Processus de la participation communautaire aux activités de soins de santé primaires dans le district sanitaire du Sud Sud-Kivu en RDC( Télécharger le fichier original )par Noé Kaskil ASSUKULU MAKYAMBE Institut supérieur de management de Bukavu - Licence en santé et développement 2011 |
Les activités du DS en RD Congo sont essentiellement regroupées en Quatre étapes à savoir 53 Organiser Un état de lieux du DS : Il consiste à inventorier les ressources Humaines, matérielles, équipements, les rapports d'activités de ZS et ceux de partenaires qui appuient les ZS, les sources de financement et les montants de financement de chaque ZS Il se fait au moyen de gilles développées par la DEP du mini santé ; le résultat attendu est la banque de données pour le DS, l'identification de besoins prioritaires et en fixant des objectifs SMART avec les ressources disponibles et mobilisable à tous les niveaux. Pourvoir les cellules du Bureau de DS : La faiblesse structurelle actuelle est l'un de motifs de méfiances de partenaires quant à l'appui à apporter au DS, l'affectation de ressources par rapport au travail dans les ZS ne se justifie pas d'où le besoin des incitations à introduire dans la structure organisationnelle de DS. Ce qui reste louable pour le DSS, plusieurs cellules sont mis en place et fonctionnelle et la crainte du ministère par rapport au pléthore du personnel comme dans d'autres DS de la RDC (15 à 35 personnel) reste justifié, voir l'organigramme ci-dessous. Organisation d'un cadre de concertation mensuelle ou trimestrielle Le DS devra organiser de réunion de concertation avec les MCZS et les différents partenaires pour échanger les informations et les expériences dans les ZS, la mise sur pieds de ce cadre de concertation permettra de créer un pool de compétences autour du MID entouré par les antennes PEV et les sous bureaux de coordination de programme ; Pour assurer cette reforme sanitaire au bénéfice
de la population ; l'approche de proximité 52 Ministère de la santé, DSS, Guide de revitalisation d'un DS ,sept 2002 Page 3 53 Op cit 59 mini santé 46 que le ministère de la santé compte attribuer au DS en déléguant effectivement le pouvoir administratif à ce niveau. Programmer les activités d'appui et logistique avec les partenaires Le DS doit programmer les principales activités qui contribuent à l'amélioration la qualité de soins de la population, le mini santé regroupe 25 fonctions essentielles d'un DS qui se veut fonctionnel, notamment : 1' La prestation de service : des incitations claires doivent être introduites dans les ZS pour que celles-ci adoptent des méthodes efficaces pour répondre aux besoins sanitaires et aux attentes de la population. 1 Elaborer un plan de formation continue pour le DS : il se fait ensemble avec les partenaires qui interviennent dans le DS de manière à harmoniser la programmation de sessions de formation, le DS aura le rôle d'appuyer les sessions de formation dans les ZS et recenser les formateurs. 1 La supervision trimestrielle intégrée dans les ZS : l'ECDS devra disposer d'un plan de supervision contenant les groupes de thèmes de la formation, chaque ZS sera visitée quatre fois par an , soit à un rythme trimestriel d'une durée de Sept à 12 jours pour couvrir Un jour au BCZS, deux Jours à l'HGR et deus Jours pour les visites de CS (au moins 2 CS) 1 Le monitorage trimestriel des interventions dans les ZS : le monitorage est un outil de management qui permet d'analyser les performances réalisées au cours d'une période donnée, généralement trimestriel au niveau du DS. 1 La revue annuelle du PMA dans les ZS : elle est préparatoire à la revuie provinciale qui regroupe tous les partenaires sanitaires de la provinces en Novembre de chaque année. Un tableau des indicateurs sera élaboré par activité et par ZS au moyen de performance réalisées par ZS qui seront classées en 3 niveaux de performances qui permettent de classer les ZS : Faible (bande rouge) si 0-49%, moyenne (Bande jaune) si 50-79% et haute performance (bande verte) si 80- 100%. 1 La compilation de données sanitaire de ZS et de ses activités propres : chaque DS devra compiler mensuellement les données de rapports de routines de ZS et son propre rapport selon le canevas SNIS. 1 La surveillance épidémiologique et riposte aux épidémies : le DS remplit le rapport hebdomadaire, le tableau de maladie à potentiel épidémique à partir de données de ZS, il suit le complétude et la promptitude de notification de ZS à l'aide d'un tableau affiché au mur. Les tendances hebdomadaires seront dégagées par ZS, en cas de dépassement de seuil épidémique, une investigation est déclenchée dans la ZS. 1' Appuyer la planification opérationnelle dans les ZS : un plan de couverture sanitaire doit être élaboré et suivi dans chaque ZS. 1' Evaluer trimestriellement les performances aux BCZS et à l'HGR : cet exercice est important comme outils de négociation entre la population, le personnel de santé et les partenaires pour le développement des AS. 1' Veuillez à l'intégration visuelle de l'hôpital dans la ZS 1 Entrer en contact ou communication téléphonique ou phonique hebdomadaires avec tous les MCZS et MD de sa juridiction pour faire le point de la situation dans le district. 1 Gérer les conflits entre les ECZS et les partenaires : les conflits issus de l'incompréhension et de l'interprétation inappropriée de texte doivent avoir comme premier recours le MID, cela suppose que ce dernier dispose les copies de toutes conventions de services. 1 Présider les réunions de CA dans chaque ZS : à la fin il doit transmettre le rapport au MIP, aux partenaires et au secrétaire général. 1 Elaborer les annuaires /répertoire du patrimoine du DS par ZS 1 Elaborer les annuaires de pharmacies et dépôts pharmaceutiques du DS 1 Elaborer les annuaires /répertoire des ITM /IEM du DS par ZS 1 Elaborer le compte d'exploitation et le rapport de trésorerie du DS par ZS 1 Elaborer les annuaires /répertoire du personnel de santé de toutes appartenance du DS par ZS 1 Elaborer les listes de besoins en formation et celles de personnes formées par thème du DS par ZS 1 Négocier l'implantation de la CDR de MEG, matériel outils de gestion, 1 Elaborer le répertoire des appuis de partenaires du DS par ZS par domaine d'intervention et leurs coûts 1 Initier les études sur les coûts du PMA dans les AS et les mécanismes de solidarité communautaires 1 Redéploiement du personnel dans les ZS par la préparation du projet de la mise en oeuvre à soumettre au MID pour corriger les inégalité en ressources humaines entre les ZS, ceci diminue le pression démographique du personnel de santé (pléthore) qui pèse lourd dans le fonctionnement des certaines FOSA et BCZS. 1 Assurer le traitement de dossier disciplinaire initié dans les ZS et DS 1 Assurer le contrôle et gérer l'information sur les rapports de partenaires dans les ZS 1 Assurer le contrôle de l'utilisation de ressources affectées dans les ZS.
I.2.4. . La vision de l'approche relais communautaire en
RD
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I.2.5. Les dimensions de la participation communautaire |
La participation collective des communautés aux SSP revêt différentes formes et parmi ses principaux éléments constitutifs,55 on peut citer :
V' L'organisation des services sur une base communautaire : l'accès aux services est facilité et est ouvert à tous ; cela peut aller des services élémentaires et de la simple intention d'arriver à couvrir ultérieurement l'ensemble de la communauté à la satisfaction appropriée des besoins fondamentaux en matière de santé et à l'extension réelle de tous les services à tous les membres de la communauté.
V' La contribution de la communauté au fonctionnement et à l'entretien des services : elle peut aller de contributions volontaires en argent et en nature, pour compléter les ressources fournies par le gouvernement, les collectivités locales ou des organismes extérieurs à la communauté ou encore les paiements directs.
V' La participation de la communauté à la planification et à la gestion des services disponibles à l'intérieur de la communauté : soit dans le plus simple des cas, les techniciens de santé demandent l'avis des membres de la communauté de manière informelle ou alors à l'autre extrême, un organisme communautaire représentatif assume la plaine responsabilité de le collaboration (les comités de santé).
V' Un apport de la communauté aux stratégies et politiques globales ainsi qu'au plan de mise en oeuvre de programmes.
V' L'élimination des factions et de conflits d'intérêts dans la communauté pour établir la participation sur la base la plus large possible, incluant plus particulièrement les groupes défavorisés. La situation pourra varier d'un cas à l'autre, selon que l'on essaiera de mettre les
54 Manuel de procédure de mis en place de Codesa, Ministère de santé RD Congo, version 2002
55 OMS 1991. « L'engagement communautaire en faveur du développement sanitaire : un défi pour les services de santé. ». S2rie de rapports techniques n° 809, Genève.
services à la disposition de groupes aussi équitablement que possible tout en reconnaissant les conflits d'intérêts qui existent ou on essaiera de constituer des communautés cohérentes capables d'entreprendre des efforts communautaires qui profiteront à tous. Ce dernier cas exige de notre part à nous techniciens de grande capacité de négociateurs et de gestionnaires de ressources humaines.
Etant donné l'imprécision de la notion de participation, il s'est avéré nécessaire de disposer
d'indicateurs précisant au minimum les différents niveaux de participation existants :
Un article, que je laisserai à votre disposition résume d'une manière très concrète et précise les différentes lectures possibles de ses niveaux : « Développement social et Promotion de la Santé La démarche communautaire. Chapitre : la participation : un même terme pour des réalités différentes » Collection Santé et Société - n° 9 Avril 2000
La participation au quotidien les différents niveaux de participation peut se faire au travers de la typologie ci dessous
1' la participation-alibi / information :
Elle consiste à associer deux ou trois habitants à un groupe de travail sans leur donner les moyens d'analyser et de comprendre ce qui se passe. L'essentiel étant de pouvoir faire figurer leur présence sur les comptes-rendus de réunions pour justifier une participation des principaux concernés.
1' la participation-approbation / consommation / consultation / concertation / :
Elle s'illustre volontiers à travers le lancement d'une action santé dans un quartier. Agents de développement et professionnels du sanitaire bâtissent des projets, puis sollicitent la population pour une réunion, à laquelle vient qui veut ou qui peut. Mais, si l'objectif formulé de cette réunion est de présenter les projets et de consulter les habitants, le plus souvent c'est simplement leur approbation qui est recherchée. "On a fait un certain nombre de choses, on sait ce qui est bon pour vous. Voilà ce qu'on vous propose, vous êtes d'accord n'est-ce pas ?".
Les gens ont un certain mal à dire qu'ils auraient peut-être préféré autre chose. De temps en temps, ils manifestent leur désaccord de façon pertinente et font éclater un conflit difficile à gérer pour ceux qui proposent l'action.
Certains projets pensés par des professionnels sont néanmoins pertinents, mais leurs principaux défauts résident dans le fait que la vie quotidienne et les références culturelles ne sont pas suffisamment prises en compte. La participation des habitants permet aussi de s'interroger sur la faisabilité des propositions des professionnels et de réfléchir à l'adaptation celles-ci aux conditions de vie des personnes concernées.
PISSARRO (B.).- Les inégalités dans la ville.- Congrès international du centre de coordination communautaire en éducation pour la santé: Le social dans la santé ».- Liège, 1992/11/18-20.
1 la participation-action
Les habitants sont impliqués dans l'ensemble de la démarche, depuis l'analyse de la situation et le choix des actions à mettre en oeuvre jusqu'à l'évaluation finale, voire même la participation-gestion ce qui serait l'idéal.
L'existence de ces différentes formes de participation montre que celle-ci ne va pas de soi. La volonté et la compétence des professionnels impliqués doivent rencontrer la volonté et la capacité des institutions, des élus et des habitants à s'inscrire dans une participation-action. Avant d'aboutir à cet idéal, il faut parfois passer par les autres formes de participation. Elles peuvent être des tremplins vers une participation plus systématique et plus « impliquante » de la population aux projets. C'est à travers l'expérimentation de ces différentes formes de participation que petit à petit chacun pourra tenter d'aller plus loin. Il faut laisser aux habitants le temps de prendre leur place et aux professionnels le temps de la leur donner.
OAKLEY différencie deux catégories d'interprétation : la participation en tant que moyen et la participation en tant que processus et La participation en tant que moyen
1 La participation est considérée comme un moyen pour parvenir à un objectif donné et pour mobiliser des ressources et des énergies en vue de contribuer à la réussite des projets
La participation communautaire correspond alors à un souci d'amélioration de l'efficacité et de l'impact des interventions entreprises par les professionnels. Ces derniers ont progressivement réalisé que l'efficacité de leurs actions était démultipliée quand les intéressés eux-mêmes se les réappropriaient à leur propre compte.
L'auteur estime que la participation en tant que moyen est un type de participation statique, passif et contrôlable, qui s'apparente davantage à une sensibilisation de la population et à une technique de gestion.
Cette participation est rarement considérée dans une perspective à plus long terme. Il s'agit au contraire d'une mobilisation rapide pour entreprendre une tâche et de l'abandon de la participation une fois l'ouvrage achevé. La dynamique initiale est impulsée de l'extérieur. La finalité est également définie de l'extérieur.
1' La participation en tant que processus
En tant que processus, la participation contribue au renforcement du pouvoir de l'individu et de la communauté. A ce niveau, la notion d'empowerment va parfois plus loin que celle de participation communautaire : une réponse à un double échec ?
La participation en tant que processus est un élément dynamique. Elle est créée par la population, s'adapte aux besoins locaux et à l'évolution des conditions. Elle doit se prolonger audelà de la durée du projet, sous la forme d'un engagement dynamique et permanent.
Toutefois, la participation communautaire ne doit jamais être considérée comme acquise. Sa pérennité pose de nombreux problèmes qui doivent être analysés et dépassés si l'on veut que la participation soit vraiment une réalité.
Comme freins possibles, nous pouvons identifier les différentes manières dont les acteurs perçoivent la participation, la fragilité de certains groupes sociaux les empêchant de s'investir dans des actions communautaires sans un vrai accompagnement, les moyens humains, financiers, temporels, mis à disposition...
L'évaluation est un moyen systématique de tirer des leçons de l'expérience et de s'en servir pour apporter des mesures correctives à une situation ponctuelle et promouvoir une forme de planification plus efficace.
« La détermination de méthodes efficaces d'évaluation de la participation communautaire pose certaines difficultés liées à la complexité de sa conception, aussi l'OMS a distingué quatre méthodes pour cette évaluation:
1. La méthode participative : qui est à la fois une méthode d'évaluation et une forme d'engagement communautaire ;
2. La méthode d'échelle de
RIFKIN : qui repose sur une série de facteurs auxquels elle
propose
un spectre qui va de la participation large (active et dynamique)
à la participation restreinte
(exécution passive). Les informations nécessaires sont rassemblées selon une recherche action participative ou par des évaluateurs externes.
