Résultats des différentes variables
Fiche 1 : Santé perçue
- Représentations sociales de la
santé
- Qualité de vie liée à la
santé (Échelle MOS SF-12) - Comportements de
santé
- Raisons du recours au médecin
- Gravité perçue
Fiche 2 : État de santé
- Problèmes de santé -
Maladie chronique
Fiche 3 : Connaissances
- Connaissance des structures de soins sur
Aix
- Connaissances sur la sécurité sociale et
les mutuelles - Connaissances sur le système de
santé
Fiche 4 : Pratiques
- Parcours de soins - Lieux de
soins
- Recours aux soins
Fiche 5 :
|
Attentes
|
|
|
Fiche 6 :
|
Besoins
|
- besoins perçus
- besoins personnels perçus
Fiche 1A : Une représentation sociale axée
sur le bien-être, l'hygiène de vie, les maladies et les personnels
soignants.
Beaucoup de mots avaient un effectif très faible, et
nous semblaient pouvoir être regroupés dans des catégories
plus larges. Nous nous sommes donc inspirées des classifications de
Herlich (1969), d'Houtaud (1994), et Schulze et Welters (2009) (Annexe 4). ,
pour classer les mots obtenus dans l'évocation
hiérarchisée. (Annexe 5)
Par exemple, la catégories « bien-être »
regroupe les mots: Bien être (33)1, Équilibre (10),
Bonne (6), Bonheur (4), Est la santé (4), Spiritualité (4)...
Après analyse des évocations
hiérarchisées, nous obtenons les résultats suivants :
Fréquence de citation
|
Rang de classement
|
Catégories
|
fréquence
|
Catégories
|
Rang
|
hygiène de vie
|
158
|
Valeur de la santé
|
1,571
|
Forme physique
|
123
|
Bien-être
|
1,678
|
maladies
|
121
|
Prévention
|
1,826
|
bien-être
|
90
|
hygiène de vie
|
1,911
|
personnels soignants
|
73
|
maladies
|
1,950
|
Santé publique
|
62
|
personnels soignants
|
1,959
|
Médicaments
|
51
|
Travail
|
2,000
|
Vie hédoniste
|
38
|
Négatif
|
2,000
|
Structures
|
37
|
Santé publique
|
2,016
|
Vitalité
|
23
|
Vie hédoniste
|
2,026
|
Soins
|
23
|
Forme physique
|
2,065
|
Prévention
|
23
|
Soins
|
2,174
|
Négatif
|
17
|
Vitalité
|
2,174
|
Valeur de la santé
|
7
|
Structures
|
2,216
|
Travail
|
6
|
Médicaments
|
2,255
|
Figure 5 : Tableau d'analyse des évocations
hiérarchisées
Les catégories les plus citées par les
étudiants et ayant un rang d'importance élevé sont :
bienêtre, hygiène de vie, maladies, personnels soignants.
C'est ce que l'on appelle le noyau central de la
représentation.
Remarque : les catégories « social » et «
chance » n'ont pas été reportées dans le tableau
cidessus car leur fréquence de citation était très
faible.
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les femmes citent plus les catégories
:
« personnels soignants » (cité 26 fois pour les
hommes versus 47 fois pour les femmes ; t = 2,10 ; p < 0,01)
« prévention » (7 fois pour les hommes
versus 16 fois pour les femmes ; t = 1,67 ; p < 0,01). Les
étudiants étrangers citent moins la
catégorie « Vitalité » (7 fois pour les
étudiants étrangers versus 15 fois pour les
étudiants non étrangers ; t = 1,84 ; p < 0,01).
1 Le mot a été cité par 33
étudiants.
Fiche 1B : Les étudiants déclarent une
meilleure qualité de vie physique que mentale.
Rappel : Le score de qualité de vie est sur 100.
Les étudiants ont globalement une qualité de vie
moyenne, tant au niveau physique (52,61) que mental (41,23 ). La dimension
« vitalité » obtient le moins bon score (55,10) tandis que la
« fonction physique » obtient le meilleur score (82,70).
Items du questionnaire
|
Domaines
|
Score
|
Dimensions
|
Score
|
2a) Activités modérées
2b) Monter plusieurs étages
|
PF : fonction physique
|
82,70
|
DIMENSION PHYSIQUE
|
52,61
|
3a) Moins de choses accomplies
3b) Arrêt de certaines activités
|
RP : limitations liées à l'état physique
|
75,53
|
5) Répercussions des douleurs
|
BP : douleurs physiques
|
80,50
|
1) Évaluation état de santé
|
GH : santé générale
|
71,29
|
7b) Énergie
|
VT : vitalité
|
55,10
|
DIMENSION MENTALE
|
41,23
|
6) Fréquence gène vie sociale
|
SF : Vie sociale et relations avec les autres
|
66,15
|
4a) Moins de choses accomplies
4b) Moins de capacité d'attention
|
RE : limitations liées à l'état psychique
|
61,85
|
7a) Calme
7c) Tristesse
|
MH : santé mentale
|
61,12
|
Tableau 1. Scores moyens de qualité de vie des
étudiants
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les hommes ont un score de qualité de
vie mentale plus élevé que celui des femmes
(44,45 pour les hommes versus 38,38 pour les femmes; t = 4,85
; p < 0,001). Les hommes portent donc un jugement plus positif sur leur vie
et leur équilibre psychique.
