3
INTRODUCTION
1. Sommaire
Il est prévu dans le cadre du Master e-Administration
et Solidarité Numérique du Centre universitaire Jean
François CHAMPOLLION, site de Castres, qu'à l'issue des
enseignements, les étudiants soient soumis à une période
de stage de 3 à 6 mois au sein d'une structure proposant la
réalisation des projets liés aux TIC; il peut s'agir d'une
collectivité territoriale, d'un établissement public, d'une ONG
ou d' une association ayant des compétences dans les domaines des
TIC.
En effet, au regard de ce qui précède, nous
avions opté pour la participation au projet de recherche portant sur :
«L'usage des technologies de l'information et de communication par les
membres de la communauté haïtienne ou d'origine haïtienne
résidant à Montréal», fruit de la collaboration
entre le professeur Emmanuel EVENO, coresponsable du Master et le professeur
Samuel PIERRE, responsable du laboratoire LARIM de l'École Polytechnique
de Montréal.
Vu qu'il s'agissait pour nous de procéder à une
enquête par la passation d'un questionnaire aux membres de la diaspora
haïtienne, la Maison d'Haïti avait constitué notre
deuxième structure d'accueil après le laboratoire LARIM, afin
d'aller à la rencontre des membres de la communauté
haïtienne.
C'est dans ce contexte que nous avions effectué notre
stage du 7 juillet au 13 septembre 2011 à Montréal (Canada).
2. Plan
Le présent rapport porte essentiellement sur l'analyse
des résultats de notre enquête. En effet, outre l'introduction et
la conclusion, il se subdivise en trois parties.
La première partie intitulée
«lieu,présentation et déroulement du stage»,
précise le cadre dans lequel a eu lieu notre stage.
La deuxième partie porte sur la description du projet
à travers la problématique théorique et le dispositif
méthodologique.
La troisième partie «présentation et
analyse des résultats», traite des résultats de notre
enquête par l'analyse des différentes variables (nominales et
numériques), grâce aux tableaux(plats, croisés), graphiques
et cartes obtenus à partir du logiciel SPHINX.
4
PARTIE 1 : LIEU, PRESENTATION ET DEROULEMENT DU
STAGE
1.1. Lieu du stage
Nous avons effectué notre stage au sein de deux
structures d'accueil à savoir le laboratoire LARIM (laboratoire de
recherche en réseautique et informatique mobile) de l'École
Polytechnique de Montréal et la MAISON D'HAITI;
En effet, le LARIM est un laboratoire dont les
activités de recherche se concentrent principalement sur les
infrastructures de réseaux, les services et les applications
intrinsèquement sujets à des sévères contraintes de
débit et de qualité de service (faible taux d'erreur, bonne
qualité de transmission, temps de réponse court, bonne
qualité de visualisation etc.), en tenant compte des multiples effets
possibles de la mobilité; notre présence au sein de cette
structure, se justifie par sa longue tradition d'accueillir des
étudiants de maitrise, de doctorat ainsi que des stagiaires
post-doctoraux venant de polytechnique, d'institutions universitaires
québécoises et étrangères; créé en
1999, le LARIM est dirigé par Monsieur Samuel PIERRE, ingénieur
Ph.D, professeur titulaire département de génie informatique de
l'École Polytechnique technique de Montréal.
Avec l'appui de différents partenaires (conseil de
recherche en sciences naturelles et en génie, recherche Ericsson Canada,
Harris, centre de recherche en informatique cognitive et environnements de
formation etc.), le LARIM vise dans sa recherche la conception des
modèles d'algorithmes, d'architectures et d'outils logiciels capables de
satisfaire aux exigences de débit et de qualité de services d'une
grande variétés d'application émergentes telles que le
commerce électronique, la conception intelligente et collaborative, la
télémesure sur des ouvrages d'infrastructures urbaines, les
laboratoires virtuels et les environnements de télé-apprentissage
collaborative.1
La MAISON D'HAÏTI quant à elle, est un organisme
dédié à l'éducation et à
l'intégration des personnes et des familles immigrantes ainsi
qu'à la création et au développement des liens
étroits avec la société d'accueil; elle a pour mission, la
promotion, l'intégration, l'amélioration des conditions de vie et
la défense des droits
1
http://www.larim.polymtl.ca/bref.php?lg=fr
5
des québécois d'origine haïtienne et des
personnes immigrantes ainsi que la promotion de leur participation au
développement de la société d'accueil. Les objectifs de la
Maison d'Haïti sont de développer pour ces populations : des
programmes d'éducation continue, d'alphabétisation, d'insertion
économique, sociale et culturelle, d'intégration des jeunes, de
soutien scolaire et parental2.
Créée en 1972, la MAISON D'HAÏTI
actuellement dirigée par madame Marjorie VILLEFRANCHE, mène la
majorité des activités (patrouille de rue, encadrement des
jeunes, réseau des jeunes parents, accès internet, sports,
loisirs et sorties culturelles ateliers d'alphabétisation et de
francisation etc.) dans le quartier Saint-Michel de Montréal, où
réside une importante communauté haïtienne; suite au
séisme qui avait frappé Haïti en janvier 2010, la Maison
d'Haïti est devenue un centre de référence pour
l'accompagnement dans les démarches d'immigration tant au niveau des
renseignements généraux que dans l'accompagnement
personnalisé pour la constitution d'un bon dossier de parrainage ou de
résidence pour motifs humanitaires. En définitive, la Maison
d'Haïti, joue un rôle de premier plan comme centre d'information et
de référence pour les mesures spéciales Haïti mises
en place par immigration et citoyenneté Canada, après le
tremblement de terre. Avec ce service les membres de la communauté
haïtienne, évite les couts élevés liés aux
processus d'immigration notamment les frais d'avocats et ce, dans un contexte
difficile suite aux pertes subies tant sur le plan matériel,
qu'humain.
1.2. Présentation du stage
La méthodologie qui a été la nôtre
pendant cette enquête, est décrite ici afin de mieux
appréhender les résultats obtenus; en effet, nous traiterons
successivement de la collecte des données (1.2.1) et l'estimation des
résultats (1.2.2).
1.2.1. collecte des données
La présente enquête avait pour population cible,
les membres de la communauté haïtienne ou d'origine haïtienne
résidant à Montréal, de toutes catégories et aptes
à faire usage des technologies de l'information et de communication
(internet, téléphone mobile, ordinateur etc.).
Soucieux d'avoir un échantillon représentatif de
la population visée, nous avions
2
http://www.mhaiti.org/index.php
6
contacté STATISTIQUE CANADA dont les
données récoltées pendant le recensement de 2006, fixe la
taille de la communauté haïtienne à 91.435 haïtiens,
soit 49.380 femmes (54%) contre 42.055 hommes (46%)3.
Force est cependant de constater que ces chiffres ne
reflètent plus la réalité, parce que vieux de 5 ans et
surtout à cause du séisme qui a frappé Haïti le 12
janvier 2010 avec comme conséquence, une vague d'immigration pour des
raisons humanitaires. Cet état de chose, apporte de l'eau à notre
moulin et justifie le choix qui a été le nôtre quant
à l'échantillonnage aléatoire, faute de pouvoir utiliser
les données de Statistique Canada comme base de sondage pour notre
enquête.
De toute évidence, notre échantillon de
250 personnes à défaut de refléter avec exactitude
l'état d'appropriation des TIC dans la diaspora haïtienne de
Montréal, permet néanmoins de jeter les jalons d'une
enquête qui porterait sur un échantillon plus grand;
Le questionnaire disponible seulement en
français, a été conçu par le professeur Emmanuel
EVENO et soumis au cours d'un atelier à l'examen des étudiants du
Master2 e-Administration et Solidarité Numérique, grâce au
logiciel SPHINX. Il compte 45 questions ou variables, réparties en trois
sections à savoir :
· Identité et parcours migratoire (Q4
-16);
· Situation professionnelle (Q17-21);
· Usages des TIC (Q22-45).
La section «Administration du
questionnaire», reprend le numéro, la date et le lieu de passation
du questionnaire (Q1-3). Les variables nominale et numérique reprises
dans le questionnaire, ont été de plusieurs types (texte,
numérique, fermée multiple, fermée ordonnée) avec
pour chacune des modalités particulières.
Après avoir convaincu le répondant,
nous procédions dans la majorité des cas, au remplissage du
questionnaire et juste une minorité des répondants acceptait de
le compléter seul. Cette stratégie était la bonne car
toutes les fois qu'une personne prenait le questionnaire en promettant de nous
l'envoyer, nous ne l'avions jamais reçu.
1.2.2. Estimation des résultats
Comme souligné plus haut, nous étions
obsédé par l'idée d'avoir un échantillon
représentatif pour le crédit de notre enquête.
Nous référant aux données de
Statistique Canada (recensement de 2006) qui n'ont
3
http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/publications/fr/diversite-ethnoculturelle/com-haitienne-2006.pdf
7
pu constituer la base de notre enquête,
l'échantillonnage aléatoire simple s'est avéré
être la méthode de prélèvement de
l'échantillon de notre enquête et a eu comme avantage de permettre
un jugement objectif de la valeur des estimations.
L'échantillonnage au hasard simple est une
méthode pour laquelle tous les échantillons possibles (de
même taille) ont la même probabilité d'être choisis et
tous les éléments de la population ont une chance égale de
faire partie de l'échantillon.4
Cette méthode s'est imposée à nous
étant donné qu'aucune strate, ni grappe, n'avait
été définie dans la préparation de notre
enquête. Grâce au logiciel SPHINX, les variances et les marges
d'erreur dans l'échantillonnage, sont connues et feront l'objet d'une
analyse approfondie dans la troisième partie du présent
rapport.
Les erreurs dont sont potentiellement entachées une
enquête comme celle-ci, sont de deux ordres :
· les erreurs dues à l'échantillonnage;
· les erreurs non dues à
l'échantillonnage.
«Les erreurs dues à l'échantillonnage
sont causées par le fait qu'une seule partie de la population
visée est enquêtée à travers un échantillon
aléatoire. Ces erreurs sont contrôlables a priori dans le cadre de
la définition du plan de sondage et de l'établissement de la
taille de l'échantillon. De plus, elles sont quantifiables a posteriori
et permettent de prendre en considération la variabilité des
estimations produites lors de leur analyse. Parmi les erreurs non dues à
l'échantillonnage, se trouvent les différents types de biais
pouvant affecter les résultats: biais dus à la non
réponse, biais dus aux opérations ou au mode de collecte, biais
de réponse, couverture insuffisante ou excessive de la population par la
base de sondage, etc. les erreurs nos dues à l'échantillonnage ne
sont pas formellement quantifiables comme le sont celles de la première
catégorie.»5
Au vu des données collectées et des deux
concepts cités ci-haut, notre enquête à l'instar d'autres,
ne peut échapper à ces erreurs qui potentiellement entachent
toute enquête; Cela est d'autant plus vrai que le logiciel SPHINX a pu
calculer la marge d'erreur et le coefficient de concentration et nous a permis
de connaitre les erreurs
4
http://www.er.uqam.ca/nobel/r30574/PSY1300/C6P3.html
5 Lucie Noël, des métiers et des gens en TIC,
Isabelle Quentin éditeur, 2000, Quebec, p. 149
8
dues à échantillonnage par la variation des
réponses.
En effet, le coefficient de concentration est le calcul de la
différence moyenne pour chaque question fermée entre la
modalité la plus citée et la modalité la moins
citée; il est donc compris entre 0 et 100; le coefficient de variation
quant à lui est le rapport entre l'écart-type et la moyenne.
« Le coefficient de variation est une mesure qui
permet de quantifier la précision de l'estimation; il contribue à
faciliter l'interprétation quant à la précision d'une
estimation. Plus le coefficient de variation est élevé, moins
précise est l'estimation et vice versa. Notamment, il faut être
très prudent lors de l'utilisation des estimations dont le coefficient
de variation est très élevé (supérieur à
25%), ce qui indique une très grande variabilité de l'estimation.
Ces estimations ne devraient être utilisées qu'à titre
indicatif. Le coefficient de variation a également l'avantage de
permettre de comparer la précision de différentes estimations
entre elles»6
Nous savons également que les erreurs dues à
l'échantillonnage sont soit le fait du mauvais taux de réponse
qui entraine des biais de la base de sondage, des questions difficiles à
interpréter, des erreurs de saisie ou des réponses volontairement
fausses des répondants. Le taux de réponse ou de remplissage
global pour notre enquête est de 87,7% (min 50%); certaines erreurs de
saisie décelées, ont été corrigées au fur
à mesure de l'analyse et de l'évaluation des données; la
question 23(part de la communication dans le budget de ménage), s'est
avérée difficile à interpréter par les
répondants parce que mal rédigée et nécessitait
toujours d'amples explications de notre part.
1.3. Déroulement du stage
L'enquête commencée le 7 juillet 2011, a pris
fin le 13 septembre 2011, après que nous ayons été
auprès dans différents organismes haïtiens (la Maison
d'Haïti, le Consulat Général de la République
d'Haïti, AREJ, ROCAHD, CIDIHCA, GAP-VIES, l'alliance socioculturelle et
aide pédagogique, GRAHN), dans certaines rues de Montréal (Mont
royal, Christophe Colomb, Rivard, Maisonneuve) et à l'École
Polytechnique de Montréal pour procéder à la passation du
questionnaire.
Nous avions commencé par l'impression d'une centaine
de questionnaire, passée en majorité à la Maison
d'Haïti avec une moyenne de quatre questionnaires par jour; pour
6 Brigitte Poussart, les communications électroniques,
Isabelle Quentin éditeur, Quebec, 2000, P.146
9
accélérer le processus, nous avions
changé de stratégie en allant vers la communauté
haïtienne plutôt que d'attendre les haïtiens qui
fréquentaient la Maison d'Haïti pour bénéficier de
ses différents services. Cette stratégie a été
payante car elle nous a permis d'atteindre notre objectif à savoir, un
échantillon de 250 personnes dans le délai qui nous était
imparti pour le stage.