3. La méthode normative : elle combine des mesures quantitatives et qualitatives pour établir des normes de participation permettant des comparaisons dans le temps et dans l'espace.
4. La méthode de ZOPP (planification de projet en fonction des objectifs) : c'est une méthode allemande qui repose sur l'approche de l'enseignement réciproque. Elle réunit en séminaire d'analyse et de planification les représentants de la communauté, de l'équipe de projet et des groupes cibles.
Il faut noter qu'aucune de ces méthodes n'est universelle, le choix en matière d'évaluation de la participation communautaire doit tenir compte de son contexte et de la finalité recherchée. D'autres méthodes d'évaluation de la participation communautaire sont proposées dans la littérature, ainsi avec l'échelle de classement des indicateurs de la particom de BICHMAN , il est permis d'apprécier le niveau de particom à partir de la détermination des principales étapes de résolution d'un problème de santé et la mesure de la participation communautaire par un système de score »56 .
En terme de fonctionnalité et opérationnalité des organes de particom, nous avons pensé que les principaux indicateurs qui peuvent nous aider à bien apprécier, évaluer la particom dans une ZS pouvaient être Classés en quatre groupes d'indicateur, à savoir :
' Les indicateurs de gestion : par exemple le nombre de décision prises et exécutées, nombre d'inventaires de médicament réalisé en présence de membre de Codesa
' Les indicateurs de fonctionnalité : par exemple le nombre de CODESA avec plan d'action, le nombre de réunion tenues avec PV, nombre de RECO mise en place selon la norme & fonctionnel, nombre d'activités communautaire réalisées,...
' Les indicateurs d'implication et participation : par exemple le nombre de séances de sensibilisation animée par le RECO, proportion de contribution de CODESA aux activités de développement communautaire, proportion de RECO ayant participé aux activités de masse, proportion de CODESA ave 30 de femmes et 30% de jeunes.
' Les indicateurs d'accompagnement et de suivi : par exemple nombre de femmes enceinte orientées par le RECO à la CPN, nombre de Visite à domicile réalisée par le RECO, nombre de malade TBC suivi par le RECO pour le traitement à domicile (DOTS communautaire)
56 Organisation mondiale de la santé.1988. « La mise en oeuvre : le véritable défi des systèmes de santé district pour renforcer les soins de santé primaires. », OMS, p:13-15
56
« La participation communautaire est un processus indispensable dont toutes les populations devraient pouvoir jouir. Elle permet aux communautés:
- de concevoir leur état de santé objectivement plutôt qu'avec fatalisme et les incite à la prise des
mesures préventives ;
- d'investir la main d'oeuvre, du temps, de l'argent et des matériaux dans des activités de promotion
de la santé ; d'utiliser et d'entretenir les ouvrages qu'elles ont construites ;
- d'étendre les activités de prestation des soins à la périphérie ;
- de rendre efficace l'éducation sanitaire et d'intégrer les acquis dans leurs activités ;
- de promouvoir l'équité par le partage de responsabilité,
- la solidarité, la fourniture des services à ceux qui en ont le plus besoin ;
- de promouvoir l'autosuffisance communautaire »57
-
En 1986, l'Organisation mondiale de la santé a publié la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé, laquelle déclare que la paix, le logement, l'éducation, l'alimentation, le revenu, un écosystème stable, des ressources durables, la justice sociale et l'équité sont nécessaires à la santé. À la suite de l'adoption de cette charte, on a fait prendre conscience aux décideurs que les questions liées à la santé devaient faire partie de leurs programmes, car le secteur de la santé ne
pouvait à lui seul s'occuper de l'ensemble de ces problèmes.
La promotion et la protection de la santé vont au-delà des soins de santé en tant que tels, et celleci ne peut être séparée de l'environnement dans lequel les gens vivent.
La Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé encourage l'action dans les cinq domaines suivants 58:
1- élaborer des politiques officielles saines pour s'assurer que l'ensemble des secteurs favorise la santé des individus;
2- créer des environnements qui favorisent le bien-être physique, social, économique, culturel
57 Recueil de Normes de fonctionnement de la ZS, Ministère de santé RD Congo, version 2006
58 Évaluation des besoins en santé communautaire au Nouveau-Brunswick Page 10 Octobre 2002
et spirituel;
3- renforcer l'action communautaire pour que les différentes communautés puissent établir leurs propres priorités et prendre des décisions sur les questions qui touchent la santé de leurs membres;
4- Développer les compétences personnelles dans le but d'acquérir les connaissances et les aptitudes dont les personnes ont besoin pour relever les défis et contribuer à la société;
5- aiguiller les services en matière de santé de façon à créer des systèmes permettant de se concentrer sur les besoins d'ensemble de la personne.
A la suite d'une certaine évolution de ces idées, l'année 1994 a vu l'approbation des Stratégies d'amélioration de la santé de la population « Investir dans la santé des Canadiens par les
Ministères de la santé fédéral, provinciaux et territoriaux ». Ce document identifie les facteurs Suivants :
1- Revenu et statut social
Ce qui influe sur la santé n'est pas la quantité de richesses mais leur distribution. Le statut social exerce aussi une influence sur la santé des individus en déterminant le type de contrôle qu'ils ont sur les circonstances liées au logement, à la nutrition et à l'activité physique.
2- Réseaux de soutien social
Le soutien que procurent la famille, les amis et les communautés représente un élément vital permettant aux personnes de composer avec des situations difficiles et de conserver un certain contrôle sur leur propre vie.
3- Études Les études apportent les connaissances et les compétences nécessaires aux activités quotidiennes et multiplient les possibilités d'emploi.
4- Emploi et conditions de travail
La possibilité d'avoir un emploi intéressant, doublée d'une stabilité économique au sein
d'un environnement de travail sain, est aussi liée à la santé.
5- Environnement physique
La santé est fortement influencée par la qualité de l'eau et de l'air, les conditions de
logement et la sécurité communautaire.
Évaluation des besoins en santé communautaire au Nouveau-Brunswick Page 10
58
Octobre 2002
6- Facteurs biologiques et génétiques
Certaines personnes ont une prédisposition génétique à certaines maladies, par exemple le diabète.
7- Habitudes personnelles saines et habiletés d'adaptation
Disposer d'habiletés d'adaptation efficaces permet aux personnes de résoudre les problèmes et d'effectuer des choix qui améliorent leur santé.
8- Développement d'enfants en santé
Les expériences prénatales et celles qui appartiennent à la petite enfance ont sur la santé des conséquences à vie.
9- Services de santé
Il existe une corrélation entre la possibilité de disposer de services de santé préventifs et primaires et l'amélioration de la santé. La conférence historique d'Alma-Ata, organisée par l'OMS et l'UNICEF, a attiré l'attention du monde entier sur les soins de santé primaires comme élément indispensable à l'établissement d'un niveau de santé acceptable. Les « SSP » sont les soins essentiels de base tels que la vaccination.
L'analyse des facteurs profonds liés à la santé entraîne l'évaluation des besoins en santé communautaire au-delà du nombre de cas associés à une certaine maladie ou à un certain type de blessure, vers la création d'outils pratiques destinés à la planification et à l'élaboration de programmes
Pour finir, les conditions pouvant faciliter la participation proposées lors de Rencontres Renaudot à Lyon59, peuvent être regroupés en quatre classes dont :
- des valeurs et des principes éthiques,
- de nouvelles postures et pratiques professionnelles,
- des méthodologies adaptées,
- des formations.
Des valeurs et principes éthiques
1 Reconnaître la fonction politique de la participation
1 Connaître et reconnaître la spécificité et les ressources de chaque acteur
1 Favoriser une participation sans injonction ni instrumentalisation
59 Op cit 11
1' Favoriser la capacité de chaque acteur à se remettre en question
1' Favoriser le partage du pouvoir pour « pouvoir agir »
1' Favoriser la rigueur mais aussi la flexibilité
1' Travailler dans la construction d'une philosophie partagée.
De nouvelles postures et pratiques professionnelles
1' « Faire avec » et non « A la place de » gens,
1' Travailler dans la durée sur des projets en s'appuyant sur les « ressources » et non Intervenir dans l'urgence en partant des problèmes en donnant des solutions hâtives, 1 Favoriser le travail en réseau, la coordination et le partenariat,
1 Favoriser la transversalité et le décloisonnement.
Des méthodologies adaptées
1' Favoriser une méthodologie inscrite dans le temps orientée vers le processus et la participation des acteurs dans toutes les étapes,
1 Se donner des moyens techniques, humains et financiers,
1 Favoriser les notions de bien-être, de plaisir, d'espaces informels, de convivialité, de confiance, ainsi que la notion d'intérêt et de motivation personnelle/individuelle.....
1 Favoriser une pédagogie avec des outils méthodologiques et d'animation et de mutualisation facilitant, valorisants et adaptés,
1 Valoriser les productions (stratégies de communication, information...),
1 Mutualiser et favoriser l'échange de savoirs.
Des formations
Mettre en place des formations avec tous les acteurs pour apprendre à se connaître, se reconnaître dans le « faire ensemble », clarifier les valeurs mises derrière la place de chacun (Chartes, règles) et promouvoir la participation des politiques aux projets.
Actes 11èmes rencontres de l'éducation relative à l'environnement
L'expérience de formation mixte (professionnels et habitants) à l'approche communautaire sont plus dynamiques car des problèmes de santé et au développement social permet de voir à quel point les choses avancent plus vite,
60
Les grands espoirs fondés sur la participation communautaire présentent un point commun qui est la volonté de tenir compte des plus pauvres pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. Néanmoins, diverses difficultés inattendues et distorsions sont apparues.
« Les enseignements tirés de plusieurs expériences de participation communautaire ont permis de relever les principaux obstacles »60:
1' Mauvaise compréhension ou déformation du concept de participation par les planificateurs ou les décideurs politiques. Ceci peut se traduire souvent par des formes pseudo-participatives telles que les coopératives et les collectivités locales qui sont supposées exprimer démocratiquement la volonté de toute la population, mais qui reflète le plus souvent, des impulsions transmises hiérarchiquement. La participation a été parfois utilisée pour camoufler l'utilisation et l'exploitation de la population.
1 Application schématique des modèles de participation. Les contextes économiques et socioculturels sont rarement pris en considération lors de l'application d'un modèle de participation. Ceci se traduit souvent par des résultats pauvres par rapport aux ambitions des planificateurs en matière de participation
1 L'emprise exercée par les professionnels sur le choix des orientations et l'indifférence devant le savoir traditionnel ce qui encourage la dépendance des populations. Les professionnels, cherchant des résultats immédiats, négligent souvent, lors du choix des indicateurs de réussite,
les avantages intangibles de l'action communautaire
1 Le poids de la participation pour les plus pauvres. La participation, se voulant égalitaire, ne peut échapper au fait que c'est aux pauvres qu'elle demande de faire des efforts nécessaires pour obtenir ce dont la partie privilégiée de la population bénéficie grâce au financement public.
1 La participation est parfois considérée comme une diversion proposée par les gouvernements qui n'ont ni la volonté politique de susciter de nouvelles ressources nationales, ni celle de redistribuer les ressources existantes.
1 L'insuffisance de la coordination intersectorielle crée des difficultés pour motiver la population à s'organiser pour un développement autonome. Les secteurs risquent de se rivaliser entre eux pour introduire des services particuliers.
60 Op.cit. 9
1 La communauté ne perçoit pas l'aspect sectoriel des problèmes et considère ses besoins comme un tout. Les programmes sectoriels produisent un transfert vertical d'informations limitées de telle manière que la communauté n'arrive pas à intégrer réellement ces informations dans sa vie quotidienne.
Cette liste n'est pas exhaustive et peut être complétée selon les expériences vécue dans différentes régions.
62
62
Le Bureau de DSS est implanté dans la cité d'Uvira et son étendue chevauche entre trois territoires dont le territoire de Mwenga, Fizi et Uvira située dans la province du Sud Kivu en république démocratique du Congo, il est limité :
A l'est par le lac Tanganyika qui le sépare de la république populaire du Burundi
A l'ouest par la forêt qui la sépare d'une part de la province de Maniema et d'autre par de district sanitaire de l'oust dans la ZS de Kalole.
Au nord par la Rivière Kamanyola qui la sépare de district sanitaire du centre dans la ZS de Nyangezi.
Au sud par la Rivière Kimbi qui le sépare de la province de Katanga dans la ZS de Kalemie.
Il a une superficie estimée à 16 km2. Le district se trouve entre 13° et 15° de latitude nord et de 28° et 10° C de longitude et elle peut se situer à au moins 780 m d'altitudes.
Le relief du DSS est dominé par une surface plane variant entre 780 et 900 au dessus du niveau de la mer pour les ZS de la littorale et variant entre 2780 et 2900 au dessus du niveau de la mer pour les ZS de la partie montagneuse ( HPU ,Itombwe).
Il faut aussi que ce type de relief de basse et moyenne altitude, l'agriculture de différentes essences culturelles trouve des conditions favorables, surtout adapté, à la culture des arbres.
c'est le cas notamment du sol argileux abondant dans la partie montagneuse et
le sol alluvionnaire très abondant dans le bas fond. Généralement, ces alluvions fluviales, les géologues les considèrent comme ayant été déposées pendant les périodes glaciaires et pluviales du quaternaire.
Les alluvions lacustres sont de deux types : il y a celle qui
forment les terrasses et celle qui
couvrent les fonds du Tanganyika. Ce sol
étant sableux, sa valeur agricole est fortement réduite.
63
Selon A. JOURNAV (1969) le sol d'Uvira fait partie des sols fourragers moins agricoles, riche en oxyde de fer, sableux en surface en argileux, en profondeur.
Le DSS connait deux saisons à savoir :
la saison de pluie qui dure environ 8 mois allant d'octobre à mai.
La saison sèche allant de juin au septembre, incluant les températures variant suivant les saisons et le relief. Elles sont maxima pendant la saison sèche et sont de l'ordre de 20 à 30° dans la plaine et de 15 à 25 ° dans les hauts plateaux.
La végétation est variée dans le DSS, elle est originellement formée
des savanes boisées, herbeuses et des forêts claires le long de la rivière RUZIZI qui est constante dégradation en raison de la déforestation et de l'appauvrissement des sols et un peu dans la partie de Kimbi.
La forêt essentiellement dans les ZS de Itombwe, Kimbi Lulenge, Minembwe et peu à Fizi ,son exploitation n'a jamais eu lieu car le nombre d'arbres plantées est trop limité par rapport à la végétation.
2.1.5 Hydrographie
Le DSS est Marqué par une riche cours d'eau et des ruisseaux dominée par la présence du lac Tanganyika et comprend beaucoup de grandes rivières telles que :Mutambala,Kimbi,Kilombwe,Ilila,Ngovi,Kalimabenge,Mulongwe,Kanvivira,Lwiko,Lubich ako,....
