence à la maîtrise, notamment
dans sa structure évaluative, Gérard et Gremmo (2008) envisagent
l'entrée en maîtrise comme un passage. Ce passage est une rupture
avec les modalités du métier d'étudiant tel que
l'étudiant l'a acquis dans les trois
29
premières années universitaires. Ils estiment
que ce passage est aussi un processus puisque acquérir de nouvelles
compétences prend du temps et nécessite un cheminement de
l'étudiant. Gérard et Gremmo (2008) envisagent ce passage selon
trois phases : « la déstabilisation, l'adaptation et la
familiarisation ».
2.1.3.1. La déstabilisation
Selon Gérard et Gremmo (2008), en entrant en
maîtrise, l'étudiant se trouve dans une nouvelle structure
formative, puisqu'il découvre un nouveau rapport au savoir et à
l'enseignant (phase de déstabilisation). Concernant le rapport
au savoir, l'étudiant, accoutumé à une structure
hétérodirective, doit à présent prendre en
charge l'organisation de sa formation qui est la « dimension
institutionnelle ». Ensuite, il découvre la formation à la
recherche par la recherche qui implique d'adopter une posture d'apprenti
chercheur qui est la « dimension scientifique »
(Gérard et Gremmo, 2008 : 18). Au niveau du rapport à
l'enseignant, ajoutent-ils, « l'étudiant découvre une
nouvelle relation : la relation duale de direction de mémoire qui est la
dimension relationnelle » (Gérard et Gremmo, 2008 : 19).
L'étudiant est alors déstabilisé par le
nouveau contrat qui découle de cette évolution dans la structure
formative, qui diffère du contrat d'enseignement tel qu'il a pu
l'expérimenter en licence. Le nouveau contrat que Gérard et
Gremmo (2008 : 18) appellent le « contrat d'accompagnement ».
Il découvre, notamment, l'introduction d'une dimension
affective dans son rapport à son enseignant. Pour Gérard et
Gremmo (2008), cet affect n'est pas sans conséquence sur
l'évaluation continue et terminale du mémoire de recherche.
30
2.1.3.2. L'adaptation
Comme « la marge » de Van Gennep (2004) et « le
temps de l'apprentissage » de Coulon (2005), la phase d'adaptation est une
« période d'entre-deux », plus ou moins longue en fonction de
l'étudiant (Gérard et Gremmo, 2008). L'étudiant n'a pas
encore quitté toutes les caractéristiques de la licence, à
savoir son statut d'étudiant, ses habitudes
d'hétérodirectivité et ses habitudes comportementales au
sein d'une relation groupale. Selon Gérard et Gremmo (2008), lors de
cette phase, l'étudiant cherche à comprendre son nouveau «
contrat d'accompagnement » par le biais de diverses stratégies
telles que l'expérience de l'action, le tâtonnement et la
discussion avec ses pairs ou son directeur de mémoire. En d'autres
termes, l'étudiant essaie de découvrir le rôle de son
directeur et les attentes que celui-ci peut avoir envers lui. Il cherche aussi
à connaître les clauses négociables et non
négociables de son nouveau contrat. Enfin, il tente de définir
les limites de sa direction et de compenser les manques éventuels de son
accompagnement (Gérard et Gremmo, 2008).
2.1.3.3. La familiarisation
La familiarisation, selon Gérard et Gremmo
(2008), est la troisième phase du passage qui implique la
réussite en maîtrise. Cette phase est à la fois
considérée comme un processus et comme un état. En tant
que processus, l'étudiant s'affirme progressivement dans son nouveau
rapport au savoir et à l'enseignant. Il prend peu à peu en charge
les contraintes de l'autodirection, il se représente mieux le travail de
recherche d'où son rôle de l' « apprenti chercheur » et
parvient petit à petit à appréhender sa nouvelle relation
duale. Gérard et Gremmo (2008) postulent que la réussite de
l'étudiant de maîtrise passe par sa familiarisation
à sa nouvelle structure formative. Ils envisagent la
réussite de la manière suivante : « mener à terme son
mémoire et obtenir une note qui permette de passer au niveau
universitaire supérieur c'est-à-dire d'entrer
31
en doctorat » (Gérard et Gremmo, 2008 : 19). En
tant qu'état, l'étudiant familiarisé
maîtrise son nouveau « contrat d'accompagnement » et a une
plus forte chance d'obtenir son diplôme de maîtrise.
2.1.4. L'évolution des attentes de l'enseignant : de
la restitution de connaissances à l'élaboration d'un travail de
recherche
2.1.4.1. L'évolution de l'évaluation de
la licence à la maîtrise
A l'entrée en maîtrise, Gérard et Gremmo
(2008) remarquent que l'étudiant se trouve dans un nouveau type
d'évaluation différent de celui auquel il était
accoutumé dans les trois premières années universitaires.
En effet, la temporalité de l'évaluation en maîtrise se
situe maintenant à deux niveaux : l'évaluation est continue,
puisque l'élaboration d'un mémoire de recherche implique une
évaluation continue du directeur de mémoire tout au long de
l'année et une autoévaluation permanente de l'apprenti chercheur
sur son propre travail de recherche. L'évaluation est également
finale, par le biais de l'épreuve orale, la soutenance, qui se
déroule en fin d'année. Ce changement dans la temporalité
de l'évaluation entraîne une évolution dans l'organisation
de cette évaluation. Alors qu'en licence, c'est l'enseignant qui
prépare, organise et planifie l'évaluation, en maîtrise,
c'est à l'étudiant de construire son propre calendrier de
recherche en se fixant un échéancier conjointement avec son
directeur de mémoire. Il se fixe des objectifs afin de valider son
travail de recherche dans les temps qui lui sont impartis. C'est
également à lui de choisir un sujet de recherche dans la plupart
des cas, puis de construire un mémoire de recherche en vue d'une
évaluation finale et d'une soutenance orale.
Selon Gérard et Gremmo (2008), « l'étudiant
passe d'une structure évaluative hétérodirective
c'est-à-dire organisée par l'enseignant, à une structure
évaluative autodirective où c'est à lui de prendre en
charge l'organisation de son évaluation continue et terminale
(Gérard et Gremmo (2008 : 42).
32
2.1.4.2. L'évolution des compétences de
la licence à la maîtrise
Gérard et Gremmo (2008) ont constaté que de la
licence à la maîtrise, les attentes en termes de
compétences évoluent, puisque le directeur de mémoire
attend de l'étudiant de maîtrise qu'il se forme à la
recherche par la recherche. Ainsi, les stratégies d'apprentissage que
l'étudiant a pu développer pendant les années
antérieures (principalement mnésiques), ne lui servent plus,
elles ne lui permettent pas de développer les compétences de
recherche requises pour valider son mémoire de recherche, puisque la
formation à la recherche par la recherche se réalise par
l'expérience de l'activité et non par la restitution de
connaissances (Gérard et Gremmo, 2008). De même, le travail de
restitution auquel l'étudiant est accoutumé ne lui sert plus dans
l'élaboration de son mémoire de recherche. L'exercice est ici
différent. L'étudiant doit alors découvrir les nouvelles
compétences à acquérir pour que son travail de recherche
corresponde aux attentes scientifiques de son directeur de mémoire
à savoir : être capable de construire une démarche de
recherche, être capable de rédiger un écrit scientifique,
etc. (Gérard et Gremmo, 2008).
De la licence à la maîtrise, l'étudiant
passe, d'une logique de restitution de connaissances à une formation
à la recherche par la recherche. Ainsi, pour Le Bouëdec et La
Garanderie (1993 : 57),
« passer le cap du premier cycle, ne suffit pas à
l'étudiant pour réussir la suite de son parcours universitaire,
encore lui faut-il passer aussi le cap de la maîtrise. Ce passage dans
une nouvelle structure formative, est source de nombreux abandons ».
Beaucoup d'étudiants très à l'aise
jusque-là (DEUG et licence) dans les enseignements dont ils tirent un
éclairage pour eux important, se heurtent en maîtrise à une
logique de formation assez radicalement différente, qui les
déroute beaucoup. Ils estiment que :
« le nombre de mémoires ou de thèses jamais
achevés, le gâchis social et universitaire qui en découle,
serait, à eux seuls, des raisons largement suffisantes pour
s'intéresser sur l'accompagnement et le suivi des études
doctorales d'une part, et sur les stratégies
33
de formation à la recherche par l'autoformation d'autre
part » (Le Bouëdec et La Garanderie, 1993 : 12)
Ils soulignent que :
« l'étudiant qui entre en maîtrise confronte
non seulement à un nouveau rapport au savoir mais également
à un nouveau rapport à l'enseignant par l'introduction d'une
nouvelle relation pédagogique duale, celle de direction de
mémoire » (Le Bouëdec et La Garanderie, 1993 : 12).
Le Bouëdec et La Garanderie (1993) se sont
intéressés également aux relations entre l'étudiant
et son directeur de mémoire depuis l'accompagnement du mémoire de
recherche jusqu'à son aboutissement c'est-à-dire jusqu'à
la soutenance. Ils sont arrivés à la conclusion que la plupart
des étudiants qui collaborent bien avec leurs directeurs de
mémoires réussissent mieux leurs mémoires de recherche.
Tous ces travaux ont eu le mérite de décrire les
stratégies d'apprentissage des étudiants aux 1er et
2è cycles universitaires en général et
spécifiquement au passage de la licence à la maîtrise. Il
découle de ces études, la difficulté de rupture entre la
licence et la maîtrise car l'étudiant a des problèmes
à comprendre les nouvelles exigences de la recherche en maîtrise
(difficultés individuelles). Ainsi, il lui faut un temps pour s'y
adapter avant de se familiariser à la nouvelle situation. Ce processus
est long et nécessite un investissement personnel de la part de
l'étudiant.
Cependant aucun de ces travaux n'a abordé
spécifiquement les difficultés d'ordre socio-économique et
institutionnel que rencontrent les étudiants dans l'élaboration
de leurs mémoires de recherche. La recherche est perçue par les
étudiants comme relèvant du mystère. Or, le travail
universitaire est centré sur la recherche par la recherche. Celle-ci
devient inévitable pour tout étudiant qui désire
poursuivre plus loin ses études universitaires.
34
Ainsi, nous souhaitons aborder dans notre étude, les
difficultés d'ordre socio-économique, institutionnel et
individuel que rencontrent les étudiants dans l'élaboration de
leurs mémoires de recherche.
2.2. Le choix du cadre de référence
théorique
Pour faciliter la compréhension de notre travail, nous
donnons d'une part, les définitions des concepts clés de notre
sujet de recherche et d'autre part, nous identifions les différentes
théories explicatives des apprentissages scolaires.
2.2.1. Définition des concepts
Les concepts que nous allons définir sont : projet de
recherche, élaboration d'un mémoire de recherche, soutenance de
mémoire de recherche, climat social, capacité d'écrire.
2.2.1.1. Projet de recherche
Pour Fortin (1996 : 367), un projet de recherche est une
« étape préliminaire d'une recherche
scientifique, au cours de laquelle il faut établir des limites de
l'objet de l'étude et préciser la manière de
réaliser chacune des étapes du processus de la recherche
».
Selon Paul N'da (2006 : 36),
« Le projet de recherche n'est donc pas un simple plan de
travail, il est plus explicite, car on y justifie et présente
systématiquement les choix méthodologiques faits à chaque
étape du processus [...] Généralement, il inclut les
éléments suivants : l'analyse de la situation, l'analyse critique
des écrits pertinents, la population et l'échantillon,
l'instrument de recherche, le déroulement de la recherche, le traitement
et l'analyse des données, le financement, le timing ».
Pour notre part, le projet de recherche n'est pas un travail
bâclé. Il doit suivre la méthodologie du mémoire ou
de la thèse en abordant partiellement les éléments
suivants : un sujet de recherche précis et concis, une analyse de la
situation, justification et pertinence du sujet de recherche, les objectifs,
une revue de littérature, des questions et hypothèses etc.
35
2.2.1.2. L'élaboration d'un mémoire de
recherche Pour Mathieu Guidère (2004 : 6-7),
« l'élaboration d'un mémoire de recherche
doit comporter trois phases : la phase préparatoire qui permet de
circonscrire un objet de recherche spécifique (...) et de s'assurer de
sa faisabilité ; la phase de réalisation qui comporte
l'élaboration d'un plan de travail puis d'un plan de rédaction
(...) et la phase finale qui consiste à soumettre l'ouvrage au directeur
pour validation et contrôle de la qualité. Elle englobe
également les éventuelles demandes d'aménagement,
d'approfondissement ou simplement de précision »
Pour Philippe Gaberan (2008 : 19),
« Un mémoire de recherche doit correspondre
à un projet. A la différence des travaux scolaires ou
universitaires de Licence (1ère, 2è et 3è
années), préférentiellement descriptifs et pour lesquels
les connaissances acquises par ailleurs constituent l'essentiel des contenus,
le mémoire doit être l'aboutissement d'un projet. Ce projet est
défini en accord avec le ou les directeurs de mémoire,
enseignants-chercheurs du domaine donné. Le projet est finalisé
et doit correspondre à un ou plusieurs objectifs clairs. Il doit
répondre à certains critères : une démarche
personnelle et autonome, un travail novateur et un travail de qualité
»
Pour notre part, par élaboration d'un mémoire de
recherche, nous englobons toutes les étapes qui vont du choix du sujet
et de directeur de mémoire, en passant par la rédaction
proprement dite, jusqu'à la soutenance orale.
2.2.1.3. Soutenance de mémoire Selon Paul
N'Da (2006 : 35),
« la soutenance se prépare. C'est l'occasion de
dégager de la thèse ou du mémoire, les
grandes lignes et les conclusion, voire d'apporter des
explications supplémentaires, de
faire des mises au point. (...). Le texte de soutenance doit
être une sorte de dissertation
organisée qui insiste sur les points suivants :
- l'origine et l'originalité du travail,
- les méthodes et techniques mises en oeuvre, les
difficultés rencontrées, les aides
reçues,
- les principaux résultats et conclusions, comparés
aux hypothèses de départ,
- ce que cette recherche a apporté de nouveau,
- les questions qu'elle a suscitées,
- les points qui mériteraient d'être approfondis
».
36
Selon Philippe Gaberan (2008 : 35),
« La soutenance consiste en la présentation et la
défense du mémoire par l'étudiant. Ainsi, la soutenance
orale est souvent perçue comme une validation du mémoire au
même titre que l'élaboration d'une démarche de recherche et
exige de l'étudiant, des compétences bien spécifiques. La
défense de son travail de recherche se prépare donc en amont de
la soutenance, notamment par l'anticipation des faiblesses de sa propre
recherche. L'étudiant ne doit pas s'attendre à ce que la
défense de son travail provienne de son directeur. Au niveau de la forme
communicationnelle de cette soutenance, la plupart des directeurs s'attendent,
à ce que cette épreuve orale diffère dans son contenu, du
mémoire de recherche ».
2.2.1.4. Climat social
De Landsheere l'a défini comme : l'« ambiance
affective au sein d'un groupe, déterminée notamment par les
attitudes et le style d'approche adopté par la personne qui
contrôle le groupe ou en assure la direction » (De Landsheere, 1979
: 40)
De Vischer distingue trois grands types de climats : «
autoritaire, démocratique et laisser-faire » (cité par De
Landsheere, 1979 : 40).
Pour notre part, nous entendons par climat, le type de
relations qui existent entre l'étudiant et son directeur de
mémoire. Quand les relations entre les deux sont cordiales, s'ils
travaillent dans une parfaite ambiance, le climat est favorable. Par contre,
lorsque les relations entre l'étudiant et son directeur de
mémoire sont conflictuelles, lorsqu'elles sont entachées de vives
tensions, le climat est défavorable.
2.2.1.5. Capacité d'écrire
Selon De Landsheere, la capacité est « le pouvoir
d'accomplir un acte, de produire un comportement ou un ensemble de
comportements adéquats dans une situation donnée. C'est aussi une
actualisation de l'aptitude » (De Landsheere, 1979 : 31).
37
Par capacité d'écrire, nous entendons le pouvoir
qu'a une personne de mobiliser toutes les ressources indispensables en vue de
faire une bonne rédaction. Par ces ressources, on entend : parler
couramment français et l'écrire correctement, posséder une
bonne culture générale et scientifique, être précis
et concis dans sa rédaction, etc.
2.2.2. Les théories des inégalités
scolaires
Diverses théories ont tenté d'expliquer les
inégalités scolaires chez les élèves dont les
principales sont : la théorie liée aux facteurs
économiques, la théorie liée aux facteurs culturels, la
théorie liée aux facteurs institutionnels et pédagogiques
et la théorie des acteurs stratégiques. Nous retenons les quatre
théories d'autant plus que de nos jours, aucune étude sur les
inégalités scolaires ne peut se passer d'une de ces
théories. Toutes ces théories se complètent.
2.2.2.1. La théorie liée aux facteurs
économiques
Cette théorie est élaborée par Baudelot et
Establet (1971, 1979). Dans La reproduction (1971), ils ont
distingué deux réseaux de scolarisation en France : « Le
réseau primaire-professionnel a pour base les classes de fin
d'études primaires et les sixièmes de transition : il se continue
par les classes pratiques, les collèges, les collèges
d'enseignement technique, l'apprentissage sur le tas. Au-delà, c'est le
travail productif. Le réseau secondaire-supérieur a pour base les
sixièmes classiques et modernes I (ou moderne long) ; il se continuera
après la troisième par le second cycle conduisant au
baccalauréat » (Baudelot et Establet, 1971 : 88-89)
38
Duru-Bellat et Van Zanten résument l'idée de
Baudelot et Establet (1971, 1979) en ces termes :
« L'école qui se veut unique, égalitaire et
méritocratique divise en fait chaque génération, entre
ceux qui sont destinés, de par leur origine sociale, à rejoindre
la bourgeoisie ou le prolétariat dont ils sont issus. D'où sa
structure en deux réseaux distincts et étanches, le réseau
« secondaire-supérieur » pour les cadres et le réseau
« primaire-professionnel» pour ceux qui sont voués aux travaux
d'exécution »
Aussi ajoutent-elles,
« Pour Baudelot et Establet (1971,1979), c'est à
l'école primaire que se joue l'essentiel de la scolarisation. Plus on
s'élève dans l'échelle sociale, plus les chances de
scolarisation supérieure sont grandes. De même, l'école
primaire est tout le contraire d'une institution unificatrice. Elle a une
fonction essentielle de division ».
(Duru-Bellat et Van Zanten, 2007 : 201)
La théorie liée aux facteurs économiques
explique les résultats d'ordre socio-économique. Ceci d'autant
plus que l'élaboration d'un mémoire de recherche exige la
mobilisation de beaucoup de ressources à savoir la culture
générale et scientifique, la capacité d'écrire, un
grand investissement personnel qui vont au-delà du facteur
économique.
Pour une explication globale de nos résultats, nous
faisons recours à d'autres théories.
2.2.2.2. La théorie liée aux facteurs
culturels
Elle est élaborée par P. Bourdieu et J-C
Passeron (1964, 1970). Selon ces auteurs, le système éducatif,
fonctionne comme s'il servait à reproduire la domination de la «
classe dominante ». Sous couvert de neutralité et
d'égalité des chances, l'institution scolaire conduit à
exclure les enfants des classes populaires, « classes dominées
». Le système exerce, en effet, un « arbitraire
culturel » permettant cette sélection. L'école valorise
et légitime une culture dite savante acquise en dehors de ses murs par
la classe dominante. Cette « violence
39
symbolique » exercée par le
système éducatif est à l'origine des écarts entre
les taux de réussite des enfants (Bourdieu et Passeron, 1964).
Pour rendre compte du lien entre inégalité
sociale et inégalité scolaire, Bourdieu et Passeron (1970) ont
créé le concept de « reproduction ».
D'après Crahay (1996), lorsqu'on parle de la « théorie
de la reproduction », c'est à eux que l'on fait avant tout
référence.
Pour Bourdieu et Passeron (1964 : 19-22),
« Les obstacles économiques ne suffisent pas
à expliquer que les taux de « mortalité scolaire »
puissent différer autant selon les classes sociales. N'en aurait-on
aucun autre indice et ignorerait-on les voies multiples et souvent
détournées par lesquelles l'école élimine
continûment les enfants originaires des milieux les plus
défavorisés, on trouverait une preuve de l'importance des
obstacles culturels que doivent surmonter ces sujets dans le fait que l'on
constate encore au niveau de l'enseignement supérieur des
différences d'attitudes et d'aptitudes significativement liées
à l'origine sociale, bien que les étudiants qu'elles
séparent aient tous subi pendant quinze à vingt années
l'action homogénéisante de l'école et que les plus
défavorisés d'entre eux n'aient dû qu'à une plus
grande adaptabilité ou à un milieu familial plus favorable
d'échapper à l'élimination ».
Par ailleurs, Bourdieu et Passeron (1964 : 30) écrivent
que :
« La culture « libre », condition implicite de
la réussite universitaire en certaines disciplines, est très
inégalement répartie entre les étudiants originaires de
milieux
différents sans que l'inégalité des revenus
puisse expliquer les écarts constatés »
Pour Duru-Bellat et Van Zanten (2007 : 202),
« Bourdieu et Passeron proposent une analyse des
inégalités sociales d'accès et de réussite à
l'Université, et plus largement à l'école,
privilégiant les mécanismes de type culturel sur les contraintes
économiques. A côté du « capital culturel » dont
disposent les jeunes de milieu aisé (livres, voyages, accès aux
médias...), c'est plus largement l' « héritage culturel
» qui s'avère le plus décisif en termes de réussite
scolaire ».
