SOMMAIRE :
INTRODUCTION 3
I - ÉTIOLOGIE~~~~~~~~~~~~~
II - ESPÈCE AFFECTÉE~~~~~~~~
III - RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE
IV - ETUDE CLINIQUE
a) Incubation~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~.4
b) Mécanisme d'action~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~.~~
5
c) Symptômes 5
V - EPIDEMIOLOGIE
1 - Analytique~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~.~5
a) Source de l'agent pathogene 5
b) Modes de transmission 6
c) Facteurs de sensibilité et facteurs
favorisants 6
2 - Synthétique 6
VI - DIAGNOSTIC
1 -
Différentiel~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~~~~~~~~~.~~7
2 -
Expérimental.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~8
VII - PROPHYLAXIE
1 - La Prévention primaire 8
2 - La Prévention
secondaire~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.10
3 - La Prévention tertiaire 11
CONCLUSION 12
Annexe 1 : Fiche technique sur la désinfection de
l'eau 13
Annexe 2 : Désinfection a l'eau de javel
14
Annexe 3 : Potabilisation de l'eau 15
BIBLIOGRAPHIE 16
INTRODUCTION
Au 19e siècle, le choléra s'est
propagé { plusieurs reprises de son réservoir d'origine dans le
delta du Gange, en Inde, au reste du monde, avant de se cantonner dans le Sud
de l'Asie. Les six pandémies observées ont fait des millions de
morts en Europe, en Afrique et dans les Amériques. La septième
pandémie, qui sévit encore aujourd'hui est due à
Vibrio cholerae biotype ElTor sérogroupe O1
(sérotypes Inaba, Ogawa), a commencé en 1961 dans le sud
de l'Asie et a gagné l'Afrique en 1971 et les Amériques en 1991.
La maladie est désormais endémique dans de nombreux pays et il
est impossible actuellement d'éliminer l'agent pathogène dans
l'environnement.
Ainsi, alors que le choléra a totalement disparu dans
les pays dits développés, il n'en rien des pays en voie
développement et des pays sous développés. Selon un
récent décompte des autorités sanitaires camerounaises, il
aurait déjà fait plusieurs victimes et de nombreux
décès depuis 2004 à Douala, mai 2010 dans la Région
de l'Extrême-nord du Cameroun qui compte une population extrêmement
vulnérable. Le choléra étant reconnu par l'OMS
(Organisation Mondiale de la Santé) comme une maladie de la
pauvreté.
I - ETIOLOGIE :
Le choléra est une infection intestinale (intestin
grêle) aiguë contagieuse, causée par une bactérie
à Gram négatif, le Vibrio cholerae ou
Bacille virgule, découverte par l'anatomiste italien
Filippo PACINI en 1854 et isolé par le médecin et
bactériologiste allemand Robert KOCH en 1883 en Egypte. Deux souches de
Vibrio cholerae du sérogroupe O1 et
O139 sont { l'origine des flambées
épidémiques, Vibrio cholerae O1
provoque la majorité des flambées. Celui-ci produit une
puissante toxine thermolabile (c'est-à-dire qu'en présence d'une
forte élévation de température, elle se dénature)
qui provoque des vomissements et diarrhées aqueuses entrainant une
déshydratation sévère, de l'épuisement, voire la
mort par collapsus (effondrement grave et soudain de la tension
artérielle) en quelques heures ou quelques jours.
Le choléra se diffuse de manière
épidémique mais est endémique dans un certain nombre de
régions ou de pays.
Législation : Le choléra
est une maladie infectieuse à déclaration obligatoire au
Cameroun.
Vibrio cholerae, observé en microscopie
électronique à balayage.
Classification
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Règne
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Bacteria
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Embranchement
|
Proteobacteria
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Classe
|
Gamma Proteobacteria
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Ordre
|
Vibrionales
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Famille
|
Vibrionaceae
|
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Genre
|
Vibrio
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II - ESPECES AFFECTEES :
Le choléra est strictement limité { l'espèce
humaine.