Le bureau de DSS est installé dans la cité d'Uvira et est dirigé par un Médecin chef de district qui est secondé par Neuf médecins chef de ZS répartis dans trois territoires dont : Mwenga : ZS d'Itombwe
Fizi : ZS de Nundu, Fizi, Kimbi Lulenge et Minembwe
Uvira : ZS Lemera, Ruzizi, Uvira et HPU/Bijombo
2.1.7 Population
Le DDS est constitué des populations hétérogènes estimée à 1447053 habitants d'après le dénombrement sanitaire de 2010 qui sont dominées par :
64
64
les tribus autochtones dont : les Vira, Fuleru, Bembe, Nyindu, Bwari, Zoba et les Nyamulenge Les autres tribus congolaises : les Lega, Shi, Kongo et Luba et plusieurs autres.
Les Populations étrangères : les Burundais, les Rwandais, les Tanzaniens
La répartition de sa population est étendue sur une superficie moyenne de 25124 Km2 avec une densité moyenne estimée à 58 habitants par km2 tel qu'indique le tableau ci dessous.
Tableau N° 3: répartition de la population & densité par ZS dans le DSS
Zone de santé |
Population |
Superficie |
Densité |
Taille dans le |
Fizi |
285725 |
6000 Km2 |
48 Hab. /Km2 |
Disons ici que la superficie de ZS de Itombwe, Kimbi et Minembwe est une estimation issue de l'ancienne ZS de Nundu. |
Haut plateau d'Uvira |
122802 |
4625 Km2 |
27 Hab. /Km2 |
|
Itombwe |
78088 |
3200 Km2 |
24 Hab. /Km2 |
|
Kimbi Lulenge |
168024 |
3500 Km2 |
48 Hab. /Km2 |
|
Lemera |
135169 |
1150 Km2 |
118 Hab. /Km2 |
|
Minembwe |
71733 |
2500 Km2 |
29 Hab. /Km2 |
|
Nundu |
192657 |
2100 Km2 |
92 Hab. /Km2 |
|
Ruzizi |
142188 |
1053 Km2 |
135 Hab. /Km2 |
|
Uvira |
250667 |
1036 Km2 |
242 Hab. /Km2 |
|
Total DSS |
1447053 |
25124 Km2 |
58 Hab. /Km2 |
SOURCES : rapport de DSS 2011.
La population du DSS est plus concentrée dans le territoire d'Uvira avec 650826 soit 44,9% suivi de territoire de Fizi avec 718139 habitants soit 49,6% et enfin dans le territoire de Mwenga avec 78088 habitants soit 5,3%
Il importe de voir un minimum d'infrastructures sociales et culturelles pour rendre attractif le DSS; ces facilités concernent notamment : l'accès à l'eau potable, à l'énergie, au service médicaux- pharmaceutique, à un enseignement de qualité, à l'information et au loisir.
Une faible proportion de la population de DSS est couverte en eau potable (estimée à moins de 15%), seul une partie de la ZS d'Uvira, est couverte par le réseau de la société REGIDESO, les autres sont desservies essentiellement par les sources d'eau aménagées, le forage de puits par endroit.
65
La grande partie de la population consomment l'eau de rivière et de lac, ce qui favorise l'endémicité de certaines maladies diarrhéiques tels que le cholera, la fièvre typhoïde et autres parasitoses intestinales
Le DSS est l'un de district dépourvu en électricité car une très faible proportion de la population en est servi soit moins de 2% dans la cité d'Uvira.
Les initiatives locales ont commencé par endroit pour alimenter la population, le cas de l'Hôpital de Lemera il y a du courant permanent avec le réseau de protestant une turbine locale a été construite.
Dans la cité de baraka un groupe électrogène alimenté par le HCR essaye d'éclairer la population de 18H30 à 23H ;
Au niveau de DSS, les infrastructures de santé sont construites pour essayer de rapprocher les soins de santé de la population pour permettre de répondre à l'objectif social de notre pays, rendre les soins de santé à tous.
La scolarité des enfants demeure la préoccupation moyenne de l'état congolais mais aussi et surtout des parents qui comprennent que l'investissement dans l'homme vaut mieux que d'autres luxes.
En dépit des conditions dans lesquelles beaucoup de parents vivent aujourd'hui, ils s'efforcent d'envoyer tout bien que mal leurs enfants à l'école. Il importe de signaler que les DSS compte à ce jours
Plus de 256 Ecoles primaires
Plus de 150 Instituts secondaires
Plus de 7 Institut supérieur et Universitaires
Les écoles sont regroupées différents réseaux dont les plus prioritaires à savoir sont: Les écoles conventionnées catholiques
Les écoles conventionnées protestantes
Les écoles conventionnées islamiques
Les écoles officielles gérées par l'Etat et
Les écoles privées agréées ou non gérées par les particuliers
66
66
Les habitants du DSS sont regroupés dans plusieurs obédiences religieuses de leurs choix, dont les plus majoritaires sont :
Les chrétiens protestants
Les chrétiens catholiques
Les musulmans
Beaucoup d'autres sectes dans le Fizi (Kitawala, Malikia wa Ubembe, Sainte famille,..) 2.1.8. Aspects économico-financiers
Les activités économico-financières de la cité d'Uvira reposant sur plusieurs secteurs de la vie dont les plus importants sont l'agriculture, l'élevage, la pêche, la mine, l'artisanat et le commerce.
Est une activité primordiale dans les zones rurales. Bon nombre de personnes pauvres dans le monde dépendent de l'agriculture pour la plus grande partie de leurs revenus.
L'agriculture reste la seule activité dans laquelle nous assistons à un taux élevé de la participation des femmes.
Elle est substantielle et pratiquée d'une manière rudimentaire à cause de non implication de l'état pour modernisation de cette section.
Les principales cultures pratiquées sont : le manioc, le Maïs, le riz, la patate douce, pomme de terre, le haricot, la tomate, les cannes à sucre et divers fruits, etc.
L'apport de l'agriculture n'est pas visible car son travail n'est pas converti directement en monnaie pour qu'elle soit appréciée à sa juste valeur sur base de sa contribution au développement socio - économique ; étant donné qu'elle est souvent utilisée pour l'autosubsistance de ménage.
La population du DSS est tributaire d'un peuple pasteur suite aux influences de voisins, l'élevage pratiqué est celui de gros et de petit bétail dont les Vaches, Cochons et Chèvre et Moutons surtout pour la partie de haut plateau.
Les conditions d'élevages sont très favorables grâce à sa végétation et des espaces libres non exploitées.
67
C'est l'activité principale des Vira et le Bembe pratiqué sur le lac Tanganyika, les matériels qu'ils utilisent sont du type artisanal mais aussi moderne comme par exemple les filets, les hors - borts. C'est une activité pratiquée essentiellement par les hommes.
Il faudra signaler que , le DSS dispose de beaucoup de ressources minières dont l'or, le cassiterrite,le coltan,... répartis essentiellement dans les hauts plateaux d'Uvira, Fizi et Itombwe. L'exploitation de ces mines reste artisanal sauf avec l'explosion de cinq chantier de la RDC qu'une organisation d'exploitation minière moderne (CASA) s'est implantée à Misisi dans le territoire de Fizi et bientôt BARON.
Il y a aussi une source des revenus non négligeable du milieu, c'est l'artisanat. Il concerne surtout la poterie, le tissage, la forge, la scriptural, la menuiserie, la maçonnerie, la répartition des montres, radio, télévisions etc.
Les activités commerciales sont exercées et par les femmes et par les hommes mais beaucoup de femmes s'adonnent au commerce ambulatoire. Les grands commerçants de la place préfèrent les marchandises en provenance des pays asiatiques comme la chine, les émigrants arabes unis, le japon etc. et des pays voisins tels que la Tanzanie, le Burundi, l'Ouganda etc. par rapport aux produits européens et américains qui coûtent trop cher sur le marché
Le problème de transport et de communication, connait une nette amélioration par rapport aux années antérieures.
Transport
Les principales liaisons entre le chef lieu de DSS (Uvira) et le différent bureau central de ZS se font par voie routière, lacustre et aérienne,.
Communication
La communication est rendue possible grâce à l'arrivée des sociétés de communication qui sont venues depuis 1996 pendant les guerres. Il s'agit de VODACOM, AIRTEL et C.C.T plus UCOM, ANAMOB, SMART du Burundi.
Signalons qu'une majeure partie du DSS n'est pas encore arrosée par ces réseaux de communication malgré cette multitude, notamment la ZS d'Itombwe, de HPU, de Kimbi Lulenge et de Minembwe.
68
68
Infrastructures Sanitaires : le DSS dispose de formation sanitaire adaptée à la politique nationale réparti dans les neuf ZS respectives, à savoir :
Tableau N° 4: répartition des structures sanitaires par ZS dans le DSS
Structures de santé |
Total DSS |
HGR |
5 |
CS |
205 |
CS Maternité |
143 |
CH |
25 |
P S |
86 |
ITM |
9 |
Commentaire : dans l'ensemble nous comptons cinq hôpitaux généraux de référence , car pour certaines de nos ZS il n y a que de CH qui couvrent ces activités et d'autres sont en pleine phases de construction.
Signalons que tous nos CS n'ont pas de maternités et plusieurs PS facilitent l'accessibilité aux soins de santés dans nos ZS.
Personnel de Santé : le DSS dispose d'un personnel qualifié et compétent pour faire fonctionner les différentes formations sanitaires mise en place, ces personnels sont repartis dans les neuf ZS respectives, à savoir :
Tableau N° 5: répartition des Personnels par ZS dans le DSS
Structures de santé |
Total DSS |
Médecins généralistes |
29 |
Médecins spécialistes |
2 |
Spécialistes en SP |
1 |
Infirmiers A1 |
121 |
infirmiers A2 |
168 |
Des Infirmiers A3 |
112 |
Des agents administratifs |
455 |
69
Il convient de spécifier qu'au niveau du DSS, au Sud Kivu comme dans toutes la RD Congo, il se pose par endroit un problème de gestion du personnel sur différentes dimensions à savoir : Salaire des agents non payé
La cogestion de structures avec les confessions
Ces effectifs varient régulièrement à chaque période selon les disponibilités de ressources.
Les maladies courantes : le tableau épidémiologique de DSS est dominé principalement par les maladies courantes suivantes
Le paludisme : qui représente plus de 50% de cause de consultation dans les ZS littorales (Fizi, Nundu, Lemera, Ruzizi, Uvira et Kimbi).
Les IRA : principale cause de consultation dans les ZS Montagneuses (HPU, Minembwe et Itombwe)
La Malnutrition : toutes les ZS
Les anémies carentielles : dans les ZS à forte endémie palustre
Les Maladies diarrhéique dont le cholera : surtout dans les ZS Lacustre (Uvira, Nundu, Fizi, Ruzizi et Lemera), précisons ici que cette maladie sévit dans ces ZS d'une façon endémoépidémique.
Les maladies chroniques : la TBC, le VIH, l'HTA et le diabète.
Les IST : la gonococcie, la syphilis,
Les parasitoses intestinales : amibiases, schistozomiases, ascardises, ankylostomiases,...
HISTORIQUE
Le DSS est opérationnel depuis les années 2004 issu du dernier découpage des entités sanitaire de 2003,
Il faudra peut être dire qu'il se démontre une instabilité des MCD dans ce district, ce phénomène peut être lié à plusieurs facteurs qu'il faudra vérifier à la longue dont :
Mauvaise condition de prise en charge de personnel du district,
Insuffisance de moyens pour réaliser les activités
Les tâches et responsabilités de districts mal définis face à la DPS
ORGANIGRAMME / FONCTIONNOGRAMME
Figure No 3 : Modèle type d'un Organigramme du DSS en RD Congo : Cas de DSS en province de Sud Kivu
70
MCD
Secrétariat /AG
BTD
Informaticien
Rédacteur
Réceptionniste
Huissier
Participation |
||||||||
Qualité de soins |
Enseignement |
|||||||
Services Généraux |
Prévention des Maladies |
|||||||
Labo& imagerie
Administrateur Gestionnaire
Caissière
Comptable
Antenne PEV
Equipe de Supervision
SSP
Pharmacie
Service
d'Hygiène
Relation de collaboration Relation Hiérarchique Source : archive DSS Mars 2012
70
Légende :
71
3.1 .1 RESULTATS RECUEILLIS AUPRES DES INFIRMIERS TITULAIRES
Tableau N° 6: Répartition de l'échantillon selon la provenance
Provenance |
Effectif |
Pourcentage |
Lemera |
8 |
25,8 |
Nundu |
8 |
25,8 |
Ruzizi |
7 |
22,6 |
Uvira |
8 |
25,8 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires :
Au vu de ces résultats, nous remarquons que la ZS de Ruzizi a été enquêtée en moins que les autres ZS soit 22,6% de l'effectif total.
Tableau N° 7: Répartition de l'échantillon selon l'âge
Age |
Effectif |
Pourcentage |
20 - 30 ans |
3 |
9,7 |
31 - 41 ans |
15 |
48,4 |
42 - 52 ans |
9 |
29,0 |
53 - 63 ans |
4 |
12,9 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : à la lumière de ce tableau, nous constatons que 48,4% de nos IT enquêtés ont un âge compris entre 31à 41 ans ,29% entre l'âge de 42 à 52 ans , 12,9% entre 53 et 63 ans et 9,7% entre 20 à 30 ans .
Tableau N° 8: Répartition de l'échantillon selon le Sexe
Sexe |
Effectif |
Pourcentage |
Masculin |
3 |
9,7 |
Féminin |
28 |
90,3 |
Total |
31 |
100 |
72
72
Commentaires : la plupart de nos infirmiers titulaires enquêtés sont de sexes Masculin 90,3% et seulement 9,7% de sexe féminin, ceci prouve à suffisance que moins de CS sont gérés par de femmes
Tableau N° 9: Répartition de l'échantillon selon le niveau d'étude
Niveau d'étude |
Effectif |
Pourcentage |
Infi A1 |
15 |
48,4 |
Infi A2 |
16 |
51,6 |
Infi A3 |
0 |
0 |
Infi AFR |
0 |
0 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : il est observés que tous les CS Visités sont gérés par des infirmiers qualifiés et dont 51,6% sont du niveau A2 et 48,4% du niveau A1.
Tableau N° 10: de la Présence de CODESA dans l'AS
Presence de CODESA dans l'AS |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
31 |
100 |
Non |
0 |
0 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il ressort de ce tableau que 100% d'IT enquêté reconnaissent la présence de CODESA, ceci prouve à suffisance que les organes de particom sont disponibles dans les AS de nos zones d'interventions et participent par ce fait à l'amélioration de service de santé offert à la population dans notre milieu d'étude.