De plus, pour Bourdieu et Passeron 1964, 1970) :
« L'école évalue les compétences des
individus à l'aune de normes propres aux classes dominantes et par voie
de conséquence, les enfants des autres classes sociales se situent
à une distance inégale de la culture scolaire et
réussissent moins bien que les enfants des classes «
privilégiées ». Ainsi, l'école reproduit la
hiérarchie des positions sociales » (Crahay, 1996 : 113).
40
Pour eux, l'école « ne fait à la limite que
confirmer et renforcer un habitus de classe et qu'il est difficile de briser le
cercle qui fait que le capital culturel va au capital culturel » (Synders,
1976 : 23-24)
Précurseur de la théorie de la reproduction,
Weber (1922) estime que :
« Les acteurs sociaux apprennent en particulier à
donner un sens aux inégalités sociales en intériorisant
une hiérarchie de valeurs ou de critères de classement,
permettant de définir les personnes dont on estiment qu'il est
légitime qu'elles occupent une place dominante dans la
société. Pour lui, ce sont les groupes qui sont en position de
force, qui définissent ces valeurs et ces critères, et tentent de
les imposer comme s'ils étaient dotés d'une
légitimité intrinsèque » (Duru-Bellat et Van
Zanten, 2007 : 202).
Cette théorie a fait l'objet de nombreuses critiques
notamment par les sociologues britanniques, les sociologues hollandais et les
sociologues américains.
D'abord, le sociologue britannique Sullivan (2001) estime que
:
« Ce que les parents transmettent à leurs enfants
et qui, notion de capital oblige, est corrélé avec la
réussite scolaire, c'est, bien plus qu'une proximité avec la
« grande culture » à savoir : les habitudes de lecture et des
pratiques télévisuelles qui dotent l'enfant de connaissances
générales et langagières de fait « rentables »
scolairement » (Duru-Bellat et Van Zanten, 2007 : 205-206).
Ensuite, pour les sociologues hollandais (de Graaf, de Graaf
et Kraaykamp, 2000), « ce serait par les compétences cognitives et
linguistiques que les parents transmettent à leurs enfants qu'ils les
avantagent, plus que par les « affinités culturelles » dont
ils les dotent » (Duru-Bellat et Van Zanten, 2007 : 206).
Enfin, le sociologue américain Dumais, (2002) a
montré que :
« lorsqu'on introduit dans un même modèle
explicatif de la réussite scolaire à la fois les pratiques
culturelles structo sensu et les aspirations scolaires et
professionnelles, les secondes ont un impact bien plus important que les
premières qui cessent même de jouer significativement »
(Duru-Bellat et Van Zanten, 2007 : 206).
41
Toutes ces critiques révèlent que les
réalités scolaires diffèrent selon les pays. A cet effet,
ce qui est valorisé de fait à l'école dans tel pays, peut
ne pas l'être dans tel autre.
Comme la théorie liée aux facteurs
économiques, la théorie liée aux facteurs culturels ne
peut pas expliquer entièrement nos résultats d'où le
recours à d'autres théories.
2.2.2.3. Théorie liée aux facteurs
institutionnels et pédagogiques
Les principaux tenants de cette théorie sont
François Dubet (1989, 1994, 1996) et Alain Touraine (1989, 2000).
Les facteurs institutionnels et pédagogiques dont il
est question dans cette théorie font référence aux
caractéristiques propres de l'école (situation
géographique, climat organisationnel, qualité et quantité
des infrastructures...), aux caractéristiques de la classe (dimension
des salles, effectif des élèves...) et les
caractéristiques liées aux enseignants (motivation, niveau de
qualification professionnelle, expérience...).
Selon Dubet (1989),
« c'est à partir de motivations diverses que les
élèves, les collégiens, les lycéens et les
étudiants construisent leur propre expérience scolaire et le sens
qu'ils donnent à leur scolarité. Pour lui, ce sens des
études n'est pas donné mais il est construit par chaque
élève. Bien entendu, cette construction dépend de la
manière dont chacun se situe dans le système ».
Par ailleurs, Dubet (1994) estime que :
« les élèves issus des familles
éducogènes perçoivent l'utilité des
études d'autant plus que la culture scolaire leur est familière
et qu'ils possèdent la liberté d'agencer leurs goûts, de
choisir leur formation. Au contraire, quand les élèves sont mal
placés c'est-à-dire quand ils sont issus de familles non
éducogènes, quand leurs études ne semblent
guère utiles, quand une barrière sépare leur monde social
et le système scolaire, quand ils n'ont pas véritablement choisi
leur formation, il leur est difficile de construire des motivations et
d'agencer le sens qu'ils accordent à leurs études ».
42
Pour l'auteur, dans ces conditions, ces deux catégories
d'apprenants qui ne vivent pas l'école et les études de la
même manière ne peuvent pas produire les mêmes
résultats.
Pour Touraine (1989), « depuis cinquante ans, on a
été sensible grâce à la sociologie de
l'éducation au fait que l'école reproduit des
inégalités, renforce les différences au lieu de les
diminuer ». De plus selon Touraine (2000),
« il est utile de savoir que les résultats de
l'école dépendent des inégalités à
l'entrée. Mais aujourd'hui, poursuit-il, on est obligé de bien
voir que l'inégalité vient plu de ce qui se passe dans
l'école que de la situation sociale de départ qui ne compterait
grosso modo que pour un tiers. »
S'appuyant lui-même sur les travaux de Dubet (1989,
1994), Touraine (1989) souligne que :
« Des collèges fonctionnant dans le même
milieu social, des écoles ayant à peu près le même
recrutement ont des différences de résultats spectaculaires et
même de taux de violence. Ce qui signifie qu'on peut dire aujourd'hui que
le système scolaire à travers son mode de fonctionnement et
d'organisation, son climat disciplinaire, à travers l' «
effet-maître » et l' « effet-établissement », les
résultats et les conduites des élèves, à travers
l'investissement dans la scolarité et les rapports à
l'école, module les atouts inégaux et les conditions de
socialisation plus ou moins favorables pour faire réussir ou faire
échouer. Ainsi, l'école est donc responsable pour le meilleur
comme pour le pire ».
Bref, pour Touraine (2000 : 25), « l'école est
active, elle crée les inégalités plutôt que de les
diminuer ».
Cette théorie peut expliquer partiellement nos
résultats. Pour une explication intégrale de nos
résultats, nous faisons recours à la quatrième
théorie.
2.2.2.4. La théorie des acteurs
stratégiques
Encore appelée la théorie de «
l'individualisme méthodologique » ou « la théorie du
choix rationnel », la théorie des acteurs stratégiques est
élaborée par Raymond Boudon (1973, 1977, 1979, 1990).
43
En effet, Boudon (1973, 1977, 1979)
« récuse toutes les théories qui assimilent
les processus générateurs des inégalités à
des mécanismes d'héritage et met en avant «
l'agrégation des décisions individuelles d'acteurs
intentionnels ». Il estime que l'orientation serait choisie au terme
d'un calcul coût-avantage, intégrant un certain nombre de
paramètres à savoir les avantages et les désavantages
présents et futurs d'ordre social, financier, psychologique de tel
choix
scolaire ainsi que les risque à savoir l'échec
scolaire, chômage » (Duru-Bellat et
Van Zanten, 2007 : 212). Selon le même auteur,
« le rendement et le risque d'une formation sont
valorisés différemment selon la classe sociale. Les choix et les
ascendances sociales qui en découlent sont donc différents selon
les individus. La faible mobilité sociale s'explique ainsi non comme le
résultat de la reproduction d'une « classe dominante
» mais comme un effet de système
engendré par l'agrégation des comportements et
stratégies individuelles » (Boudon, 1973)
Selon Boudon, « l'analyse sociologique part alors
nécessairement de l'acteur puisque l'explication d'un
phénomène social suppose la reconstruction des motivations des
acteurs sociaux qui l'ont produit. C'est ce qu'il appelle l'individualisme
méthodologique » (Duru-Bellat et Van Zanten, 2007 : 211).
De plus pour Boudon, « c'est la stratification sociale
qui, par l'intermédiaire des stratégies d'acteurs situés
socialement, constitue « le principal facteur responsable de
l'inégalité des chances scolaires comme de
l'inégalité des chances sociales » (Duru-Bellat et Van
Zanten, 2007 : 214).
Par ailleurs, Boudon (1973, 1977) estime que les individus
procèdent tout au long de leur carrière scolaire à des
calculs coûts-avantages. Ces calculs s'opèrent non seulement sous
la contrainte des coûts matériels mais aussi et surtout sous
l'influence des données sociologiques de chaque individu :
catégories socioprofessionnelles des parents, niveaux d'étude des
parents, statut social des parents, etc.
Pour Berthelot (1983), la relation entre le milieu social de
l'enfant et sa trajectoire scolaire résulte des pratiques d'acteurs
usant du « champ scolaire en
44
fonction de leurs intérêts propres et des enjeux
qu'ils y découvrent » (cité par Duru-Bellat et Van Zanten,
2007 : 210).
La théorie des acteurs stratégiques en accordant
une grande place à l'acteur lui même c'est-à-dire à
l'élève ou l'étudiant à travers ses
stratégies, ses choix rationnels, paraît également
pertinente pour expliquer nos résultats surtout d'ordre individuel.
Nous inscrirons notre étude dans le cadre de la
théorie liée aux facteurs économiques, la théorie
liée aux facteurs institutionnels et pédagogiques et la
théorie des acteurs stratégiques.
Nous jugeons ces trois théories complémentaires.
Elles sont adaptées à l'objet de notre étude et en cela,
elles peuvent mieux expliquer nos résultats d'autant plus que notre
recherche vise à expliquer les difficultés d'ordre
socio-économique, institutionnel et individuel liées à
l'élaboration des mémoires de maîtrise à la
FLESH.
La motivation et la capacité de l'étudiant
à écrire, l'aspiration scolaire, les infrastructures, les moyens
financiers et matériels, l'existence des bibliothèques bien
équipées en documents importants, le personnel enseignant sont
autant de facteurs indispensables pour expliquer les difficultés
liées à l'élaboration d'un mémoire de recherche.
Ainsi, l'élaboration d'un mémoire de recherche est une
compétence qui exige la mobilisation de plusieurs ressources à
caractère aussi bien socio-économique, individuel
qu'institutionnel et pédagogique.
45
Chapitre III : LES QUESTIONS ET LES HYPOTHESES DE
RECHERCHE
3.1. Les questions de recherche
On distingue la question générale et les
questions spécifiques.
3.1.1. La question générale
La question générale de notre recherche est :
Quelles sont les difficultés que rencontrent les
étudiants de la FLESH dans l'élaboration de leur mémoire
de maîtrise ?
3.1.2. Les questions spécifiques
Pourquoi les étudiants éprouvent-ils des
difficultés à élaborer à temps leurs
mémoires de maîtrise ?
Les étudiants choisissent-ils adéquatement leurs
sujets de recherche ?
Les étudiants se sentent-ils capables d'élaborer
à temps leurs mémoires de recherche?
Les enseignants-chercheurs sont-ils suffisants pour assurer
l'encadrement des mémoires recherche ?
Le climat entre les étudiants et leurs directeurs de
mémoire est-il favorable en vue d'un bon encadrement ?
3.2. Les hypothèses de recherche
On distingue l'hypothèse générale et les
hypothèses spécifiques.
3.2.1. L'hypothèse générale
Les étudiants de la FLESH éprouvent les
difficultés d'ordre socio-économique, institutionnel et
individuel dans l'élaboration de leur mémoire de recherche.
46
3.2.2. Les hypothèses spécifiques
La non élaboration des mémoires de maîtrise
à temps par les étudiants de la
FLESH est liée :
HS1: à la pénurie
d'enseignants-chercheurs dans certains
départements de la FLESH.
HS2 : au manque de motivation des
étudiants pour rédiger à temps leurs mémoires de
recherche.
HS3 : aux mauvais choix des sujets de
directeurs de mémoire par la plupart des étudiants.
HS4 : au climat de plus en plus
défavorable qui règne entre certains étudiants et leurs
directeurs de mémoire.
HS5 : au manque des moyens matériels et
financiers par les étudiants.
3.3 Les conditions de vérification des
hypothèses
a- La 1ère hypothèse
spécifique sera vérifiée si le nombre d'enseignants
encadreur n'atteint pas le dixième de l'effectif des étudiants
(pour 100 étudiants, il faut 10 enseignants encadreurs).
b- La 2è hypothèse spécifique sera
vérifiée si plus de 50% des étudiants ne sont pas
suffisamment motivés pour soutenir en un an leur mémoire.
c- La 3è hypothèse spécifique sera
vérifiée si plus de 50% des étudiants déclarent
avoir rencontré des problèmes dans le choix de leurs sujets de
leurs directeurs de mémoire.
d- La 4è hypothèse spécifique sera
vérifiée si plus de 50% des étudiants déclarent
avoir des problèmes personnels avec leur directeur de mémoire.
e- La 5è hypothèse spécifique sera
vérifiée si plus de 50% des étudiants disent qu'ils ont
des problèmes d'ordre financier et matériel dans
l'élaboration de leur mémoire de recherche.
47
3.4. L'opérationnalisation des
hypothèses
Il s'agit ici d'identifier les variables et leurs indicateurs.
3.4.1. Les variables de l'étude
Nous retenons pour notre étude deux types de variables
: les variables indépendantes (3) et une variable dépendante.
3.4.1.1. Les variables indépendantes
Une variable indépendante est une variable dont le
changement de valeur
influe sur celui d'autres variables. Dans le cadre de notre
étude, nous en
retenons trois :
- difficultés socio-économiques
- difficultés institutionnelles et pédagogiques
- difficultés individuelles
3.4.1.2. La variable dépendante
Une variable dépendante est une variable dont la valeur
varie en fonction de celle des autres. La variable dépendante de notre
étude est l'élaboration des mémoires de recherche.
3.4.2. Les indicateurs des variables
L'indicateur constitue donc un référent
empirique plus précis que la variable qui est elle même un
référent empirique du concept.
48
3.4.2.1. Les indicateurs des variables
indépendantes
Tableau n°3 : Les indicateurs des
difficultés socio-économiques
Variable indépendante
|
indicateurs
|
|
- profession des parents
|
|
- revenu des parents
|
|
- aides financières pour le
|
difficultés socio-économiques
|
mémoire
|
|
- moyens de déplacement
|
|
- Achat des livres
|
|
- Possession d'un micro-
ordinateur
|
Tableau n°4 : Les indicateurs des
difficultés institutionnelles et pédagogiques
Variable indépendante
|
|
indicateurs
|
|
|
|
- nombre d'étudiants par
enseignant-chercheur par
|
Difficultés pédagogiques
|
institutionnelles
|
et
|
département
- nombre d'étudiants par
enseignant-chercheur par spécialité
|
|
|
|
- disponibilité des salles
informatiques
|
|
|
|
- équipement des bibliothèques
|
|
|
|
- critères académiques
d'encadrement
|
49
Tableau n°5 : Les indicateurs des
difficultés individuelles
Variable indépendante
|
indicateurs
|
|
- série fréquentée
|
|
- durée prévue pour achever le
|
difficultés individuelles
|
mémoire
|
|
- ambition scolaire (études
courtes, études longues)
|
|
- choix du directeur de mémoire
|
|
- statut du chercheur (étudiant ou
salarié)
|
|
- temps consacré à la lecture et à
la recherche
|
|
- maîtrise du français (oral et
écrit)
|
3.4.2.2. Les indicateurs de la variable
dépendante : l'élaboration des mémoires
Tableau n°6 : Les indicateurs de
l'élaboration des mémoires
Variable dépendante
|
indicateurs
|
|
- taux annuel de soutenance par département
|
élaboration des mémoires
|
- taux annuel de mémoires en phase d'élaboration
par rapport au nombre d'étudiants par département
|
|
- taux annuel de projets abandonnés ou de mémoires
en situation d'échec par département
|
Elaboration des mémoires
- taux annuel de soutenance par département
- taux annuel de mémoires en phase d'élaboration
par rapport au nombre d'étudiants par département
- taux annuel de projets abandonnés ou de mémoires
en situation d'échec par département
3.4.3. Les interactions entre les variables
Variable dépendante
Difficultés socio-
économiques
- profession
des parents
- revenu des
parents
- aides
financières pour
- équipement des
bibliothèques
- moyens de déplacement
- achat des documents
- possession d'un micro-ordinateur
Variables indépendantes
Difficultés individuelles
- durée prévue pour
achever le mémoire - ambition scolaire - statut du
chercheur - temps consacré à la
recherche
- maîtrise du français (oral et écrit)
Difficultés institutionnelles et
pédagogiques
- nombre d'étudiants par enseignant chercheur par
département
- nombre d'étudiants par enseignant-chercheur par
spécialité
- disponibilité des salles informatiques
50
Deuxième partie
51
CADRE METHODOLOGIQUE
52
Chapitre IV : LE CADRE ET LA POPULATION D'ETUDE
4.1. Le cadre d'étude
4.1.1. La présentation générale de
l'Université de Lomé
L'Université de Lomé, initialement
appelée Université du Bénin jusqu'au changement de cette
dénomination par décret n° 2001-094/PR du 9 mars 2001, a
été créée en 1970 par décret n°
70-156/PR du 14 septembre 1970 pris par le Président Gnassingbé
Eyadema.
L'Université du Bénin faisait suite au Centre
d'Enseignement <supérieur créé conjointement en 1965
par le Togo et le Bénin et qui comprenait deux écoles : l'Ecole
des Lettres basée à Lomé et l'Ecole des Sciences
basée à Porto-Novo (Debbasch, 2004 : 302).
4.1.2. La présentation générale de la
FLESH
Notre cadre d'étude est la Faculté des Lettres
et Sciences Humaines de l'Université de Lomé. Celle
faculté comprend 10 départements à savoir : les
départements d'Allemand, d'Anglais, d'Anthropologie, d'Histoire, de
Géographie, d'Etudes Ibériques (Espagnol), de Sociologie, de
Linguistique, de Lettres Modernes et de Philosophie.
La FLESH est dirigée par un Doyen qui est
assisté de deux Vices-Doyens. Chaque département est
dirigé par un chef de département qui est assisté d'un
adjoint. De plus, chaque département possède un
secrétariat et tous les secrétariats sont coiffés par un
secrétariat principal. Comme toutes autres faculté, la FLESH
possède aussi un service des examens et soutenances.
L'Université est un établissement de
l'enseignement supérieur qui a pour objectif la production, la
conservation et la transmission du savoir. Ainsi ce savoir ne peut être
acquis que par la recherche. L'un des aspects de la recherche est la production
d'ouvrages scientifiques. Or, l'élaboration des mémoires de
53
maîtrise répond à cette
préoccupation universitaire. Nous avons choisi la FLESH parce que c'est
la faculté dans laquelle le taux annuel de soutenance est le plus faible
dans toute l'Université de Lomé.
4.2. La population d'étude
La population est un « ensemble de tous les sujets ou
autres éléments d'un groupe bien défini ayant en commun
une ou plusieurs caractéristiques semblables, et sur lequel porte la
recherche » (Fortin, 1996 : 366).
4.2.1. La population-mère
Notre population-mère concerne les
enseignants-chercheurs et les étudiants inscrits en année de
maîtrise à la FLESH en 2008-2009. Elle compte au total 124
enseignants-chercheurs tout grade confondu et 3014 étudiants. Le tableau
ci-dessous illustre la répartition des étudiants par sexe et par
département.
Le choix des étudiants en maîtrise est dû
au fait que c'est le premier niveau auquel l'étudiant est appelé
à préparer un mémoire et à le soutenir. Ce niveau
est le mieux indiqué pour reconstituer le parcours universitaire de
l'étudiant et conditionne aussi l'accès au 3è cycle.
Le choix des enseignants-chercheurs est dû au fait
qu'ils sont les premiers à mieux connaître les difficultés
des étudiants étant donné qu'ils travaillent souvent
ensemble. De plus, dans toute relation éducative, on ne saurait parler
de l'enseignant sans évoquer l'apprenant et réciproquement.
54
Tableau n°7 : Répartition des
étudiants inscrits en maîtrise à la FLESH Selon le genre et
le département en 2008-2009
Genre
Départements
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Lettres Modernes
|
97
|
27
|
124
|
Sociologie
|
580
|
254
|
834
|
Histoire
|
286
|
29
|
315
|
Géographie
|
415
|
33
|
448
|
Anthropologie
|
118
|
48
|
166
|
Espagnol
|
11
|
10
|
21
|
Philosophie
|
107
|
4
|
111
|
Allemand
|
196
|
52
|
248
|
Linguistique
|
126
|
97
|
223
|
Anglais
|
392
|
132
|
524
|
Total
|
2328
|
686
|
3014
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
4.2.2. L'échantillonnage
L'échantillonnage est un « ensemble
d'opérations qui consiste à choisir un groupe de sujets ou tout
autre élément représentatif de la population
étudiée » (Fortin, 1996 : 362).
Etant donné que notre étude n'est pas
exhaustive, nous allons travailler sur un échantillon. Pour constituer
notre échantillon, nous avons utilisé la technique
d'échantillonnage en grappe qui est l' « échantillonnage de
type probabiliste où les éléments de l'échantillon
sont choisis de façon aléatoire en grappes plutôt
qu'à l'unité » (Fortin, 1996 : 362).
