Nous tenons à remercier, dans un premier temps, toute
l'équipe pédagogique de la Licence Professionnelle Assurance,
Banque, Finance et les intervenants professionnels responsables de la
formation, pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci.
Nous remercions également Madame Paulette
Dolhen pour son aide et ses conseils concernant les points
évoqués dans ce projet.
Nous tenons enfin à remercier tout
particulièrement et à témoigner toute notre reconnaissance
à Monsieur Eric Bricout, Conseiller en Gestion
de Patrimoine à la Caisse d'Epargne d'Isly, pour la confiance qu'il nous
a accordée, mais aussi pour
l'expérience enrichissante qu'il nous a apportée.
SOMMAIRE
Introduction page 01
1. Architecture et interactions des marchés
financiers page 02
1.1. Rappel sur les marchés, les produits
financiers et l'organisation de la Bourse
1.1.1. Le rôle de la Bourse
1.1.2. Structure du marché français
1.1.3. Organisation de la Bourse de Paris
1.1.4. Les produits financiers
1.2. Causes de la fluctuation des cours
Boursiers
1.2.1. Performances intrinsèques des
sociétés
1.2.2. Influence des facteurs macroéconomiques
1.2.3. Influence des facteurs psychologiques
2. Application d'une stratégie de placement
à un portefeuille page 13
2.1. Stratégies, fiscalité des placements
et devoir de conseil du banquier
2.1.1. Les stratégies en fonction de l'investisseur
2.1.2. Les différents types d'analyse
2.1.3. Fiscalité
2.1.4. Le devoir d'information et de conseil du banquier en
matière de placements boursiers
2.2. Constitution et suivi d'un portefeuille
fictif
2.2.1. Choix d'une stratégie de placement
2.2.2. Présentation et motivation d'achat de nos
actions
2.2.3. Frais liés à la gestion de notre
portefeuille
2.2.4. Clôture de notre portefeuille
Conclusion page 25
Annexes page 26
Sources page 32
Carnet de bord page 34
INTRODUCTION
L
'épargne bancaire classique, telle que les livrets,
pouvant s'avérer peu attractive en matière de rendement,
l'épargnant peut souhaiter dynamiser son portefeuille.
Pour optimiser son investissement, il diversifiera ses
placements en optant pour les valeurs mobilières, en veillant à
réduire au maximum sa fiscalité, en se posant les bonnes
questions quant aux objectifs qu'il s'est fixé, tant au niveau du risque
qu'il prend que de la durée de son placement.
Ainsi, il pourra intervenir sur tous les marchés
(marché des actions, des obligations et marché monétaire),
qui sont évalués par différents indicateurs et
régulés par différents acteurs.
La réussite de son investissement passera par la bonne
appréhension des fluctuations des marchés et des cours
boursiers.
L'investissement en valeurs mobilières étant
souvent complexe, il est nécessaire d'appliquer à cette
épargne une stratégie de placement. Afin de la mettre en
pratique, nous étudierons l'impact qu'elle peut avoir sur un
portefeuille fictif.
1. Architecture et interactions des marchés
financiers
A
vant de définir les différentes
stratégies applicables à un placement boursier, il nous
paraît nécessaire de procéder à différents rappels. Dans
un premier temps, nous évoquerons le fonctionnement, en termes
d'organisation et de réglementation, des marchés financiers et
dans un second temps, nous mettrons en évidence, les différents
facteurs qui peuvent influer sur les cours boursiers.
1.1. Rappel sur les marchés, les produits
financiers et l'organisation de la Bourse
1.1.1. Le rôle de la Bourse
Les Bourses de valeurs ou marchés financiers sont des
lieux où s'échangent différents produits financiers. Les
plus connus sont les actions et les obligations. Il existe cependant une
multitude d'autres produits (options, warrants, bons de souscription...) dont
le nombre n'est limité qu'à l'imagination des financiers.
La Bourse joue un rôle double. C'est
à la fois un lieu de financement pour les entreprises, les Etats ou les
collectivités (émission d'actions ou d'obligations) mais aussi un
lieu de placement (investisseurs). Ce marché est scindé en
deux :
· le marché primaire où
ont lieu les premières cotations en bourse (introductions en Bourse).
L'entreprise vend directement ses actions à des actionnaires. On
pourrait assimiler le marché primaire à un marché des
actions neuves ;
· le marché secondaire où
les actionnaires se revendent les actions des sociétés. Ce
marché pourrait être assimilé à un marché
d'actions d'occasion.
La Bourse joue un rôle essentiel dans l'économie
car les entreprises financent leur expansion et l'Etat finance le
déficit de ses comptes.
A l'heure actuelle, un particulier ne peut pas intervenir
directement sur le marché, il doit obligatoirement transmettre ses
ordres à un intermédiaire financier (société de
bourse ou établissement financier).
A la différence des marchés de gré
à gré qui permettent d'échanger par accord simple entre
acheteur et vendeur, la Bourse est un marché réglementé
qui organise la liquidité (facilité des échanges
grâce à la concentration du plus grand nombre possible d'ordres
d'achat et de vente), l'égalité entre tous les intervenants par
la transparence et l'accès instantané au marché et la
sécurité que tous les acheteurs et vendeurs seront payés
à une date déterminée.
Enfin, la Bourse, qui est un instrument de placement, permet
à tout individu de devenir associé dans les plus grandes
entreprises, grâce aux actions, mais aussi de devenir le créancier
de ces sociétés ou de Collectivités publiques comme
l'Etat, grâce à l'achat d'obligations.
Le marché financier peut
être :
· Efficient : il tient compte de
tous les éléments économiques, financiers ou autres, et
les valeurs sont continuellement à leur juste prix ;
· Inefficient : mauvaise
circulation des informations, marché peu liquide, faible volume de
cotation et temps de cotation réduit.
Le marché monétaire assure deux
grandes fonctions économiques :
· celle du financement interbancaire des
trésoreries de 1 jour à quelques jours : c'est le
marché interbancaire ;
· celle du financement des entreprises privées ou
publiques, financières et non financières et de l'Etat :
c'est le marché des Titres de Créances
Négociables.
Le marché des changes permet l'achat
et/ou la vente d'une devise contre une autre devise, il est dominé par
l'euro, le dollar et le yen.
Le marché dérivé est un
marché réglementé sur lequel se négocient des
contrats à terme et d'options, réservé à des
spécialistes. Il assure la couverture, par une opération à
terme, de risques futurs de taux ou de cours et la réalisation de
marges financières par spéculation ou arbitrage. Les objectifs
sont de se couvrir contre le risque, de spéculer à la hausse et
à la baisse et de gagner sur des écarts de cours anormaux.
1.1.2. Structure du marché
français
Depuis le 21 février 2005, une nouvelle organisation du
marché français a été créée pour
remplacer les anciens compartiments (qui étaient formés par
les Premier Marché, Second Marché et Nouveau Marché).
Le marché unique : Eurolist
auquel toutes les
sociétés, quelles que soient leur taille font partie. Cette liste
unique rassemble l'ensemble des valeurs cotées à la Bourse de
Paris. Toutes les sociétés multinationales ou familiales
bénéficient d'un cadre réglementaire homogène :
mêmes obligations de publication de résultats ou d'introduction
sur le marché.
Par contre, pour distinguer les différentes
entreprises, Euronext a mis en place trois compartiments suivant la
capitalisation des sociétés :
· Eurolist A pour les
sociétés dont la capitalisation est supérieure à 1
milliard d'euros ;
· Eurolist B pour les
sociétés dont la capitalisation est comprise entre 1 milliard et
150 millions d'euros ;
· Eurolist C pour les
sociétés dont la capitalisation est inférieure à
150 millions d'euros.
Cette liste ne comporte que des sociétés
françaises.
Le Marché Libre est un marché
non réglementé de la Bourse de Paris, qui n'a pas
été touché par la réforme de 2005. Contrairement
à Eurolist, les sociétés présentes sur le
Marché libre n'ont aucune obligation d'information légale
spécifique. Les sociétés présentes sur ce
marché sont souvent très petites et ce marché leur permet
de connaître la Bourse, mais ce marché souffre d'un manque
d'investisseurs.
Euronext.Liffe est une filiale d'Euronext, il
regroupe les marchés dérivés d'Amsterdam, de Paris, de
Londres, de Bruxelles et de Lisbonne. Le MATIF et le
MONEP en font partie.
Alternext a été
créé par Euronext à destination des petites et moyennes
entreprises souhaitant lever des capitaux dans la zone euro. Ce marché
est non réglementé.
Les modalités de règlement
Deux types de règlements cohabitent à la bourse
de Paris :
· le système du comptant est la
norme : le règlement des titres et leur livraison est simultané.