Tableau N° 11: Respect de procédure de mise en place de CODESA
Respect de procédure |
Effectif |
Pourcentage |
Election par la communauté |
31 |
100 |
Nomination par le Notable du |
0 |
0 |
Nomination par l'équipe de |
0 |
0 |
73
Auto-nomination |
0 |
0 |
Autres |
0 |
0 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : En analysant ces résultats, nous constatons que 100 % des aires enquêtées reconnaissent que les CODESA sont d'abord élus par la communauté pour qu'ils soient en place. Ils ne sont en aucun cas nommé ni par le notable ni par auto nomination.
On comprend dans ce cas que les CODESA sont les gens pour les quels la communauté a la confiance comme ils sont élus parmi tant d'autres par la communauté ce qui suppose à suffisance le respect de la procédure de mise en place de CODESA dans notre milieu de recherche.
Tableau N° 12: Appréciation de la Fonctionnalité de CODESA par les IT
Fonctionnalité de CODESA |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
24 |
77,4 |
Non |
7 |
22,6 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires: il ressort de ce tableau que 77,4% d'IT ont accepté que leurs CODESA sont fonctionnels, et que 22,6% seulement de la population enquêtée ont reconnu que les CODESA existent mais ne sont pas fonctionnels selon certains critères.
Tableau N° 13: Indicateurs de la fonctionnalité de CODESA
Indicateur de fonctionnalité |
Effectif |
Pourcentage |
Rapport de CODESA |
10 |
41,7 |
Tenue régulière de réunion |
7 |
29,2 |
Codesa avec un plan d'action |
0 |
0 |
CODESA avec 30% de |
4 |
16,6 |
CODESA représentatif |
3 |
12,5 |
Total |
24 |
100 |
Commentaires : Sur les 24 responsables de CS qui ont accepté que le CODESA sont fonctionnels, 41,7% l'ont accepté suite à la disponibilité de rapport chaque fin du mois tandis
74
74
que 29,2% suite à la tenue régulière de réunion de CODESA dans leurs AS et 16,6 % estiment que le CODESA sont fonctionnels lorsqu'il est composé avec 30% de femmes et 30% de jeune, et seulement 12,5 % pensent que lorsqu'il est représentatif le CODESA est opérationnel, ce qui prouve a plus forte raison l'importance de la participation communautaire sur l'amélioration de service de santé offert à la population dans notre milieu d'étude.
Tableau N° 14 : Appréciation de l'Implication de RECO aux activités de santé par les IT
Implication de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
18 |
58,1 |
Non |
13 |
41,9 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : De ces résultats, nous constatons que 58,1% des IT reconnaissent que les RECO sont activement impliqués aux activités de santé tandis que 41,9 % n'ont pas accepté que les RECO sont vraiment impliqués aux activités sanitaires de l'AS. Ce résultat donne une idée sur l'insuffisance de l'implication des collectivités locales aux activités de SSP.
Tableau N° 15: Principales causes de faible implication de RECO aux activités de santé
Causes de faible implication |
Effectif |
Pourcentage |
Insuffisance de collaboration |
5 |
16,2 |
Manque de Motivation de |
19 |
61,2 |
Manque de formation de |
2 |
6,5 |
Mauvaise sélection de RECO |
4 |
12,9 |
Manque d'encadrement |
1 |
3,2 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : De ces résultats nous constatons que 61,2% de prestataires acceptent que la cause majeure de la faible implication de RECO soit le manque de motivation, 16 ,2% ont lié la cause de la faible implication à l'insuffisance de collaboration avec les équipes de CS. Mais aussi la mauvaise sélection des RECO n'a pas été exclue malgré sa faible proportion quoi que les RECO aient été élus par la communauté soit 12,9% des nos enquêtés ont donné cette
75
allégation suivant qu'ils maitrisent telle ou telle réalité relative à l'AS concernée. Ces résultats permettent de comprendre que la motivation de RECO peut amener ces derniers à s'impliquer activement aux activités de SSP.
Tableau N° 16: Appréciation des activités aux quelles les RECO sont plus Impliquées
Activités de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Education pour la santé |
7 |
22,6 |
Inventaire de matériels et |
4 |
12,9 |
VAD de ménages pour suivi |
1 |
3,2 |
Récupération des abandons |
3 |
9,7 |
Transports de vaccins |
2 |
6,5 |
Surveillance épidémiologique |
1 |
3,2 |
Toutes ces activités |
12 |
38,7 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Au regard de ces résultats, nous remarquons que 38,7% de prestataires enquêtés estiment que les RECO sont impliqués à toutes ces activités précitées, 22,6% pensent que les RECO sont plus dans l'éducation pour la santé et 12,9% confirment que les RECO sont activement impliqués dans les inventaires de matériels et médicaments au CS. Ces différents résultats permettent encore de prouver les effets de la participation communautaire sur l'amélioration de service de santé offert à la population du district qui fait l'objet du constat. 31.1.4 Par rapport à l'Encadrement de RECO
Tableau N° 17: Orientation de RECO/ CODESA sur leurs Rôles et tâches par les IT
Orientation de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
21 |
67,7 |
Non |
10 |
32,3 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : A en croire à nos prestataires, il revient que 67,7% ont réussi à orienté les RECO sur leurs rôles et tâches et 32,3% ne l'ont pas fait durant les six derniers mois. Ce résultat prouve à suffisance l'absence de mesure d'accompagnement de RECO par la politique nationale qui est censée soutenir les prestataires d'orienter les RECO dans leur tache.
76
76
Tableau N° 18: Supervision et
Suivi de RECO/ CODESA par les IT durant le mois
encours
Supervision et suivi de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
14 |
45,2 |
Non |
17 |
54,8 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : En voyant ces résultats, nous remarquons que 45,2% de prestaires ont organisé les suivis et supervisions des activités de RECO durant le mois de l'enquête mais plus de 54% ne l'ont pas fait sans aucunes raisons fondées. Ce prouve à suffisance l'absence de mesure d'accompagnement de RECO et que par conséquent amoindrie l'implication de RECO aux activités de SSP.
Tableau N° 19: Participation des IT dans les réunions Mensuelles de CODESA
Participation aux Réunion |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
22 |
71,0 |
Non |
9 |
29,0 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : En analysant ces résultats, on constate que 71 % des prestataires ont assistés dans les réunions mensuelles de CODESA et seulement 29 % n'ont pas pu participer dans les réunions.
Tableau N0 20: Les mesures d'encadrement de RECO / CODESA Suggérées par les IT
Mesure d'encadrement de |
Effectif |
Pourcentage |
Implication de RECO actifs |
12 |
38,7 |
Formation rotative de RECO |
7 |
22,6 |
Réduction de 50% de coût de |
8 |
25,8 |
Payement de prime mensuelle |
2 |
6,5 |
Payement de prime mensuelle |
2 |
6,5 |
77
de RECO par l'Etat |
||
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Au regard de ce résultats, pour l'ensemble de prestataires, 38,5%, pensent que l'encadrement de RECO peut se faire par l'implication de RECO actifs aux activités motivées, 25,8% proposent que le coût de soins pour les RECO soit réduit de 50 % et 22,6% soutiennent la formation rotative de RECO et seulement 6,5 % estiment que le RECO soit payé par l'état
et /ou le RECO puissent avoir une prime mensuelle dans l'enveloppe de CS. Ce qui permet de penser que la motivation de RECO d'une ou d'autre manière accentuerait leur implication aux activités de SSP
Tableau N° 21: Répartition de l'échantillon selon la provenance
Provenance |
Effectif |
Pourcentage |
Lemera |
8 |
25,8 |
Nundu |
8 |
25,8 |
Ruzizi |
7 |
22,6 |
Uvira |
8 |
25,8 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Au vu de ces résultats, nous constatons que 25,8 %·de nos CODESA enquêtés en Ex acquo proviennent de Lemera, Nundu, Uvira et 22,6% de Ruzizi.
Tableau N° 22: Répartition de l'échantillon selon l'âge
Age |
Effectif ni |
Pourcentage |
20 - 30 ans |
3 |
9,6 |
31 - 41 ans |
10 |
32,2 |
42 - 52 ans |
14 |
45,1 |
53 -63 ans |
4 |
12,9 |
Total |
31 |
100 |
Commentaire : le tableau ci-dessus nous montre que 45,1% de nos enquêtés ont un âge compris entre 42 à 52 suivi de ceux de l'âge compris entre 31 à41 ans (32,2% ) , puis ceux de l'âge compris entre 53 à 63 ans (12,9%) et enfin ceux de l'âge entre 20 30 ans .
On comprend que si les âges étaient équitables entre les CODESA chacun serait âgé de 43ans
78
78
Tableau N° 23: Répartition de l'échantillon selon le Sexe
Sexe |
Effectif |
Pourcentage |
Masculin |
27 |
87,1 |
Féminin |
4 |
12,9 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il ressort de ces résultats que 87,1% des nos enquêtés sont de sexe masculin et seulement 12,9% sont de sexe féminin. Ce qui suppose le non respect du genre dans notre milieu d'étude.
Tableau N° 24: Répartition de l'échantillon selon le niveau d'étude
Niveau d'étude |
Effectif |
Pourcentage |
Universitaire |
2 |
6,5 |
Secondaire |
25 |
80,6 |
Primaire |
3 |
8,7 |
Aucun |
1 |
3,2 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il est visible ici que 80,6% de nos cibles ont atteint le niveau secondaire, 8,7 % du niveau primaire et 6,5% niveau universitaire mais toute fois 3,2% n'a atteint aucun niveau d'étude.
Tableau N° 25: Répartition de l'échantillon selon leurs Occupation
Occupation des enquêtés |
Effectif |
Pourcentage |
Clergé |
1 |
3,2 |
Cultivateur |
9 |
29,0 |
Enseignant |
10 |
32,3 |
Agent de l'Etat |
1 |
3,2 |
Commerçant |
4 |
12,9 |
Elève / Etudiant |
1 |
3,2 |
Autres |
5 |
16,1 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : En analysant ces données, 32,3% de nos enquêtés membres de CODESA sont des enseignants, 29% s'occupe des activités de champs et 12,9% s'occupent essentiellement de petits commerces, par ailleurs 3,2 % de nos CODESA en Ex acquo sont de clergé, agent de l'Etat
79
et élève /étudiant. Ce qui suppose d'une manière ou d'une autre que tout CODESA a au préalable une occupation
Tableau N0 26: Mandat de CODESA
Mandat de CODESA |
Effectif |
Pourcentage |
< 1 ans |
4 |
13,3 |
1 - 2 ans |
5 |
16,7 |
2 - 3 ans |
5 |
16,7 |
>3 ans |
17 |
54,8 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il ressort ici que 54,8% de nos CODESA ont largement dépassé leurs mandats d'où nécessité de leurs redynamisations, seulement 13,3 % sont installés il y a moins d'une année mais au moins 33% de CODESA ont un mandat moyen de deux ans. Ce la prouve la non motivation de la population à exécuter cette tache comme ceux qui sont CODESA ne sont pas encadré.
D'où l'absence d'incitation à la réalisation efficace de la tache.
Tableau N° 27: Disponibilité de plan de communication
Plan de communication |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
15 |
48,4 |
Non |
16 |
51,6 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il ressort clairement ici que 51,6 % de CODESA ne disposent pas de plan de communication contre 48,4% qui en dispose.
Tableau N° 28: Planification de réunion mensuelle de CODESA
Planification de Réunion |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
25 |
80,6 |
Non |
6 |
19,4 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il ressort que 80,6% de CODESA disposent d'un calendrier de réunions mensuel précis et que 19 ,4% n'en disposent pas.
80
80
Tableau N° 29: Nombre de Réunions de CODESA tenues durant les Six derniers mois
Réunions tenues |
Effectif |
Pourcentage |
Une |
0 |
0 |
Deux |
3 |
9,7 |
Trois |
5 |
16,1 |
Quatre |
4 |
12,9 |
Cinq |
4 |
12,9 |
Six |
15 |
48,4 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il ressort clairement que 48,4 % de CODESA ont tenu les 100% de réunions planifiées et seulement 9,7% ont respecté le calendrier 50%.
Tableau N° 30: Formation de RECO /CODESA durant les 12 derniers mois
Variables |
Fréquence |
Proportion |
Oui |
15 |
48,4 |
Non |
16 |
51,6 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il est clairement ressorti de ces résultats que 48,4% de membres de CODESA ont bénéficié d'une ou plusieurs formations durant les 12derniers mois contre 51,6% . Ceci aurait une conséquence sur la maitrise de leur activité et donc la moindre implication aux activités de SSP.
Tableau N0 31: Thèmes de Formations tenues de RECO durant les 12 derniers mois
Thèmes de formations tenues |
Effectif |
Pourcentage |
Tâches & Rôles de |
3 |
20 |
PCICOM |
1 |
6,7 |
Pratiques clés |
3 |
20 |
VIH /PTME |
0 |
|
TBC |
2 |
13,3 |
PEV |
1 |
6,7 |
Nutrition/PCCMA |
5 |
33,3 |
81
Paludismes |
0 |
0 |
Autres (PF,SMNE..) |
0 |
0 |
Total |
15 |
100 |
Commentaires : Au vu de ce tableau, nous remarquons que les RECO ont été formé à 33% sur le PCIMA, 20% sur leurs tâches et les pratiques clés, 13 % sur la TBC et 6,7% sur le PEV et la PCICOM.
Tableau N0 32 : Nombre de membre de CODESA
Effectif de membre de |
Effectif |
Pourcentage |
5 - 10 |
14 |
45,1 |
10 - 15 |
10 |
32,2 |
15 - 20 |
3 |
9 ,6 |
>20 |
4 |
12,9 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : En analysant ces résultats, plupart de CODESA soit 45,1% ont le nombre de membres compris entre 5-10 personnes mais aussi 32,2% compris entre 10à 15 personnes. Toute fois12, 9% de CODESA ont plus de 20 personnes.
Tableau N0 33: Evaluation de gender au sein de CODESA (supérieur ou égale à 30%)
Gender au sein de CODESA |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
11 |
35,5 |
Non |
20 |
64,5 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Par rapport à l'implication de femmes aux activités, 35,5% de CODESA ont respecté le gender en intégrant au moins 30% de femmes parmi les membres de CODESA et que 64,5% n'ont pas atteint le 30% de membres femmes.
Tableau N° 34: Participation à la planification intégrée des activités sanitaires de l' AS
Participation à la planification |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
14 |
45,2 |
Non |
17 |
54,8 |
82
82
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Il ressort ici que 45,2 % seulement de CODESA ont participé aux activités de planification intégrée des activités mais tout en sachant que 54,8% ne l'ont pas fait.