Les étudiants vivant seuls ont un
score de qualité de vie physique est plus élevé que les
étudiants ne vivant en communauté2 (chez leurs
parents, en colocation, ou en couple). Et ils sont significativement
différents (F(3,295) = 3,579, p < 0,014). Les étudiants vivant
seuls ont donc un jugement plus positif sur leurs capacités physiques et
leur santé.
Pour les étudiants étrangers,
le score de qualité de vie physique est plus faible que celui des
étudiants n'ayant pas le statut étranger. (48,94 pour les
étudiants étrangers versus 53,03 pour les
étudiants non étrangers). Les étudiants étrangers
ont donc un jugement plus négatif leurs capacités physiques et
leur santé.
2 C'est sur la base de tests post-hoc que nous avons
établi ces résultats.
l'activité physique, le sommeil et
l'alimentation.
Rappel : le codage du rang de classement va de 2 : « le plus
important » à 0 : « le moins important »
Les trois comportements de santé
considérés comme étant les plus importants pour
préserver sa santé sont « Pratiquer une
activité physique régulière » (1,56), puis «
dormir au moins 7 heures pas jour » (1,39), et « avoir une
alimentation équilibrée » (1,35).
Les comportements jugés neutres sont
« ne pas fumer » (1,11), « avoir de bonne relations avec vos
amis, vos proches » (0,97), et « ne pas avoir de rapport sexuel
à risque (0,89).
Enfin, les comportements jugés comme les moins
importants sont d' « avoir une pensée positive »
(0,80), de « ne pas boire plus de 2 à 3 verres d'alcool par jour
» (0,70), et d' « aller voir régulièrement son
médecin » (0,25). On remarque d'ailleurs que ce dernier score se
détache nettement des autres.
Comportement de santé
|
Rang moyen
|
Pratiquer une activité physique régulière
|
1,56
|
Dormir au moins 7 heures par jour
|
1,39
|
Avoir une alimentation équilibrée
|
1,35
|
Ne pas fumer
|
1,11
|
Avoir de bonnes relations avec vos amis, vos proches amis
|
0,97
|
Ne pas avoir de rapport sexuel à risque
|
0,89
|
Avoir une pensée positive
|
0,8
|
Ne pas boire plus de 2 à 3 verres d'alcool par jour
|
0,7
|
Aller voir régulièrement son médecin
|
0,25
|
Tableau 1. : Comportements de santé avec les rang moyen de
classement.
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Pour les filles, la proposition « ne pas
boire plus de 2 ou 3 verres d'alcool par jour » est plus importante pour
préserver sa santé (0,77) que pour des garçons (0,61).
Pour les garçons, la proposition « Pratiquer une
activité physique régulière » est plus importante
pour préserver sa santé (1,70 ) que pour les filles (1,42)
Pour les étudiants boursiers, la
proposition « avoir une alimentation équilibrée » est
moins importante pour préserver sa santé (1,26 ) que pour les non
boursiers (1,45).
Pour les étudiants étrangers, la
proposition « avoir une pensée positive » est plus importante
pour préserver sa santé (1,09) que pour les non étrangers
(0,76).
~ Variations avec la qualité de vie mentale :
La corrélation est positive avec les
items « pratiquer une activité physique
régulière » (r = 0,223**) et « ne pas
fumer » (r=0,153**). Les personnes ayant une bonne qualité
de vie mentale jugent ces comportements importants pour préserver leur
santé.
La corrélation est négative
avec les items : « avoir de bonnes relations avec ses
amis » (r= - 0,176**) ; « avoir une pensée
positive » (r = -0,185**). Les personnes ayant une faible
qualité de vie mentale jugent importants ces comportements pour
préserver leur santé.
Fiche 1D : Le recours au médecin justifié
par la gravité et le non contrôle des symptômes.
Rappel : L'échelle de décision allait de 1 : «
pas du tout d'accord » à 7 : « tout à fait d'accord
».
Nous avons réalisé une analyse ACP3
afin de regrouper les questions en facteurs plus généraux afin
d'augmenter la significativité statistique. Nous obtenons 4 facteurs
différents : « Gravité et non contrôle », «
accès aux soins », « interaction sociale » et «
méconnaissance ». Les étudiants justifient principalement
leur dernier recours au médecin par la gravité et le non
contrôle du problème de santé (moyenne de
4,21).