En effet, pour s'assurer de la collaboration des organismes
de la communauté haïtienne de Montréal,
sélectionnés à partir du bottin (pages jaunes), nous
prenions soin de les contacter par téléphone ou par courriel en
vue d'obtenir un rendez-vous pour la passation du questionnaire; ce qui fut
fait entre les mois d'août et septembre 2011; nous avions
également tenté de le faire par l'envoi d'un courriel et du
questionnaire en pièce jointe, malheureusement nous craignions de ne
jamais recevoir le questionnaire dûment rempli, car nos contacts devaient
l'imprimer, le compléter, le scanner et enfin nous l'envoyer par
courriel; c'était trop leur demander.
Pour valider notre instrument de collecte et nous assurer que
les questions étaient claires et précises, sans
ambiguïté, évaluer le taux de collaboration, tester la
performance de la base de sondage et prévoir le potentiel analytique des
données, nous avions procédé au PRÉ-TEST; ce
dernier qui avait porté sur un échantillon de 30 personnes, nous
avait permis de réaliser que la passation du questionnaire prenait 10
à 15 minutes, les questions étaient en majorité claires,
précises et sans ambiguïtés, un taux de collaboration
satisfaisant après avoir rassuré le répondant sur le
caractère anonyme de l'enquête. Avec un taux de réponse de
87,7%, le questionnaire s'était avéré court et moins
complexe, facilitant du coup nos investigations pour la suite en vue de
réaliser l'échantillon de 250 personnes.
Toutefois, l'évaluation du questionnaire par le
logiciel a abouti au constat suivant:
· le nombre de questions est un peu trop
élevé (45 questions) : un questionnaire plus court, avec 30
à 40 questions pouvait améliorer le taux de réponse;
· Les libellés ont une longueur moyenne de 42
caractères au lieu de 45 à 59; c'est plutôt faible car des
questions plus détaillées sont plus compréhensibles;
· Un nombre moyen de modalités à 6.5(trop
élevé) plutôt qu'entre 3.7 et 5.2 ; d'où la
nécessité des regroupements et des suppressions lors de
l'analyse;
· Un pourcentage trop élevé des questions
textes soit 37.8 alors que la norme se situe entre 8,5 et 18,5%, rendant du
coup l'analyse très longue à réaliser ;
10
· Les questions échelles ont été
évaluées à 0.0%, en dehors des normes requises soit entre
9.0 et 39.0; cette faiblesse du questionnaire ne permettra pas une mesure
efficace des attitudes et des opinions par les échelles;
· Un nombre suffisant de renvois, à savoir 5;
· la Question 23 étant une question fermée
ordonnée avec trop de réponses possibles, a posé quelques
difficultés aux répondants.
11
PARTIE 2 : LE PROJET
2.1. La problématique théorique
En résumé, ce projet de recherche portant sur
«L'usage des Technologies de l'information et de communication par les
membres de la communauté haïtienne ou d'origine haïtienne
résidant à Montréal», est le résultat
d'une collaboration entre les laboratoires LISST-CIEU de l'université de
Toulouse et LARIM de l'École Polytechnique de Montréal
(Université de Montréal).
En effet, il s'agit d'une enquête
réalisée à travers la passation d'un questionnaire de 45
variables auprès d'un échantillon de 250 personnes, sur
l'état d'appropriation des Technologies de l'information et de
communication (TIC) dans la communauté haïtienne de
Montréal; les résultats de ces investigations, donneront lieu
à une communication conjointe lors du colloque «villes et
territoires numériques» qui se tiendra les 6 et 7
février 2012, à Paris.
À notre entendement, les résultats de cette
enquête devraient, contribuer à la constitution d'une base des
données dans l'élaboration des politiques publiques TIC en
Haïti, notamment pour faciliter la communication avec la diaspora
haïtienne de Montréal en particulier et celle d'autres villes en
général.
S'inscrivant en ligne droite du colloque cité ci-haut,
notre problématique théorique a été axée au
tour des questions suivantes :
· Quelles sont les TIC les plus utilisées par la
diaspora haïtienne de Montréal?
· Quel usage en fait-elle? ainsi quel sera l'impact sur
la fréquence des communication avec Haïti?
· L'aménagement numérique est-il un mythe
ou une réalité en Haïti, au vu des échanges avec la
diaspora de Montréal notamment?
Voilà au tant de questions qui devraient sans doute
trouver des réponses pendant ces assises avec comme conséquence,
la labélisation ou pas d'Haïti comme territoires
numériques.
2.2. Le dispositif méthodologique
En fonction des données de notre enquête, nous
procèderons aux analyses telles que suggéré par le
logiciel SPHINX.
· Les questions Fermée(s) unique(s), seront
analysées avec un tableau à plat. Le
12
tableau à plat donnera les effectifs et/ou les
pourcentages pour chaque modalité. Il pourra être mis en forme en
ordonnant les modalités, en effectuant des regroupements, en supprimant
les modalités sans effectifs. Des options de calcul permettront
d'ignorer les non-réponses, de limiter le tableau à un profil de
répondants, de signaler automatiquement la modalité la plus
citée. L'onglet "Graphique" nous permettra d'éditer
différents types de représentations graphiques.
· Suite aux questions Fermée(s)
multiple(s), une prudence s'impose quant au calcul des
pourcentages. Le tableau nous donnera les effectifs et les pourcentages pour
chaque modalité. Les pourcentages seront calculés par
défaut par rapport au nombre d'observations. La somme des pourcentages
est alors supérieure à 100 du fait des réponses multiples.
Nous pourront demander le calcul des pourcentages sur les observations. Dans
l'onglet "Calcul", les modalités seront éventuellement
regroupées ou supprimées avec la fonction "Simplifier le
tableau".
· Avec des questions Fermée(s)
ordonnée(s), nous aurons la possibilité d'exploiter
ou pas les informations sur le rang. Dans le dépouillement automatique,
le tableau donne pour chaque modalité les effectifs et des pourcentages
à chaque rang et le rang moyen. Dans les tableaux de bord, il
présente par défaut les effectifs et les pourcentages pour chaque
modalité. Par ailleurs, nous pourront dresser un tableau limité
aux réponses citées au premier rang, ou à un autre rang
défini (onglet Calcul - Uniquement la réponse au rang x).
· Les questions Fermée(s)
échelle(s), seront analysées comme des questions
fermées ou des questions numériques. Toutefois, il importe de
savoir que les questions échelles peuvent être traitées,
soit comme des questions fermées, soit comme des nombres. Le tableau
donne par défaut les effectifs et les pourcentages pour chaque
échelon. La moyenne est également calculée, sur la base
des valeurs numériques associées à chaque échelon
(par défaut 1, 2, 3, ...). Ces valeurs peuvent être
modifiées au stade de l'élaboration du questionnaire
(barème).
· À cause des questions ouverte(s), la moyenne et
l'écart type seront précisés par la mise en classe des
réponses dans un tableau. Les valeurs remarquables sont disponibles :
moyenne, médiane, écart type, somme, etc. Lors du
dépouillement,
13
le logiciel nous propose une mise en classes automatique des
variables numériques. Nous pourront la modifier grâce à une
mise en classes personnalisée , en indiquant par exemple les limites des
classes que l'on souhaite constituer.
· Nous avons au moins une question fermée et une
numérique ou échelle; c'est ainsi nous procèderons
à la comparaison des valeurs moyennes par catégorie et testerons
leur différence (analyse de la variance). L'analyse de la variance
s'effectue à partir d'un tableau de moyennes croisées. Elle va
nous indiquer par le coefficient "F" de Fisher si la variance se trouve
plutôt entre les catégories de la variable fermée
(inter-groupes) ou à l'intérieur même de ces
catégories (intra-groupes). De la valeur du F, on déduit un "p"
qui est le risque de se tromper en affirmant l'existence d'une relation entre
les deux variables. Le Sphinx indique alors si la relation est significative ou
non. Une analyse factorielle (ACP) peut représenter visuellement sur une
carte, la position des modalités de la question fermée par
rapport aux variables numériques.
· Les questions numériques, permettront de
représenter graphiquement les réponses et de chercher s'il existe
une relation entre elles (corrélation). Le coefficient de
corrélation (valeur absolue comprise entre 0 et 1) indique la force de
la relation entre deux variables numériques. Sur la
représentation graphique, plus les points sont alignés sur la
droite et plus la corrélation est forte. Le coefficient de
régression est le coefficient de cette droite, il donne une mesure de
l'effet d'une variable numérique sur l'autre.
· les réponses à plusieurs questions
fermées seront représentées dans un seul grand tableau. Un
tableau croisé de deux questions fermées après indication
des deux questions fermées à croiser. Le tableau donne les
effectifs et les pourcentages en ligne ou en colonne. Pour croiser plus de 2
variables, nous devrions indiquer un ensemble de questions fermées en
vue d' obtenir un grand tableau où l'une des questions du groupe sera le
"pivot" (la première de la liste) et sera présentée en
colonne;
· Vu que nous avons plusieurs questions avec les
mêmes modalités (batterie d'échelles ou autre), nous les
représenteront dans un seul tableau. Ainsi, une sélection des
questions à grouper et à analyser en disposition accolée,
ou nous
14
opterons pour le dépouillement d'un groupe
d'échelles parmi ceux que nous aurons créés dans le
questionnaire. Le tableau donne, selon la présentation choisie, soient
les effectifs ou les fréquences pour chaque modalité de la
question échelle, soit la moyenne numérique de chaque question
échelle, calculée en fonction des valeurs numériques
associées à chaque échelon (par défaut 1, 2, 3..),
nous pouvons effectuer des calculs sur ces échelles, comme des moyennes
par thème ou par partie, grâce à la fonction "Appliquer un
barème";
· Dans notre enquête de satisfaction, nous
analyserons simultanément le niveau des satisfactions partielles et leur
influence sur la satisfaction globale. Dans une enquête de satisfaction,
les tableaux "Importance/Performance" peuvent être utilisés pour
mettre en perspective la satisfaction des répondants avec l'importance
qu'ils accordent aux différents critères. Pour cela, il nous
faudra choisir les critères sur lesquels la satisfaction est
évaluée, tout en indiquant ensuite la mesure de l'importance :
mesure pour chaque critère, rang dans une question fermée
ordonnée ou coefficient de corrélation avec la note globale. Nous
pourrions également visualiser la matrice "Importance-Performance".
· Pour les modalités d'une question
fermée, nous présenterons dans un seul tableau les valeurs
moyennes d'une ou de plusieurs questions numériques ou échelles.
Nous pourrions également obtenir un tableau croisant une question
fermée et une (ou plusieurs) question(s) numérique(s),
après avoir Indiqué les questions à croiser. Le tableau
donne pour chaque modalité de la question fermée, la moyenne de
la variable numérique et éventuellement l'effectif,
l'écart-type ou la somme si vous le demandez.
· Ayant de nombreuses questions, il nous faut
directement aller à l'essentiel pour représenter visuellement les
relations qui structurent nos données. Les graphes de relation
permettent de tester rapidement et visuellement les éventuelles
relations entre plusieurs variables. Il suffit pour cela de placer sur la page
les questions dont on souhaite tester les inter-relations, pour visualiser
directement celles qui sont significatives, grâce à l'indication
donnée par le logiciel. Nous pourront ainsi très rapidement
tester des hypothèses, expliquer une variable-clé ou explorer les
inter-relations entre toutes les questions de l'enquête.
· Suite aux nombreuses questions numériques ou
échelles, un examen rapide de ce
15
qui les relie s'impose pour réduire ainsi la
complexité de nos données. Une analyse en composantes principales
nous indiquera les grandes dimensions d'un ensemble de questions
numériques ou échelles et nous pourrons ainsi simplifier notre
analyse, grâce à cette réduction de variables. Depuis un
groupe de questions numériques, la carte factorielle est proposée
avec la position de chaque variable par rapport aux axes principaux. Nous
pouvons également faire figurer tous les individus sur les deux premiers
axes. La contribution respective des variables aux axes est également
indiquée, afin de faciliter l'interprétation des axes.
· Nos questions fermées comportent de nombreuses
modalités, c'est pourquoi nous représenterons sur une carte la
manière dont les répondants les associent. Nous pourrons ainsi
réduire les dimensions d'un ensemble de modalités et
repérer visuellement sur la carte leurs correspondances. Nous Choisirons
un ensemble de questions fermées et échelles, pour obtenir leurs
meilleures combinaisons factorielles. Depuis un groupe de questions
numériques, la carte factorielle est proposée avec la position de
chaque modalité par rapport aux axes principaux. La contribution
respective des modalités aux axes est également indiquée,
afin de faciliter l'interprétation des axes.
· Les 3 questions numériques, nous permettront de
calculer l'équation qui donne la valeur de l'une à partir de
celle des 2 autres. Choisir une variable numérique expliquée dont
on cherche à déterminer les facteurs explicatifs avec d'autres
variables numériques. On obtient l'équation d'une droite de
régression multiple ainsi que les indicateurs de fiabilité des
coefficients. La méthode "pas à pas" permet de faire entrer
progressivement les meilleures variables explicatives dans le modèle. Le
coefficient de corrélation multiple est également
restitué.
· Nous analyserons comment la valeur de la
numérique dépend des cas définis par les 2 questions
fermées, grâce aux 2 questions fermées et une
numérique. Cette mesure s'effectue à partir d'un tableau de
moyennes croisées incluant deux questions fermées et un ensemble
de variables numériques ou échelles. L'analyse de la variance va
nous indiquer pour chaque question fermée, si la variance se trouve
plutôt entre les catégories de la variable fermée
(inter-groupes) ou à l'intérieur même de ces
catégories (intra-groupes). Du «F» de Fisher, on déduit
un
16
"p" qui est le risque de se tromper en affirmant l'existence
d'une relation entre variable fermée et variable numérique. Le
Sphinx indique alors si la relation est significative ou non. L'effet de
l'interaction entre les deux variables fermées est également
étudié.
