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République de Côte
d'Ivoire
o Union- Discipline-
Travail
UNIVERSITE NANGUI ABROGOUA
UFR - SGE
Sciences et Gestion de l'Environnement
ANNEE : 2008-2009
N° du candidat : Nom : KOLIA
Prénoms : MARIUS
Laboratoire de Géosciences et Environnement
JURY :
Président :
Dr KOUASSI Williams (Maître-Assistant)
Directeur de mémoire : Dr KOFFI
Kouadio (Maître-Assistant)
Membre :
Dr KOUAME Innocent (Maître-Assistant)
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de
la Recherche Scientifique
N° de série :
Mémoire pour l'obtention du diplôme de
MAÎTRISE
en SCIENCES ET GESTION DE
L'ENVIRONNEMENT
Option : Sciences et Techniques de l'Eau
Thème :
Etude des propriétés hydriques de la zone
non saturée de la nappe du Quaternaire au Sud de la Côte d'Ivoire
: zone de Grand-Bassam.
Date de soutenance : 26 Avril 2013
Mémoire de maîtrise STE Table des
matières
i
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS iii
DEDICACE vi
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES vii
LISTE DES FIGURES viii
LISTE DES TABLEAUX ix
RESUME x
INTRODUCTION 2
CHAPITRE 1 : ZONE D'ETUDE 5
1.1 Situation géographique 5
1.2 Climat 6
1.2.1 Pluviométrie 6
1.2.2 Température 7
1.3 Sol et végétation 8
1.4 Géologie et hydrogéologie 8
1.4.1 Géologie 8
1.4.2 Hydrogéologie 8
CHAPITRE 2 : ZONE NON SATUREE 9
2.1 Définition 9
2.2 Caractérisation de quelques propriétés
hydriques de la zone non saturée 9
2.2.1 Porosité 9
2.2.2 Perméabilité 11
Mémoire de maîtrise STE Table des
matières
ii
2.2.3 Granulométrie 13
CHAPITRE 3 : MATERIEL ET METHODES 19
3.1. Matériel 19
3.2 Méthodes 19
3.2.1 Mesure de la porosité efficace 19
3.2.2 Mesure de la conductivité hydraulique 22
3.2.3 Mesure de la granulométrie 24
3.2.4 Coefficient de corrélation 26
CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION 29
4.1 Résultats 29
4.1.1 Porosité efficace et conductivité hydraulique
29
4.1.2 Moyennes granulométriques 30
4.2. Discussion 31
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 35
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 37
ANNEXE 41
Mémoire de maîtrise STE Avant-Propos
III
AVANT-PROPOS
Le présent travail est le fruit de la participation de
plusieurs personnes et structures. C'est pourquoi il est indispensable, avant
de présenter ce mémoire, d'adresser mes vifs et sincères
remerciements aux personnes ressources et aux structures qui ont
contribué de près ou de loin à sa réalisation :
Professeur GOULA Bi Albert, Doyen de l'UFR
des Sciences et Gestion de l'Environnement (UFR SGE) ;
Docteur TAHOUX Martine, Directrice du Centre
de Recherche en Ecologie (CRE) ;
Professeur SAVANE Issiaka, Doyen honoraire de
l'UFR des Sciences et Gestion de l'Environnement à l'Université
Nangui Abrogoua, Directeur du Laboratoire des Eaux Continentales du Centre de
Recherche en Ecologie qui m'a accueilli au sein dudit Laboratoire ;
Mon encadreur, Docteur KOFFI Kouadio,
Maître-assistant au Laboratoire de Géosciences et Environnement
à l'Université Nangui Abrogoua, qui a bien voulu que
j'emboîte ses pas dans le domaine de l'hydrogéologie. Il est
à l'origine de la réalisation de ce travail. Je manque
sincèrement de mots pour le remercier et laisse le soin au Tout-Puissant
de le faire. Mon plus grand souhait est d'avoir à tout moment un
comportement digne de la confiance qu'il a placée en ma modeste personne
;
Docteur KOUAME Kouassi Innocent,
Maître-assistant au Laboratoire de Géosciences et Environnement
à l'Université Nangui Abrogoua, pour sa disponibilité et
ses conseils ;
Messieurs le Président du jury et les membres du jury,
merci pour tout et surtout d'avoir accepté de juger ce travail ;
Mémoire de maîtrise STE Avant-Propos
iv
Messieurs GNOLEBA Irma et NENEFE
Marius qui, au-delà des conseils, ont été mon
support financier aux fins du présent travail. Ceci m'a permis de me
consacrer exclusivement à l'achèvement de mes travaux
plutôt qu'à la recherche d'une source de financement. Par voie de
conséquence, je voudrais qu'ils trouvent ici l'expression de toute ma
gratitude ;
Je remercie de tout mon coeur Monsieur TOURE
Condé Ibrahima et son épouse pour leur sens de
l'hospitalité, la solidarité fraternelle, le soutien financier et
moral exprimés à mon égard.
Docteurs KOUAKOU Eugène et
KOUADIO Alex, ont également tout entrepris pour me
faciliter l'obtention du stage afin de pouvoir rédiger ce
mémoire. Grâce à eux, je n'ai pas eu du tout de soucis pour
ce qui concerne mon stage. Je leur dis un merci infini ;
Je remercie également Monsieur KOFFI
Jean-Louis, à la SODEXAM, de m'avoir fourni des données
météorologiques.
Merci à feu BOUKARY Zerbo,
ex-correspondant AIP à Grand-Bassam, pour les informations sur la
commune de Grand-Bassam qu'il m'a fournies.
Merci à la Direction départementale de la
construction, de l'assainissement et de l'urbanisme de Grand-Bassam pour la
carte de Grand-Bassam.
Merci au Docteur DOUAGUI Aristide, qui a
suivi de près les travaux de terrain et de bibliographie. Sa
disponibilité, ses conseils et son soutien moral ont été
d'une grande utilité pour l'édification de ce mémoire.
Que mes collègues KOUAME Kouamé Jean
Jacques, KOUADIO Justin, KOUAKOU
Séraphin Zoumanan, KONAN N'Deffou
Bénédicte, ADOU Kouakou Eric,
TRAORE Inza, BAMBA Dramane, ADOU Mathias
et
Mémoire de maîtrise STE Avant-Propos
V
ARRA Stanislas reçoivent ici mes
remerciements pour les souffrances endurées au cours des travaux de
terrain et de laboratoire et les multiples services rendus ;
A ma soeur ZOH Rachelle pour ses conseils et
aides précieuses.
