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Laboratoire de Psychologie Sociale
Université de Provence
29, Avenue Robert Schuman
13621 Aix en Provence Cedex 1
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Boussoco Julie Enert Nadège
Remerciements
Nous tenons à remercier :
· Notre tuteur de mémoire, Mr Lionel Dany pour sa
disponibilité et ses conseils.
· Mme Borras Aurore, pour son investissement et son
intérêt.
· L'Atelier Santé Ville, pour sa participation aux
fournitures.
· Les acteurs locaux et universitaires pour leur
participation aux réunions de co-pilotage et pour leurs remarques
constructives.
· L'ensemble de la promo M1 psychologie sociale de la
santé pour son entraide et soutien mutuel.
· Et dans le désordre, Leslie, Marie, Loïc,
Florian d'autres encore, tout autant pour leur soutien que pour le temps
consacré à relire ce rapport.
SOMMAIRE
SOMMAIRE 3
INTRODUCTION 4
PRÉSENTATION DE LA RECHERCHE 4
OBJET D'ÉTUDE : LA SANTÉ DES ÉTUDIANTS 4
La santé 4
Santé des étudiants 6
Inégalités sociales de santé 7
SANTÉ PERÇUE 7
La qualité de vie 7
Perception quotidienne de la santé 8
PROBLÉMATIQUE ET STRATÉGIE
GÉNÉRALE DE RECHERCHE 10
MÉTHODE 10
KABP ET TRIANGULATION 10
CHOIX DE LA MÉTHODOLOGIE 11
Participants 11
Matériel 11
Procédure 14
RÉSULTATS 15
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE LA POPULATION
15
Fiche 1 : Des participants principalement âgés
de 20 à 23 ans 15
Fiche 2 : Des étudiants vivant principalement seuls en
appartement ou chez leurs parents. 16
Fiche 3 : Des étudiants de la faculté de lettre
et sciences humaines majoritairement 17
Fiche 4 : Des étudiants principalement en licence
18
Fiche 5 : Situation professionnelle des parents 19
Fiche 6 : Plus d'un tiers des parents ayant un niveau de
diplôme supérieur au baccalauréat 20
Fiche 7 : Peu d'étudiants déclarent des
difficultés financières 21
Fiche 8 : Plus d'un tiers des étudiants sont boursiers
22
Fiche 9 : Environ un étudiant sur dix est
étranger. 23
Fiche 10 : Environ un étudiant sur trois a un travail
salarié pendant ses études 24
RÉSULTATS DES DIFFÉRENTES VARIABLES 25
Fiche 1A : Une représentation sociale axée sur
le bien-être, l'hygiène de vie, les maladies et les personnels
soignants.
26
Fiche 1B : Les étudiants déclarent une
meilleure qualité de vie physique que mentale. 27
Fiche 1C : Des comportements pour préserver sa
santé axés sur l'activité physique, le sommeil et
l'alimentation 28
Fiche 1D : Le recours au médecin justifié par
la gravité et le non contrôle des symptômes. 29
Fiche 1E : Des problèmes de santé avec une
gravité perçue moyenne. 31
Fiche 2A : Un étudiant sur deux déclare avoir
eu un problème de santé au cours des 12 derniers mois. 32
Fiche 2B : Un étudiant sur cinq déclare avoir
une maladie chronique 33
Fiche 3A : Une bonne connaissance du CROUS, des centres de
sécurité sociale et hôpitaux. 34
Fiche 3B : Une bonne connaissance sur la
sécurité sociale et les complémentaires santé
(mutuelles) 35
Fiche 3C : Une bonne connaissance sur le système de
santé 37
Fiche 4A : Des étudiants qui attendent que ça
passe et cherchent des informations dans leur environnement social. 38
Fiche 4B : Des étudiants se soignant dans les bouches
du Rhône, car c'est proche de leur domicile personnel ou
parental 39
Fiche 4C : Un recours aux structures de soins mitigé
40
Fiche 5 : Des attentes sur le prix des soins, l'informations
sur les mutuelles et la création d'infirmeries universitaires.
42
Fiche 6A et 6B : Les professionnels dont les étudiants
ont besoin sont les médecin généraliste, les dentistes,
les gynécologues et les ophtalmologiste 43
DISCUSSION ET CONCLUSION 45
RÉSUMÉ DES RÉSULTATS : 45
EXPLICATION DES RÉSULATS ET CRITIQUES 46
BIBLIOGRAPHIE 49
ANNEXES 52
Introduction
Notre mémoire répond à une demande de
l'Atelier Santé Ville (ASV) d'Aix en Provence. Ils ont pour but de
réduire les inégalités sociales de santé à
un niveau local. Selon Joubert, Chauvin et Richard (2010), les diagnostics
locaux sont l'un des outils clés des ASV. Ils servent à explorer
des facteurs de vulnérabilité de la population (ici les
étudiants) et les facteurs facilitateurs.
L'un des axes prioritaires du Plan Local de Santé
Publique (PLSP) d'Aix en Provence se situe au niveau des étudiants. Il
nous est donc demandé, dans l'optique de l'ASV, de réaliser un
diagnostic sur l'état de santé des
étudiants, leurs pratiques de soin, les connaissances qu'ils
ont des systèmes de soins et des structures de santé à Aix
en Provence, ainsi que leur attentes et besoins en terme d'offres de soins.
Étudiantes en Master de Psychologie Sociale de la
Santé, nous proposons donc de répondre à cette demande en
nous appuyant sur des théories de cette discipline. Selon Morin et
Apostolidis (2002), « La Psychologie Sociale de la Santé propose un
ensemble de savoirs dans le domaine de la santé et de la maladie
s'appuyant à la fois sur les outils théoriques et
méthodologiques de la Psychologie (Psychologie Sociale, Psychologie de
la Santé, Psychologie Clinique) et sur les approches des Sciences
Sociales (Épidémiologie, Sociologie, Économie,
Anthropologie, ...). Elle est centrée sur l'étude et la
résolution des problèmes de santé dans les
différents contextes sociaux et culturels dans lesquels ils se
manifestent. »
Nous nous sommes donc appuyées
méthodologiquement sur la triangulation et sur des théories de la
psychologie de la santé avec la Qualité de vie,
ainsi que sur la psychologie sociale avec les représentations
sociales. Grâce à ces concepts, nous nous proposons
d'apporter un éclairage sur la santé perçue des
étudiants en lien avec leurs attentes, besoins et modes de recours aux
soins.
Présentation de la recherche
Objet d'étude : la santé des
étudiants
La santé
La santé est un concept qui fait débat depuis la
fin de la deuxième guerre mondiale. Avant, il ne s'agissait que de
parler « d'absence de maladie » pour désigner un individu
sain. Il s'agissait du « modèle bio-médical ». Puis,
l'Organisation Mondiale de la Santé a défini la santé :
« La santé n'est pas simplement l'absence de maladie ;
c'est un état de complet bien être, physique, mental et
social » OMS, 1947. Cette nouvelle perspective affiche un
désir de voir la santé sous un versant positif. De plus, la
recherche et les avancées médicales ont permis de poser de
nouvelles questions : En effet, une personne peut par exemple se sentir en
bonne forme et en bonne santé et être atteinte d'une maladie
silencieuse.
A partir des années 70, le modèle
bio-psycho-social voit le jour grâce à Engel, 1977
(cité par Bruchon-Schweitzer). Ce modèle pose la relation
étroite d'un individu avec le monde dans un système global
organisé : d'un côté la personne avec ses deux
systèmes : psychologique et biologique, et d'un autre, le système
social. Mais ce modèle reste général. Une perspective
complémentaire a alors vu le jour : la psychologie de la santé.
Cette discipline est aujourd'hui acceptée et rendue pertinente par bon
nombre d'écrits de la littérature. La santé n'y est plus
vue comme seulement biologique mais aussi psychologique.
La santé est « comportementalisée
» : tout ce que l'on fait a un impact sur notre santé.