· Un grand nombre d'observations seront ramenées
à quelques types selon leurs valeurs pour plusieurs questions
numériques ou leurs modalités. Choisir un ensemble de questions
pour obtenir une mise en classes (ou typologie) automatique des
répondants. Le logiciel propose automatiquement la classification qui
présente les meilleurs indicateurs statistiques. Il nous permettra
également de comparer facilement les différentes solutions
(sauvegarde de nouvelles variables d'appartenance aux classes) et de
décrire les caractéristiques de chaque groupe;
La troisième partie du présent rapport sera
totalement consacrée à la présentation et à
l'analyse des résultats en fonction des conseils précités
et chaque variable sera représentée à partir du tableau et
du graphique correspondants. Toutefois, nous ferons également recours
à des tableaux croisés afin de comparer des variables dont
l'analyse croisée pourrait s'avérer utile dans la conclusion des
résultats de notre enquête.
17
PARTIE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES
RESULTATS
Cette partie sera d'abord consacrée à la
présentation des tableaux récapitulatifs des variables
fermées, textes et numériques, à travers lesquels se
dégagera une vision générale des données de notre
enquête; et ensuite aux analyses par variable sur base des
différents tableaux (plats et croisés) ainsi que des
graphiques.
Toutefois, il convient de préciser que pour chaque
variable, nous aurons l'intervalle de confiance (IC) calculé par le
logiciel SPHINX.
En effet, «L'intervalle de confiance (IC) à
95% est un intervalle de valeurs qui a 95% de chance de contenir la vraie
valeur du paramètre estimé. Avec moins de rigueur, il est
possible de dire que l'IC représente la fourchette de valeurs à
l'intérieur de laquelle nous sommes certains à 95% de trouver la
vraie valeur recherchée. L'intervalle de confiance est donc l'ensemble
des valeurs raisonnablement compatibles avec le résultat observé
(l'estimation ponctuelle). Il donne une visualisation de l'incertitude de
l'estimation.»7
Ces intervalles de confiance indiquent l'étendue des
valeurs possibles que pourraient prendre une variable.
À partir des tableaux croisés, nous pourrons
tester la relation entre 2 questions fermées grâce à un
test statistique approprié (Chi2) et faire apparaître les
réponses spécifiques à certaines catégories de
répondants.
«Ce test permet de mesurer l'indépendance de deux
caractères différents et dont l'observation est
synthétisée sous la forme d'un tableau de contingence».
8
«En statistiques le degré de liberté (ddl)
désigne le nombre de valeurs aléatoires qui ne peuvent être
déterminées ou fixées par une équation (notamment
les équations des tests statistiques).9 Le "p" donne le
risque de se tromper en affirmant l'existence d'une relation. Avec cet
indicateur, le logiciel Sphinx indique si la relation est significative ou non.
En définitive, le résultat de ce test indiquera la valeur Chi2,
la valeur (ddl) et la valeur (p) pour chaque tableau croisé. Nous
pourrons également recourir à une analyse factorielle (AFC) pour
représenter visuellement sur une carte, les proximités entre
les
7
http://www.spc.univ-lyon1.fr/polycop/Intervalle%20de%20confiance.htm
8
http://www.univ-st-etienne.fr/lbti/biomath/Cours/chi2/Chi2.htm
9
http://fr.wikipedia.org/wiki/Degr%C3%A9_de_libert%C3%A9_%28statistiques%29
18
modalités.
3.1. Présentation des résultats
Notre questionnaire s'est articulé autour de 5
questions numériques, 17 questions textes et 23 questions fermées
(13 fermées uniques, 7 fermées multiples et 3 fermées
ordonnées), telles reprises par les tableaux récapitulatifs
(tableau 1, tableau 2 et tableau 3)
Tableau 1 : les questions
numériques
|
Valeur moyenne
|
Valeur minimum
|
Valeur maximum
|
Effectif
|
N°
|
125,50
|
1
|
250
|
250
|
Année_Naissance
|
1969,51
|
1931
|
1998
|
224
|
Année_canada
|
1996,13
|
1964
|
2011
|
218
|
Combien _membre
|
2,74
|
1
|
7
|
125
|
Ensemble
|
1111,44
|
1
|
2011
|
|
|
A l'examen du tableau 1, nous constatons que l'année
de naissance de 250 répondants, varie entre 1931 et 1998 autrement dit
le plus jeune avait 13 ans alors que le plus vieux avait 80 ans tout en
indiquant que le répondant moyen est né en 1969, donc
âgé de 42 ans; de plus, les différents répondants
sont arrivés au Canada entre 1964 et 2011, avec l'année 1996
comme valeur moyenne; ils étaient accompagnés pour certains
d'entre eux, à leur arrivée au canada, de leur membres de famille
dont le nombre variait entre 1 et 7, soit une moyenne de 3 personnes (en
arrondissant 2,74 à l'unité supérieur).
Il sera cependant intéressant d'approfondir ces
données en cherchant notamment de savoir si le répondant moyen
est une femme ou un homme et tenter d'en donner les raisons. Des hommes et des
femmes, quelle catégorie acceptait d'être soumise à notre
questionnaire et pourquoi? Voilà autant de questions qui
mériteraient de trouver une réponse au moment de l'analyse des
résultats.
Nous avions relevé plus haut que le coefficient de
variation (CV), nous permettait de mesurer les erreurs dues à
échantillonnage et que lorsqu'il était supérieur à
25%, il traduisait une grande variabilité de l'estimation. En effet, le
CV ou l'écart-type relatif des variables «combien de membre de
famille», «année d'arrivée au canada»
et«année
19
de naissance», sont respectivement très bonne
(1,54%), passable (14,86% et 15,59%), ce qui traduit une faible
variabilité de nos estimations parce qu'inférieur à
25%.
Tableau 2 : les questions textes
|
Non- réponses
|
Nombre de mots
|
Nombre moyen de mots
|
Nombre de mots différents
|
Nombre de mots uniques
|
Fréquence maximum
|
Mot le plus fréquent
|
Lieu_passation
|
0
|
377
|
1,51
|
34
|
6
|
162
|
MDH
|
Autres_pays
|
247
|
3
|
1,00
|
3
|
3
|
1
|
USA
|
ville_naissance
|
4
|
518
|
2,11
|
67
|
37
|
105
|
Port
|
Statut_matrimonial_AUTRE
|
250
|
0
|
|
0
|
|
|
|
Lieu_arriv_Canada
|
33
|
225
|
1,04
|
18
|
12
|
195
|
Montréal
|
1erlogement_canada_AUTRE
|
205
|
129
|
2,87
|
22
|
14
|
18
|
centre
|
Statut_professionnel_AUTRE
|
249
|
2
|
2,00
|
2
|
2
|
1
|
agent
|
Profession
|
23
|
448
|
1,97
|
165
|
111
|
20
|
chauffeur
|
Si_verification_AUTRE
|
186
|
113
|
1,77
|
34
|
25
|
34
|
Amis
|
Si "Autres lieux", précisez :
|
216
|
109
|
3,21
|
29
|
19
|
11
|
amis
|
Internet_Loisir_vie_sociale_AUTRE
|
218
|
83
|
2,59
|
36
|
29
|
9
|
recherches
|
internet_vie_citoyenne_AUTRE
|
248
|
10
|
5,00
|
6
|
6
|
1
|
anime
|
Nom_asso_benevole
|
233
|
100
|
5,88
|
58
|
49
|
4
|
jeunesse
|
Internet_vie_quotidienne_AUTRE
|
242
|
25
|
3,13
|
14
|
13
|
2
|
recherche
|
Source_Infos_Internet_AUTRE
|
249
|
5
|
5,00
|
2
|
2
|
1
|
site
|
reseaux_sociaux
|
187
|
87
|
1,38
|
15
|
10
|
61
|
facebook
|
personnes_entrenez_lien_AUTRE
|
217
|
83
|
2,52
|
31
|
23
|
10
|
collègues
|
|
La majorité des répondants a été
rencontrée à la Maison d'Haïti, soit 162 sur un total de
250; et Montréal est la ville par la quelle sont arrivés 195
répondants, nés pour la plupart à Port-au-prince (102
répondants, soit 41,5%).
Tableau 3 : des questions fermées
|
Modalité citée en n° 1
|
Modalité citée en n° 2
|
Modalité la moins citée
|
sexe
|
Homme : 132
|
|
Femme : 118
|
Pays_naissance
|
Haïti : 219
|
Canada : 27
|
Autres : 4
|
Statut_matrimonial
|
Marié : 102
|
Célibataire : 84
|
Autre : 0
|
Avec_qui_arrive_Canada
|
Avec des membres de ma famille : 127
|
Seul : 94
|
Avec des amis : 2
|
1erlogement_canada
|
Hebergé dans la famille : 131
|
Autre : 44 Hebergé
|
chez des membres de la communaut... : 3
|
Niveau_etude
|
Plus d'un secondaire : 116
|
Secondaire complété : 56
|
Primaire : 12
|
Statut_professionnel
|
Salarié : 110
|
A mon compte : 46
|
Autre : 2
|
Revenus_annuels
|
Plus de 20000$ : 80
|
Sans revenu : 58
|
Moins de 5000$ : 13
|
Equipements_domicile
|
Réfrigérateur : 248
|
Four à micro-ondes : 231
|
Télévision par satellite : 71
|
Budget_communication
|
Alimentation : 233
|
Communication (internet, téléphone) : 229
|
Education : 173
|
Utilisation_Internet
|
Tous les jours : 100
|
Fréquemment : 56
|
Quelques fois dans le mois : 10
|
Info_Internet
|
Fiable quand on peut identifier l 'émette... : 82
|
Généralement fiable : 75
|
Généralement infondée : 4
|
Verification_information
|
Oui : 142
|
|
Non : 56
|
Si_verification
|
Un membre de ma famille : 72
|
Autre : 67
|
Un voisin : 5
|
Lieu_acces_Internet
|
A votre domicile : 177
|
Sur votre lieu de travail : 83
|
Dans un cybercafé : 37
|
Internet_Loisir_vie_socialeJe
|
communique avec mes proches (messager... : 174
|
Je reste en contact avec ma communauté d... : 132
|
Je participe à la vie de mon quartier : 20
|
internet_vie_citoyenne
|
Je consulte les médias, Je me tiens au c... : 156
|
Je suis l'actualité politique locale : 118
|
radio...) : 0
|
Internet_vie_quotidienne
|
Je cherche des informations de proximité... : 146
|
Je cherche des adresses et horaires des ... : 136
|
Autres : 7
|
Source_Infos_Internet
|
Les sites de media nationaux (presse, ra... : 143
|
Les sites de la communauté haïtienne : 107
|
Autres : 1
|
aide_utilisation_Internet
|
Non : 120
|
|
Oui : 77
|
Outils_communication_famille
|
Le téléphone fixe : 184
|
Le téléphone cellulaire : 153
|
Le courrier postal : 44
|
Fréquence_communication
|
Plusieurs fois par mois : 84
|
Plusieurs fois par semaine : 70
|
Jamais : 10
|
personnes_entrenez_lien
|
Un parent direct (père, mère, frère,
soe... : 189
|
Des amis : 163
|
Autres : 12
|
|
20
3.2. Analyses des résultats
Pour nos analyses, les différentes variables
ont été regroupées en deux principales catégories
que sont les variables nominales et numériques.
3.2.1. les variables Nominales
Sur les 41 variables nominales, n'ont été
reprises que celles qui nous ont semblé être les plus pertinentes
pour notre analyse. C'est le cas notamment des questions «Autres».
3.2.1.1. Sexe
Cette variable est une question fermée unique
à deux modalités;Contrairement à ce que nous avions
constaté pendant notre enquête, sur les 250 répondants, il
y a eu plus d'hommes que des femmes soit 132 contre 118; si nous nous
étions limités seulement à la Maison d'Haïti comme
lieu de passation, nous aurions eu plus de femmes que d'hommes étant
donné que la majorité des services qu'elle offre concerne plus
les femmes; cela est d'autant plus vrai que sur les 162 répondants
rencontrés à la Maison d'Haïti, 93 étaient des femmes
contre 69 hommes; d'où, le changement de lieu de passation, nous a
permis d'avoir un échantillon composé en majorité d'hommes
alors même que les données de statistique Canada obtenue pendant
le recensement de 2006, démontrent que les femmes sont plus nombreuses
que les hommes dans la communauté haïtienne de Montréal, et
ce à hauteur de 54%10.
Tableau 4 : sexe des répondants
sexe
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Homme
|
132
|
46,6% < 52,8 < 59,0%
|
Femme
|
118
|
41,0% < 47,2 < 53,4%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
10
http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/publications/fr/diversite-ethnoculturelle/com-haitienne-2006.pdf
21
Figure 1:graphique du sexe des
répondants
Ainsi donc, les bornes inférieurs et supérieurs
qui constituent les intervalles de confiance entre lesquelles sont comprises
les valeurs observées soit 52,8% pour les hommes et 47,2% pour les
femmes, peuvent être considérées à 95% comme des
valeurs vraies dans notre échantillonnage. On se rend compte que les
intervalles de confiance pour la variable «sexe», sont très
proches des données issues du recensement de 2006.
3.2.2.2. Pays de naissance
Une question fermée unique à trois
modalités. Le tableau 5, nous indique que 87,6% des répondants
sont nés en Haïti, 10,8% au Canada et 1,6 dans d'autres pays; quoi
que plus élevés que ceux donnés par Statistique Canada,
ces chiffres traduisent néanmoins une même réalité
à savoir qu'au sein de la communauté haïtienne, plus de la
moitié des personnes sont nées en Haïti, comme l'illustre si
bien le graphique ci-dessous.