Tableau N° 35: Participation à la réunion d'évaluation des activités sanitaires de l'AS
Participation à la
réunion |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
17 |
54,8 |
Non |
14 |
45,2 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Tel qu'il ressort de ce tableau, 54,8% de CODESA ont été impliqué dans les évaluations annuelles des activités et 45,2% n'ont pas participé à ces évaluations. Ce qui prouve la faible implication de CODESA aux activités respectives.
Tableau N° 36: Participation à une activité de gestion dans l'AS durant le mois
Participation à l'activité de |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
20 |
64,5 |
Non |
11 |
35,5 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Tels que relevé dans ce tableau, 64,5 % de CODESA enquêté ont réussi à participer à une activité de gestion dans leurs aires de santé ; néant moins 35,5 % ne l'ont pas fait durant le mois.
Tableau N° 37: Type d'activité de gestion
Type d'activité |
Effectif |
Pourcentage |
Inventaires de matériels ou de |
9 |
45 |
Elaboration de Rapport |
02 |
10 |
Gestion de compte de |
1 |
5 |
Nombre de décision prise |
5 |
25 |
83
exécutées |
||
Autres |
4 |
20 |
Total |
20 |
100 |
Commentaires : Le résultat de ce tableau nous montre que 45 % de CODESA ont participé aux inventaires mensuels , 25% du fait d'avoir exécuté les décisions prises au cours de différentes réunions et 10 du fait d'avoir participer à l'élaboration de rapport financier mensuel pensent avoir réaliser une activité de gestion dans l'AS. Ce qui justifie de plus en plus les effets de la participation communautaire sur l'amélioration des activités réalisées par les AS.
Tableau N° 38: Visite de Supervision/suivi de l'AC/TDR durant les trois derniers mois
Visite de supervision |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
16 |
51,6 |
Non |
15 |
48,4 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Ce tableau révèle que 51,6% de CODESA reconnaissent avoir reçu les supervisions de TDR durant les trois derniers mois et 48,4% étaient abandonnées à leur triste sort.
Tableau N° 39: Rôles prioritaires de RECO /CODESA dans l'AS
Rôles prioritaires de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Gérer les recettes de CS |
1 |
3,2 |
Assurer le pont entre le CS et |
19 |
61,2 |
Orienter la gestion de |
3 |
9,7 |
Organiser les inventaires de |
2 |
6,5 |
Identifier les problèmes et |
3 |
9,7 |
Autres |
3 |
6,5 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Les résultats de ce tableau révèlent que, 61,2% de CODESA ont réaffirmé que le rôle primordial de RECO est d'assurer le pont entre le CS et la communauté, 9,7% en Ex
84
84
acquo pensent que son rôle est d'Orienter la gestion de ressources de CS et Identifier les problèmes et envisager les solutions.
Sans ignorer que 6,5% supposent que le rôle de RECO est d'Organiser les inventaires de ressources du CS tandis que 3,2% pensent que son rôle est de gérer les recettes de CS. 3.1.2.4 Par rapport à la Dimension d'Implication par les CODESA
Tableau N° 40: Appréciation de l'implication de RECO par le CODESA
Appréciation de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
13 |
42,0 |
Non |
18 |
58,0 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Les résultats de ce tableau révèlent que, 58% de CODESA estiment que les RECO ne sont pas impliqués aux activités de santé et que 42 % seulement de CODESA acceptent l'implication des RECO aux activités de santé. Cette situation prouve à suffisance la non implication de RECO aux activités de santé ce qui est due par l'absence de mesure incitative et d'accompagnement de communauté locale dans le domaine de la santé par la politique nationale.
Tableau N° 41: Indicateurs qui montrent l'implication de RECO selon le CODESA
Indicateur d'Implication de |
Effectif |
Pourcentage |
Activités prévues
sont |
4 |
12,9 |
Tenue régulières de réunion |
21 |
67,7 |
Beaucoup de RECO actifs |
1 |
3,2 |
Les décisions prises sont |
0 |
0 |
Rapport de CODESA |
5 |
16,1 |
Total |
31 |
100 |
85
Commentaires : Les résultats de ce tableau révèlent que 67,7 % ont parlé de la tenue régulières de réunion avec PV, 16,1% pensent que lorsque le rapport de CODESA est produit chaque mois et 12,9% lors que les activités prévues sont réalisées.
Tableau N0 42 : les principales causes du non implication de RECO
Causes de Non Implication |
Effectif |
Pourcentage |
Mauvais encadrement par |
3 |
16,7 |
Manque de motivation de |
12 |
66,7 |
Manque de formation de |
3 |
16,7 |
Mauvaise sélection de RECO |
0 |
0 |
Autres |
0 |
0 |
Total |
18 |
100 |
Commentaires : Ce tableau nous montre que 66,7 % de CODESA marque que les RECO ne sont pas impliqués aux activités de santé à cause de manque de motivation et 16,7% suite à un mauvais encadrement et manque de formation de RECO à la fois. Ce résultat justifie de plus en plus l'absence de motivation de RECO due au manque de mesure d'accompagnement et d'incitation de communauté aux activités de santé.
Tableau N° 43: Participation aux activités sanitaire de l'AS durant le mois encours
Variables |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
21 |
67,7 |
Non |
10 |
32,3 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Ce tableau nous montre que 67,7% de CODESA ont réellement participé aux activités de santé durant le mois d'enquête et seulement 32,3 % ne l'ont pas fait pour multiples raisons non évoquées ici.
Tableau N° 44: Les principales activités aux quelles les RECO ont participés
Activités de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Visite à domicile pour |
7 |
33,3 |
86
86
récupérer les abandons |
||
Orientation de cas vers le CS |
9 |
42,9 |
Education pour la santé |
2 |
9,5 |
Distribution des intrants dans |
0 |
0 |
Recouvrement de dettes |
2 |
9,5 |
Total |
21 |
100 |
Commentaires : Au regard de ces données, 42,9% de RECO ont participés dans les Orientation de cas vers le CS et 33,3% dans les Visite à domicile pour récupérer les abandons et 9,5% en Ex acquo dans l'éducation pour la santé et le recouvrement de dettes. Cela justifie de plus en plus la nécessité de la participation communautaire pour l'amélioration de service de santé offert par les ZS du district faisant l'objet du constant.
Tableau N° 45: Participation
aux activités de développement de l'AS durant les 12 mois
précédents
Participation aux activités |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
16 |
51,7 |
Non |
15 |
48,3 |
Total |
31 |
100 |
Commentaires : Eu égard à ces résultats, 51,7% de ont participé aux activités de développement de l'AS durant les 12 mois précédents contre 48,3% n'ont pas assisté.
Tableau N° 46: Les principales
activités aux quelles les RECO ont participés durant les 12
derniers mois
Activités de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Construction de latrine |
4 |
25 |
Aménagement de sources |
2 |
12,5 |
Construction du marché, |
1 |
6,3 |
Développement d'une AGR |
6 |
37,5 |
87
Mise en place d'un champ |
2 |
12,5 |
Autres |
1 |
6,3 |
Total |
16 |
100 |
Commentaires : Au vu de ces résultats, nous constatons que 37,5% des RECO participent au développement des activités d'AGR, 25% dans la Construction de latrine communautaire et 12,5% dans l'Aménagement de sources d'eau et la mise en place d'un champ communautaire. Toute fois, 6,3% ont participé dans la construction de Hangar. Cela prouve à suffisance l'importance de la participation communautaire sur l'amélioration de service de santé oeuvrant sur une AS.
Tableau N° 47: Les Apports de communautés aux activités de développement de l'AS
Apports de communautés |
Effectif |
Pourcentage |
Collecte de sable et moellons |
6 |
37,5 |
Fabrication de briques |
2 |
12,5 |
Planche pour la toiture |
0 |
0 |
Mains d'oeuvre gratuite |
4 |
25,0 |
Cotisation de Ménages |
1 |
6,3 |
Autres |
4 |
25,0 |
Total |
16 |
100 |
Commentaires : En analysant ces résultats, 37,5% de communautés ont contribué dans la collecte de sables et moellons et 25% comme la main d'oeuvre gratuite pour réaliser les activités communautaires dans l'AS.
Signalons que 12,5 ont fabriqué les briques et 6,3 % des ménages ont organisé de cotisation pour faire avancer les activités de santé.
Tableau N° 48: Valorisation
des apports de communautés aux activités de développement
de l'AS
Valorisation des Apports |
Effectif |
Pourcentage |
<5% |
3 |
15 |
5-20% |
4 |
25 |
21-40% |
2 |
10 |
88
88
41-60% |
3 |
15 |
61-80% |
4 |
25 |
81-100% |
0 |
0 |
Total |
16 |
100 |
Commentaires : Il ressort ici que les apports de communautés aux activités de développement de l'AS sont estimés à 20% et 61- 80% par 25% de CODESA.
Tableau N° 49: Les mesures d'encadrement de RECO envisagées par les CODESA
Mesures d'Encadrement |
Effectif |
Pourcentage |
Implication de RECO actifs |
12 |
38,7 |
Formation rotative de RECO |
5 |
16,1 |
Réduction de 50% de coût de |
5 |
16,1 |
Payement de prime mensuelle |
6 |
19,4 |
Evaluation trimestrielle |
1 |
3,2 |
Autres |
2 |
6,4 |
Total |
31 |
100 % |
Commentaires : Au regard de ce résultats, l'ensemble de CODESA ont proposé de mécanisme d'encadrement de RECO, 38,5% l'Implication de RECO actifs aux activités motivées 19,4% Payement de prime mensuelle de RECO, 16,1 % Formation rotative de RECO et Réduction de 50% de coût de soins de RECO au CS.
3.1.3 RESULTATS RECUEILLIS AUPRES DE RESPONSABLE DE MENAGES 3.1.3.1 Identification
Tableau N° 50: Répartition de l'échantillon selon la provenance
Provenance |
Effectif |
Pourcentage |
Lemera |
70 |
17,7 |
Nundu |
116 |
29,4 |
Ruzizi |
81 |
23,2 |
Uvira |
128 |
32,5 |
89
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Disons ici que 32,5% de nos enquêtés viennent de la ZS de Uvira, 29,4 % de la ZS de Nundu, 23,2 % de la ZS de Ruzizi et 17,7% de la ZS de Lemera. Ceci se justifie par la taille de population des aires de santé enquêtées.
Tableau N° 51: Répartition de l'échantillon selon l'âge
Age |
Effectif |
Pourcentage |
20 - 30 ans |
98 |
24,8 |
31 - 40 ans |
176 |
44,5 |
41 - 50 ans |
87 |
22,1 |
>50 ans |
34 |
8,6 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : le tableau ci-dessus nous montre que 44,5% de nos enquêtés ont un âge compris entre 31 à 40 suivi de ceux de l'âge compris entre 20 à 30 ans (24,8 % ) , puis ceux de l'âge compris entre 42 à 50 ans ( 22,1%) et enfin ceux de l'âge de plus de 50 ans .
Tableau N° 52 : Répartition de l'échantillon selon le Sexe
Sexe |
Effectif |
Pourcentage |
Masculin |
222 |
56,2 |
Féminin |
173 |
43,8 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Au regard de ce tableau, notre échantillons est plus représenté par les femmes soit 56,2%. Ceci s'explique par l'intérêt que les femmes portent aux activités de santé. Toute fois, en tant que responsable de foyer les hommes ont répondus à 43,8 %.
Tableau N° 53 : Répartition de l'échantillon selon le niveau d'étude
Niveau d'étude |
Effectif |
Pourcentage |
Universitaire |
5 |
1,2 |
Secondaire |
199 |
50,3 |
Primaire |
115 |
29,2 |
Aucun |
76 |
19,3 |
Total |
395 |
100 |
90
90
Commentaires : En analysant ces résultats, 50,3 % de nos enquêtés ont atteint le niveau secondaire malgré que 29,2% ont le niveau primaire et seulement 1,2% ont le niveau universitaire. Toute fois 19,3% n'ont pas franchi les bancs de l'école..
Tableau N° 54: Répartition de l'échantillon selon leurs Occupation
Occupation |
Effectif |
Pourcentage |
Clergé |
14 |
3,5 |
Cultivateur |
179 |
45,3 |
Enseignant |
36 |
9,1 |
Agent de l'Etat |
10 |
2,5 |
Commerçant |
81 |
20,5 |
Etudiants/Elève |
25 |
6,2 |
Autres |
51 |
12,9 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : En analysant ces résultats, plupart de nos enquêtés s'occupent essentiellement des activités de champs soit 45,3% suivi des activités de petits commerces 20,5% puis les autres activités dont les ménagères 12,9% , toute fois, moins de membre de notre communauté sont occupés dans les travaux publiques soit seulement 2,5% . Ce qui justifie le fléau de chômage qui frappe la RD Congo en générale et la province du Sud Kivu en particulier où la communauté vit plus des activités non formelles.
Tableau N° 55: Répartition de l'échantillon selon l'appartenance Religieuse
Appartenance Religieuse |
Effectif |
Pourcentage |
Protestant |
213 |
53,9 |
Catholique |
104 |
26,1 |
Musulman |
15 |
3,7 |
Témoin de Jehova |
16 |
4,1 |
Autres |
47 |
11,9 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Au vu de ces résultats, nous pouvons dire que 53,9 % de la population de notre aire d'enquête est constituée de protestants, 26,1 % catholiques, 11,9 % des autres sectes telles que le Bahaï ,Kitawala, églises de réveil,4,1% de témoins de Jéhovah et 3,7% sont de musulmans.
91
Tableau N° 56: Répartition de l'échantillon selon l'Etat matrimoniale
Etat Matrimonial |
Effectif |
Pourcentage |
Marié |
269 |
68,2 |
Célibataire |
43 |
10,8 |
Veuf |
26 |
6,5 |
Divorcé |
57 |
14,5 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : En analysant d'emblée ces résultats, nous constatons que 68,2% de responsables de ménages enquêtés sont mariés, 14,5% sont de divorcés, 10,8% sont de célibataires et 6,5% sont des veufs.
Tableau N° 57: Connaissance de RECO
Connaissance de Reco |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
269 |
68,1 |
Non |
126 |
31,9 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Pour l'ensemble d'AS enquêtées, nous remarquons que 68,1% de responsable de ménages ont reconnus leurs RECO contre près de 32 % ce qui prouve en quelques sorte la faible implication de RECO aux activités de santé.
Tableau N° 58 : Canal d'information de la communauté sur la santé
Canaux d'information |
Effectif |
Pourcentage |
RECO |
136 |
34,4 |
Eglises |
122 |
30,8 |
Radio communautaire |
49 |
12,4 |
Les crières |
78 |
19,7 |
Les affiches |
10 |
2,5 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Au vu de ces résultats, nous remarquons que 34,4% évoquent comme canal d'information les RECO 30,8 % les Eglises 19,7% les crières , 12,4 % les radios communautaires et seulement 2,5 % des affiches, ce qui prouve à suffisance que de canaux de transmission de message existent au sein de notre communauté.
