Année universitaire 2012/2013
UNIVERSITE KASDI MERBAH, OUARGLA FACULTE DES
SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET SCIENCES DE LA TERRE ET DE
L'UNIVERS DEPARTEMENT DES SCIENCES AGRONOMIQUES
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie1.png)
Projet de Fin d'Etudes
En vue de l'obtention du diplôme de
Licence
Domaine : Sciences de la nature et de la vie
Filière : Agronomie
Spécialité : Gestion des
périmètres agricoles et techniques végétales
Thème
Expérience de la région du
M'zab en agro-écologie
Présenté par : Babaousmail Mahfoud Babaammi
Aoumeur
Encadreurs : Hamdi-Aissa Baelhadj
Habba Aina Abdellah et Baali Salah
Remerciements
Nous remercions tout d'abord le bon Dieu qui nous a donné
le courage et la patience pour terminer ce modeste travail.
Nous tenons à adresser nos sincères remerciements
à :
M. HAMDI AISSA B. (Professeur à l'Université de
Ouargla), pour son encadrement et ses précieux conseils concernant notre
travail.
M. HABBA AINA A, et M. BAALI S. responsables de l'Association de
la Protection de l'Environnement de Beni-Isguen (APEB), d'avoir accepté
de co-encadrer le présent travail et pour leurs accompagnement pendant
la réalisation du travail.
M. DADDAMOUSSA M L. (Enseignant-chercheur en l'Université
de Ouargla), qui a suivi l'élaboration méthodologique de notre
questionnaire.
Sans oublier les personnes qui grâce a eux le contact avec
les exploitants devient très facile :
-Subdivision de l'agriculture de GUERRARA
- Groupement AL-FADJ et son président AL JAADI A.
-BAOUCHI A.
A tout les agriculteurs pour leur participation à ce
mini-projet et leur chaleureux accueil.
Liste des figures
Figure 01: Diversité d'approche moderne
de l'agro-écologie (Wezel et al. 2009)
|
.03
|
Figure 02: Limites administratives de la wilaya
de GHARDAIA
|
05
|
Figure 03: Méthodologie du travail suivi
durant l'étude
|
09
|
Figure 04: Age des exploitants
|
10
|
Figure 05: Répartition des agriculteurs
selon leur connaissance en Agro-écologie
|
11
|
Figure 06: Répartition des agriculteurs
selon leur niveau d'instruction
|
.11
|
Figure 07: Contact avec différentes
structures
|
12
|
Figure 08: Système d'irrigation
|
..13
|
Figure 09: La pratique d'élevage
|
14
|
Figure 10: Type de fertilisation
|
15
|
Figure 11: La pratique du compost
|
.17
|
Figure 12: Les méthodes de lutte
|
18
|
Figure 13: L'utilisation des
variétés végétales locales
|
19
|
Figure 14: L'apport du sol
|
20
|
Liste des photographies
Photo 01: les différents systèmes
d'irrigation
|
14
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Photo 02: La pratique d'élevage dans les
exploitations
|
15
|
Photo 03: Utilisation du fumier pour la
fertilisation
|
16
|
Photo 04: Pratique du compost par les
agriculteurs
|
17
|
Photo 05: L'utilisation des produits chimiques
pour la lutte contre les maladies
|
..19
|
Photo 06: le centre Akraz
|
24
|
Liste des abréviations
ONU l'Organisation des Nations Unies.
AE agro-écologie.
RADDO Réseau Associative de
Développement Durable des Oasis APEB Association de
Protection de l'Environnement de Beni-isguen
ASPG Association protection de l'environnement
et de Sauvegarde du Patrimoine de Guerrara.
APAP Association de Protection de l'Ancienne
Palmeraie de Berriane. MVD programme de Mise en valeur
Durable.
CSP Conseil de Suivi Permanant.
IPGRI International Plant Genetic Resources
Institue.
SOMMAIRE
Introduction .02 CHAPITRE I : Synthèse
bibliographique
I.1 Historique . 03
I.2 Définition des concepts 03
I.3 Les principes de l'agro-écologie 04
CHAPITRE II : Présentation de la zone
d'étude
II.1 Situation géographique 05
II.2 Le climat . 06
II.2.1les précipitations 06
II.2.2 La température . 06
II.2.3 L'humidité relative ...06
II.2.4 Les vents . 06
II.2.5 L'évaporation .. ...07.