III - REPARTITION GEOGRAPHIQUE :
C'est une maladie cosmopolite, mais il existe encore des foyers
çà et là, notamment en Afrique et en Asie.
IV - ETUDE CLINIQUE :
Le choléra est une maladie extrêmement virulente, il
touche les enfants comme les adultes.
a) Incubation :
Selon la taille de l'inoculum (Concentration des
bactéries), les débuts des symptômes surviennent en
quelques heures (8 heures) à quelques jours (5 jours) après la
contamination.
Toutefois, certaines personnes infectées par le
choléra ne deviennent pas malades (ce sont des porteurs sains),
même si la bactérie est présente dans leurs selles pendant
5 à 7 jours, où elle peut potentiellement infecter d'autres
personnes.
b) Mécanisme d'action :
La bactérie Vibrio cholerae est très
résistante dans la nature, elle se développe et se multiplie dans
les selles pendant au moins 7 jours.
La bactérie n'entre pas dans l'organisme, elle ne fait
qu'y transiter. Elle doit toute sa pathogenicité (capacité d'un
germe { provoquer une maladie) à son pouvoir toxique. Extrêmement
mobile comme la plupart des vibrions, elle se déplace et se multiplie
très vite. Elle résiste bien aux variations du PH, en particulier
la salinité. Dans l'organisme, le Vibrio cholerae libère
la toxine cholérique, de la famille des Exotoxines,
celle-ci va s'accrocher { la paroi intestinale. Cet attachement lui permet
d'échapper au flot intestinal causé par le péristaltisme
(mouvement de contraction musculaire de la paroi intestinale permettant la
progression de son contenu). Elle va alors activer une enzyme :
l'adénylate cyclase (qui joue un rôle
prépondérant dans le contrôle des échanges
cellulaires) qui catalyse l'adénosine triphosphate en
adénosine monophosphaste cyclique. C'est cette dernière,
par son augmentation qui est responsable de l'importante fuite d'eau, de chlore
dans la lumière intestinale, du blocage du sodium et de la diminution du
volume sanguin (ceci par le Principe d'osmose : passage de liquides et sels
solubles du milieu le moins concentré vers le milieu le plus
concentré).
c) Symptômes :
+ Douleurs abdominales.
+ Crampes de jambes.
+ Diarrhées aqueuses, blanchâtres, sans
fièvre.
+ Les selles sont afécales (dépourvues des
résidus solides), incolores et inodores, elles ont l'aspect « d'eau
de riz ».
+ Vomissements spontanés. Dans les cas
sévères, plusieurs dizaines de selles par jour
accompagnées de vomissements entrainant des pertes abondantes d'eau et
d'électrolytes, 20 à 30 litres par jour.
V - EPIDEMIOLOGIE :
1- Analytique :
a) Source de l'agent pathogène
:
+ Eau de boisson et aliments souillés.
+ Sources d'eau contaminées par des déjections
humaines telles que les puits, marigots, rivières, etc.
+ Les excréments ou selles d'une personne
infectée.
b) Modes de transmission :
La contamination est orale, d'origine fécale.
> La transmission directe
+ Consommation d'eau ou d'aliments souillés.
+ Contact direct avec une personne infectée : la sueur,
riche en vibrions joue un rôle important dans les contaminations
inter-humaines surtout en zone tropicale sèche.
+ Exposition aux excréments ou vomissements d'une personne
infectée. > La transmission indirecte
Certains arthropodes, principalement les mouches jouent un
rôle de vecteur dans la dissémination des vibrions.
c) Facteurs de sensibilité et facteurs
favorisants :
Le choléra est une maladie très virulente. Elle
l'est beaucoup plus pour les enfants que les adultes. En effet la
mortalité est plus élevée chez les enfants, les personnes
âgées et chez les individus fragilisés (personnes souffrant
de malnutrition, ayant une faible immunité ou vivant avec le VIH).