Avant analyse factorielle
|
Après analyse factorielle
|
Questions
|
Moyenne
|
Facteurs
|
Moyenne
|
q7.g) La non maîtrise du problème de santé
|
4,13
|
Gravité et non contrôle
|
4,21
|
q7.f) La durée du problème de santé
|
4,14
|
q7.d) Les conséquences de ce problème de
santé sur ma vie courante
|
3,99
|
q7.c) Les symptômes physiques que je ressentais
|
4,39
|
q7.m) L'impossibilité de me guérir tout(e)
seul(e)
|
4,61
|
q7.i) La proximité des services de soins
|
3,51
|
Accès aux soins
|
3,41
|
q7.j) Ma disponibilité
|
3,62
|
q7.h) Le prix de la prise en charge
|
3,11
|
q7.n) Mon apparence physique
|
2,77
|
Interaction sociale
|
2,88
|
q7.o) Les conseils de mon entourage
|
3,46
|
q7.l) Le besoin d'être écouté(e)
|
2,45
|
q7.b) L'absence de localisation de l'origine de la maladie
|
2,66
|
Méconnaissance
|
3,10
|
q7.a) La méconnaissance de ce problème de
santé
|
3,56
|
q7.e) Les symptômes psychiques que je ressentais
|
3,23
|
|
q7.k) L'envie de savoir/ d'avoir un diagnostic
|
4,22
|
Figure 1 : Tableau sur le score moyen d'accord avec les
raisons de consultation d'un médecin avant et après analyse
factorielle
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
La dernière fois que les étudiants dont
les parents sont « non scolarisés »
(notamment le père) sont allés voir le médecin,
c'était plus à cause du facteur « interaction sociale »
que pour les étudiants dont les parents ont été
scolarisés4.
La dernière fois que les étudiants ayant
le statut étranger sont allés voir le
médecin, c'était moins à cause du facteur «
gravité et non contrôle » (3,49 ; ET= 1,71) que pour les
étudiants non étrangers (4,30 ; ET=1,56 ; t=2,590 :
p<0,010).
3 ACP : Analyse en Composante Principale
4 C'est sur la base de tests post-hoc que nous avons
établi ces résultats.
~ Variations avec la qualité de vie:
La qualité de vie physique est
corrélée significativement et négativement avec la
dimension interaction sociale (r=-0,129*). Donc, au plus les étudiants
ont une qualité de vie physique faible, au plus le facteur «
interaction sociale » est important pour justifier le recours au
médecin.
La qualité de vie mentale est
faiblement et négativement corrélée avec la dimension
interaction sociale (r=-0,128*), gravité et non contrôle
(r=-0,150*) et accès aux soins (r= - 0,147*). Donc, au plus les
étudiants ont une qualité de vie mentale faible, au plus les
facteur « interaction sociale », « gravité et non
contrôle » et « accès aux soins » sont importants
pour justifier le recours au médecin.
Fiche 1E : Des problèmes de santé avec une
gravité perçue moyenne.
Rappel : L'échelle de décision allait de 1 : «
pas grave» à 5 : « très grave ».
On obtient 324 problèmes cités, avec un
score de gravité moyen de 2,40. Moins d'un
problème sur cinq est jugé « Grave » (18,1%). Ensuite,
23,6% des problèmes sont jugés « Moyennement grave » et
55,6 % sont considérés comme « Pas grave ».
18,1%
23,6%
13,5%
4,6%
24,8%
32,8%
55,6%
Assez grave Très grave
Pas grave Peu grave
Moyennement grave
« Pas
« Grave »
Figure 14. Niveau de gravité perçue des
problèmes de santé ou maladies. (Score de 0 à 5) ~
Variations avec les caractéristiques socio-économiques et
culturelles :
Pour les filles, la gravité perçue
moyenne (2,50) est plus élevé que celle des garçons (2,20)
( t=2,337 ; p<0,020). Les filles jugent donc leurs problèmes plus
graves que les garçons.
Fiche 2A :
|
Un étudiant sur deux déclare avoir eu un
problème de santé
|
au cours des 12 derniers mois.
Un étudiant sur deux (54,4%) déclare avoir
eu un problème de santé ou maladie au cours des 12 derniers
mois.
44,70%
Avez vous eu des problèmes de santé au
cours des 12 derniers mois?
54,40%
oui
non
Ils sont 98,2% à citer au moins un problème de
santé, 61,3% à en citer au moins deux et seulement 34,5%
à en citer trois.
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les filles déclarent plus avoir eu des
problèmes de santé au cours des 12 derniers mois (66,2 %), que
les garçons (42,5 %) (Chi-2 = 17,442 ; ddl 1, p <0,000).
Les étudiants étrangers, quant
à eux, déclarent significativement moins avoir eu des
problèmes de santé au cours des 12 derniers mois (37,8%) que les
non étrangers (57,3%) (Chi-2 = 4,998 ; ddl 1, p <0,020).