Je n'oublie pas ma mère OHOULAN
Akouba, mon père KOLIA André et mes
frères à Grand-Bassam et à Bonoua qui, en
réalité, s'associent à moi pour remercier tous ceux dont
je viens de citer les noms. Que l'Eternel Dieu les comble de ses riches
bénédictions !
Mémoire de maîtrise STE Dédicace
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je puisse arriver à ce niveau.
Trouve dans ce travail la joie pour moi d'être ton fils
et toi mon
qui a su me donner le courage et l'attention
nécessaires pour
Puisse le Tout Puissant t'apporter le bonheur
espéré.
KOLIA DIBI TAO ANDRE
Je dédie ce travail à mon
père
père.
que
vi
DEDICACE
Mémoire de maîtrise STE Liste des
abréviations et acronymes
VII
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
°C : degré Celsius
um : micromètre
AFNOR : Association française de
normalisation
AIP : Agence Ivoirienne de Presse
CRE : Centre de Recherche en Ecologie
Km : Kilomètre m :
Mètre
mL : Millilitre
mm: Millimètre
m/s ou m.s-1 : Mètre par
seconde
Moy : Moyenne
pH : Potentiel Hydrogène
SGE : Sciences et Gestion de l'Environnement
SODEXAM : Société de
Développement et d'Exploitation Aéroportuaire et Maritime
TDR : Time Domain Reflectometry (mesure du temps
de propagation)
UFR : Unité de Formation et de
Recherche
VIII
Mémoire de maîtrise STE Liste des
figures
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Carte de localisation du site d'étude
|
6
|
Figure 2: Pluviométrie mensuelle (2010) en mm à
Abidjan
|
7
|
Figure 3: Températures moyennes mensuelles (2010) en °C
à Abidjan
|
7
|
Figure 4: Différents types de porosité
|
11
|
Figure 5: Courbe granulométrique d'un sable
|
15
|
Figure 6: Carte des sites de prélèvement
|
20
|
Figure 7: Protocole de mesure au laboratoire de la
porosité efficace
|
21
|
Figure 8 : Dispositif de mesure de la conductivité
hydraulique de la couche
superficielle (infiltromètre de Muntz)
|
..23
|
Mémoire de maîtrise STE Liste des
tableaux
ix
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Récapitulatif sur les points de mesure de
la porosité de drainage .... 21
Tableau II : Récapitulatif sur les points de mesure de
la conductivité hydraulique
24
Tableau III : conductivités hydrauliques et
porosités efficaces des différents
secteurs de la zone d'étude 29
Tableau IV : Paramètres granulométriques des
sols de la zone d'étude 31
Mémoire de maîtrise STE
Résumé
X
RESUME
Cette étude fait état de l'évaluation des
propriétés hydriques de la zone non saturée de la nappe du
Quaternaire à Grand-Bassam. Pour ce faire, la porosité efficace,
la conductivité hydraulique et la granulométrie du sol ont
été déterminées. Les résultats des analyses
effectuées montrent que dans l'ensemble, les matériaux de sol de
Grand-Bassam ont une porosité efficace comprise entre 9 et 44,17 %.
Cette porosité est caractéristique des sables. L'étude de
la granulométrie indique que la zone d'étude est recouverte
à 73 % de sables grossiers et 27 % de sables moyens. La
conductivité hydraulique a une valeur moyenne de 10-4 m/s.
Cette valeur reflète le comportement d'une zone perméable.
La zone non saturée de la nappe du quaternaire de
Grand-Bassam est constituée principalement de sables grossiers avec une
forte perméabilité donc sujette à la pollution.
Mots clés: vulnérabilité, nappe,
quaternaire, porosité efficace, conductivité hydraulique,
granulométrie.
INTRODUCTION
Mémoire de maîtrise STE Introduction
2
Les eaux souterraines constituent environ 2/3 des ressources
mondiales en eau douce exploitable (Banton et Bangoy, 1997). Ces eaux
représentent une ressource vitale lorsqu'il s'agit de faire face aux
besoins des collectivités (UNESCO, 1992). L'eau est un
élément primordial pour tout développement
économique. Cette eau est parfois contaminée par les
activités anthropiques. Mais si la pollution des eaux de surface est
perceptible, celle des eaux souterraines est moins apparente. Cette
dernière est parfois négligée (Henri, 1975). Or ces eaux
souterraines constituent une réserve immense utile à l'homme.
C'est de l'eau protégée par les terrains qui la recouvrent. Mais
la partie supérieure de ces terrains, la zone non saturée joue un
rôle important dans les systèmes drainants, car c'est dans cette
interface que les échanges d'eau, de polluants et de microorganismes
vers la nappe ou vers l'atmosphère se produisent (Thais, 2004). Elle
constitue une barrière contre la pollution directe de la nappe. Cela
dépend des caractéristiques hydrodynamiques de la zone non
saturée qui recouvre la nappe. La connaissance des
propriétés hydrodynamiques est importante pour la
résolution de la plupart des problèmes de transport de nutriments
et de flux d'eau dans les sols. En effet, elles permettent de quantifier les
flux d'eau et de nutriments, de sels minéraux dans les sols (Weynants,
2005).
Le concept de vulnérabilité à la
pollution est fondé sur le fait que l'environnement physique et
biologique c'est-à-dire le milieu naturel fournit une certaine
protection contre le transfert des polluants vers les ressources en eau. Ce
terme a été introduit par Margat (1970). Il est défini et
utilisé de manière très diverse (Gogu et Dassargues, 1998;
Lallemand Barres, 1994; Lallemand et Roux, 1989).
En Côte d'Ivoire, la nappe du Quaternaire est
confrontée au problème de pollution. Les travaux effectués
par Douagui (2005) sur l'application de la méthode Drastic ont
révélé la vulnérabilité de cette nappe
à la pollution. D'autres auteurs, ont montré que la
vulnérabilité à la pollution de cette nappe est surtout
due à sa surface libre proche du sol qui se situe entre 0,16 m et 1,09 m
et donc susceptible de recevoir les polluants d'origine diverse (Aghui et
Biémi, 1984 ; Jourda, 1987 ; Brou, 2002 et Douagui, 2005).
Dans tous les cas, les propriétés de cette nappe
sont peu connues parce que peu d'étude porte sur l'étude des
propriétés hydriques de la zone non saturée de la nappe du
Quaternaire au sud de la Côte d'Ivoire.