Nous avons préféré cette technique
d'autant plus que nous sommes dans l'impossibilité de trouver la liste
numérotée de tous les étudiants en maîtrise de la
FLESH. De plus, la plupart d'entre eux sont déjà en vacances.
Les départements constituent les grappes et le sexe
constitue les sous-grappes.
55
Pour constituer notre échantillon, nous avons pris 10%
de chaque grappe à raison de 10% pour chaque sous-grappe. Les 10% de
chaque sous-grappe nous donnent les résultats contenus dans le tableau
4.
Tableau n°8 : Répartition de
l'échantillon provisoire selon le genre et le département
Genre
Départements
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Lettres Modernes
|
9,7
|
2,7
|
12,4
|
Sociologie
|
58
|
25,4
|
83,4
|
Histoire
|
28,6
|
2,9
|
31,5
|
Géographie
|
41,5
|
3,3
|
44,8
|
Anthropologie
|
11,8
|
4,8
|
16,6
|
Espagnol
|
1,1
|
1
|
2,1
|
Philosophie
|
10,7
|
0,4
|
11,1
|
Allemand
|
19,6
|
5,2
|
24,8
|
Linguistique
|
12,6
|
9,7
|
22,3
|
Anglais
|
39,2
|
13,2
|
52,4
|
Total
|
232,8
|
68,6
|
301,4
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
56
Tableau n°9 : Répartition de
l'échantillon définitif selon le genre et le
département
Genre
Départements
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Lettres Modernes
|
9
|
3
|
12
|
Sociologie
|
58
|
25
|
83
|
Histoire
|
29
|
3
|
32
|
Géographie
|
42
|
3
|
45
|
Anthropologie
|
12
|
5
|
17
|
Espagnol
|
1
|
1
|
2
|
Philosophie
|
11
|
1
|
12
|
Allemand
|
20
|
5
|
25
|
Linguistique
|
13
|
10
|
23
|
Anglais
|
39
|
13
|
52
|
Total
|
234
|
69
|
303
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Après l'harmonisation c'est-à-dire les
arrondissements (par défaut et par excès) des nombres
décimaux pour avoir des nombres entiers, notre échantillon
définitif a pour taille 303 enquêtés à raison de 234
étudiants et 69 étudiantes.
Tableau n°10 : Répartition
des chefs de département de la FLESH
Chefs de départements
|
Effectif
|
Total
|
10
|
La FLESH comprend 10 départements et nous allons
interroger les 10 chefs de département.
57
Chapitre V : LA PROCEDURE DE COLLECTE ET D'ANALYSE
DES DONNEES
5.1. La procédure de collecte des
données
Elle comprend les instruments de collecte des données
et le déroulement de l'enquête.
5.1.1. Les instruments de collecte des données
La collecte des données s'est faite à travers
les documents ou les ouvrages, le questionnaire et l'entretien.
5.1.1.1. La recherche documentaire
La collecte d'informations d'ordre théorique et
statistique a eu lieu à partir des consultations des ouvrages, des
mémoires, des thèses, des annuaires de statistiques scolaires.
Ainsi, nous avons rassemblé des documents à
partir de la bibliothèque de l'Institut National des Sciences de
l'Education (INSE), de la bibliothèque de la Faculté des Lettres
et Sciences Humaines (FLESH), de la bibliothèque centrale de
l'Université de Lomé et de la bibliothèque nationale.
5.1.1.2. Le questionnaire
Selon Campenhoudt (1975 :
25),
« l'enquête par questionnaire consiste à poser
à un ensemble de répondants, le plus
souvent représentatif d'une population, une série
de questions relatives à leur
situation sociale, professionnelle ou familiale, à leurs
opinions, à leur niveau de
connaissance ou de conscience d'un évènement ou
d'un problème ou encore sur tout autre point qui intéresse les
chercheurs».
Ainsi, le questionnaire est un instrument le plus
adapté aux enquêtes quantitatives. Il permet ainsi de recueillir
des informations sur des individus et a l'avantage de faciliter le
dépouillement des données collectées.
58
Dans le cas de notre étude, il nous a permis
d'identifier les caractéristiques individuelles et des critères
de choix de notre population d'étude. Nous l'avons administré aux
303 étudiants en maîtrise à la FLESH.
5.1.1.3 Le guide d'entretien
L'entretien est une méthode ou technique
d'investigation utilisée dans des buts divers. On distingue l'entretien
structuré, semi structuré et libre.
Selon De Landsheere (1979 : 100), «
l'entretien libre encore appelé entretien non structuré est
provoqué dans un but précis d'informations ». Autrement dit,
le guide d'entretien permet d'avoir des informations précises sur des
aspects importants d'un thème donné. Aspects sur lesquels le
simple questionnaire ne saurait nous en informer davantage. Par le guide, le
chercheur obtient d'informations précises qui lui permettront de
compléter les données du questionnaire.
Ainsi, nous avons eu des entretiens avec 9 Chefs de
département.
5.1.2. Le déroulement de l'enquête
5.1.2.1. La pré-enquête
Nous avons fait notre pré-enquête fin mai et
début juin 2009. Nous avons administré un questionnaire à
10 étudiants choisis au hasard à la FLESH. Nous avons fait de
même avec 3 enseignants-chercheurs.
Cette pré-enquête nous a permis de
réajuster certains aspects du questionnaire et de nous rendre compte des
difficultés dans la réalisation de l'enquête.
5.1.2.2. L'enquête proprement dite
Notre enquête s'est déroulée pendant cinq
semaines c'est-à-dire de juillet en début août 2009.
59
Nous avons commencé d'abord avec les étudiants
étant donné que les vacances s'annoncent et qu'il nous sera
difficile de contacter les étudiants hors du campus.
L'entrevue avec les chefs de département s'est faite
à des journées précises après des rendez-vous pris
avec eux.
L'administration du questionnaire et la collecte des
données ont pu être possible grâce au concours de la
bibliothécaire de la FLESH et de certains étudiants
volontaires.
Nous aurions pu étendre notre entrevue aux autres
enseignants-chercheurs de la FLESH mais compte tenu du temps et de leur
indisponibilité, nous nous sommes limité aux chefs de
départements.
5.1.2.3. Le dépouillement
Nous avons utilisé les logiciels de traitement
informatique pour faire notre dépouillement. Il s'agit des logiciels
comme WORD, EXCEL et SPSS. Le premier nous a permis de saisir les
données, le deuxième pour calculer les pourcentages et faire les
graphiques et le troisième pour faire le dépouillement proprement
dit et les croisements possibles des variables à analyser.
L'intérêt du traitement informatique, est qu'il
nous a permis un dépouillement rapide afin de finir vite le travail et
aussi à faire tous les croisements possibles pour une analyse plus
enrichissante.
5.2. La procédure d'analyse des
données
L'analyse des données se fait à travers des
méthodes. Ces méthodes permettent d'analyser les données
enfin d'aboutir à l'interprétation des résultats. On peut
regrouper ces méthodes en deux grandes catégories : les
méthodes qualitatives et les méthodes quantitatives.
60
5.2.1. Les méthodes qualitatives (analyse de
contenu)
C'est un ensemble de procédures qui font recours
à des indicateurs non fréquentiels, susceptibles d'autoriser des
inférences et qui sont plus adaptés à des indices non
prévus ou à l'évolution des hypothèses.
Selon Mucchielli (1986), « une
méthode qualitative est une stratégie de recherche utilisant les
techniques de recueil et d'analyse qualitative dans le but d'expliciter et de
comprendre un fait humain ».
Dans notre étude, nous avons opté pour l'analyse
de contenu.
En effet d'après Mucchielli (1984),
« l'analyse de contenu (d'un document ou d'une communication), c'est par
des méthodes sûres, rechercher les informations qui s'y trouvent,
dégager le sens ou les sens de ce qui y est présenté,
formuler et classer tout ce que contient ce document ou cette communication
».
Selon De Landsheere (1976), « l'analyse
de contenu est une méthode d'étude et d'analyse de la
communication. C'est une méthode d'observation objective,
systématique qui conduit à une quantification ».
On distingue trois types de méthodes d'analyse de
contenu : méthodes logico-sémantiques, méthodes
logico-esthétiques et formelles et méthodes d'analyse
sémantique et structurale.
5.2.1.1. Les méthodes
logico-sémantiques
Ces méthodes s'en tiennent au contenu manifeste. Elles
ne considèrent que le signifié immédiatement accessible et
ne concernent donc pas la recherche du sens implicite, du second sens du texte,
ni de la structure formelle. Elles procèdent par dénombrement,
inventaire, codification, recherche éventuelle de relation et de
corrélation entre les mots ou les idées.
5.2.1.2. Les méthodes logico-esthétiques
et formelles
Elles ont en commun, le fait de chercher à
révéler, par l'analyse de textes « une
caractéristique formelle typique de l'auteur ou du genre de texte
»,
61
(Mucchielli 1984 : 36). Elles visent
particulièrement la forme et l'esthétique de la phrase ; par la
forme, elle aboutit au contenu.
5.2.1.3. Les méthodes d'analyse
sémantique et structurale
Contrairement aux méthodes logico-sémantiques,
ces méthodes cherchent à dépasser le contenu manifeste,
explicite, et à atteindre par une analyse au second degré, le
sens implicite, non immédiatement donné à la lecture, le
sens caché de la phrase. La recherche des connotations et la structure
de significations sont les deux pistes essentielles qui permettent aux usagers
de ces méthodes de rester dans le texte manifeste tout en allant plus
loin que le sens immédiatement explicite.
Pour l'analyse des données recueillies, nous nous
sommes basé sur les méthodes logico-sémantiques. Ce choix
se justifie par la catégorisation des données lors du codage et
pour la recherche de leur contenu manifeste.
En effet, ces méthodes sont complétées
par les méthodes quantitatives.
5.2.2. Les méthodes quantitatives
C'est l'ensemble des méthodes par lesquelles on exprime
les données dans un langage quantitatif ou sous une forme
numérique. Ces méthodes utilisent les instruments de mesure,
d'analyses physiques qui fournissent des données quantitatives au
chercheur.
En effet, le processus de traitement et d'analyse des
données peut nécessiter l'utilisation simultanée des
mathématiques et de statistiques ou de l'une d'entre elles.
5.2.2.1. Les méthodes mathématiques
Les méthodes mathématiques impliquent des
raisonnements par déduction ou par induction.
Ainsi d'après Borel, « les mathématiques
apparaissent comme la science qui étudie les relations entre certains
êtres abstraits définis d'une manière
62
arbitraire sous la seule condition que ces définitions
n'entraînent pas de contradictions » (cité par Dahon, 2007 :
43).
5.2.2.2. Les méthodes statistiques
Les statistiques impliquent un dénombrement, mais c'est
avant tout une méthode d'élaboration des plans
d'expérience et d'interprétation des résultats. Selon
Cournot, les statistiques ont pour objet d'étude de :
« recueillir et coordonner des faits nombreux dans chaque espèce de
mesure, de manière à obtenir des rapports numériques
sensiblement indépendants des anomalies du hasard et qui dénote
l'existence de causes régulières dont l'action s'est
combinée avec celle des causes fortuites » (cité par
Dahon, 2007 : 43).
Généralement, on distingue les statistiques
descriptives et les statistiques inférentielles.
Les statistiques descriptives permettent ainsi de faire le
décompte fréquentiel, les calculs des pourcentages, des moyennes,
des modes,
etc. et de tracer aussi des graphiques
(histogrammes, courbes...) tandis que les statistiques inférentielles
permettent de calculer le test de Student Fisher ou Khi-deux par exemple.
En effet, pour traiter les données recueillies, nous
avons utilisé les statistiques pour le décompte numérique
de l'ensemble de nos données et pour calculer les divers pourcentages
nous permettant de vérifier objectivement nos hypothèses.
5.2.3. Le plan d'analyse des données
Pour faire une analyse pertinente de notre recherche, nous
avons adopté un plan pour analyser nos données.
63
Nous présenterons d'une part, les résultats du
questionnaire adressé aux
étudiants et d'autre part, les résultats de
l'entretien avec les chefs de
département.
La présentation des résultats du questionnaire
suivra le plan ci après :
- caractéristiques des enquêtés qui se fera
seulement avec les enquêtés ;
- origine sociale et aspiration scolaire à analyser chez
les enquêtés ;
- choix du sujet et de directeur de mémoire et leur
implication dans
l'élaboration des mémoires de recherche à
analyser chez les mêmes
enquêtés ;
- relations étudiant-directeur de mémoire et leur
répercussion dans
l'élaboration des mémoires de recherche.
- rédaction de mémoire de recherche proprement dite
vue par les
enquêtés.
La présentation des résultats de l'entretien suivra
le plan ci après :
- critères académiques d'encadrement des
mémoires de recherche en
FLESH ;
- difficultés liées au choix des sujets de
recherche par les étudiants ;
- les causes des difficultés de rédaction des
mémoires de recherche ;
- description des relations entre les étudiants et leurs
directeurs de
mémoires ;
- conseils aux étudiants en préparation des
mémoires en fin de cycle.
Nous espérons faire une bonne analyse des
résultats avec ce plan en vue de la vérification objective de nos
hypothèses.
64
5.3. Le chronogramme de la recherche
Tableau n°11 : Chronogramme de la
recherche
Année
Activités à réaliser
|
1ère année
2010
|
2ème année
2011
|
3ème année
2012
|
-Formalités d'inscription pour la thèse -Recherche
documentaire ou bibliographique
|
Janvier à décembre
2010
|
|
|
- Premier contact avec le Directeur de thèse
|
Octobre
2010
|
|
|
- Réajustement du plan de la thèse et
rédaction de l'introduction et de la problématique
|
|
Janvier - mars 2011
|
|
- Mise au point avec le Directeur de thèse
|
|
Février 2011
|
|
- Première enquête sur le terrain : identification
des difficultés liées à l'élaboration des
mémoires de recherche
|
|
Mars - avril 2011
|
|
- Dépouillement des résultats
|
|
Avril 2011
|
|
- Mise au point avec le Directeur de thèse
|
|
Avril 2011
|
|
- Deuxième enquête sur le terrain
|
|
Mai - juin 2011
|
|
- Dépouillement et analyse des résultats de la
2ème enquête
|
|
Juillet - août 2011
|
|
- Mise au point avec le Directeur de thèse
|
|
Septembre 2011
|
|
- Rédaction de la thèse
|
|
Octobre- décembre 2011
|
Janvier - juin 2012
|
- Corrections apportées à la thèse
|
|
|
Juin - août 2012
|
- Présentation de la thèse
|
|
|
Septembre 2012
|
- Soutenance de la thèse
|
|
|
Décembre 2012
|
65
5.4. Les difficultés rencontrées
Toute recherche scientifique sur le terrain présente
des difficultés qu'il faut surmonter pour pouvoir continuer. Nous
n'entrons pas dans les détails. Mais les difficultés majeures qui
méritent d'être soulignées sont celles relatives au manque
des sources documentaires et des moyens financiers et matériels.
La première difficulté majeure est le manque de
documentation sur les difficultés que rencontrent les étudiants
dans l'élaboration de leur mémoire. Cette étude n'est pas
encore faite au Togo et les sources dont on dispose n'abordent pas de
façon spécifique le problème. Ceci pourrait être
à la base de certaines insuffisances dans l'inventaire documentaire
critique.
Sur le terrain d'enquête, la tâche n'a pas
été du tout aisée étant donné que nous
sommes à la veille des vacances et la plupart des étudiants en
maîtrise sont préoccupés par leur recherche. Par ailleurs,
nous avons eu des difficultés pour rencontrer les chefs de
département qui sont aussi pris pour les délibérations et
éventuellement pour les devoirs sur table. Raison pour laquelle nous
n'avons pu faire l'entretien qu'avec neuf chefs de département au lieu
des dix que compte la FLESH.
En ce qui concerne le traitement et l'analyse des
données, nous nous sommes servi de nos connaissances en informatique
appliquée à l'éducation pour faire le dépouillement
de notre questionnaire à l'aide du logiciel SPSS. La non maîtrise
parfaite dudit logiciel nous a causé tant de problèmes concernant
le calcul des statistiques.
Toutes ces difficultés ont été
surmontées avec le concours des uns et des autres. Pour les
problèmes d'ordre technique, le responsable de la salle informatique
INSE et certains aînés nous ont assisté du début
jusqu'à la finalisation de ce travail.
Troisième partie
66
PREMIERS RESULTATS DE LA RECHERCHE
67
Chapitre VI : PLAN PROVISOIRE DE LA THESE
Sujet : LES DIFFICULTES LIEES A L'ELABORATION
DES MEMOIRES DE MAITRISE A L'UNIVERSITE DE LOME : Cas de la Faculté des
Lettres et Sciences Humaines
INTRODUCTION GENERALE
1ère partie : PROBLEMATIQUE ET CADRE DE REFERENCE
THEORIQUE DE LA THESE
1.1. Identification du problème de recherche
1.2. Objectifs de la recherche
1.3. Revue de littérature
1.4. Choix du cadre de référence
théorique
1.5. Questions de recherche et hypothèses
1.6 Variables et indicateurs
2è partie : LES DIVERSES POLITIQUES POUR UN
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE QUALITE
2.1. L'enseignement supérieur dans le monde
2.1.1. La politique de l'Association Internationale des
Universités
2.1.2. La politique de l'UNESCO
2.1.3. La politique de l'OCDE
2.2. L'enseignement supérieur en Afrique
2.2.1. La politique de l'Union Africaine
2.2.2. La politique de la CONFEMEN
2.2.3. La politique de l'ADEA
2.3. L'enseignement supérieur au Togo
2.3.1. La politique gouvernementale de l'enseignement
supérieur
2.3.2. Le financement de l'enseignement supérieur au
Togo
68
2.3.3. Les réformes de l'enseignement supérieur au
Togo
3è partie : METHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE
3.1. Choix du cadre d'étude
3.2. Choix de la population d'étude
3.3. Choix des instruments de collecte et d'analyse des
données
3.4. Plan d'analyse des données
4è partie : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
4.1. Présentation et analyse des résultats du
questionnaire adressé aux étudiants
4.1.1. Caractéristiques des enquêtés
4.1.2. Origine sociale et aspiration scolaire
4.1.3. Choix de sujets et de directeurs de mémoire
4.1.4. Relations étudiants-directeurs de
mémoires
4.1.5. La rédaction des mémoires de recherche
4.1.6. Evaluation du mémoire et soutenance orale
4.2. Présentation et analyse des résultats du
questionnaire adressé aux
enseignants
4.2.1. Caractéristiques des enquêtés
4.2.2. Evolution des attentes de l'enseignant : de la restitution
de
connaissances à l'élaboration d'un travail de
recherche
4.2.3.
Une prise en charge par l'étudiant de l'organisation de
son évaluation continue et terminale
4.2.4. Relations étudiants-directeurs de
mémoires
4.2.5.
Découvrir les critères d'évaluation du
mémoire et de la soutenance orale
4.2.6.
Les biais de l'évaluation liés aux aspects
relationnels de la direction
4.3. Présentation et analyse des résultats de
l'entretien avec les chefs de
département et les responsables des formations
doctorales
69
4.3.1. Critères académiques d'encadrement des
mémoires de recherche en
FLESH
4.3.2. Difficultés liées au choix des sujets de
recherche par les étudiants
4.3.3. Les causes des difficultés de rédaction des
mémoires de recherche
4.3.4. Description des relations entre les étudiants et
leurs directeurs de
mémoires.
4.3.5. Conseils aux étudiants en préparation des
mémoires en fin de cycle
4.4. Interprétation et discussion des résultats
CONCLUSION GENERALE
70
Chapitre VII : CHAPITRE REDIGE POUR LE DEA
7.1 Présentation et analyse des
résultats du questionnaire
7.1.1. Caractéristiques des
enquêtés
Tableau n°12 : Répartition
des étudiants inscrits en maîtrise à la FLESH par
département en 2008-2009
Inscrits
Départements
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Lettres Modernes
|
124
|
4,11
|
Sociologie
|
834
|
27,67
|
Histoire
|
315
|
10,45
|
Géographie
|
448
|
14,86
|
Anthropologie
|
166
|
5,51
|
Espagnol
|
21
|
0,70
|
Philosophie
|
111
|
3,68
|
Allemand
|
248
|
8,23
|
Linguistique
|
223
|
7,40
|
Anglais
|
524
|
17,39
|
Total
|
3014
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les départements qui ont plus d'effectif sont les
départements de Sociologie (834 soit 27,67%), d'Anglais (524 soit
17,39%), de Géographie (448 soit 14,86%) et d'Histoire (315 soit
10,45%).
71
Les départements qui ont moins d'effectif sont les
départements d'Espagnol (21 soit 0,70%), de Philosophie (111 soit
3,68%), de Lettres Modernes (124 soit 4,11%) et d'Anthropologie (166 soit
5,51%).
Les départements qui ont des effectifs moyens sont les
départements de Linguistique (223 soit 7,40%) et d'Allemand (248 soit
8,23%).