Les problèmes de santé cités sont de nature
diverses :
PROBLEMES DE SANTE
|
Effectif
|
Pourcentage
|
RHUME
|
69
|
21,2 %
|
MALADIE VIRALE (Mononucléose, grippe)
|
44
|
13,5 %
|
ANGINE
|
36
|
11,0 %
|
PROBLEME RESPIRATOIRE (Sinusite, respiration de
fumée, rhinopharyngite, toux, asthme, bronchite, rhino-trachéite,
poumons)
|
31
|
9,5 %
|
MIGRAINE
|
25
|
7,7 %
|
DIGESTIF (Gastroentérite, gastrite,
intoxication alimentaire, mal au ventre, douleur estomac, adénite
mésentérique, appendicite, gueule de bois)
|
22
|
6,7 %
|
MUSCULAIRE (Tendinite, courbature, lésion
ligamentaire, dos, rupture ligaments croisés, tension nerf-muscles,
mollets, entorse cervicale, entorse, contracture musculaire,
déchirure)
|
22
|
6,7 %
|
ALLERGIES
|
11
|
3,4 %
|
PSYCHIQUES (Stress, anxiété, crise
d'angoisse, dépression, insomnie, boulimie, baisse de motivation)
|
10
|
3,1 %
|
OS (Fracture, fracture cheville,
vertèbres, épanchement du genou, croissance osseuse,
déboîtement d'épaule)
|
9
|
2,8 %
|
PEAU (Zona, mycose, acromie claviculaire, galle,
brûlure, dermite séborrhéique du cuir chevelu)
|
8
|
2,5 %
|
Figure 15 : Nature des problèmes de santé les plus
fréquents et nombre d'étudiants les ayant cités.
Fiche 2B : Un étudiant sur cinq déclare
avoir une maladie chronique
Un étudiant sur cinq (20,1%) déclarent
avoir une maladie chronique. Tous les étudiants ont
répondu à cette question.
79,90%
Avez-vous une maladie chronique?
20,10%
oui
non
Figure 1. graphique sur la déclaration d'une maladie
chronique.
Par soucis de lisibilité, nous avons essayé de
regrouper en catégories plus générales les
problèmes qui avaient un effectif faible.
Pour 23,8%, il s'agit pour de problèmes
respiratoires. Ensuite, viennent d'autres problèmes ayant un
plus faible pourcentage : 9,5% pour les problèmes d'ordre
psychiques, 7,9% pour les problème d'allergies
et 7,9% pour ceux touchant la circulation sanguine.
Enfin, d'autres problèmes sont cités mais avec un très
faible pourcentage (< 5%).
MALADIE CHRONIQUE
|
|
|
Effectif
|
Pourcentage
|
PROBLÈMES RESPIRATOIRES allergique,
polipose naso-sinusienne)
|
(asthme, rhinopharyngite,
|
rhume,
|
rhinite
|
15
|
23, 8%
|
PSYCHIQUES
|
|
|
|
6
|
9,5%
|
ALLERGIES
|
|
|
|
5
|
7,9%
|
CIRCULATION SANGUINE
|
|
|
|
5
|
7,9%
|
Figure 2. Tableau des maladies chroniques les plus
citées
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Aucune de caractéristiques socio-démographiques
testées n'influence significativement le fait de déclarer avoir
une maladie chronique.
Fiche 3A : Une bonne connaissance du CROUS, des
centres de sécurité sociale et hôpitaux.
A la question, connaissez vous cette structure, 71,8% des
étudiants ont répondu « oui » pour le
CROUS. Par ordre décroissant, viennent ensuite : la
LMDE (66,30%), Le Centre hospitalier
spécialisé Montperrin (54,4%), la MEP
(54,4%), le Centre hospitalier du Pays d'Aix
(51,10%%), Médecins du Monde (49,8%), le planning
familial (42,4%), l'infirmerie de l'Université (38,80%), la
Médecine préventive universitaire (35%), la polyclinique Rambot
(31,7%) et à 18,4%, la structure Stop violences femmes.
Structures
|
Connaissance
|
CROUS
|
71,80%
|
LMDE
|
66,30%
|
Centre hospitalier spécialisé
Montperrin
|
54,40%
|
MEP
|
54,40%
|
Centre hospitalier du pays d'Aix
|
51,10%
|
Médecins du monde
|
49,80%
|
Planning familial
|
42,40%
|
Infirmerie de l'université
|
38,80%
|
Médecine préventive
universitaire
|
35,00%
|
Polyclinique Rambot
|
31,70%
|
Stop violences femmes
|
18,40%
|
CIDAG-CIDDIST
|
15,90%
|
Centre de santé mutualiste
|
15,90%
|
Centre de planification
|
13,30%
|
MADE
|
12,60%
|
BAPU
|
12,30%
|
CMPP universitaire
|
12,00%
|
PAEJ
|
8,10%
|
CCAA
|
6,50%
|
Centre médical d'urgence rue
Montmajour
|
5,20%
|
Direction de la santé publique
|
4,90%
|
Tremplin
|
3,90%
|
Association l'Elf
|
2,90%
|
Aslya
|
1,60%
|
Figure 1. Tableau sur la connaissance des structures de soins.
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les personnes déclarant ne jamais se soigner sur
Aix ont un score de connaissance des structures sur Aix
significativement inférieur à ceux se soignant sur Aix. (F=5,136
; p<0,001)
Il n'y a pas d'influence significative des
caractéristiques sociodémographiques.