Mémoire de maîtrise STE Introduction
3
L'objectif de ces travaux est la détermination de la
porosité efficace, de la conductivité hydraulique et de la
granulométrie à partir du sol de la commune de Grand-Bassam en
vue de l'évaluation des risques de pollution de la nappe du
Quaternaire.
Ce travail est divisé en trois grandes parties :
- la première partie porte sur les
généralités relatives au milieu d'étude et
aux caractéristiques hydrodynamiques.
- la deuxième partie, décrit le matériel et
les méthodes utilisés pour
l'exécution des travaux sur le terrain et au
laboratoire.
- la troisième partie présente les principaux
résultats obtenus et leur
discussion.
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
5
1. ZONE D'ETUDE
1.1. Situation géographique
Grand-Bassam est une zone humide côtière
située le long du littoral ivoirien en bordure de l'Océan
atlantique. Il est situé dans le Sud-Est de la Côte d'Ivoire, dans
la sous-préfecture et le département de Grand-Bassam, dans la
région administrative du Sud-Comoé, à 43 Km au Sud-Est
d'Abidjan. Il est délimité au Nord par les communes de
Bingerville et d'Alépé, à l'Est par la Commune de Bonoua,
à l'Ouest par la commune de Port-Bouët et au Sud par l'Océan
Atlantique. La population de Grand-Bassam est estimée à 88118
habitants en 2012. Grand-Bassam est arrosé par trois cours d'eau qui
sont : la Lagune Ebrié, la Lagune Ouladine et le fleuve Comoé
(Figure 1). La commune compte près de 22 quartiers et villages dont
Impérial, Oddos et Mockey-ville.

Mémoire de maîtrise STE
Généralités
6
Figure 1: Carte de La commune de
Grand-Bassam.
1.2. Climat.
1.2.1. Pluviométrie.
La zone d'étude se situe dans le climat attiéen,
faciès littoral avec une pluviométrie abondante (Rougèrie,
1960). La pluviométrie annuelle en 2010 est 2149,6 mm (Sodexam, 2011).
Elle est caractérisée par quatre saisons : une grande saison
sèche (Décembre à Avril), une grande saison des pluies
(Mai à Juillet), une petite saison sèche (Août à
Septembre) et enfin une petite saison des pluies (Octobre à Novembre)
(Figure 2).
Mémoire de maîtrise STE
Généralités

pluviométrie (mm)
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Mois
7
Figure 2: Pluviométrie mensuelle (2010)
en mm à Abidjan (Annexe 1)
1.2.2. Température.
La température moyenne annuelle en 2010 est de 27,9
°C. Ce sont les mois de Mars (29,7°C) et d'Avril (29,6°C) qui
sont les plus chauds. Le mois d'Août (25,4°C) est le plus frais
(Figure 3).
Le taux d'humidité varie de 80 à 90 %.

Température (SC)
31
30
29
28
27
26
25
24
23
Mois
Figure 3: Températures moyennes
mensuelles (2010) en °C à Abidjan (Annexe 2)
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
8
1.3. Sol et végétation.
Le sol est sableux, avec des bas-fonds plus ou moins
marécageux par endroit. La végétation de la commune est
une savane arborée dont le paysage végétal est
dominé par des plantations de cocotiers sur tout le long du cordon
littoral (Anonyme 1, 2011).
1.4. Géologie et hydrogéologie.
1.4.1. Géologie.
Au plan géologique, la zone de Grand Bassam repose sur
un sol qui s'est développé selon la topographie et la profondeur
de la nappe phréatique. Cette zone se localise dans la zone centrale du
bassin sédimentaire où on observe du Nord au Sud les formations
miopliocène à quaternaire. Les plateaux sablo-argileux
miopliocène du continental terminal au Nord, dominent les sables
argileux des bas-plateaux anthéholocène qui sont relayés
au Sud par les vases et sables lessivés fluvio-lagunaires. Le cordon
littoral quaternaire plus au Sud est formé de cordons marins sableux
successifs. On observe à l'Est de ces cordons et rides de sables marins,
moyens à grossiers, une génération de cordons de sable
moyen à fin blanc jaunâtre (Yaokokoré et N'Douba, 2005).
1.4.2. Hydrogéologie.
Les sables quaternaires contiennent des eaux douces
alimentées par l'infiltration des précipitations. La
perméabilité des terrains superficiels
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
dans lesquels se développe la nappe du quaternaire se
situe entre 10-4 m.s-1 et 10-3
m.s-1 pour les sables argileux des bas plateaux et 10-3
m.s-1 pour les
sables des cordons marins (Aghui et Biémi, 1984 ;
Jourda, 1987 ; Tapsoba, 1990 ; Brou, 2002 et Douagui, 2005). Le débit
des ouvrages de captage varie de 2 m3.h-1 à 22
m3.h-1.
2. ZONE NON SATUREE.
2.1. Définition
La zone non saturée est la zone du sous-sol comprise
entre la surface du sol et la surface d'une nappe libre. Le transfert des
polluants dans le sol s'effectue d'abord à travers la zone non
saturée (ZNS) avant d'atteindre la zone saturée.
Dans cette partie, la quantité d'eau est temporaire et
est en transit. La vulnérabilité des nappes phréatiques et
le risque de leur pollution dépendent de la constitution structurelle et
de l'importance de cette zone. L'état de saturation du milieu permet de
distinguer de bas en haut : la frange capillaire (zone juste au-dessus de la
surface de la nappe), la zone de transition et la zone
d'évapotranspiration (zone située immédiatement sous la
surface du sol). La teneur en eau de cette dernière zone est en relation
avec le type de sol et le climat (Castany, 1982).
2.2. Caractérisation de quelques
propriétés hydriques de la zone non saturée.
9
2.2.1. Porosité
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
10
2.2.1.1. Définition de la porosité
La porosité totale (n), est la
propriété d'un milieu poreux ou fissuré, de comporter des
vides. Elle est exprimée en pourcentage (%), et est égale au
rapport du volume des vides (Vv) d'un milieu, au volume total (Vt) de
l'échantillon (Castany, 1982). On peut aussi l'exprimer en
millimètres de hauteur d'eau pour la surface concernée (Roger,
1996). Elle s'exprime comme suit :
2.2.1.2. Différents types de porosité
On distingue selon la nature des vides dans les terrains trois
types de porosités (Figure 4):
- la porosité d'interstices : c'est celle des
formations meubles (graviers, sables, etc.) ou des roches solides non encore
complètement colmatées ; les pores sont interconnectés. Ce
type de porosité peut être détruit par cimentation des
grains comme chez les grès (Figure 4a).