II.2.6 L'évapotranspiration potentielle (E.T.P) 07
II.2.7 L'hydrologie .07
II.3 Conclusion 07
CHAPITRE III : Matériels et méthodes
III-1-L'enquête par questionnaire .....08
III-2-L'échantillonnage ..08
III-3-Prise de contact .08
III-4-L'observation sur terrain et l'entretien ..08
III-5-Organisation de la méthodologie de travail
|
09
|
CHAPITRE IV : Résultats et discussion
|
|
IV.1 Approche pratique
|
.....10
|
IV.1.1 L'âge
|
.10
|
IV.1.2 Niveau d'instruction et information en
Agro-écologie
|
11
|
IV.1.3 Visite de différentes structures aux agriculteurs
|
12
|
IV.1.4 Irrigation
|
.13
|
IV.1.5 L'élevage
|
..14
|
IV.1.6 Fertilisation
|
. 15
|
IV.1.7 Le compost
|
. 16
|
IV.1.8 Méthode de lutte contre les maladies
|
. 18
|
IV.1.9 Utilisation des variétés
végétales locales
|
.19
|
IV.1.10 Apport du sol
|
20
|
IV.2 Approche associative
|
.21
|
IV.2.1 Domaines d'intervention
|
.21
|
IV.2.2 Objectifs
|
21
|
IV.2.3 Quelques actions menées par les associations
|
22
|
IV.2.4 Le centre Akraz
|
. .23
|
IV.2.4.1 Objectif du centre
|
23
|
IV.2.4.2 Structuration du centre
|
23
|
IV.2.4.3 L'encadrement
|
. 23
|
IV.3 Conclusion
|
.24
|
Conclusion générale
|
.25
|
Références bibliographiques . 27
Annexe ..29
INTRODUCTION
1
Introduction
Introduction
La pratique de l'agriculture conventionnelle à travers
le monde a permis d'améliorer ici et là le degré
d'autosuffisance alimentaire. Mais en même temps, elle est apparue bien
vite nocive, en ce sens que les nouvelles techniques qu'elle mobilise ont
contribué à la dégradation de l'environnement dont le sol,
la végétation, la faune et la flore et l'eau qui sont les
principales victimes. La conséquence à longue terme s'est
traduite par un déséquilibre de la pyramide écologique
(Anonyme, 2000).
Aussi, à coté de ce type d'agriculture,
émergent à travers le monde entier d'autres pratiques agricoles :
l'agriculture écologique ou l'agriculture biologique. Celles-ci ne font
pas appel à la même démarche que celles dites
conventionnelles. Mais la question que nous nous posons est celle de savoir si
ces différentes formes d'agriculture peuvent faire face aux besoins
alimentaires d'une population en croissance rapide ?
L'ONU estime que l'agro-écologie peut doubler la
production alimentaire mondiale en 10 ans et peut permettre d'améliorer
les rendements par des techniques plus adaptées au changement climatique
qui excluent les intrants (De Schutter, 2011)
L'objectif du présent travail est de
diagnostiquer :
-Le développement de l'agro-écologie dans la
région du M'zab
-Le niveau de sensibilisation chez les agriculteurs
-Le mouvement associatif vis-à-vis de
l'agro-écologie
Problématique
L'agriculture conventionnelle est une agriculture qui
dégrade l'environnement, donc c'est mieux de la remplacer par un type
d'agriculture plus respectif de l'environnement, c'est l'agriculture
écologique.
Par exemple dans la région du M'zab l'agriculture oasienne
est presque écologique.
A cet effet on peut poser quelques questions pour voir de
près l'agro-écologie dans la région d'étude.
Quelle est la répartition de l'agriculture
écologique dans la région du M'zab ?
- Les agriculteurs sont-ils bien sensibilisés à ce
sujet ?
-Pratiquent-ils convenablement les techniques
d'agro-écologie telles que le compost ?
2
Introduction
Hypothèse
La région du M'zab est un ensemble d'oasis, où
l'agriculture est considérée comme écologique ; la
majorité des agriculteurs pratiquent les techniques
d'agro-écologique.
Les organismes et les associations présentes dans la
région du M'zab peuvent jouer un rôle important au niveau du
transfert d'information et de sensibilisation des agriculteurs a ce sujet.
CHAPITRE I : Synthèse bibliographique
3
CHAPITRE I : Synthèse bibliographique
I.1 Historique
Le terme « agro-écologie » (AE) est apparu
pour la première fois dans la littérature scientifique dans les
années 1930 (Bersin, 1928 et 1930). Jusqu'aux années 60, l'AE
consistait uniquement en une discipline scientifique en lien avec la production
agricole et la protection des plantes. Puis différentes branches de l'AE
se sont développées. Faisant suite aux mouvements
écologistes et hostiles à l'agriculture industrielle nés
dans les années 60, notamment en Amérique latine, l'AE a
favorisé la naissance des premiers mouvements agro-écologiques
dans les années 1990. L'AE en tant qu'ensemble de pratiques agricoles
est née dans les années 80 et s'est rapidement trouvée
mélangée à ces mouvements sociaux émergents. Ainsi,
ces dernières décennies, le concept a englobé petit
à petit de nouvelles dimensions environnementales, sociales,
économiques, éthiques, en lien avec le développement
(Wezel et al. 2009).
I.2 Définition des concepts
Agro-écologie : c'est l'application de
l'écologie à l'étude, la conception et la gestion des
agro-écosystèmes durables (Gliessman, 1998).
L'agro-écologie n'est définie ni exclusivement
par des disciplines scientifiques, ni exclusivement par des mouvements sociaux,
ni exclusivement par des pratiques. Elle est appelée à devenir un
concept fédérateur d'action intermédiaire entre ces trois
dimensions (Wezel et al. 2009) (Figure.1).
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie2.png)
Agriculture durable
Ecologie du
Système alimentaire
Agro-écologie
Ecologie,
agroécosysteme
Mouvement
Pratiques
Technique
Approche de terrain
Environnementalistes
Discipline scientifique
Développement durable
Figure : 1 Diversité d'approches modernes de
l'agro-écologie (Wezel et al. 2009)
4
CHAPITRE I : Synthèse bibliographique
Agro-écosystème n. m
(agroecosystem). Terme désignant l'ensemble des
écosystèmes constitués par les divers types de culture et
de façon plus générale des divers milieux naturels
modifiés par l'Homme afin de les mettre en culture ou d'y pratiquer
l'élevage. On constate que la création
d'agro-écosystème s'est traduite par une diminution
considérable de biodiversité, l'Homme favorisant une seule
espèce, celle qui est cultivée et éliminant toutes les
autres espèces (Ramade, 2002).