Fiche 3B :
|
Une bonne connaissance sur la sécurité
sociale et les
|
complémentaires santé
(mutuelles)
Plus de neuf étudiants sur dix (92,60%) savent
quel est leur centre de sécurité sociale. Parmi les
étudiants interrogés, 55,0% sont affiliés à la
LMDE, 31,7% sont affilié à la MEP, 3,6% ne savent pas et 5,8%
sont affilié à un autre centre tel que la CMU ou
Sécurité sociale des travailleurs.
je sais quel est mon centre de sécurité sociale
je ne sais pas quel est mon centre de sécurité
sociale
6,80%
93,20%
Figure 1 : Connaissance du centre de sécurité
sociale
11%
LMDE MEP Je ne sais pas Autre
18%
33%
57,20%
Figure 2 : Nature du centre de sécurité sociale
Plus de six étudiants sur dix (62,8%) ont une
complémentaire santé. 21,4% ne savent pas s'il en ont
une ou pas et 14,6% n'en n'ont pas. Parmi ceux qui en ont une, 44,8% ne
connaissent pas son nom.
21,60% 14,80%
63,60%
je n'ai pas de complémentaire santé
j'ai une complémentaire santé
je ne sais pas
47,00%
je connais le nom de ma complémentaire santé
je ne connais pas le nom de ma complémentaire
santé
53,00%
Figure 3 : Possession d'une complémentaire santé et
connaissance de son nom.
Pour ce qui est du côut de la mutuelle, 33% des
étudiants savent combien leur coûte leur complémentaire
santé (par mois, ou par an) et 67% d'entre eux ne savent pas
combien ça leur coûte. La mutuelle coûte en moyenne
26,32 euros/mois ou 185,23 euros/an.
77,50%
je sais combien ça me coûte par mois/an je ne sais
pas combien ça me coûte
22,50%
Figure 4 : Connaissance du prix de leur mutuelle
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les étudiants étrangers
connaissent tous leur centre de sécurité sociale, et
sont plus nombreux à ne pas avoir de mutuelle que les autres
étudiants. (33,3% versus 12,4% ; Chi-2=11,785 ; dl 2 ;p>0,003).
Les filles ont plus souvent une mutuelle que les
garçons (71,3% versus 55,9% ; Chi-2=9,042 ;dl 2 ; p<0,011).
Fiche 3C : Une bonne connaissance sur le système
de santé
Afin de calculer un score moyen de bonne réponse, nous
avons attribué 0 pour une mauvaise réponse et 1 pour une bonne
réponse. Ce score est de 7/10 avec un écart type
de 1,63.
Items
|
Réponse attendue
|
% de bonnes réponses
|
Q7. On a le choix entre la LMDE et la MEP comme centre de
sécurité sociale étudiante.
|
Vrai
|
81,9%
|
Q9. Selon la complémentaire santé (ou mutuelle)
qu'on choisi, on sera remboursé différemment.
|
Vrai
|
79,6%
|
Q1. Quand on va chez le médecin généraliste,
ça ne coûte rien.
|
Faux
|
75,1%
|
Q10. Les complémentaires santé (ou mutuelles) ont
un prix fixe.
|
Faux
|
74,8%
|
Q5. En tant qu'étudiant(e), on a le droit de garder la
complémentaire santé (ou mutuelle) de ses parents.
|
Vrai
|
74,4%
|
Q4. En tant qu'étudiant(e), on est obligé(e)
d'avoir une complémentaire santé (une mutuelle)
|
Faux
|
74,1%
|
Q3. En tant qu'étudiant(e), on est obligé(e)
d'être affilié à la sécurité sociale
étudiante.
|
Vrai
|
74,1%
|
Q2. En tant qu'étudiant(e), on peut consulter un
psychologue gratuitement.
|
Vrai
|
58,9%
|
Q6. L'inscription à la sécurité sociale
étudiante, c'est payant pour tous les étudiants.
|
Faux
|
57,9%
|
Q8. Le régime obligatoire de Sécurité
Sociale assure le remboursement des frais de santé à hauteur de
70% maximum.
|
Vrai
|
56,0%
|
Figure 1. Tableau sur les connaissances des étudiants
sur le système de santé. ') Variations avec les
caractéristiques socio-économiques et culturelles :
Les étudiants étrangers ont un
score de bonnes réponses tendanciellement inférieur aux autres
étudiants (6,48 versus 7,07 ; ET=1,61 ; t=1,919 ;
p<0,056).
Les autres caractéristiques socio-démographiques
n'ont pas d'influence significative.
Fiche 4A :
|
Des étudiants qui attendent que ça passe
et cherchent des
|
informations dans leur environnement social.
Le parcours de soin semble le même selon le problème
cité problème 1, 2 ou 3.
Sur les 326 maladies ou problèmes de santé
cités dans la question précédente, nous en avons 315 pour
lesquelles le parcours de soin a été donné (= actions
successives réalisées face à un problème de
santé ou maladie).
Fréquence de citation :
Certains items ont été plus choisis que d'autres
par les étudiants, certaines actions semblent donc plus courantes que
d'autres. En effet, il est courant, (47,9%), face à un problème
de santé, d'attendre que ça passe. Il est aussi
fréquent (40,3%), de chercher des informations dans
l'environnement social (famille, camarades, Internet) et d'aller
voir un médecin (36,2%) ou d'aller voir un
spécialiste (33,3%).
