III.2.VISIBILITE DE L'IMPACT.
Les effets produits par un projet constituent un indicateur
qui permet d'évaluer son évolution ou les perturbations
constatées lors de son parcours. Ils sont par définition, les
traits dont nous nous servirons afin de décrire un domaine particulier.
Un impact poursuit - il peut avoir plusieurs aspects dans un domaine. C'est
cela qui fait la nécessité d'utiliser plusieurs indicateurs.
D'ailleurs, le nombre et le type d'indicateurs doivent être bien choisis
afin de donner la meilleure description possible
d'un impact31.
30 MACGILCHRIST S., Op. cit p
9.
31 Ibidem
38
Toutefois, selon l'observateur, la réalisation de
n'importe quel projet entraine trois types de perturbations. Pour le cas qui
nous concerne, seuls deux seulement peuvent nous concerner à savoir :
1. les perturbations minimes, celles qui sont
dépourvues des modifications et
2. les perturbations importantes parce
qu'entrainant des changements et des modifications au cours de leur
réalisation.
Les premières ont trait à la structure du
système inchangeable tandis que les secondes, quant à elles,
transforment totalement leur structure et système.
Ce sont dont ces modifications et transformation qui sont
à la base de la création d'une nouvelle structure qui, finira
à un nouvel équilibre. Elles engendrent en sus, une structure
dont le fonctionnement donnera naissance à un déséquilibre
dynamique à base des effets que produit celle-ci.
Alors que dit-on de la nature des impacts ?
III.3. NATURE DES IMPACTS
La nature d'un impact est la somme des modifications subies
par un domaine et se manifeste par un changement des caractères du
domaine. Elle correspond à ce qui est le plus souvent compris par le mot
impact dans l'usage général et sera employé comme tel
ci-après.
La nature d'un impact se veut la condition absolument
recommandée pour connaitre l'aspect temporel et spatial de tout impact.
C'est le cas par exemple de la probabilité d'occurrence et
récurrence, du délai et de la durée des transformations,
de la localisation et de la répartition des retombées et enfin de
l'étendue des effets. En plus, on recourt encore à l'utilisation
d'unités de mesures afin d'identifier les traits caractéristiques
du domaine en considération.
Néanmoins, signalons que cette récente remarque
n'est toujours pas possible car il se pose le problème classique des
non-quantifiables. Bien qu'ils existent, pour les domaines physiques et
certains autres, des unités de mesures sont déjà bien
établies. Pour les autres non cités ici, on se servira des
indicateurs ordinaux.
39
III.4. TYPES D'IMPACTS.
Selon sa nature, un impact peut être positif,
négatif, direct, indirect ou cumulatif et résiduel. Il l'est dans
la mesure où :
V' Direct lorsqu'il exprime une relation de
cause à effet entre une composante du projet et un élément
de l'environnement.
V' Indirect, quand il découle d'un
impact direct et lui succède dans une chaine de conséquences.
V' Cumulatif, au moment où il
résulte d'une combinaison d'impacts générés par un
même projet ou par plusieurs projets dans le temps et dans l'espace. Il
convient par ailleurs de noter que les effets cumulatifs, proviennent de
l'amplification d'un impact quand il est combiné aux impacts d'autres
projets réalisés récemment ou en vue de réalisation
isolés, ces impacts peuvent être insignifiants. Néanmoins
cette considération n'exclut pas leur importance. Ce qui revient
à dire autrement qu'ensemble ils deviennent importants en raison de leur
concentration en un endroit et de leur cumulativité. C'est de cette
interaction que revient leur totale importance.
V' Résiduel, au cas où cet
impact reste l'application d'une mesure
32
d'atténuation.
Précisons en outre que les impacts indirects ou
secondaires entrainent le plus souvent des changements moins évidents,
qui se produisent plus tard de la source d'impact, de leur source. On peut
l'illustrer par un exemple avec l'argument du cas du paludisme lié
à un projet de drainage qui augmente les étendues d'eaux
stagnantes.
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