Tableau n° 13 :
Répartition des étudiants inscrits en maîtrise à la
FLESH par genre et par département en 2008-2009
Année
Départements
|
M
|
%
|
F
|
%
|
Total
|
%
|
Lettres Modernes
|
97
|
78,23
|
27
|
21,77
|
124
|
100
|
Sociologie
|
580
|
69,54
|
254
|
30,46
|
834
|
100
|
Histoire
|
286
|
90,79
|
29
|
9,21
|
315
|
100
|
Géographie
|
415
|
92,63
|
33
|
7,37
|
448
|
100
|
Anthropologie
|
118
|
71,08
|
48
|
28,92
|
166
|
100
|
Espagnol
|
11
|
52,38
|
10
|
47,62
|
21
|
100
|
Philosophie
|
107
|
96,37
|
4
|
3,63
|
111
|
100
|
Allemand
|
196
|
79,03
|
52
|
20,97
|
248
|
100
|
Linguistique
|
126
|
56,50
|
97
|
43,50
|
223
|
100
|
Anglais
|
392
|
74,81
|
132
|
25,19
|
524
|
100
|
Total
|
2328
|
77,24
|
686
|
22,76
|
3014
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des étudiants inscrits en maîtrise
à la FLESH sont du sexe masculin. Ainsi, on a 2328 soit 77,24% des
étudiants contre 686 soit 22,76 des étudiantes.
Les garçons dépassent largement les filles dans
presque tous les départements. Les filles sont sous
représentées en maîtrise à la FLESH sauf en Espagnol
où leur pourcentage avoisine celui des garçons soit 47,62% et en
Linguistique soit 43,50%.
72
Tableau n°14 : Répartition
des enquêtés par genre et par département
Année
Départements
|
M
|
%
|
F
|
%
|
Total
|
%
|
Lettres Modernes
|
9
|
75
|
3
|
25
|
12
|
100
|
Sociologie
|
58
|
69,88
|
25
|
30,12
|
83
|
100
|
Histoire
|
29
|
90,63
|
3
|
9,37
|
32
|
100
|
Géographie
|
42
|
93,33
|
3
|
6,67
|
45
|
100
|
Anthropologie
|
12
|
70,59
|
5
|
29,41
|
17
|
100
|
Espagnol
|
1
|
50
|
1
|
50
|
2
|
100
|
Philosophie
|
11
|
91,67
|
1
|
8,33
|
12
|
100
|
Allemand
|
20
|
80
|
5
|
20
|
25
|
100
|
Linguistique
|
13
|
56,52
|
10
|
43,48
|
23
|
100
|
Anglais
|
39
|
75
|
13
|
25
|
52
|
100
|
Total
|
234
|
77,23
|
69
|
22,77
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés sont du sexe masculin.
Ainsi, 234 soit 77,23% des enquêtés sont des étudiants et
69 soit 22,76% sont des étudiantes.
73
Tableau n°15 : Répartition
des enquêtés par genre et par âge
Enquêtés
Age
|
Genre
|
Total
|
Masculin
|
Féminin
|
|
2
|
1
|
3
|
< 20 ans
|
|
|
|
|
(0,66 %)
|
(0,33 %)
|
(0,99 %)
|
|
51
|
11
|
62
|
20 - 25 ans
|
|
|
|
|
(16,83%)
|
(3,63 %)
|
(20,46 %)
|
|
120
|
27
|
147
|
25 - 30 ans
|
|
|
|
|
(39,60 %)
|
(8,91 %)
|
(48,51 %)
|
|
56
|
24
|
80
|
30 - 35 ans
|
|
|
|
|
(18,48 %)
|
(7,92 %)
|
(26,40 %)
|
|
5
|
6
|
11
|
35 ans et plus
|
|
|
|
|
(1,65 %)
|
(1,98 %)
|
(3,63 %)
|
|
234
|
69
|
303
|
Total
|
|
|
|
|
(77,23 %)
|
(22,77 %)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés ont l'âge compris
entre 25 et 30 ans (147 soit 48,51%). Sur les 147 enquêtés, 120
soit 39,60% sont des étudiants contre 27 soit 8,91% d'étudiantes.
Aux extrêmes, 3 soit 0,99% des enquêtés ont moins de 20 ans
dont les 2 sont des étudiants et 11 soit 3,63% des enquêtés
ont au moins 35 ans dont 5 soit 1,65% sont des étudiants et 6 soit 1,98%
sont des étudiantes.
74
Figure n°1 : Diagramme illustrant la
répartition des enquêtés selon l'année d'obtention
du BAC II
Avant
2000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total
Effectif Pourcentage
303
100 102
39
10,33 2,97
9
21 31
6,93 10,23
12,87
33 33,66
100
0
350
Effectifs et Pourcentages
300
250
200
150
100
50
Années
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés ont obtenu leur BAC II en
2002 et en 2003 respectivement (100 soit 33%) et (102 soit 33,66%). Les
enquêtés qui ont obtenu leur BAC II en 2004 sont au nombre de 21
soit 6,93% et ceux qui l'ont obtenu en 2005 sont 31 soit 10,23%. Un
enquêté soit 0,33% a obtenu son BAC II avant 2000 contre 9 soit
2,97% en 2000 et 39 soit 12,87 en 2001.
Les enquêtés qui ont eu leur BAC II en 2005 ont
fait un cursus normal sans échec soit 3 ans d'étude
antérieure. Tous les autres enquêtés ont subi des
échecs mais à des fréquences diverses.
75
7.1.2. Origine sociale et aspiration scolaire
Tableau n°16 : Répartition
des enquêtés selon la profession du père par
département
Enquêtés
Départements
|
Profession du père
|
Total
|
Enseignant
|
Propriétaire d'entreprise
|
Cultivateur
|
Ouvrier
|
Retraité
|
Sans emploi
|
Lettres
|
4
|
1
|
7
|
0
|
0
|
0
|
12
|
Modernes
|
(1,32%)
|
(0,33%)
|
(2,31%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
3
|
0
|
80
|
0
|
0
|
0
|
83
|
Sociologie
|
(0,99%)
|
(0%)
|
(26,40%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(27,39%)
|
|
10
|
1
|
20
|
0
|
1
|
0
|
32
|
Histoire
|
(3,30%)
|
(0,33%)
|
(6,60%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(10,56%)
|
|
7
|
3
|
34
|
1
|
0
|
0
|
45
|
Géographie
|
(2,31%)
|
(0,99%)
|
(11,22%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(14,85%)
|
|
0
|
0
|
6
|
1
|
10
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(0%)
|
(0%)
|
(1,98%)
|
(0,33%)
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(5,61%)
|
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
5
|
0
|
0
|
5
|
2
|
0
|
12
|
Philosophie
|
(1,65%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(1,65%)
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
10
|
0
|
10
|
0
|
5
|
0
|
25
|
Allemand
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(1,65%)
|
(0%)
|
(8,25%)
|
|
0
|
4
|
11
|
5
|
3
|
0
|
23
|
Linguistique
|
(0%)
|
(1,32%)
|
(3,63%)
|
(1,65%)
|
(0,99%)
|
(0%)
|
(7,59%)
|
|
20
|
1
|
7
|
17
|
7
|
0
|
52
|
Anglais
|
(6,60%)
|
(0,33%)
|
(2,31%)
|
(5,61%)
|
(2,31%)
|
(0%)
|
(17,16%)
|
|
59
|
11
|
175
|
30
|
28
|
0
|
303
|
Total
|
(19,47%)
|
(3,63%)
|
(57,76%)
|
(9,90%)
|
(9,24%)
|
(0%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés ont des pères
cultivateurs (175 soit 57,76%). Seulement 59 soit 19,47% des
enquêtés ont des pères enseignants contre 11 soit 3,63% ont
des pères qui sont propriétaires d'entreprise, 30 soit 9,90% ont
des pères ouvriers et 28 soit 9,24% ont des pères
retraités.
76
Tableau n°17 : Répartition
des enquêtés selon la profession de la mère par
département
Enquêtés
Départements
|
Profession de la mère
|
Total
|
Enseignante
|
Femme d'affaires
|
secrétaire
|
Employée de bureau
|
ménagère
|
Sans emploi
|
Lettres
|
2
|
1
|
1
|
1
|
7
|
0
|
12
|
Modernes
|
(0,66%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(2,31%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
2
|
1
|
2
|
8
|
70
|
0
|
83
|
Sociologie
|
(0,66%)
|
(0,33%)
|
(0,66%)
|
(2,64%)
|
(23,10%)
|
(0%)
|
(27,39%)
|
|
4
|
0
|
6
|
0
|
22
|
0
|
32
|
Histoire
|
(1,32%)
|
(0%)
|
(1,98%)
|
(0%)
|
(7,26%)
|
(0%)
|
(10,56%)
|
|
6
|
1
|
0
|
3
|
35
|
0
|
45
|
Géographie
|
(1,98%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0,99%)
|
(11,55%)
|
(0%)
|
(14,85%)
|
|
1
|
0
|
8
|
4
|
4
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(2,64%)
|
(1,32%)
|
(1,32%)
|
(0%)
|
(5,61%)
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
12
|
|
12
|
Philosophie
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
(3,96%)
|
|
4
|
1
|
3
|
5
|
11
|
1
|
25
|
Allemand
|
(1,32%)
|
(0,33%)
|
(0,99%)
|
(1,65%)
|
(3,63%)
|
(0,33%)
|
(8,25%)
|
|
0
|
0
|
5
|
8
|
10
|
0
|
23
|
Linguistique
|
(0%)
|
(0%)
|
(1,65%)
|
(2,64%)
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(7,59%)
|
|
16
|
3
|
11
|
0
|
22
|
0
|
52
|
Anglais
|
(5,28%)
|
(0,99%)
|
(3,63%)
|
(0%)
|
(7,26%)
|
(0%)
|
(17,16%)
|
|
35
|
7
|
36
|
29
|
195
|
1
|
303
|
Total
|
(11,55%)
|
(2,31%)
|
(11,88%)
|
(9,57%)
|
(64,36%)
|
(0,33%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés ont des mères
ménagères (195 soit 64,36%). Seulement 35 soit 11,55% des
enquêtés ont des mères enseignantes contre 7 soit 2,31% ont
des mères qui sont des femmes d'affaires, 36 soit 11,88% ont des
mères qui sont des secrétaires et 29 soit 9,57% ont des
mères qui sont des employées de bureau.
77
Tableau n°18 : Répartition
des enquêtés selon l'aspiration scolaire de leurs parents pour les
études par département
Enquêtés
|
Aspiration scolaire des parents
|
Total
|
|
Que j'aille
|
Que je me
|
Que j'ai au
|
Que je me
|
|
|
|
jusqu'au 3è
|
limite à la
|
plus la
|
limite au
|
Ils sont indifférents
|
|
Départements
|
|
|
|
|
|
|
|
cycle
|
maîtrise
|
licence
|
DEUG
|
|
|
|
1
|
10
|
0
|
0
|
1
|
12
|
Lettres Modernes
|
(0,33%)
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(3,96%)
|
|
5
|
16
|
1
|
2
|
59
|
83
|
Sociologie
|
(1,65%)
|
(5,28%)
|
(0,33%)
|
(0,66%)
|
(19,47%)
|
(27,39%)
|
|
0
|
10
|
0
|
0
|
22
|
32
|
Histoire
|
(0%)
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(7,26%)
|
(10,56%)
|
|
0
|
13
|
0
|
0
|
32
|
45
|
Géographie
|
(0%)
|
(4,29%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(10,56%)
|
(14,85%)
|
|
0
|
15
|
1
|
1
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(0%)
|
(4,95%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(5,61%)
|
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0%)
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
0
|
12
|
0
|
0
|
0
|
12
|
Philosophie
|
(0%)
|
(3,96%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
5
|
20
|
0
|
0
|
0
|
25
|
Allemand
|
(1,65%)
|
(6,60%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(8,25%)
|
|
0
|
14
|
6
|
0
|
3
|
23
|
Linguistique
|
(0%)
|
(4,62%)
|
(1,98%)
|
(0%)
|
(0,99%)
|
(7,59%)
|
|
19
|
27
|
0
|
5
|
1
|
52
|
Anglais
|
(6,27%)
|
(8,91%)
|
(0%)
|
(1,65%)
|
(0,33%)
|
(17,16%)
|
|
30
|
139
|
8
|
8
|
118
|
303
|
Total
|
(9,90%)
|
(45,87%)
|
(2,64%)
|
(2,64%)
|
(38,94%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
A la lecture de ce tableau, on constate que 30 soit 9,90% des
enquêtés disent que leurs parents ont une aspiration pour les
études doctorales contre 139 soit 45,87% qui ont une aspiration pour la
maîtrise. Par ailleurs, bon nombre d'enquêtés (118 soit
38,94%) estiment que leurs parents sont indifférents. On note une faible
aspiration pour le DEUG (8 soit 2,64%) et pour la licence (8 soit 2,64%).
78
Tableau n°19 : Répartition
des enquêtés selon leur aspiration scolaire par
département
Enquêtés
Départements
|
Aspiration scolaire des étudiants
|
Total
|
Maîtrise
|
Doctorat
|
Sans réponse
|
Lettres
|
10
|
2
|
0
|
12
|
Modernes
|
(3,30%)
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
55
|
28
|
0
|
83
|
Sociologie
|
(18,15%)
|
(9,24%)
|
(0%)
|
(27,39%)
|
|
20
|
12
|
0
|
32
|
Histoire
|
(6,60%)
|
(3,96%)
|
(0%)
|
(10,56%)
|
|
42
|
2
|
1
|
45
|
Géographie
|
(13,86%)
|
(0,66%)
|
(0,33%
|
(14,85%)
|
|
14
|
3
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(4,62%)
|
(0,99%)
|
(0%)
|
(5,61%)
|
|
1
|
1
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
10
|
2
|
0
|
12
|
Philosophie
|
(3,30%)
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
9
|
16
|
0
|
25
|
Allemand
|
(2,97%)
|
(5,28%)
|
(0%)
|
(8,25%)
|
|
16
|
7
|
0
|
23
|
Linguistique
|
(5,28%)
|
(2,31%)
|
(0%)
|
(7,59%)
|
|
45
|
7
|
0
|
52
|
Anglais
|
(14,85%)
|
(2,31%)
|
(0%)
|
(17,16%)
|
|
222
|
80
|
1
|
303
|
Total
|
(73,27%)
|
(26,40%)
|
(0,33%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La majorité des enquêtés a une aspiration
pour la maîtrise (222 soit 73,27%). Seulement 80 soit 26,40% des
enquêtés aspirent aux études doctorales.
79
Tableau n°20 : Répartition
des enquêtés selon leur orientation universitaire par
département
Enquêtés
Départements
|
Orientation universitaire
|
Total
|
Je l'ai choisi moi-même
|
C'est sur conseil d'un ami
|
C'est la DAAS
|
Lettres
|
10
|
1
|
1
|
12
|
Modernes
|
(3,30%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(3,96%)
|
|
74
|
3
|
6
|
83
|
Sociologie
|
(24,42%)
|
(0,99%)
|
(1,98)
|
(27,39%)
|
|
27
|
0
|
5
|
32
|
Histoire
|
(8,91%)
|
(0%)
|
(1,65)
|
(10,56%)
|
|
41
|
0
|
4
|
45
|
Géographie
|
(13,53%)
|
(0%)
|
(1,32)
|
(14,85%)
|
|
14
|
0
|
3
|
17
|
Anthropologie
|
(4,62%)
|
(0%)
|
(0,99%)
|
(5,61%)
|
|
2
|
0
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
10
|
0
|
2
|
12
|
Philosophie
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
(3,96%)
|
|
25
|
0
|
0
|
25
|
Allemand
|
(8,25%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(8,25%)
|
|
14
|
8
|
1
|
23
|
Linguistique
|
(4,62%)
|
(2,64%)
|
(0,33%)
|
(7,59%)
|
|
45
|
5
|
2
|
52
|
Anglais
|
(14,85%)
|
(1,65%)
|
(0,66%)
|
(17,16%)
|
|
262
|
17
|
24
|
303
|
Total
|
(86,47%)
|
(5,61%)
|
(7,92%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les données de ce tableau révèlent que
262 soit 86,47% des enquêtés disent qu'ils ont choisi
délibérément leur département. Seulement 17 soit
5,61% se sont inscrits dans leur département sur conseil d'amis et 24
soit 7,92% sont orientés par la DAAS.
80
Tableau n°21 : La répartition
des enquêtés selon leur opinion sur l'orientation de la DAAS
Opinion
Enquêtés
|
Etiez-vous d'accord de l'orientation de la DAAS
?
|
Oui
|
Non
|
Effectif
|
10
(41,67%)
|
14
(58,33%)
|
Total
|
24
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Sur les 24 enquêtés orientés par la DAAS,
10 soit 41,67% étaient satisfaits de cette orientation et 14 soit 58,33%
étaient insatisfaits.
Tableau n°22 : La répartition
des enquêtés selon leur opinion sur l'aide des parents dans leurs
recherches
Opinion
Enquêtés
|
Vos parents vous aident-ils dans vos recherches
?
|
Oui
|
Non
|
Effectif
|
82
(27,06%)
|
221
(72,94%)
|
Total
|
303
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Par ce tableau, on constate que 82 soit 27,06% des
enquêtés estiment que leurs parents les aident dans leurs
recherches et 221 soit 72,94% des enquêtés disent que leurs
parents ne les aident pas dans leurs recherches.
81
Tableau n°23 : La répartition
des enquêtés selon leur opinion sur leur inscription au
département sachant qu'il y a la soutenance en maîtrise.
Opinion
Enquêtés
|
Vous inscrirez-vous dans votre département si
vous saviez que la maîtrise est sanctionnée par une soutenance
de mémoire de recherche ?
|
Oui
|
|
|
Non
|
Effectif
|
|
163
(53,80%)
|
|
140
(46,20%)
|
Total
|
|
|
303
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Bon nombre d'enquêtés (163 soit 53,80%) se sont
inscrits dans leur département sachant que l'obtention de la
maîtrise est sanctionnée par une soutenance de mémoire de
recherche et 140 soit 46,20% des enquêtés se sont inscrits sans
qu'ils ne le sachent au préalable.
82
7.1.3. Choix des sujets et de directeurs de
mémoire
Tableau n°24 : Répartition
des enseignants de la FLESH par grades et par département
Grades1 Départements
|
Assistant
|
Maîtres- Assistants
|
Maître de Conférences
|
Professeurs Titulaires
|
Total
|
Lettres Modernes
|
6
|
10
|
1
|
0
|
17
|
Sociologie
|
10
|
5
|
2
|
0
|
17
|
Histoire
|
4
|
9
|
1
|
3
|
17
|
Géographie
|
2
|
8
|
4
|
3
|
17
|
Anthropologie
|
6
|
4
|
1
|
0
|
11
|
Espagnol
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Philosophie
|
4
|
4
|
3
|
1
|
12
|
Allemand
|
6
|
2
|
1
|
1
|
10
|
Linguistique
|
2
|
3
|
1
|
2
|
8
|
Anglais
|
6
|
7
|
0
|
1
|
14
|
Total
|
46
|
52
|
14
|
12
|
124
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les données de ce tableau révèlent que la
FLESH compte au total 124 enseignants-chercheurs tous grades confondus. Sur les
124 enseignants, on dénombre 46 Assistants, 52 Maîtres-Assistants,
14 Maîtres de Conférences et 12 Professeurs Titulaires.
Sur les 124 enseignants, les départements de Lettres
Modernes, de Sociologie, d'Histoire et de Géographie comptent chacun 17
enseignants. Le département de Philosophie compte 12 enseignants, celui
d'Anglais 14 enseignants, celui d'Allemand 10 enseignants, celui de
Linguistique 8 enseignants et celui d'Espagnol 1 enseignant.
Sur les 51 Assistants que compte la FLESH, le
département de Lettres Modernes a 6 contre 10 en Sociologie, 6 en
Anglais et 6 en Anthropologie et 4 dans chacun des départements
d'Histoire et de Philosophie.
1 - Les données de ce tableau tiennent comptent
des Lauréats des CTS du CAMES 2009.
83
Sur les 52 Maîtres-Assistants que compte la FLESH, le
département de Lettres Modernes compte 10 contre 5 en Sociologie, 7 en
Anglais et 4 en Anthropologie et 9 en Histoire, 4 en Philosophie, 3 en
Linguistique.
Sur les 14 Maîtres de Conférences que compte la
FLESH, le département de Géographie en compte 4, celui de
Philosophie 3 contre 2 en Sociologie et 1 dans chacun des départements
de Lettres Modernes, d'Histoire, d'Anthropologie, d'Allemand et de
Linguistique.
Sur les 12 Professeurs Titulaires que compte la FLESH, les
départements d'Histoire et de Géographie en comptent chacun 3
contre 2 en Linguistique et 1 dans chacun des départements d'Allemand,
de Philosophie, d'Espagnol et d'Anglais.
84
Tableau n°25 : Répartition
des enseignants selon le nombre d'étudiants encadrés par
département
Rapport Départements
|
Rapport étudiants enseignant
|
Nombre d'étudiants par enseignant
|
Lettres Modernes
|
124/17
(7,29)
|
7 étudiants par enseignant-chercheur
|
Sociologie
|
834/17
(49,05)
|
49 étudiants par enseignant-chercheur
|
Histoire
|
315/17
(18,52)
|
19 étudiants par enseignant-chercheur
|
Géographie
|
448/17
(26,35)
|
26 étudiants par enseignant-chercheur
|
Anthropologie
|
166/11
(15,09)
|
15 étudiants par enseignant-chercheur
|
Espagnol
|
21/1
(21)
|
21 étudiants par enseignant-chercheur
|
Philosophie
|
111/12
(9,25)
|
9 étudiants par enseignant-chercheur
|
Allemand
|
248/10
(24,8)
|
25 étudiants par enseignant-chercheur
|
Linguistique
|
223/8
(27,87)
|
28 étudiants par enseignant-chercheur
|
Anglais
|
524/14
(37,42)
|
37 étudiants par enseignant-chercheur
|
Total
|
3014/124
(24,30)
|
24 étudiants par
enseignant-chercheur
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les données de ce tableau révèlent que
globalement en FLESH, un enseignant-chercheur encadre 24 étudiants. Ces
données diffèrent selon les départements. En Sociologie,
on note 49 étudiants par enseignant ; en Anglais 37 étudiants par
enseignant ; en Géographie, 26 étudiants par enseignant alors
qu'en Linguistique, 28 étudiants par enseignant contre 25
étudiants par enseignant en Allemand
Seuls les départements de Lettres Modernes et de
Philosophie enregistrent respectivement 7 et 9 étudiants par
enseignant.