Rang moyen de classement :
Rappel : 1 = première action réalisée, 2=
seconde action réalisée etc... le tout allant de 1 jusqu'à
10 actions possibles.
La première action faite par les étudiants face
à un problème de santé est donc d'attendre que
ça passe (1,24), puis chercher des informations dans
l'environnement social (1,83) et la dernière est d'aller
à l'infirmerie de l'université (3,25).
Items
|
Effectif
|
Fréquence de citation
|
Rang moyen
|
1.Vous avez attendu que ça passe
|
151
|
|
47,9%
|
1,24
|
2.Vous avez demandé conseil à votre famille
|
67
|
|
|
|
3.Vous avez demandé conseil à vos camarades
|
34
|
127
|
40,3%
|
1,83
|
4.Vous êtes allé(e) chercher des informations sur
internet.
|
26
|
|
|
|
5.Vous êtes allé(e) chez le médecin
|
114
|
|
36,2%
|
2,20
|
6.Vous êtes allé(e) voir un spécialiste
|
105
|
|
33,3%
|
2,04
|
7.Vous êtes allé(e) directement à la
pharmacie
|
63
|
|
20,0%
|
2,33
|
8.Vous êtes allé(e) aux urgences
|
28
|
|
8,9%
|
2,11
|
9.Vous êtes allé(e) à l'infirmerie de
l'université
|
8
|
|
2,5%
|
3,25
|
Figure 1. Tableau sur le parcours de soin : fréquence
de coche (effectif et pourcentage) pour chaque item et rang moyen.
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les filles vont donc, plus tôt dans le
parcours de soin, que les garçons, demander conseil à leur
famille (1,64 versus 2,26 ), directement à la pharmacie (1,98
versus 3,22), à l'infirmerie de l'université (1,00
versus 4,60), ou encore, consulter un médecin (1,95
versus 2,56).
Les étudiants étrangers demandent,
plus tard que les autres étudiants, dans le parcours de soin, des
conseils à leur famille (4,00 versus 1,80).
Les étudiants boursiers vont, plus
tôt dans le parcours de soin, que les non boursiers, chercher des
informations sur Internet (1,38 versus 2,30).
Les étudiants dont le père a un niveau
inférieur au Baccalauréat vont plus tôt que les
autres dans le parcours de soins, aux urgences. (F=2,417
p<0,027)5.
5 C'est sur la base de tests post-hoc que nous avons
établi ces résultats.
Fiche 4B :
|
Des étudiants se soignant dans les bouches du
Rhône, car
|
c'est proche de leur domicile personnel ou
parental.
· Département du lieu de soin :
Les étudiants se soignent, en général, pour
la plupart d'entre eux, dans les Bouches du Rhône
(62,5%) et plus particulièrement à Aix en
Provence (21,4%) ou Marseille (15,5%)
· Raison du choix géographique des soins
:
Les étudiants choisissent leur lieu de soin parce que
c'est proche de leur domicile personnel (43,2%), soit parce
que c'est proche de leur domicile parental (40,5%). Les autres
raisons (6,6%) sont par exemple : La qualité du médecin (bon
médecin, médecin homéopathe) et le fait que ce soit une
connaissance de la famille (amis de mon père, père de ma
meilleure amie).
45%
40%
50%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
43,0%
40,5%
7,4% 6,5%
2,6%
C'est proche de mon domicile personnel
|
C'est proche de chez mes parents
|
C'est proche de mon lieu d'étude
|
Autre (médecin traitant, bon docteur,
une connaissance de la famille)
|
Non réponse
|
Figure 1 : Raisons du choix géographique des soins
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les étudiants étrangers
choisissent plus le lieu de soin proche de leur lieu d'étude
que les non étrangers (25,7% versus 5,3%)
Fiche 4C : Un recours aux structures de soins
mitigé.
Fréquence de recours aux soins sur Aix :
Un peu plus de deux étudiants sur cinq n'ont
jamais recours aux soins sur Aix (43%). Et même si 55,6%
déclarent y avoir recours (total des réponses « oui
»), c'est pour la plupart exceptionnel (32%).
45%
40%
50%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Non, jamais Oui,
exceptionnellement
43,0%
32,0%
Oui, de temps en temps
15,9%
Oui, souvent Oui, tout le temps Non réponses
6,1%
1,6% 1,3%
Figure 1 : Fréquence du recours aux soins sur Aix en
Provence.
Structures fréquentées et raisons :
Les structures de soin auxquelles les étudiants ont le
plus recours sont : le CROUS (28,2%), la LMDE (25,2%), le centre hospitalier du
Pays d'Aix (23,0%), la MEP (17,5%), la Médecine préventive
universitaire (12,9%) et la polyclinique Rambot à 11,7%. (voir figure 2
ci après) Les raisons du recours sont diverses.