- la porosité de fissure : elle est celle des roches
compactes fracturées ; elle est due aux déformations tectoniques
ou aux plans de stratification, de foliation et de schistosité (Figure
4b).
- la porosité de chenaux : elle est causée par
la dissolution des roches ou par la croissance des plantes vasculaires dans les
plans de failles, cela provoque l'élargissement des fractures (Figure
4c).
Mémoire de maîtrise STE
Généralités

a- Porosité d'interstices

11
b- porosité de fissure c- porosité de chenaux
Figure 4 : Différents types de
porosité (in Anonyme 2, 2011)
2.2.1.3. Facteurs de la porosité
La porosité est dépendante de la forme, de
l'agencement des grains constituant la roche, mais aussi de leur degré
de classement, de compaction, de cimentation (in Anonyme 2, 2011). La
fracturation et l'altération par dissolution des niveaux rocheux peuvent
également constituer des facteurs favorables au développement de
la porosité.
2.2.2. Perméabilité
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
12
2.2.2.1. Définition
Selon Castany et Margat (1977), la perméabilité
(K) ou coefficient de Darcy, est l'aptitude d'un milieu à se laisser
traverser par un fluide sous l'effet d'un gradient de potentiel. Elle concerne
donc la vitesse de circulation de l'eau dans un aquifère. C'est pourquoi
sa dimension est [L.T-1] soit m/s. Plus le sol est perméable,
plus l'eau s'y infiltre.
2.2.2.2. Paramètres influençant la
perméabilité
De nombreux facteurs influent sur la
perméabilité du sol. Certains, comme la nature du fluide (sa
viscosité, son poids spécifique, sa masse volumique, sa
température et la quantité de sels dissous). Par exemple, plus un
fluide sera visqueux moins il aura tendance à s'écouler dans
l'aquifère. D'autres facteurs tels que la nature du milieu
traversé (sa granulométrie, sa porosité) et la taille des
pores du sol ont beaucoup d'importance en ce qui concerne le taux
d'infiltration (pénétration de l'eau dans le sol) et le taux de
percolation (déplacement de l'eau à l'intérieur du sol).
Enfin, la perméabilité dépend aussi des interactions
éventuelles d'ordre chimique et physique entre fluide et roche.
2.2.2.3. Différents types de
perméabilité
Il existe quatre grands types de perméabilité :
la perméabilité intrinsèque; la perméabilité
de Darcy (perméabilité normale ou conductivité
hydraulique); la perméabilité des fissures et
perméabilité de chenaux.
- La perméabilité intrinsèque : K
= 100d102 (cm2) formule de Hazen, dont le
facteur principal est le diamètre efficace des grains (d10). C'est le
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
13
facteur du coefficient de perméabilité propre au
réservoir. On appelle perméabilité intrinsèque, le
volume de liquide en m3 d'une unité de viscosité
cinématique traversant en une unité de temps (en s), sous l'effet
d'une unité de gradient hydraulique. Elle s'exprime en darcy.
1 Darcy = 0,987.10-12 m2
- la perméabilité de Darcy est la
perméabilité normale obtenue pour les écoulements lents ou
laminaires à travers les terrains poreux. Elle exprime la
conductivité hydraulique normale des terrains.
- la perméabilité des fissures est une
perméabilité acquise postérieurement par une roche qui
à l'origine était un aquifuge, roche imperméable qui ne
contient pas de l'eau.
- la perméabilité de chenaux est une
perméabilité acquise par une roche à la faveur soit de
l'activité des plantes fracturophiles, soit de la dissolution.
2.2.3. Granulométrie
La connaissance des matériaux constitutifs d'un sol
nécessite de les séparer en fonction de leur taille.
L'étude granulométrique, ou granulométrie, est l'ensemble
des techniques de laboratoire, permettant de déterminer les
caractéristiques physiques, pétrographiques et
géochimiques des roches meubles (Castany, 1982). Elle repose sur :
- l'examen microscopique : géométrie, forme,
dimensions et disposition dans l'espace (arrangement) des grains et des vides
;
- l'étude pétrographique : nature des
minéraux constituant les grains, argiles en particulier (échanges
d'ions) :
- l'analyse chimique des grains : sels solubles ;
- l'analyse granulométrique : dimensions des grains.
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
14
Seule l'analyse granulométrique sera
étudiée.
2.2.3.1. Intérêt de l'analyse
granulométrique
Selon Castany (1982) l'analyse granulométrique est une
opération importante. Elle permet :
- d'accéder aux caractéristiques des vides par
celles des grains ;
- de classer quantitativement les roches meubles et de dresser
des
cartes, trame de la distribution spatiale des paramètres
hydrodynamiques ; - de calculer les paramètres granulométriques
;
- de procéder à l'équipement technique
des puits et sondages : calcul de l'ouverture des parties captantes
(crépines), calibrage du gravier des massifs filtrants.
2.2.3.2. Paramètres granulométriques du
milieu poreux
Une roche meuble, milieu poreux, est constituée d'un
assemblage de particules solides ou grains et des vides. Leurs
caractéristiques géométriques sont : le diamètre et
la surface. L'analyse granulométrique a donc pour but la mesure des
diamètres des grains par des paramètres granulométriques
(Castany, 1982).
2.2.3.3. Classification granulométrique
Les dimensions des grains des roches meubles s'étalent
dans une gamme, en général continue (Castany, 1982).
L'opération consiste à faire un tri des grains en utilisant des
tamis standards (tamis 1/2/4/5,6 /6,3 /8/16/31,5 /63).
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
15
Ensuite faire un classement des grains en gamme de
diamètres déterminés, c'est-à-dire
l'établissement d'une classification granulométrique.
2.2.3.4. Courbe granulométrique cumulative et
ses caractéristiques
Le traitement statistique des données de l'analyse
granulométrique, utilisé en hydrogéologie est la courbe
granulométrique cumulative (Figure 5).

Figure 5 : Courbe granulométrique d'un
sable.