Agronomie n. f (agronomy). Science qui
étudie les aspects à la fois théoriques et
appliquées de l'agriculture et de l'élevage des animaux
domestiques (Ramade, 2002).
Compost Mélange fermenté de
résidus organiques et minéraux, utilisé pour l'amendement
des terres agricoles (Larousse, 2008).
Ecologie la science qui étudie les
êtres vivants en fonction du milieu naturel dans lequel ils vivent. Toute
une série d'interaction existent entre les êtres vivants et leur
milieu environnant (Larousse agricole, 1990).
L'oasis souvent ce terme est confondu avec
celui de palmeraie. Selon Bouammar (2010), l'oasis est composée par
plusieurs palmeraies. C'est une petite terre fertile dans le désert
(îlot de verdure) grâce à la présence de l'eau. Elle
se singularise par la présence d'un couvert végétal qui
atténue l'aridité du climat désertique environnant.
I.3 Les principes de l'Agro-écologie
Selon Laurence et Nathalie (2004) l'agro-écologie (ou
l'agriculture biologique) peut se définir par un certain nombre de
grands principes à respecter :
-Ne pas utilisé de produits de synthèse donc une
agriculture sans produits chimiques ou de synthèse ni engrais
solubles.
-Préserver l'environnement naturel par un
équilibre des éléments exportés et des
éléments importés sur la parcelle, en évitant le
gaspillage grâce à un bon recyclage des résidus
végétaux et des déjections d'animaux.
-Maintenir la fertilité des sols à long terme
d'abord nourrir le sol avant la plante, en privilégiant les fumures
organiques.
-Fournir une alimentation naturelle nourrir les animaux avec
des aliments naturels donc on aura un bon état de santé.
-Maintenir la biodiversité et la préserver,
aussi bien l'animal, que le végétal.
CHAPITRE II : Présentation de la zone
d'étude
CHAPITRE II : Présentation de la zone
d'étude
II. Présentation de la zone d'étude :
II.1 Situation géographique
A 600 Km au sud d'Alger, les oasis du M'zab se situent dans la
Wilaya de Ghardaïa approximativement au centre nord du Sahara
Algérien, la wilaya de Ghardaïa s'étend sur une superficie
de 86105 Km2 et est limitée au Nord par les wilayas de
Laghouat et Djelfa à l'est par la wilaya de Ouargla, à l'ouest
par les wilayas d'El-Bayadh et d'Adrar et au sud par la wilaya de Tamenrasset
(fig. 2). Le M'zab occupe une région de haute terres (dorsale)
dolomitique découpées en un réseau de vallées,
d'où le nom de Chebka du M'zab (Daddi Bouhoune, 1997)
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie3.png)
Figure2 : Limites administratives de la Wilaya de GHARDAIA
(BEN KENZOU et al., 2007)
5
6
CHAPITRE II : Présentation de la zone
d'étude
II.2 Climat
Le climat de la zone de Ghardaïa est bien connu. Il a
été largement étudié par plusieurs auteurs
(Dublief, 1959 et 1963 ; Capot-Rey, 1951 in Bagnols et al., 1970). Ils
ont définie que le climat est désertique avec hiver froid et
été chaud, grand écarts de température et une
sécheresse permanente. A partir de certaines données climatiques
récentes nous présenterons le climat de la région du M'zab
; ces données sont fournies par la station météorologique
de l'aéroport de Ghardaïa, sur une durée de dix ans (de 1975
à 1984).
II.2.1 Les précipitations
Les précipitations sont faibles et caractérisent
bien le milieu désertique avec 69,2mm/an réparties entre Janvier
et Décembre.
II.2.2 La température
L'année est scindée en deux périodes :
une période chaude qui s'étend de Mai à Octobre
(20°C), et une période froide qui s'étend de Novembre
à Avril (>20°C).
II.2.3 L'humidité relative
L'humidité relative moyenne reste inferieure à
56% pendant toute l'année et inferieure à 40% ; pendant six mois
de l'année, d'Avril à Septembre.
Ces différentes mesures soulignent qu'au M'zab, l'air
est très sec, surtout au printemps jusqu'au début d'automne.
II.2.4 Les vents
Dans le désert, le vent joue un rôle important
dans la formation des Regs. La vitesse moyenne du vent au M'zab est
inférieure à 5m/s et la vitesse maximale peut atteindre les
14m/s. Les vents sont violents entre Mars et juin. La direction dominante est
Nord-Ouest pendant l'automne, l'hiver et le printemps, et aussi en
été, en juillet et Août le sirocco (vent chaud et
desséchant) peut provoquer des dégâts aux cultures comme la
vigne, mais favorise la maturation des dattes.
7
CHAPITRE II : Présentation de la zone
d'étude
II.2.5 L'évaporation
L'évaporation, mesurée par
l'évapomètre de PICHE, est de 3195,4mm/an. Elle correspond
à plus de 46 fois la pluviométrie annuelle moyenne, avec un
maximum au mois de Juillet (468,1 mm) et un minimum en Janvier (130,2 mm).
La température élevée et les vents
fréquents et violents provoquent au M'zab un phénomène
d'évaporation intense.