Avec ce mode de règlement, lorsque l'on veut acheter des actions, on les
paye instantanément et elles sont créditées en même
temps sur le compte-titre ;
· le Service de Règlement
Différé (SRD), permet de négocier à terme,
c'est à dire que le jour de négociation (achat ou vente) peut
être différent du jour de règlement ou de livraison des
titres. On peut en conséquence acheter des actions et ne les payer
qu'à la fin du mois boursier, ce système s'apparente au
crédit. Le SRD ne concerne pas toutes les valeurs et seules quelques
unes d'entre elles en bénéficient.
Les ordres de bourse.
Suivant les valeurs ou les marchés sur lesquels on
intervient, ou les impératifs de temps pour rentrer ou sortir d'une
position, on utilisera différents types d'ordres, il existe plusieurs
types d'ordres.
Ordre à cours limité :
c'est le plus utilisé, il présente une bonne
sécurité car il donne un prix maximal en cas d'achat ou un prix
minimal en cas de vente.
Ordre à la meilleure limite : il
est très peu sécurisant et ne se justifie que pour des valeurs
très liquides que l'on veut acquérir ou vendre rapidement. Cet
ordre sera exécuté au mieux de l'offre ou de la demande du
marché, c'est à dire qu'il n'offre aucune garantie sur le prix.
Auparavant, cet ordre s'appelait : "ordre au prix du marché".
Ordre au marché : on ne
précise pas de prix pour cet ordre et son exécution ne peut
être que totale (pas de fragmentation des ordres). En contrepartie il est
prioritaire sur tous les autres types d'ordres. On l'utilise pour
négocier des valeurs sur des marchés très liquides. On est
ainsi sûr d'acheter ou de vendre les titres mais on prend un risque sur
le prix d'exécution.
Ordre à seuil ou à plage de
déclenchement : il fonctionne à l'inverse de
l'ordre à cours limité, il ne devient valable que si le cours
d'une valeur franchit le niveau déterminé dans l'ordre. Pour un
achat, si le cours de la valeur franchit un seuil à la hausse et pour
une vente, si le cours de la valeur franchit un seuil à la baisse. Pour
ce type d'ordre, le cours spécifié doit être
supérieur au dernier cours de la veille pour un achat, ou
inférieur au dernier cours de la veille pour une vente. La plage de
déclenchement permet de fixer une fourchette de prix pour
l'exécution.
Les frais de négociation sont
prélevés par les intermédiaires et par l'Etat et sont
constitués par la commission de négociation et la TVA.
Les indices boursiers Focus en Annexe 1 page
27
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Les actions
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CAC 40, CAC NEXT 20, CAC MID 100, CAC SMALL 90, CAC Middle
& Small 19
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Les obligations
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TEC (Français), OAT Notionnelle à 10 ans, TME
(Français) Taux moyen pondéré : emprunts d'Etat de
7 à 30 ans, REX (Allemand) Deutsch Bund Notionnel de 1 à 10
ans
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Indices étrangers
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DOW JONES et NASDAQ 100 (E-U), NIKKEI 225 (Japon), FOOTSIE 100
(U-K), DAX 30 (Allemagne)
|
1.1.3. Organisation de la Bourse de Paris
Nous savons désormais que pour investir en Bourse, nous
sommes obligés de passer par des Sociétés de Bourse pour
effectuer des transactions boursières. A coté des
intermédiaires financiers, il existe plusieurs organismes qui sont
chargés d'organiser le fonctionnement des marchés et surveiller
ses différents acteurs.
Euronext : cette société a
pour mission de veiller au bon déroulement de la cotation des valeurs,
elle peut intervenir pour interrompre la cotation, notamment dans le cas
d'irrégularités ou d'événements propres à
engendrer une spéculation injustifiée (OPA, OPE,...). Cette
société doit aussi assurer le calcul et la cotation des indices
(CAC 40) ainsi que la promotion de la place parisienne en France et à
l'étranger. Euronext est issue de la fusion de plusieurs Bourses
européennes (Amsterdam, Paris, Bruxelles et Lisbonne).
Le rapprochement avec le New-York Stock Exchange Nord
Américain renforce les synergies. La fusion donnera naissance au NYSE
Euronext, Inc. qui est aujourd'hui le premier groupe mondial de places
boursières,
L'Autorité des Marchés Financiers
(AMF) a été créée en 2003, grâce
à la fusion de plusieurs organismes : la Commission des
opérations de bourse (COB), le Conseil des marchés financiers
(CMF) et le Conseil de discipline de la gestion financière
(CDGF). L'autorité des marchés financiers est un organisme
public indépendant qui a pour missions de veiller :
· à la protection de l'épargne investie
dans les instruments financiers et tout autre placement donnant lieu à
un appel public à l'épargne ;
· à l'information des investisseurs ;
· au bon fonctionnement des marchés d'instruments
financiers.
Les compétences de l'AMF portent sur :
· Les opérations et l'information
financières : l'AMF réglemente et contrôle l'ensemble des
opérations financières portant sur des sociétés
cotées (introductions en bourse, augmentations de capital, offres
publiques, fusions...) et veille au bon déroulement des offres publiques
boursières. Elle vérifie que les sociétés publient,
dans les délais, une information complète et de qualité,
délivrée équitablement à l'ensemble des
acteurs ;
· Les produits d'épargne collective: elle autorise
la création de SICAV et de FCP. Elle vérifie notamment
l'information figurant dans le prospectus simplifié de chaque produit
qui doit être remis au client avant d'investir ;
· Les marchés et leurs infrastructures :
l'Autorité des marchés financiers définit les principes
d'organisation, de fonctionnement des entreprises de marchés (comme
Euronext Paris) et surveille les marchés et les transactions qui s'y
déroulent ;
· Les professionnels : l'AMF détermine les
règles de bonne conduite et les obligations que doivent respecter les
professionnels autorisés à fournir des services d'investissement
ou des conseils en investissement (établissements de crédit,
entreprises d'investissement, sociétés de gestion, conseillers en
investissement financier, etc.).
1.1.4. Les produits financiers
Les Actions
Une action est un titre de propriété
représentatif d'une partie du capital de l'entreprise qui les
émet. Les actions sont cotées en bourse.
L'action peut conférer à son porteur
(l'actionnaire) des droits :
· le droit de vote lors de l'assemblée
générale de la société concernée ;
· le droit d'accès à certaines informations
sur la société ;
· le droit aux bénéfices, (les
dividendes1(*) qui peuvent
être payés sous forme numéraire ou en actions).
Les actions peuvent être détenues sous
différentes formes :
· les actions au porteur : c'est la forme habituelle
des actions lorsqu'on les négocie en bourse. L'identité de
l'actionnaire est connue seulement par l'intermédiaire financier qui
gère les titres ;
· les actions au nominatif : l'identité de
l'actionnaire est connue par la société et elles permettent
souvent d'obtenir des avantages sur les autres actionnaires.
Il existe plusieurs indicateurs qui permettent
d'évaluer et de comparer les actions :
· la capitalisation boursière : c'est la
valeur que le marché attribue aux sociétés cotées
en fonction de l'offre et de la demande. Elle se calcule en multipliant le
dernier cours de bourse par le nombre d'actions composant son capital
social ;
· Le PER (Price Earning Ratio) : ce ratio
reflète la croissance des bénéfices espérés
par la bourse. Une action ayant un PER de 11 représente une action qui
cote 11 fois ses bénéfices ;
· Le BNPA (Bénéfice Net Par Action) se
calcule en divisant le bénéfice net de la société
par le nombre total d'actions composant son capital ;
· Le Rendement : cela permet d'apprécier la
rentabilité d'une action en divisant le dividende par le cours de
bourse, ce qui se traduit par un pourcentage ;
· La Volatilité : c'est un indicateur de
risque qui permet de mesurer l'amplitude de variation des cours d'un titre par
rapport à la tendance générale du marché ;
· L'indice des taux d'intérêt : le
cours des actions varie globalement en sens inverse des taux
d'intérêt.
Les Obligations
Une obligation est un titre de créance émis par
une entreprise, par une collectivité publique ou par l'Etat,
remboursable à une date et pour un montant fixés à
l'avance et qui rapporte un intérêt.
La rémunération d'une obligation peut être
fixe ou variable, versée annuellement sous forme de coupons. Le coupon
est égal au montant des intérêts versés chaque
année pour chaque obligation d'un emprunt donné ; le coupon
est dû quels que soient les résultats de la société.
Les intérêts sont versés en numéraire, en diminution
du revenu imposable. Le remboursement des obligations se fait à
échéance la plupart du temps.
La valeur d'une obligation se mesure de deux
façons : grâce à la valeur nominale et au prix
d'émission. La valeur nominale est la partie de l'emprunt
représentée par l'obligation et le prix d'émission
correspond au montant à payer pour acquérir l'obligation.
Comme les actions, les obligations sont cotées tous les
jours sur les marchés financiers et leurs valeurs varient selon les taux
d'intérêts.