Le couple de données granulométriques,
diamètre et poids, obtenu par tamisage, est porté sur un papier
graphique semi-logarithmique (Figure 5) :
- en abscisses logarithmiques les diamètres des grains,
en mm, en valeurs décroissantes (ou croissantes),
déterminés par les dimensions des mailles des tamis ;
- en ordonnées linéaires les poids
cumulés, en grammes, exprimés en pourcentage du poids de
l'échantillon étudié.
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
16
Le graphique obtenu, en joignant les points, est la courbe
granulométrique cumulative.
2.2.3.5. Calcul des paramètres
granulométriques
La courbe granulométrique permet de calculer deux
paramètres granulométriques principaux : le diamètre
caractéristique (dx) et le coefficient d'uniformité
(CU).
Le diamètre caractéristique (dx),
en mm, correspondant à un pourcentage en poids cumulés,
choisi en ordonnées. Le plus utilisé est le diamètre
efficace, d10, obtenu par la valeur 10 % des poids cumulés.
D'autres diamètres caractéristiques peuvent être
calculés comme le diamètre D60.
Le coefficient d'uniformité (CU), sans dimension, est
calculé par l'expression ci-dessous:
CU= ~~ (2)
~~
2.2.3.6. Emploi et signification des paramètres
granulométriques
Le diamètre efficace représente
conventionnellement le diamètre moyen, représentatif des grains
d'un échantillon de roche meuble, de granulométrie variée.
Il permet leur identification par une donnée numérique plus
précise que l'interprétation globale. Il exprime le poids de la
phase granulométrique, égal à 10 % du poids total de
l'échantillon, inférieur à ce diamètre. La valeur
d10 a été fixée conventionnellement par des
études en
Mémoire de maîtrise STE
Généralités
17
laboratoire, en considérant que les grains fins,
entrainés par l'eau en mouvement, obstruent les pores réduisant
ainsi leurs dimensions. De même dans les captages ils provoquent leur
colmatage et leur ensablement. Par convention, si le coefficient
d'uniformité est compris entre 1 et 2, la granulométrie est dite
uniforme. S'il est supérieur à 2 (ou 2,5) elle est variée
(in Anonyme 3, 2011).
DEUXIEME PARTIE :
MATERIEL
ET
METHODES
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
19
3. MATERIEL ET METHODES
3.1. Matériel
Les prélèvements d'échantillons de sol
ont été effectués à l'aide d'une tarière.
Ces échantillons ont été conditionnés dans des
sachets plastiques. Un bécher de 100 mL a servi à jauger les
échantillons de sol pour la détermination de la porosité
efficace. Un infiltromètre à double anneau a permis de mesurer
in situ la conductivité hydraulique de la zone non
saturée. Pour l'analyse granulométrique, le séchage et la
pesée des échantillons de sol ont été
effectués respectivement au moyen d'une étuve de modèle
Friocell et d'une balance électronique. Une colonne de tamis de type
AFNOR a permis de séparer les grains de sable en fonction de leur
taille.
3.2. Méthodes
De même qu'une granulométrie est faite au
laboratoire, la porosité des sols est déterminée au
laboratoire. Quant à la conductivité hydraulique, elle est faite
in situ.
3.2.1. Mesure de la porosité efficace
Sur le site, neuf échantillons de sol ont
été prélevés à l'aide d'une tarière.
Les points de prélèvement sont présentés dans la
figure 6. Ces échantillons, conditionnés dans des sachets
plastiques, ont été acheminés au laboratoire. Ils ont
été pesés à l'aide de récipients
jaugés puis saturés d'eau (Figure 7). Après 48 heures
d'égouttage, les volumes d'eau recueillis au niveau des
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
échantillons ont été
déterminés. Ces volumes ont permis de calculer les
porosités efficaces à partir de la formule (1) :
n =

x 100 (1)
;;
où Vv exprime le volume d'eau gravitaire en
cm3 que le réservoir peut contenir à l'état
saturé, puis libérer sous l'effet d'un égouttage complet ;
Vt (cm3) est le volume de l'échantillon et n la
porosité efficace. Le protocole de mesure est présenté
dans la figure 7.

20
Figure 6 : Carte des sites de
prélèvement des échantillons de sable.
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
|
Echantillon de sol saturé d'eau
Récipient de recueil d'eau égouttée
|
21
Figure 7 : Protocole de mesure au laboratoire de
la porosité efficace.
Les points de mesure et les différents volumes ayant
permis de calculer les différentes porosités efficaces sont
reportés dans le tableau I.
Tableau I: Récapitulatif sur les points
de mesure de la porosité de drainage.
|
Localité
|
volume échantillons (Vt) (cm3)
|
volume eau ajoutée (cm3)
|
volume
eau écoulée (Vv) (cm3)
|
P1
|
Place HKB
|
185
|
150
|
63
|
P2
|
Cité Delta
|
300
|
200
|
130
|
P3
|
Lomé
|
300
|
200
|
132,5
|
P4
|
Route Vitré 2
|
300
|
200
|
75
|
P5
|
Belle Ville
|
300
|
210
|
27
|
P6
|
Anani
|
300
|
200
|
125
|
P7
|
Carrefour Moossou
|
300
|
200
|
70
|
P8
|
Après IAO
|
150
|
150
|
57
|
P9
|
Vitré 2
|
150
|
100
|
30
|
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
22
3.2.2. Mesure de la conductivité hydraulique
Pour mesurer la conductivité hydraulique, nous avons
utilisé la méthode d'infiltrabilité à double
anneau. La méthode d'infiltrabilité à double anneau est
une méthode qui a été utilisée avec succès
par Bovin et Touma (1988), et Koffi (2004) pour la mesure de la
conductivité hydraulique des sols non saturés (Kouamé,
2007). La méthode à double anneau est basée sur la
détermination de la vitesse verticale d'un flux d'eau à travers
un sol à partir de la loi de Darcy. Pour cela, nous avons utilisé
un infiltromètre dit de MUNTZ (Figure 8). Ce dispositif est
constitué d'un cylindre métallique central d'environ 25 cm de
hauteur et 13 cm de diamètre que l'on enfonce à 10 cm dans le sol
et sur lequel on pose un vase de Mariotte qui maintient le niveau de l'eau
constant à une certaine hauteur au dessus de la surface du sol.
Après la stabilisation de la vitesse, on mesure le volume d'eau
infiltré
~
pendant un temps T. Connaissant le débit q d'infiltration,
q = ~ , on
applique la loi de Darcy, l'infiltration se faisant suivant la
surface S égale à la section du cylindre et le gradient
hydraulique égal à 1. On a donc :
K = ~ ~.~ (3)
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
|
|
|
Vase de Mariotte
Anneau central h = 25 cm d = 13 cm
Anneau externe
|
|
|
|
|
|
|
23
Figure 8 : Dispositif de mesure de la
conductivité hydraulique de la zone non saturée
(Infiltromètre de MUNTZ).
