1.1.5. Empreinte écologique
L'empreinte écologique est une mesure de la pression
qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface
productive nécessaire à une population pour répondre
à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de
déchets.
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1.1.6. Population
C'est un groupe d'individus interféconds capables
d'accouplement et vivant dans un site donné (Anonyme, 1989).
Selon Bitijula (2010), la population est un groupe d'individus
interféconds capables d'accouplement et vivant dans un endroit
donné. Les membres de cette population locale partage une même
structure des gènes et chaque couple d'individus à une
égale probabilité de s'accoupler et de produire des descendants
à condition que les membres de ce couple soient sexuellement mûres
et des sexes opposés et soient équivalent en ce qui concerne la
sélection sexuée.
1.1.7. Ressource
On appelle ressource tout objet, matériel ou
idée auquel est attachée une valeur économique,
culturelle, sociale, animale, microbienne ou minérale (Anonyme, 1992).
Le peuplement forestier à Pentachletra peut être
considéré comme une ressource.
1.1.8. Diversité biologique
Selon Ramade (1995), la diversité biologique se
définie comme étant la variabilité des organismes vivants
de tout origine, y compris entre autre, les écosystèmes
terrestres, marins, et autres écosystèmes aquatiques et les
complexe écologique dont ils font partie. Cela comprend la
diversité au sein des espèces et entre les espèces ainsi
que celle des écosystèmes.
De cette définition, nous pouvons dire que la
biodiversité constitue la base des ressources
phytogénétiques qui assurent la sécurité
alimentaire depuis des millénaires. Elle est aussi la source
première pour les sélectionneurs et intrant le plus essentiel en
agriculture. La diversité biologique est à l'origine de plusieurs
avantages concrets pour l'humanité, entre autres les denrées
alimentaires, les produits médicaux et autres matériaux
utilitaires.
1.1.9. Peuplement végétal
Est une communauté végétale
constituée d'espèces ayant les mêmes exigences
écologiques, et dominées par une ou plusieurs qui imposent
à l'ensemble une physionomie particulière distinctive d'autres
peuplements et occupant une étendue de terre (Lubini, 1996).
1.1.10. Conservation
La conservation rationnelle tant in situ qu'ex situ commence
en principe par l'étude et inventaire des ressources existantes. La
conservation des ressources est un ensemble d'actions politiques qui assure la
continuité de son existence ; C'est la conduite de l'utilisation humaine
des ressources génétiques de sorte qu'elles puissent procurer de
manière soutenue un maximum d'avantages aux générations
futures (Michel et Pierre, 1994).
On distingue quelques types de conservation :
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A. Conservation in situ
D'après Anonyme (1989), une conservation in situ est la
conservation des ressources biologiques dans leur habitat naturel ou originel.
Elle est avantageuse par ce qu'elle permet à la nature de poursuivre
l'évolution qui garantie la diversité biologique. Elle se
justifie par le souci de concilier le maintien du processus évolutif
dans leur habitat naturel et l'utilisation durable des ressources par les
populations locales et la communauté internationale. Ce sont ces
objectifs qui conduisent à la recherche des méthodes de
conservation in situ au sens large.
Berthaud et Charrier (1995) distinguent deux types de
conservation in situ :
- Conservation in situ des populations naturelles -
Conservation in situ des variétés
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