En effet, selon Mc Keown, 1979 (cité par Ogden, 2008), les
comportements de santé ont joué un rôle de plus en plus
important dans la santé et la maladie le long du dernier siècle.
Les raisons
des maladies contemporaines seraient déterminées
par les propres comportements des individus (fumer, manger, faire de
l'exercice...). Dans ce sens, Matarazzo en 1984 (cité
par Ogden, 2008) classe les comportements de santé en
comportements dangereux pour la santé ou «
pathogènes » et comportements de protection ou «
immunogènes ».
Ce concept de santé a connu des conceptions
différentes selon les époques et les cultures. Ce sont la
Grèce antique et Rome qui donnent les premières conceptions par
des textes. Galien (129-199) et Hippocrate (460-370 avant J.-C)
mettront en place une typologie des tempéraments et une
théorie des humeurs qui serviront aux médecins durant
des siècles, et même jusqu'au XXème siècle. Dans le
même temps, chez Platon, corps et esprit se distinguent.
Platon ne s'intéresse qu'à certains aspects du psychisme et c'est
cette vision qui restera pendant plus de mille ans. Du moyen âge à
la Renaissance, c'est l'Église Catholique qui avait les pleins pouvoirs
sur la maladie. D'après leur conception, si l'on était
atteint d'une maladie c'était parce que l'on avait
pêché, il s'agissait donc d'une punition de Dieu. La
montée de l'exorcisme, de privation, ainsi que d'autres supplices ont
pris place afin de chasser le démon. Saint Thomas d'Acquin vient
contrecarrer ces idées en réhabilitant une conception unitaire de
l'homme. Au XVIème siècle, la Réforme apporte un regard
nouveau et ouvre les portes aux idées soutenues par les églises
protestantes : Dieu nous a aussi donné un corps et nous devons le
respecter et le soigner. La maladie est signe de faiblesse et de
négligence. Descartes fera aussi évoluer les conceptions
en mettant en relation le corps et l'esprit. Puis, grâce aux
progrès médicaux, les connaissances sur la cause de certaines
pathologies seront améliorées. Au XXème
siècle, on voit émerger une « normalisation » du corps
: il faut faire des régimes, il faut avoir un certain physique.
Cela provoque un changement dans les représentations. Grâce aux
nouvelles techniques ainsi qu'aux nombreux traitements, l'espérance de
vie a progressé et l'état de santé des individus s'est
amélioré.
On note aussi que la santé est reconnue et vécue
différemment selon les cultures. En Asie du Sud-Est, la santé
repose sur des croyances religieuses et idées philosophiques provenant
du Bouddhisme. Dans chaque personne, s'oppose le Yin qui fait
référence à une énergie positive masculine, au yang
qui correspond à une énergie féminine négative. La
maladie provient d'un déséquilibre. L'état de
santé serait également lié aux événements
antérieurs. Il est donc possible de rétablir sa santé en
jouant sur la façon d'être en faisant preuve de bonnes actions,
d'altruisme... En Afrique, il y a une très grande diversité de
pratiques et de croyances. Néanmoins, il y a des points communs comme le
recours à une vision « magique » des maladies
et au caractère communautaire des pratiques. En effet, il est commun de
voir attribuer la cause des maladies à des esprits malveillants. Enfin,
une autre caractéristique existe : leur ancrage communautaire. Quand une
personne de la famille est touchée, c'est l'ensemble de la famille qui
est visée par les esprits malveillants. A priori, il n'y a que
dans les sociétés occidentales où la santé est
considérée comme une caractéristique
individuelle. Bien qu'il existe des différences entre plusieurs
pays, il y a aussi des différences de croyances à
l'intérieur d'un même pays. Cela varie en fonction du niveau
socioculturel et de leur appartenance religieuse. Il est en effet plus probable
qu'une explication magique sera émise par quelqu'un ayant un faible
niveau d'éducation. La santé est donc un objet qui a
évolué et qui est appréhendé de différentes
manières selon les époques et les cultures.
Santé des étudiants
De manière générale, d'après un
ensemble d'études épidémiologiques (Voir annexe 1) les
étudiants sont en bonne santé. Ils ne souffrent pas, dans la
globalité, de maladie chronique (moins de 10% selon l'OVE 2010).
Mais derrière cette bonne santé générale se
cachent des problèmes plus disparates jouant sur le côté
psychologique. Ils souffrent en effet de fatigue, de stress et
d'anxiété, et de troubles du sommeil. Des idées
suicidaires apparaissent dans certaines études. Certains
étudiants ont connu des traumatismes sexuels. Enfin certaines
études ont mis en évidence un malaise des étudiants envers
la société. Et ils ont une vision inégale de leur chance
de réussite dans le monde professionnel. Au niveau des
comportements de santé, ils mangent de façon
équilibrée même s'ils n'atteignent pas forcément le
quota des cinq portions de fruits et légumes par jour. Certains sautent
des repas faute de temps ou de manque d'appétit. Concernant
l'activités physique, ils sont environ un étudiant sur deux
à en pratiquer.
Les étudiants adoptent également des
comportements à risque. En effet, ils consomment de
l'alcool, même si pour la plupart cela reste de manière
contrôlée, des drogues, et ils fument. De plus, certains (environ
un étudiant sur quatre) ne se protège pas systématiquement
lors de rapports sexuels à risque et on constate une augmentation des
IVG, et un nombre insuffisant de dépistages.
Pour ce qui est du recours aux soins,
différentes études faites sur les étudiants montrent que
la plupart d'entre eux ont consulté un médecin
généraliste ou un spécialiste (gynécologue,
dentiste, dermatologue, ophtalmologue) dans les douze derniers mois. Il s'agit
plus de femmes que d'hommes. Une étude dans la revue intitulée
« repère santé » a montré qu'une consultation
chez un spécialiste pouvait être liée au niveau
d'étude et aux revenus des parents. Concernant l'hospitalisation, elle
ne concernerait pas beaucoup d'étudiant (10% selon Repère
santé, 2006). Pour celles d'une durée de 24 h au moins, les
filles seraient davantage touchées pour des raisons d'accouchement, de
suite de fausses couches ou encore pour maladie ou chirurgie. Quant aux hommes,
ils y ont plus recours suite à des traumatismes (sport, accidents).
Concernant l'accès aux urgences, les étudiants y ont recours
fréquemment. Lorsque les étudiants ne se soignent pas (environ un
tiers), plusieurs raisons sont évoquées : c'est parce qu'ils
attendent que cela passe, ou parce que c'est trop cher, ou parce que la
mutuelle ne rembourse pas assez. ou encore, par manque de temps ou choisissent
l'automédication. Enfin, environ 8 étudiants sur 10 ont une
complémentaire santé.
Concernant leurs conditions de vie, ils sont
encore nombreux à résider chez leur parent ou bien tous seuls.
Leurs dépenses les plus fortes sont dans l'ordre : le loyer, la
nourriture, les sorties et les transports. Pour 40% d'entre eux ils se
déplacent à pieds pour se rendre au lieu d'étude. Plus
d'un étudiant sur quatre a des difficultés financières et
travaille.
Concernant leur besoin d'informations en termes de
santé, les étudiants souhaitent davantage d'informations
sur les Maladies Sexuellement Transmissibles. Ils souhaitent également
être sensibilisés sur certains thèmes tels que le stress,
l'alimentation, et le sommeil. Les différentes enquêtes apportent
des éléments importants sur la santé des étudiants.
Elles montrent que les étudiants sont inégaux face aux
problèmes de santé, ce qui renforce les inégalités
sociales de santé.