Tableau 5 : pays de naissance
Pays_naissance
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Haïti
|
219
|
83,5%
|
<
|
87,6 <
|
91,7%
|
Canada
|
27
|
7,0%
|
<
|
10,8 <
|
14,6%
|
Autres
|
4
|
0,1%
|
< 1,6
|
< 3,1%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
|
Haïti Canada Autres
10,8%
87,6%
22
1,6%
Figure 2 ; le pourcentage des répondants par
rapport au lieu de naissance
3.2.2.3. Statut matrimonial
Cette question fermée unique avec 7 modalités,
nous révèle que 40,8% des répondants avaient
déclarés être mariés et 33,6% des
célibataires; ces chiffres se rapprochent de ceux issus du recensement
de 2006 en tenant compte des intervalles de confiance, en ce que près de
la moitié des membres de la communauté haïtienne, soit 49,1%
sont célibataires, 31,4% sont légalement mariés et que la
proportion des femmes divorcées est nettement plus élevée
que chez les hommes qui sont plus nombreux à être
légalement mariés; en effet, à la figure 3, l'analyse
croisée des variables «sexe» et «statut
matrimonial», révèle effectivement que sur les 250
répondants, 68,4% des femmes (31,6% pour les hommes) sont
divorcées et 63,7% d'hommes sont mariés contre 36,3% des
femmes.
Tableau 6 : statut matrimonial
Statut_matrimonial
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Célibataire
|
84
|
27,8% < 33,6 < 39,5%
|
En couple
|
27
|
7,0% < 10,8 < 14,6%
|
Marié
|
102
|
34,7% < 40,8 < 46,9%
|
Séparé
|
15
|
3,1% < 6,0 < 8,9%
|
Divorcé
|
19
|
4,3% < 7,6 < 10,9%
|
Veuf/ve
|
3
|
0,0% < 1,2 < 2,5%
|
Autre
|
0
|
-
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
68,4%
31,6%
Figure 4 : le pourcentage des répondants par
modalités d'arrivée au Canada
23
63,7%
63,0%
58,3%
53,3%
46,7%
41,7%
37,0% 36,
3%
33,3%
31,6%
Célibataire En couple Marié Séparé
Divorcé Veuf/ve Autre
Homme Femme
Figure 3: analyse croisée des variables
«sexe» et «statut matrimonial»
3.2.2.4. Avec qui êtes-vous arrivé au
Canada
Au tableau 7 et à la figure 4 de cette question
fermée unique, nous observons que la moitié des
répondants(50,8%) sont arrivés au canada, accompagnés de
leur membre de famille dont le nombre varie entre 1 et 7 personnes, mais
également une part importante des répondants qui ont
affirmé être arrivés seul(37,6%).
Tableau 7 : avec qui êtes-vous arrivé au
Canada
Seul
Avec des membres de ma famil Avec des amis
42,2%
57,0%
0,9%
Av ec_qui_arriv e_Canada
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Seul
|
94
|
31,6% < 37,6 < 43,6%
|
Avec des membres de ma famille
|
127
|
44,6% < 50,8 < 57,0%
|
Avec des amis
|
2
|
0,0% < 0,8 < 1,9%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
24
3.2.2.5. Premier logement au Canada
A cette question fermée unique, 131 répondants
(52,4%) avaient été hébergés en famille à
leur arrivée au Canada pendant que 44 (17,6%) sont passés par les
centres d'hébergement ou YMCA.
Nous pensons qu'il est intéressant de procéder
à une analyse croisée de cette variable avec celle du statut
professionnel des répondants pour connaitre le mode d'hébergement
choisi par les différentes catégories dès leur
arrivée au Canada; même si nous savons que l'économie de
cette question était de savoir quel était le statut professionnel
du répondant au Canada et non en Haïti.
Tableau 8 : logement au canada
1erlogement_canada
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Non réponse
|
27
|
7,0% <
|
10,8 <
|
14,6%
|
Hebergé dans la famille
|
131
|
46,2% <
|
52,4 <
|
58,6%
|
Hebergé chez des amis
|
26
|
6,6% <
|
10,4 <
|
14,2%
|
Hebergé chez des membres de la communauté
haïtienne
|
3
|
0,0%
|
< 1,2
|
< 2,5%
|
J'ai loué un appartement seul
|
15
|
3,1%
|
< 6,0
|
< 8,9%
|
J'étais en colocation
|
4
|
0,1%
|
< 1,6
|
< 3,1%
|
Autre
|
44
|
12,9% <
|
17,6 <
|
22,3%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
3.2.2.6. niveau d'étude
Au tableau 9 et à la figure 6, parmi les
répondants, 46,4% avaient le niveau «plus d'un secondaire»; il
s'agissait de tout ceux qui disposaient d'un diplôme universitaire ou
plus. Ce chiffre est contraire à celui de Statistique Canada, sur la
scolarité dans la communauté haïtienne qui est de 47% des
personnes n'ayant pas dépassé le diplôme d'études
secondaire.
Peux-t-on conclure à une immigration croissante de
cette catégorie après 2006 mais surtout après le
séisme de janvier 2010?
Au regard de notre échantillon, nous ne pouvons
répondre à cette question par l'affirmative. Qu'a cela ne tienne,
il serait intéressant que cette question fasse l'objet d'une analyse
approfondie sur base des résultats du recensement de 2011 de Statistique
Canada.
25
Tableau 9 : niveau d'étude
Niv eau_etude
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Non réponse
|
6
|
0,5% < 2,4 < 4,3%
|
Plus d'un secondaire
|
116
|
40,2% < 46,4 < 52,6%
|
Secondaire complété
|
56
|
17,2% < 22,4 < 27,6%
|
DEP
|
21
|
5,0% < 8,4 < 11,8%
|
Secondaire non complété
|
39
|
11,1% < 15,6 < 20,1%
|
Primaire
|
12
|
2,2% < 4,8 < 7,4%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
DEP
21
12
Primaire
Non réponse 6
Plus d'un secondaire
Secondaire complété
56
116
Secondaire non complété 39
Figure 5 : le niveau d'étude des
répondants
3.2.2.7 . statut professionnel
Au tableau 10 et à la figure 6, les taux
d'activité et d'emploi de la communauté haïtienne
respectivement de 69,8% et 61,4% sont supérieurs à l'ensemble de
la population québécoise (64,9% et 60,4%); Si nous osons cumuler
les taux des répondants travaillant pour leur compte(18,4%), des
salariés(44%) et des élèves ou étudiants(14,8%),
nous obtenons 77,2%, comme taux d'activité et d'emploi parmi nos
répondants.
Tableau 10 : statut professionnel
Statut_professionnel
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Sans activité professionnelle
|
14
|
2,8% < 5,6 < 8,5%
|
A mon compte
|
46
|
13,6% < 18,4 < 23,2%
|
Demandeur d'emploi
|
28
|
7,3% < 11,2 < 15,1%
|
Elève, étudiant
|
37
|
10,4% < 14,8 < 19,2%
|
Retraité
|
13
|
2,4% < 5,2 < 8,0%
|
Salarié
|
110
|
37,9% < 44,0 < 50,2%
|
Autre
|
2
|
0,0% < 0,8 < 1,9%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
26
Au delà des chiffres, le résultat reste le
même à savoir une part significative des membres de la diaspora
haïtienne sont en activité et en emploi. Toutefois, il importe de
préciser qu'au cours de notre enquête, nous avons eu des
répondants issus des diverses professions (enseignant, médecin,
étudiant, chauffeur de taxi, préposé au
bénéficiaire, concierge, artiste, éducatrice, agent
d'accueil etc.)
0,8%
5,6%
18,4%
44,0%
11,2%
14,8%
5,2%
Sans activité professionnell A mon compte
Demandeur d'emploi
Elève, étudiant
Retraité
Salarié
Autre
Grâce à cette variable, nous tenterons de
répondre à la question de savoir si dans la communauté
haïtienne l'état d'appropriation des technologies de l'information
et de
figure 6: pourcentage des personnes en fonction du statut
professionnel
3.2.2.8. Revenus annuels
A partir du tableau 11 et de la figure 7, les revenu moyen et
médian des personnes d'origine ethnique haïtienne se situent
respectivement à 23.044$ et 18.3O3$;les données de notre
enquête révèlent que 32% des répondants ont des
revenus annuels de plus de 20.000$, suivi tout de même d'une proportion
importante des répondants sans revenu à hauteur de 28,4%.
Tableau 11 : revenus annuels
Rev enus_annuels
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Sans revenu
|
58
|
18,0% < 23,2 < 28,4%
|
Moins de 5000$
|
13
|
2,4% < 5,2 < 8,0%
|
5000$ à 10000$
|
13
|
2,4% < 5,2 < 8,0%
|
10000$ à 15000$
|
18
|
4,0% < 7,2 < 10,4%
|
15000$ à 20000$
|
30
|
8,0% < 12,0 < 16,0%
|
Plus de 20000$
|
80
|
26,2% < 32,0 < 37,8%
|
Ne se prononce pas
|
38
|
10,7% < 15,2 < 19,7%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
27
communication, dépend des revenus
annuels?
En effet, les répondants dans leur quasi
majorité avaient accès à Internet à domicile,
d'où la nécessité d'observer à travers une analyse
croisée, l'influence qu'exercent les revenus annuels par rapport au lieu
d'accès à Internet des répondants.
Sans revenu 23,2%
Moins de 5000$
5000$ à 10000$
Plus de 20000$
10000$ à 15000$
15000$ à 20000$
5,2%
5,2%
7,2%
12,0%
32,0%
Ne se prononce pas 15,2%
Figure 7 : nombre des personnes en fonction du
salaire
3.2.2.9. Équipements Q domicile
Le but de cette variable était de
connaître le niveau d'acquisition des technologies de l'information et de
communication par le répondant. Il s'agit là d'une question
fermée multiple dont certaines modalités ont été
supprimées, au profit de celles en rapport direct avec les TIC pour
faciliter l'analyse. En effet, qu'au vu du Tableau 12, nous constatons que les
équipements TIC que sont la télévision(82,8%), le
micro-ordinateur (80,4%), le téléphone (84,8% et 85,6%) et
Internet (76%), affichent un taux d'acquisition très
élevé. Toutefois, nous pensons qu'il faille, relativiser ces
résultats dans leur ensemble car dans un pays comme le Canada, ces
équipements constituent le minimum à avoir; d'où
l'étonnement que suscitait cette question auprès des
répondants.
Tableau 12 : équipements à
domicile
Equipements_domicile
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Lave-linge
|
207
|
78,1% <
|
82,8 <
|
87,5%
|
Sèche-linge
|
182
|
67,3% <
|
72,8 <
|
78,3%
|
Réfrigérateur
|
248
|
98,1% < 99,2 < 100,3%
|
|
Congélateur
|
158
|
57,2% <
|
63,2 <
|
69,2%
|
Télévision par câble
|
207
|
78,1% <
|
82,8 <
|
87,5%
|
micro-ordinateur
|
201
|
75,5% <
|
80,4 <
|
85,3%
|
I-pod, MP3
|
127
|
44,6% <
|
50,8 <
|
57,0%
|
Télévision par satellite
|
71
|
22,8% <
|
28,4 <
|
34,0%
|
Four traditionnel
|
127
|
44,6% <
|
50,8 <
|
57,0%
|
Four à micro-ondes
|
231
|
89,1% <
|
92,4 <
|
95,7%
|
Téléphone fixe
|
212
|
80,3% <
|
84,8 <
|
89,3%
|
Téléphone cellulaire
|
214
|
81,3% <
|
85,6 <
|
90,0%
|
Ordinateur connecté à
internet
|
190
|
70,7% <
|
76,0 <
|
81,3%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
28
8,7%
Lave-linge 8,7%
7,7%
Sèche-linge
10,4%
Réfrigérateur
6,7%
Congélateur
Télévision par câble
micro-ordinateur 8,5%
5,3%
I-pod, MP3
Télévision par satellite 3,0%
Four traditionnel 5,3%
Four à micro-ondes 9,7%
8,9%
9,0%
Téléphone fixe Téléphone
cellulaire
Ordinateur connecté à internet 8,0%
Néanmoins, nous observons tout de même à
la Figure 10 que la communication
Figure 8 : pourcentage des personnes en fonction des
équipements à domicile
3.2.2.10. Part de la communication dans le budget du
ménage
Education 10,4%
Non réponse 1,0%
Logement
13,5%
Aides familiale en direction d'Haïti 11,9%
Alimentation
Santé 10,5%
Loisirs/sports/vacances
Communication (internet, téléphone)
Déplacements (voiture, transport publics 13,7%
11,1%
13,8%
14,0%
Figure 9 : la communication dans le budget du
ménage
Cette question fermée est à 8 réponses
multiples ordonnées. Si nous avons opté pour la Figure 10,
seulement, c'est parce que celle-ci se prête mieux à l'analyse que
le tableau. Il convient cependant de noter que cette variable avait toujours
nécessité de notre part, plus de précision par ce que non
explicite pour la majorité des répondants; de plus, le fait qu'il
s'agisse d'une question fermée avec trop des modalités, rendait
particulièrement difficile notre tâche.
29
(13,8%) revêt pour la plupart des répondants une
importance capitale, si bien qu'au vu de son pourcentage, elle se place
sensiblement au second rang après l'alimentation (14%) même avant
les frais de déplacement(13,7%) et le logement (13,5%).
3.2.2.11. Fréquence d'utilisation Internet
Les membres de la diaspora haïtienne de Montréal
utilise Internet tous les jours à 40% comme l'indique le tableau 14 et
la figure 10; en réalité, nous pouvons considérer
qu'Internet est un outil assez prisé par cette communauté et ce
à 62,4%, si nous qualifions l'utilisation fréquente d'Internet
(22,4%), comme étant un usage quotidien de cette technologie de
l'information et de communication.
Tableau 14 : utilisation d'Internet
Utiuisation_Internet
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Jamais
|
51
|
15,4% < 20,4 < 25,4%
|
Rarement
|
33
|
9,0% < 13,2 < 17,4%
|
Quelques fois dans le mois
|
10
|
1,6% < 4,0 < 6,4%
|
Fréquemment
|
56
|
17,2% < 22,4 < 27,6%
|
Tous les jours
|
100
|
33,9% < 40,0 < 46,1%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
20,4%
40,0%
13,2%
4,0%
22,4%
Figure 10 : taux d'utilisation d'Internet
Jamais
Rarement
Quelques fois dans le moi
Fréquemment
Tous les jours
30
3.2.2.12. Fiabilité de l'information sur
internet
La qualité de l'information sur Internet
constitue une question fondamentale dans la réflexion autour des TIC,
surtout quand nous savons que cet outil donne à quiconque (un ordinateur
connecté), la possibilité de poster une information, où
qu'il soit et ce à tout moment; ainsi donc, en fonction de l'information
recherchée, les répondants ont considéré à
32,8% (Tableau 15 et Figure 11) que l'information sur Internet était
fiable, lorsqu'ils pouvaient identifier l'émetteur; n'empêche
néanmoins que pour une part significative aussi, soit 30%, l'information
sur Internet reste généralement fiable.
