CHAPITRE II : LE CADRE METHODOLOGIQUE
I. Le cadre de l'étude
1. Le cadre naturel
Le Sénégal est situé au sud de la boucle
inférieure du fleuve Sénégal qui lui a donné son
nom. Il s'étend entre 12° et 16° de latitude Nord puis 12° et 17° de
longitude Ouest. Quatre pays sont limitrophes au Sénégal :
la Mauritanie au nord, le Mali à l'est, la Guinée et la
Guinée Bissau au sud. La Gambie constitue une enclave dans le territoire
sénégalais.
Le Sénégal avec comme capitale Dakar couvre une
superficie de 196.722km et à un relief plat. Il dispose d'une grande
façade maritime de 700km entièrement ouverte sur l'océan
atlantique. Le climat est de type tropical, sec, caractérisé par
une longue saison sèche (09 mois) et une saison des pluies (03 mois)
très courte.
La langue nationale la plus répandue est le wolof mais
le français reste la langue officielle administrative et
enseignée.
2. Le cadre démographique
La population du Sénégal est essentiellement
jeune. Plus de 55% de la population ont moins de 20 ans. Avec un taux
d'accroissement annuel de 2,4%, la population est estimée en 2005
à 10.817.844habitants. Les femmes représentent 52% de cette
population.
L'espérance de vie à la naissance estimée
à 51 ans pour les hommes et 53 ans pour les femmes.
Cependant, l'insuffisance permanente en
produits sanguins pour les patients qui en ont besoin, principalement les
femmes au cours de l'accouchement, les enfants souffrant d'anémie et de
paludisme, les accidentés de la route (AVC), est un handicap majeur
à la réduction de cette mortalité. A ce jour, aucune
politique de promotion du don de sang au niveau national n'a été
mise en place. La structure nationale qui devrait porter cette politique (le
CNTS), ne dispose pas de département de marketing et de communication.
Ceci justifie la nécessité de la mise en place d'une
stratégie nationale permettant d'identifier les points d'interventions
efficaces de sensibilisation et d'éducation de la population sur le don
de sang, puis le recrutement et la fidélisation des donneurs.
3. Le cadre économique
Les experts évaluent que l'économie a
vécu une période de turbulence depuis l'année 2003, avec
comme point culminant l'année 2006, notamment colorée par la
défaillance des marchés et de l'Etat, les déficits
budgétaires, la crise énergétique structurelle et la chute
du taux de croissance économique. A l'aube de l'année 2008, il
est sage de faire un bilan des récentes sautes d'humeur de
l'économie mais surtout d'évaluer les stratégies qui ont
été mises en place pour y remédier.
En effet, en raison principalement de la baisse de production
agricole pour la campagne 2005-2006 et de la hausse des cours du baril de
pétrole, l'année 2006 a connu le taux de croissance le plus bas
de la décennie, estimé seulement 2,1%, contre environ 5% en 2007
et un accroissement du déficit des comptes courants aux alentours de
10,9% du P.I.B en 2006 contre 8,9% en 2005.
- Le secteur primaire : est sans doute le principal
paradoxe de l'économie Sénégalaise, puisqu'il est à
la fois celui qui est le plus fragile mais aussi celui qui a le plus fort
potentiel de « renaissance ». Occupant plus de 70% de la
population active du Sénégal, le potentiel du secteur de
l'agriculture et de la pêche était menacé par une
croissance négative, de l'ordre de -2,9% en 2006, alors que les
estimations pour l'année 2007 prévoient une légère
hausse du taux de croissance du secteur primaire, évaluée
à 0,9%.
- Le secteur secondaire devrait se redresser à la
faveur notamment de la reprise de l'activité de production des I.C.S et
de la S.A.R. Ce secteur a enregistré une hausse de 6,3% après une
baisse de 1,7% en 2006.
- Le secteur tertiaire moins affecté par la hausse des
prix des produits pétroliers progresserait de 6,3% contre 3,5% en 2006.
Cette croissance est le fait, d'une grande partie du dynamisme du sou - secteur
des télécommunications qui croîtrait de 14% contre 15% en
2006, mais également de la progression des marges du commerce et des
autres services.
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