Il existe plusieurs types d'obligations :
· Obligation à taux fixe : le taux
d'intérêt de l'obligation déterminé à la
souscription sera constant jusqu'au remboursement de l'obligation ;
· Obligation à taux variable : le taux
d'intérêt est recalculé chaque année et il suit
l'évolution des taux de la zone monétaire ;
· Obligation convertible en actions : c'est une
obligation qui peut être échangée contre des actions de la
société émettrice de l'emprunt (selon des modalités
définies à l'émission) ;
· Obligation Assimilable du Trésor (OAT) :
les OAT sont attachées à un emprunt lancé par le
Trésor Public et sont émises avec une valeur nominale de 1€
pour les particuliers ;
· Obligations indexées, par exemple sur
l'inflation : le plus souvent ce sont également des OAT
libellées OATi ;
· Obligation à coupon zéro : ne donne
lieu à aucun paiement de coupon pendant leur durée de vie.
L'écart entre la valeur initiale et la valeur au terme correspond aux
intérêts capitalisés ;
· Obligation à Bon de Souscription
d'Actions (OBSA) : obligation à taux fixe sur laquelle sont
attachés un ou plusieurs bons permettant de souscrire des actions
nouvelles de la société émettrice.
Les OPCVM (Organismes de Placements Collectifs en
Valeurs Mobilières)
Les OPCVM sont des produits d'épargne
qui présentent deux caractéristiques principales :
· ils permettent de détenir une partie d'un
portefeuille de valeurs mobilières (actions, obligations...) commun
à plusieurs investisseurs, la gestion de ce portefeuille collectif est
confiée à un professionnel ;
· Ils sont à capital variable.
L'appellation OPCVM recouvre 2 types d'entités les
SICAV et les FCP.
Les SICAV (Société d'Investissement à Capital Variable)
Ce sont des sociétés anonymes gérées
comme des entreprises, avec un conseil d'administration et un gestionnaire. Le
capital de la SICAV est variable, il peut être augmenté si
l'épargnant achète davantage de titres ou il peut être
diminué si la SICAV revend une partie de son portefeuille. Ce placement
est totalement liquide. Une SICAV peut assurer elle-même sa
gestion ou la confier à des sociétés de gestion de
portefeuille ou de gestion spécialisée françaises ou
étrangères. La SICAV n'a pas la personnalité
juridique.
Les SICAV peuvent être investies sur différents
supports :
· Sicav Monétaire : les fonds sont
placés sur le marché monétaire dont l'objectif est la
rémunération d'un capital sur courte durée (quelques
semaines, voire quelques jours pour certaines) ;
· Sicav Obligataire : l'investissement est
réalisé sur des obligations ; l'objectif étant de
profiter d'une diversification d'entreprises et de percevoir des revenus
réguliers. Ce type de placement se réalise sur le moyen à
long terme (durée conseillée de placement : 2 ans) ;
· Sicav Action : investie en actions, ce type de
SICAV profite d'une répartition du risque sur une multitude
d'entreprises, la rémunération se réalise sur le long
terme (durée de placement de 5 ans minimum), l'objectif est d'obtenir
des performances supérieures aux placements classiques tout en limitant
le risque ;
· Sicav Diversifiée : les fonds sont investis
sur plusieurs catégories de titres (Monétaire, obligataire,
actions) afin de mieux répartir le risque lié à ces
marchés en recherchant les meilleures performances.
Les FCP (Fonds Commun de Placement) Les
FCP sont un type d'OPCVM émettant des parts et n'ayant pas de
personnalité juridique. L'investisseur en achetant des parts devient
membre d'une copropriété de valeurs mobilières mais ne
dispose d'aucun droit de vote. Il n'en est pas actionnaire. Les FCP sont
gérés par une société de gestion.
Tout comme la SICAV, un FCP peut être
spécialisé sur différents types d'investissements :
monétaires, obligataires, actions, diversifiés et garantis. Il
existe, par ailleurs, des FCP très particuliers s'adressant à des
investisseurs éclairés et ayant une fiscalité
spécifique (FCPI : Fonds Commun de Placement dans
l'innovation ; FCPR : Fonds Commun de Placement à
Risque...)
La rémunération des OPCVM La
rémunération offerte par les OPCVM peut être de deux
sortes :
· par capitalisation : les revenus ne sont pas
distribués, ils sont systématiquement réinvestis dans
l'OPCVM (on parle d'OPCVM de capitalisation). La rémunération
s'exprimant alors par la différence entre le cours d'achat et le cours
de vente, on parle alors de plus ou moins-value ;
· par distribution : les revenus sont
distribués annuellement ou trimestriellement (on parle d'OPCVM de
distribution).
Certains OPCVM existent dans les deux types de remboursement.
Leur libellé indique alors le type de rémunération par la
présence de la lettre C (capitalisation) ou D (distribution) (ou part C
et part D). Il est également possible qu'un OPCVM soit mixte, c'est
à dire qu'une partie des revenus soit distribuée et l'autre
capitalisée.
La valorisation d'une part OPCVM se mesure grâce
à la valeur liquidative : c'est alors la valeur des actifs
estimés sur la base du dernier cours, ou valeur de ceux-ci,
divisée par le nombre de parts en circulation.
Les OPCVM profilés Ce
sont des placements accessibles au grand public qui proposent à
l'investisseur un produit sur mesure. Cela permet de choisir simplement le
niveau de risque auquel l'investisseur
souhaite s'exposer, et de tenir compte d'une stratégie personnelle.
1.2. Cause de la fluctuation des cours
Boursiers
Les fluctuations des cours boursiers résultent de trois
principaux facteurs :
· Les performances intrinsèques de la
société ;
· Les facteurs macroéconomiques ;
· Les facteurs psychologiques.
Lorsque la conjonction de ces trois facteurs est globalement
favorable, les cours ont tendance à monter, les investisseurs cherchant
à acheter le titre, même à un cours un peu supérieur
au cours actuel.
A l'inverse, lorsque la conjonction de ces trois facteurs est
globalement défavorable, les cours ont tendance à baisser, les
investisseurs cherchant à se débarrasser du titre, même
à un cours un peu plus bas que l'actuel.
1.2.1. Performances intrinsèques des
sociétés
Les investisseurs sont sensibles aux résultats des
sociétés. Une société qui annonce de bons
résultats devrait normalement voir son cours augmenter.
Il existe différents évènements ayant
pour objectif d'améliorer les résultats d'une
société et par conséquent ayant généralement
un effet à la hausse sur son cours :
· les plans de restructuration destinés à
diminuer les frais fixes2(*) ;
· les ventes d'un secteur de l'entreprise moins rentable
que la moyenne de l'entreprise ;
· la vente d'un secteur qui n'est pas dans le coeur du
métier de l'entreprise (on suppose que l'entreprise recentrée sur
son activité aura une meilleure rentabilité) ;
· La vente de filiale de l'entreprise avec une forte
plus-value par rapport au prix payé précédemment pour
l'acquérir.
D'autres évènements influent sur la hausse des
cours d'une société en donnant de la confiance aux investisseurs.
Parmi eux, nous pouvons noter :
· Le rachat d'actions par la société ou par
ses dirigeants (ce qui atteste d'une certaine confiance dans le potentiel de la
société)3(*) ;
· L'arrivée d'un dirigeant avec une bonne
réputation.
Parmi les évènements ayant
généralement un effet à la hausse sur le cours des
sociétés, nous pouvons aussi relever les Offres Publiques d'Achat
(OPA). La société « hostile » proposant de
racheter les actions de la société
« attaquée » plus chère que son cours
réel, leurs cours ont alors naturellement tendance à
augmenter.
Il est néanmoins important de relativiser ces
informations. Bien que les investisseurs soient sensibles aux résultats
des sociétés, ils le sont davantage vis-à-vis des
perspectives de performances de ces dernières. Ainsi, si une
société annonce de bons résultats, mais que les
perspectives sont défavorables pour les mois qui suivent, le cours ne
montera pas et pourra même baisser. Il suffit même que les
résultats soient bons tout en étant inférieurs à
ceux attendus pour que le titre baisse. Enfin, les éléments
inverses ont eux généralement un effet à la baisse.
1.2.2. Influence des facteurs
macroéconomiques
Les investisseurs ne sont pas seulement sensibles aux
performances intrinsèques des sociétés. Ils le sont aussi
vis-à-vis de différents facteurs macroéconomiques.
Effectivement, l'évolution du cours des actions des
sociétés dépend également du climat
économique général. La mesure de ces variations de
l'activité économique est réalisée par le biais
d'indicateurs, le plus utilisé en France étant le Produit
Intérieur Brut (PIB).
L'incidence des cycles économiques sur la bourse est
particulièrement importante. En phase de croissance les carnets de
commandes des entreprises sont pleins, leurs chiffres d'affaires et leurs
résultats augmentent et par conséquent leur valorisation
boursière aussi. A contrario, si le climat économique est
défavorable, la valorisation boursière des sociétés
aura tendance à diminuer4(*).