85
Tableau n°26 : Les taux de
soutenance en FLESH en fonction du nombre d'enseignants encadreurs par
département de 2003 à 2008
Années
Département
|
Nbre
d'enseignants
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Total
|
Ins*
|
Sout**.
|
%*** Sout
|
Ins
|
Sout.
|
%Sout
|
Ins
|
Sout.
|
%Sout
|
Ins
|
Sout.
|
%Sout
|
Ins
|
Sout.
|
%Sout
|
Ins
|
Sout.
|
%Sout
|
Ins
|
Sout.
|
% Sout
|
Lettres Modernes
|
17
|
69
|
0
|
0
|
34
|
0
|
0
|
40
|
1
|
2,5
|
73
|
2
|
2,74
|
102
|
3
|
2,94
|
142
|
3
|
2,11
|
460
|
9
|
1,95
|
Sociologie
|
17
|
242
|
57
|
23,55
|
205
|
0
|
0
|
242
|
0
|
0
|
410
|
2
|
0,49
|
389
|
151
|
38,92
|
534
|
0
|
0
|
2022
|
210
|
10,38
|
Histoire
|
17
|
49
|
16
|
32,65
|
63
|
0
|
0
|
62
|
11
|
17,74
|
141
|
17
|
12,06
|
156
|
20
|
12,82
|
260
|
1
|
0,38
|
731
|
65
|
8,89
|
Géographie
|
17
|
143
|
0
|
0
|
137
|
0
|
0
|
105
|
1
|
0,95
|
220
|
2
|
0,91
|
278
|
2
|
0,72
|
397
|
0
|
0
|
1751
|
5
|
0,28
|
Anthropologie
|
11
|
41
|
5
|
12,20
|
39
|
0
|
0
|
43
|
1
|
2,33
|
82
|
0
|
0
|
90
|
0
|
0
|
129
|
44
|
34,10
|
424
|
50
|
11,79
|
Espagnol
|
1
|
11
|
0
|
0
|
6
|
1
|
16,67
|
9
|
7
|
77,78
|
15
|
0
|
0
|
9
|
0
|
0
|
8
|
3
|
37,50
|
58
|
11
|
18,96
|
Philosophie
|
12
|
26
|
0
|
0
|
18
|
0
|
0
|
26
|
0
|
0
|
52
|
0
|
0
|
69
|
2
|
2,90
|
95
|
0
|
0
|
286
|
2
|
0,69
|
Allemand
|
10
|
42
|
0
|
0
|
53
|
0
|
0
|
75
|
52
|
69,33
|
134
|
3
|
2,24
|
140
|
0
|
0
|
242
|
1
|
0,41
|
686
|
56
|
8,16
|
Linguistique
|
8
|
28
|
20
|
71,43
|
22
|
14
|
63,64
|
30
|
6
|
20
|
72
|
46
|
63,89
|
115
|
70
|
60,87
|
179
|
1
|
0,55
|
446
|
157
|
35,20
|
Anglais
|
14
|
91
|
0
|
0
|
56
|
1
|
1,79
|
93
|
48
|
51,61
|
264
|
1
|
0,38
|
307
|
50
|
16,29
|
402
|
2
|
0,49
|
1213
|
102
|
8,40
|
Total
|
124
|
742
|
98
|
13,20
|
633
|
16
|
2,52
|
725
|
127
|
17,51
|
1463
|
73
|
4,98
|
1655
|
295
|
17,82
|
2388
|
55
|
2,30
|
8077
|
667
|
8,25
|
* Nombre d'étudiants inscrits
** Nombre de soutenances
*** Pourcentage des soutenances
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
86
Globalement, sur 8077 étudiants inscrits en
maîtrise à la FLESH qui compte 124 enseignants les six
dernières années, 667 ont soutenu soit un pourcentage de 8,25%.
Ce taux est inégalement réparti dans les départements.
Certains départements enregistrent des taux de soutenances
élevés selon les années.
Le département de Linguistique avec 8 enseignants
encadreurs enregistre le taux global de soutenance moyen de 35,20% soit 157
soutenances sur 446.
Les départements d'Espagnol, d'Anthropologie et de
Sociologie avec respectivement 1, 11 et 17 enseignants encadreurs enregistrent
des taux de soutenance respectifs moins élevés de 18,96% ; 11,79%
et 10,38%.
Les départements d'Histoire, d'Allemand et d'Anglais
avec respectivement 17, 10 et 14 enseignants encadreurs enregistrent des taux
de soutenance respectifs très bas de 8,89% ; 8,16% et 8,40%.
Les départements de Philosophie, de Lettres Modernes et
de Géographie avec respectivement 12, 17 et 17 enseignants encadreurs
enregistrent des taux de soutenance respectifs presque nuls de 0,69% ; 1,96% et
0,28%.
Les données des tableaux 24, 25 et 26 confirment notre
hypothèse spécifique selon laquelle la non élaboration des
mémoires de maîtrise à temps par les étudiants est
liée à la pénurie d'enseignants encadreurs dans certains
départements de la FLESH.
87
Tableau n°27 : Répartition
des enquêtés selon la première inscription en
maîtrise par département
Inscription
Départements
|
En quelle année avez-vous fait la
première inscription en
maîtrise ?
|
Total
|
en 2003
|
en 2004
|
en 2005
|
en 2006
|
en 2007
|
en 2008
|
Lettres
|
1
|
1
|
3
|
5
|
0
|
2
|
12
|
Modernes
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0,99%)
|
(1,65%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
(3,96%)
|
|
0
|
0
|
1
|
33
|
39
|
10
|
83
|
Sociologie
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(10,89%)
|
(12,87%)
|
(3,30%)
|
(27,39%)
|
|
0
|
0
|
1
|
14
|
4
|
13
|
32
|
Histoire
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(4,62%)
|
(1,32%)
|
(4,29%)
|
(10,56%)
|
|
0
|
0
|
0
|
29
|
16
|
0
|
45
|
Géographie
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(9,57%)
|
(5,28%)
|
(0%)
|
(14,85%)
|
|
0
|
0
|
0
|
2
|
7
|
8
|
17
|
Anthropologie
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
(2,31%)
|
(2,64%)
|
(5,61%)
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Espagnol
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0,66%)
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
7
|
5
|
12
|
Philosophie
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(2,31%)
|
(1,65%)
|
(3,96%)
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
24
|
1
|
25
|
Allemand
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(7,92%)
|
(0,33%)
|
(8,25%)
|
|
0
|
0
|
0
|
5
|
17
|
1
|
23
|
Linguistique
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(1,65%)
|
(5,61%)
|
(0,33%)
|
(7,59%)
|
|
0
|
0
|
0
|
14
|
24
|
14
|
52
|
Anglais
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(4,62%
|
(7,92%)
|
(4,62%)
|
(17,16%)
|
|
1
|
1
|
5
|
102
|
139
|
55
|
303
|
Total
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(1,65%)
|
(33,66%)
|
45,87%)
|
(18,15%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les données de ce tableau révèlent que 7
soit 2,31% des enquêtés ont fait leur première inscription
en maîtrise avant 2006. Près de la moitié
c'est-à-dire 139 soit 45,87% des enquêtés ont fait leur
première inscription en maîtrise en 2007 contre 102 soit 33,66% en
2006 et 55 soit 18,15% en 2008.
88
Tableau n°28 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur l'obtention ou non du
Certificat de Maîtrise ou par département
Opinion
Départements
|
Avez-vous déjà obtenu votre Certificat de
Maîtrise
ou ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
|
10
|
2
|
12
|
Lettres Modernes
|
(3,30%)
|
(0,66%)
|
(3,96%)
|
|
68
|
15
|
83
|
Sociologie
|
(22,44%)
|
(4,95%)
|
(27,39%)
|
|
19
|
13
|
32
|
Histoire
|
(6,27%)
|
(4,29%)
|
(10,56%)
|
|
42
|
3
|
45
|
Géographie
|
(13,86%)
|
(0,99%)
|
(14,85%)
|
|
9
|
8
|
17
|
Anthropologie
|
(2,97%)
|
(2,64%)
|
(5,61%)
|
|
1
|
1
|
2
|
Espagnol
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0,66%)
|
|
7
|
5
|
12
|
Philosophie
|
(2,31%)
|
(1,65%)
|
(3,96%)
|
|
23
|
2
|
25
|
Allemand
|
(7,59%)
|
(0,66%)
|
(8,25%)
|
|
19
|
4
|
23
|
Linguistique
|
(6,27%)
|
(1,32%)
|
(7,59%)
|
|
37
|
15
|
52
|
Anglais
|
(12,21%)
|
(4,95%)
|
(17,16%)
|
|
235
|
68
|
303
|
Total
|
(77,56%)
|
(22,44%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés 235 soit 77,56% estiment
qu'ils ont déjà obtenu leur Certificat de Maîtrise ou dont
10 sur 12 en Lettres Modernes, 68 sur 83 en Sociologie, 19 sur 32 en Histoire,
42 sur 45 en Géographie, 9 sur 17 en
89
Anthropologie, 7 sur 12 en Philosophie, 23 sur 25 en Allemand,
19 sur 23 en Linguistique, 37 sur 52 en Anglais. Par ailleurs, 68 soit 22,44%
des enquêtés disent qu'ils n'ont pas encore obtenu leur Certificat
de Maîtrise ou .
Dans presque tous les départements, la majorité
des enquêtés a déjà obtenu un Certificat de
Maîtrise ou mais c'est l'élaboration des mémoires de
recherche qui les préoccupe.
90
Tableau n°29 : Répartition
des enquêtés selon l'année d'obtention du Certificat de
Maîtrise ou par département
Enquêtés
Départements
|
Année d'obtention du ou CM
|
Total
|
en 2004
|
en 2005
|
en 2006
|
en 2007
|
Lettres
|
1
|
4
|
3
|
2
|
10
|
Modernes
|
(0,43%)
|
(1,70%)
|
(1,28%)
|
(0,85%)
|
(4,26%)
|
|
0
|
0
|
24
|
44
|
68
|
Sociologie
|
(0%)
|
(0%)
|
(10,21%)
|
(18,72%)
|
(28,94%)
|
|
0
|
0
|
14
|
5
|
19
|
Histoire
|
(0%)
|
(0%)
|
(5,96%)
|
(2,13%)
|
(8,09%)
|
|
0
|
0
|
27
|
15
|
42
|
Géographie
|
(0%)
|
(0%)
|
(11,49%)
|
(6,38%)
|
(17,87%)
|
|
0
|
0
|
2
|
7
|
9
|
Anthropologie
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,85%)
|
(2,98%)
|
(3,83%)
|
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Espagnol
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,43%)
|
(0,43%)
|
|
0
|
0
|
0
|
7
|
7
|
Philosophie
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(2,98%)
|
(2,98%)
|
|
0
|
0
|
0
|
23
|
23
|
Allemand
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(9,79%)
|
(9,79%)
|
|
0
|
0
|
4
|
15
|
19
|
Linguistique
|
(0%)
|
(0%)
|
(1,70%)
|
(6,38%)
|
(8,09%)
|
|
0
|
0
|
11
|
26
|
37
|
Anglais
|
(0%)
|
(0%)
|
(4,68%)
|
(11,06%)
|
(15,74%)
|
|
1
|
4
|
85
|
145
|
235
|
Total
|
(0,43%)
|
(1,70%)
|
(36,17%)
|
(61,70%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les données de ce tableau révèlent que
145 soit 61,70% des enquêtés ont obtenu leur Certificat de
Maîtrise en 2007 contre 85 soit 36,17% en 2006 et 4 soit 1,70% en 2005 et
1 soit 0,43% en 2004.
91
Tableau n°30 : Répartition
des enquêtés selon l'auteur du choix de leur sujet de recherche
par département
Choix du sujet
Département
|
Qui vous a-t-il choisi votre sujet de recherche
?
|
Total
|
Moi-même avec l'accord du
directeur
|
Le directeur avec mon accord
|
Moi-même sans l'accord du
directeur
|
Le directeur sans mon accord
|
Lettres
|
10
|
2
|
0
|
0
|
12
|
Modernes
|
(3,30%)
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
53
|
30
|
0
|
0
|
83
|
Sociologie
|
(17,49%)
|
(9,90%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(27,39%)
|
|
20
|
12
|
0
|
0
|
32
|
Histoire
|
(6,60%)
|
(3,96%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(10,56%)
|
|
32
|
13
|
0
|
0
|
45
|
Géographie
|
(10,56%)
|
(4,29%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(14,85%)
|
|
12
|
5
|
0
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(3,96%)
|
(1,65%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(5,61%)
|
|
2
|
0
|
0
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
11
|
1
|
0
|
0
|
12
|
Philosophie
|
(3,63%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
24
|
1
|
0
|
0
|
25
|
Allemand
|
(7,92%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(8,25%)
|
|
11
|
12
|
0
|
0
|
23
|
Linguistique
|
(3,63%)
|
(3,96%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(7,59%)
|
|
49
|
3
|
0
|
0
|
52
|
Anglais
|
(16,17%)
|
(0,99%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(17,16%)
|
|
224
|
79
|
0
|
0
|
303
|
Total
|
(73,93%)
|
(26,07%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
A la lecture de ce tableau, on constate que 224 soit 73,93%
des enquêtés estiment qu'ils ont choisi eux-mêmes leurs
sujets de recherche avec l'accord de leurs directeurs de mémoire contre
79 soit 26,07% des enquêtés qui disent que c'est leurs directeurs
de mémoire qui leur ont proposé des sujets avec leur
consentement.
92
Tableau n°31 : Répartition
des enquêtés selon qu'ils aient rencontré ou non des
difficultés dans le choix de leur sujet de recherche par
département
Opinion
Département
|
Avez-vous rencontré des problèmes dans le
choix de votre sujet de recherche ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
|
11
|
1
|
12
|
Lettres Modernes
|
(3,63%)
|
(0,33%)
|
(3,96%)
|
|
76
|
7
|
83
|
Sociologie
|
(25,08%)
|
(2,31%)
|
(27,39%)
|
|
27
|
5
|
32
|
Histoire
|
(8,91%)
|
(1,65%)
|
(10,56%)
|
|
39
|
6
|
45
|
Géographie
|
(12,87%)
|
(1,98%)
|
(14,85%)
|
|
17
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(5,61%)
|
(0%)
|
(5,61%)
|
|
2
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
11
|
1
|
12
|
Philosophie
|
(3,63%)
|
(0,33%)
|
(3,96%)
|
|
24
|
1
|
25
|
Allemand
|
(7,92%)
|
(0,33%)
|
(8,25%)
|
|
23
|
0
|
23
|
Linguistique
|
(7,59%)
|
(0%)
|
(7,59%)
|
|
48
|
4
|
52
|
Anglais
|
(15,84%)
|
(1,32%)
|
(17,16%)
|
|
278
|
25
|
303
|
Total
|
(91,75%)
|
(8,25%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment qu'ils ont
rencontré des problèmes dans le choix de leurs sujets de
recherche (278 soit 91,75%) contre 25 soit 8,25% des enquêtés qui
déclarent n'avoir rencontré aucun problème.
93
Tableau n°32 : Répartition
des enquêtés selon qu'ils aient rencontré ou non des
difficultés dans le choix de leur directeur de mémoire par
département
Opinion
Département
|
Avez-vous rencontré des problèmes dans le
choix de votre directeur de mémoire ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
|
11
|
1
|
12
|
Lettres Modernes
|
(3,63%)
|
(0,33%)
|
(3,96%)
|
|
61
|
22
|
83
|
Sociologie
|
(20,13%)
|
(7,26%)
|
(27,39%)
|
|
30
|
2
|
32
|
Histoire
|
(9,90%)
|
(0,66%)
|
(10,56%)
|
|
39
|
6
|
45
|
Géographie
|
(12,87%)
|
(1,98%)
|
(14,85%)
|
|
15
|
2
|
17
|
Anthropologie
|
(4,95%)
|
(0,66%)
|
(5,61%)
|
|
2
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
11
|
1
|
12
|
Philosophie
|
(3,63%)
|
(0,33%)
|
(3,96%)
|
|
21
|
4
|
25
|
Allemand
|
(6,93%)
|
(1,32%)
|
(8,25%)
|
|
21
|
2
|
23
|
Linguistique
|
(6,93)
|
(0,66%)
|
(7,59%)
|
|
48
|
4
|
52
|
Anglais
|
(15,84%)
|
(1,32%)
|
(17,16%)
|
|
259
|
44
|
303
|
Total
|
(85,48%)
|
(14,52%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment qu'ils ont
rencontré des problèmes dans le choix de leurs directeurs de
mémoire (259 soit 85,48%) contre 44 soit 14,52% des
enquêtés qui déclarent n'avoir rencontré aucun
problème.
94
Les données des tableaux 31 et 32 confirment notre
hypothèse spécifique selon laquelle la non élaboration des
mémoires de maîtrise à temps par les étudiants est
liée aux mauvais choix des sujets et de directeurs de mémoire par
la plupart des étudiants.
95
7.1.4. Relations étudiants-directeurs de
mémoires
Tableau n°33 : Répartition
des enquêtés selon la durée d'encadrement par
département
Enquêtés
Départements
|
Depuis combien de temps avez-vous un directeur de
mémoire ?
|
Total
|
4 ans
|
3 ans
|
2 ans
|
1 an
|
Sans réponse
|
|
1
|
3
|
3
|
5
|
0
|
12
|
Lettres Modernes
|
(0,33%)
|
(0,99%)
|
(0,99%)
|
(1,65%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
0
|
12
|
50
|
21
|
0
|
83
|
Sociologie
|
(0%)
|
(3,96%)
|
(16,50%)
|
(6,93%)
|
(0%)
|
(27,39%)
|
|
0
|
11
|
18
|
3
|
0
|
32
|
Histoire
|
(0%)
|
(3,63%)
|
(5,94%)
|
(0,99%)
|
(0%)
|
(10,56%)
|
|
0
|
14
|
26
|
4
|
1
|
45
|
Géographie
|
(0%)
|
(4,62%)
|
(8,58%)
|
(1,32%)
|
(0,33%)
|
(14,85%)
|
|
0
|
8
|
7
|
1
|
1
|
17
|
Anthropologie
|
(0%)
|
(2,64%)
|
(2,31%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(5,61%)
|
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
0
|
5
|
6
|
1
|
0
|
12
|
Philosophie
|
(0%)
|
(1,65%)
|
(1,98%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
0
|
0
|
16
|
9
|
0
|
25
|
Allemand
|
(0%)
|
(0%)
|
(5,28%)
|
(2,97%)
|
(0%)
|
(8,25%)
|
|
0
|
15
|
7
|
1
|
0
|
23
|
Linguistique
|
(0%)
|
(4,95%)
|
(2,31%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(7,59%)
|
|
13
|
13
|
16
|
10
|
0
|
52
|
Anglais
|
(4,29%)
|
(4,29%)
|
(5,28%)
|
(3,30%)
|
(0%)
|
(17,16%)
|
|
14
|
81
|
150
|
56
|
2
|
303
|
Total
|
(4,62%)
|
(26,73%)
|
(49,50%)
|
(18,48%)
|
(0,66%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
A la lecture de ce tableau, on constate que 95 soit 31,35% des
enquêtés ont eu des directeurs de mémoire au moins 3 ans
dont 14 sur 95 enquêtés sont encadrés depuis 4 ans dont 13
en Anglais et 81 sur 95 depuis 3 ans dont 15 en Linguistique,
14 en Géographie, 11 en Histoire, 12 en Sociologie.
96
Près de la moitié des enquêtés (150
soit 49,50%) est encadrée depuis 2 ans dont 50 soit 16,50% en
Sociologie, 26 soit 8,58% en Géographie, 16 soit 5,28% dans chacun des
départements d'Allemand et d'Anglais.
Seulement 56 soit 18,48% des enquêtés ont eu des
directeurs de mémoire il y a 1 an et 2 soit 0,66% des
enquêtés se sont abstenus.
Tableau n°34 : Répartition
des enquêtés selon l'appréciation de leurs relations avec
leurs directeurs de mémoire
Enquêtés
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Très bonnes
|
8
|
2,64
|
Bonnes
|
15
|
4,95
|
Moyennement bonnes
|
30
|
9,90
|
Pas bonnes
|
122
|
40,26
|
Pas du tout bonnes
|
128
|
42,24
|
Total
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés n'apprécient pas
les relations avec leurs directeurs de mémoire (250 soit 82,51%) contre
53 soit 17,49% des enquêtés qui les apprécient.
97
Tableau n°35 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur la disponibilité de
leurs directeurs de mémoire
Enquêtés
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Très disponible
|
7
|
2,31
|
Disponible
|
16
|
5,28
|
Moyennement disponible
|
24
|
7,92
|
Pas disponible
|
206
|
67,99
|
Pas du tout disponible
|
50
|
16,50
|
Total
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment que leurs
directeurs de mémoire ne sont pas disponibles (256 soit 84,49%) contre
47 soit 15,51% des enquêtés qui estiment qu'ils sont
disponibles.