II.2.6 L'évapotranspiration potentielle (E.T.P)
Nous avons calculé par la méthode de TURC (1961)
la valeur de l'évapotranspiration potentielle (E.T.P) mois par mois. Les
résultats obtenus indiquent un phénomène
évaporatoire très intense. L'E.T.P atteint son maximum au mois de
Juillet (269,91mm) et le total annuel est de 1782,29 mm.
II.3 L'hydrologie
Dans l'hydrologie du M'zab, l'eau que l'on y exploite provient
de plusieurs niveaux qui sont de haut en bat : l'hydrologie superficielle, la
nappe phréatique, la nappe albienne. Cette hydrologie a
été étudiée par plusieurs chercheurs comme Ville
(1872), Bertin et al. (1952), Cornet et Gouscov (1952).
II.4 Conclusion
La région du M'zab est caractérisée par
un climat saharien (hyper-aride) à deux périodes : une
période chaude entre Mai et Octobre et une période froide entre
Novembre et Avril. Les précipitations sont faibles et inférieures
à 70mm. Une humidité relative inférieure à 56%. Les
vents sont souvent violents entre Mars et Juin. L'évapotranspiration
potentielle
annuelle est supérieur à1782mm.
Chapitre III : Matériels et méthodes
8
Chapitre III : Matériels et
méthodes
III.1 L'enquête par questionnaire
Selon Mettrick (1994), un questionnaire est un support
écrit utilisé dans une enquête formelle pour obtenir des
réponses quantitatives susceptibles de faire l'objet d'une étude
statistique. Le questionnaire doit être standardisé de
manière à pouvoir comparer les réponses des
différents répondants. Par conséquent, les questions sont
formulées de façon identique à tous les individus de
l'échantillon.
Dans notre cas, nous avons opté pour une enquête
par un questionnaire élaboré et adapté selon notre
objectif d'étude, la fiche d'enquête est dans l'annexe de ce
document.
III.2 L'échantillonnage
Le choix des zones d'étude est ponctué sur la
base d'un découpage administratif et a porté sur cinq (05)
communes de la région du M'Zab ; soit respectivement Ghardaïa, Beni
Isguen (Bounoura), Dhaya Ben Dahwa, Berriane, et Guerrara. Le choix de ses
différentes zones est dicté par des considérations de
représentativité mettant en évidence l'existence de
systèmes de production différents.
III.3 Prise de contact :
La prise de contact avec le promoteur et le co-promoteur de
Mémoire et les personnes ressources afin d'approfondir la
réflexion ;
-Subdivision de l'agriculture de Guerrara.
-Association de protection de l'environnement de Beni Isguen
(APEB). - Groupement AL-FADJ .
III.4 L'observation sur terrain et l'entretien
La plus part des enquêtes sont faites sur terrain
auprès de 30 agriculteurs, et ça nous a permis d'observer
l'état actuel de la pratique de l'agro-écologie, et de collecter
les informations qui peuvent nous aider dans notre recherche.
En parallèle du questionnaire et des réponses
collectée; la plus part de temps il ya un entretien avec les
agriculteurs afin d'obtenir le maximum possible d'informations, qui entourent
le thème de recherche.
9
Chapitre III : Matériels et
méthodes
III.5 Organigramme de la méthodologie de
travail
La démarche méthodologique suit les étapes
suivantes (Figure 03)
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie4.png)
Recherche bibliographique sur le thème
Entretien avec les acteurs du domaine
Elaboration du questionnaire
Réalisation des enquêtes et observations
Analyse et interprétation des résultats
Conclusion
Figure 03 : Méthodologie de travail
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
10
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Selon la (figure01) on a réalisé l'approche
pratique sous forme d'enquête, pour l'approche associative on a
synthétisé le mouvement associatif de la société
civil dans la région d'étude.
IV.1 Approche pratique
Les résultats d'enquête sont présentés
comme ci-dessous :
IV.1.1 L'âge
Selon les exploitants enquêtés nous les avons
répartis en 03 classes d'âges comme le montre la figure ci-dessous
:
Age des exploitants
40=
>40<60
=60
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie5.png)
30%
23%
47%
Figure 04 : Age des exploitants.
A partir des résultats obtenus, on peut dire que :
La classe 1, qui représente celle des jeunes, est
dominante avec 47 % par rapport aux autres classes par ce que sont
motivés par les programmes d'état.
La classe 2 (adultes), elle est représentée par 30%
d'exploitants enquêtés.
La classe 3, qui représente celle des personnes
âgées, est la moins représentée avec seulement
23%.
11
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
IV.1.2 Niveau d'instruction et information en AE
L'information en agro-écologie est très
importante pour la pratiquée convenablement.
Connaissance en AE
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie6.png)
33%
67%
Oui Non
Figure 05 : Répartition des agriculteurs selon leur
connaissance en agro-écologie
Le niveau d'instruction à un impact très important
sur les pratiques agricoles et connaissances en agro-écologie (Figure
6)
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie7.png)
4
8
0
7
6
5
3
2
1
primaire et moyenne
secondaire TS universitaire
Figure 6 : Répartition des agriculteurs selon leur niveau
d'instruction
12
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Nous remarquons que tous les agriculteurs ingénieurs en
agronomie sont bien informés sur l'AE, grâce à leur
formation en agronomie et les universitaires qui ne sont pas des agronomes sont
aussi informés par les médias, associations de vulgarisation,
internet.