Inégalités sociales de
santé
Les inégalités sociales de santé peuvent
être définies comme la relation entre la santé et
l'appartenance à un groupe social. Il s'agit des écarts
entre hommes et femmes, entre groupes socioéconomiques, entre
territoires qui ont impact sur de nombreux aspects de la santé des
populations. Pour Didier Fassin (2000), ce sont le reflet des
inégalités produites par la société qui s'expriment
dans le corps. Ou encore, « Une position socio économique
élevée est associée à un meilleur état de
santé quelle que soit la façon de la mesurer.». Hertzman et
al, 1996, (cité par Morin, 2004). Des avancées notables ont
été soulignées sur différents indicateurs comme
l'espérance de vie, les taux de mortalité, les morbidités.
Cela s'attribue à des progrès médicaux, mais aussi
à des facteurs sociaux, en particulier à des changements
comportementaux concernant l'hygiène, l'alimentation, le mode de vie.
Ces avancées ont permis à une certaine partie de la population de
vivre d'une meilleure façon, au détriment d'une autre partie de
la population qui n'a pas eu accès à ces progrès. Ces
avancées ont donc renforcé des inégalités sociales,
ce qui a eu un impact sur la santé. En effet, au cours des
années quatre vingt, quatre vingt dix, il y a u une inversion des
inégalités : Ce sont les jeunes qui deviennent les plus
touchés par le problème tandis que les plus âgés
bénéficient encore des acquis de la protection sociale.
Ce phénomène s'observe dans beaucoup de domaines par
exemple : les revenus, le patrimoine, l'emploi, le logement, la
santé..., selon Birh et Pfefferkorn, 2000. De plus, ces
différents domaines sont reliés. Par exemple, les
inégalités de logement ont un rapport avec les
inégalités face à la maladie et à la mort. De
même, des mauvaises conditions de santé ont tendance à
dévaloriser socialement les individus .
De plus, les inégalités se retrouvent en ce qui
concerne les différences « hommes-femmes ». En effet, Il y a
des différences de santé et d'espérance de vie entre
hommes et femmes : les hommes meurent ou sont invalides plus tôt, tandis
que la morbidité des femmes est plus psychologique. D'une manière
générale, ce sont les personnes précaires qui sont les
plus touchées. Les inégalités sociales de santé se
retrouvent dans beaucoup de domaines et sont l'une des causes
d'inégalité face la santé. Une exception faite au sujet
des jeunes adultes : concernant les inégalités sociales de
santé, des données montrent qu'il n'existe pas de
différences entre les hommes et les femmes jeunes adultes, lorsque ces
inégalités sont liées à la catégorie
professionnelle. Les résultats ne sont pas les mêmes s'il s'agit
d'inégalités selon le niveau d'étude, selon Matthews et
alii, 1999, (cité par Hunt & Macintyre, 2000). Les
étudiants, de part leur diversité de style de vie, d'étude
et de mode de recours aux soins sont inégaux face à la
santé.
Santé perçue
La qualité de vie
Pour répondre à la demande de l'atelier
Santé Ville, nous avons choisi de nous aider des concepts de
Qualité de vie et de Représentation Sociale afin d'y apporter une
réponse psycho sociale. La qualité de vie (QDV), selon l'OMS
correspond à « La perception qu'a un individu de sa place
dans l'existence, dans le contexte de la culture et du système de
valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses
normes et ses inquiétudes » OMS, 1993, (cité par
Bruchon-Schweitzer, 2002). La qualité de vie est devenue un concept
difficilement définissable car selon les aspects
considérés (subjectifs, objectifs, physiques, mentale...), il
sera défini différemment. Malgré cette difficulté
de définition, elle reste un concept en vogue depuis une quinzaine
d'années et regroupe maintenant différentes notions telles que le
bien-être, la santé, la satisfaction de la vie, le bonheur. Son
succès s'est construit grâce aux apports philosophiques,
sociologiques, psychologiques, économiques et politiques et
médicaux. Ainsi, les philosophes parlent de bonheur. Les sociologues,
eux, différencient les notions : il y a le bonheur, le
bien-être
subjectif, le bien être matériel et la
satisfaction de la vie. Les premiers travaux de Bradburn, 1969 (cité par
Bruchon-Schweitzer, 2002) permettront à la notion de voir ainsi le jour.
Les psychologues tentent, quant à eux, de différencier
« santé physique », « santé mentale », «
émotionnelle » et « intégration sociale
». De là, différentes échelles ont
été mises au point. Du côté de la politique et de
l'économie, la QDV fait davantage référence à un
« niveau de vie optimal », aux « conditions de bien-être
matériel » auxquelles chaque personne doit pouvoir accéder.
Ce sont enfin les médecins, les chercheurs en santé publique et
en épidémiologie qui feront naître l'importance de la QDV
en intégrant le bien être, le bonheur, la santé, la
satisfaction...
En effet, les progrès médicaux attestant de
l'allongement de la durée de vie, ont aussi entraîné des
conséquences nouvelles et nombreuses, notamment un regain de maladies
chroniques. Le bien être des patients s'en trouve négligé.
Des questions ont alors été soulevées concernant les
effets des traitements des maladies chroniques sur la vie des patients au
niveau qualitatif et quantitatif. Enfin, il y a presque vingt ans, quand on est
passé des mesures de santé à celle de QDV, une notion est
apparue : la qualité de vie liée à la
santé. Cette nouvelle notion désigne «
l'état fonctionnel des individus et les conséquences de cet
état sur leur fonctionnement physique, psychologique et social ».
(Bruchon-Schweitzer, 2002). Ainsi, on parle des conséquences de
l'état de santé sur les différentes sphères de la
vie et non le fonctionnement général des individus. La
Qualité de vie liée à la santé est donc un concept
qui permet de questionner la santé perçue.
Afin d'avoir accès aux représentations de la
santé des étudiants, nous nous sommes basées sur la
théorie des Représentations Sociales.
Perception quotidienne de la santé
Selon Uwe Flick (1992), étudier les perceptions des
« profanes » permettait de mieux comprendre leurs comportements et
d'adapter les traitements et campagnes de préventions. La perception
quotidienne se base notamment sur les concepts des « théories
subjectives » et des « représentations sociales ».
Les théories subjectives (ou
théories naïves) sont issues de la psychologie cognitive. En effet,
dans sa vie quotidienne, le sujet émet, comme le scientifique certaines
hypothèses sur lui-même et sur le monde. Ces hypothèses,
reliées entre elles par leur thématique, forment un tout
cohérent et donc une théorie. Elles ne remplissent pas les
mêmes fonctions que les théories scientifiques. Selon Groeben et
Scheele, 1977, (cité par Flick, 1992) leur structure argumentative les
distingue de simples cognitions ou attitudes. En effet, elles servent à
la définition de la situation et l'orientation et à la
justification à posteriori. Les théories subjectives ont
été associées à certaines maladies et à la
notion de santé. Ceci à aboutit entre autre à la
création du health belief model, basé sur la théorie de la
décision. Il est cependant critiqué pour son absence de prise en
compte du côté émotionnel.
Les représentations sociales,
Moscovici, 1961 (cité par Abric, 1994) viennent du concept de
représentations collectives de Durkeim, 1898 (cité par Abric,
1994). A l'encontre des théories subjectives, les représentations
ne s'appuient pas sur la perception individuelle, mais sur les
représentations partagées par un groupe. Elles peuvent être
définies comme l'ensemble des croyances, attitudes et opinions
produites et partagées par un même groupe. Jodelet, 1991
les présente comme une forme de connaissance courante, de sens commun,
ayant des propriétés spécifiques : Elle est socialement
élaborée et partagée. Elle a une optique pratique
d'organisation, de maîtrise de l'environnement et d'orientation des
conduites et de communications. Elle participe à la formation d'une
vision de la réalité commune à un ensemble social
(groupe).
Plusieurs auteurs ont travaillé sur ce thème :
? Une des pionnières est Claudine
Herzlich (1969) qui a étudié les représentations
sociales de la santé de la petite bourgeoisie parisienne au
moyen d'entretiens. Elle identifie dans les représentations, 3 registres
de la santé :
- La santé comme vide : définie
négativement, par l'absence de maladie. On ne perçoit pas son
corps tant que rien ne vient le troubler.