Tableau 15 : information sur Internet
Info_Internet
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Non réponse
|
53
|
16,1% < 21,2 < 26,3%
|
Généralement fiable
|
75
|
24,3% < 30,0 < 35,7%
|
Fiable quand on peut identifier l'émetteur
|
82
|
27,0% < 32,8 < 38,6%
|
Difficile à vérifier
|
36
|
10,0% < 14,4 < 18,8%
|
Généralement infondée
|
4
|
0,1% < 1,6 < 3,1%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
Non réponse 21,2%
Généralement fiable
Fiable quand on peut identifier l'émete
32,8%
1,6%
Difficile à vérifier
Généralement infondée
Figure 11 : fiabilité de l'information sur
Internet
31
3.2.2.13. Vérification de l'information sur
Internet
Nous avons supprimé les «non
réponses» pour mieux analyser cette question fermée. En
effet, nous remarquons au Tableau 16 que plus de la moitié des
internautes (56,8%), estime que l'information sur Internet n'est pas fiable si
bien que la vérification s'impose. Ce résultat se justifie au
regard de la variable «information sur Internet», vu le pourcentage
(32,8%) qu'affiche, la modalité «fiable quand on peut identifier
l'émetteur».
Tableau 16 : vérification
information
Verification_information
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Oui
|
142
|
50,7% < 56,8 < 62,9%
|
|
Non
|
56
|
|
250
|
|
|
Oui Non
Cette attitude des répondants confirme à notre
sens le principe de «complémentarité des TIC», qui
voudrait qu'une information trouvée sur Internet puisse se
vérifier auprès d'autres technologies (radio,
télévision etc.).
28,3%
71,7%
Figure 12: taux de vérification de
l'information
figure 13 : pourcentage de vérification par
modalité
32
3.2.2.14. source de vérification de
l'information sur Internet
Le membre de la famille est la personne auquel 28,8% des
répondants recourent pour vérifier une information trouvée
sur Internet. Toutefois, un expert sur la question, constitue pour beaucoup, la
personne la mieux indiquée pour vérifier une information, c'est
ce qui justifie les 26,8% attribués à la modalité
«autre» de cette variable fermée multiple du Tableau 17;
autrement dit pour une information concernant le gouvernement, recours sera
fait à un membre du gouvernement et ainsi de suite.
Tableau 17 :vérification
information
Si_v erification
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Un membre de ma famille
|
72
|
23,2% <
|
28,8 <
|
34,4%
|
Un membre de ma communauté
|
34
|
9,4% <
|
13,6 <
|
17,8%
|
Un voisin
|
5
|
0,3%
|
< 2,0
|
< 3,7%
|
Un élu
|
6
|
0,5%
|
< 2,4
|
< 4,3%
|
Autre
|
67
|
21,3% <
|
26,8 <
|
32,3%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
Toutefois, pour certains répondants, la
vérification se fait essentiellement sur Internet par la visité
des sites spécialisés sur la question donnée. La
modalité «non réponse» n'étant d'aucune
utilité pour notre analyse, elle a été supprimée
comme l'indique les valeurs en pourcentage de la figure 13.
Un membre de ma communaut 18,5%
2,7%
3,3%
36,4%
Un voisin
Un élu
Autre
Un membre de ma famille 39,1%
33
3.2.2.14. Lieu d'accès Internet
Par crainte des biais dans nos estimations, la
non-réponse qui est une erreur non due à l'échantillonnage
comme souligné ci-haut, elle a été également
supprimée pour cette question à 6 réponses multiples
ordonnées. Le domicile constitue le premier lieu d'accès
Internet, pour 40,6% des répondants, suivi de loin par le lieu de
travail (19%) comme l'indique la Figure 15.
Il convient cependant de noter que pour certains
répondants détenteur du smart-phone, l'accès à
Internet se fait en tout lieu, faisant ainsi que certaines modalités de
cette variable, apparaissent à notre entendement comme des lieux
classiques (domicile, travail, cybercafé, etc.) d'accès à
Internet.
A votre domicile 40,6%
Dans un centre d'accès communautair 9,9%
Sur votre lieu d'études 11,7%
Dans un cybercafé 8,5%
Sur votre lieu de travail 19,0%
Autres lieux 10,3%
Figure 14 : Lieu d'utilisation d'Internet
De plus, nous constatons que le nombre de citation est
supérieur au nombre d'observation du fait des réponses multiples
(6 au maximum). C'est pourquoi, seule la représentation graphique n'a
été reprise pour cette variable.
3.2.2.15. Internet dans les loisirs et la vie
sociale
Le tableau pour cette variable fermée multiple
à 12 modalités, nous révèle que 69,6% des
répondants ont opté pour la modalité «je communique
avec mes proches» qui se confond avec la modalité «je reste en
contact avec ma communauté d'origine» à 52,8%. En effet, par
réflexe communautariste, les proches seront généralement
pour les répondants des membres de la communauté haïtienne;
les réseaux sociaux notamment «facebook» 52,4%, occupe une
place significative dans les loisirs et la vie sociale des répondants.
Notons par ailleurs que la recherche d'emploi, constitue la réponse la
plus
34
donnée par les répondants pour la modalité
«Autre».
Tableau 18 : Internet, loisirs et vie
sociale
Internet_Loisir_v ie_sociale
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Je communique avec mes proches (messagerie,
chat...)
|
174
|
63,9% <
|
69,6 <
|
75,3%
|
Je consulte les programmes
télé
|
53
|
16,1% <
|
21,2 <
|
26,3%
|
j'organise mes loisirs
|
65
|
20,6% <
|
26,0 <
|
31,4%
|
Je cherche, j'échange des information sur mes
hobbies
|
84
|
27,8% <
|
33,6 <
|
39,5%
|
Je participe à un club, une association
sportive
|
21
|
5,0%
|
< 8,4 <
|
11,8%
|
Je m'amuse, Je joue en réseau
|
47
|
14,0% <
|
18,8 <
|
23,6%
|
Je publie des contenus personnels (blog,
photos..)
|
82
|
27,0% <
|
32,8 <
|
38,6%
|
Je participe à la vie de mon
quartier
|
20
|
4,6%
|
< 8,0 <
|
11,4%
|
Je reste en contact avec ma communauté
d'origine
|
132
|
46,6% <
|
52,8 <
|
59,0%
|
J'utilise des sites communautaires, des réseaux
sociaux
|
131
|
46,2% <
|
52,4 <
|
58,6%
|
Je fais des rencontres, je créé des
liens
|
67
|
21,3% <
|
26,8 <
|
32,3%
|
Autres
|
32
|
8,7% <
|
12,8 <
|
16,9%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
Au vu de ces résultats, nous pouvons supposer que le
courrier électronique, constitue sans contredit le service de
communication le plus utilisé, par les répondants;
l'enquête pouvait également chercher à savoir quelle
proportion des répondants avait un courriel et ce sur quel site(Yahoo,
Google, Hotmail etc) mais celle des services comme le partage des documents et
la visio-conférence.
Je communique avec mes proches (messagerie, chat
19,2%
5,8%
Je consulte les programmes télé
j'organise mes loisirs
3,5%
Autres
Je cherche, j'échange des information sur mes
hobbie 9,3%
Je participe à un club, une association
sportive
Je m'amuse, Je joue en réseau
Je publie des contenus personnels (blog,
photos..)
2,3%
5,2%
9,0%
Je participe à la vie de mon quartier
Je reste en contact avec ma communauté
d'origine
J'utilise des sites communautaires, des réseaux
soci
14,5%
14,4%
Je fais des rencontres, je créé des
liens
7,4%
2,2%
7,2%
Figure 15 : Internet dans les loisirs et la vie
sociale
Figure 16 : Internet dans la vie citoyenne
35
3.2.2.16. Internet dans la vie citoyenne
Internet est un outil indispensable dans la vie citoyenne des
membres de la diaspora haïtienne de Montréal, qui l'utilise
à 62,4% pour se mettre au courant de l'actualité politique locale
(47,2%) notamment. La modalité «radio» étant une erreur
de saisie pour cette variable fermée multiple, a été
supprimée afin de corriger ce biais.
Tableau 19 : Internet-vie citoyenne
internet_v ie_citoyenne
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Je consulte les médias, Je me tiens au courant de
l'actualité
|
156
|
56,4% < 62,4 < 68,4%
|
Je participe à une activité
bénévole, des action d'entraide et de solidarite
|
39
|
11,1% < 15,6 < 20,1%
|
Je suis l'actualité politique locale
|
118
|
41,0% < 47,2 < 53,4%
|
J'anime une association
|
13
|
2,4% < 5,2 < 8,0%
|
Je m'exprime dans des débats, des forums d'opinion, je
signe des pétitions
|
41
|
11,8% < 16,4 < 21,0%
|
J'échange avec les élus
|
15
|
3,1% < 6,0 < 8,9%
|
Je me sensibilise aux enjeux du développement durable
|
44
|
12,9% < 17,6 < 22,3%
|
Je participe à une association de quartier
|
11
|
1,9% < 4,4 < 6,9%
|
Je participe à un média local (Web tv
|
12
|
2,2% < 4,8 < 7,4%
|
Je participe en tant que bénévole à des
associations locales (si oui, préciser)
|
21
|
5,0% < 8,4 < 11,8%
|
J'anime un site, blog politique/militant
|
9
|
1,3% < 3,6 < 5,9%
|
Autre
|
3
|
0,0% < 1,2 < 2,5%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
Autre
0,6%
Je consulte les médias, Je me tiens au courant de
l'actualité 32,4%
Je participe à une activité
bénévole, des action d'entraide et de solidarite 8,1%
Je suis l'actualité politique locale
J'anime une association
Je m'exprime dans des débats, des forums d'opinion, je
signe des pétitio 8,5%
J'échange avec les élus
Je me sensibilise aux enjeux du développement durable
Je participe à une association de quartier
24,5%
2,7%
3,1%
9,1%
2,3%
Je participe à un média local (Web tv
2,5%
Je participe en tant que bénévole à des
associations locales (si oui, préc 4,4%
J'anime un site, blog politique/militant
1,9%
Nous observons également à travers le Tableau 19
et la Figure 16 que le caractère assez faible de la modalité
«j'échange avec les élus», soit 6% alors que le Canada
est un des pays, les mieux avancés en e-Administration. La
réponse qui nous a été donnée pour justifier ce
fait, est je cite : «les élus sont facilement accessibles qu'il
est préférable de les rencontrer plutôt d'utiliser
Internet».cette enquête n'ayant couvert qu'une quantité
négligeable de la diaspora haïtienne de Montréal, aucune
extrapolation ne peut être faite quant à ce.
36
3.2.2.17. Internet dans la vie quotidienne
parmi les 13 modalités de cette variable fermée
multiple reprise sur le Tableau 20 et la Figure 17, la recherche des
informations de proximité a été citée par 146
répondants (58,4%) et 136 répondants pour les adresses des
commerces et marchés (54,4%).
Tableau 20 : Internet-vie quotidienne
Internet_v ie_quotidienne
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Je gère mes comptes en banque
|
124
|
43,4% < 49,6 < 55,8%
|
Je localise un lieu sur le plan de la ville
|
131
|
46,2% < 52,4 < 58,6%
|
Je cherche des informations de proxi mité (transport,
voirie, cadre de vie)
|
146
|
52,3% < 58,4 < 64,5%
|
Je fais des achats en ligne
|
69
|
22,1% < 27,6 < 33,1%
|
Je me renseigne sur mes droits (aides, juridique, retraite,
impôt)
|
99
|
33,5% < 39,6 < 45,7%
|
Je cherche des adresses et horaires des commerces /
marchés
|
136
|
48,2% < 54,4 < 60,6%
|
Je cherche des solutions informatques (archivage, maintenance,
hotline)
|
67
|
21,3% < 26,8 < 32,3%
|
Je cherche des informations sur les sercives de santé,
d'aide à domicile
|
74
|
23,9% < 29,6 < 35,3%
|
Je fais une demande à la mai rie (extrait d'état
civil, impôts...)
|
14
|
2,8% < 5,6 < 8,5%
|
Je consulte ou publie des petites annonces
|
98
|
33,1% < 39,2 < 45,3%
|
Je cherche des informations sur le logement
|
96
|
32,4% < 38,4 < 44,4%
|
Je m'inscris à un service public (école, cantine,
centre de loisir....)
|
47
|
14,0% < 18,8 < 23,6%
|
J'exerce un contrôle parental
|
32
|
8,7% < 12,8 < 16,9%
|
Autres
|
7
|
0,8% < 2,8 < 4,8%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
En effet, un début d'explication à ce
résultat, réside dans le fait que la Maison d'Haïti
où a été passée la quasi totalité de nos
questionnaires, offre des services aux nouveaux arrivants pour qui l'Internet
constitue un outil indispensable pour la recherche d'information sur le
transport, les horaires et adresses des commerces. Il s'agit là d'une
préoccupation légitime lorsqu'on arrive dans une grande ville
comme Montréal.