La majorité des agriculteurs ayant un niveau
d'instruction secondaire sont informés sur l'AE par les médias,
ou internet, leurs amis.
Les agriculteurs ayant un niveau d'instruction primaire et
moyen sont informés en AE, grâce à leurs amis, les
médias, (héritage de pratiques Agro-écologiques).
Les agriculteurs, techniciens supérieurs en agronomie
sont informés en AE de par leur formation et les TS en production
animale, ne le sont pas malgré leur niveau d'instruction et à
cause du contenu de la formation.
IV.1.3Visite de différentes structures aux
agriculteurs
La sensibilisation en agro-écologie est très
importante pour assurer la connaissance des agriculteurs de cette approche, par
leurs contacts avec les différentes structures et spécialistes
tels que les associations, les services agricoles, les chercheurs en
agronomie,...
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie8.png)
67%
Reçue une visite
33%
Différentes structures Aucune visite
Figure 7 : Contact avec différentes structures
D'après les agriculteurs enquêtés on à
trouvé que :
50% des agriculteurs enquêtés n'ont pas reçu
aucune visite, ni de la Direction des Services Agricoles (DSA) ni des autres
organismes (Figure 7).
13
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
33% des agriculteurs enquêtés ont reçu des
visites de différents organismes et directions et quelques un des
médias, et l'Institut National de Protection des Végétaux
pour le traitement contre le Bayoud.
IV.1.4 Irrigation
L'eau est une source de vie très importante pour tous
les êtres vivants. La figure 8 représente la répartition
des différents systèmes d'irrigation, utilisés dans les
exploitations de la région d'étude.
Irrigation
Submértion
pas de submertion Mixte
17% 13%
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie9.png)
70%
Figure 8 : le système d'irrigation.
Selon notre enquête, la majorité des exploitations
enquêtées n'utilise pas l'irrigation
par submersion (Figure 8) et se base sur les méthodes
d'irrigation modernes (goutte à goutte,
l'irrigation localisée ou l'aspersion) reconnues par
- sa capacité d'économiser l'eau
-une utilisation rationnelle de cet élément
essentiel de la vie.
En revanche 13% des agriculteurs n'utilisent que la submersion.
Cette méthode n'est
pas conseillée de point de vue écologique pace
qu'elle est caractérisée par :
-gaspillage d'eau
-lessivage rapide
- formation des sels en surface
Et 17% des agriculteurs utilisent les techniques mixtes de
submersion et d'irrigation
moderne.
14
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie10.png)
Photo 01 : les différents systèmes d'irrigation
IV.1.5 L'élevage
Le recours à des apports complémentaires de
matières organiques (de préférence compostées,
prioritairement provenant d'élevage bio, dans la limite des 170 kg/ha/an
d'azote organique issu d'effluents d'élevage), d'engrais organiques.
Elevage
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie11.png)
37%
63%
oui
non
Figure 9 : La pratique d'élevage
Malgré la cherté de l'aliment et son manque sur
le marché (disponibilité au moment voulu), 63% des agriculteurs
enquêtés pratiquent l'élevage dans leurs exploitations pour
les raisons suivantes:
15
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
- la fertilisation du sol par le fumier
- la rentabilité de l'élevage bovin, parce que le
lait est subventionné par l'état.
37% des exploitants enquêtés ne pratiquent pas
l'élevage, cela est expliqué par : -une nécessité
de main d'oeuvre permanente et spécialisée.
-dans la majorité de cette catégorie, leur
activité agricole est secondaire. -non volonté des agriculteurs
à pratiquer l'élevage.
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie12.png)
Photo 02 : La pratique d'élevage dans les exploitations
IV.1.6 Fertilisation
La fertilisation que l'on utilise est avant tout
organique. Elle permet d'amener les trois
éléments majeurs du fameux trio NPK (azote, phosphore et
potassium) mais également du carbone organique. C'est sans doute l'effet
le plus important et le plus marquant à court, moyen et long terme sur
le sol. (Chemineau E, 2010).
Type de fértilisation
Organique Mixte
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie13.png)
20%
80%
Figure 10 : Type de fertilisation.
16
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Une dominance remarquée de la fertilisation organique,
utilisée chez 80% des
agriculteurs enquêtés, cela s'explique par :
-la pratique d'élevage dans leurs exploitations.
-apport du fumier d'extérieur de l'exploitation en cas
d'insuffisance, ou l'absence
d'élevage dans l'exploitation.
-l'efficacité du fumier pour la fertilisation.
20% des agriculteurs qui restent mixte entre le fumier et les
engrais chimiques avec de
très faibles doses et cela est due à :
-la mauvaise texture du sol (pierres).
-pour le maraichage et les cultures fourragères.
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie14.png)
Photo 03 : Utilisation du fumier pour la fertilisation
IV.1.7 Le compost
L'azote est essentiellement fourni par les cultures de
légumineuses et les engrais verts auxquels on ajoutera des
épandages de compost ou de lisier en automne ou au printemps au moment
de l'implantation de l'engrais vert ou de la destruction du
précédent (par exemple, 30 tonnes de fumiers bovin par
hectare).
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
L'exploitant épand systématiquement 25 tonnes de
fumier composté avant la culture de pommes de terre. Cet apport de
compost favorise l'activité microbienne dans le sol et permet donc
l'assimilation des différents éléments par la culture
implantée. (De reycke et al, 2005).