Comme facteurs favorisants, on peut citer :
+ Le niveau socio-économique et les conditions de vie des
populations (la misère et le sous-développement).
+ L'absence d'hygiène corporelle ou alimentaire.
+ Les zones surpeuplées et défavorisées
où on observe l'absence d'hygiène hydrique et la
dénutrition.
+ L'inadéquation, voire l'inexistence des
systèmes d'approvisionnement en eau potable, en quantité
suffisante et des systèmes d'évacuation des eaux usées et
excréta.
+ Les problèmes liés au défaut
d'assainissement.
+ La prolifération des mouches.
+ Les déplacements de populations.
+ Les catastrophes naturelles (inondations,
sécheresses).
2- Synthétique :
Les principaux réservoirs de Vibrio cholerae
sont l'être humain et les milieux aquatiques comme les eaux
saumâtres (salées) et les estuaires. On note aussi les puits, les
sources d'eau contigües ou voisines des latrines.
Voies de transmission de la maladie à partir des
excréta
HÔTE MALADE EXCRÉTA : SELLES + URINES
ARTHROPODES
MAINS
EAU
SOL
ALIMENTS
NOUVEL HÔTE
VI - DIAGNOSTIC :
1. Différentiel :
Il faut éliminer :
+ Les entérites banales (inflammations de
l'intestin grêle caractérisées par des douleurs
abdominales, des nausées et de la diarrhée).
+ Le choléra infantile ou entérite
cholériforme qui est une pathologie concernant les enfants du premier
âge.
+ Le choléra-morbus, appellation
désuète, aujourd'hui il désigne, une forme de
gastro-entérite aigüe (inflammation simultanée de l'estomac
et de l'intestin grêle, d'origine virale ou bactérienne) due
à une salmonelle.
+ Le choléra des doigts ou Rossignol des tanneurs
qui est une ulcération très douloureuse affectant les tanneurs et
les mégissiers.
2. Expérimental :
+ Identification des colonies lisses, jaunes, brillantes,
transparentes ; isolées par agglutination avec le sérum
polyvalent anti-vibrio cholerae O1.
+ Examen microscopique des selles { l'état frais.
VII - PROPHYLAXIE :
1. La Prévention primaire :
Pour prévenir la propagation du choléra, il est
important d'intégrer les populations dans la lutte, par des
séances d'information, de formation et d'éducation pour des
comportements sains, favorables au progrès de la santé. Les
mesures suivantes sont essentielles:
> Une bonne hygiène de l'eau :
+ L'aménagement des points d'eau et l'approvisionnement
en eau de boisson saine en quantité suffisante : construction,
désinfection des puits, sources, etc...
+ Désinfecter toutes les sources d'eau de boisson (puits,
source, marigot...). + Eviter de consommer l'eau de puits ou de source
située a proximité des latrines.
> Une bonne hygiène personnelle :
+ Se laver soigneusement les mains avec de l'eau et du savon
avant de manger, de boire ou après être allé aux
toilettes.
+ Se désinfecter les mains avec de l'alcool, un gel ou une
solution antiseptique.
+ Nettoyer et désinfecter { l'eau de Javel (veiller au
respect des dosages) tout ce qui a été en contact avec un malade
ou de la matière fécale (selles).
> Une bonne hygiène alimentaire :
+ Purifier l'eau avant de la boire soit par ébullition
(100°Celsius), soit par l'eau de Javel (une goutte d'eau de
javel pour un litre d'eau).
+ Les aliments doivent être cuits, les consommer encore
chauds.
+ Les aliments consommés crus comme les fruits doivent
être lavés avec de l'eau et du savon ou mieux
désinfectés avec de l'eau de Javel mélangée
à de l'eau simple.
> Une bonne hygiène de l'habitat :
+ Evacuation hygiénique des excréta, construction
des latrines éloigné de 6 à 8 mètres des
domiciles.