Il est important de nuancer cette information en faisant une
analyse sectorielle. Tous les secteurs présentent des différences
dans leurs développements, certains seront plus sensibles à
l'environnement économique (on parle de secteurs cycliques), alors que
d'autres seront des secteurs de croissance moins influencés par cet
environnement.
Quelques secteurs sont représentés ci-dessous
avec leur sensibilité principale :
Secteur d'activité
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Sensibilité
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Automobile, distribution,
agro-alimentaire
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Evolution du pouvoir d'achat des ménages, niveau de la
consommation
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Banque, assurance
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Taux d'intérêt, tenue des marchés
boursiers
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Défense, aéronautique
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Commandes des gouvernements, conflits mondiaux
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Immobilier
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Taux d'intérêt, fiscalité
immobilière, prix des matières premières
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Laboratoires pharmaceutiques
|
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Mise sur le marché de nouveaux médicaments,
découverte de nouvelles molécules
|
Industrie du luxe5(*)
|
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Taux de change (surtout le dollar et le yen), conjoncture
économique internationale. En cas de crise ce secteur est le plus
rapidement touché
|
Mines, métaux, pétrole, gaz
|
|
Cours du dollar (monnaie de transaction internationale) et des
matières premières concernées
|
Les attributions de notes à la plupart des grandes
sociétés par des agences de notation jouent également un
rôle important sur l'évolution du cours des
sociétés. Ces notes sont en effet censées
représenter la solidité financière des
sociétés. La baisse de la note d'une société
entraîne souvent une baisse du cours car elle correspond à une
prévision de dégradation des résultats. La baisse de la
note gênera aussi l'entreprise dans son développement car les
banques lui demanderont un taux d'intérêt plus élevé
pour leurs futurs crédits.
La hausse de certains facteurs va avoir une forte incidence
sur le cours de certaines sociétés :
· Ainsi, la hausse des taux directeurs
(fixés par la FED aux Etats Unis et la BCE en Europe), malgré le
fait qu'elle fasse baisser l'inflation, a un effet négatif sur la
bourse. En effet, elle entraîne une hausse du coût du crédit
et gêne donc le développement des entreprises, elle réduit
aussi la rentabilité de leurs obligations.
On comprend alors facilement pourquoi les présidents de
la FED et de la BCE ont autant d'impact. Chaque fois qu'ils prononcent un
discours, on constate instantanément des mouvements qui peuvent
être importants sur les indices boursiers ;
· La hausse du cours d'une devise
défavorise les sociétés exportatrices de la zone de la
devise. Elles auront plus de mal à exporter car elles seront devenues
moins compétitives. A l'inverse, elle a un effet favorable sur les
sociétés exportatrices, ou les sociétés dont
l'essentiel du marché est hors de la zone ;
· Les hausses des cours du pétrole et du
gaz ont un effet favorable sur les sociétés
pétrolières et surtout parapétrolières
(prospection, extraction, transport, stockage). Elles ont un effet
défavorable sur les sociétés de transport (compagnies
aériennes, transports routiers) ;
· Les hausses des cours des
métaux ont un effet favorable sur les sociétés
productrices (sociétés minières, de première
transformation). Elles ont un effet défavorable sur les secteurs qui
consomment ces métaux, tels que le bâtiment et les travaux
publics ;
· Enfin, les hausses des cours de produits
alimentaires ont un effet favorable sur les semenciers, les
sociétés de matériels agricoles, les
sociétés agro-alimentaires bien établies qui peuvent
répercuter les coûts sur leurs prix de vente. Elles ont un effet
défavorable sur les sociétés qui ne peuvent pas
répercuter leurs coûts.
1.2.3. Influence des facteurs
psychologiques
Nous avons pu voir que les investisseurs étaient
sensibles aux résultats des sociétés mais qu'ils
l'étaient davantage vis-à-vis des perspectives de performances de
ces dernières. Ainsi, il n'est pas surprenant que des rumeurs
(fondées ou non) aient une influence directe sur le cours des
sociétés concernées.
Nous pouvons ajouter, en tant que facteur psychologique, les
tendances et les effets de mode qui peuvent provoquer des bulles
spéculatives au même titre que la bulle formée autour des
sociétés internet au début des années 2000.
Enfin, les comportements de groupe dit
« moutonniers » (souvent en temps de crise) amplifient les
hausses et les baisses au-delà du raisonnable.
2. Application d'une stratégie de placement
à un portefeuille
D
ans l'objectif d'appliquer une stratégie de placement
Boursier, il nous semble nécessaire d'évoquer les
différentes stratégies ainsi que la fiscalité
découlant de ces placements. De plus, nous nous devons d'évoquer
le devoir d'information et de conseil auquel le banquier, jouant le rôle
d'intermédiaire lors de ces placements,
doit désormais se soumettre.
2.1. Stratégies, fiscalité des placements
et devoir de conseil du banquier
2.1.1. Les stratégies en fonction de
l'investisseur
2.1.1.1. Trois types de stratégies
Trois grandes stratégies de placement en bourse se
dégagent. Elles se distinguent par les proportions d'actions et
d'obligations dans la composition d'un portefeuille.
Stratégies
|
|
Observations
|
|
|
|
Défensive
|
|
Investir dans un portefeuille constitué principalement
de titres à risque limité (obligations ou produits similaires),
d'une part relativement faible de capital à risque (actions) et,
éventuellement, d'un peu de liquidités.
|
Agressive
|
|
Investir dans un portefeuille constitué de valeurs
susceptibles de connaître d'assez fortes fluctuations de cours ou de
produits financiers à risque élevés
|
Neutre
|
|
Investir dans un portefeuille dont la composition
représente un compromis entre les deux précédents.
|
Ainsi, une stratégie agressive est
caractérisée par un niveau de risque élevé car la
proportion d'actions est beaucoup plus grande que celle d'obligations. Par
contre, une stratégie défensive est caractérisée
par un niveau de risque faible car la proportion d'obligations est beaucoup
plus grande que celle d'actions.
La valeur d'un portefeuille correspondant à une
stratégie agressive est ainsi susceptible de varier beaucoup plus
fortement au fil du temps que celle des portefeuilles correspondant aux autres
stratégies. Une stratégie agressive peut procurer des rendements
très élevés mais aussi des pertes importantes.
2.1.1.2. La diversification
La diversification consiste à faire varier les titres qui
composent un portefeuille, notamment selon les zones géographiques ou
les secteurs d'activités des entreprises qui émettent ces
titres.
La diversification constitue un moyen de réduire le
risque attaché à un portefeuille, car les variations des cours
des différentes valeurs qui le constituent se compensent.
2.1.1.3. Les critères de
l'investisseur
Le choix d'une stratégie de placement doit prendre en
compte différents critères de l'investisseur :
Critères Investisseur
|
|
Observations
|
|
|
|
L'attitude vis-à-vis du risque
|
|
Une stratégie de placement agressive convient à
un investisseur qui manifeste du goût pour le risque, alors qu'une
stratégie défensive est destinée à un investisseur
qui a de l'aversion pour le risque.
|
L'horizon de placement
|
|
Plus court est l'horizon de placement de l'investisseur, plus
il lui est conseillé d'opter pour une stratégie défensive.
Un horizon de placement long est conseillé pour une stratégie
agressive.
|
Les objectifs
|
|
Si le placement est destiné à financer un achat
futur, capital pour l'investisseur, il est conseillé de prendre moins de
risques, et de s'orienter vers une stratégie défensive.
|
2.1.2. Les différents types d'analyse
2.1.2.1. L'analyse fondamentale
L'analyse fondamentale cherche à dresser un portrait le
plus exact possible d'une société. Deux approches
complémentaires sont utilisées : on examine l'entreprise comme
une entité isolée, c'est l'approche comptable et
financière. On examine ensuite l'environnement de l'entreprise :
· Dans quels secteurs évolue la
société ?
· Quelles sont les perspectives de ces secteurs ?
· Quelles sont les structures ? Oligopoles, Monopoles
ou marchés éclatés ?
On évalue ensuite la société dans son
environnement en la comparant à la fois financièrement et sur le
plan des avantages concurrentiels (technologie, diversification, position de
leadership...) à des sociétés présentant des
profils similaires dans la mesure du possible.
Evaluation d'une action par la méthode du Price
Earning Ratio (PER)
La méthode du Price-Earnings Ratio est probablement la
plus connue. Il s'agit simplement d'évaluer une action au travers d'un
ratio : PER = cours / Bénéfice par action. Il s'agit d'une sorte
de calcul du retour sur investissement du titre acheté, puisqu'il
exprime le nombre d'années de bénéfices nécessaires
pour reconstituer le capital placé.