98
Tableau n°36 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur leur encadrement par
départements
Enquêtés
Départements
|
Estimez-vous être bien dirigé
?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
|
2
|
10
|
12
|
Lettres Modernes
|
(0,66%)
|
(3,30%)
|
(3,96%)
|
|
5
|
78
|
83
|
Sociologie
|
(1,65%)
|
(25,74%)
|
(27,39%)
|
|
10
|
22
|
32
|
Histoire
|
(3,30%)
|
(7,26%)
|
(10,56%)
|
|
2
|
43
|
45
|
Géographie
|
(0,66%)
|
(14,19%)
|
(14,85%)
|
|
1
|
16
|
17
|
Anthropologie
|
(0,33%)
|
(5,28%)
|
(5,61%)
|
|
1
|
1
|
2
|
Espagnol
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0,66%)
|
|
2
|
10
|
12
|
Philosophie
|
(0,66%)
|
(3,30%)
|
(3,96%)
|
|
5
|
20
|
25
|
Allemand
|
(1,65%)
|
(6,60%)
|
(8,25%)
|
|
1
|
22
|
23
|
Linguistique
|
(0,33%)
|
(7,26%)
|
(7,59%)
|
|
6
|
46
|
52
|
Anglais
|
(1,98%)
|
(15,18%)
|
(17,16%)
|
|
35
|
268
|
303
|
Total
|
(11,55%)
|
(88,45%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les données de ce tableau révèlent que 35
soit 11,55% des enquêtés estiment qu'ils sont bien dirigés
contre 268 soit 88,45% des enquêtés qui estiment qu'ils ne sont
pas bien dirigés.
99
Figure n°2 : Diagramme illustrant la
répartition des enquêtés selon leur opinion sur la
ponctualité de leurs directeurs de mémoire aux rendez-vous
Oui; 63;
20,79%
Non; 240;
79,21%
Oui Non
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
A la lecture de ce diagramme, on constate que 63 soit 20,79%
des enquêtés déclarent que leurs directeurs de
mémoires sont ponctuels aux rendez-vous contre 240 soit 79,21% des
enquêtés qui déclarent qu'ils ne sont pas ponctuels aux
rendezvous.
Les données des tableaux 34, 35, 36 et de la figure 2
confirment notre hypothèse spécifique selon laquelle la non
élaboration des mémoires de maîtrise à temps par les
étudiants est liée au climat de plus en plus défavorable
qui règne entre certains étudiants et leurs directeurs de
mémoire.
100
Tableau n°37 : Répartition
des enquêtés selon leur attitude face à la non
ponctualité de leurs directeurs de mémoire
Enquêtés
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Je suis très indifférent
|
19
|
6,27
|
Je suis indifférent
|
9
|
2,97
|
Je suis moyennement indifférent
|
46
|
15,18
|
Je ne suis pas indifférent
|
144
|
47,52
|
Je ne suis pas du
tout indifférent
|
85
|
28,05
|
Total
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment qu'ils ne pas
indifférents à la non ponctualité aux rendez-vous de leurs
directeurs de mémoire (229 soit 75,58%) contre 74 soit 24,42% des
enquêtés qui estiment qu'ils sont indifférents à la
non ponctualité aux rendez-vous de leurs directeurs de
mémoire.
101
7.1.5. La rédaction des mémoires de
recherche
Tableau n°38 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur l'avancée de leur
recherche
Enquêtés
Départements
|
Avez-vous déjà écrit quelques
chapitres sur votre sujet de recherche ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
|
7
|
5
|
12
|
Lettres Modernes
|
(2,31%)
|
(1,65%)
|
(3,96%)
|
|
7
|
76
|
83
|
Sociologie
|
(2,31%)
|
(25,08%)
|
(27,39%)
|
|
16
|
16
|
32
|
Histoire
|
(5,28%)
|
(5,28%)
|
(10,56%)
|
|
6
|
39
|
45
|
Géographie
|
(1,98%)
|
(12,87%)
|
(14,85%)
|
|
8
|
9
|
17
|
Anthropologie
|
(2,64%)
|
(2,97%)
|
(5,61%)
|
|
2
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
2
|
10
|
12
|
Philosophie
|
(0,66%)
|
(3,30%)
|
(3,96%)
|
|
21
|
4
|
25
|
Allemand
|
(6,93%)
|
(1,32%)
|
(8,25%)
|
|
5
|
18
|
23
|
Linguistique
|
(1,65%)
|
(5,94%)
|
(7,59%)
|
|
14
|
38
|
52
|
Anglais
|
(4,62%)
|
(12,54%)
|
(17,16%)
|
|
88
|
215
|
303
|
Total
|
(29,04%)
|
(70,96%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment qu'ils n'ont pas
encore rédigé quelques chapitres sur leur sujet de recherche (215
soit 70,96%) contre 88 soit 29,04% qui estiment qu'ils ont déjà
écrit quelques chapitres sur leur sujet de recherche.
102
Figure n°3 : Diagramme illustrant
la répartition des enquêtés selon leur opinion sur leur
capacité d'élaborer leur mémoire de maîtrise en un
an
Oui; 5;
1,65%
Non; 298;
98,35%
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés se sentent incapables
d'élaborer leur mémoire de maîtrise en un an (298 soit
98,35%). Seulement 5 enquêtés soit 1,65% estiment être
capables de le faire en un an.
Les données du tableau 38 et de la figure 3 confirment
notre hypothèse spécifique selon laquelle la non
élaboration des mémoires de maîtrise à temps par les
étudiants est liée au manque de motivation des étudiants
à rédiger à temps leur mémoire de recherche.
103
Tableau n°39 : Répartition
des enquêtés selon qu'ils rencontrent ou non des
difficultés dans leur recherche par département
Enquêtés
Départements
|
Rencontrez-vous des difficultés dans vos
recherches ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
|
12
|
0
|
12
|
Lettres Modernes
|
(3,96%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
76
|
7
|
83
|
Sociologie
|
(25,08%)
|
(2,31%)
|
(27,39%)
|
|
29
|
3
|
32
|
Histoire
|
(9,57%)
|
(0,99%)
|
(10,56%)
|
|
34
|
11
|
45
|
Géographie
|
(11,22%)
|
(3,63%)
|
(14,85%)
|
|
17
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(5,61%)
|
(0%)
|
(5,61%)
|
|
2
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
12
|
0
|
12
|
Philosophie
|
(3,96%)
|
(0%)
|
(3,96%)
|
|
22
|
3
|
25
|
Allemand
|
(7,26%)
|
(0,99%)
|
(8,25%)
|
|
20
|
3
|
23
|
Linguistique
|
(6,60%)
|
(0,99%)
|
(7,59%)
|
|
45
|
7
|
52
|
Anglais
|
(14,85%)
|
(2,31%)
|
(17,16%)
|
|
269
|
34
|
303
|
Total
|
(88,78%)
|
(11,22%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment qu'ils
rencontrent des difficultés dans leurs recherches (269 soit 88,78%)
contre 34 soit 11,22% des enquêtés qui estiment qu'ils ne
rencontrent aucune difficulté.
104
Tableau n°40 : Répartition
des enquêtés selon leur appréciation de
l'élaboration des mémoires de recherche
Enquêtés
Appréciation
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Elle est très facile
|
2
|
0,66
|
Elle est facile
|
4
|
1,32
|
Elle est moyennement facile
|
25
|
8,25
|
Elle est difficile
|
189
|
62,38
|
Elle est très difficile
|
83
|
27,39
|
Total
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment que la
rédaction d'un mémoire de recherche est difficile (272 soit
89,77%) contre 31soit 10,23% des enquêtés qui estiment que la
rédaction d'un mémoire de recherche n'est pas difficile.
105
Tableau n°41 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur la durée de
rédaction d'un mémoire de recherche
Enquêtés
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Elle prend beaucoup de temps
|
159
|
52,48
|
Elle prend de temps
|
88
|
29,04
|
Elle prend moyennement de temps
|
37
|
12,21
|
Elle ne prend pas de temps
|
18
|
5,94
|
Elle ne prend pas du tout de temps
|
1
|
0,33
|
Total
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment que la
rédaction d'un mémoire de recherche prend de temps (284 soit
93,73%) contre 19 soit 6,27% des enquêtés qui estiment que la
rédaction d'un mémoire de recherche ne prend pas de temps.
106
Tableau n°42 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur le coût d'un
mémoire de recherche
Enquêtés
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Il fait beaucoup dépenser
|
212
|
69,97
|
Il fait dépenser
|
81
|
26,73
|
Il fait moyennement dépenser
|
8
|
2,64
|
Il ne fait pas dépenser
|
2
|
0,66
|
Il ne fait pas du tout dépenser
|
0
|
0
|
Total
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Presque tous les enquêtés estiment que la
rédaction d'un mémoire de recherche fait dépenser (301
soit 99,34%) contre 2 soit 0,66% des enquêtés qui estiment que la
rédaction d'un mémoire de recherche ne fait pas
dépenser.
107
Tableau n°43 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur le facteur qui les handicape
plus dans l'élaboration de leur mémoire de recherche
Enquêtés
Facteurs
|
Effectif
|
Pourcentage
|
La capacité intellectuelle
|
16
|
5,28
|
La culture scientifique
|
18
|
5,94
|
La détermination
|
21
|
6,93
|
La documentation
|
4
|
1,32
|
Les moyens financiers
|
243
|
80,20
|
Les relations humaines
|
1
|
0,33
|
Total
|
303
|
100
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Plus de trois quart des enquêtés estiment que les
moyens financiers s'avèrent être le facteur le plus
déterminant qui les handicape dans l'élaboration de leur
mémoire de recherche (243 soit 80,20%) contre 21 soit 6,93% pour la
détermination, 18 soit 5,94% pour la culture scientifique, 16 soit 5,28%
pour la capacité intellectuelle, 4 soit 1,32% pour la documentation et 1
soit 0,33% pour les relations humaines.
Les données des tableaux 42 et 43 confirment notre
hypothèse spécifique selon laquelle la non élaboration des
mémoires de maîtrise à temps par les étudiants est
liée au manque des moyens financiers et matériels par les
étudiants.
108
Tableau n°44 : Répartition
des enquêtés selon leur opinion sur leur discussion des
critères d'évaluation des mémoires de recherche avec leur
directeur de mémoire
Enquêtés
Départements
|
Les directeurs vous parlent-ils des critères
d'évaluation des mémoires de recherche ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
|
4
|
8
|
12
|
Lettres Modernes
|
(1,32%)
|
(2,64%)
|
(3,96%)
|
|
3
|
80
|
83
|
Sociologie
|
(0,99%)
|
(26,40%)
|
(27,39%)
|
|
5
|
27
|
32
|
Histoire
|
(1,65%)
|
(8,91%)
|
(10,56%)
|
|
19
|
26
|
45
|
Géographie
|
(6,27%)
|
(8,58%)
|
(14,85%)
|
|
1
|
16
|
17
|
Anthropologie
|
(0,33%)
|
(5,28%)
|
(5,61%)
|
|
0
|
2
|
2
|
Espagnol
|
(0%)
|
(0,66%)
|
(0,66%)
|
|
2
|
10
|
12
|
Philosophie
|
(0,66%)
|
(3,30%)
|
(3,96%)
|
|
5
|
20
|
25
|
Allemand
|
(1,65%)
|
(6,60%)
|
(8,25%)
|
|
1
|
22
|
23
|
Linguistique
|
(0,33%)
|
(7,26%)
|
(7,59%)
|
|
2
|
50
|
52
|
Anglais
|
(0,66%)
|
(16,50%)
|
(17,16%)
|
|
42
|
261
|
303
|
Total
|
(13,86%)
|
(86,14%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment que leurs
directeurs de mémoire ne leur parlent pas des critères
d'évaluation des mémoires (261 soit 86,14%) contre 42 soit 13,86%
des enquêtés qui estiment que leurs directeurs de mémoire
leur parlent des critères d'évaluation des mémoires.
109
Figure n°4 : Diagramme illustrant la
répartition des enquêtés selon qu'ils discutent ou non de
leurs recherches entre eux
Non; 2; 0,66%
Oui; 301;
99,34%
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Presque tous les enquêtés estiment qu'ils
discutent de leurs recherches avec leurs camarades (301 soit 99,34%) contre 2
soit 0,66% des enquêtés qui estiment qu'ils ne discutent pas de
leurs recherches avec leurs camarades.
110
Tableau n°45 : Répartition
des enquêtés selon le groupe d'étudiants avec qui ils
discutent de leurs recherches
Enquêtés
Départements
|
Discussion des recherches
|
Total
|
Avec les étudiants
du département
|
Avec les étudiants d'option
|
Avec les aînés
|
Avec tous les étudiants sans
distinction
|
Lettres
|
10
|
1
|
1
|
0
|
12
|
Modernes
|
(3,30%)
|
(0,33%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(3,99%
|
|
75
|
8
|
0
|
0
|
83
|
Sociologie
|
(24,92%)
|
(2,66%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(27,57%
|
|
29
|
2
|
1
|
0
|
32
|
Histoire
|
(9,63%)
|
(0,66%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(10,63%
|
|
4
|
14
|
17
|
8
|
43
|
Géographie
|
(1,33%)
|
(4,65%)
|
(5,65%)
|
(2,66%)
|
(14,29%)
|
|
9
|
1
|
7
|
0
|
17
|
Anthropologie
|
(2,99%)
|
(0,33%)
|
(2,33%)
|
(0%)
|
(5,65%)
|
|
1
|
0
|
1
|
0
|
2
|
Espagnol
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0,33%)
|
(0%)
|
(0,66%)
|
|
12
|
0
|
0
|
0
|
12
|
Philosophie
|
(3,99%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(0%)
|
(3,99%)
|
|
9
|
11
|
4
|
1
|
25
|
Allemand
|
(2,99%)
|
(3,65%)
|
(1,33%)
|
(0,33%)
|
(8,31%)
|
|
8
|
7
|
5
|
3
|
23
|
Linguistique
|
(2,66%)
|
(2,33%)
|
(1,66%)
|
(1%)
|
(7,64%)
|
|
3
|
47
|
2
|
0
|
52
|
Anglais
|
(1%)
|
(15,61%)
|
(0,66%)
|
(0%)
|
(17,28%)
|
|
160
|
91
|
38
|
12
|
301
|
Total
|
(53,16%)
|
(30,23%)
|
(12,62%)
|
(3,99%)
|
(100%)
|
Source : Enquête sur le terrain, Août 2009
Les données de ce tableau révèlent que
160 soit 53,16% des enquêtés estiment qu'ils discutent de leurs
recherches avec leurs camarades de département contre 91 soit 30,23% qui
le font avec leurs camarades d'option, 38 soit 12,62% avec leurs
aînés et 12 soit 3,99% disent qu'ils discutent de leurs recherches
avec tous les étudiants sans distinction de département et
d'option.
111
Figure n°5 : Diagramme illustrant la
répartition des enquêtés selon leur opinion sur la
possibilité ou non d'élaborer un mémoire de recherche en
un an
Non ; 49;
16,17%
Oui ; 254;
83,83%
Oui Non
Enquête sur le terrain, Août 2009
La plupart des enquêtés estiment qu'il est
possible de préparer un mémoire de maîtrise en un an (254
soit 83,83%) contre 49 soit 16,17% des enquêtés qui estiment qu'il
est impossible de préparer un mémoire de maîtrise en un
an.
7.2. Présentation et analyse des
résultats de l'entretien
Comme nous l'avons souligné plus haut, il sera question
ici de présenter les résultats de l'entretien avec les chefs de
département de la FLESH. Cet entretien a concerné les points
suivants : les critères académiques d'encadrement des
mémoire, les difficultés liées aux choix des sujets de
recherche, les causes des difficultés d'élaboration des
mémoires de recherche, la description des relation entre les
étudiants et leurs directeurs de mémoire et les conseils aux
étudiants en préparation des mémoires en fin de cycle.
112
7.2.1. Critères académiques d'encadrement
des mémoires
La plupart des chefs de département estiment que le
suivi et l'encadrement des mémoires de recherche ne sont pas l'apanage
de tous les enseignants qui dispensent les cours magistraux. Selon eux, ce
n'est pas le hasard si à l'université, tous les enseignants
évoluent en grade. La hiérarchie est primordiale dans tout
processus d'investigation à caractère universitaire.
D'une manière générale, les Assistants et
les Maîtres-Assistants ne devaient pas encadrer les mémoires de
maîtrise si toutes les conditions sont normales. Autrement dit, s'il y a
un nombre suffisant des professeurs de rang magistral, les Assistants et les
Maîtres-Assistants ont pour rôle de faire des TD ou des TP et
à la rigueur dispenser des cours magistraux et s'occuper des examens
sous la supervision des professeurs de rang magistral. Ils soutiennent que les
Assistants et les Maîtres-Assistants comme leurs noms l'indiquent
assistent les professeurs de rang magistral et ne sont pas autonomes.
Seuls les professeurs de rang magistral à savoir les
Maîtres de Conférences et les Professeurs Titulaires sont
habilités à encadrer les mémoires et à certifier
les étudiants.
Mais disent-ils, c'est la pénurie des
enseignants-chercheurs de haut rang qui fait qu'en FLESH comme dans d'autres
facultés, les Assistants et les Maîtres-Assistants encadrent les
mémoires et participent aux soutenances de maîtrise.
7.2.2. Difficultés liées aux choix des
sujets de recherche par les étudiants
Pour certains chefs de département, la plupart des
étudiants choisissent mal leur sujet de recherche. Ils choisissent,
selon un enquêté, « des sujets de la rue qui n'ont aucune
portée scientifique ». Pour d'autres, bon nombre d'étudiants
ne font que proposer des sujets déjà traités par leurs
aînés. Lorsque l'enseignant se rend compte et refuse le sujet,
l'étudiant étant découragé apporte pour la
deuxième fois un sujet « qui n'a même pas de sens ».
113
Ils estiment que la plupart des étudiants ne lisent pas
ou lisent mal ou lisent très peu. La lecture ouvre un large champ
d'investigation et permet à l'étudiant de parcourir ce qui est
déjà fait en vue de découvrir ce qui ne l'est pas encore.
Pour eux, certains étudiants tâtonnent beaucoup et d'autres ne
sont pas sûrs d'eux-mêmes.
Il ressort de cette entrevue deux problèmes essentiels
à savoir le manque ou l'insuffisance de lecture et la faible estime de
soi des étudiants.
7.2.3. Causes des difficultés d'élaboration
des mémoires de recherche
La plupart des enquêtés soulèvent comme
premier problème le non investissement personnel des étudiants.
Pour eux, bon nombre d'étudiants aiment la facilité. Ils ne
veulent pas s'investir ni réfléchir à long terme. Ils
n'ont que des ambitions à court terme. Or, le travail de recherche exige
d'abord l'investissement personnel. Il faut être prêt et capable de
faire des recherches avant de penser aux moyens qu'il faut déployer. Ils
ont unanimement reconnu le manque des moyens financiers qui handicapent bon
nombre d'étudiants dans leur recherche. Par ailleurs, les
enquêtés ont évoqué aussi le manque du personnel
enseignant pour assurer l'encadrement d'un nombre pléthorique
d'étudiants en maîtrise à la FLESH.
Bref, les trois facteurs soulevés par les
enquêtés sont les facteurs individuels, financiers et
institutionnels.
7.2.4. Description des relations entre étudiants et
directeurs de mémoire
La plupart des enquêtés estiment que les
étudiants ne savent pas que les enseignants ont des
préoccupations autres qu'encadrer les mémoires de recherche.
Certains étudiants ne se soucient pas des affaires de leurs directeurs.
Ils veulent être satisfaits quand bon leur semble. Pour eux, ce qui
envenime les tensions entre les étudiants et les directeurs de
mémoire, c'est cette pression irréversible des étudiants
qui veulent tout obtenir de leurs directeurs à tout moment. Ils estiment
que la plupart des étudiants croient que leurs recherches «
engagent leur directeur de
114
mémoire ». De même pour ces
enquêtés «certains étudiants pensent que c'est aux
directeurs de mémoire d'écrire à leur place ».
Pour les chefs de département, les étudiants qui
respectent bien les consignent de leurs directeurs sont ceux qui
réussissent bien leur mémoire de maîtrise et qui sont aussi
habiletés à être admis en DEA. En revanche, les
étudiants qui ne comptent que sur leur propre intérêt et
qui exercent des pressions sur leurs directeurs réussissent moins leur
mémoire et sont rarement admis en DEA.
7.2.5. Conseils aux étudiants en préparation
des mémoires en fin de cycle
La plupart des enquêtés s'accordent à dire
qu'il est de l'intérêt de l'étudiant de choisir
lui-même son sujet de recherche. Pour eux, tout étudiant doit
choisir « un sujet qui le passionne dont il trouve lui-même un
intérêt ». Selon eux, un étudiant à qui on
impose un sujet de recherche a une faible chance de l'achever. Par contre,
lorsque l'étudiant lui-même choisit son sujet de recherche, il a
la forte probabilité de le conduire à terme.
Ils estiment qu'un étudiant qui veut bien
réussir son mémoire de recherche doit respecter les consignes de
son directeur de mémoire. Il doit s'investir beaucoup intellectuellement
mais aussi en temps et en moyens financiers.
Cette entrevue avec les chefs de département nous a
permis d'avoir leur point de vue sur les aspects saillants de notre sujet de
recherche.