- La santé comme réserve / fond de
santé : c'est un peu un capital santé, pouvant croître
ou s'amenuiser selon le mode de vie. On y distingue la robustesse, force
physique et le potentiel de résistance à la maladie.
- La santé comme équilibre : c'est
l'expression des expériences individuelles, psychosociales et
corporelles qui s'expriment ; c'est le bien être physique et
psychique.
Il en ressort que les catégories de santé et
maladie ne sont pas exclusives. En effet, une personne peut par exemple se
sentir en bonne santé tout en étant malade. De plus, il n'y
aurait pas vraiment d'état de bonne ou mauvaise santé, mais
plutôt un stade intermédiaire, un continuum entre santé et
maladie.
? Ensuite, Alphonse d'Houtaud, 1994, publie
sur « l'image de la santé » à Nancy et
aux Pays bas, en passant par le recueil de la santé perçue et
mesurée lors d'examens de santé dans un premier temps. Et, dans
un second temps, l'étude des représentations sociales de la
santé sous forme de questions ouvertes puis de questions fermées.
A la question « donnez une définition de la santé », 41
termes apparaissent, avec en tête de liste en terme d'effectif :
ne pas être malade, la pleine forme, le bon équilibre
physique, le bon équilibre mental, la joie de vivre, passer un bilan
régulièrement. Ces réponses on été
regroupées en 4 sous groupes (Annexe 4 ): Référence
à l'expérience de vie, Référence à des
impressions personnelles, Référence à des
précautions et Références à des conséquences
pratiques. Il compare les réponses selon l'âge et il
apparaît que pour les jeunes (moins de 30 ans), les catégories les
plus saillantes sont : « la non maladie », « la pleine
forme », et « l'essentiel ».
? Christa Schulze et Ludger Welters (2009),
ont aussi travaillé sur l'incidence de l'âge et du sexe
sur la conception de la santé. L'enquête porte sur 100
sujets, sous forme de questions ouvertes. Aux questions « qu'entendez-vous
personnellement par santé ? » et « êtes-vous en mesure
d'influencer personnellement votre santé ? Si oui, comment ? », les
catégories saillantes de réponses sont les suivantes (tableau
2).
Tableau 2 : Fréquence moyenne en pourcentage des
citations par catégories selon le sexe.
Définitions de la santé
|
Hommes (20-29ans)
|
Femmes (20-29ans)
|
Conduites de santé
|
Hommes (20-29ans)
|
Femmes (20-29ans)
|
Corporel
|
23%
|
24%
|
Alimentation
|
15%
|
12%
|
Être actif
|
9%
|
10%
|
Sport
|
28%
|
20%
|
Bien- être
|
18%
|
25%
|
Sommeil
|
11%
|
9%
|
Mental
|
5%
|
8%
|
Pensée positive
|
11%
|
20%
|
Satisfaction
|
13%
|
12%
|
Conscience
|
1%
|
2%
|
Social
|
2%
|
3%
|
Repos
|
8%
|
9%
|
Pas de médecin
|
16%
|
4%
|
Éviter l'alcool
|
11%
|
9%
|
Situation
|
3%
|
2%
|
Consultation médicale
|
2%
|
2%
|
Autres
|
10%
|
13%
|
Aucune influence
|
7%
|
4%
|
|
|
|
Autre
|
10%
|
9%
|
Problématique et stratégie
générale de recherche
La santé des étudiants est donc un domaine
complexe qui a soulevé beaucoup de questions et a entraîné
plusieurs études. Il en ressort que l'état de santé des
étudiants est assez bon, mais que certains problèmes notamment
psychologiques, physiques et financiers viennent perturber leur vie. On se pose
alors la question des inégalités sociales de santé.
En effet, existe-t-il d'éventuels facteurs de
vulnérabilité en matière de santé au sein de cette
population. De plus nous avons beaucoup d'informations sur leurs pratiques mais
peu de recherches ont été faites sur le En effet selon Gautier,
Pin et Courouve (2006), « les comportements de santé et les
attitudes préventives des individus sont influencés non seulement
par les risques objectifs, leur état de santé, mais
également par leur représentation de la maladie et de la
santé ». Comment fonctionnent les étudiants vis-à-vis
de leur santé ? Quelles sont leurs modes de pensée et logiques de
recours aux soins ? Y a-t-il un lien entre la perception qu'ont les
étudiants de leur état de santé et leur manière de
se soigner ou leur manière de voir la santé ? Ou encore leur
attentes ? Pour pouvoir adapter les dispositifs de santé et
répondre aux attentes, et besoins il est intéressant d'y avoir
accès.
Ainsi nous avons trouvé utile de nous poser la question
de la représentation sociale de la santé chez les
étudiants. D'autre part, on peut se poser la question de leur
état de santé perçue. En effet, peu de recherches sont
faites sur la qualité de vie liée à la santé
concernant les étudiants en région PACA, or c'est une mesure
intéressante pour avoir la perception des étudiants sur leur
propre santé. La qualité de vie et les représentations
sociales permettent donc d'interroger la santé perçue.
On peut alors se demander quels sont les liens entre
santé perçue et modes de recours aux soins, attentes et besoins
perçus en matière de santé.
Notre recherche étant exploratoire, nos
hypothèses resterons générales. Une première
hypothèse concernerait l'existence d'un lien entre santé
perçue et contextes socioéconomiques et culturel et état
de santé. Selon le contexte socio économique de la
personne, la santé serait perçue différemment. Selon le
contexte culturel, la santé serait perçue différemment. De
plus, il y aurait un lien entre santé perçue et recours
aux soins. La santé perçue et le recours aux soins
auraient une influence réciproque.
Méthode
KABP et triangulation
Pour notre enquête, nous nous sommes inspirées du
modèle KABP ( Knowledges, Attitudes, Behavior, Practice). C'est une
enquête scientifique dont le but est de réduire les risques et
promouvoir les comportements « immunogènes » (Matarrazo 1984
cité par Ogden, 2008). Elle permet de mieux comprendre les comportements
de la population à travers l'étude de différents domaines
tels que : les connaissances, les attitudes et les croyances. Elle a notamment
permis d'étudier la thématique du VIH. Elle donne des
informations aux pouvoirs publics afin d'orienter les politiques de
santé.
Nous nous sommes aussi inspirées du dispositif de
triangulation (Apostolidis, 2003). Il repose sur le principe de validation des
résultats par l'utilisation combinée de différentes
méthodes, dans le but de vérifier l'exactitude et la
stabilité des observations. Nous avons donc essayé d'utiliser la
triangulation à différents niveaux :
- Triangulation des données : utilisation de diverses
données épidémiologiques (enquête de la LMDE,
enquête de la MEP, enquête de l'ORS PACA...)
- Triangulation méthodologique : Réalisation
d'entretiens et passation de questionnaires.
- Triangulation interdisciplinaire : Utilisation de
données sociologiques et épidémiologiques sur la
santé des étudiants.
Choix de la méthodologie Nous
avons choisi d'utiliser une méthode descriptive quantitative
sous forme d'enquête car elle semble être
la plus adaptée à notre problématique de recherche.
Participants
Nous avons réalisé une enquête
transversale, car l'intention est de décrire un
phénomène à un moment donné : la santé des
étudiants. L'échantillon est non
représentatif, car nous n'avons pas les moyens d'utiliser un
échantillon représentatif. Nous interrogerons un
échantillon de volontaires ou échantillon de convenance :
les étudiants d'Aix en Provence. En essayant au maximum de
diversifier les profils individuels selon certains critères (la
filière d'étude, le sexe, l'âge, le niveau d'études,
le type de logement ...).
Matériel
? Entretien directifs :
Entretiens directifs à visée
exploratoire (voir guide d'entretien en annexe 2), dans le but de mieux cerner
le sujet et révéler les indicateurs éventuellement non mis
en évidence par la recherche documentaire, et ainsi élaborer un
questionnaire (voir bilan des entretiens annexe 3).