Le PER est très souvent utilisé pour
comparer des entreprises du même secteur. En effet, si deux
sociétés concurrentes dégagent des bénéfices
similaires, leurs PER respectifs devraient êtres égaux. S'ils ne
le sont pas, c'est que l'une de ces entreprises est surévaluée
(ou au contraire que l'autre est sous-évaluée).
Certaines sociétés présentent des PER
extrêmement élevés : c'est-à-dire un cours de bourse
très haut pour un bénéfice attendu faible. Ceci est
courant pour les valeurs de la nouvelle économie qui espèrent une
très forte croissance de leurs bénéfices dans quelques
années. Il devient alors difficile de comparer ces
sociétés uniquement à l'aide du PER. D'où la
limite suivante : le PER intègre mal les anticipations de
bénéfices.
2.1.2.2. L'analyse technique
L'analyse technique consiste à prévoir les
tendances futures du marché grâce essentiellement à
l'étude de graphiques.
Contrairement à l'analyse fondamentale qui
s'intéresse aux causes possibles des fluctuations sur un marché,
l'analyse technique recherche des configurations graphiques ou utilise des
indicateurs statistiques. Le but poursuivi est, dans tous les cas, la
prévision. Il ne s'agit pas d'opposer l'analyse fondamentale à
l'analyse technique : l'analyse fondamentale permet de répondre
à la question : « faut il acheter ou vendre ? »
alors que l'analyse
technique ambitionne de répondre à la question :
« quand acheter ou vendre ? ».
La justification essentielle de l'analyse technique repose sur
la psychologie des acteurs de marchés. Ces derniers doivent prendre des
décisions en état d'incertitude. Cela donne lieu à des
phénomènes d'anticipation. Un acteur ne va donc pas agir
uniquement en fonction de critères objectifs mais en fonction de ce
qu'il pense que les autres acteurs vont faire. L'incertitude conduit
également à l'imitation. Un raisonnement possible en état
d'incertitude consiste à dire : si l'autre agit de cette
manière, c'est qu'il a peut-être des informations que je n'ai pas,
je vais faire comme lui.
Lorsque l'analyse est fondée sur des graphiques, la
compréhension du mode de représentation est essentielle.
Le graphe de points
En théorie cela consiste pour le cours d'une action par
exemple à placer un point à chaque cotation de cette action. En
pratique cela est concevable pour un graphique sur une seule journée
(intraday), mais devient inexploitable sur un historique de plusieurs
années. Le problème du choix de la valeur qui représentera
le cours se pose. Si l'on choisit une unité de temps hebdomadaire par
exemple, on peut prendre le cours donné par la première ou la
dernière cotation hebdomadaire, selon un choix arbitraire. Relier alors
ces différents points entre eux pour obtenir une courbe continue est une
préoccupation purement esthétique et n'a pas de sens. Par
ailleurs on ne visualise pas aisément des paramètres
significatifs pour l'analyse graphique comme l'amplitude des variations,
d'où l'idée du « bar charts ».
 Le bar charts Le mode de
représentation sous forme de bâtonnets fournit comme indication le
cours d'ouverture, de fermeture et l'amplitude de la variation du cours.
2.1.3. La fiscalité
2.1.3.1. Le compte titres
La fiscalité des plus-values mobilières Elle
est calculée sur la plus-value des ventes réalisées au
cours de l'année civile pour tous les comptes-titres détenus et
tous les établissements financiers confondus.
Pour être imposable, il faut que le total des cessions
de l'année dépasse un certain seuil (25730 € selon le Projet
de Loi de Finance 2009). Si ce seuil n'est pas dépassé, il n'y a
ni imposition ni prélèvements sociaux.
En cas de dépassement de ce seuil, la totalité
des plus-values est soumise à un taux d'imposition fixe de 18% ainsi
qu'à 12,1% de prélèvements sociaux soit un total de
30,1%.
Lorsque le seuil annuel de cessions est dépassé,
les moins-values réalisées sur les ventes sont imputables sur les
ventes réalisées la même année et sur les dix
années suivantes.
A noter : à compter du
1er janvier 2006, les années de détention d'une action pourront
permettre de bénéficier d'un futur abattement sur les
plus-values. Cet abattement sera de 1/3 par année pleine de
détention au-delà de la cinquième année, ce qui
correspond à une exonération totale au bout de 8 ans. Cette
mesure ne produira ses premiers effets qu'à compter de 2012 pour les
exonérations partielles, et, de 2014 pour les exonérations
complètes.
La fiscalité des revenus mobiliers Les
revenus d'obligations et des titres de créances français et
européen
Deux choix sont possibles pour ces revenus : soit
l'intégration dans les revenus qui seront soumis à l'Imposition
sur le Revenu (IR), soit l'option pour le prélèvement forfaitaire
libératoire (PFL) de 18%. A cela se rajoutent les 12,1% de
prélèvements sociaux. Dans le cas de l'intégration dans
les revenus, une partie des prélèvements sociaux, la CSG, est
déductible des revenus imposables de l'année suivante :
5,8%.
Les revenus d'actions et de parts sociales
(dividendes)
Il existe pour ces revenus deux choix
d'imposition :
Soit, sur option (à exercer avant chaque paiement) au
prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 18% auquel on
ajoute les cotisations sociales de 12,1%. Cette option n'est pas possible sur
un PEA.
Soit, faire une déclaration à l'impôt sur
le revenu (maintien du régime existant), le fisc appliquant
automatiquement les abattements suivants :
Un premier abattement de 40% de ces revenus est
appliqué.
Intervient ensuite un second abattement de 1 525 € pour
une personne célibataire, veuve ou divorcé ou 3 050 € pour
un couple (marié, pacsé ou soumis à l'imposition
commune).
Les cotisations sociales de 12,1% sont dues sur les revenus
avant abattements.
Il est possible d'obtenir un crédit d'impôt
déductible de l'IR qui est attribué à hauteur de 50% des
revenus avant abattement, plafonné à 115 € pour une personne
célibataire et 230 € pour un couple.
2.1.3.2. Le Plan Epargne Actions
Les fonds investis sur un PEA sont toujours disponibles. Tout
retrait effectué avant 8 ans entraîne obligatoirement la
clôture du PEA et la vente de la totalité des valeurs inscrites
sur celui-ci. Après 8 ans, le produit est très souple et permet
plusieurs options.
Clôture du PEA avant 5 ans
Les plus-values sont imposables selon le régime des
plus-values mobilières (supra compte titres).
Entre 2 et 5 ans, si les revenus
dépassent le seuil de 25 730 €, alors la totalité des
revenus est soumise à une imposition à un taux d'imposition fixe
de 18% ainsi qu'à 12,1% de prélèvements sociaux soit un
total de 30,1%. Si le seuil de 25 730 € n'est pas dépassé,
il n'y a ni imposition, ni prélèvement sociaux.
Avant 2 ans, le taux d'imposition est un taux
majoré qui est fixé à 22,5%. Il faut toujours ajouter
12,1% de prélèvements sociaux.
Certaines situations permettent néanmoins
d'échapper à l'imposition : décès du titulaire ;
rattachement à un autre foyer fiscal possédant déjà
des PEA ; départ du contribuable à l'étranger ;
création ou reprise d'une entreprise dans les 3 mois suivant la
clôture du PEA.
Si le PEA génère une moins-value, celle-ci peut
être imputée sur les gains imposables de la catégorie des
plus-values mobilières, réalisés au cours de la même
année ou des 10 années suivantes.
Clôture du PEA entre 5 et 8 ans.
Les plus-values ne sont pas imposables et subiront seulement
les 12,1% de prélèvements sociaux.
Le PEA après 8 ans
Après 8 ans, les possibilités sont nombreuses.
Il est possible de :
· Continuer à faire vivre le PEA et effectuer des
versements complémentaires.
· Faire des retraits partiels. Cela entraîne
seulement l'impossibilité d'effectuer de nouveaux versements. Seule la
part des plus-values comprise dans le retrait sera soumise aux
prélèvements sociaux ;
· Faire un retrait total et clôturer ainsi le PEA.
La plus-value sera soumise aux prélèvements sociaux ;
· Demander à transformer le capital atteint en une
rente
viagère. La rente issue du PEA est défiscalisée et
ne sera soumise qu'aux prélèvements sociaux.
Le sort des dividendes
Les dividendes d'actions sont versés sur le compte
espèces dédié du PEA où ils pourront alors
être réinvestis et ne sont pas soumis (en tant que tels) à
l'imposition comme sur un
compte titres
classique. Ils seront fiscalisés indirectement avec la
plus-value globale du PEA.
Il faudra néanmoins les déclarer, chaque
année, aux services fiscaux car ils ouvrent droit, comme pour le compte
titre, à un crédit d'impôt équivalent à 50%
de leur montant, mais plafonnés à 115 € pour une personne
seule et 230 € pour un couple.