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les caractéristiques socio-démographiques n'ont pas
d'influence significative sur cette variable.
|
Structures
|
J'y suis
déjà allé(e)
|
Raison(s) pour laquelle j'y suis allé(e),
lorsqu'elles sont évoquées (effectif)
|
1
|
CROUS
|
28,20%
|
Bourses (17), logement (8), renseignements (2), pour
déjeuner(2)
|
2
|
LMDE
|
25,20%
|
Secu (6), mutuelle (12) ,remboursements (5), réclamation
(1), information (1)
|
7
|
Centre hospitalier du pays d'Aix
|
23,00%
|
Maladie (25) urgences ( 5) dépistage (4) visite ( 7) radio
(6)
|
4
|
MEP
|
17,50%
|
Mutuelle (18), remboursement (4)
|
5
|
Médecine préventive
universitaire
|
12,90%
|
Visite obligatoire (17), certificat médical (1)
|
6
|
Polyclinique Rambot
|
11,70%
|
Maladie (10), visite (5), opération (3), radio (5)
|
7
|
Planning familial
|
7,80%
|
Informations (2), Dépistage (4), gynéco (8)
|
8
|
Infirmerie de l'université
|
6,50%
|
« petits bobos »(10), rdv psy(1)
|
9
|
Centre hospitalier spécialisé
Montperrin
|
6,10%
|
Concours (2), visite (7), rdv psy (5)
|
10
|
CIDAG-CIDDIST
|
4,20%
|
Dépistage (4)
|
11
|
CMPP universitaire
|
3,60%
|
Problème de santé (2), entretien (1),
décès (1), visite universitaire (1)
|
12
|
MADE
|
3,20%
|
Papiers (5)
|
13
|
Centre de santé mutualiste
|
2,30%
|
Médecin (2), dentiste (1), gynéco (1)
|
14
|
BAPU
|
1,60%
|
Aide psy (1) et finance (1)
|
15
|
Centre médical d'urgence rue
Montmajour
|
1,60%
|
Médecin (3)
|
16
|
Médecins du monde
|
1,30%
|
Stage (1)
|
17
|
Centre de planification
|
1,00%
|
|
18
|
Direction de la santé publique
|
1,00%
|
Sport (1)
|
19
|
Stop violences femmes
|
1,00%
|
Stage (1)
|
20
|
CCAA
|
0,60%
|
Stage (1)
|
21
|
Aslya
|
0,30%
|
|
22
|
PAEJ
|
0,30%
|
|
23
|
Association l'Elf
|
0%
|
|
24
|
Tremplin
|
0%
|
|
Figure 2 : Tableau sur le recours aux structures de soins et
les raisons du recours
Fiche 5 :
|
Des attentes sur le prix des soins, l'informations sur
les
|
mutuelles et la création d'infirmeries
universitaires.
Rappel : Pour répondre, ils doivent se prononcer sur une
échelle de Lickert en 7 points : 1 pas du tout d'accord à 7 :
tout à fait d'accord.
Le Facteur « Attentes en termes d'informations »
fait l'objet d'une plus grande adhésion (5,10). Vient ensuite le
facteurs « Attentes en termes de dispositif dédiés aux
étudiants » (4,80)
Avant analyse factorielle
|
Après analyse factorielle
|
Items
|
Moyenne
|
Facteurs
|
Moyenne
|
q10.d Avoir plus d'informations sur les complémentaires
santé (mutuelles)
|
5,22
|
Attentes en termes d'informations
|
5,10
|
q10.c Avoir plus d'informations sur la sécurité
sociale
|
5,05
|
q10.e Avoir plus d'informations sur les structures de soin
existantes
|
5,02
|
q10.f Créer une infirmerie dans chaque
université
|
5,20
|
Attentes en termes de dispositif
dédiés aux étudiants
|
4,80
|
q10.g Faire des actions de sensibilisation et de
prévention
|
4,62
|
Q10.h Aménager un dispositif dédié aux
étudiants
|
4,59
|
q10.b Améliorer la proximité des structures de soin
avec la faculté
|
4,78
|
|
q10.a Diminuer le prix des soins
|
5,61
|
Tableau 1 : Score moyen d'accord avec les attentes avant et
après analyse factorielle ~ Variations avec les
caractéristiques socio-économiques et culturelles :
Pour les étudiants boursiers, il est plus
important de faire diminuer le prix des soins que pour les non boursiers (5,93
versus 5,38)
~ Variations avec la qualité de vie mentale:
Les attentes en terme de dispositifs dédiés aux
étudiants sont faiblement corrélées et négativement
avec la qualité de vie mentale (r= - 0,148**). Donc,
plus la qualité de vie mentale est bonne, plus les attentes en terme de
dispositifs sont faibles.
~ Variations avec les besoins (voir fiche suivante en
complément) :
Pour ce qui est des attentes en terme
d'informations, elles corrèlent significativement et
positivement avec les besoins perçus en termes de
professionnels de soins tels que l'assistante sociale (r=0,157**), (et
l'infirmière (r=0,101*) en plus pour les besoins personnels
perçus). Donc, plus les étudiants ont des attentes en
terme d'informations, plus ils déclarent que les étudiants ont
besoin d'assistante sociale et plus ils déclarent avoir personnellement
besoin d'infirmière.