Je gère mes comptes en banque 10,9%
11,5%
Je localise un lieu sur le plan de la ville
Je cherche des informations de proximité (transport,
voirie, cadre de vi 12,8%
6,1%
8,7%
Je fais des achats en ligne
Je me renseigne sur mes droits (aides, juridique, retraite,
impôt)
Je cherche des adresses et horaires des commerces /
marchés 11,9%
Je cherche des solutions informatques (archivage, maintenance,
hotli 5,9%
Je cherche des informations sur les sercives de santé,
d'aide à domi 6,5%
1,2%
8,6%
8,4%
Je fais une demande à la mairie (extrait d'état
civil, impôts...) Je consulte ou publie des petites annonces Je cherche
des informations sur le logement
Je m'inscris à un service public (école, cantine,
centre de loisir....) 4,1%
2,8%
J'exerce un contrôle parental
Autres 0,6%
Figure 17 : Internet et vie citoyenne
37
3.2.2.18. Source d'information sur Internet
Les répondants utilisent à 57,2% les sites des
médias nationaux , comme source d'information sur Internet, suivi des
sites de la communauté haïtienne à 42,8%.
Tableau 21 : sites d'information
Source_Infos_Internet
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Les sites de media nationaux (presse, radio, tv)
|
143
|
51,1% <
|
57,2 <
|
63,3%
|
Les sites portails généralistes
|
76
|
24,7% <
|
30,4 <
|
36,1%
|
Les sites portails thématiques
|
78
|
25,5% <
|
31,2 <
|
36,9%
|
Les sites publics et parapublics
|
100
|
33,9% <
|
40,0 <
|
46,1%
|
Les sites de média locaux
|
103
|
35,1% <
|
41,2 <
|
47,3%
|
Les encyclopédies collaboratives
|
89
|
29,7% <
|
35,6 <
|
41,5%
|
Les sites associatifs ou militants
|
31
|
8,3% <
|
12,4 <
|
16,5%
|
Les sites produits par les internautes (blogs, pages
perso...)
|
42
|
12,2% <
|
16,8 <
|
21,4%
|
Les sites de la communauté haïtienne
|
107
|
36,7% <
|
42,8 <
|
48,9%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
l'actualité occupant une place de choix dans la vie
citoyenne des répondants, les sites des médias nationaux et
même internationaux, ne peuvent qu'affichaient ce pourcentage au
détriment d'autres sources. (voir Tableau 21 et Figure 18)
13,4%
13,0%
13,9%
5,5%
4,0%
18,6%
9,9%
11,6%
10,1%
Figure 18 : les sources d'information des
répondants
Les sites de media nationaux (presse, radio, tv)
Les sites portails généralistes
Les sites portails thématiques
Les sites publics et parapublics
Les sites de média locaux
Les encyclopédies collaboratives
Les sites associatifs ou militants
Les sites produits par les internautes (blogs, pages perso
Les sites de la communauté haïtienne
38
3.2.2.19. Aide dans l'usage d'Internet
La somme des pourcentages est inférieure
à 100% suite à la suppression de la non réponse qui pour
cette variable fermée, atteignait 21,2%. En effet, il apparaît que
les répondants n'ont à 48% obtenu aucune aide dans l'usage
d'Internet.
Tableau 22 : aide dans l'utilisation
d'Internet
aide_utilisation_Internet
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Oui
|
77
|
25,1% < 30,8 < 36,5%
|
|
Non
|
120
|
|
250
|
|
|
Il serait intéressant de croiser cette
variable avec la variable «sexe», afin de connaître la strate
(homme ou femme) qui a bénéficié ou pas d'une aide dans
l'utilisation d'Internet.
48,0%
Oui Non
30,8%
Figure 19 : pourcentage aide dans l'usage
d'Internet
3.2.2.20. outils de communication
La question est à 5 réponses multiples
ordonnées. Le nombre de citations est supérieur au nombre
d'observations du fait de réponses multiples (5 au maximum).Ces 4
modalités peuvent en réalité être regroupées
en deux; le téléphone d'un coté et Internet de l'autre. Le
téléphone est préférée à Internet
comme outil de communication dans notre échantillon et ce à 65,4%
contre 34,6% pour l'Internet. Les difficulté d'accès
à
39
Internet semble être la raison fondamentale aux
dire de certains répondants.
Le téléphone fixe 35,7%
21,2%
29,7%
Le téléphone cellulaire La messagerie internet
Les réseaux sociaux sur Internet(lesquels) 13,4%
Figure 20 : pourcentage d'utilisation des outils de
communication.
Ce constat peut à notre sens, être
généralisée à l'ensemble de la diaspora
haïtienne de Montréal, du Canada et même d'ailleurs et
devrait être pris en compte dans toute politique publique TIC en
Haïti notamment dans le cadre d'un aménagement numérique du
territoire (Figure 20).
3.2.2.21. Fréquence de communication
moyenne
A cette question fermée, en fonction des
différents interlocuteurs, les répondants ont affirmé
à 33,6%, communiquer plusieurs fois par mois avec Haïti; les 4%
attribués à la modalité «jamais», sont le fait
des répondants qui soit avaient perdu leur famille pendant le
séisme de janvier 2010, soit ceux dont la famille s'est installée
depuis belle lurette au Canada.
Tableau 23 :
fréquence-communication
Fréquence_communication
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Jamais
|
10
|
1,6%
|
< 4,0
|
< 6,4%
|
Rarement
|
29
|
7,6%
|
<
|
11,6 <
|
15,6%
|
Plusieurs fois par an
|
26
|
6,6%
|
<
|
10,4 <
|
14,2%
|
Plusieurs fois par mois
|
84
|
27,8%
|
<
|
33,6 <
|
39,5%
|
Plusieurs fois par semaine
|
70
|
22,4%
|
<
|
28,0 <
|
33,6%
|
Tous les jours
|
31
|
8,3%
|
<
|
12,4 <
|
16,5%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
|
Une des difficultés que nous avions eu pendant
la passation du questionnaire tient au fait que cette question (43) venait
après celle relative aux outils de communication (41) de sorte que les
réponses à la question 41, contredisaient celles de la question
43
40
Jamais
Rarement
Plusieurs fois par an Plusieurs fois par mois Plusieurs fois par
semain Tous les jours
lorsque la modalité «jamais» avait
été cochée.
12,4%
4,0%
11,6%
10,4%
28,0%
33,6%
Figure 21 : fréquence de communication avec
Haïti
3.2.2.22. Entretien des liens avec Haïti
Nous observons sur le tableau 24 que les rapports des 189
répondants(75,6%) sur les 250 constituant notre échantillon, sont
essentiellement familiaux grâce au téléphone qui comme
souligné ci-haut, est l'outil préféré d'une part
significative des membres de la diaspora haïtienne de Montréal
(Figure 22).
Tableau 24 : liens-Haïti
personnes_entrenez_lien
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Un parent direct (père, mère, frère, soeur
ou enfant)
|
189
|
70,3% <
|
75,6 <
|
80,9%
|
D'autres parents (cousins, oncles...)
|
153
|
55,2% <
|
61,2 <
|
67,2%
|
Des amis
|
163
|
59,3% <
|
65,2 <
|
71,1%
|
Des voisins
|
36
|
10,0% <
|
14,4 <
|
18,8%
|
Autres
|
12
|
2,2%
|
< 4,8
|
< 7,4%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
6,5%
2,2%
41
34,2%
27,7%
29,5%
Un parent direct (père, mère, frère,
soeur ou enfant
D'autres parents (cousins, oncles...)
Des amis
Des voisins
Autres
Figure 22 : pourcentage de communication en fonction des
personnes
3.2.2. Les variables numériques
Notre questionnaire ne contenait que 4 questions
numériques à savoir le numéro du questionnaire (1 à
250), l'année de naissance des répondants (point 2.2.1),
l'année d'arrivée au Canada (point 2.2.2.) et le nombre
des membres de famille (point 2.2.3), qui accompagnaient des
répondants arrivés au Canada en famille. Toutefois, la question
numéro du questionnaire a été écartée de nos
analyses parce que non pertinente.
Les questions sont toutes à réponse ouverte
numérique. Les observations sont regroupées grâce au
logiciel SPHINX en 7 classes d'égale amplitude. La moyenne et
l'écart-type sont calculés sans tenir compte des
non-réponses.
3.2.2.1. Année de naissance
La première classe concerne les répondants
nés avant 1940 et la dernière, celle des répondants
nés à partir de l'année 1990 et plus; le plus vieux des
répondants par ce que c'était un homme, est né en 1931
alors que la plus jeune est née en 1998. Les TIC s'avère
être de nos jours à la portée de tous(jeunes et vieux),
d'où l'impératif de connaître les extrémités
d'âge de la génération dite «Internet», au sein
de la diaspora haïtienne de Montréal. C'est ce qui explique le
minimum et le maximum(1998) retenus dans notre échantillonnage.
42
L'écart-type est une mesure de dispersion des valeurs
autour de leur moyenne arithmétique11. La moyenne et
l'écart-type pour cette variable sont respectivement de 1969,51 et de
15,59;autrement dit, la moyenne 1969,51 a comme valeur de dispersion 15,59 qui
vient corriger nos estimations résultant d'un échantillonnage
aléatoire.
Tableau 25 : Année de naissance
Année_Naissance
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Non réponse
|
26
|
6,6% < 10,4 < 14,2%
|
Moins de 1940
|
7
|
0,8% < 2,8 < 4,8%
|
De 1940 à 1950
|
26
|
6,6% < 10,4 < 14,2%
|
De 1950 à 1960
|
26
|
6,6% < 10,4 < 14,2%
|
De 1960 à 1970
|
45
|
13,2% < 18,0 < 22,8%
|
De 1970 à 1980
|
55
|
16,9% < 22,0 < 27,1%
|
De 1980 à 1990
|
43
|
12,5% < 17,2 < 21,9%
|
1990 et plus
|
22
|
5,3% < 8,8 < 12,3%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
Minimum = 1931, Maximum = 1998
De 1980 à 1990 17,2%
1990 et plus 8,8%
Non réponse 10,4%
Moins de 1940 2,8%
De 1940 à 1950 10,4%
De 1950 à 1960 10,4%
De 1960 à 1970
De 1970 à 1980
18,0%
22,0%
Figure 23 : âge moyen des répondants
Il apparaît clairement sur cette représentation
graphique que nous avions eu plus des répondants (22%) dont
l'année de naissance variait entre 1970 et 1980. les
non-réponses(10,4%), reflètent les réticences dont ont
fait montre certains répondants au sujet de cette question, qu'ils
considéraient comme étant personnelle.
11
http://www-rocq.inria.fr/axis/modulad/archives/numero-37/Notule-Grenier-37/Notule-Grenier-37.pdf
43
3.2.2.2. Année d'arrivée au Canada
La classe la plus significative pour cette variable
est «1976 et plus», avec 72,4% désignant le nombre des
répondants arrivés au Canada de 1976 à nos jours. La
moyenne quant à elle est de 1996,31 avec un écarts-type de
14,86.
Tableau 26 : Année d'arrivée au
Canada
Année_canada
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Moins de 1966
|
5
|
0,3%
|
<
|
2,0 <
|
3,7%
|
De 1966 à 1968
|
3
|
0,0%
|
<
|
1,2 <
|
2,5%
|
De 1968 à 1970
|
4
|
0,1%
|
<
|
1,6 <
|
3,1%
|
De 1970 à 1972
|
6
|
0,5%
|
<
|
2,4 <
|
4,3%
|
De 1972 à 1974
|
9
|
1,3%
|
<
|
3,6 <
|
5,9%
|
De 1974 à 1976
|
10
|
1,6%
|
<
|
4,0 <
|
6,4%
|
1976 et plus
|
181
|
66,9% <
|
72,4 < 77,9%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
|
Minimum = 1964, Maximum = 2011
Ce n'est pas un fait du hasard si la classe
«1976 et plus» est la plus significative (72,4%) car elle trouve son
explication dans la grande vague d'immigration qui a suivi la succession de
Jean Claude DUVALIER à son père décédé en
1971. le minimum(1964) et le maximum (2011), indiquent les deux années
extrêmes d'arrivée des plus vieux arrivants aux plus
récents.
2,3%1,4%1,8%2,8%
4,1%
4,6%
83,0%
Figure 24 : pourcentage d'arrivée par tranche
d'années
Moi ns de 1966 De 1966 à 1968 De 1968 à 1970 De
1970 à 1972 De 1972 à 1974 De 1974 à 1976 1976 et plus
44
3.2.2.3. Avec combien des membres de famille
les classes les plus significatives sont de «2 à
3», «de 6 à 7» et «7 et plus» avec
respectivement 13,2; 1,6 et 1,2 comme pourcentage. La moyenne se chiffre
à 2,74 pour un écarts-type de 1,54. les 250 répondants
étaient accompagnés à leur arrivée au Canada, d'une
personne au minimum et de 7 au maximum (Tableau 27).
Tableau 27 : membres de famille
Combien _membre
|
Nb. cit.
|
Intervalles de confiance
|
Moins de 2
|
31
|
8,3% <
|
12,4 <
|
16,5%
|
De 2 à 3
|
33
|
9,0% <
|
13,2 <
|
17,4%
|
De 3 à 4
|
27
|
7,0% <
|
10,8 <
|
14,6%
|
De 4 à 5
|
16
|
3,4%
|
< 6,4
|
< 9,4%
|
De 5 à 6
|
11
|
1,9%
|
< 4,4
|
< 6,9%
|
De 6 à 7
|
4
|
0,1%
|
< 1,6
|
< 3,1%
|
7 et plus
|
3
|
0,0%
|
< 1,2
|
< 2,5%
|
TOTAL OBS.
|
250
|
|
|
|
|
Minimum = 1, Maximum = 7
8,8%
3,2%2,4%
24,8%
12,8%
21,6% 26,4%
Moins de 2
De 2 à 3
De 3 à 4
De 4 à 5
De 5 à 6
De 6 à 7 7 et plus
Figure 25 : le nombre des personnes arrivées avec
les répondants
45
3.3.Tableaux croisés et strates
Le choix des variables pour notre analyse a été
fait en fonction du thème de la présente enquête à
savoir «l'usage des TIC dans la diaspora haïtienne de
Montréal».
En effet, nos principales strates pour ce faire sont d'un
coté les modalités «homme» et «femme» de la
variable sexe et de l'autre la variable «année de naissance»;
le but étant de connaître l'état d'appropriation des TIC
par ces différentes catégories. Toutefois, nous avons
également eu recours à d'autres variables afin d'enrichir la
présente étude.