92
92
Tableau N° 59 : les Visites à domicile par les RECO
Les VAD de Reco reçues |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
215 |
79,9 |
Non |
54 |
20,1 |
Total |
269 |
100 |
Commentaire : En voyant ces résultats, sur l'ensemble de responsables de ménages qui ont reconnus leurs RECO, 79,9% ont reçu de visites à domicile de leurs RECO contre 20% ce qui justifie l'insuffisance de l'implication de collectivités locales aux activités de SSP.
Tableau N° 60: les principaux Motifs de VAD de RECO vers les ménages
Motifs de VAS |
Effectif |
Pourcentage |
Sensibilisation sur les |
68 |
31,6 |
Suivi de malades sous |
41 |
19,1 |
Récupération des abandons |
34 |
15,8 |
Surveillance des maladies |
26 |
12,1 |
Recouvrement de dettes du CS |
40 |
18,6 |
Autres |
6 |
2,7 |
Total |
215 |
100 |
Commentaires : En voyant ces résultats, nous remarquons que 31,6 % de ménages visités étaient pour la sensibilisation sur les pratiques clés dont la Planification familiale, la vaccination des enfants, le recours précoces au CS, 19,1% pour le suivi de malades sous traitement surtout pour les maladies chroniques dont la TBC, les diabètes, HTA, VIH, 18,6 sont passés pour le recouvrement de dettes de CS , 15,8 % pour la récupération des abandons, 12,1% pour la surveillance épidémiologique et seulement 2,7 % pour d'autres motifs tels que la surveillance de pratique,
93
Tableau N° 61: Participation de la communauté aux séances de sensibilisation par les RECO
Participation à la |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
212 |
53,6 |
Non |
183 |
46,4 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Au regard de ces résultats, nous observons que nos communautés ont assisté aux séances de sensibilisations communautaire à 53,6% contre 46,4% qui n'ont pas participé.
Tableau N0 62: Les principaux Thèmes de sensibilisation de RECO dans les villages
Thèmes de sensibilisation |
Effectif |
Pourcentage |
Importance de la vaccination |
64 |
30,1 |
Allaitement maternel exclusif et |
23 |
10,8 |
Utilisation de structure de santé |
11 |
5,1 |
Prévention et lutte contre les |
44 |
20,4 |
Connaissance de signe de danger |
11 |
5,1 |
Hygiène, eau et assainissement |
46 |
21,6 |
Autres (PF, SMNE,...) |
13 |
6,1 |
Total |
212 |
100 |
Commentaires : Eu égard à ces résultats, nous constatons que 30,1% de RECO ont animé sur la vaccination, 20,4% sur les aspects liés à l'eau, hygiène et assainissement suite aux multiples problèmes qui sévissent dans nos AS d'étude,10,8% sur l'utilisation de FOSA et 5,1% en Ex acquo sur la connaissance de signe de danger et le Planing family, le SMNE.
Tableau N° 63: Participation à une activité pour la promotion des activités sanitaires
Participation de la |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
160 |
40,4% |
Non |
235 |
59,6% |
Total |
395 |
100 % |
94
94
Commentaires : Au regard de ces données collectées, nous remarquons que 59,6% de responsables de ménages reconnaissent n'avoir pas participé aux activités de CS contre 40,4% qui se sont impliqués. Ce qui prouve significativement l'insuffisance de l'implication de collectivité locale aux activités de SSP. Suite à l'absence de toute politique d'accompagnement et d'incitation de taches spécifiques aux RECO.
Tableau N° 64: Activités communautaires pour la promotion des activités de santé
Activités réalisées par
la |
OUI |
NON |
Total |
||
Effectif |
Pourcentage |
Effectif |
Pourcentage |
||
Entretien de la cours du CS |
96 |
60 |
64 |
40 |
160 |
Entretien de la source d'eau |
92 |
57,5 |
68 |
42,5 |
160 |
la construction de latrine, |
87 |
54,3 |
73 |
45,7 |
160 |
Collecte de moellon et sable |
73 |
45,7 |
87 |
54,3 |
160 |
Sarclage de champs communautaire |
56 |
35 |
104 |
65 |
160 |
Développement d'une AGR |
34 |
21,2 |
116 |
78,8 |
160 |
Autres (transport d'intrant, gestion de conflit, |
116 |
72,5 |
44 |
27,5 |
160 |
Commentaires : au vu de ces résultats, nous constatons que 72,5 % sont impliqué au transport d'intrant et autres contre 27,5%. 60 % ont activement participé dans l'entretien de la cours contre 40% et 57,5% dans l'entretien de source d'eau contre 42,5% , 54,3% à la construction de latrine, Hangar, CS contre 45,7% . 45,7% se sont impliqués dans Collecte de moellon et sable contre 54,3% . 35% ont participé dans le sarclage de champs communautaire contre 65% et seulement 21,2% dans le développement d'une AGR contre 78,8%.
Tableau N° 65: les raisons de non participation de Ménages aux activités de développement de l' AS
Raison de Non participation de la communauté |
Effectif |
Pourcentage |
Manque d'information |
77 |
32,7 |
Toujours occupés |
57 |
24,2 |
Non implication des ménages par les RECO |
35 |
14,8 |
Pas de Motivation |
63 |
26,8 |
95
Autres |
3 |
1,2 |
Total |
235 |
100 |
Commentaires : En analysant ces résultats, nous constatons que , 32,7% n'ont pas participé aux activités de développement de l'AS par manque d'information, 26,8% par manque de motivation , 24,2% suite aux différentes occupations des ménages et 14,8 % à raison de non implication de ménages par les RECO pour participer aux activités de CS et 1,2 % pour d'autres raisons.
Changement de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
183 |
46,3 |
Non |
212 |
53,7 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Au vu de ces données, nous constatons que 53,7% n'ont pas accepté que leurs RECO puissent être remplacé contre 46,3% qui ont accepté. Ceci marque la confiance qu'ont les RECO dans leurs villages respectifs.
Tableau N° 67 : les Motifs Poussés par le Ménages pour le changement de RECO
Motif de Changement de RECO |
Fréquence |
Proportion |
Fin mandat |
36 |
19,7 |
Moins actifs aux activités |
118 |
64,5 |
Moins collaborant |
18 |
9,9 |
Moins honnête |
2 |
1,1 |
Détournement de biens communautaires |
9 |
4,8 |
Total |
183 |
100 |
Commentaires : Au vu de ces résultats, nous remarquons que 64,5% ont approuvé le remplacement de RECO de leurs villages par ce qu'ils sont moins actifs aux activités de santé, 19,7 % par ce qu'ils sont fin mandat, 9,9 % par ce qu'ils sont moins collaborant malgré leurs implications aux activités, 4,8% ont parlé de détournement de biens communautaire, et seulement 1.1% l'ont accepté par ce que les RECO de leurs villages sont moins honnêtes. Ceci prouve significativement que les activités de RECO sont suivies de plus près par la communauté et ce dernier devrait alors gagner la confiance de sa communauté.
96
96
Tableau N° 68: les Motifs de Refus de changement de RECO Poussés par le Ménages
Motif de Non changement de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
RECO actif |
77 |
36,3 |
Aide à la récupération des abandons |
26 |
12,2 |
Facilite les informations sanitaires |
97 |
45,8 |
Honnête et Ponctuel |
12 |
5,7 |
Autres |
0 |
0,0 |
Total |
212 |
100 |
Commentaires : En analysant ces résultats, nous constatons que 45,8% ont refusé car les RECO facilitent les informations sanitaires auprès de ménages, 36,3% par ce que les RECO sont activement impliqués aux activités de santé, 12,2% par ce que les RECO aident dans la récupération des abandons et 5,7 % par ce que leurs RECO sont honnêtes et ponctuels dans leurs activités.
Tableau N° 69 : Motivation de travail de RECO
Motivation de RECO |
Effectif |
Pourcentage |
Oui |
187 |
47,3 |
Non |
208 |
52,7 |
Total |
395 |
100 |
Commentaires : Au vu de ces résultats, nous constatons que 52,7% de responsables de ménages n'ont pas accepté que le travail de RECO puisse être motivé contre 41,7 % qui estimeraient que l'activité de RECO nécessite un appui pour que cela devienne plus efficace.
Tableau N° 70: Les Raisons qui justifient le non motivation de RECO
Raisons |
Effectif |
Pourcentage |
Il est volontaire et bénévole |
180 |
86,6 |
Travail facile et non spécial |
10 |
4,8 |
Il est payé ailleurs |
12 |
5,8 |
Travail moins bénéfique |
6 |
2,9 |
Autres |
0 |
0 |
Total |
208 |
100 |
Commentaires : Eu égard à ces résultats, nous constatons que 86,6% de ménages ont refusé car ils sont informés que le service de RECO est volontaire et bénévoles et seulement 5,8 % disent
97
par ce que le RECO est payé dans son travail où il est engagé en dehors des activités de RECO, 4,8% par ce que le travail de REC0 est facile et non spécial et seulement 2,9% estiment que le travail de RECO est moins bénéfique.
Tableau N° 71: Les Modalités de Motivation de RECO suggérées par les ménages
Modalité de motivation |
Effectif |
Pourcentage |
Payer par l'Etat |
55 |
29,4 |
Contribution mensuelle de ménages |
19 |
10,1 |
Prime mensuelle de CS |
27 |
14,4 |
Réduction de 50% de coût de soins de RECO |
79 |
42,2 |
Autres |
5 |
2,6 |
Total |
187 |
100 |
Commentaires : Au regard de ce résultats, nous constatons que, 42,2% proposent que le coût de soins pour les RECO soit réduit de 50%, 29,4% estiment que le RECO soit payé par l'état et 14,4% proposent que le RECO puissent avoir une prime mensuelle dans l'enveloppe de CS,. Toute fois, 10,1% de responsables proposent que le meilleur encadrement de RECO ne puisse se faire qu'avec les contributions mensuelles de ménages et seulement 2,6 % ont proposé d'autres types de motivation comme la collecte de vivre pour les RECO.
Dans cette section, il sera question d'interpréter les données essentielles issues de nos investigations menées dans les ménages, les CODESA et celles fournies par les infirmiers oeuvrant dans les différents centre santé.
Nos résultats sont ainsi les réponses aux hypothèses formulées par nos préoccupations initiales. Elles seront rappelées au fur et à mesure qu'elles seront confirmées, infirmées, affirmées, ou corroborer.
Au regard des tableaux (13,17,40,63,18 et 30) nous avons constaté que Sur les 24 responsables de CS qui ont accepté que le CODESA sont fonctionnels, 41,7% l'ont accepté suite à la disponibilité de rapport chaque fin du mois tandis que 29,2% suite à la tenue régulière de réunion de CODESA dans leurs AS et 16,6 % estiment que le CODESA sont fonctionnels lorsqu'il est composé avec 30% de femmes et 30% de jeune, et seulement 12,5 % pensent que
98
98
lorsqu'il est représentatif le CODESA est opérationnel, ce qui prouve a plus forte raison l'importance de la participation communautaire sur l'amélioration de service de santé offert à la population dans notre milieu d'étude.
De surcroit à en croire nos prestataires, 67,7% ont réussi à orienté les RECO sur leurs rôles et tâches et 32,3% ne l'ont pas fait durant les six derniers mois. Ce résultat prouve à suffisance l'absence de mesure d'accompagnement de RECO par la politique nationale qui est censée anglé les prestataires d'orienter les RECO dans leur tache.
Il est par ce fait révéler que, 58% de CODESA estiment que les RECO ne sont pas suffisamment impliqués et que 42 % seulement de CODESA acceptent l'implication des RECO aux activités de santé. Cette situation prouve à suffisance la non implication de RECO aux activités de santé ce qui est due par l'absence de mesure incitative et d'accompagnement de communauté locale dans le domaine de la santé par la politique nationale.
Au regard des données collectées 59,6% de responsables de ménages reconnaissent n'avoir pas participé aux activités de CS et seulement 40,4% se sont impliqués. Cela justifie significativement l'insuffisance de l'implication de collectivité locale aux activités de SSP, Suite à l'absence de toute politique d'accompagnement et d'incitation de taches spécifiques aux RECO.
En somme, il convient de spécifier au regard de résultat de nos enquêtes que 45,2% de prestataires ont organisé les suivis et supervisions des activités de RECO durant le mois de l'enquête mais plus de 54% ne l'ont pas fait sans aucunes raisons fondées. Ce qui prouve à suffisance l'absence de mesure d'accompagnement de RECO et que par conséquent amoindrie l'implication de RECO aux activités de SSP
En outre, il est clairement ressorti que 48,4% de membres de CODESA ont bénéficié d'une ou plusieurs formations durant les 12derniers mois. Ce qui permet de renseigner que les membres de CODESA sont formés mais à un faible taux ce qui aurait une conséquence sur la maitrise de leur activité et donc la moindre implication aux activités de SSP.
Ces résultats rejoignent ceux obtenus Dr AMHAMED ANAS Belghali, qui a fait ressortir qu'il s'agit d'une participation étroite pour la direction et la gestion des activités et d'une participation limitée pour l'appréciation des besoins, l'organisation communautaire et la mobilisation des ressources. Qui prouvé aussi que L'adhésion de la communauté et son engagement restent faibles, ceci rencontre également ce que Dr ABEL BICABA qui a enfin résolu que sur le plan de la
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mobilisation sociale il y a une faible implication des populations dans les différentes stratégies développées pour le PEV et ceci malgré la mise en place des COGE au niveau des différents CS.
Quoique la valeur positive de la particom soit largement reconnue, il reste beaucoup à faire en pratique. Pour aboutir à des projets communautaires réalisables
Bref, les différents résultats de notre étude nous ont permis d'affirmer notre troisième hypothèse suivant la quelle l'insuffisance de l'implication des collectivités locales (RECO) aux activités de SSP est liée à l'absence des mesures d'accompagnement.
Suite aux données issues des tableaux (37,16 et 44,) nous remarquons que 45 % de CODESA ont participé aux inventaires mensuels , 25% du fait d'avoir exécuté les décisions prises au cours de différentes réunions et 10 du fait d'avoir participer à l'élaboration de rapport financier mensuel pensent avoir réaliser une activité de gestion dans l'AS. Ce qui justifie de plus en plus les effets de la participation communautaire sur l'amélioration des activités réalisées par les AS.
En plus, 38,7% de prestataires enquêtés estiment que les RECO sont impliqués à toutes ces activités précitées, 22,6% pensent que les RECO sont plus dans l'éducation pour la santé et 12,9% confirment que les RECO sont activement impliqués dans les inventaires de matériels et médicaments au CS. Ces différents résultats permettent de prouver les effets de la participation communautaire sur l'amélioration de service de santé offert à la population du district qui fait l'objet du constat.