7.3. Interprétation et discussion des
résultats
7.3.1. Interprétation des résultats
Il s'agit ici de donner la signification de nos informations
recueillies sur le terrain. Qu'elles soient issues des statistiques des
annuaires de l'université de Lomé, des résultats du
questionnaire ainsi que ceux de l'entretien.
115
7.3.1.1. Caractéristiques des
enquêtés
En général, contrairement au préscolaire
et au primaire, les filles sont moins représentées dans
l'enseignement secondaire (surtout le second cycle) et dans
l'enseignement supérieur. Ainsi, dans l'enseignement
supérieur, au fur et à mesure
qu'on passe du premier au second cycle, leur nombre diminue.
Ceci est dû aux abandons et à l'incapacité des filles
à résister aux difficultés des études
universitaires. Les filles sont de ce fait sous
représentées en année de maîtrise à la FLESH
où on dénombre 686 étudiantes soit 22,76% contre 2328
étudiants soit 77,24%. Elles sont plus ou moins
représentées en langues et en lettre. En linguistique, on
dénombre 97 étudiantes soit 43,50% contre 126 étudiants
soit 47,62%. De même en Espagnol, on dénombre 10 étudiantes
soit 47,62% contre 11 étudiants soit 52,38%.
La préférence des filles pour les lettres et les
langues s'explique par le fait qu'elles aient une capacité linguistique
plus élevée que celle des hommes. C'est pourquoi on retrouve bon
nombre de filles en journalisme. Elles ont l'art de parler.
En ce qui concerne l'âge, la plupart des
enquêtés ont au moins 25 ans (238 soit 78,54%) dont plus de la
moitié a l'âge compris entre 25 et 30 ans (120 soit
50,42%). Ce qui prouve que les enquêtés sont trop
âgés en maîtrise. Cet âge avancé
indique aussi la fréquence élevée des
échecs puisque la plupart des enquêtés ont obtenu leur BAC
II de 2001 à 2003 (241 soit 79,53%). De plus 241 soit 79,53% des
enquêtés sont dans leurs 2è et 3è
années d'inscription en maîtrise. Parmi les enquêtés,
235 soit 77,56% ont déjà eu leur Certificat de Maîtrise
dont 145 soit 61,70% en 2008 ; 85 soit 36,17% en 2007 ; 4 soit 1,70% en 2006.
Ce qui signifie que l'élaboration des mémoires est un
véritable handicap pour les étudiants.
7.3.1.2. Origine sociale et aspiration scolaire des
étudiants
A l'instar de la société togolaise qui
enregistre plus de 70% de la population agricole, la plupart des
enquêtés ont des pères cultivateurs (175 soit 57,76%) et
des
116
mères ménagères (195 soit 64,36%). Ce qui
n'est pas sans conséquence sur l'aspiration scolaire aussi bien des
parents que des étudiants eux-mêmes. Ainsi, très peu de
parents ont une ambition pour les études doctorales pour leurs enfants
(30 soit 9,90%) contre 139 soit 45,87% pour la maîtrise et 118 soit
38,94% qui restent indifférents.
Les études universitaires coûtent cher et il est
difficile pour les parents à faibles revenus d'en supporter les frais.
Pour bon nombre de parents de la catégorie socio-professionnelle
modeste, au plus une maîtrise suffirait pour que leur enfant puisse se
trouver un emploi. Cet emploi même aiderait l'enfant à supporter
à la fois les études des cadets et subvenir aux besoins de la
famille. Une étude longue alourdirait les dépenses et
augmenterait la souffrance de la famille. En revanche, lorsqu'une famille a les
moyens, il y aurait une forte probabilité pour que leurs enfants
accèdent aux études doctorales. C'est ce qu'ont
démontré Baudelot et Establet dans L'école capitaliste
en France (1971) où ils expliquent que les enfants des cadres sont
plus représentés dans le secondaire-supérieur et les
enfants des pauvres qui se retrouvent en majorité dans le primaire et
l'enseignement professionnel compte tenu des possibilités
financières des uns et des autres.
L'aspiration scolaire des enfants reflète celle de
leurs parents. Ainsi, 222 soit 73,27% des étudiants aspirent à la
maîtrise contre 80 soit 26,40% qui aspirent aux études doctorales.
Ceci se justifie d'autant plus que ne fait le 3è cycle qui veut mais qui
peut supporter les frais.
Etant donné que la plupart des parents n'ont que des
moyens modestes, peu d'entre eux aident leurs enfants dans leurs recherches (82
soit 27,06%).
Les moyens financiers et matériels sont incontournables
dans les études même s'ils ne couvrent pas totalement ce dont
l'apprenti chercheur a besoin pour faire ses travaux de recherche.
117
7.3.1.3. Choix de sujets et de directeurs de
mémoire
Le personnel enseignant encadreur est très insuffisant
en FLESH par rapport au nombre d'étudiants en maîtrise chaque
année (en 2008-2009, on dénombre 124 enseignants encadreurs pour
3014 étudiants soit en général 24 étudiants par
enseignant encadreur). Un nombre très élevé par rapport
à la normale qui devait être 10 étudiants par enseignant
encadreur. De plus, les enseignants sont surchargés par les cours et les
encadrements de mémoires. Raison pour laquelle ils accordent peu de
temps à l'encadrement des mémoires. Une autre raison est que les
primes d'encadrement des mémoires sont aussi dérisoires. Tout
ceci contribue à la démotivation des enseignants. Les taux de
soutenance sont globalement faibles à la FLESH (8,25% enregistré
tous les 6 dernières années). On note des taux
élevés de soutenance dans la plupart des départements
certaines années à l'instar des départements de
Linguistique (71,43% en 2003 ; 63,64% en 2004 ; 63,89% en 2006 ; 60,87% en
2007), d'Allemand (69,33% en 2005) et d'Espagnol (77,78% en 2005). La
particularité de ces départements s'explique par le fait que
chacun a adopté une stratégie qui lui est propre. Ainsi, le
département d'Allemand envoie les étudiants faire des stages en
Allemagne. Ce qui leur permet de faire aisément leur recherche. Par
contre, le département de Linguistique a adopté le principe des
soutenances bloquées et privées. Ceci permet d'une part de faire
passer beaucoup d'étudiants en un temps déterminé et
d'autre part, d'éviter des dépenses supplémentaires de
réception pour l'assistance. Ces aspects ne sont pas à
négliger d'autant plus que certains étudiants ont
évoqué les dépenses de préparation de la soutenance
orale publique. Bien que ces préparations ne soient pas
autorisées formellement, on remarque une sorte de « contrainte
psychologique » chez les étudiants qui doivent soutenir
publiquement leur mémoire à le faire.
Que ce soit dans le choix de sujets ou de directeurs de
mémoire, la plupart des étudiants sans exception de
département ont rencontré des difficultés : 278 soit
91,75% dans le choix de sujets de recherche et 259 soit 85,48% dans le choix
de
118
directeurs de mémoire. Une telle situation se
présente d'autant plus qu'il manque une formation à la recherche
depuis le 1er cycle universitaire. Les étudiants en
s'exerçant de préparer et de présenter les exposés
se forment à la fois à la recherche et à la communication
en public. Ces exposés peuvent constituer des sources d'inspiration pour
certains étudiants qui peuvent s'en servir pour formuler des sujets de
recherche. D'un autre côté, les étudiants eux-mêmes
manquent d'initiative si bien qu'ils attentent la 4è année avant
de commencer à chercher des sujets et de directeurs de mémoire.
Ceci devait s'anticiper au plus tard en licence pour bien s'armer et faire des
étapes préliminaires avant la 4è année. Certains
étudiants avertis qui se préparent d'avance depuis la 2è
année s'en sortent dans la plupart des cas.
7.3.1.4. Relations étudiants-directeurs de
mémoires
Les relations qui existent entre les étudiants et leurs
directeurs de mémoire sont déterminantes pour le bon encadrement
et suivi des mémoires de recherche. Il est évident que les
recherches d'un étudiant puissent avancer normalement lorsque les
relations entre lui et son directeur de mémoire sont cordiales. En
revanche, lorsqu'elles sont conflictuelles, il serait difficile que le travail
aboutisse à un bon résultat.
D'une manière générale, les relations
entre les étudiants et leurs directeurs de mémoire de la FLESH ne
sont pas cordiales (250 soit 82,51%). La disponibilité des directeurs de
mémoire laisse à désirer (256 soit 84,49%). La plupart des
étudiants estiment n'être pas bien encadrés (268 soit
88,45%). La conjugaison de tous ces facteurs fait que bon nombre
d'étudiants passent beaucoup de temps à élaborer leur
mémoire de recherche dont 14 soit 4,62% sont encadrés depuis 4
ans ; 81 soit 26,73% depuis 3 ans ; 150 soit 49,50 depuis 2 ans et 56 soit
18,48% depuis 1 an.
Mise à part l'indisponibilité des enseignants
suite aux charges trop élevées des heures de cours et des
étudiants à encadrer, certains directeurs de mémoire
pour
119
des raisons administratives (rôle administratif) ou
personnelles (fonction politique) n'assurent pas bien leur rôle
d'encadreur de mémoire. Par ailleurs, certains étudiants pour des
raisons particulières n'arrivent pas au terme de leur recherche ; soit
ils sont handicapés faute de moyens financiers ou par des charges
familiales qui font que ces étudiants n'arrivent pas à
répondre aux exigences et recommandations de leurs directeurs de
mémoire.
7.3.1.5. La rédaction des mémoires de
recherche
L'une des plus importantes phases de la recherche, la
rédaction de mémoire est perçu par certains
étudiants comme étant une activité difficile (272 soit
89,77%), qui prend de temps (284 soit 93,73%). Pour les étudiants,
l'élaboration d'un mémoire de recherche fait dépenser (301
soit 99,34%) et que les moyens financiers s'avèrent être le
facteur le plus déterminant qui facilite l'élaboration d'un
mémoire de recherche (243 soit 80,20%).
La faible performance des étudiants dans
l'élaboration des mémoires de recherche peut s'expliquer par le
fait qu'ils ont intériorisé l'idée que cette
activité est difficile. Donc une activité difficile ne se
réalise pas d'un seul coup. Il faut prendre du temps. Or, plus la
recherche prend du temps, moins l'étudiant est motivé et
l'encadrement en pâtit. Bon nombre d'étudiants n'ont pas encore
écrit quelque chose sur leur sujet de recherche (215 soit 70,96%).
Un mémoire bien rédigé a une forte
probabilité d'être bien réussi à la soutenance.
Ainsi les critères de prise en compte dans l'évaluation des
mémoires de recherche devaient faire l'objet de discussion entre les
étudiants et leurs directeurs de mémoire. Ce qui malheureusement
n'est pas le cas d'autant plus que la plupart des enquêtés
estiment que leurs directeurs de mémoire ne leur parlent pas des
critères d'évaluation des mémoires (261 soit 86,14%). Une
telle négligence des directeurs peut influer négativement sur le
suivi et la qualité des mémoires. De même les discussions
entre étudiants de leurs recherches sont primordiales. Ces
120
discussions leur permettent d'améliorer leur
performance dans la recherche en acquérant surtout des
compétences d'ordre méthodologique.
La plupart des étudiants sont conscients qu'il est
possible de faire un mémoire en un an (254 soit 83,83%). Cependant si la
majorité des étudiants n'arrive pas à le faire, c'est
probablement à cause des difficultés relatives aux conditions
socioéconomiques, institutionnelles et individuelles.
7.3.2. Discussion
La discussion porte sur la méthodologie et sur les
résultats.
7.3.2.1 Discussion de la méthodologie
Notre étude a pour objectif d'identifier les
difficultés qui handicapent les étudiants à
élaborer à temps leur mémoire de recherche. Pour ce faire,
nous avons pris pour cadre d'étude la FLESH de l'Université de
Lomé. Etant donné que la taille de notre population
d'étude est élevée, nous avons dû prélever un
échantillon de 10% de la population-mère. De plus, nous aurons
dû utiliser la stratification pour constituer notre échantillon
pour qu'il soit plus représentatif si on avait la liste
numérotée de la population-mère.
Il faut reconnaître que cette étude a ses
limites. En effet, notre recherche ne couvre pas toute l'Université de
Lomé pour rendre nos résultats généralisables.
7.3.2.2 Discussion des résultats
Cette étude a montré que les difficultés
d'ordre socioéconomique, institutionnel et individuel constituent un
véritable frein à l'élaboration des mémoires de
recherche à la FLESH.
121
En effet, les résultats obtenus révèlent
qu'une minorité d'étudiants en dépit de ces
difficultés arrive à soutenir leur mémoire de recherche
alors que la majorité d'entre eux n'y arrive pas. Ces résultats
dans leur ensemble, confirment nos hypothèses. En cela, ils vont dans le
même sens qu'avec les travaux de
Coulon (2005), Van Gennep (2004), Gérard et Gremmo
(2008), de Le Bouëdec et La Garanderie (1993 : 12), de Romainville (1998),
de Baudelot et Establet (1971, 1979), de Boudon (1973, 1977), de Dubet (1989,
1994, 1996) et de Touraine (1989, 2000).
Toutefois, nous avons occulté le cas de certains
départements bien qu'ayant moins d'enseignants encadreurs ont
enregistré des résultats satisfaisants certaines années.
C'est le cas du département de Linguistique qui avec 8 enseignants
encadreurs a enregistré les taux de réussite de 71,43% en 2003 ;
63,64% en 2004 ; 63,89% en 2006 ; 60,87% en 2007 ; du département
d'Allemand qui avec 10 enseignants encadreurs a enregistré un taux de
réussite de 69,33% en 2005 et du département d'Espagnol qui avec
1 enseignant encadreur a enregistré 77,78% comme taux de réussite
en 2005.
122
CONCLUSION GENERALE
En définitive, au terme de cette étude qui n'est
rien d'autre qu'un projet de thèse, nous avons pu identifier les
différentes difficultés que rencontrent les étudiants de
la FLESH dans l'élaboration de leur mémoire de maîtrise.
D'une manière générale, les taux de
soutenance sont très faibles à la FLESH. Sur 8077
étudiants inscrits en maîtrise à la FLESH les six
dernières années avec 124 enseignants encadreurs, 667 ont soutenu
soit un pourcentage de 8,25% avec un taux d'encadrement d'un
enseignant-chercheur pour 24 étudiants.
Seul le département de Linguistique avec 8 enseignants
encadreurs a enregistré le taux global de soutenance un peu satisfaisant
ces six dernières années de 35,20% soit 157 soutenances sur 446.
Les départements d'Espagnol, d'Anthropologie et de Sociologie avec
respectivement 1, 11 et 17 enseignants encadreurs ont enregistré des
taux de soutenance moins élevés respectivement 18,96% ; 11,79% et
10,38%. Les départements d'Histoire, d'Allemand et d'Anglais avec
respectivement 17, 10 et 14 enseignants encadreurs enregistrent des taux de
soutenance respectifs très bas de 8,89% ; 8,16% et 8,40%. Les
départements de Philosophie, de Lettres Modernes et de Géographie
avec respectivement 12, 17 et 17 enseignants encadreurs enregistrent des taux
de soutenance respectifs presque nuls de 0,69% ; 1,96% et 0,28%.
Sur les 303 enquêtés, 235 soit 77,56% ont
déjà obtenu leur Certificat de Maîtrise ou . Sur les 235
qui ont déjà obtenu leur CM ou , 145 soit 61,70% ont obtenu leur
CM en 2007 contre 85 soit 36,17% en 2006 et 4 soit 1,70% en 2005 et 1 soit
0,43% en 2004. Ce qui prouve que bon nombre d'enquêtés ont
déjà obtenu leur CM ou il y a au moins 2 ans mais ils n'ont pas
encore pu élaborer leur mémoire de maîtrise.
123
Les autres résultats révèlent que sur
l'ensemble des 303 enquêtés pour chacune des questions qui leur
sont proposées, 278 soit 91,75% ont rencontré des
problèmes dans le choix de leurs sujets de recherche, 259 soit 85,48%
ont rencontré des problèmes dans le choix de leurs directeurs de
mémoire, 250 soit 82,51% n'ont pas apprécié leurs
relations avec leurs directeurs de mémoire, 256 soit 84,49% ont
estimé que leurs directeurs de mémoire ne sont pas disponibles,
301 soit 99,34%
ont souligné que la rédaction d'un
mémoire de recherche fait dépenser, 243 soit 80,20% ont
estimé que les moyens financiers s'avèrent être le facteur
le plus déterminant qui les handicape dans l'élaboration de leur
mémoire de recherche et que 254 soit 83,83% ont approuvé qu'il
est possible de préparer un mémoire de maîtrise en un
an.
Au vu de ces résultats, nous constatons que les
principales difficultés que rencontrent les étudiants en fin de
cycle universitaire à la FLESH sont d'ordre socioéconomique,
institutionnel et individuel. Toutefois, il est difficile de situer ces
difficultés les unes par rapport aux autres. Néanmoins, nous
pouvons dire toutes ces difficultés agissent d'une manière ou
d'une autre sur l'élaboration des mémoires de recherche. Ces
principaux résultats ont confirmé dans l'ensemble toutes nos
hypothèses.
S'agissant de la motivation, une étude
réalisée par Adji (2008) sur Abandon et réussite des
élèves démunis dans le Premier Cycle du Secondaire au Togo
a révélé que dans une situation
défavorisée, seule la motivation peut permettre à un
élève de réussir à l'école avec le
complément que pourront apporter les parents puisqu'ils n'ont pas
souvent beaucoup à lui apporter. C'est ce qui explique aussi la
réussite des étudiants, qui malgré leur condition
socioéconomique précaire et le manque des enseignants encadreurs
arrivent à élaborer leur mémoire de maîtrise
à temps.
124
Bref, la régulation de l'apprentissage par l'apprenant
n'est pas simple. Ainsi pour favoriser la réussite de leurs
étudiants, il serait intéressant que les directeurs explicitent
leurs attentes aux étudiants tout au long de l'année. Cette
situation questionne sur la manière dont on doit penser le rôle
d'accompagnateur du directeur de mémoire. Car, on constate par ailleurs,
que la maîtrise est à la fois un diplôme mais
également l'ouverture vers le doctorat. La soutenance tient alors lieu
d'agrégation à la communauté scientifique,
puisque la validation de cette épreuve
orale, témoigne de l'aptitude de l'apprenti
chercheur à entrer dans la « communauté des
chercheurs ».
125
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130
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Les rites de passage, Paris, Picard)
131
Liste des tableaux
Tableau n°1
|
Résultats des étudiants de 4è
année de la FLESH de 2000 à
2008 .
|
11
|
Tableau n°2
|
Résultats globaux des étudiants de
4è année de la FLESH de
2000 à 2008 .
|
13
|
Tableau n°3
|
Les indicateurs des difficultés
socio-économiques
|
48
|
Tableau n°4
|
Les indicateurs des difficultés institutionnelles et
pédagogiques
|
48
|
Tableau n°5
|
Les indicateurs des difficultés individuelles
|
49
|
Tableau n°6
|
Les indicateurs de l'élaboration des mémoires
|
49
|
Tableau n°7
|
Répartition des étudiants inscrits en
maîtrise à la FLESH
par sexe et par département en 2008-2009
|
54
|
Tableau n°8
|
Répartition de l'échantillon provisoire selon le
sexe et le
département .
|
55
|
Tableau n°9
|
Répartition de l'échantillon définitif selon
le sexe et le
département
|
56
|
Tableau n°10
|
Répartition des chefs de département de la Flesh
|
56
|
Tableau n°11
|
Chronogramme de la recherche .
|
64
|
Tableau n°12
|
Répartition des étudiants inscrits en
maîtrise à la FLESH
par département en 2008-2009
|
70
|
Tableau n° 13
|
Répartition des étudiants inscrits en
maîtrise à la FLESH
par département et par sexe en 2008-2009
|
71
|
Tableau n°14
|
Répartition des enquêtés par sexe et par
département
|
72
|
Tableau n°15
|
Répartition des enquêtés selon le sexe et
l'âge .
|
73
|
Tableau n°16
|
Répartition des enquêtés selon la profession
du père par
département
|
75
|
Tableau n°17
|
Répartition des enquêtés selon la profession
de la mère par
département
|
76
|
Tableau n°18
|
Répartition des enquêtés selon l'aspiration
scolaire de leurs
parents pour les études par département
|
77
|
Tableau n°19
|
Répartition des enquêtés selon leur
aspiration scolaire par
département
|
78
|
Tableau n°20
|
Répartition des enquêtés selon leur
orientation universitaire
par département
|
79
|
Tableau n°21
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur l'orientation
de la DAAS
|
80
|
Tableau n°22
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur leur opinion
sur l'aide des parents dans leurs recherches .
|
80
|
Tableau n°23
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur leur inscription au département sachant qu'il y a la souitenance
|
|
132
|
en maîtrise .
|
81
|
Tableau n°24
|
Répartition des enseignants de la FLESH par Grades et
par
département
|
84
|
Tableau n°25
|
Répartition des enseignants selon le nombre
d'étudiants
encadrés par département
|
86
|
Tableau n°26
|
Les taux de soutenance en FLESH en fonction du nombre
d'enseignants encadreurs par département de 2003 à 2008..
|
87
|
Tableau n°27
|
Répartition des enquêtés selon la
première inscription en
maîtrise par département
|
89
|
Tableau n°28
|
Répartition des enquêtés selon leur
opinion sur l'obtention ou non du Certificat de Maîtrise ou par
département....