Afin d'éviter que les filets liquides divergent au
dessous du cylindre central, on enfonce de 2 à 3 cm dans le sol un
deuxième anneau plus grand, autour du premier, et on maintient un niveau
d'eau constant dans l'espace annulaire.
Les mesures effectuées sur le terrain sont
présentées dans le tableau II.
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
Tableau II: Récapitulatif sur les points
de mesure de la conductivité hydraulique
|
LOCALITE
|
Volume initial (L)
|
Volume final (L)
|
Durée d'infiltration
(s)
|
Rayon du cylindre central (m)
|
Volume d'eau infiltrée (L)
|
P1
|
Place HKB
|
1
|
2,5
|
222
|
0,065
|
1,5
|
P2
|
Cité Delta
|
0,5
|
3
|
76
|
0,065
|
2,5
|
P3
|
Lomé
|
0,5
|
3
|
110
|
0,065
|
2,5
|
P4
|
Route Vitré 2
|
0,5
|
2
|
625
|
0,065
|
1,5
|
P5
|
Belle Ville
|
0,75
|
1,75
|
1430
|
0,065
|
1
|
P6
|
Anani
|
1
|
3
|
41
|
0,065
|
2
|
P7
|
Carrefour Moossou
|
0,75
|
2
|
409
|
0,065
|
1,25
|
P8
|
Après IAO
|
0,75
|
2
|
920
|
0,065
|
1,25
|
P9
|
Vitré 2
|
0,5
|
2
|
848
|
0,065
|
1,5
|
Afin d'avoir une approche du type de sable de notre site
à partir des valeurs de la conductivité hydraulique, nous avons
utilisé la classification établie par Brassington (1988).
10-5 10-4 10-3 m/s
Sables fins Sables moyens Sables grossiers Classification
établie par Brassington (1988).
24
3.2.3. Mesure de la granulométrie
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
25
3.2.3.1. Mode opératoire
150 g de nos échantillons de sol recueillis sont mis
sur des papiers aluminium pour être séchés à
l'étuve. Après 24 heures passées dans une étuve
à 105oC, une quantité de 100 g des échantillons
est prélevée. Celle-ci est introduite dans une colonne de tamis.
Pendant 10 minutes, ces sédiments sont tamisés au moyen d'un
agitateur à colonne vibrante. Après agitation, on pèse le
refus de chaque tamis. On en déduit le pourcentage en poids de chaque
classe dimensionnelle par rapport à l'échantillon de
départ (Annexe 3).
Les méthodes de Friedman (1967) et Folk (1974) nous ont
permis de déterminer la moyenne granulométrique (MZ) comme suit
:
d16+d50+d84
Cette moyenne permet de définir les faciès
granulométriques suivants :
· Sables très fins : 63 pm<Mz< 125 pm ;
· Sables fins : 125 pm<Mz< 250 pm ;
· Sables moyens : 250 pm<Mz< 500 pm ;
· Sables grossiers : Mz> 500 pm.
Où d16 est le diamètre des particules
correspondant à un pourcentage pondéral de 16%,
d50 est le diamètre des particules correspondant
à un pourcentage pondéral de 50%
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
? ~~~~ - K
~
~ ~
R =
)(n1 - ~~)]
(5)
!?~~~ - 2. ?~~~ - )2
26
d84 est le diamètre des particules correspondant
à un pourcentage pondéral de 84%.
d16, d50 et d84 sont exprimés en
um.
3.2.3.2. Construction des courbes
granulométriques
Les courbes cumulatives semi-logarithmiques ont
été utilisées pour représenter les
paramètres granulométriques. La courbe cumulative
semi-logarithmique s'obtient en portant en ordonnée les refus
cumulés de chaque tamis. Sur l'axe des abscisses ayant une graduation
logarithmique sont portés les diamètres des tamis (Monde, 1997).
Les dimensions intérieures des mailles des tamis correspondent aux
diamètres des grains qui sont retenus à travers les mailles des
tamis exprimé en mm. Elles sont portées en abscisses
logarithmique en valeur décroissante à partir de l'origine. Le
poids en pourcentage du poids total de l'échantillon
étudié des fractions qui sont retenues à travers le tamis
correspondant, sont portés en ordonné arithmétique. La
courbe obtenue en joignant les points est la courbe granulométrique
cumulative (Annexe 4).
3.2.4. Coefficient de corrélation
Le coefficient de corrélation R est un
coefficient statistique permettant de mettre en évidence, une liaison
entre deux types de séries de données statistiques.
Mémoire de maîtrise STE Matériel et
méthodes
27
K : Moyenne des données de la conductivité
hydraulique ~~ : Moyenne des données de la porosité
efficace
Ki et ni sont les données respectives de la
conductivité hydraulique et de la porosité efficace.
Le coefficient de corrélation est compris entre 1 et -1 et
on considère généralement que si sa valeur absolue est
supérieure à 0,95, il y a une liaison forte entre les deux
séries.
Si la valeur est proche de 1, les séries évoluent
dans le même sens, si elle est proche de (- 1), elles évoluent en
sens opposé.
La présence d'une corrélation n'est pas
forcément la preuve d'une liaison de cause à effet, car les deux
séries de données peuvent être influencées
conjointement par une troisième.
TROISIEME PARTIE :
RESULTATS
ET
DISCUSSION
Mémoire de maîtrise STE Résultats et
discussion
29
4. RESULTATS ET DISCUSSION
4.1. Résultats
4.1.1. Porosité efficace et conductivité
hydraulique
Les valeurs de la conductivité hydraulique (K) et celles
de la porosité efficace (n) sont présentées dans le
tableau III.
Tableau III: conductivités hydrauliques
et porosités efficaces des différents secteurs de la zone
d'étude.