Pour clore, il sied de noter que 42,9% de RECO ont participés dans les Orientation de cas vers le CS et 33,3% dans les Visite à domicile pour récupérer les abandons et 9,5% dans l'éducation pour la santé. Cela justifie de plus en plus la nécessité de la participation communautaire sur l'amélioration de service de santé offert par les ZS du district faisant l'objet du constant.
Nous pouvons facilement comparer ces résultats à ceux des années 2003 par LANGLY.J - ESCALON au Burkina-Faso, qui a parfaitement montré que les populations ne sont encore que très rarement parties prenantes des décisions, quelques usagers prétendent que très peu de personnes connaissaient l'existence des COGE , 78% ont affirmé ne pas avoir été ni associées et ni être tenus au courant de la prise des décisions par les COGE et ceux MAMADOU KANI Konaté & Al ont
100
100
prouvé que le fonctionnement réel et leur capacité de mobilisation et d'organisation des populations à la base rencontrent des difficultés.
Certaines lacunes telles que l'absence d'évaluation de base et de suivi dans le processus de création et de gestion des CSCOM ressortent de plus en plus
Grâce à leur participation à l'effort de santé, l'hôpital se trouve peu à peu enrichi de matériel médical, d'un personnel communautaire, de médicaments etc. Ainsi le budget de l'Etat n'est plus épuisé grâce à l'apport de la Particom.
Ces résultats nous ont amené à nuancer notre première hypothèse suivant la quelle la participation communautaire est à la base de l'amélioration de service offert par les ZS du district du sud.
En analysant les données des tableaux (65,15,42,70,et 53 ), nous avons observé que 32,7% des ménages n'ont pas participé aux activités sanitaires de l'AS par manque d'information, 24,2% suite aux différentes occupations des ménages, 17,9 % ne se sont pas impliqués par ce qu'il n y a pas de motivation chaque fois que ces activités sont exécutées et 14,8% pour de raisons que le ménages n'étaient pas impliqués par les RECO pour participer aux activités de CS.
De ces résultats nous avons constaté que 61,2% de prestataires ont accepté que la cause majeure de la faible implication de RECO soit le manque de motivation et seulement 16 ,2% ont lié la cause de la faible implication à l'insuffisance de collaboration avec les équipes de CS. Mais aussi la mauvaise sélection des RECO n'a pas été exclue malgré sa faible proportion quoi que les RECO aient été élus par la communauté soit 12,9% des nos enquêtés ont donné cette allégation suivant qu'ils maitrisent telle ou telle réalité relative à l'AS concernée. Ces résultats permettent de comprendre que la motivation de RECO peut amener ces derniers à s'impliquer activement aux activités de SSP.
Nous remarquons également que 66,7 % de CODESA ont montré que les RECO ne sont pas impliqués aux activités de santé à cause de manque de motivation et 16,7% suite à un mauvais encadrement et manque de formation de RECO à la fois. Ce résultat justifie de plus en plus l'absence de motivation de RECO due au manque de mesure d'accompagnement et d'incitation de communauté aux activités de santé.
101
Bref disons que, pour l'ensemble de ménages qui ont accepté que le travail de RECO devra être motivé, 42,2% proposent que le coût de soins pour les RECO soit réduit à 50%, 29,4 % estiment que le RECO soit payé par l'état et 14,4% proposent que le RECO puissent avoir une prime mensuelle dans l'enveloppe de CS.
Par rapport au niveau d'étude, 50,3 % de nos enquêtés ont atteint le niveau secondaire malgré que 29,2 % ont le niveau primaire et seulement 1,2 % ont le niveau universitaire, toute fois 19,3% n'ont pas franchi les bancs de l'école. Ce qui justifie que la majorité de notre population enquêtée dispose un niveau bas d'éducation.
Ces résultats ne sont pas très lois de ceux de Madame AWA TIAM NGOM qui a prouve que l'analphabétisme et l'ignorance sont des freins à la réalisation des objectifs de la particom. Ils sont autant de facteurs limitant pour l'appréciation juste dans tous les paramètres du
domaine de la santé attendue par les bénéficiaires, la population n'est pas encore mûre pour comprendre son rôle et l'importance de son action sur le développement sanitaire. Surtout que celle-ci avait toujours pensé que la santé était gratuite. Elle est consciente de sa contribution mais n'en comprend ni le sens, ni l'enjeu pour elle et pour le pays.
Ces résultats sont aussi proche de ceux MASUMBUKO B dans évaluation de la particom dans la ZSR de Kirotche qui a prouvé que la particom au programme de SSP a augmenté grâce à une motivation des OAC dans la ZS de Kole au Kasaï Oc , dans la ZS de Drodro par contre , la particom au service de CPS ,CPN et maternité a augmenté en moyenne de 26% après six mois d'intervention auprès des OAC alors que dans la ZS de Kaziba et Uvira les activités de COSA se sont améliorées à 86% et celles des OAC à 76 % après une bonne allocation de tâche et clarification de rôles des OAC te membre de COSA
De ce fait ces résultats sur nos enquêtes nous ont permis de valider notre deuxième hypothèse suivant la quelle la motivation de relais communautaire aux activités de SSP peut amener ces derniers (RECO) à s'impliquer activement aux activités de SSP.
Somme toute, il nous revient de remarquer que les recherchés effectuées sur le terrain de notre étude ont permis de valider la deuxième et la troisième hypothèse, la première quant à elle a été nuancé par nos investigations sur le terrain.
102
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Cette étude nous a permis d'évaluer le degré d'implication de la communauté du district sanitaire du Sud dans la province du Sud Kivu en RD Congo respectivement dans les ZSR de Lemera, Nundu Ruzizi et Uvira durant l'exercice 2011 et 2012 auprès de prestaires de soins, les représentants de communauté (CODESA) ainsi que les responsables de ménages.
Cette participation qui est moyenne selon certains critères qui ont été utilisé pour parler d'un CODESA fonctionnel et dynamique à savoir disponibilité de rapport mensuel de CODESA , la tenue régulière de réunion avec PV, CODESA avec un plan d'action , CODESA avec 30% de femmes et 30% de jeune et un CODESA représentatif ; ceci sou tendue par divers facteurs dont l'engagement ,la motivation, la formation et l'encadrement des acteurs .
Tels que nous l'avons définie, la particom étant un processus qui fait appel à une prise de conscience individuelle de membre de la communauté à amener sa part de contribution à la résolution d'un problème d'intérêt communautaire, la particom amène quasiment l'amélioration de l'Etat de santé de la communauté.
Pour faire face à ce défi, nous avons essayé d'émettre les hypothèses suivantes :
1 la participation communautaire est à la base de l'amélioration de services de santés offerts à la population dans les zones de santés du district sud
1 la motivation de relais communautaire aux activités de SSP peut amener ces derniers (RECO) à s'impliquer activement aux activités de SSP.
1 L'insuffisance de l'implication des collectivités locales (RECO) aux activités de SSP est liée à l'absence de mesures d'accompagnement de communauté par la politique nationale de santé. Les objectifs émis pour la vérification de nos hypothèses sont les suivants :
1 identifier les expériences de participation efficaces de la communauté dans le DSS
1 déterminer les facteurs favorisants (de succès) et les barrières (facteurs échecs) à l'implication de la communauté dans l'ensemble des activités de SSP.
1 identifier les mécanismes pour une réplication des expériences positives dans d'autres ZS de la province du Sud Kivu en particulier et au niveau pays en général
1 déterminer les degrés d'implication de la communauté (RECO) dans le processus de la réalisation des activités communautaire en faveur de la santé.
Pour vérifier nos hypothèses et atteindre nos objectifs spécifiques, différentes méthodes ont été utilisées à savoir
103
1' La méthode statique qui nous a permis d'analyser et d'interpréter les différentes données
et à comparer les résultats en vue d'établir si ceux-ci différent significativement
~ Revue documentaire
1 Enquêtes par questionnaires auprès d'un échantillon de 395 responsables de ménages 31
infirmiers titulaires et 31 membres de CODESA
~ Interview dirigée.
Partant de nos résultats sur base des données recueillies au près des nos enquêtés, dans les quatre zones de santé, nous sommes arrivé aux résultats suivants :
1' La faible implication des RECO/ CODESA est prouvée dans nos ZS car 59,6% de responsables de ménages reconnaissent n'avoir pas participé aux activités de CS ,58% de CODESA estiment que les RECO ne sont pas suffisamment impliqués et Ceci justifie significativement l'insuffisance de l'implication de collectivité locale aux activités de SSP, Suite à l'absence de toute politique d'accompagnement et d'incitation de taches spécifiques aux RECO ;
1 La motivation de RECO aux activités est un facteur indispensable pour son implication
car 66,7 % de CODESA ont montré que les RECO ne sont pas impliqués aux activités de santé à cause de manque de motivation, 61,2% de prestataires ont accepté que la cause majeure de la faible implication de RECO soit le manque de motivation aux activités planifiées. Et pour les responsables de ménages 17,9 % ne se sont pas impliqués par ce qu'il n y a pas de motivation chaque fois que les activités sont exécutées.
1 la participation communautaire est à la base de l'amélioration de services de santé offerts
à la population car 45 % de CODESA ont participé aux inventaires mensuels, 42,9% de RECO ont participé dans les Orientation de cas vers le CS et 33,3% dans les Visite à domicile pour
récupérer les abandons. 38,7% de prestataires enquêtés estiment que les RECO sont impliqués aux activités de l'éducation pour la santé.
Ces différents résultats permettent de prouver les effets de la participation communautaire sur l'amélioration de service de santé offert à la population du district qui fait l'objet du constat.
104
104
Tenant compte de nos résultats, nous formulons les recommandations suivantes :
Au niveau du ministère de la santé publique :
1' Mettre en place un cadre de référence et un guide des priorités pour mettre en place le processus
de planification aux priorités en matière de santé qui implique les communautés locales ;
1 Revoir dans la mesure du possible le cadre conceptuel de l'approche Relais communautaire tout
en gardant le volontariat mais quitter la case du bénévolat.
Au niveau du district sanitaire du Sud :
1' Assurer le suivi de l'application de règle et normes qui régissent les activités communautaires dans les ZS ;
1 Mettre en place un système de suivi et Evaluation des activités communautaires au niveau de ZS Au niveau des Bureaux centraux de ZS du DSS :
1 Mettre en place un système de Supervision, suivi et Evaluation des activités communautaires au niveau de ZS
1 Déterminer un rythme précis d'accompagnement des communautés dans la mise en ouvre de leurs plans de travail
1 Renforcer les capacités des communautés dans le processus de planification et d'exécution des projets communautaires
Au niveau des Responsables de centre de santé :
1' Renforcer la collaboration entre les représentants des communautés et l'équipe de santé
1 Impliquer efficacement les communautés à toutes les activités sanitaires organisées dans l'AS
1' Impliquer les communautés dans le processus de planification et évaluation des activités de l'AS
Au niveau des collectivités locales :
1 Rendre disponible les plans de communication et de travail des activités du développement de l'aire de santé
1 Appuyer efficacement les activités de santé au niveau de l'aire de santé respective Au niveau des Intervenants
1 Organiser et mettre en place un système d'appui aux activités communautaires de l'AS 1 Appuyer les initiatives communautaires en faveur de la santé
105
Ouvrages
1. BARBARA MONAHAN & AL : accepter la particom dans le développement, Octobre 1999
2. Bible, 2 Roi 2 :19 à 21
3. BUGNICOURT J.-La participation populaire au développement en Afrique. Les carnets de l'enfance, 1982, n° 59/60, p. 64
4. Évaluation des besoins en santé communautaire au Nouveau-Brunswick Page 2 Octobre 2002 Page 7,10
5. FMMQS dans la collection sacom et promotion de la santé Octobre 1998 ,25 boul Midi Bruxelles
6. Institut Renaudot Marc Schoene, in au sujet de la sacom, Avril 2003
7. Institut Théophraste Renaudot : « Pratiquer la santé communautaire : de l'intention à l'action ». Lyon, chronique sociale, Décembre 2001.
8. Langly.J - Escalon et al. 2003 in impacts de la participation communautaire sur la qualité des services
9. Major G Joseph Kabila, politique nationale de santé de la RD Congo, Mars 2001
10. Mamadou K Konaté & Al dans politique de sacom et viabilité économique et sociale de CS communautaire au Mali, Septembre 2003, UNRIDS
11. MANZORA A.1982- La participation communautaire, essence des soins de santé primaires. Contact, Dossier n°2.
12. Mini Santé RD Congo, Manuel de procédure de mise en place de CODESA, version 2001 P13
13. Mini Santé RD Congo, Manuel de procédure de mise en place de CODESA dans une AS, version 2010
14. Mini Santé RD Congo, Manuel de procédure de mis en place de Codesa, version 2002
15. Mini Santé RD Congo, directive pour la mise en oeuvre de la PCIME, version 2002
16. Mini Santé RD Congo, Module de Management en SSP, version Mai 2003 Page 27
17. Mini Santé RD Congo, DSSP Guide de revitalisation d'un DS, sept 2002 Page 3
18. Mini Santé RD Congo, Recueil de Normes de fonctionnement de la ZS, version 2006
19. Mini Santé RD Congo, Module monitorage et introduction à l'évaluation de programme, Mai 2003 P 33
106
106
20. Mini Santé RD Congo, Stratégie de renforcement de système de santé RD Congo, version 2006 page 32
21. OMS La mise en oeuvre : le véritable défi des systèmes de santé district pour renforcer les soins de santé primaires. », 1988, p:13-15
22. Pharmacie sans frontière comité-international pharmaceutique 2004
23. Sylvie LOPEZ Robillard, cours de SP, Décembre 2010, infirmiers.com
24. TESSIER S., ANDREYS J. B. et RIBEIRO M. A. 1996 «Participation communautaire », in Santé publique et santé communautaire, Maloine p : 145- 148.
Les travaux de fin de cycles
1. ABEL BICABA, MD.MPH protocole de recherche sur la particom, mini santé Burkina-Faso Aout 2002
2. AMHAMMED ANAS Belghali, analyse de processus de particom au projet besoin minimum de développement, juillet 1999 INAS
3. AWA Tiam N dans : Particom à l'effort de santé au CHU de FANN/Dakar 1998
4. BAHATI Maheshe JP, Particom à la gestion de SSP dans la ZSR de Katana, ISTM Bukavu 2007-2008
5. BINETA SENE SEMBENE, MPH évaluation de la particom au processus de planification dans un système de santé juillet 2008 Inédit.