2.1.3.3. Les SICAV monétaires
Le régime de fiscalité est différent
suivant le type des OPCVM. Si ce sont des OPCVM de capitalisation, alors il
faut appliquer la fiscalité des plus-values mobilières. Si ce
sont des OPCVM de distribution, alors il faut appliquer la fiscalité des
revenus mobiliers.
2.1.4. Le devoir d'information et de conseil du banquier
en matière de placements boursiers
La crise financière qui frappe en ce moment l'ensemble
des places boursières mondiales nous donne l'occasion de revenir sur la
responsabilité des banques à l'égard de leurs
clients investisseurs.
Compte-tenu du contexte actuel, on risque en
effet malheureusement de rencontrer de nombreux particuliers qui, ayant cru
investir dans des placements présentés comme « sûrs
» par leur banquier, se retrouvent aujourd'hui avec d'importantes pertes
de capital.
2.1.4.1. Le devoir d'information
Le banquier a une obligation d'information à
l'égard de son client, particulièrement lorsque ce dernier
s'avoue novice dans le domaine des placements boursiers. Il doit plus
particulièrement attirer l'attention sur le caractère
risqué des produits financiers qui lui sont proposés.
2.1.4.2. Le devoir de conseil
Le devoir de conseil est plus exigeant que celui d'information
et oblige la banque à quitter sa position pour se placer activement aux
côtés de son cocontractant afin de lui présenter son propre
intérêt.
Cette référence à l'obligation de
conseils et d'information s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux
entreprises.
Ainsi, les banques se doivent d'informer leurs clients non
avertis des risques encourus dans des opérations spéculatives
qu'ils peuvent être amenés à effectuer sur les
marchés à terme (Cour cas. Avril 2002 n°97 130-93). Ce
devoir de conseil des banques est renforcé par l'arrêt de la cour
de cassation n°740 de juin 2008 et la loi MURCEF de décembre
2001.
A défaut, le banquier engage sa responsabilité
vis-à-vis de son client et s'expose à devoir l'indemniser de ses
pertes de capital.
Cette solution jurisprudentielle est conforme aux nouvelles
règles posées par l'article L.533-12 du Code Monétaire et
Financier, qui impose aux banques de communiquer à leurs clients
«... les informations leur permettant raisonnablement de
comprendre la nature du service d'investissement et du type spécifique
d'instrument financier proposé ainsi que les risques y afférents,
afin que les clients soient en mesure de prendre leurs décisions
d'investissement en connaissance de cause ».
Aussi, la directive MIF (directive n° 2004/ 49/CE
réglementant les marchés des instruments financiers) est
entrée en vigueur en France depuis le 1er novembre 2007. Cette directive
a été transposée dans le Code monétaire et
financier et dans le "règlement général" de
l'Autorité des marchés financiers.
Elle harmonise au niveau européen la commercialisation
des placements financiers, en particulier celle des actions et des obligations,
en direct ou via des SICAV ou des Fonds Communs de Placement (FCP).
La directive MIF réglemente, dans le cadre dit du
"service de conseil en investissement", l'ensemble du processus de vente,
depuis l'information du client jusqu'à la souscription du produit, en
passant par le conseil proprement dit. Objectif : protéger le
consommateur client en mettant tout en oeuvre pour qu'il souscrive des produits
parfaitement adaptés à sa situation.
Cette directive protège l'ensemble des particuliers,
car ils sont définis comme "non professionnels". Autant dire que la
très grande majorité des Français se reconnaissent dans
cette catégorie. Dans ce cadre, les clients des banques doivent faire
l'objet d'un conseil personnalisé afin que le placement
recommandé réponde parfaitement à leurs besoins.
D'où la nécessité, pour les conseiller, de mieux les
connaître.
2.2. Stratégies et fiscalité des placements
et devoir de conseil du banquier
2.2.1. Stratégies et analyses des
placements
Afin de concrétiser notre étude théorique
nous vous proposons de la mettre en pratique dans un portefeuille fictif de
15000 €.
Au préalable, il convient de définir notre
objectif afin de déterminer notre stratégie, le but étant
de conserver notre capital et de le faire fructifier.
Nous avons donc opté pour une stratégie de
placement neutre en fonction du contexte actuel et de la durée de
placement qui est de 3 mois : ainsi la composition du portefeuille6(*) est pour 44% en SICAV
monétaire et pour 56% en actions sur des secteurs diversifiés et
peu touchés par la crise financière. Nous avons ainsi
réparti les risques7(*). L'analyse qui a été faite est
essentiellement une analyse fondamentale.
Nos deux SICAV monétaires sont :
· SGAM Fund Money-Market Euros A :
son objectif est de procurer une performance nette
régulière proche de celle de son indice de comparaison
EURIBOR8(*) 3 mois ;
· Fortis Trésorerie jour:
l'objectif de la SICAV vise à obtenir sur la durée de
placement recommandée qui est de 3 mois une performance
supérieure à l'indice EONIA9(*).
2.2.2. Présentation et motivation d'achat de
nos actions

2.2.3. Frais liés à la gestion de notre
portefeuille
2.2.3.1. Choix des comptes supports
Nous choisissons d'ouvrir un Plan Epargne en Actions dans la
banque en ligne Boursorama puisqu'elle propose les frais les moins chers du
marché compte-tenu de notre investissement sur 3 mois. Nous avons
opté pour un courtage « Euronext Paris classique »
car nos ordres sont inférieurs à 3500 €. Les frais de
courtage sont de 5,50 € par transaction jusqu'à 1000 €,
au-delà, les frais sont de 0,48% sur le montant total de l'ordre, avec
un minimum de 8,95 €. Les droits de garde sont gratuits. Les frais sur les
marchés étrangers sont les suivants :
· les frais de courtage par ordre inférieur
à 25 000 euros sont de 23,85 euros ;
· les frais de change : taux interbancaire J+1
ajouté à 0,8%o du montant global de la transaction.
Nous avons choisi deux OPCVM partenaires Boursorama, ce qui
nous permettra d'ouvrir le PEA OPCVM 0% de droits d'entrée, de sortie et
de garde. Ces droits sont donc gratuits ; seuls les frais de gestion sont
à appliquer.
2.2.3.2. Détail des frais appliqués aux
ordres
Opération
|
Titres
|
Date
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Coût global
|
Frais
|
|
PLAN EPARGNE ACTIONS
|
|
Achat
|
BNP Paribas
|
13/10/08
|
16
|
61,72 €
|
987,52 €
|
5,50 €
|
EDF
|
13/10/08
|
25
|
40,60 €
|
1015,00 €
|
8,95 €
|
Essilor International
|
13/10/08
|
32
|
30,99 €
|
991,68 €
|
5,50 €
|
Groupe Danone
|
13/10/08
|
23
|
42,51 €
|
977,73 €
|
5,50 €
|
Coca Cola Co.
|
13/10/08
|
33
|
41,50 $
|
1369,50 $
|
26,31 €
|
Cisco Sys.
|
13/10/08
|
79
|
17,23 $
|
1361,17 $
|
26,30 €
|
LVMH Moet Vuitton
|
13/10/08
|
18
|
54,29 €
|
977,22 €
|
5,50 €
|
France Telecom
|
14/10/08
|
50
|
19,47 €
|
973,50 €
|
5,50 €
|
Vinci
|
17/10/08
|
10
|
24,02 €
|
240,20 €
|
5,50 €
|
|
|
|
|
|
|
|
Vente
|
Cisco Sys.
|
20/10/08
|
79
|
18,96 $
|
1497,84 $
|
26,98 €
|
Groupe Danone
|
22/10/08
|
23
|
44,37 €
|
1020,51 €
|
8,95 €
|
LVMH Moet Vuitton
|
22/10/08
|
18
|
55,56 €
|
1000,08 €
|
8,95 €
|
Vinci
|
22/10/08
|
10
|
26,95 €
|
269,50 €
|
5,50 €
|
|
|
|
|
|
|
|
Achat
|
LVMH Moet Vuitton
|
23/10/08
|
19
|
51,00 €
|
969,00 €
|
5,50 €
|
Groupe Danone
|
23/10/08
|
24
|
41,16 €
|
987,84 €
|
5,50 €
|
Air Liquide
|
23/10/08
|
16
|
62,19 €
|
995,04 €
|
5,50 €
|
BNP Paribas
|
28/10/08
|
21
|
47,32 €
|
993,72 €
|
5,50 €
|
|
|
|
|
|
|
|
Vente
|
BNP Paribas
|
31/10/08
|
37
|
54,59 €
|
2019,83 €
|
9,70 €
|
|
|
|
|
|
|
|
Achat
|
Vinci
|
31/10/08
|
37
|
26,89 €
|
994,93 €
|
5,50 €
|
|
|
|
|
|
|
|
Clôture
|
EDF
|
16/01/09
|
25
|
39,20 €
|
980,00 €
|
5,50 €
|
France Telecom
|
16/01/09
|
50
|
19,375 €
|
968,75 €
|
5,50 €
|
Essilor International
|
16/01/09
|
32
|
32,32 €
|
1034,24 €
|
8,95 €
|
Vinci
|
16/01/09
|
37
|
29,64 €
|
1096,68 €
|
8,95 €
|
Groupe Danone
|
16/01/09
|
24
|
42,71 €
|
1025,04 €
|
8,95 €
|
Air Liquide
|
16/01/09
|
16
|
61,02 €
|
976,32 €
|
5,50 €
|
LVMH Moet Vuitton
|
16/01/09
|
19
|
42,43 €
|
806,17 €
|
5,50 €
|
Coco Cola Co.