Point de mesure
|
Localités
|
Conductivité hydraulique
K (m/s)
|
Porosité efficace
n (%)
|
Classification selon Brassington (1988)
|
P1
|
Place HKB
|
5,09.10-4
|
34,05
|
Sables moyens
|
P2
|
Cité Delta
|
2,48.10-3
|
43,33
|
Sables grossiers
|
P3
|
Lomé
|
1,71.10-3
|
44,17
|
Sables grossiers
|
P4
|
Route vitré 2
|
1,81. 10-4
|
25
|
Sables moyens
|
P5
|
Belle Ville
|
5,27.10-5
|
9
|
Sables fins
|
P6
|
Anani
|
3,68.10-3
|
41,66
|
Sables grossiers
|
P7
|
Carrefour Moossou
|
2,30.10-4
|
23,33
|
Sables moyens
|
P8
|
après IAO
|
1,02.10-4
|
38
|
Sables moyens
|
P9
|
Vitre 2
|
1,33.10-4
|
20
|
Sables moyens
|
L'analyse de ce tableau montre que les conductivités
hydrauliques varient de 5,27.10-5 m/s (Belle-Ville) à
3,68.10-3 m/s (Anani). Trois classes sont obtenues.
Mémoire de maîtrise STE Résultats et
discussion
Les conductivités hydrauliques mesurées à
Anani, Cité Delta et Lomé sont toutes de l'ordre de
10-3 m/s avec une moyenne de 2,62.10-3 m/s. Ensuite,
celles mesurées à la Place HKB, Carrefour Moossou, après
IAO, Route Vitré 2 et Vitré 2, sont de l'ordre de 10-4
m/s, avec une moyenne de 2,31.10-4 m/s. Enfin, la
conductivité hydraulique mesurée à Belle Ville est de
l'ordre de 10-5 m/s, avec une moyenne de 5,27.10-5
m/s.
La porosité efficace varie de 9 % à 44,17 %. Les
mesures de porosité efficace effectuées à Anani,
Cité Delta et Lomé ont une valeur moyenne de 43,05 %. Elles
présentent une moyenne de 28,07 % au niveau des points de mesure de
Place HKB, Carrefour Moossou, après IAO, Route Vitré II et
Vitré II. Enfin, la moyenne est de 9 % à Belle Ville.
Le coefficient de corrélation R calculé entre
les valeurs de la conductivité hydraulique (K) et celles de la
porosité efficace (n) à partir de la formule (5) est 0,70. Nous
avons une forte corrélation entre ces deux paramètres.
4.1.2. Moyennes granulométriques
30
Les valeurs de la moyenne granulométrique sont
présentées dans le tableau IV.
Mémoire de maîtrise STE Résultats et
discussion
31
Tableau IV : Paramètres
granulométriques des sols de la zone d'étude.
|
Localités
|
D16
|
D50
|
D84
|
D95
|
D5
|
Mz (um)
|
P1
|
Place HKB
|
0,1154
|
0,3054
|
0,5607
|
0,7312
|
0,0579
|
512,22
|
P2
|
Cité Delta
|
0,0580
|
0,0969
|
0,2218
|
0,3468
|
0,1091
|
847,60
|
P3
|
Lomé
|
0
|
0,0821
|
0,1355
|
0,2234
|
0,2469
|
853,20
|
P4
|
Route vitré
2
|
0,0969
|
0,3979
|
0,6990
|
1,2331
|
0,2688
|
466,67
|
P5
|
Belle Ville
|
0,2596
|
0,4776
|
0,5664
|
0,6409
|
0,1549
|
384,80
|
P6
|
Anani
|
0,0580
|
0,1249
|
0,2798
|
0,4357
|
0,1091
|
805,93
|
P7
|
Carrefour Moossou
|
0,0969
|
0,3468
|
0,5607
|
0,6990
|
0,2761
|
508,33
|
P8
|
après IAO
|
0,1024
|
0,3188
|
0,5607
|
0,7312
|
0,0580
|
515,00
|
P9
|
Vitre 2
|
0,1761
|
0,0675
|
0,1938
|
0,2741
|
0,4472
|
998,67
|
Les moyennes granulométriques déterminées
dans la zone d'étude sont comprises entre 384,80 um et 998,67 um. Ces
moyennes sont supérieures à 500 um, excepté celles de
Belle ville et Route de Vitré 2 où les valeurs sont
respectivement 384,80 um et 466,67 um.
4.2. Discussion
La conductivité hydraulique mesurée à
Anani, Cité Delta et Lomé est de l'ordre de 2,62.10-3
m/s. Celle mesurée à la Place HKB, au Carrefour Moossou,
après IAO, Route Vitré II et Vitré II, est de l'ordre de
2,31.10-4 m/s. A Belle-Ville, la conductivité hydraulique est
de l'ordre de 5,27.10-5 m/s.
Ces résultats montrent, selon la classification
établie par Brassington (1988), que nous sommes en présence de
terrains constitués de sables fins, de sables moyens, et de sables
grossiers. En effet, selon cette classification, la
Mémoire de maîtrise STE Résultats et
discussion
32
conductivité hydraulique est de l'ordre de
10-5 m/s dans du sable fin, de 10-4 m/s dans du sable
moyen et de 10-3 m/s pour le sable grossier.
Concernant la porosité efficace, elle est
élevée avec une moyenne de 43,05 % dans les sables grossiers
(Anani, Cité Delta et Lomé) par rapport à 28,07 % dans les
sables moyens (Place HKB, Carrefour Moossou, après TAO, Route
Vitré 2 et Vitré 2) et 9 % dans les sables fins (Belle Ville).
Cela indique que le site d'étude est en grande partie très
perméable et poreux et ces résultats sont en accord avec les
travaux de Aghui et Biémi (1984). Ces auteurs ont montré d'une
part que la perméabilité des formations du Quaternaire varie de
4.10-5 m/s à 10-3 m/s et d'autre part que la zone
d'étude est recouverte de sables grossiers, sables fins et sable moyens.
Selon Faure (1978), la structure des sols est à l'origine d'une grande
partie des propriétés physiques, qu'il s'agisse de la
porosité, de la conductivité hydraulique ou de la
rétention d'eau. Par ailleurs, Le Coz et al. (1995) ont
montré que la conductivité hydraulique influence le temps
d'infiltration de l'eau et un polluant pour atteindre la nappe d'eau
souterraine. En effet, Delor et al. (1974) rapportent que les eaux
pénètrent facilement dans la matrice sableuse
grossière.
Le coefficient de corrélation calculé entre les
valeurs de la conductivité hydraulique et celles de la porosité
efficace est de 0,70. Nous pouvons dire qu'il existe une forte
corrélation positive entre K et n. Cette corrélation montre que
la conductivité hydraulique du sol est fonction de l'importance de la
porosité efficace. Plus la porosité efficace est
élevée, plus la conductivité hydraulique l'est aussi.