6. BULONDO et All, Particom aux programmes de SSP dans la ZSU Goma, Cahier de CERUKI 2008 N036 P 121,126
7. MASUMBUKO B dans évaluation de la particom dans la ZSR de Kirotche, Goma 1987 Page 87
8. MILABYO K .P et Col dans particom à la santé dans la ZSU de Bukavu in Revue ISSN 1157- 5909, 2001 Page 7-8
9. Moussa Diouldé MBOW, assurance qualité de soins, Institut international de l'Education IRERIE de Paris - Doctorat 2006
Les rapports
1. Atelier régional des ONG sur la PCIME-Co du 8 au 12 avril 2002 a saly, Mbour, (Sénégal) , thème faire avancer la santé de l'enfant avec les communautés en Afrique de l'ouest
2. Jean-Benoît Falisse. Consultant Cordaid - 29.02.2010 in La participation communautaire dans les Centres de Santé et le Financement Basé sur la Performance (FBP)
107
3. MANZORA A.1982- La participation communautaire, essence des soins de santé primaires. Contact, Dossier n°2
4. Note de communication du Représentant du Bureau régional de l'Unesco à Dakar relative au projet de « l'éducation pour Tous » et de la confinteaV
5. OMS/UNICEF : Alma Ata 1978. Les soins de santé primaires. Rapport conjoint, OMS, Genève, réimpression 1986, p. 56.
6. OMS/UNICEF Alma Ata 1978.Les SSP.Rapport conjoint,OMS, Genève réimpression 1986,P56
7. OMS L'engagement communautaire en faveur du développement sanitaire : un défi pour les services de santé. ». série de rapports techniques n° 809, Genève
8. Rapport d'état de lieux de ZS du district sanitaire du Sud 2011
9. Stratégie africaine de la santé < 2007-2015> UA addis -abeba (Ethiopie) ,3èm session Ord Johannesburg du 9-13 Avril 2007
Cours
MPH Benjamin Mukunda, Cours d'aménagement et construction des infrastructures de santé, L2SDC, année 2012, Inédit Page 6
Article
1. Optic jeune : particom en SR et prévention du VIH chez les jeunes, IYWG publication num 19
Webographie :
CARE-USAID Idées & action s'attaquer aux facteurs sociaux influençant la santé de reproduction / www.care.org/reprohealth
2. Contact dans les SSP pris en main par les collectivités, une différence vitale, N0 97 Page 25 Genève 1989
3. Google, Approche de la particom et ses acteurs
4. OED 2005: World Bank Operations Evaluation Department, «The Effectiveness of World Bank Support for Community-Based and -Driven Development», 2005 ( http://www.worldbank.org/oed/cbdcdd)
5. Savoir en Partage, Editions John Libbey Eurotext, http://www.jle.com/docs/resume.phtml,
108
108
- Dédicace ...i- Remerciement ii- Sigle et Abréviation ..iii- Liste de tableau .iv
- Cartographie v
- Résumé .viINTRODUCTION GENERALE 1
00 Enoncé de problèmes ..1
01 Revue de la littérature 8
02 Les Hypothèses de recherches 12
03 Choix et intérêt du sujet 12
04 Les Objectifs de l'étude 13
- Objectif global .13
- Objectifs spécifiques 13
05 Méthodologie de la recherche 13
06 Délimitation Spatio-temporelle du sujet 16
07 Subdivision du travail . 17
08 Difficultés rencontrées et voies d'issues . 17
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 19
I.1. Cadre conceptuel 19
I.2. Cadre théorique .19
1.1 Définition de Concepts clés 19
1.2 Historique et genèse de la sante Communautaire 28
1.3 Organisation de système de santé en RD ..31
1.4 Activité essentielles de District sanitaire 34
1.5 La vision de l'approche RECO ...37
1.6 . Les dimensions de la participation communautaire .41
1.7 Les différentes Niveau de l'implication la santé communautaire .42
1.8 Comment faire l'Evaluation de la participation communautaire ..44
109
1.9 Avantage de la participation communautaire
46 |
||
1.10 Facteurs favorisant la participation communautaires |
.46 |
|
1.11 Les Obstacles liés à la participation Communautaire |
50 |
|
CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE |
.52 |
|
2.1 Caractéristique socio-économique |
.52 |
|
2.2 Carte postal du DSS |
52 |
|
2.3 Analyse situationnelle du DSS |
...52 |
|
2.4 Fonctionnement du DSS |
...59 |
CHAPITRE III. PRESENTATION DES ANALYSE, DISCUSSION et INTERPRETATION
DES RESULTATS |
.61 |
3.1. Analyse et interprétation de résultat |
61 |
3.2. Discussion |
87 |
CONCLUSION |
.92 |
RECOMMANDATION |
94 |
BIBLIOGRAPHIE |
.95 |
TABLE DE MATIERE |
..98 |
ANNEXES |
.99 |
110
110
N° 1. GUIDE D'ENTRETIEN
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Cher enquêté, nous vous remercions de donner les réponses fiables, sincères et Dignes pour nous permettre de fournir un travail scientifique de qualité et acceptable pouvant aider à améliorer la participation communautaire dans les zones de santé de district sanitaire du Sud.
GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LES MEBRES DE CODESA
I. Identification
a) Age b) Sexe : M F
c) Niveau d'étude : Primaire Secondaire Universitaire
Aucund) Occupation : clergé cultivateur Enseignant chef de village
commerçantElève Autres
e) Religion : Protestant Catholique Musulman Témoin de Jehova
Autres
f) Adresse : Lemera Nundu Ruzizi Uvira
II. Fonctionnalité de CODESA
1. Depuis combien de temps que le CODESA est en fonction (opérationnel)
a) < 1an b) 1 - 2ans c ) 2- 3ans d) > 3 ans
2. Avez-vous un plan de communication dans votre aire de santé
a) Oui b) Non3. Avez-vous un calendrier de réunion mensuelle de vos activités
a) Oui b) Non4. Combien de réunion avez-vous tenue avec PV durant les 6 derniers mois
a) 1 b) 2 c ) 3 d) 4 e ) 5 f ) 6
5. l'équipe de CODESA a t- elle bénéficié d'une formation durant les 12 derniers mois
a) Oui b) Non
6 . Si Oui, les quelles ?
111
a) Rôle de CODESA b) PCICOM c ) Pratiques clés d) VIH
/PTME e ) TBC f ) PEV g) Nutrition h)
Paludisme j) Autres
7. quel est le nombre total de membre de CODESA ?
8. Combien de femmes parmi les membres de CODESA ?
III. Dimension de gestion
9. Avez-vous participé à la planification intégrée des activités sanitaires de votre AS
durant les trois dernières années
a) Oui b) Non
10. Avez-vous participé à la réunion d'évaluation des activités sanitaire de votre AS
a) Oui b) Non
11. Avez-vous participé à une activité de gestion sur la santé durant les 6 derniers mois
a) Oui b) Non
12. Si Oui, quelles activités
a) Inventaire des matériel /Intrants b) Participer au rapport financier
c) gestion de Compte CODESA d) Nombre de décision prises et
exécutées e) Autres
12. Avez-vous reçu une visite de supervision de l'AC/TDR de la ZS durant les 3 derniers mois
a) Oui b) Non
13. Selon vous, quel est le rôle prioritaire de CODESA dans une AS
a) gérer les recettes de CS b) Assurer le pont entre le CS et la
communauté
c) orienter la gestion de ressources de CS d) Organiser les inventaires des ressources
du CS
e) Identifier les problèmes et envisager les solution f ) Autres
IV. Dimension implication
14. Pensez-vous que les RECO sont activement impliqués aux activités sanitaires de l'AS
a) Oui b) Non
112
112
15. Selon vous, quel est l'indice qui peut prouver que les RECO sont impliqués aux activités ?
a) Activités prévues sont réalisées b) tenue régulière de réunion avec PV
c) Beaucoup de RECO sont activement impliqués d) les décisions prises sont
exécutées e) Rapport de CODESA disponible
16. Si non , quelle est la principale cause de la faible implication de RECO aux activités de santé
a) Insuffisance de collaboration avec l'équipe de CS b) Manque de motivation de
RECO
c) Manque de formation de RECO d) Mauvaise sélection de RECO e)
Autres
16. Avez-vous participé aux activités sanitaires de l'AS durant les 3 derniers mois a) Oui b) Non
17. Si Oui, quelles sont les principales activités sanitaires réalisées durant le mois en cour a) Visite à domicile pour récupérer les abandons b) Orientation de cas vers le CS
c) Surveillance épidémique à base communautaire d) Education pour la santé
e) Distribution des intrants dans la communauté f) Autres
18. Avez-vous participé aux activités de développement de l'AS durant les 12 derniers mois
a) Oui b) Non
19. Si Oui, les quelles activités
a) Construction de latrine communautaire b) Aménagement de source
d'eau
c) Construction du marché, Ecole ou CS d) Développement d'un AGR
e) Mis en place d'un champ communautaire f) Autres
20. Quelle est la part de la communauté à la réalisation de cette activité
a) Collecte de sable et moellons / Pierre b) Fabrication de Briques
c) Planche pour toiture d) Cotisation de ménages
e) Mains d'oeuvre gratuite f) Autres
21. La contribution de la communauté peut être valorisée à quelle proportion du coût global de l'activité réalisée
113
a)
< 5 % |
b) 5 |
- 20% |
c) 21- 40% |
|
d) |
41 - 60 % |
e) 61 |
- 80 % |
f ) 100 |
22. Selon vous, quelles peuvent être les mesures d'encadrement de RECO que vous pouvez suggérer pour qu'il soit plus impliqué aux activités de santé
a) Implication de RECO actif aux activités motivées b) Formation de RECO
c) Réduction de 50 % de coût de soins des RECO d) Payement de prime
mensuelle
e) Evaluation trimestrielle des activités de RECO f) Autres
MERCI DE VOTRE ACCUEIL
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Cher enquêté, nous vous remercions de donner les réponses fiables, sincères et Dignes pour nous permettre de fournir un travail scientifique de qualité et acceptable pouvant aider à améliorer la participation communautaire dans les zones de santé de district sanitaire du Sud.
GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LE RESPONSABLE DE MENAGE I. Identification
a) Age b) Sexe : M F
c) Niveau d'étude : Primaire Secondaire Universitaire
Aucun
d) Occupation : clergé cultivateur Enseignant chef de village
commerçantElève Autres
e) Religion : Protestant Catholique Musulman Témoin de Jehova
Autresf) Adresse : Lemera Nundu Ruzizi Uvira
II. Fonctionnalité de RECO1. Connaissez- vous le RECO de votre village / Quartier ?
a) Oui b) Non
2. Par quel canal vous êtes informés sur les messages de santé dans le village ? a) les RECO b) Radio communautaire c) Eglise d) Les crières e) les affiches
114
114
3. Si oui, avez-vous reçu une visite de votre RECO durant les trois derniers mois ? a) Oui b) Non
4. Si Oui, quel était l'objet de la visite de RECO
a) Sensibiliser sur les pratiques clés b) Récupération des abandons
c) Suivi des malades sous traitement d) Surveillance des maladies épidémiques
e) Recouvrement de dette du CS f) Autres
5. Avez-vous participé à une séance de sensibilisation communautaire organisée par le RECO dans votre village durant les trois derniers mois.
a) Oui b) Non
6. Si Oui, quel était le thème développé :
a) Importance de la vaccination b) Prévention et lutte contre les maladies
c) Allaitement maternel et Nutrition d) connaissance de signe de danger
e) utilisation de structures de santé f) Hygiène, Eau et assainissement du milieu
g) Autres6. Avez-vous participé à l'une des activités pour la promotion des activités sanitaire de
votre AS ? a) Oui b) Non7. Si Oui, les quelles
a) Entretien de la cours du CS b) collectes de moellons et sables pour construction
c) Entretien de la source d'eau d) Sarclage de champs communautaire
e) Développement d'une AGR de l'AS initié par le CODESA f) Autres
III. Acceptation de RECO dans la communauté8. Souhaiteriez-vous qu'on puisse changer votre RECO ?
a) Oui b) Non
9. Si Oui, pourquoi ?
a) Fin mandat b) Moins actif aux activités
c) Moins collaborant d) détournement des intrants de la communauté
e) Moins honnête f) Autres
10. Pensez-vous que le travail de RECO doit être motivé /payé ? a) Oui b) Non
11. Si Oui, comment ?
a) Contribution mensuelle de ménage b) Prime mensuelle de CS
115
c) Réduction de 50 % de coût de soins des RECO d) Payé par l'Etat
e) Autres
12. Si non, Pourquoi ?
a) Il est volontaire et Bénévole b) Travail facile et non spécial
c) il est payé ailleurs d) Autres
MERCI DE VOTRE ACCUEIL
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Cher enquêté, nous vous remercions de donner les réponses fiables , sincères et Dignes pour nous permettre de fournir un travail scientifique de qualité et acceptable pouvant aider à améliorer la participation communautaire dans les zones de santé de district sanitaire du Sud.
GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LES INFIRMIERS TITULAIRES
a) Age b) Sexe : M F
c) Niveau d'étude : Primaire Secondaire Universitaire
d) Fonction : Infirmier titulaire ITA Accoucheuse
Clerc/Réceptionniste
e) Religion : Protestant Catholique Musulman Témoin de Jehova
Autresf) Adresse : Lemera Nundu Ruzizi Uvira
1. L'AS dispose d'un CODESA
a) Oui b) Non
2. Quel est la Démarche utilisée pour mettre en place le RECO
a) Election par la communauté b) Nomination par le notable du village c) Auto -Nomination d) Nomination par l'Equipe de CS / IT e) Autres
3. Si oui à la question 1, pensez-vous que le CODESA est -il fonctionnel ? a) Oui b) Non
116
116
4. Si oui, quel en sont les indicateurs qui peuvent le démontrer
a) Activités prévues sont réalisées b) tenue régulière de réunion avec PV
c) Beaucoup de RECO sont activement impliqués d) les
décisions prises sont exécutées
e) Rapport de CODESA
disponible
5. Pensez-vous que vos RECO sont activement impliqué dans les activités sanitaires de l'AS a) Oui b) Non
6. La quelle peut être la principale cause de la faible implication de RECO aux activités de santé :
a) Insuffisance de collaboration avec l'équipe de CS b) Manque de motivation de RECO
c) Manque de formation de RECO d) Mauvaise sélection de RECO e) Autres
7. Quelles sont les activités aux quelles les RECO sont régulièrement impliqués ?
a) Education pour la santé b) Inventaires de matériels et médicaments
c) VAD de ménages d) Récupération des abandons
e) Autres
8. Avez- vous organisé une séance de briefing /orientation de RECO sur leurs tâches et Rôles durant les six derniers mois :
a) Oui b) Non
9. Avez-vous visité/ superviser les activités de RECO durant le mois a) Oui b) Non
10. Avez-vous participé dans la réunion mensuelle de CODESA a) Oui b) Non
MERCI DE VOTRE ACCUEI
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N°2 : CARTOGRAPHIE DU DISTRICT SANITAIRE DU SUD