3.3.1. Sexe et utilisation Internet
Avec ces deux variables fermées, nous pouvons
procéder à une batterie de tests statistiques pour ce tableau
croisé. En effet, le logiciel SPHINX nous permet d'obtenir le chi2 dont
la dépendance n'est pas significative: chi2=2,52,ddl=4,1-p=35,83%; ces
valeurs sont obtenues notamment grâce à la table du chi2.
Tableau 28 : sexe et internet
Utilisation_Internet
sexe
|
Jamais
|
Rarement
|
Quelques fois dans le mois
|
FréquemmentTous
|
les jours
|
TOTAL
|
Homme
|
26
|
17
|
3
|
31
|
55
|
132
|
Femme
|
25
|
16
|
7
|
25
|
45
|
118
|
TOTAL
|
51
|
33
|
10
|
56
|
100
|
250
|
|
Il ne nous sera pas possible de procéder à une
analyse factorielle ( AFC) de ce tableau qui n'a pas plus de deux lignes et
plus de deux colonnes. Autrement dit, pour avoir l'AFC, il faut plus de deux
colonnes et plus de deux lignes dans un tableau. L'AFC permet de
présenter visuellement sur une carte, les proximités entre les
modalités.
Au vu du tableau 28, nous pouvons conclure que les
différences dans l'utilisation d'Internet, n'est pas significative entre
les hommes et femmes de notre échantillon, comme l'atteste d'ailleurs le
chi2 ainsi les valeurs attribuées a chaque modalité de la
variable «utilisation d'internet».
46
132 Homme 118 Femme
Jamais Rarement Quelques fois dans le mois
Fréquemment Tous les jours
Figure 26 : la fréquence d'utilisation d'Internet en
fonction du sexe
3.3.2. Revenus annuels / utilisation d'Internet
La dépendance n'est pas significative par ce
que chi2=30,89,ddl=24,1,1-p=84,1%; l'AFC nous donne la figure 27 qui nous
présente visuellement les proximités entre les modalités
des deux questions croisées.
Tableau 29 : Revenus annuels et internet
Utilisation_Internet Rev enus_annuels
|
Jamais
|
Rarement
|
Quelques fois dans le mois
|
FréquemmentTous
|
les jours
|
TOTAL
|
Sans revenu
|
15
|
8
|
2
|
13
|
20
|
58
|
Moins de 5000$
|
3
|
0
|
0
|
4
|
6
|
13
|
5000$ à 10000$
|
2
|
3
|
1
|
5
|
2
|
13
|
10000$ à 15000$
|
5
|
5
|
1
|
1
|
6
|
18
|
15000$ à 20000$
|
7
|
4
|
0
|
4
|
15
|
30
|
Plus de 20000$
|
10
|
5
|
5
|
24
|
36
|
80
|
Ne se prononce pas
|
9
|
8
|
1
|
5
|
15
|
38
|
TOTAL
|
51
|
33
|
10
|
56
|
100
|
250
|
|
En effet, nous constatons par exemple que la
proximité entre les modalité «tous les jours» qui a
été citée 100 fois et «plus de 20000$»,
citée 80 fois, est assez nette entre elles comme l'atteste si bien la
présente carte.
47
5000$ à 10000$
Quelques fois dans le mois
Rarement
Fréquemment
Plus d 00$
10000$ à 15000$
Sans revenu
Ne se prononce pas
Jamais
15000$ à 20000
Moins de 5000$
36
0
Figure 27 : proximité des variables revenus et
utilisation d'Internet
Avec le tableau croisé 29, nous cherchions
à savoir si les revenus annuels influaient sur l'utilisation d'Internet
dans la diaspora haïtienne de Montréal; en effet, ceux qui gagnent
plus de 20000$ utilisent Internet tous les jours et fréquemment, suivis
des personnes sans revenus tel qu'il apparaît à la figure
28.
Jamais Rarement Quelques foisFréquemmentTous les
jours
dans le mois
Sans revenu Moins de 5000$
5000$ à 10000$ 10000$ à 15000$
15000$ à 20000$ Plus de 20000$
Ne se prononce pas
Figure 28 : l'utilisation d'Internet en fonction du
revenu
figure 30 . l'utilisation d'Internet dans la vie citoyenne
en fonction du sexe
Toutefois, d'une manière générale, nous
pouvons affirmer qu'au vu des résultats,
48
3.3.3. sexe / Internet dans le loisir et la vie
sociale
La dépendance n'est pas significative
chi2=9,96,ddl=11,1-p=46,65%; pas d'analyse factorielle (AFC), faute de lignes
suffisantes (2) dans ce tableau. Même si les hommes supplantent les
femmes sur quasiment toutes les modalités (11sur 12), les
différences entre homme et femme dans l'utilisation d'Internet pour les
loisirs et la vie sociale, demeurent négligeable quelle qu'en soit la
modalité;
534 Homme 428 Femme
Non réponse Je communique avec mes proches (messagerie,
chat...)
Je consulte les programmes télé j'organise mes
loisirs
Je cherche, j'échange des information sur mes hobbies Je
participe à un club, une association sportive
Je m'amuse, Je joue en réseau Je publie des contenus
personnels (blog, photos..)
Je participe à la vie de mon quartier Je reste en contact
avec ma communauté d'origine
J'utilise des sites communautaires, des réseaux sociau Je
fais des rencontres, je créé des liens
Autres
Figure 29. l'utilisation d'Internet dans le loisir et la
vie sociale en fonction du sexe
3.3.4. sexe / internet et vie citoyenne
La dépendance sur ce tableau n'est pas non plus
significative au regard du chi2=7,86, ddl=10, 1-p=35,73%; les
différences entre homme et femme, dans cette analyse croisée
évoluent en dent de scie; en effet, les écart sont
négligeables de la 1ère modalité à la 2ème,
avec une ascendance au niveau de la 3ème et de la 4ème avant de
chuter sensiblement de la 4ème et de la 5ème; c'est seulement au
niveau de la 9ème qu'il y a égalité avant que les femmes
n'affichent des pourcentages supérieurs aux homme pour les
modalités 10 et 11.
324 Homme 238 Femme
Non réponse Je consulte les médias, Je me tiens au
courant de l'actual ité
Je participe à une activité
bénévole, des action d'entraide et de solidarite Je suis
l'actualité politique locale
J'anime une association Je m'exprime dans des débats, des
forums d'opinion, je signe des pétitions
J'échange avec les élus Je me sensibilise aux
enjeux du développement durable
Je participe à une association de quartier Je participe
à un média local (Web tv
radio...) Je participe en tant que bénévole
à des associations locales (si oui, précis
J'anime un site, blog politique/militant Autre
49
l'utilisation d'Internet dans la vie citoyenne n'est
constitue nullement une affaire de sexe au sein de mon
échantillon.
3.3.5. sexe / Internet et vie quotidienne
chi2=13,6, ddl=12, 1-p=67,31%, comme pour les deux
précédents tableaux, la dépendance n'est pas
significative; de plus, sur celui-ci, les chiffres sont rapprochent les homme
et les femmes pour ce qui est de l'utilisation d'Internet dans leur vie
quotidienne. La représentation graphique ci-dessus, l'illustre assez
bien.
624 Homme 576 Femme
Non réponse Je gère mes comptes en banque
Je localise un lieu sur le plan de la ville Je cherche des
informations de proximité (transport, voirie, cadre de vie
Je fais des achats en ligne Je me renseigne sur mes droits
(aides, juridique, retraite, impôt)
Je cherche des adresses et horaires des commerces /
marchés Je cherche des solutions informatques (archivage, maintenance,
hotlin
Je cherche des informations sur les sercives de santé,
d'aide à domicil Je fais une demande à la mairie (extrait
d'état civil, impôts...)
Je consulte ou publie des petites annonces Je cherche des
informations sur le logement
Je m'inscris à un service public (école, cantine,
centre de loisir....) J'exerce un contrôle parental
Autres
Figure 31 : l'utilisation d'Internet dans la vie quotidienne
en fonction du sexe
3.3.6. statut professionnel / utilisation d'Internet
La dépendance est très significative.
chi2 = 51,86, ddl = 24, 1-p = 99,92%; les cases encadrées en bleu (rose)
sont celles pour lesquelles l'effectif réel est nettement
supérieur (inférieur) à l'effectif
théorique.
Tableau 30 :statut professionnel et
Internet
Utilisation_Internet
Statut_professionnel
|
Jamais
|
Rarement
|
Quelques fois dans le mois
|
FréquemmentTous
|
les jours
|
TOTAL
|
Sans activité professionnelle
|
10
|
1
|
0
|
1
|
2
|
14
|
A mon compte
|
16
|
8
|
2
|
4
|
16
|
46
|
Demandeur d'emploi
|
5
|
4
|
1
|
6
|
12
|
28
|
Elève, étudiant
|
1
|
6
|
2
|
11
|
17
|
37
|
Retraité
|
4
|
3
|
0
|
2
|
4
|
13
|
Salarié
|
15
|
10
|
5
|
32
|
48
|
110
|
Autre
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2
|
TOTAL
|
51
|
33
|
10
|
56
|
100
|
250
|
|
50
Les règles du chi2 n'ont pas été
réellement appliquées aux 19 cases dont l'effectif
théorique est inférieur à 5.
plusieurs interprétations sont susceptibles
d'être données; en effet, nous constatons sur les
différentes représentations que les salariés mais nous
pensons que les salariés utilisent Internet de manière
fréquente et ce tous les jours, suivi des élèves et
étudiants pour des raisons évidentes et de ceux qui travaillent
pour leur propre compte. En définitive, les personnes en
activité, utilisent Internet au quotidien. Les modalités
«jamais» et «autre», ne nous sont d'aucun apport dans cette
analyse croisée.
57,1%
50,0%
48,0%
31,4%
29,4% 30,3%
24,2%
19,6%
20,
18,2%
0% 19,6%
6,
17,
0%
12,1%
9,8% 9,1% 10,
7,8%
12,0%
0% 10,7%
7,1%
0,0%
2,0%
0,0%
3,0%
3,6%
1,8%
0,0% 0,0%
4,0%
2,
1,0%
Jamais Rarement Quelques foisFréquemmentTous les jours
dans le mois
Sans activité professionnelle A mon compte
Demandeur d'emploi Elève, étudiant
Retraité Salarié
Autre
Figure 32 : l'utilisation d'Internet en fonction du statut
professionnel
Sans activité professionnelle A mon compte Demandeur
d'emploi
Elève, étudiant Retraité Salarié
Autre
Jamais Rarement Quelques fois dans le mois
Fréquemment Tous les jours
figure 33 : proximités des modalités
salarié, étudiant , fréquemment et tous les jours
La figure 33 est une analyse factorielle qui indique
également les proximités entre les modalités sur
lesquelles nous avons focalisé notre analyse (salarié,
élève/étudiant, fréquemment et tous les
jours).
51
3.3.7. sexe / outils de communication
Une dépendance non significative parce que chi2
=3,1,ddl=4,1-p=45,85%; le tableau croisé 34, nous révèle
qu'un très élevé des hommes dans l'utilisation du
téléphone (fixe et cellulaire) et aucune différence dans
celle d'Internet. Contrairement à certaines idées reçues,
nous constatons un usage prononcé du téléphone, plus chez
les
hommes que chez les femmes pour qui le
téléphone cellulaire (dernier cri) devient de plus en plus, un
accessoire de mode indispensable (figure 34).
Tableau 34 : sexe et communication
Outils_communication_famille
sexe
|
Le téléphone fixe
|
Le téléphone cellulaire
|
La messagerie internet
|
Les réseaux sociaux
|
Le courrier postal
|
TOTAL
|
Homme
|
95
|
89
|
54
|
34
|
21
|
293
|
Femme
|
89
|
64
|
55
|
35
|
23
|
266
|
TOTAL
|
184
|
153
|
109
|
69
|
44
|
559
|
|
293 Homme 266 Femme
Le téléphone fixe Le téléphone
cellulaire La messagerie internet Les réseaux sociaux
Le courrier postal
Figure 34 : outils de communication en fonction du sexe des
répondants
3.3.8. Année d'arrivée au Canada / statut
matrimonial
Les valeurs du tableau 35 sont les moyennes calculées
sans tenir compte des non-réponses. Puisque notre analyse porte sur une
variable fermée(statut matrimonial) et une variable numérique
(année d'arrivée au canada), nous avons procédé au
test FISHER dont voici les résultats : V_inter = 403,29
V_intra = 216,37 F= 1,86 1-p = 89,91%
En effet, l'analyse de la variance nous indique par le
coefficient «F» de FISHER, que la variance se trouve plutôt
entre les catégories de la variance fermée (intergroupes) ou
à l'intérieur même de ces catégories
(intra-groupes).
52
Tableau 35 : statut matrimonial par année
d'arrivée au canada
Statut_matrimonia l
|
Année_ canada
|
Célibataire
|
1999,08
|
En couple
|
1999,00
|
Marié
|
1995,30
|
Séparé
|
1994,50
|
Divorcé
|
19 88 ,26
|
Veuf/ve
|
1996,33
|
TOTAL
|
1996,13
|
|
Le test de Fisher, ou test F, est un test
d'hypothèse statistique qui permet de tester l'égalité de
deux variances en faisant le rapport des deux variances et en vérifiant
que ce rapport ne dépasse pas une certaine valeur théorique que
l'on cherche dans la table de Fisher.12
Célibataire En couple Marié Séparé
Divorcé Veuf/ve TOTAL
Figure 35 : variances des modalités du statut
matrimonial par année
En Célibataire couple
Veuf/ve
Année_canada
Divorcé
Marié
Séparé
Figure 36 : proximité des modalités de la
variable statut matrimonial
12
http://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Fisher
53
Les répondants célibataires et en
couple sont en moyenne arrivés au Canada, pendant la même
période(1999); le constat est quasi identique pour les mariés et
les séparés(1995-1994), suivis des veuf/veuves en 1996; les
divorcés enfin sont arrivés vers 1998. Avec la variable
numérique, nous avons obtenu la figure 35 (carte ACP) qui
représente la positions des modalités de la variable
fermée par rapport à la question numérique. En effet, la
position de la modalité «célibataire» est proche de la
modalité «en couple».