|
16/01/09
|
33
|
44,48 $
|
1467,84 $
|
26,04 €
|
|
PLAN EPARGNE ACTIONS OPCVM
|
|
Achat
|
Fortis Trésorerie Jour
|
14/10/08
|
1
|
4024,68 €
|
4024,68 €
|
0,00 €
|
SGAM Fund Money Market Euro A
|
14/10/08
|
100
|
26,88 €
|
2688,00 €
|
0,00 €
|
|
|
|
|
|
|
|
Clôture
|
Fortis Trésorerie Jour
|
16/01/09
|
1
|
4063,08 €
|
4063,08 €
|
7,31 €
|
SGAM Fund Money Market Euro A
|
16/01/09
|
100
|
27,16 €
|
2716,00 €
|
8,15 €
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
272,49 €
|
2.2.4. Clôture du portefeuille
2.2.4.1. Sa valorisation
Ce premier tableau illustre notre investissement à la date
du 23 octobre ainsi que la valeur atteinte lors de la clôture des PEA le
16 janvier 2009.
PORTEFEUILLE AU 23/10
|
VALEUR A LA CLOTURE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Libellé
|
Quantité
|
Prix d'achat
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Capital
|
Date
|
Qté.
|
Prix de vente
|
Capital
|
Date
|
PRU *
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PLAN EPARGNE ACTIONS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Vinci
|
10
|
24,02 €
|
240,20 €
|
17/10
|
37
|
29,64 €
|
1096,68 €
|
16/01
|
26,82 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EDF
|
25
|
40,60 €
|
1015,00 €
|
13/10
|
25
|
39,20 €
|
980,00 €
|
16/01
|
41,18 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
France Telecom
|
50
|
19,47 €
|
973,50 €
|
14/10
|
50
|
19,375 €
|
968,75 €
|
16/01
|
19,69 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Essilor International
|
32
|
30,99 €
|
991,68 €
|
13/10
|
32
|
32,32 €
|
1034,24 €
|
16/01
|
31,44 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LVMH Moet Vuitton
|
18
|
54,29 €
|
977,22 €
|
13/10
|
19
|
42,43 €
|
806,17 €
|
16/01
|
53,29 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Groupe Danone
|
23
|
42,51 €
|
977,73 €
|
13/10
|
24
|
42,71 €
|
1025,04 €
|
16/01
|
42,44 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Air Liquide
|
16
|
62,19 €
|
995,04 €
|
23/10
|
16
|
61,02 €
|
976,32 €
|
16/01
|
62,88 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coca Cola Co.
|
33
|
27,11 €
|
894,56 €
|
13/10
|
33
|
33,464 €
|
1104,30 €
|
16/01
|
28,69 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BNP Paribas
|
16
|
61,72 €
|
987,52 €
|
13/10
|
Action vendue le 31/10
|
54,11 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cisco Sys.
|
79
|
12,79 €
|
1010,67 €
|
13/10
|
Action vendue le 20/10
|
13,47 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Liquidités
|
219,24 €
|
567,60 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur du PEA Actions
|
8287,32 €
|
8601,96 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PLAN EPARGNE ACTIONS OPCVM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fortis Trésorerie Jour
|
1
|
4024,68 €
|
4024,68 €
|
14/10
|
1
|
4063,08 €
|
4063,08 €
|
16/01
|
4024,68 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SGAM Fund Money Market Euro A
|
100
|
26,88 €
|
2688,00 €
|
14/10
|
100
|
27,16 €
|
2716,00 €
|
16/01
|
2688,00 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Liquidités
|
0,00 €
|
0,00 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur du PEA OPCVM
|
6712,68 €
|
6779,08 €
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur du portefeuille
|
15000,00 €
|
15338,18 €
|
|
* Le PRU est le prix de revient
unitaire de l'action que nous avons achetée, il prend en compte les
frais d'achat et de vente. Si le cours de l'action est
supérieur au PRU, on est en plus-value. Si le cours de l'action est
inférieur au PRU, on est en moins-value.
EVOLUTION DU PORTEFEUILLE
|
|
|
|
Investissement initial
|
14780,76 €
|
|
|
|
Liquidités
|
219,24 €
|
|
|
|
Valeur du portefeuille
|
15000, 00 €
|
|
|
|
Clôture du portefeuille
|
14770,58 €
|
|
|
|
Liquidités
|
567,60 €
|
|
|
|
Valeur du portefeuille
|
15338,18 €
|
|
|
|
Total des +/- values
|
338,18 €
|
Ce second tableau quant à lui illustre la
performance10(*) de notre
investissement grâce aux plus ou moins values.
Titres
|
Plus values
|
Moins values
|
|
|
|
PLAN EPARGNE ACTIONS
|
|
|
|
Vinci
|
131,05 €
|
|
|
|
|
EDF
|
|
35,00 €
|
|
|
|
France Telecom
|
|
4,75 €
|
|
|
|
Essilor International
|
42,56 €
|
|
|
|
|
LVMH Moet Vuitton
|
22,86 €
|
162,83 €
|
|
|
|
Groupe Danone
|
79,98 €
|
|
|
|
|
Air Liquide
|
|
18,72 €
|
|
|
|
Coca Cola Co.
|
73,98 €
|
|
|
|
|
BNP Paribas
|
38,59 €
|
|
|
|
|
Cisco Sys.
|
104,06 €
|
|
|
|
|
Total + ou - values
|
493,08 €
|
221,30 €
|
|
|
|
Résultat
|
|
271,78 €
|
|
|
|
PLAN EPARGNE ACTIONS OPCVM
|
|
|
|
Fortis Trésorerie Jour
|
38,40 €
|
|
|
|
|
SGAM Fund Money Market Euro A
|
28,00 €
|
|
|
|
|
Total + ou - values
|
66,40 €
|
0,00 €
|
|
|
|
Résultat
|
|
66,40 €
|
2.2.4.2. Sa fiscalité
Nous avons un portefeuille composé d'un PEA et d'un PEA
OPCVM. Les deux PEA ont été clôturés avant 5 ans,
donc les plus-values sont imposables selon le régime fiscal des
plus-values mobilières. Le PEA OPCVM étant composé de deux
Sicav monétaires de capitalisation, c'est aussi le régime fiscal
des plus-values mobilières qui doit être appliqué. Lors
d'une clôture avant 2 ans (dans notre cas, il s'agit d'une clôture
à 3 mois), si le total des cessions dépasse le seuil de
25 730 €, elles seront alors imposables au taux majoré de
22,5% auquel il faut rajouter 12,1% de prélèvements sociaux.
Or, notre seuil de cessions s'élève à
15 338,18 €, ce qui est inférieur au seuil prévu pour
être imposable, donc nous n'aurons ni imposition ni
prélèvements sociaux à appliquer conformément
à la fiscalité des plus-values mobilières.
CONCLUSION
L
es placements boursiers sont effectivement un bon moyen
d'optimiser son investissement tout en réduisant au maximum sa
fiscalité, encore faut-il en connaître le fonctionnement.
Nous avons pu voir tout au long du dossier que les
marchés financiers sont complexes et les fluctuations de la bourse
nombreuses. La fiscalité bien qu'avantageuse reste difficile à
assimiler. Désormais, il est ainsi obligatoire au banquier de conseiller
son client sur les stratégies à adopter tout en l'avertissant
sur les risques qu'il encourt en investissant en bourse.
L'économie répond à des cycles, le
système parfait n'existant pas, il est évident qu'elle doit
trouver un nouvel équilibre par une régulation, qui plus tard
entrainera d'autres déséquilibres...etc.