? Questionnaire :
Questionnaire comprenant une
évocation hiérarchisée, l'échelle de
qualité de vie et des questions relatives à
d'autres indicateurs (connaissances, attentes, pratiques, croyances,
besoins....) car c'est un des outils les plus adaptés pour
réaliser une enquête quantitative. La passation se fera sous forme
papier en individuel.
Les items du questionnaire ont été construits
à partir du contenu des entretiens directifs et de la recherche
documentaire. Il comporte différentes parties :
(1) Santé perçue
Représentation sociale de la santé (p3 du
questionnaire)
Nous utiliserons donc ici l'évocation
hiérarchisée. Il est demandé aux étudiants de citer
3 mots ou expressions à partir du mot santé et de les classer par
ordre d'importance (1 : le plus important ; 3 : le moins important)
Qualité de vie (p3 du questionnaire)
Nous avons décidé d'utiliser la MOS SF-12
(Médical Outcome Study, Short-Form, 12 items). Les 12 items sont
regroupés en 8 dimensions, elles mêmes regroupées en 2
scores synthétiques : Un score physique (Physical Component Score, PCS)
et un score mental (Mental Component Score, MCS).
Tableau 4 : Répartition des items selon les domaines
et dimensions.
Items du questionnaire
|
Domaines
|
Dimensions
|
2a) Activités modérées
2b) Monter plusieurs étages
|
PF : fonction physique
|
Dimension physique
|
3a) Moins de choses accomplies
3b) Arrêt de certaines activités
|
RP : limitations liées à l'état physique
|
5) Répercussions des douleurs
|
BP : douleurs physiques
|
1) Évaluation état de santé
|
GH : santé générale
|
7b) Énergie
|
VT : vitalité
|
Dimension mentale
|
6) Fréquence gène vie sociale
|
SF : Vie sociale et relations avec les autres
|
4a) Moins de choses accomplies
4b) Moins de capacité d'attention
|
RE : limitations liées à l'état psychique
|
7a) Calme
7c) Tristesse
|
MH : santé mentale
|
Comportements de prévention de santé (p5 du
questionnaire)
Nous avons demandé aux étudiants de
hiérarchiser 9 comportements :
- 6 comportements habituellement cités comme
« immunogènes » (Pratiquer une
activité physique régulière, dormir au moins 7h par jour,
ne pas fumer, ne pas boire plus de 2 à 3 verres d'alcool par jour, ne
pas avoir de rapport sexuel à risque, avoir une alimentation
équilibrée).
- 2 comportement plus « sociaux et psychologiques
» (avoir une pensée positive, Avoir de bonnes relations
avec vos amis, vos proches amis).
- 1 comportement « médical »
(aller voir régulièrement son médecin).
Au niveau pratique nous avons demandé aux étudiants
de classer les comportements de santé 3 par 3 : des 3 les plus
importants aux 3 les moins importants pour préserver leur
santé.
Pour le traitement statistique ultérieur, la valeur 2
est attribuée aux 3 comportements les plus importants, 1 pour les 3
comportements neutres et 0 pour les 3 comportements les moins importants.
Gravité perçue (p6 du questionnaire)
Les étudiants doivent classer chacun des problèmes
de santé ou maladies qu'ils ont cités sur une échelle de
gravité perçue en 5 niveaux, allant de 1 : Pas grave à 5 :
Très grave.
Raisons recours au médecin (p7 du questionnaire)
Il est demandé aux étudiants de donner leur
niveau d'accord avec les raisons qui les ont poussés à consulter
le médecin la dernière fois qu'ils y sont allés. Les
raisons proposées sont tirées des entretiens et des
représentations de la maladie de Leventhal et al. 1980 (cité par
Ogden, 2008) (identité, contrôlabilité, causes,
temporalité, conséquences) Les réponses se font sur une
échelle de Lickert en 7 points : 1 pas du tout d'accord à 7 :
tout à fait d'accord.
(2) Etat de santé
Problèmes de santé (p5 du questionnaire)
Il est demandé aux étudiants de cocher, oui ou
non, s'ils ont eu un problème de santé ou une maladie au cours
des 12 derniers mois. Si oui, il leur est proposé de citer 1,2 ou 3
problèmes de santé ou maladies.
Maladie chronique (p6 du questionnaire)
Nous avons demandé aux étudiants de cocher, oui ou
non, s'ils souffrent d'une maladie chronique et si oui, de nous indiquer
laquelle.
(3) Pratiques
Parcours de soin (p6 du questionnaire)
Nous avons demandé aux étudiants de
numéroter dans l'ordre chronologique (1 : première action ; 2 :
deuxième action et ainsi de suite), les actions réalisées
pour chacun des problèmes de santé ou maladies qu'ils ont
cités à la question précédente (Q5).
Les actions proposées sont : recherche d'informations
(famille, camarade, Internet) ; consultations (généraliste,
spécialiste, infirmière, urgences) ; automédication
(pharmacie) ; attendre que ça passe.
Lieu de soin (p8 du questionnaire)
Les étudiants doivent citer l'endroit (commune, ville ou
village) et le département où ils se soignent en
général, puis cocher parmi quatre propositions, la raison de ce
choix.
Les raisons sont : proche des parents, du domicile personnel, du
lieu d'étude ou autre. Fréquence de recours aux structures de
soins sur Aix en Provence (p8 du questionnaire)
Il est demandé aux étudiants de cocher la
fréquence de recours aux structures de soins sur Aix. Les
modalités de réponses allant de 1 : non, jamais à 5 : oui,
tout le temps.
Recours aux structures de soins sur Aix en Provence (p8 du
questionnaire)
Après concertation avec l'atelier santé ville,
nous avons réduit la liste des structures de soins sur Aix en
Provence à 24 structures potentiellement utiles pour les
étudiants. Ils doivent
cocher, si oui ou non, ils y sont déjà
allés, et si oui, indiquer la ou les raisons pour lesquelles ils s'y
sont rendus.
(4) Attentes et besoins perçus
Attentes des étudiants sur l'offre de soins (p8 du
questionnaire)
Il est demandé aux étudiants de se positionner
sur différentes propositions relatives à l'offre de soin : Prix,
Proximité, Informations, dispositif étudiant,
Prévention.... Pour répondre, ils doivent se prononcer sur une
échelle de Lickert en 7 points : 1 pas du tout d'accord à 7 :
tout à fait d'accord.
Besoins perçus en terme de professionnels de
santé pour les étudiants (p10 du questionnaire) Les
étudiants doivent cocher, dans une liste de 15 professionnels de
santé, celui ou ceux dont ils les étudiants ont besoins selon
eux.
Besoins individuels perçus en terme de professionnels
de santé (p10 du questionnaire)
Les étudiants doivent cocher, dans une liste de 15
professionnels de santé, celui ou ceux dont ils pensent avoir besoin
personnellement.
(5) Connaissances
Connaissance des structures de soins sur Aix en Provence (p9
du questionnaire)
Pour chacune des 24 structures de soins, les étudiants
doivent cocher si, oui ou non, ils la connaissaient. Pour tester plus
facilement l'influence des variables socio-démographiques, nous avons
établit un score de connaissance des structure en attribuant 1 pour une
structure connue et 0 pour une non connue, nous avons ramené le score
sur 10.
2 : Connaissance sur la sécurité sociale et les
complémentaires santé (mutuelles) (p10 du questionnaire)
Dans un premier temps, ils doivent cocher, oui ou non, s'ils
savent quel est leur centre de sécurité sociale ; si oui, ils
doivent indiquer par une croix, à quel centre ils sont affiliés
(MEP, LMDE, Je ne sais pas, Autre). Ensuite, nous leur avons demandé
s'ils possédaient une complémentaire santé (oui, non, je
ne sais pas) ; et si oui, de donner son nom ou cocher je ne sais pas. Enfin,
ils remplissaient le montant de leur complémentaire santé en
euros, par mois, par an, ou cochaient « je ne sais pas ».