Cette corrélation entre la porosité efficace et la
conductivité hydraulique confirme ce qu'ont montré
Lallemand-Barres et Peaudecerf (1978). En effet, selon Lallemand-Barres et
Peaudecerf (1978) ainsi que Freeze et Cherry (1979), il existe d'une
manière générale, une relation entre la porosité
efficace et la conductivité hydraulique. Ainsi, les zones de sables
grossiers sont
Mémoire de maîtrise STE Résultats et
discussion
33
caractérisées par une forte
vulnérabilité à la pollution tandis que les zones de
sables moyens présentent une vulnérabilité moyenne (Murat
et al., 2003). Toutefois en présence d'argile, cette relation
entre la porosité efficace et la conductivité hydraulique n'est
pas valable.
La valeur moyenne de la moyenne granulométrique
déterminée est entre 425,73 pm et 720,13 pm. Ces résultats
montrent, d'après la classification granulométrique
établie par Friedman (1967) et Folk (1974), que la zone d'étude
est recouverte à 73 % de sables grossiers (720,13 pm supérieur
à 500 pm) et 27 % de sables moyens (425,73 pm inférieur à
500 pm). Ces sables, principalement ceux qui sont grossiers, peuvent faciliter
la circulation des polluants.
CONCLUSION
Mémoire de maîtrise STE Conclusion
35
L'objectif de cette étude est la détermination
de la conductivité hydraulique, la porosité efficace et la
granulométrie de la zone non saturée de la nappe du
Quaternaire.
La porosité efficace du site est comprise en
majorité entre 9 et 44,17 %, caractérisant les sables.
L'étude de la granulométrie indique que la zone d'étude
est recouverte à 73 % de sables grossiers et 27 % de sables moyens. En
ce qui concerne la conductivité hydraulique, la valeur moyenne
déterminée est 10-4 m/s. Cette valeur reflète
le comportement d'une zone perméable.
La zone non saturée de l'aquifère du Quaternaire
à Grand-Bassam est constituée principalement de sables grossiers
et est perméable. Cela rend la nappe du quaternaire très
vulnérable à la pollution. Alors, la protection de la nappe
phréatique est nécessaire.
Nous recommandons qu'une étude porte sur le transfert
d'éléments solubles depuis la surface du sol jusqu'à la
nappe à l'aide des traceurs naturels pour rendre compte de l'impact de
la pollution sur cette nappe phréatique.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Mémoire de maîtrise STE Références
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ANNEXES
50
|
99,68
|
99,39
|
99,76
|
99,80
|
99,98
|
99,68
|
99,43
|
97,68
|
97,68
|
63
|
99,80
|
99,39
|
99,76
|
99,31
|
99,98
|
99,68
|
99,35
|
97,65
|
97,65
|
100
|
99,65
|
99,39
|
99,76
|
99,31
|
99,94
|
99,55
|
99,17
|
97,44
|
97,44
|
125
|
99,60
|
99,39
|
99,76
|
99,31
|
99,74
|
99,15
|
98,5
|
96,99
|
96,99
|
160
|
99,28
|
99,39
|
99,76
|
99,31
|
99,43
|
98,55
|
96,27
|
95,67
|
95,67
|
200
|
98,73
|
99,32
|
99,73
|
99,31
|
95,91
|
95,34
|
88,54
|
93,07
|
93,07
|
250
|
97,00
|
99,09
|
99,51
|
99,23
|
86,16
|
87,55
|
76,39
|
84,38
|
84,38
|
315
|
93,04
|
98,42
|
98,10
|
98,72
|
68,62
|
79,21
|
63,78
|
70,41
|
70,41
|
400
|
86,00
|
96,89
|
ANNEXE 3 : Tableau récapitulatif des
pourcentages des refus cumulés en fonction des diamètres des
tamis.
94,46
|
96,99
|
51,69
|
68,99
|
53,63
|
56,66
|
56,66
|
500
|
74,12
|
92,84
|
88,65
|
91,64
|
38,42
|
50,15
|
36,99
|
46,5
|
46,5
|
630
|
60,42
|
80,31
|
72,97
|
74,02
|
21,62
|
33,06
|
25,12
|
29,99
|
29,99
|
800
|
31,35
|
49,23
|
42,05
|
36,39
|
10,94
|
14,31
|
14,78
|
17,64
|
17,64
|
1250
|
11,10
|
5,03
|
5,01
|
2,50
|
4,22
|
5,48
|
9,25
|
9,23
|
9,23
|
2000
|
0,15
|
0,12
|
0,10
|
0,17
|
0,37
|
0,73
|
3,04
|
6,16
|
6,16
|
3150
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,73
|
2,22
|
2,22
|
5000
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
N° de tamis (um)
|
Vitré II
|
Cité delta
|
Anani
|
Lomé
|
Belle ville
|
Place HKB
|
Route Vitré 2
|
Carrefour Moossou
|
Après IAO
|
ANNEXE 4 : Courbe granulométrique
des échantillons prélevés
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|
100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 10
|
Pourcentage C/o)
|
|
5
0
|
|
10000 1000 100 10
Diamètres (pm)
~Lamé
10000

1000
100
100 --95
90 â~
85 ' 80 c
75 CD
70 2
65 0 60 a
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
10
Diamètres (pm)
--Route Vitré 2
111i~~ 111I1~/11~ ~~1111iu/1~uu
IW11~~11111U1111U
111UU~~1111<f 1 ·~1111~
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10000 1000 100
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100 F95
90 r 85 80 6 75
70
65
60 1:1-
55 55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
10
Diamètres (um)
100
95 L-
90 48,
85
80 C
75
70 L.
65
60 â
55
50
45
40
30 25 20 15 10 5 0
Belle ville
1R ul RI1U_
1 ~ 1l11:~1111~~s
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|
10000 1000 100 10
Diamètres (pm)
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5 D
Pourcentage (%)
10000 1000 100 10
Diamètres (pm)
Carrefour Moossou
10000

1000
100
I1 I I II
D
10
100
90
80 75 70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15
10
5
Pourcentage (%)
Vitré II
Diamètres (pm)
|
|
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|
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|
1
|
NII1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
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|
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|
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|
|
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|
|
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|
|
|
|
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|
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|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
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|
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100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0
Pourcentage (%)
10000 1000 100 10
Diamètres (pm)
Après IAO
|