III REMERCIEMENTS
Au terme de notre formation de licence en Santé
Publique, nous nous faisons l'agréable devoir d'exprimer toute notre
gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont
encouragé, aidé par leur contibutions et leurs critiques dans
l'élaboration de ce travail.
Nos remerciements s'adressent en premier lieu au Professeur
Jean Jacques NGOY - MWAKA, Directeur et Dr MONDONGE MAKUMA, Codirecteur pour
avoir accepté d'assurer la direction de ce travail.
Nous pensons également à tous les Professeurs,
Chefs de Travaux et Assistants du CIDEP-UNIVERSITE OUVERTE, en
général, et à ceux de la Faculté des Sciences de
Santé, en particulier, pour nous avoir transmis la
science en cette période de conjoncture difficille que traverse notre
pays sans avoir nous soumettre au système et tracaserie de corruption.
Nous pensons notre parrain Pierre KABWE LUKUNGA REKA.
A mes enfants Servid KABWE CIYEN et Mirdi MUTACH CIYEN.
A mes frères : NAWEJ MUSASA Endré, NGOY
Ildephonse, MUTACH MUNUNG Sav, KAPESH MUTACH Alain, NAWEJ MUSASA Fabrice,
MPEMBA MUTACH, Emmanuel, MUTACH Eric, RUMB MUTACH Cedric.
A mes Soeurs : KAYAKEZ MUTACH Joséphine, TSHILEMB
MUTACH Fany, Maguy MUKASA, KAMIN MUACH Margueritte, , KAMIN NAWEJ, KATSHAK
MUTACH Nadine, SHAPELE MUTACH Claudine, Janifa MPOBO.
A mon beau filis Dieudonné KASONGO KABILA.
A mon beau frère : MPOMBO Nicaise
aux cadre et personnel du Ministère de la
santé : Dr Nsimbi, Madame Marie Jeanne Mpembe, Valentin MUTA ,
N'sele MONGOYI, Mathias MOSSOKO, Felix MULANGU, Rachidi SUMBU.
Qu'ils trouvent ici l'expression de nos profondes
reconnaissances.
IV SIGLES ET ABREVIATION
O.M.S : Organisation mondial de la santé
S.P : Santé publique
A.V.C : Accident-Vasculo-Cérébral
S.N.L : Société Nationale de l'Electricité
O.G.M : Organisme génétique modifié
H.P.G.R.K : Hôpital Provincial Général de
Référence de Kinshasa
C.G : le Conseil de gestion
C.D : le comité de direction
M.D : Médecin Directeur
P : Pavillon
I.M.C : Indice de Masse Corporelle
B.M.I : Body Mass Index
I.D.M : Infarctus du Myocarde
D.I.D : Diabète Insulino-Dépendant
D.N.I.D : Diabète Non Insulino-Dépendant
V INTRODUCTION
GENERALE
0.I Problématique
Naturellement, l'homme a besoin de la nourriture pour soutenir
son corps et son esprit. Certes, la bonne nourriture donne l'énergie
vitale à l'homme en calorie et en vitamine et la force de vivre, la
santé, la résistance aux maladies, et de ce fait, elle est
nécessaire pour la croissance générale de l'homme physique
et spirituelle.
Toutefois, quand une nourriture est mauvaise, elle trouble non
seulement de comportement de l'homme, mais aussi le développement
physique, en favorisant les maladies infectieuses, les maladies de
suralimentations ainsi que les maladies carentielles. Ainsi, la crise
alimentaire à Kinshasa a amené les Kinois à manger tout ce
qui se présente à leur portée. Certaines personnes
arrivent à manger même les aliments avariées, tels que
certains animaux constituent un interdit, car selon la sagesse Bantoue, et
particulièrement la culture Lunda, les animaux comme le chat et le chien
auraient le même esprit que l'homme, raison pour laquelle il était
interdit aux hommes de manger ces animaux afin de ne pas trouble, l'esprit de
l'homme ou son comportement.
Malheureusement, certains Kinois ont du mal à respecter
dans leurs ménages un régime alimentaire normal. Pour les uns,
c'est suite aux problèmes liés aux paniers ménagers et au
pouvoir d'achat faible suite à l'impayement de fonctionnaires de
l'état, maigre salaire pour les travailleurs du secteur privé et
rareté des aliments de bonne qualité sur le marché. Et
pour les autres, l'ignorance les amène à la suralimentation ou
à la sous-alimentation prolongée et d'autres encore mangent les
aliments impropres à la consommation humaine, en l'occurrence, le
régime carné prolongé de surgelée (cuisse, mbanga,
mipanzi, mabumu, rognon, fois, cotis, makoso, poulet, poissons, etc.) dans la
genèse des maladies dues à une mauvaise à alimentation.
Les maladies telles que cardio-vasculaires,
accident-vasculo-cérébral, myomes, gastrite,
obésité et goute étaient rares chez les pauvres, mais
aujourd'hui, elles commencent à devenir courantes dans toute les
classes sociales suite à la mauvaise qualité des aliments. La
qualité d'un aliment se mesure non seulement à sa richesse en
calories, mais aussi aux protides, lipides et glucides se trouvant à
l'état naturel et en parfait équilibre entre eux.
En effet, à Kinshasa, les viandes importées sont
conservées au froid dans un système de délestage
d'énergie électrique, instauré par la
Société Nationale de l'Electricité (SNL) dont la
chaîne de froid est chaque fois coupée et les principes de
conservation sont biaisés.
L'alimentation des vivres frais (viande ou poissons
importés) qui devrait être qu'occasionnel ou
réservée aux époques de pénurie est des fêtes
et devenue courant dans tous les ménages une habitude alimentaire
quotidienne.
Les modes de conservation au froid diminuent
généralement, la valeur biologique des aliments. Et personne
n'osera prétendre que la valeur des aliments importées et
surgelée est supérieure ou même égale aux aliments
naturels d'origine congolaise. Cet aspect de chose est du au fait que les
Kinois ont abandonné petit à petit des aliments naturels locale
au profit de l'importation.
De ce qui précède, nous nous posons les
questions de savoir : quelle est la tendance des maladies non
transmissibles d'origine alimentaire dans la ville de Kinshasa ? Quel est
la tranche d'âge la plus touché ? Quel est le sexe le plus
touché ? Existe-il une politique nationale de la
sécurité alimentaire et de lutte contre les maladies non
transmissible en République Démocratique du Congo ?
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