Quiz sur les connaissances du système de santé
(p11 du questionnaire)
Afin de créer un score de connaissance, nous avons
posé 10 affirmations auxquelles les étudiants doivent
répondre en cochant vrai ou faux. Ces questions ont été
élaborées à partir de recherches sur le fonctionnement de
la sécurité sociale et des mutuelles.
(8) Caractéristiques socio-démographiques
(p11 du questionnaire)
Nous nous sommes inspirées des questions posées
dans les études de la LMDE sur les étudiants, dans le
baromètre santé, ou notre réflexion personnelle.
(9) Commentaires
Afin de permettre une plus libre expression et d'avoir un retour
sur le questionnaire, nous avons laissé un espace dédié
aux commentaires.
Procédure
Pour les entretiens directifs, les étudiants sont
interrogés en face à face, dans le grand hall, sur le parvis, et
à la cafétéria sur les différents sites
universitaires (Droit, Lettres et sciences humaines, IUT, Sciences,
Économie) et dans les restaurants universitaires d'Aix en Provence. Nous
avons interrogé sur une durée de quinze jours, à raison
d'une demi journée par établissement, 24
étudiants (6 sur le site Sciences, 6 sur le site
Économie, 4 sur le site droit, 4 sur le site Lettre et Sciences
humaines, 4 sur le site de l'IUT). Ce qui fait un total de12 filles et 12
garçons.
Ensuite, pour la construction du questionnaire, plusieurs
réunions ont entraîné des modifications : Lors de la
première réunion de comité de pilotage, nous avons
présenté le bilan des entretiens directifs
réalisés. La discussion avec les acteurs locaux et universitaires
présents a aboutit à l'ajout du thème : «
connaissances en matière de sécurité sociale ».
Ensuite, pour la réunion PAEJ nous avons présenté les
grandes parties du questionnaire. Nous avons, par la suite,
réalisé une première ébauche de
questionnaire. Enfin lors de la Réunion avec la coordinatrice
atelier santé ville : Aurore Borras, nous avons modifié une
partie du questionnaire : le thème de la création d'une
éventuelle structure de soin trop spécifique et ciblé,
sera élargi au thème des besoins des étudiants en terme de
professionnels de santé. Nous avons alors élaboré
un premier questionnaire qui constituera la matière du
pré-test.
Pour le pré-test du questionnaire, nous avons
interrogé 15 étudiants de la faculté de Lettres et
Sciences Humaines. Nous avons alors modifié certaines
questions.
Enfin, pour l'enquête, nous avons interrogé
350 étudiants sur 3 semaines, à raison d'une demi
journée par site universitaire et trois fois aux « RU »
restaurants universitaires (2 fois RU fenouillère et 1 fois RU les
gazelles). Mais seuls 309 questionnaires étaient valides. Le temps de
passation est d'environ 15 minutes, certains sont allés jusqu'à
30 minutes.
Pour ce qui est des conditions de passation, le respect de la
l'anonymat n'était pas optimal, en effet, les étudiants
étaient souvent proches les uns des autres (RU, caféteria) au
moment de remplir le questionnaire. Les Indicateurs retenus sont donc :
Santé perçue, besoins, attentes, connaissance, état de
santé, pratiques. Nous allons réaliser sur le
questionnaire des analyses descriptives et inférentielles
(analyses des différences de moyennes avec les Test T ou l'ANOVA,
analyses du lien entre deux ou plusieurs variables nominales avec le Chi2, des
analyses factorielle et des analyses de corrélations). Nous effectuerons
aussi un traitement qualitatif de l'évocation
hiérarchisée.
Résultats
Caractéristiques générales de la
population
Fiche 1 : Des participants principalement
âgés de 20 à 23 ans
Notre population se compose de 309 étudiants dont
à peu près autant de filles (52,1%) que de garçons
(47,9%). Plus de 90% ont entre 18 et 26 ans, avec un âge
moyen de 22 ans. Sachant que l'étendue va de 18 à 41
ans.
Graphique 1. Répartition de la population selon le sexe
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
moins de 20 ans de 20 à 21 ans de 22 à 23 ans de 24
à 25 ans plus de 25 ans
16,0%
31,0%
27,1%
13,7%
12,1%
Garaphique 1. Répartition de la population par classes
d'âge
18%
16%
14%
12%
10%
4%
2%
8%
6%
0%
1,3%
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
40 41
14,6%13,9%
16,8%
12,9%
13,9%
7,1% 6,5%
2,9%
4,2%
1,6%
0,6% 0,3% 0,0% 0,3% 0,0% 0,3%
0,3% 0,0% 0,3% 0,0% 0,0% 0,3% 0,3%
Graphique 2. Répartition de la population pas
âge.
Fiche 2 : Des étudiants vivant principalement
seuls en appartement ou chez leurs parents.
Ils vivent principalement seuls (39,2%) ou chez leurs
parents (32,7%). De plus, 16,2% d'entre eux vivent en couple, et 11,3%
en colocation. Concernant leur lieu d'habitation, les étudiants
habitent en appartement (41,7%). Certains d'entre eux habitent
chez leurs parents ou chez un membre de leur famille (33%). A noter que moins
de 3% ont d'autres modes d'habitation : chez l'habitant (2,6%), en foyer (6%),
à l'internat (0,3%) à l'hôtel (0,3%) ou encore en camping
(0,3%).
45%
40%
25%
20%
35%
30%
15%
10%
5%
0%
Vous vivez seul(e) Vous vivez chez
vos parents
39,2%
32,7%
Vous vivez en couple
16,2%
Vous vivez en colocation
11,3%
Non réponse
0,6%
Graphique 1. Répartition du mode d'habitation la
semaine la plupart du temps (hors weekend)
45%
41,7%
Chez vos parents ou un membre de votre
famille
En chambre ou studio universitaire
En chambre chez l'habitant
En appartement
En foyer En internat En auberge
de jeunesse
A l'hôtel En camping Non réponse
40%
33,0%
35%
30%
25%
19,4%
20%
15%
10%
2,6%
5%
0%
1,6% 0,3% 0,0% 0,3% 0,3% 0,3%
Graphique 2. Répartition du type d'habitation des
étudiants
Fiche 3 : Des étudiants de la faculté de
lettre et sciences humaines majoritairement
Ils étudient principalement en faculté
de lettres et sciences humaines (41,1%), faculté de droit
(22,7%) et faculté de sciences économiques et gestion (14,6%).
Seuls 11% étudient à l'IUP, 5,5% en faculté de sciences
(biologie, physique) et 1% à l'IEP.
45%
40%
25%
20%
35%
30%
15%
10%
5%
0%
Faculté de lettres et sciences humaines
41,1%
Faculté de droit
22,7%
Faculté de
sciences économiques et gestion
14,6%
IUT (Institut Universitaire de Technologie)
11,0%
Faculté de sciences (biologie, physique...)
5,5%
IEP (Institut d'Études Politiques)
1,0%
Autres Non réponse
3,6%
0,60%
Graphique 1. Répartition du lieu d'étude des
étudiants
Fiche 4 : Des étudiants principalement en
licence
Plus de la moitié des étudiants
interrogés sont en licence (58,6%), vient ensuite les
étudiants en Master avec 25,2%. Puis les étudiants sont pour 11%
d'entre eux en DUT, 1,9% sont en doctorat et moins de 1% sont en DU (0,6%), ou
en capacité/DAEU (0,3%). Les étudiants de notre
échantillon sont 26,9% à être en première
année de licence ou DU, ou DUT. Vient ensuite les deuxièmes
années avec 24,3%. Puis les BAC + 4 qui sont à 20,1%, puis ceux
en BAC + 3 qui sont à 17,5%. Enfin, moins de 10% sont en niveau BAC,
capacité DAEU (2,3%), en master 2 (5,2%), ou en doctorat (3,6%).