+ Aménagement des caniveaux pour permettre une
évacuation des eaux usées domestiques, afin de limiter toute
contamination des sources d'eau, du sol ou de l'environnement. Penser à
curer les caniveaux lorsqu'ils sont bouchés pour éviter toute
stagnation des eaux.
+ La lutte contre les mouches et autres arthropodes, responsables
de la dissémination des vibrions.
> La prévention par le vaccin :
Les seuls vaccins anticholériques oraux, le
DUKORAL® et le SHANCHOL®,
actuellement disponibles sur le marché international n'ont
qu'une efficacité partielle. Leur utilisation est donc
recommandée par l'OMS uniquement comme un des moyens de
prévention du choléra dans les populations
considérées à risque d'épidémie dans les 6
mois à venir.
On a montré que le DUKORAL®
conférait une protection de 85-90% sur le court terme contre
Vibrio cholerae O1 dans toutes les tranches
d'âges, pendant 4 { 6 mois après la vaccination. Ce vaccin est
constitué de Vibrio cholerae O1 (biotype
classique et El Tor, sérotypes Inaba et Ogawa) tués par la
chaleur ou par le formol, et de la sous-unité B de la
toxine cholérique obtenue par recombinaison génétique :
· V. cholerae O1 souche Inaba,
inactivée par la chaleur
· V. cholerae O1 souche Inaba El
Tor, inactivée par formol
· V. cholerae O1 souche Ogawa,
inactivée par la chaleur
· V. cholerae O1 souche Ogawa,
inactivée par le formol
· Toxine B sub-unitaire recombinante choléra
La vaccination consiste en l'administration orale de
2 doses de vaccin (adultes et enfants âgés de 6
ans et plus) ou de 3 doses de vaccin (enfants de 2 à 6
ans) à au moins 8 jours d'intervalle,
renouvelable 2 ans après.
Remarques :
+ L'administration orale d'autres vaccins et médicaments
doit être évitée une heure avant et une heure après
la vaccination.
· . DUKORAL® confère une
protection spécifique contre le Vibrio cholerae
sérogroupe O1. L'immunisation ne protège pas
contre le Vibrio cholerae sérogroupe O139 ou
les autres espèces de vibrions.
+ Chez les sujets infectés par le VIH, l'immunisation
des sujets infectés par le VIH pourrait entraîner des
augmentations transitoires de la charge virale. DUKORAL®
pourrait ne pas induire de titres protecteurs en anticorps chez les
patients à un stade avancé de la maladie.
+ La durée de protection du vaccin différerait
selon l'âge et durerait 6 mois chez les enfants et
2 ans chez les adultes.
Le SHANCHOL® quant à lui,
confére une protection plus longue contre V. cholerae
O1 et O139 chez les enfants de moins de
5 ans.
2. La prévention secondaire :
La réhydratation est le principal traitement, elle
consiste { remplacer l'eau et les sels perdus lors des vomissements et des
diarrhées. On pourra éventuellement administrer une solution de
réhydratation qui peut être prise par :
+ Voie orale : Sel de Réhydratation Orale - ORASEL en
sachet buvable ou préparer la solution de réhydratation orale
suivante:
Pour 1 litre d'eau :
· 5 morceaux de sucre.
· Une pincée de sel : prise de 3 doigts entre le
pouce, l'index et le majeur.
· Le jus d'un demi-citron.
+ Voie intraveineuse en cas de déshydratation
très sévère : solution de Ringer Lactate®
recommandée par l'OMS, contenant 5g de chlorure de sodium, 4g de
bicarbonate de sodium et 1g de chlorure de potassium par litre. 5 à 6
litres doivent être administrés pour un adulte de 50Kg dans le
quatre premières heures.
Conjointement, des antibiotiques (comme :
Cotrimoxazole, Erythromycine, Doxycycline,
Chloramphénicol et Furazolidone) peuvent être
administrés surtout afin de limiter la dissémination des germes.