L'actualité économique replace alors le
fonctionnement des marchés financiers au centre des débats, des
mesures doivent être prises, seront-elles de simples réformes
visant à limiter la crise, obligeront-elles les banquiers à
revoir à la base leur stratégie de placement boursier ou
toucheront-elles les politiques eux-mêmes et les organismes de
contrôles financiers
SOMMAIRE DES ANNEXES
Annexe 1 page 27
Focus sur les indices boursiers
Annexe 2 page 28
Evolution de la valeur du cours de
PSA
Annexe 3 page 28
Evolution de la valeur du cours d'Essilor
International
Annexe 4 page 29
Comparatif de l'évolution des
indices du PIB français et du CAC 40
Annexe 5 page 30
Evolution de la valeur du cours de LVMH
Moet Vuitton
Annexe 6 page 30
Répartition du risque de notre
portefeuille
Annexe 7 page 31
Répartition des titres en
portefeuille
Annexe 8 page 31
Evolution de la valeur de notre
portefeuille
Annexe 1
Focus sur les indices boursiers
LES INDICES DE LA BOURSE DE PARIS
|
|
|
CAC 40
|
C'est l'indice de référence de la place
parisienne. Lancé le 31 décembre 1987 avec une base à 1000
points, cet indice est composé de 40 valeurs qui font partie des plus
grosses capitalisations du pays. Le cours du CAC40 résulte du calcul
d'une moyenne, pondérée par la capitalisation de chacune des
valeurs le composant.
|
|
|
CAC NEXT 20
|
Cet indice est "l'antichambre" des prétendants au CAC
40. Il comprend les 20 valeurs qui suivent celles figurant dans l'indice CAC
40.
|
|
|
SBF 120
|
Il est composé de 120 valeurs importantes, toutes
cotées en continu. L'ensemble des valeurs du CAC 40 entrent dans la
composition du SBF 120.
|
|
|
CAC MID 100
|
Cet indice dédié aux valeurs moyennes est
composé des 100 premières capitalisations boursières
suivant les 60 premières valeurs de la cote.
|
|
|
SBF 250
|
Il contient 250 valeurs. Il a pour objet de représenter
l'évolution du marché français dans son ensemble et de
fournir une mesure de référence à long terme pour
la gestion des portefeuilles d'actions.
|
|
|
CAC SMALL 90
|
Il regroupe les 90 valeurs qui suivent immédiatement
celles incluses dans l'indice CAC Mid100.
|
|
|
CAC MID & SMALL 190
|
Contenant 190 valeurs, cet indice est la fusion des deux
indices précédents.
|
|
LES INDICES ETRANGERS
|
|
|
Dow Jones
|
Le Dow Jones est l'indice de référence du
premier marché financier mondial : la Bourse de New-York.
Il ne se compose que de 30 valeurs, les 30 plus grosses
capitalisations américaines.
|
|
|
Nasdaq 100
|
Cet indice très volatil est représentatif des
valeurs technologiques américaines (Biotechnologies, informatique,
Internet, etc.).
|
|
|
Dax 30
|
Le DAX est l'indice de référence de la
principale place financière allemande, Francfort. Il est composé
des 30 premières capitalisations du pays
|
|
|
Nikkei 225
|
L'indice majeur de Tokyo est très large dans sa
composition puisqu'il contient 225 valeurs. Son calcul est identique à
celui de l'indice américain, il est représentatif de toute la
zone économique de l'Asie.
|
|
|
FTSE 100
|
Surnommé " Footsie " l'indice de
référence du marché londonien a été
créé en 1984. Il est composé des 100 premières
capitalisations anglaises. Londres est la première place
financière européenne.
|
Annexe 2
Evolution de la valeur du cours de PSA
Annexe 3
Evolution de la valeur du cours d'Essilor
Annexe 4
Comparatif de l'évolution des indices du PIB
français et du CAC 40

Courbe représentative de l'évolution du
CAC 40 de janvier 1996 à janvier 2006
Courbe représentative de l'évolution du
PIB de la France de janvier 1997 à octobre 2004
Annexe 5
Evolution de la valeur du cours de LVMH Moet
Vuitton
Annexe 6
Répartition du risque de notre
portefeuille
Annexe 7
Répartition des titres en
portefeuille
Annexe 8
Evolution de la valeur de notre
portefeuille
WEBOGRAPHIE
 Site Internet
www.boursorama.com Banque
en ligne et activités de transactions boursières
 Site Internet
www.abcbourse.com Guide
encyclopédique sur la Bourse et l'économie
 Site internet
www.comprendrelabourse.com Guide
encyclopédique sur la Bourse

Site Internet
www.cbanque.com Site
d'information sur la profession bancaire
BIBLIOGRAPHIE
 Magazine mensuel - hors série du 30 octobre
2008 « Bourse : Des portefeuilles mieux
adaptés »
 Cours du Centre de Formation de la Profession Bancaire
Valeurs mobilières de placement
 Magazine quotidien - Supplément n° 4020 du 17
octobre 2008 « La crise et vous : les stratégies pour
rebondir »
CARNET DE BORD
Séquence 1
|
Observations
|
Lundi 29 septembre
|
|
13h30 - 15h30
|
Présentation des projets tuteurés
|
Mercredi 01 octobre
|
|
10h30 - 12h30 14h00 - 18h00
|
Assimilation du fonctionnement de la Bourse et réflexion
sur le plan
|
Vendredi 03 octobre
|
|
10h30 - 12h30
|
|
Mardi 07 octobre
|
|
09h00 - 12h00
|
|
Mercredi 08 octobre
|
|
10h30 - 12h30
|
|
Jeudi 09 octobre
|
|
13h30 - 16h30
|
|
Lundi 13 octobre
|
|
14h30 - 16h30
|
Rencontre avec Mme Paulette Dolhen Présentation du plan
détaillé
|
Mardi 14 octobre
|
|
09h00 - 12h00
|
Répartition des parties
|
Vendredi 17 octobre
|
|
09h00 - 12h00 13h30 - 16h30
|
|
Mercredi 22 octobre
|
|
09h00 - 12h00
|
|
Jeudi 23 octobre
|
|
09h00 - 12h00
|
|
Vendredi 24 octobre
|
|
10h30 - 12h00 13h30 - 15h00
|
|
Séquence 2
|
Observations
|
Jeudi 27 novembre
|
|
09h00 - 12h00
|
|
Mardi 02 décembre
|
|
11h00 - 12h30
|
Mise en commun des parties
|
Mercredi 03 décembre
|
|
14h00 - 17h00
|
|
Jeudi 04 décembre
|
|
16h30 - 18h00
|
Début de rédaction du dossier
|
Vendredi 05 décembre
|
|
13h30 - 16h30
|
|
Mercredi 10 décembre
|
|
14h00 - 17h00
|
Rencontre avec Mme Paulette Dolhen Présentation de
l'avancée du projet
|
Jeudi 11 décembre
|
|
09h00 - 12h00
|
|
Vendredi 12 décembre
|
|
09h00 - 11h00
|
|
Mardi 16 décembre
|
|
13h30 - 17h00
|
Rédaction de la partie pratique
|
Mercredi 17 décembre
|
|
08h30 - 10h30
|
|
Dimanche 04 janvier
|
|
12h00 - 18h00
|
Mise en place de la partie écrite
|
Dimanche 18 janvier
|
|
14h00 - 18h00
|
Mise en place de la partie orale
|
Lundi 19 janvier
|
|
09h00 - 12h00
15h00 - 18h00
|
Mise en place de la partie orale
|
Mardi 20 janvier
|
|
13h30 - 17h00
|
Mise en place du PowerPoint
|
Mercredi 21 janvier
|
|
09h00 - 12h00
|
Finalisation du projet
|
Lundi 26 janvier
|
|
09h00 - 12h30
13h30 - 17h00
|
Entraînement à l'oral
|
Mardi 27 janvier
|
|
09h00 - 12h30
13h30 - 16h30
|
Entraînement à l'oral
|
* 1 _Le dividende est une
part des bénéfices de l'entreprise, versé chaque
année aux actionnaires. Le détenteur qui prend le risque
d'apporter ses économies au fonctionnement de la société
est associé à l'affaire et en partage les avantages et les
inconvénients. Ainsi, en cas de faillite, ses actions ne valent plus
rien, mais par contre si la société réalise des
bénéfices il est normal qu'il y soit intéressé. Cet
intéressement aux bénéfices s'appelle le dividende.
* 2 _ Nous avons
représenté en Annexe 2 page 28
l'évolution de la valeur du cours de PSA.
* 3 _ Nous avons
représenté en Annexe 3 page 28
l'évolution de la valeur du cours d'Essilor International.
* 4 _ Nous avons
représenté en Annexe 4 page 29
l'évolution du PIB français et du CAC 40 sur une même
période, nous y observons bien une corrélation.
* 5 _ Nous avons
représenté en Annexe 5 page 30
l'évolution de la valeur du cours de LVMH Moet Vuitton.
* 6 _ Cf. Annexe 6
page 30
* 7 _ Cf. Annexe 7
page 31
* 8 _
EURIBOR : Euro Interbank Offered Rate -
c'est un taux de référence du marché monétaire de
la zone euro qui couvre des durées de 1 semaine à 1 an.
* 9 _
EONIA : Euro Overnight Index Average
correspond à la moyenne des taux au jour le jour de la zone euro. Il
représente le taux sans risque européen.
* 10 _ Graphique de
l'évolution de la valeur du portefeuille en Annexe 8 à la
page 31
|