Analyse des centres sportifs locaux en Belgique( Télécharger le fichier original )par Lotfi Khalfat Université Pierre Mendès France Grenoble - Master 2 économie internationale et globalisation 2009 |
2. Le COIB - Comité Olympique et Interfédéral BelgeLe Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB) est le Comité National Olympique (CNO) représentant le Mouvement Olympique et ses valeurs dans notre pays. Il est, à l'instar des 205 autres CNO, reconnu par le Comité International Olympique (CIO). Au niveau continental, le COIB est membre des
Comités Olympiques
Européens ou COE. Le Comité Olympique et Interfédéral Belge a pour missions principales :
3. L'AISF - Association Interfédérale du Sport FrancophoneL'AISF est l'association des fédérations
sportives belge francophones. C'est une association sans but lucratif (asbl),
reconnue par la Communauté française Wallonie-Bruxelles. Les missions de l'AISF peuvent se résumer à : - Aider au développement des fédérations sportives belges francophones au travers de la mise à disposition d'un centre d'informations et de services multidisciplinaire ; - Représenter les intérêts des fédérations membres par rapport à des thématiques communes. 4. L'AES - Association des Etablissements SportifsL'Association des Etablissements Sportifs mieux connue sous le sigle d'A.E.S. est née en 1979 de la fusion de l'Association des Bains Publics et de l'Association des Centres Sportifs. L'A.E.S. est constituée en asbl et son rôle essentiel est de regrouper, de représenter et de défendre les intérêts des Centres Sportifs des Communautés française et germanophone. L'A.E.S. a été reconnue officiellement par la Communauté Française Wallonie Bruxelles avec effet à la date du 1 er janvier 2003 mais son rôle dans la création des centres sportifs locaux (CSL) est essentiel et remonte plus tôt. En effet, l'AES revendiquait déjà dans les années '90 qu'un décret régisse les matières touchant aux centres sportifs. Ces revendications ont été soutenues par l'ADEPS qui y voyait un bon moyen d'amener les communes à aligner leurs politiques sportives sur la sienne (création d'une « Maison des Sports » dans chaque commune, professionnalisation dans les centres sportifs, imitation du modèle français, etc.) via l'octroi de subventions pour l'animation et la gestion de ces centres sportifs « communaux ». Lors des débats qui ont précédé l'adoption du décret régissant la matière des CSL, l'AES a joué un rôle de conseiller pour le législateur. Depuis sa reconnaissance par la Communauté française de Belgique, en janvier 2003, l'AES a pu bénéficier d'une amélioration au niveau de son image auprès des communes notamment. La légitimité que l'AES a pu acquérir et le volume de travail croissant ont entraîné une plus grande professionnalisation en son sein qui a été rendue possible grâce aux subsides liées directement à cette même reconnaissance. Actuellement, l'A.E.S. poursuit les objectifs globaux suivants :
L'A.E.S. est composée de six secteurs :
Le secteur « Communication » de l'AES prend en charge à la fois la communication externe et interne de l'AES. Il cherche à la fois les meilleurs moyens de faire connaître l'AES et de communiquer largement sur ce qu'elle réalise. Il met en place des outils permettant à nos secteurs d'informer au mieux les membres sur tout ce qui peut leur être utile dans leur gestion : site internet, AES Magazine, newsletter, organisation de colloques, de journées d'étude et de voyages. Ses réalisations principales sont :
Le secteur «Hall», comme son nom l'indique, se penche plus particulièrement sur les problèmes de gestion et de fonctionnement des salles de sports, quelles soient dites «omnisports» ou plutôt destinées à une pratique sportive spécifique. La conduite des salles mérite de l'attention car ces infrastructures, surtout lorsqu'elles sont isolées, ne disposent généralement pas de moyens humains et financiers suffisants alors qu'elles sont souvent, en accueillant un nombre de sportifs parfois considérable, au seuil de la saturation. Le secteur Hall souhaite donc, par son action, proposer des méthodologies communes à la gestion des centres sportifs, afin d'arriver, à plus ou moins long terme, à un « état d'esprit » harmonisant les lignes de conduite. Cette façon d'envisager les choses devrait, dans un phénomène d'entraînement, donner plus de consistance à l'ensemble du secteur.
L'AES représente ici les employeurs des infrastructures sportives qui dépendent de la Commission Paritaire des Secteurs Socio Culturel et Sportif (Celles qui sont gérées en ASBL) Le secteur Matières Sociales traite les problématiques principalement liées à la Commission Paritaire 329 et relatives :
La Cellule sociale informe donc régulièrement les employeurs sur une série de sujets actuels tels que l'interdiction de fumer sur le lieu de travail, l'assouplissement pour le travail étudiant, la rémunération des mandataires publics, les appels à projets du Fonds Groupes à risques, le règlement de travail, etc. L'ensemble des travaux se fait en Collaboration avec la CESSoC (deux mandats AES au sein du Conseil d'administration) et l'Union des Villes et Communes de Wallonie.
Le secteur « Piscine » est le premier secteur qui s'est constitué au sein de l'AES tant le besoin d'informations et formations des gestionnaires de piscines était inassouvi. Les activités du secteur Piscine sont donc orientées vers les buts suivants :
L'Association des Établissements Sportifs et l'ASBL « Sportplusur » ont décidé d'unir leurs efforts dans le domaine de la sécurité. Cette réunion résulte de la volonté de l'AES de développer plus encore l'axe de la sécurité dans les infrastructures sportives et de la difficulté que rencontrait « Sportplusur » à trouver un financement pour un message essentiellement éthique. Pour faire cohabiter les préoccupations techniques avec la philosophie de « Sportplusur », l'AES a décidé de créer un secteur « Sportplusur » et d'en confier la présidence à Yves Leroy, Administrateur de l'AES et ancien Président de « Sportplusur » ASBL. Il est évident que ce secteur respectera l'organisation propre à l'AES. Pour garantir le respect de cette philosophie, le secteur se dotera d'un Comité d'Ethique chargé de préserver l'originalité de la démarche.
Dans la suite logique du Décret de reconnaissance des Centres Sportifs Locaux Intégrés, l'AES, l'ADEPS et l'IFAPME, ont mis sur pied une formation très performante de plus de 400 heures à destination des Gestionnaires de Centres Sportifs (voir annexe 9). Un programme de recyclage a aussi été mis en place par la Commission. Elément crucial s'il en est, le secteur formation mérite quelques précisions. Monsieur Georges LESUISSE, ancien président de l'AES, explique que : « Le Décret a été
rédigé par René HAMAITE, l'actuel Directeur
général de
Il ne s'agit pas de révolutions mais plutôt
d'adaptations à l'actualité |
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