Les tétracyclines sont le mieux adaptées car elles
réduisent considérablement la durée et le volume des
diarrhées ainsi que le temps de guérison.
Remarques : Les cyclines sont des
médicaments de la famille des antibiotiques dont la structure chimique
renferme quatre chaînes fermées d'atomes (cycles), et qui ont la
propriété d'inhiber la multiplication des bactéries
(action bactériostatique).
Toutefois, on ne recommande pas l'administration de masse des
antibiotiques car elle n'a aucun effet sur la propagation de la maladie et
contribue à renforcer les résistances.
3. La prévention tertiaire :
+ Il faut continuer l'administration des antibiotiques aux
personnes en voie de rétablissement afin d'éviter toute
réémergence de la maladie et de protéger les personnes
saines.
+ Il faut assurer un suivi et la surveillance des personnes
malades après leur traitement au sein de leur famille et de la
communauté.
CONCLUSION :
Le choléra reste { l'échelle mondiale une
menace pour la santé publique et c'est un indicateur clé de
l'insuffisance du développement social. On observe souvent sa
réémergence, parallèlement { l'augmentation continuelle
des populations vulnérables vivant dans de mauvaises conditions
d'hygiène.
L'OMS recommande que la vaccination avec les vaccins
actuellement disponibles s'accompagne des mesures de lutte habituellement
recommandées dans les zones où le choléra est
endémique, ainsi que dans celles où il y a un risque de
flambées. Les vaccins assurent un effet sur le court terme, pendant que
les activités efficaces de prévention ont un effet sur le long
terme. La meilleure des solutions de l'heure serait d'observer scrupuleusement
les règles d'hygiène.
Le choléra a des conséquences économiques
et sociologiques importantes : la diminution de la production, des exportations
ou du tourisme. Il est donc impératif d'améliorer les conditions
de vie des populations, de renforcer la surveillance
épidémiologique et d'intégrer les populations dans les
programmes de lutte contre le choléra et les autres maladies
hydriques.
ANNEXE 1 : DÉSINFECTION DE L'EAU
POUR PRÉPARER 1 LITRE DE SOLUTION DE CHLORE A
1%
|
Hypochlorite de sodium (eau de javel concentrée)
|
Diluer à 1%.
|
Hypochlorite de calcium : Granulés concentrés
à 70%.
Conserver { l'abri de la lumière et de
l'humidité.
|
15 grammes dans 1 litre d'eau solution { conserver { l'abri de
la lumière.
|
Chlorure de chaux : Poudre à 30% Utilisation
immédiate.
|
40 grammes dans 1 litre d'eau.
|
|
POUR DÉSINFECTER 1 LITRE D'EAU
|
Solution de chlore à 1%
|
· 1 goutte dans 1 litre d'eau claire
· 3 gouttes dans 1 litre d'eau polluée
Agiter, laisser reposer 20 minutes.
|
Teinture d'iode { 2%
|
· 2 gouttes dans 1 litre d'eau claire
· 4 gouttes dans 1 litre d'eau polluée
Agiter, laisser reposer 20 minutes.
|
Hydroclonazone ®
|
1 comprimé dans 1 litre d'eau.
|
|
POUR DÉSINFECTER 200 LITRES D'EAU
|
Solution de chlore à 1%
|
30 ml (2 cuillerées à soupe). Agiter, laisser
reposer 20 minutes.
|
Teinture d'iode { 2 %
|
30 ml. Agiter, laisser reposer 20 minutes.
|
|
POUR DÉSINFECTER UN PUITS
· Lavage et brossage des parois avec une solution
concentrée de chlorure de chaux : 50 grammes dans 10 litres d'eau
· Puis, mettre dans le puits 150 ml de solution de chlore
à 1% pour 1 m3 d'eau. 1 m3 = 1.000 litres.