Compost
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie15.png)
63%
37%
Oui Non
Figure 11 : La pratique du compost
63% des agriculteurs enquêtés ne pratiquent pas le
compost dans leurs exploitations
cela est expliqué par :
-l'ignorance du compost.
-l'occupation d'espace et du temps.
-le problème de main d'oeuvre.
-la suffisance d'engrais.
Une faible pratique du compost chez les agriculteurs
enquêtés avec 37%.
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie16.png)
Photo 04 : Pratique du compost par les agriculteurs
17
18
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
IV.1.8 Méthode de lutte contre les maladies
Les agriculteurs qui pratiquent l'agriculture biologique,
misent, par exemple, sur la rotation des cultures, l'engrais vert, le
compostage, la lutte biologique ou le sarclage mécanique pour maintenir
la productivité des sols et le contrôle des maladies et des
parasites. Il s'agit d'un système qui gère de façon
globale la production, en favorisant l'agro-écosystème, la
biodiversité, les activités biologiques du sol et les cycles
biologiques. (Lefort, 2010)
Méthode de lutte
Chimique Pas de lutte
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie17.png)
50%
50%
Figure 12 : Les méthodes de lutte.
On remarque que les agriculteurs enquêtés qui ont
des problèmes phytosanitaires utilisent les pesticides pour la lutte
avec 50%, et le reste n'ont pas de problèmes phytosanitaires
remarquables (Figure 12). Donc, il y'a une absence totale de la lutte
biologique.
La lutte biologique peut devenir une composante importante de
systèmes de production intégrée ou biologique.
L'absence de la lutte biologique s'explique par :
-l'absence de produits de lutte biologique sur le
marché.
-la non confiance des agriculteurs à cette méthode,
ils pensent qu'elle n'est pas efficace. -Pour des résultats efficaces,
cette méthode exige une bonne connaissance et maitrise.
19
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie18.png)
Photo 05 : L'utilisation des produits chimiques pour la lutte
contre les maladies
IV.1.9 Utilisation des variétés
végétales locales
L'utilisation des variétés végétales
locales est très importante grâce à leur
adaptabilité aux conditions climatiques et édaphiques de la
région.
les variétés végétales
locales
6%
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie19.png)
94%
oui
non
Figure 13 : L'utilisation des variétés
végétales locales.
Une grande dominante d'utilisation des variétés
végétales locales dans les exploitations enquêtés
avec 94% (Figure13), cela s'explique par :
-l'adaptation de ces variétés au climat de la
région
-la préservation des variétés locales -un
bon rendement, une bonne qualité
20
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
2% des agriculteurs enquêtés n'utilisent pas des
variétés végétales locales, ils justifient leur
choix par :
-l'absence des pépinières pour la production des
plants -pas de rendement
Pour le palmier dattier 100% des agriculteurs
enquêtés utilisent des variétés
végétales locales par leur :
-bonne qualité, rendement
-confiance de leur choix (pas de trafique dans la vente des pieds
parce que l'agriculteur est présent pendant l'enlèvement des
rejets)
-adaptabilité au climat de la région
Pour les arbres fruitiers qui sont originaire de Boufarik, mais
se sont adaptés au climat de la région.
IV.1.10 Apport du sol
La région de Mzab est caractérisé par une
texture sablo-limoneux, et rocailleux qui constitue un grand problème
pour les agriculteurs pour avoir des terres arables, pour ceci il faut
conserver les terres et ne pas les épuiser.
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie20.png)
Apport du sol
43%
57%
oui
non
Figure 14 : L'apport du sol.
21
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
L'emplacement de quelques exploitations dans des régions
à mauvaise texture du sol, oblige les agriculteurs d'apporter le sol de
l'extérieur de leurs exploitations avec 57% (Figure 14), cela
s'expliqué par :
-la mauvaise texture du sol (sableux, abondance des pierres)
-l'apport du sol pour les nouvelles plantations.
43% des agriculteurs enquêtés sont satisfaits de
leur sol parce que
-situé au près des oueds ou son sol est
alluvieux.
IV.2 Approche associative
La sensibilisation à l'agro-écologie très
importante pour sa diffusion, est pris en charge par les associations activent
dans la région.
IV.2.1 Domaine d'intervention :
-Préservation des zones arides
-Lutte contre la désertification
-Ecocitoyenneté
-Agro-écologie
-Biodiversité «Préservation du patrimoine
génétique »
-Gestion rationnelle de l'eau
-Gestion des déchets
-Ecoutourisme
IV.2.2 Objectifs :
-OEuvrer pour un développement durable des oasis
-Sensibiliser le public à la sauvegarde de
l'environnement
-Réhabiliter et adapter le savoir ancestral en
matière de gestion des ressources naturelles
22
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
IV.2.3 Quelques actions menées par ces associations
:
1-Programme continue de sensibilisation en direction des
écoliers (concours découverte du milieu (flore et faune),
information...)
2-Gestion de projets en partenariat avec l'APEB :
a-« Réhabilitation de la protection contre les
inondations de l'Oued N'tissa. »(Communauté Européenne,
Commune de Bounoura »
b-Programme enfance et eau
c-Création d'un centre de formation en
Agro-écologie
d-Restauration de puits traditionnels (Commune de Bounoura)
3-Publication bulletin mensuel « Tadlit »
4-Organisation de rencontres :
a-Organisation de la 2éme rencontre Maghrébine sur
le développement local et les innovation s des ONG en milieu oasien.