|
90
|
Tableau n°29
|
Répartition des enquêtés selon l'année
d'obtention du
Certificat de Maîtrise ou par département
|
92
|
Tableau n°30
|
Répartition des enquêtés selon l'auteur du
choix de leur
sujet de recherche par département
|
93
|
Tableau n°31
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur la rencontre ou non des difficultés dans le choix du sujet de
recherche
par département .
|
94
|
Tableau n°32
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur la rencontre ou non des difficultés dans le choix de leur directeur
de
mémoire par département
|
95
|
Tableau n°33
|
Répartition des enquêtés selon la
durée d'encadrement par
département .
|
97
|
Tableau n°34
|
Répartition des enquêtés selon
l'appréciation de leurs
relations avec leurs directeurs de mémoire .
|
98
|
Tableau n°35
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur la
disponibilité de leurs directeurs de mémoire .
|
99
|
Tableau n°36
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur leur
encadrement par départements
|
100
|
Tableau n°37
|
Répartition des enquêtés selon leur attitude
face à la non
ponctualité de leurs directeurs de mémoire
|
103
|
Tableau n°38
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur l'avancée de
leur recherche .
|
104
|
Tableau n°39
|
Répartition des enquêtés selon qu'ils
rencontrent ou non les
difficultés dans leur recherche par département
.
|
106
|
Tableau n°40
|
Répartition des enquêtés selon leur
appréciation de
l'élaboration des mémoires de recherche
|
104
|
Tableau n°41
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur la durée de
l'élaboration d'un mémoire de recherche
|
108
|
Tableau n°42
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur le coût d'un
mémoire de recherche .
|
109
|
133
Tableau n°43
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur le facteur qui les handicape plus dans l'élaboration de leur
mémoire
|
|
|
de recherche
|
110
|
Tableau n°44
|
Répartition des enquêtés selon leur opinion
sur leur discussion des critères d'évaluation des mémoires
de
|
|
|
recherche avec leur directeur de mémoire
|
111
|
Tableau n°45
|
Répartition des enquêtés selon le groupe
d'étudiants avec
|
|
|
qui ils discutent de leurs recherches
|
113
|
Liste des figures
Figure n°1
|
Diagramme illustrant la répartition des
enquêtés selon
l'année d'obtention du BAC II .
|
74
|
Figure n°2
|
Diagramme illustrant la répartition des
enquêtés selon leur opinion sur la ponctualité de leurs
directeurs de mémoire
aux rendez-vous
|
101
|
Figure n°3
|
Diagramme illustrant la répartition des
enquêtés selon leur opinion sur leur capacité
d'élaborer leur mémoire de
maîtrise en un an .
|
102
|
Figure n°4
|
Diagramme illustrant la répartition des
enquêtés selon
qu'ils discutent ou non de leurs recherches entre eux
|
104
|
Figure n°5
|
Diagramme illustrant la répartition des
enquêtés selon leur opinion sur la possibilité ou non
d'élaborer un mémoire de
recherche en un an
|
102
|
Liste des annexes
Annexe 1 : Les questionnaires 138
Annexe 2 : Le guide d'entretien . 147
ANNEXES
134
Les techniques de collecte des données
Annexe 1
135
Les questionnaires
136
Questionnaire de la pré-enquête
destiné aux étudiants
Dans le cadre de la rédaction de notre mémoire de
DEA en Sciences de l'Education, nous voudrions à travers des questions
qui vous seront posées, recueillir des informations relatives aux
difficultés liées à la rédaction des
mémoires de Maîtrise en FLESH.
Ainsi, nous vous prions de bien de bien vouloir nous donner des
réponses exactes car de cela dépend la qualité de notre
travail.
Nous comptons sur votre disponibilité et sur votre bonne
compréhension.
I- IDENTIFICATION
Département
Age Sexe
II- CHOIX DU SUJET ET DE DIRECTEUR DE
MEMOIRE
1- Avez-vous un sujet de mémoire ? Oui Non
Si Oui, comment l'avez-vous obtenu ?
Si non, pourquoi ?
2- a- Connaissez-vous votre directeur de mémoire ? Oui
Non
b- Si Oui, qui vous a-t-il orienté vers lui ?
c- Pourquoi l'avez-vous choisi comme votre directeur ?
3-Avez-vous rencontré des problèmes dans le choix
de votre sujet de recherche ?
Oui Non Si Oui, lesquels ?
4- Avez-vous rencontré des difficultés dans le
choix de votre Directeur de mémoire ?
Oui Non
137
Si Oui, Lesquelles ?
III- RELATION ETUDIANT-DIRECTEUR DE MEMOIRE
5- Comment appréciez-vous vos relations avec votre
Directeur de mémoire ?
a- elles sont cordiales
b- elles sont plus ou moins bonnes
c- elles sont mauvaises
6- Vous est-il facile de rencontrer votre Directeur de
mémoire ?
Oui Non
Si Oui, combien de fois par mois ?
Si Non, pourquoi ?
IV- REDACTION DU MEMOIRE
7- Avez-vous déjà écrit quelques chapitres
sur votre sujet de recherche ?
Oui Non Si non, pourquoi ?
Si Oui, quoi par exemple ?
8- Rencontrez-vous des problèmes dans la rédaction
de votre mémoire ?
Oui Non Si Oui, lesquels ?
9- Que pensez-vous de la rédaction d'un mémoire de
recherche ?
a- elle est facile
b- elle est difficile
c- elle prend du temps et fait dépenser
d- elle est difficile mais pas impossible
10- Crochez trois (3) parmi ces facteurs qui facilitent selon
vous la rédaction d'un mémoire de recherche.
a- existence d'enseignants encadreurs
b-
le climat entre directeur de mémoire-étudiant
c-
les moyens financiers
d- la documentation
e- la vocation
f- la capacité intellectuelle
11- Votre Directeur de mémoire vous parle-t-il des
critères d'évaluation des mémoires ?
Oui Non
Si Oui, à quelle occasion ?
12- Discutez-vous de vos sujets de recherche entre vous
étudiants d'option ou de Département?
Oui Non
Si Oui, que vous produisent ces discussions ?
Si Non, pourquoi ?
13- Est-il possible de faire un mémoire de Maîtrise
en un an ?
Oui Non Si Non, pourquoi ?
Si oui, est-ce possible pour tous les étudiants ?
Oui Non Justifiez-vous.
138
Merci de votre parfaite collaboration
139
Questionnaire d'enquête destiné aux
étudiants
Dans le cadre de la rédaction de notre mémoire de
DEA en Sciences de l'Education, nous voudrions à travers des questions
qui vous seront posées, recueillir des informations relatives à
la rédaction des mémoires de Maîtrise en FLESH.
Ainsi, nous vous prions de bien vouloir nous donner des
réponses exactes car de cela dépendra la qualité de notre
travail.
Nous comptons sur votre disponibilité et sur votre bonne
compréhension.
III- IDENTIFICATION
Département :
Age : Sexe :
IV- ORIGINE SOCIALE ET ASPIRATION SCOLAIRE
1- En quelle année avez-vous obtenu votre BAC II ?
Quelle est la profession de votre père ?
Quelle est la profession de votre mère ?
Combien de frères et soeurs avez-vous ?
Combien parmi eux sont à l'Université ?
Quelle est l'aspiration de vos parents à propos dans vos
études universitaires?
a- que j'aille jusqu'au 3è cycle
b- que je me limite à la maîtrise
c- que j'ai au plus la licence
d- que je me limite au DEUG
e- Ils sont indifférents
2- Vos parents vous aident-ils des vos recherches ?
Oui Non Si oui, comment ?
Si non, pourquoi ?
3- Qui vous a-t-il orienté vers votre département
?
a- je l'ai choisi moi-même
b- c'est sur conseil d'un ami
c- c'est la DAAS
Si l'orientation émane de vous-même, pourquoi
avez-vous choisi ce département?
Si elle émane de la DAAS ou d'un ami, étiez-vous
d'accord de cette orientation ?
Oui Non
140
Justifiez-vous
Vous inscrirez-vous dans ce département si vous saviez que
l'obtention de la maîtrise est sanctionnée par une soutenance de
mémoire ?
Oui Non Justifiez-vous
Si non, vous inscrirez-vous si vous le saviez d'avance ?
Pourquoi ?
Quel niveau d'étude désiriez-vous atteindre ?
Pourquoi ?
II - CHOIX DU SUJET ET DE DIRECTEUR DE MEMOIRE
1- En quelle année avez-vous fait la première
inscription en Maîtrise ?
2- Avez-vous déjà obtenu votre ou Certificat de
Maîtrise ?
Oui Non
Si Oui, en quelle année ?
3-Avez-vous déjà un sujet de mémoire ? Oui
Non
Si Oui, qui vous l'avez choisi ?
Si Non, pourquoi ?
4- Avez-vous un directeur de mémoire ? Oui Non
Si oui, qui vous a orienté vers lui ?
Pourquoi l'avez-vous choisi comme votre directeur ?
Si non, pourquoi ?
5-Avez-vous rencontré des problèmes dans le choix
de votre sujet de recherche ?
Oui Non
141
Si Oui, lesquels ?
Si Non, pourquoi ?
6- Avez-vous rencontré des difficultés dans le
choix de votre Directeur de mémoire ?
Oui Non Si Oui, Lesquelles ?
Si Non, pourquoi ?
III- RELATION ETUDIANT-DIRECTEUR DE MEMOIRE
1- Depuis combien de temps avez-vous un directeur de
mémoire ?
2- Comment appréciez-vous vos relations avec votre
Directeur de mémoire ?
a- Très bonnes
b- Bonnes
b- Moyennement bonnes
c- Pas bonnes
d- Pas du tout bonnes Pourquoi ?
3- Comment jugez-vous la disponibilité de votre Directeur
de mémoire ?
a- Très disponible
b- Disponible
c- Moyennement disponible
d- pas disponible
d- Pas du tout disponible Justifiez-vous
4- Estimez-vous être bien dirigé ? Oui Non
Justifiez-vous
5- Respectez-vous les rendez-vous de votre directeur de
mémoire ?
Oui Non Pourquoi ?
6-Votre directeur de mémoire respecte-t-il les rendez-vous
qu'il vous donne ?
Oui Non
142
Pourquoi ?
7- Quelle attitude adoptez-vous quand votre directeur ne respecte
pas ses rendez-vous ?
a- je suis très indifférent
b- je suis indifférent
c- je suis moyennement indifférent
d- je ne suis pas indifférent
e- je ne suis pas du tout indifférent Justifiez-vous
REDACTION DU MEMOIRE
1- Avez-vous déjà écrit quelques chapitres
sur votre sujet de recherche ?
Oui Non Si Oui, quoi par exemple ?
Si Non, pourquoi ?
2- Rencontrez-vous des problèmes dans vos recherches ?
Oui Non Si Oui, lesquels ?
Si non, pourquoi ?
3- Que pensez-vous de la rédaction d'un mémoire de
recherche ?
a- elle est très facile
b- elle est facile
c- elle est moyennement facile
d- elle est difficile
e- elle très difficile Justifiez-vous
4- Quelle peut être la durée de rédaction
d'un mémoire de recherche ?
a- elle prend beaucoup de temps
b- elle prend du temps
c- elle prend moyennement de temps
d- elle ne prend pas de temps
e- elle ne prend pas du tout de temps
Justifiez-vous
143
5- Sentez-vous capable d'élaborer votre mémoire de
maîtrise en un an ?
Justifiez-vous
6- Que pensez-vous du coût d'un mémoire de recherche
?
a- il fait beaucoup dépenser
b- il fait dépenser
c- il fait moyennement dépenser
d- il ne fait pas dépenser
e- il ne fait pas du tout dépenser Justifiez-vous ?
7- Cochez un parmi ces facteurs qui vous handicape plus dans
l'élaboration de votre mémoire de recherche.
a- la capacité intellectuelle
b- la culture scientifique
c- la détermination
d- la documentation
e- les moyens financiers
f- les relations humaines Justifiez-vous
8- Votre Directeur de mémoire vous parle-t-il des
critères d'évaluation des mémoires ?
Oui Non
Si Oui, quels sont ces critères ?
9- Discutez-vous de vos sujets de recherche entre vous
étudiants d'option ou de Département?
Oui Non Si Oui, comment ?
a- avec les étudiants du département
b- avec les étudiants d'option
c- avec les aînés
d- avec tous les étudiants sans distinction Si Oui, avec
qui discutez-vous ?
Si Non, pourquoi ?
10- Est-il possible de faire un mémoire de Maîtrise
en un an ?
Oui Non Justifiez-vous
Merci de votre parfaite collaboration
ANNEXE 2
144
Le guide d'entretien
145
GUIDE D'ENTRETIEN avec les Chefs de
Départements
I- IDENTIFICATION
Grade : Sexe :
Département :
II- L'encadrement et la préparation des
mémoires de recherche
1- Critères académiques d'encadrement des
mémoires de recherche en FLESH
2- Difficultés liées au choix des sujets de
recherche par les étudiants
3- Les causes des difficultés de rédaction des
mémoires de recherche
4- Description des relations entre les étudiants et leurs
directeurs de mémoires.
5- Conseils aux étudiants en préparation des
mémoires en fin de cycle
146
Table des matières
Pages
SOMMAIRE 1
DEDICACE 2
REMERCIEMENTS .. 3
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 4
INTRODUCTION GENERALE . 5
Première partie : PROBLEMATIQUE DE
LA
RECHERCHE .. 9
Chapitre I : L'IDENTIFICATION DU PROBLEME ET
LES OBJECTIFS DE LA RECHERCHE .. 10
1.1. L'identification et l'énoncé du
problème 10
1.1.1. Les types de difficultés rencontrées par les
étudiants . 14
1.1.1.1. Problèmes de rupture entre licence et
maîtrise 15
1.1.1.2. Problèmes liés aux projets de recherche .
16 1.1.1.3. Problèmes liés aux relations entre directeurs de
mémoire et
étudiants 18
1.1.1.4. Problèmes financiers 19
1.1.1.5. Problème d'ordre institutionnel 20
1.1.1.6. Problèmes d'ordre intellectuel . 21
1.1.2. La synthèse des difficultés 22
1.1.3. Importance et pertinence du problème 23
1.2. Les objectifs de la recherche 24
1.2.1. Les objectifs scientifiques 24
1.2.1.1. L'objectif général . 24
1.2.1.2. Les objectifs spécifiques . 24
1.2.2. Les objectifs d'application pratique 24
1.2.2.1. L'objectif général . 24
1.2.2.2. Les objectifs spécifiques . 25
Chapitre II : LA REVUE DE LITTERATURE ET LE
CADRE DE REFERENCE THEORIQUE 26
2.1. La revue de littérature . 26
2.1.1. La notion de passage : de Van Gennep à Coulon .
.... 26
2.1.1.1. Les rites de passage de Van Gennep (le sens
anthropologique)... 26 2.1.1.2. L'application du concept de passage au
système universitaire
selon Coulon 27
2.1.2. Les apprentissages au 1er cycle universitaire
28
2.1.3. Le passage en maîtrise : de la
déstabilisation à la
familiarisation . 28
2.1.3.1. La déstabilisation 29
2.1.3.2. L'adaptation 30
147
2.1.3.3.
|
La familiarisation
30
|
|
2.1.4.
|
L'évolution des attentes de l'enseignant : de la
restitution de
connaissances à l'élaboration d'un travail de
recherche .
|
31
|
2.1.4.1.
|
L'évolution de l'évaluation de la licence à
la maîtrise
|
31
|
2.1.4.2.
|
L'évolution des compétences de la licence à
la maîtrise .
|
32
|
2.2.
|
Le choix du cadre de référence théorique
|
34
|
2.2.1.
|
Définition des concepts
|
34
|
2.2.1.1.
|
Projet de recherche
|
34
|
2.2.1.2.
|
L'élaboration d'un mémoire de recherche ..
|
35
|
2.2.1.3.
|
Soutenance de mémoire
|
35
|
2.2.1.4.
|
Climat social
|
36
|
2.2.1.5.
|
Capacité d'écrire .
|
36
|
2.2.2.
|
Les théories des inégalités scolaires
|
37
|
2.2.2.1.
|
La théorie liée aux facteurs économiques
|
37
|
2.2.2.2.
|
La théorie liée aux facteurs culturels ..
|
38
|
2.2.2.3.
|
Théorie liée aux facteurs institutionnels et
pédagogiques
|
41
|
2.2.2.4.
|
La théorie des acteurs stratégiques
|
42
|
|
Chapitre III : LES QUESTIONS ET LES
HYPOTHESES
|
|
|
DE RECHERCHE
|
45
|
3.1.
|
Les questions de recherche
|
45
|
3.1.1.
|
La question générale
|
45
|
3.1.2.
|
Les questions spécifiques
|
45
|
3.2.
|
Les hypothèses de recherche
|
45
|
3.2.1.
|
L'hypothèse générale ....
|
45
|
3.2.2.
|
Les hypothèses spécifiques .
|
46
|
3.3.
|
Les conditions de vérification des hypothèses
|
46
|
3.4.
|
L'opérationnalisation des hypothèses .
|
47
|
3.4.1.
|
Les variables de l'étude
|
47
|
3.4.1.1.
|
Les variables indépendantes
|
47
|
3.4.1.2.
|
La variable dépendante
|
47
|
3.4.2.
|
Les indicateurs des variables .
|
47
|
3.4.2.1.
|
Les indicateurs des variables indépendantes
|
48
|
3.4.2.2.
|
Les indicateurs de la variable dépendante :
l'élaboration des
mémoires
|
49
|
3.4.3.
|
Les interactions entre les variables .
|
50
|
|
Deuxième partie : CADRE METHODOLOGIQUE
|
51
|
|
Chapitre IV : LE CADRE ET LA POPULATION
|
|
|
D'ETUDE
|
52
|
4.1.
|
Le cadre d'étude
|
52
|
4.1.1.
|
La présentation générale de
l'Université de Lomé .
|
52
|
148
4.1.2. La présentation générale de la FLESH
52
4.2. La population d'étude . 53
4.2.1. La population-mère 53
4.2.2. L'échantillonnage 54 Chapitre V : LA
PROCEDURE DE COLLECTE ET DE
L'ANALYSE DES DONNEES .. 57
5.1. La procédure de collecte des données . 57
5.1.1. Les instruments de collecte des données . 57
5.1.1.1. La recherche documentaire .. 57
5.1.1.2. Le questionnaire 57
5.1.1.3. Le guide d'entretien 58
5.1.2. Le déroulement de l'enquête 58
5.1.2.1. La pré enquête . 58
5.1.2.2. L'enquête proprement dite ... 58
5.1.2.3. Le dépouillement . 59
5.2. La procédure d'analyse des données 59
5.2.1 Les méthodes qualitatives (analyse de contenu) ..
60
5.2.1.1. Les méthodes logico-sémantiques 60
5.2.1.2. Les méthodes logico-esthétiques et
formelles . 60
5.2.1.3. Les méthodes d'analyse sémantique et
structurale .. 61
5.2.2. Les méthodes quantitatives . 61
5.2.2.1. Les méthodes mathématiques .. 61
5.2.2.2. Les méthodes statistiques 62
5.2.3. Le plan d'analyse des données 62
5.3. Le chronogramme de la recherche 64
5.4. Les difficultés rencontrées 65
Troisième partie : PREMIERS RESULTATS DE
LA
RECHERCHE 66
Chapitre VI : PLAN PROVISOIRE DE LA THESE 67
Chapitre VII : CHAPITRE REDIGE POUR LE DEA .
70
7.1. Présentation et analyse des résultats du
questionnaire . 70
7.1.1. Caractéristiques des enquêtés 70
7.1.2. Origine sociale et aspiration scolaire 75
7.1.3. Choix de sujets et de directeurs de mémoire 82
7.1.4. Relations étudiants-directeurs de mémoires
95
7.1.5. La rédaction des mémoires de recherche .
101
7.2. Présentation et analyse des résultats de
l'entretien .. 111
7.2.1. Critères académiques d'encadrement des
mémoires 112
7.2.2. Difficultés liées aux choix des sujets de
recherche par les
étudiants 112 7.2.3. Causes des difficultés
d'élaboration des mémoires de
recherche 113
149
7.2.4.
|
Description des relations entre étudiants et directeurs
|
de
|
|
|
mémoire
|
.
|
113
|
7.2.5.
|
Conseils aux étudiants en préparation des
mémoires en fin de
|
|
|
|
cycle
|
|
114
|
7.3.
|
Interprétation et discussion des résultats
|
.
|
114
|
7.3.1.
|
Interprétation des résultats
|
.
|
114
|
7.3.1.1.
|
Caractéristiques des enquêtés
|
.
|
115
|
7.3.1.2.
|
Origine sociale et aspiration scolaire
|
.
|
115
|
7.3.1.3.
|
Choix de sujets et de directeurs de mémoire
|
|
117
|
7.3.1.4.
|
Relations étudiants-directeurs de mémoires
|
|
118
|
7.3.1.5.
|
La rédaction des mémoires de recherche
|
|
119
|
7.3.2.
|
Discussion
|
|
120
|
7.3.2.1
|
Discussion de la méthodologie
|
..
|
120
|
7.3.2.2
|
Discussion des résultats
|
.
|
120
|
|
CONCLUSION GENERALE
|
.
|
122
|
|
Bibliographie
|
.
|
125
|
|
Liste des tableaux
|
.
|
131
|
|
Liste des figures
|
.
|
133
|
|
Liste des annexes
|
.
|
133
|
|
Annexe 1 : Les questionnaires
|
.
|
135
|
|
Annexe 2 : Le guide d'entretien
|
|
144
|
|
Table des matières
|
.
|
146
|
|
|