Pour ce qui est des attentes en termes de
dispositifs dédiés aux étudiants, elles
corrèlent avec les besoins perçus en termes de
professionnels de soins tels que l'assistante sociale (r=0,224**), le
psychologue (r=0,258**), le psychiatre (r=0,191**), l'infirmière
(r=0,181**) et le sophrologue (r=0,120*) (les corrélations sont du
même ordre pour les besoins personnels perçus).
Donc, plus les étudiants ont des attentes en terme de dispositifs, plus
ils déclarent que les étudiants et eux-même, ont besoin
d'assistante sociale, de psychologue, de psychiatre, d'infirmière et de
sophrologue.
Fiche 6A et 6B : Les professionnels dont les
étudiants ont besoin sont les médecin généraliste,
les dentistes, les gynécologues et les ophtalmologiste.
Pour les besoins perçus, les étudiants ont le
plus besoin à d'un médecin généraliste
(88,3%). Vient ensuite le besoin d'un dentiste
(75,1%), d'un gynécologue (63,4%), d'un
ophtalmologiste (50,2%), d'un psychologue (49,2%), d'une
assistante sociale (44,7%), d'un dermatologue (40,5%), d'une infirmière
(36,9%), d'un kinésithérapeute à 32,4%), d'un
ostéopathe (29,1%), d'un psychiatre (20,4%).
Pour les besoins personnels perçus, Les
étudiants ont le plus besoin d'un médecin
généraliste (69,9%). Vient ensuite le besoin d'un
dentiste (47,6%), d'un gynécologue
(34%), d'un ophtalmologiste (30,7%), d'un
dermatologue (25,8%), d'un ostéopathe (25,2%), d'un
kinésithérapeute (24,3%), d'un psychologue (18,8%), d'une
assistante sociale (13,3%), d'une infirmière (11,7%), d'un
médecin homéopathe (20,40%).
Besoins perçus
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
|
|
|
1
|
Besoins personnels perçus
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40%
30% y 20%
10% p 0%
|
|
|
|
|
|
1
|
médecin généraliste dentiste
gynécologue ophtalmologiste dermatologue Ostéopathe
Kinésithérapeuthe psychologue assistante sociale
Infirmière
Médecin homéopathe Psychiatre
Acupuncteur Autre
Sophrologue
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
- Pour les besoins perçus:
Les filles sont plus nombreuses à
déclarer que les étudiants ont besoin d'un dentiste, d'un
psychologue, un gynécologue, un ophtalmologiste, un médecin
généraliste tandis que les garçons sont plus nombreux
à déclarer que les étudiants ont besoin d'un
acupuncteur.
Les étudiants boursiers sont plus
nombreux à déclarer que les étudiants ont besoin
d'assistante sociale et d'infirmière.
Les étudiants étrangers sont plus
nombreux à déclarer que les étudiants ont besoin
d'ophtalmologiste.
- Pour les besoins personnels perçus:
Les filles sont plus nombreuses à
déclarer avoir personnellement besoin d'un dermatologue, d'un
médecin homéopathe, d'un gynécologue, d'un
ophtalmologiste.
Les étudiants boursiers sont plus
nombreux à déclarer avoir personnellement besoin d'une assistante
sociale.
Les étudiants étrangers sont moins
nombreux à déclarer avoir personnellement besoin d'un
ostéopathe, d'un ophtalmologiste, d'un gynécologue.
Les étudiants travailleurs sont plus
nombreux à déclarer avoir personnellement besoin d'un
kinésithérapeute et d'une assistante social.
~ Variations avec la qualité de vie :
- Pour les besoins perçus :
La qualité de vie physique est
corrélée significativement et positivement avec l'item
médecin généraliste (r=0,132*). Donc, plus la
qualité de vie physique est bonne, plus ils déclarent avoir
besoin d'un médecin généraliste.
La qualité de vie mentale est
corrélée négativement avec le nombre de professionnels
cochés (r=-0,232**), et avec les items sophrologue (r=-0,138*),
psychologue (r=-0,251**), gynécologue (r=-0,222**), ophtalmologiste
(r=-0,138*), dermatologue (r=-0,159**) et assistante sociale (r=-0,150**).
Donc, plus la qualité de vie mentale est bonne, moins leurs besoins sont
importants et ils ont notamment moins besoin de sophrologue, psychologue,
gynécologue, ophtalmologiste, dermatologue et assistante sociale.
- Pour les besoins personnels perçus,
La qualité de vie mentale est
corrélée négativement avec le nombre de professionnels
cochés (r=-0,255**), et avec les items sophrologue (r=-0,118*),
psychologue (r=-0,182**), gynécologue (r=-0,198**), ophtalmologiste (r=
0,127*), dermatologue (r=-0,146**) et assistante sociale (r=-0,133*). Donc,
plus la qualité de vie mentale est bonne, moins leurs besoins sont
importants et ils ont notamment moins besoin de sophrologue, psychologue,
gynécologue, ophtalmologiste, dermatologue et assistante sociale.
|
|