(Naissance de RADDO).
b-Atelier : « Impact des OGM sur les agriculteurs paysans et
biosécurité. » (BEDE, APEB).
c-Les premières rencontres sur la contribution des oasis
à la sécurité alimentaire
d-Manifestation scientifique et culturelle sur : « les
enjeux controversés des OGM en Algérie » destinée aux
élèves de lycées organisée par : BEDE, APEB,
inf'OGM.
*Exposition pédagogique : les OGM en questions.
*Forum public et conférence : information sur les enjeux
des OGM. 5-Participation au projet :
« Gestion participative des ressources
génétiques du palmier dattier dans les oasis du Maghreb»
6-Atelier sur l'écotourisme Septembre 2005 à
Beni-isguen.
23
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
7- Rédiger et éditer en arabe et en
français un ouvrage sur la culture du palmier dattier
IV.2.4 Le centre Akraz :
IV.2.4.1 Objectifs du centre
Initié par APEB, [Association Protection de
l'Environnement de Beni-isguen (Sud Algérien), le centre Akraz est
destiné à promouvoir et développer les techniques et
savoir-faire valorisant tout écosystème et en particulier
l'agrosystème oasien.
A cet effet, les programmes de formation sont
élaborés, sous le signe de « l'ouverture, du partenariat et
du travail du groupe ».
IV.2.4.2 Structuration du centre
Le centre se compose de trois structures :
-La maison d'accueil : pouvant héberger une quinzaine de
stagiaires et leurs formateurs. -Le centre de formation : avec salle de cours,
labo, bibliothèque et annexes.
-La ferme école : où se pratiquent et
s'expérimentent les techniques agro-écologiques.
IV.2.4.3 L'encadrement
Pour dispenser les formations, le centre fait appel à
des partenaires formateurs, agronomes confirmés, ayant suivi un cycle de
formation complémentaire spécifiant et confirmant leur
compétence à transmettre les principes et connaissances propres
à l'agro-écologie. Ces personnes ressources, pour la plupart,
agriculteurs, capitalisent une expérience certaine.
Les associations, à travers le RADDO, ont établi
un programme d'actions concertées relevant les besoins en formations et
ont décidé d'organiser des ateliers d'échange
d'expériences.
Ces rencontres ont permis de poser les bases du RADDO
Algérie avec la création d'un Comité de Suivi Permanent
(CSP) regroupant un point focal de chaque ville :
Guerrara : Association protection de l'environnement et de
Sauvegarde du Patrimoine (ASPG)
24
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
Berriane : Association de Protection de l'Ancienne Palmeraie
(APAP)
La vallée du M'zab : Association pour la Protection de
l'Environnement de Béni-Isguen (APEB) en même temps Point Focal
National
Association Tazdaït de Beni-Isguen. Association El
Phoeden
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie21.png)
Photo 06 : Le centre Akraz.
IV.3 Conclusion
L'étude à démontré que la pratique de
l'AE dans la région du Mzab est relative et influencée par
plusieurs facteurs qui déterminent cette pratique qui sont :
- Le niveau d'instruction
-la sensibilisation au sujet écologique
-disponibilité des produits biologiques
CONCLUSION GENERALE
25
Conclusion générale
Conclusion générale
L'agriculture oasienne est une agriculture écologique
en principe, ce qui a été
remarqué dans les exploitations agricoles
enquêtées qui excluent généralement les intrants
chimiques et utilisent du fumier pour la fertilisation du sol,
qui est issue de l'élevage, ou bien
du compost qui est pratiqué timidement; l'utilisation
des engrais chimiques reste rare chez
quelques agriculteurs dans les grandes exploitations.
Concernant le traitement des maladies posent un
problème pour les agriculteurs du à
l'absence des produits phytosanitaires biologiques sur le
marché et l'abondance des produits
chimiques et leur manipulation facile par apport aux produits
bio qui se caractérisent par leurs
manipulations plus complexe et nécessitent une bonne
connaissance de son utilisations.
La majorité des agriculteurs ont une tendance a
l'appliqués mais en présence des conditions
favorables et plus de vulgarisation.
Après notre enquête et la discussion approfondie
avec les exploitants on a apporté
quelques recommandations comme suit :
Pour les agriculteurs
Utilisation rationnelle des ressources d'eau (irrigation
localisée, goutte à goutte)
Travail sur un plan cultural non au hasard (rotation de
culture, culture associée)
Pratiquer la biodiversité.
Diminuer l'utilisation des pesticides.
Pratiquer l'levage a l'intérieur de l'exploitation
(source de fumier)
Utilisation de fumier et pratiquer le compost au lieu de
fertilisants chimiques.
Garder et développer les variétés
locales.
Considérer le palmier dattier comme une vocation
principale.
Utiliser les variétés résistantes aux
maladies.
Essayer de se rapprocher aux associations actives pour but
d'échange d'information plus
efficaces.
Pour les centres de recherche scientifique
:
Des recherches sur les variétés locales.
La recherche sur la lutte biologique.
Proposer des spécialités consacrées a
l'agro-écologie.
26
Conclusion générale
Pour les structures d'état et les associations
:
Se rapprocher des agriculteurs par des visites sur terrain, et
essayer de trouver des solutions
rapides et concrètes pour leurs problèmes.
Soutenir les agriculteurs pour une bonne production locale,
qui peut assurer un certain niveau
de sécurité alimentaire.
Organisations de rencontres de vulgarisation.