· Laisser reposer 12 heures, puis pomper jusqu'{
disparition de l'odeur de chlore.
|
ANNEXE 2 : DÉSINFECTION A L'EAU DE JAVEL
ANNEXE 3 : POTABILISATION DE L'EAU
PAR ÉBULLITION :
100°Celsius
v Puiser l'eau, la mettre dans un récipient propre.
v Laisser décanter (laisser au repos) pendant quelques
minutes.
v Recueillir l'eau limpide, en évitant soigneusement le
fond du récipient.
v La mettre dans une marmite et la faire bouillir à
100° Celsius.
v La mettre dans un autre récipient propre, de
préférence à col étroit.
v Réoxygéner (secouer) { l'aide de 2
récipients propres durant 4 minutes.
v L'eau est enfin prête pour la consommation.
PAR JAVELLISATION : Eau de javel à
2,6°
v Puiser l'eau, la mettre dans un récipient propre.
v La décanter (laisser au repos) pendant quelques
minutes.
v Recueillir l'eau décantée et la mettre dans un
autre récipient propre.
v Ajouter 30 ml = une cuillère { café d'eau de
javel pour 10 litres d'eau.
v La conserver dans un récipient propre et couvert.
v
Attendre 30 minutes avant de consommer.
RECOMMANDATIONS D'UTILISATION
|
·
·
|
Pour un bon nettoyage, l'eau de Javel doit etre
utilisée après nettoyage avec un produit détergent sauf
quand le nettoyage n'est pas indiqué.
L'eau de Javel doit etre utilisée seule (ne pas
mélanger avec d'autres produits d'entretien), une réaction
chimique entre les produits diminuerait son efficacité.
|
|
·
|
L'eau de Javel doit etre diluée dans l'eau froide.
|
|
·
|
Le mélange eau de Javel et produit acide
(détartrant WC par exemple) provoque un dégagement de gaz
toxique.
|
|
·
|
Les solutions d'Eau de Javel recommandées ne doivent
pas
|
PRÉCAUTIONS
|
|
être appliquées dans les yeux ni sur les
muqueuses
|
|
·
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Ne pas utiliser de l'alcool après l'application d'Eau de
Javel sur la peau.
|
|
·
|
L'eau de Javel concentrée à 9,6 % de chlore actif
se conserve au frais et à l'abri de la lumière et du soleil ou
de la chaleur :
|
CONSERVATION
|
|
· 3 mois après la date de fabrication, en
période froide.
|
|
|
· 2,5 mois après la date de fabrication, en
période chaude.
|
|
|
·
|
L'eau de Javel à 2,6 % de chlore actif se conserve pendant
3 ans au frais et à l'abri de la lumière et du soleil
|
BIBLIOGRAPHIE
+ Avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de
France relatif au vaccin oral contre le choléra (séance du 14 mai
2004).
Bull Epidemiol Hebd 2005 ; 29-30 : 156.
+ Choléra, 2004.
Relevé Epidemiol Hebd 2005 ; 80 : 261-8.
+ Santé des voyageurs et recommandations sanitaires
2006.
Bull Epidemiol Hebd 2006; 23-24 : 153-63.
http://www.invs.sante.fr/beh/2006/23_24/beh_23_24_2006.pdf
+ Peltola H, Siitonen A, Kyronseppa H, Simula I, Mattila L,
Oksanen P, et al.
Prevention of travellers'diarrhoea by oral B?subunit/whole?cell
cholera vaccine. Lancet 1991 ; 338 : 1285-9.
+ Teyssou R, Chevalier B, Buisson Y.
Le vibrion cholérique.
Infectiologie & Immunologie 1996 ; 3 : 236-46.
+ Voir
www.itg.be
+
http://www.hc-sc.gc.ca/pphb-dgspsp/tmp-pmv/info/choleraf.html
+
http://www.eurekasante.fr/lexique-medical/C.html#cholera
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+
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gramn%C3%A9gatif
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http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/foodwater-alimentsleau-fra.php
+
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+
http://www.docteurclic.com/encyclopedie/vaccinations.aspx
|