3.3.9. statut matrimonial / utilisation d'Internet
La dépendance est significative. chi2 = 37,35, ddl =
20, 1-p = 98,94%. certains sur ce tableau sont encadrés par ce que
nettement inférieurs ou supérieurs à l'effectif
théorique; et pour les cases dont l'effectif est inférieur
à 5, les règles du chi2 ne sont pas applicables. Comme on
l'observe sur ce graphique, les mariés constituent des utilisateurs
importants d'Internet.
Tableau 36 :statut matrimonial et Internet
Utilisation_Internet Statut_matrimonial
|
Jamais
|
Raremen
t
|
Quelque s fois da ns le moi s
|
Fréquem ment
|
Tous les jours
|
TOTAL
|
Célibataire
|
16
|
4
|
7
|
22
|
35
|
84
|
En couple
|
2
|
5
|
0
|
9
|
11
|
27
|
Marié
|
22
|
18
|
2
|
17
|
43
|
102
|
Séparé
|
3
|
6
|
0
|
3
|
3
|
15
|
Divorcé
|
6
|
0
|
1
|
5
|
7
|
19
|
Veuf/ve
|
2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
3
|
TOTAL
|
51
|
33
|
10
|
56
|
100
|
250
|
|
l'analyse factorielle démontre les différentes
proximités entre les modalités de deux questions notamment celle
entre la modalité «marié» et les modalités
«tous les jours» et «fréquemment»; il en est de
même de la modalité «célibataire».
84 Célibataire 27 En couple 102
Marié
15 Séparé 19 Divorcé 3
Veuf/ve
Jamais Rarement Quelques fois dans le mois
Fréquemment Tous les jours
Figure 37 : le statut matrimonial dans l'utilisation
d'Internet
54
3.3.10. Niveau d'étude / Internet et vie
citoyenne
La dépendance n'est pas significative : chi2 = 27,58, ddl
= 30, 1-p = 40,75%
C'est par la suppression de certaines
modalités(non-réponse, autre, primaire) que nous avons pu obtenir
le chi2. Et afin de mieux comprendre la figure 38, nous avons
«transposer» les modalités de deux variables.
En effet, on observe que les répondants ayant le
niveau «plus d'un secondaire», font un usage assez diversifié
d'Internet dans leur vie citoyenne. Ainsi donc, le niveau d'étude
apparaît comme un indicateur dans la participation des membres de la
diaspora haïtienne à la vie citoyenne par l'utilisation
d'Internet.
155 Je consulte les médias, Je me tiens au courant de l
'actualité
39 Je parti cipe à une activité
bénévole, des action d'entraide et de solidarite 115 Je suis
l'actualité politique locale
13 J'anime une association
41 Je m'expri me dans des débats, des forums d'opinion,
je signe des pétitions
15 J'échange avec les élus
44 Je me sensibilise aux enjeux du développement
durable
11 Je parti cipe à une association de quartier
12 Je parti cipe à un média local (Web tv
21 Je parti cipe en tant que bénévole à des
associations locales (si oui, précis
9 J'anime un site, blog politique/militant
Plus d'un secondaire Secondaire complété DEP
Secondaire non complété
Figure 38 : le niveau d'étude dans l'usage d'internet
pour la vie citoyenne
La modalité «primaire» a été
supprimée car elle a affiché des valeurs quasi nulle,
n'exerçant de cet fait aucune influence dans l'étude; il en est
de même des non-réponses
3.3.11. Sexe et revenus annuels
Avec le tableau 37, nous voulions savoir comment se
repartissaient les revenus annuels entre les hommes et les femmes de notre
échantillon.
La dépendance n'est pas significative. chi2 =
7,81, ddl = 6, 1-p = 74,77%
En effet, on constate que les hommes gagnent plus que les
femmes quelles que soit la tranche des revenus annuels telle proposée
dans notre questionnaire. Cependant, les femmes ont été plus
nombreuses à déclarer «ne disposer d'aucun revenu».
55
Tableau 37 : Sexe et revenus annuels
Rev enus_annuels
sexe
|
Sans revenu
|
Moins de
5000$
|
5000$ à
10000$
|
10000$ à
15000$
|
15000$ à
20000$
|
Plus de
20000$
|
Ne se prononce pas
|
TOTAL
|
Homme
|
23
|
8
|
9
|
11
|
19
|
43
|
19
|
132
|
Femme
|
35
|
5
|
4
|
7
|
11
|
37
|
19
|
118
|
TOTAL
|
58
|
13
|
13
|
18
|
30
|
80
|
38
|
250
|
|
69,2%
30,8%
63,3%
60,3%
61,5%
61,1%
39,7%
38,5%
53,8%
50,0%
46,3%
38,9%
36,7%
30,8%
Figure 40: corrélation entre années de
naissance et année d'arrivée au canada
Sans revenu Moins de
5000$
|
5000$ à
10000$
|
10000$ à
15000$
|
15000$ à
20000$
|
Plus de 20000$ Ne se
prononce pas
|
|
Homme Femme
Figure 39 : revenus annuels par sexe
221,21
Année_canada
219,56
Année_Naissance
3.3.12. Année de naissance et année
d'arrivée au canada
56
La figure 40 montre les 195 points de coordonnées
Année d'arrivée au canada ; Années de naissance; La
dépendance est peu significative.
l'équation de la droite de régression se
présente comme suit :
Année_Naissance = 0,56 * Année_canada + 845,62
Coefficient de corrélation : +0,53 (Année
d'arrivée au Canada explique 28% de la variance de Année de
Naissance); ce coefficient de corrélation compris entre 0 et 1, nous
indique la force de la relation entre les deux questions numériques.
l'écart-type du coefficient de régression :
0,06
Sur cette représentation, 55 observations ne sont pas
prises en compte (non-réponse à au moins un des
critères).Chaque observation est représentée par un
point.
La figure 40 permet également d'observer la forte
corrélation étant donné le nombre élevé des
points alignés sur la droite.
57
CONCLUSION
Cette enquête a constitué pour nous une
expérience très enrichissante malgré les
difficultés rencontrées tant dans sa préparation que dans
la collecte des données.
Pendant la passation de notre questionnaire, nous devions
régler un certain nombre des questions notamment celle liée au
fait que nous venions d'arriver pour la première fois à
Montréal, qu'à ce titre il nous fallait une intégration
rapide vu le délai imparti pour réaliser notre enquête;
mais également, celle de notre acceptation ou pas, par les membres de la
communauté haïtienne suite à cet exercice des
questions/réponses auquel nous les soumettions.
Forte heureusement pour nous, nous avions été
bien reçu tant au sein des deux structures d'accueil(laboratoire LARIM
et Maison d'Haïti) dont la mention rassurait les répondants,
(certes pas tous mais dans leur grande majorité) que dans les
différents organismes de la communauté haïtienne de
Montréal.
En dépit de tous ces questionnements, nous avions
décidé malgré tout de relever le défi avec comme
objectif, l'acquisition à l'issue de notre stage, d'une
expérience riche d'enseignements tant sur le plan humain que technique;
humain parce qu'il nous arrivait avec certains répondants d'avoir des
conversations au delà même de notre questionnaire et technique
étant donné que nous devrions nous familiariser sans aucune
assistance à l'utilisation d'un nouveau logiciel (SPHINX); de plus, nous
avions là l'opportunité de travailler dans un laboratoire de
recherche dont les missions ne correspondaient pas forcement au travail qui
nous avait été demandé.
Ce stage a été largement apprécié
car nous disposons aujourd'hui d'une expérience certes modeste, dans le
domaine des enquêtes si bien que nous pourrions s'il nous était
demandé, de procéder à l'élaboration d'un
questionnaire, à la collecte des données et enfin au traitement
et aux analyses des résultats d'une enquête similaire ou
même dans un domaine autre que les TIC. De plus, nous avons appris
beaucoup de notions statistiques qui jusque là nous étaient
inconnues.
Outre les raisons qui nous ont poussé à
effectuer ce stage ainsi qu'à exprimer notre appréciation, il
convient cependant de retenir les faits saillants qui donneront une vision
globale quant à l'état d'appropriation des technologies
d'information et de communication par les membres de la diaspora haïtienne
de Montréal.
58
En effet, les résultats peuvent se résumer comme
suit :
·
Notre enquête s'est faite au moyen d'un
échantillonnage aléatoire portant sur 250 répondants dont
132 hommes (52,8%) et 118 femmes (47,2%) qui est une portion négligeable
des membres de cette communauté, estimés à plus de
100.000;
· Les répondants dans une très large
majorité, sont nés en Haïti (87,6%), mais également
au Canada (10,8%) et dans d'autres pays (1,6%). En effet, 72,8% de cette
population est arrivée essentiellement par Montréal et ce,
à partir de 1976 et 22% est née entre 1970 et 1980; 40,8% des
membres de la communautés sont mariés avec tout de même
33,6% des célibataires, des femmes en majorité;
· Sur le plan de la scolarité, 46,4% des
répondants ont le niveau plus d'un secondaire, 44% sont des
salariés et 32% ont plus de 20.000$ comme revenus annuels;
· Les outils de communication les plus utilisés
pour communiquer avec Haïti au regard de notre enquête, sont le
téléphone fixe à 73,4%, le téléphone
cellulaire à 61,2%, la messagerie Internet à 43,6% et 27,6% pour
les réseaux sociaux notamment Facebook;
· En ce qui concerne l'utilisation d'internet pour le
loisir et la vie sociale, 69,6% des répondants communiquent avec leurs
proches, 52,8% pour le maintien d'un contact permanent avec la
communauté haïtienne;
· Dans la vie citoyenne, Internet est utilisé
à 62,8% pour consulter les médias et se tenir au courant de
l'actualité;les sites des médias nationaux (presse, radio,
télévision) constituent la première source d'information
des répondants sur Internet et ce à hauteur de 57,2%.
· pour ce qui est de la vie quotidienne, l'Internet
à 58,4% pour la recherche des informations de proximité
(transport, voirie, cadre de vie);
La présente enquête est de toute évidence
entachée d'erreurs, mais nous osons croire, sans prétention
aucune, qu'elle pourrait pousser au lancement d'une enquête plus
approfondie sur l'usage des TIC dans la diaspora haïtienne de
Montréal.
59
WEBOGRAPHIE
1.
http://www.larim.polymtl.ca
2.
http://www.mhaiti.org
3.
http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca
4.
http://www.er.uqam.ca
5.
http://www.spc.univ-lyon1.fr
6.
http://www.univ-st-etienne.fr/lbti/biomath/Cours/chi2/Chi2.htm
7.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Degr%C3%A9_de_libert%C3%A9_%28statistiques
%29
8.
http://www.statcan.qc.ca
BIBLIOGRAPHIE
1. Brigitte Poussart, les communications
électroniques, Isabelle Quentin éditeur, Québec; juin
2000;
2. Lucie Noël, des métiers et des gens en
TIC, Isabelle Quentin éditeur, Québec, juillet 2000.
60
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 3
1. Sommaire 3
2. Plan 3
PARTIE 1 : LIEU, PRESENTATION ET DEROULEMENT DU STAGE
4
1.1. Lieu du stage 4
1.2. Présentation du stage 5
1.2.1. collecte des données 5
1.2.2. Estimation des résultats 6
1.3. Déroulement du stage 8
PARTIE 2 : LE PROJET 11
2.1. La problématique théorique 11
2.2. Le dispositif méthodologique 11
PARTIE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
17
3.1. Présentation des résultats 18
3.2. Analyses des résultats 20
3.2.1. les variables Nominales 20
3.2.1.1. Sexe 20
3.2.2.2. Pays de naissance 21
3.2.2.3. Statut matrimonial 22
3.2.2.4. Avec qui êtes-vous arrivé au Canada 23
3.2.2.5. Premier logement au Canada 24
3.2.2.6. niveau d'étude 24
3.2.2.7 . statut professionnel 25
3.2.2.8. Revenus annuels 26
3.2.2.9. Équipements à domicile 27
3.2.2.10. Part de la communication dans le budget du
ménage 28
3.2.2.11. Fréquence d'utilisation Internet 29
3.2.2.12. Fiabilité de l'information sur internet 30
3.2.2.13. Vérification de l'information sur Internet 31
3.2.2.14. source de vérification de l'information sur
Internet 32
3.2.2.14. Lieu d'accès Internet 33
3.2.2.15. Internet dans les loisirs et la vie sociale 33
3.2.2.16. Internet dans la vie citoyenne 35
3.2.2.17. Internet dans la vie quotidienne 36
3.2.2.18. Source d'information sur Internet 37
3.2.2.19. Aide dans l'usage d'Internet 38
3.2.2.20. outils de communication 38
3.2.2.21. Fréquence de communication moyenne 39
3.2.2.22. Entretien des liens avec Haïti 40
3.2.2. Les variables numériques 41
3.2.2.1. Année de naissance 41
3.2.2.2. Année d'arrivée au Canada 43
3.2.2.3. Avec combien des membres de famille 44
3.3.Tableaux croisés et strates 45
3.3.1. Sexe et utilisation Internet 45
3.3.2. Revenus annuels / utilisation d'Internet 46
3.3.3. sexe / Internet dans le loisir et la vie sociale 48
3.3.4. sexe / internet et vie citoyenne 48
61
3.3.5. sexe / Internet et vie quotidienne 49
3.3.6. statut professionnel / utilisation d'Internet 49
3.3.7. sexe / outils de communication 51
3.3.8. Année d'arrivée au Canada / statut
matrimonial 51
3.3.9. statut matrimonial / utilisation d'Internet 53
3.3.10. Niveau d'étude / Internet et vie citoyenne
54
3.3.11. Sexe et revenus annuels 54
3.3.12. Année de naissance et année
d'arrivée au canada 55
CONCLUSION 57
WEBOGRAPHIE 59
BIBLIOGRAPHIE 59
|
|