Labelle pour les produits bio.
Créer des centres formation en agro-écologie
Référence bibliographique
27
Référence bibliographique
Référence bibliographique
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Annexe
Fiche d'enquête
29
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie22.png)
Nom et prénom :
Age . Sexe .
Wilaya . Daïra .
Commune : Niveau de l'instruction :
LI Analphabète
LI Primaire et moyenne
LI Secondaire LI universitaire
L'activité agricole :
LI Principale LI Secondaire
Autre activité .
Date de création . Wilaya . Daïra
. Commune : Localité de l'exploitation .
Superficie de l'exploitation : Vocation principale .
Autre culture . ...
L'exploitation est-elle clôturée ?
LI Oui LI Non
Si oui :
LI Palmes sèches
LI Tabia LI Arbres
LI Autre
Identification de l'exploitation
Identification de l'exploitant
Pratique culturale
Fertilisation :
LI Organique (fumier) LI Chimique (engrais)
Irrigation :
LI Submersion
LI Goutte à goutte LI Mixte
LI Autre
Source d'eau :
LI Albienne LI Phréatique
LI Autre
L'eau d'irrigation est-il disponible au moment voulu ?
LI Oui
LI Rarement
LI non
Labour :
LI Mécanique LI Manuel
Existence de problème phytosanitaire :
LI Oui LI Non
Si oui citez-les ?
Quelle méthode de lutte utilisez-vous ?
Utilisez-vous des traitements phytosanitaires traditionnels ?
LI Oui LI Non
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie23.png)
Votre exploitation est-elle rentable ?
Pratiquez-vous l'élevage à l'intérieur
de l'exploitation ?
q Oui
q Non
Si oui lequel(s) ?
q Oui
q Non
Faites-vous appel à la main d'oeuvre :
q Bovin
q Ovin
q Aviculture
q Autre
q Oui
q Non
Si oui, de quel type(s) ?
Source d'alimentation:
q Familiale
q Saisonnière
q Permanente
Formation, information et sensibilisation à
l'Agro-écologie
Quels sont les problèmes de votre exploitation ?
Reçu la visite d'un :
q Enquêteur
q Vulgarisateur
q Autre :
Socio-économie
Avez-vous entendu parler de l'agro-écologie ?
Financement de l'exploitation :
q Oui
q non
q Autofinancement
q Appuyé par des activités annexes
q Recours à l'emprunt bancaire
q Autre activité
Si oui quel est la source de l'information ?
Commercialisez-vous votre récolte ?
q Oui
q Non
Si oui, lieu de vente :
q Le marché du village
q Le marché principal de la ville
q Le marché de gros
q Vente dans l'exploitation
Utilisez-vous un sol que ce lui de votre exploitation?
q Oui
q Non
Si oui, pourquoi ?
30
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie24.png)
Utilisez-vous des engrais verts et du compost ?
LI Oui LI Non
Si non,
pourquoi ?
Utilisez-vous des variétés
végétales locales ?
LI Oui LI Non
Pourquoi ?
Etes-vous prêt à adopter cette pratique ?
LI Oui LI Non
Pourquoi ?
Votre savoir faire est-il transféré aux autres
générations ?
LI Oui LI Non
Si c'est déjà fait, que remarquez-vous
après la pratique ?
LI Une évolution
LI Pas de changement
LI Dégradation
Etes-vous optimiste ?
Pourquoi ?
Merci pour votre collaboration
31
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie25.png)
:
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Résumé:
L'agriculture conventionnelle est propagée due à
sa rentabilité et sa facilité de manipulation, mais de nombreuses
études la considèrent comme une menace pour l'environnement en
raison des problèmes résultants de l'utilisation des pesticides
et des produits chimiques, à cet effet l'agro-écologie est
née, adoptée par les différentes associations et
organisations dans le monde, tout en essayant de la propager et de prouver son
efficacité.
A partir de notre étude où on a
réalisé une enquête auprès de trente
agriculteurs dans la région du M'Zab, on a
constaté que, jusqu'à présent,
l'agriculture dans cette région est écologique et l'utilisation
des produits chimiques est restreint pour les grandes surfaces qui ont une
tendance à les utiliser.
D'après notre enquête On a
enregistré une activité sociale considérable
entraînée par plusieurs associations dans la région et les
différentes structures afin de promouvoir une culture de la protection
de l'environnement essentiellement chez les agriculteurs et aux
différentes catégories de la société. Cela s'est
positivement reflété sur les agriculteurs dont on a
constaté que la majorité d'entre eux est convaincue de
l'agro-écologie.
Mots clés: agro-écologie,
la région du M'Zab, oasis, mouvement social.
Summary:
The modern agriculture is wide spread because of being the most
cost-effictive and easier to handle, but a lot of reports and studies consider
it a threat to the environnement became of the resulting damage from the use of
pesticides and chemicals which made various association and organization in the
world adopt the idea of agro-ecology and try to
publish it and prove its effectives.
In the study filed when we have done a questionnaire with 30
farmers in M'zab region we have found that agriculture in that
region is still environnemental, and the use of chemicals is limited except in
the large area which tend to the use
of chemicals.
The social activity that many association in that region have
done, in order to make people especially farmers aware of their environnement,
has positively resulted on the peasants, in which most of farmers have become
more convinced of the agro-ecology, besides, they are trying to preserve the
environnement as much as possible.
Key words: agroecology, M'zab
region, oases, Social Movement.
|