59,6%
|
|
|
|
|
|
|
|
25,2%
|
|
|
|
|
|
11,0%
|
|
|
0,3% 0,6%
|
|
|
|
1,9% 2,3%
|
|
Capacité/DAEU DU DUT Licence Master Doctorat Non
réponse
70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
Graphique 1. Répartition de la filière
d'étude des étudiants
25%
20%
30%
15%
10%
5%
0%
24,3%
17,5%
20,1%
5,2% 3,6%
0,3%
26,9%
2,3%
Niveau bac (capacité, mise
à niveau, DAEU)
|
Bac +1 ou
1ère année de Licence, DU, DUT
|
Bac +2 ou
2ère année de Licence, DU, DUT
|
Bac +3 ou 3ère année de Licence
|
Bac +4 ou 1ère année de Master
|
Bac +5 ou 2ère année de Master
|
Plus de Bac +5 ou Doctorat
|
Non réponse
|
Graphique 2. Répartition de l'année d'étude
actuelle des étudiants
Fiche 5 : Situation professionnelle des
parents
En ce qui concerne la situation professionnelle du
père, plus d'un quart des étudiants (26,2%) ont un
père Cadre, professeur ou exerce une profession libérale
(chercheur, ingénieur, médecin). Pour 17,5%, le père est
artisan, commerçant, chef d'entreprise. Pour 11% d'étudiants
interrogés, le père est retraité, pour 10,7% il est
ouvrier, pour 9,4%, il est employé administratif ou du commerce et, 7,1%
exercent une profession intermédiaire (instituteur, infirmier). Ensuite
les pourcentages sont inférieurs à 2% : agriculteur exploitant
(0,6%) et père au foyer ou sans activité professionnelle pour
1,3%, des cas. Aucun n'est cité étudiant, ni au RMI, ni au
chômage ou en recherche d'emploi. Notons que 16,20% ne souhaitent pas
répondre.
Pour la situation professionnelle de la mère, environ
un cinquième des étudiants ont une mère
employée administrative (21,70%), ou cadre, professeur ou
exerçant une profession libérale (chercheur, ingénieur,
médecin) (20,4%). Pour 14,2%, la mère est mère au
foyer ou sans activité professionnelle. La mère exerce une
profession intermédiaire, ou de technicienne pour 8,4%. Elle est
artisan, commerçante ou chef d'entreprise pour 6,8% des cas et
retraitée pour 5,2% des cas. Pour 4,2% des cas elles sont respectivement
au chômage, ou
20,4%
21,7%
26,2%
0,6%
0,6%
17,5%
6,8%
9,4%
8,4%
7,1%
Agriculteur exploitant
Cadre,
professeur, profession liberale
Profession intermediaire, technicien
Artisan, commergant, chef d'entreprise
Employe administratif ou du commerce
Ouvrier
Etudiant
Retraite
Non Reponse
Actuellement au RMI, RSA
Chomeur, recherche d'emploi
Personne au foyer ou sans activite professionnelle
16,2%
10,7%
4,2%
0,0%
0,3%
1,0%
5,2% 4,2%
0,3%
0,6%
3,9%
0,0%0,3%
13,9%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Père Mère
Ouvrières. Ensuite les pourcentages sont inférieurs
à 1% : agricultrice exploitant (0,6%). Aucune n'est étudiante ou
au RMI/RSA Notons que 13,90% ne souhaitent pas répondre.
25%
20%
30%
15%
10%
5%
0%
Non scolarisé(e) Certificat d'étude
primaire (CEP)
3,6%
3,9%
9,1%
8,1%
BEPC, CAP, BEP Baccalauréat ou
équivalent
15,9%
17,2%
10,7%
Père Mère
14,6% 13,9%
Diplôme de premier cycle
11,7%
Diplôme de 2ème ou 3ème cycle
24,9% 24,3%
22,7%
Non réponse
19,70%
Fiche 6 : Plus d'un tiers des parents ayant un niveau de
diplôme supérieur au baccalauréat
Pour le niveau de diplôme, plus d'un tiers des
parents des étudiants ont un niveau supérieur au
baccalauréat (36,6% pour les mères et 35,6% pour les
pères). Pour 15,9% des pères et 17,2% des mères,
le plus haut diplôme est le BEPC, CAP ou BEP. Ensuite, pour 10,7% des
pères et 14,6% des mères, le plus haut diplôme est le
baccalauréat. Le certificat d'étude primaire est le plus haut
diplôme pour 9,1% des pères et 8,1% des mères. Enfin, moins
de 4% des parents n'ont pas été scolarisés (3,6% pour les
pères et 3,9% pour les mères). Le pourcentage de non
réponses à cette question est assez important : 24,3% pour les
pères et 19,7% pour les mères.
Fiche 7 : Peu d'étudiants déclarent des
difficultés financières
Les étudiants n'ont pas de problèmes
financiers pour 47,6% des cas (18,8% sont à l'aise et pour
28,8%, ça va). Ils sont justes et doivent faire attention pour
35,9% des cas. Et, pour 14,2%, ils ont des difficultés
financières (11,3% y arrivent difficilement et 2,9% ne peuvent pas y
arriver sans faire de dettes). Seulement 2,3% des étudiants n'ont pas
souhaité répondre. Les étudiants ont en moyenne
514,20 euros pour vivre. Pour 23,3% d'entre eux, ils disposent de 431
à 700 euros. Pour 21,4%, ils gagnent moins de 250 euros. Ils sont 18,1%
à gagner entre 251 et 430 euros. Enfin, 15,9% gagnent plus de 701 euros.
Cependant 21,4% des étudiants n'ont pas répondu à cette
question
40%
35,9%
Vous êtes à l'aise
Vous ne pouvez pas y arriver sans faire de dettes
Ça va C'est juste, il faut
Vous y arrivez
Non réponses
faire attention difficilement
35%
28,8%
30%
25%
18,8%
20%
15%
11,3%
10%
5%
0%
2,9% 2,3%
Graphique 1. Répartition de la situation financière
des étudiants
25%
20%
15%
10%
5%
0%
= à 250 euros de 251à 430 euros de 431 à 700
euros = à 701 euros Non réponses
21,4%
18,1%
23,3%
15,9%
21,40%
Remarque :
Pour cette question, certains étudiants n'ont
déclaré que leur « argent de poche », ou n'y ont pas
inclut le loyer.
Graphique 2. Répartition du montant dont les
étudiants disposent pour vivre par mois
Fiche 8 : Plus d'un tiers des étudiants sont
boursiers
Pour le statut d'étudiant boursier, 39,8% sont
boursiers tandis que 58,9% ne le sont pas. Et, 1,3% n'ont pas
répondu. Pour les boursiers, environ un tiers d'entre eux se trouve
à chaque extrême : 34,2% sont échelon 5 ou 6 et
28,4% sont échelons 0 ou 1. Et moins d'un tiers sont
échelon 2, 3 ou 4 (21,1%). De plus, 16, 3% ne connaissent pas leur
échelon de bourse.
58,9%
1,3%
39,8%
Etudiant boursier
Etudiant non boursier
Non réponses
Graphique 1. Répartition du statut boursier
16,3%
22,8%
11,4% 7,3%
13,0%
8,1% 5,7%
15,4%
connu
boursier échelon 0 boursier échelon 1 boursier
échelon 2 boursier échelon 3 boursier échelon 4 boursier
échelon 5 boursier échelon 6 boursier échelon non
Graphique 2. Répartition de l'échelon de la
bourse
Fiche 9 : Environ un étudiant sur dix est
étranger.
1,3%
12,0%
86,7%
A le statut d'étudiant étranger
N'a pas le statut d'étudiant étranger
Non Réponses
Seuls 12% des étudiants déclarent avoir
le statut étranger, 86,7% ne l'ont pas. (Et on note que dans
notre échantillon, les étudiants ayant le statut étranger
sont majoritairement des garçons : 64,9% de garçons versus 35,1%
de filles (Chi-2 = 5,067; ddl 1, p <0,019)).
Fiche 10 : Environ un étudiant sur trois a un
travail salarié pendant ses études
Pour ce qui est du salaria, moins d'un tiers des
étudiants (27,8%) a un travail
salariépendant leurs études, tandis que 70,2%
des étudiants n'en ont pas. Ils travaillent alors en
moyenne 14,72 heures par semaine. Pour 37,2%
d'entre eux, ils travaillent moins de 10 heures par semaine, 31,4% travaillent
entre 14 et 20 heures, 15,1% travaillent plus de 20 heures et 12,8% travaillent
entre 10 et 13 heures.
70,2%
1,9%
27,8%
A un travail salarié pendant ses études
N'a pas de travail salarié pendant ses études
Non Réponses
Graphique 1. Répartition du travail salarié des
étudiants
40%
37,2%
15,1%
3,5%
12,8%
31,4%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
moins de 10 heures
de 10 à 13 heures
de 14 à 20 heures
plus de 20 heures
Non réponses
Graphique 2. Répartition du nombre d'heures
travaillées
Résultats des différentes variables
Fiche 1 : Santé perçue
- Représentations sociales de la
santé
- Qualité de vie liée à la
santé (Échelle MOS SF-12) - Comportements de
santé
- Raisons du recours au médecin
- Gravité perçue
Fiche 2 : État de santé
- Problèmes de santé -
Maladie chronique
Fiche 3 : Connaissances
- Connaissance des structures de soins sur
Aix
- Connaissances sur la sécurité sociale et
les mutuelles - Connaissances sur le système de
santé
Fiche 4 : Pratiques
- Parcours de soins - Lieux de
soins
- Recours aux soins
Fiche 5 :
|
Attentes
|
|
|
Fiche 6 :
|
Besoins
|
- besoins perçus
- besoins personnels perçus
Fiche 1A : Une représentation sociale axée
sur le bien-être, l'hygiène de vie, les maladies et les personnels
soignants.
Beaucoup de mots avaient un effectif très faible, et
nous semblaient pouvoir être regroupés dans des catégories
plus larges. Nous nous sommes donc inspirées des classifications de
Herlich (1969), d'Houtaud (1994), et Schulze et Welters (2009) (Annexe 4). ,
pour classer les mots obtenus dans l'évocation
hiérarchisée. (Annexe 5)
Par exemple, la catégories « bien-être »
regroupe les mots: Bien être (33)1, Équilibre (10),
Bonne (6), Bonheur (4), Est la santé (4), Spiritualité (4)...
Après analyse des évocations
hiérarchisées, nous obtenons les résultats suivants :
Fréquence de citation
|
Rang de classement
|
Catégories
|
fréquence
|
Catégories
|
Rang
|
hygiène de vie
|
158
|
Valeur de la santé
|
1,571
|
Forme physique
|
123
|
Bien-être
|
1,678
|
maladies
|
121
|
Prévention
|
1,826
|
bien-être
|
90
|
hygiène de vie
|
1,911
|
personnels soignants
|
73
|
maladies
|
1,950
|
Santé publique
|
62
|
personnels soignants
|
1,959
|
Médicaments
|
51
|
Travail
|
2,000
|
Vie hédoniste
|
38
|
Négatif
|
2,000
|
Structures
|
37
|
Santé publique
|
2,016
|
Vitalité
|
23
|
Vie hédoniste
|
2,026
|
Soins
|
23
|
Forme physique
|
2,065
|
Prévention
|
23
|
Soins
|
2,174
|
Négatif
|
17
|
Vitalité
|
2,174
|
Valeur de la santé
|
7
|
Structures
|
2,216
|
Travail
|
6
|
Médicaments
|
2,255
|
Figure 5 : Tableau d'analyse des évocations
hiérarchisées
Les catégories les plus citées par les
étudiants et ayant un rang d'importance élevé sont :
bienêtre, hygiène de vie, maladies, personnels soignants.
C'est ce que l'on appelle le noyau central de la
représentation.
Remarque : les catégories « social » et «
chance » n'ont pas été reportées dans le tableau
cidessus car leur fréquence de citation était très
faible.
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les femmes citent plus les catégories
:
« personnels soignants » (cité 26 fois pour les
hommes versus 47 fois pour les femmes ; t = 2,10 ; p < 0,01)
« prévention » (7 fois pour les hommes
versus 16 fois pour les femmes ; t = 1,67 ; p < 0,01). Les
étudiants étrangers citent moins la
catégorie « Vitalité » (7 fois pour les
étudiants étrangers versus 15 fois pour les
étudiants non étrangers ; t = 1,84 ; p < 0,01).
1 Le mot a été cité par 33
étudiants.
Fiche 1B : Les étudiants déclarent une
meilleure qualité de vie physique que mentale.
Rappel : Le score de qualité de vie est sur 100.
Les étudiants ont globalement une qualité de vie
moyenne, tant au niveau physique (52,61) que mental (41,23 ). La dimension
« vitalité » obtient le moins bon score (55,10) tandis que la
« fonction physique » obtient le meilleur score (82,70).
Items du questionnaire
|
Domaines
|
Score
|
Dimensions
|
Score
|
2a) Activités modérées
2b) Monter plusieurs étages
|
PF : fonction physique
|
82,70
|
DIMENSION PHYSIQUE
|
52,61
|
3a) Moins de choses accomplies
3b) Arrêt de certaines activités
|
RP : limitations liées à l'état physique
|
75,53
|
5) Répercussions des douleurs
|
BP : douleurs physiques
|
80,50
|
1) Évaluation état de santé
|
GH : santé générale
|
71,29
|
7b) Énergie
|
VT : vitalité
|
55,10
|
DIMENSION MENTALE
|
41,23
|
6) Fréquence gène vie sociale
|
SF : Vie sociale et relations avec les autres
|
66,15
|
4a) Moins de choses accomplies
4b) Moins de capacité d'attention
|
RE : limitations liées à l'état psychique
|
61,85
|
7a) Calme
7c) Tristesse
|
MH : santé mentale
|
61,12
|
Tableau 1. Scores moyens de qualité de vie des
étudiants
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les hommes ont un score de qualité de
vie mentale plus élevé que celui des femmes
(44,45 pour les hommes versus 38,38 pour les femmes; t = 4,85
; p < 0,001). Les hommes portent donc un jugement plus positif sur leur vie
et leur équilibre psychique.
Les étudiants vivant seuls ont un
score de qualité de vie physique est plus élevé que les
étudiants ne vivant en communauté2 (chez leurs
parents, en colocation, ou en couple). Et ils sont significativement
différents (F(3,295) = 3,579, p < 0,014). Les étudiants vivant
seuls ont donc un jugement plus positif sur leurs capacités physiques et
leur santé.
Pour les étudiants étrangers,
le score de qualité de vie physique est plus faible que celui des
étudiants n'ayant pas le statut étranger. (48,94 pour les
étudiants étrangers versus 53,03 pour les
étudiants non étrangers). Les étudiants étrangers
ont donc un jugement plus négatif leurs capacités physiques et
leur santé.
2 C'est sur la base de tests post-hoc que nous avons
établi ces résultats.
l'activité physique, le sommeil et
l'alimentation.
Rappel : le codage du rang de classement va de 2 : « le plus
important » à 0 : « le moins important »
Les trois comportements de santé
considérés comme étant les plus importants pour
préserver sa santé sont « Pratiquer une
activité physique régulière » (1,56), puis «
dormir au moins 7 heures pas jour » (1,39), et « avoir une
alimentation équilibrée » (1,35).
Les comportements jugés neutres sont
« ne pas fumer » (1,11), « avoir de bonne relations avec vos
amis, vos proches » (0,97), et « ne pas avoir de rapport sexuel
à risque (0,89).
Enfin, les comportements jugés comme les moins
importants sont d' « avoir une pensée positive »
(0,80), de « ne pas boire plus de 2 à 3 verres d'alcool par jour
» (0,70), et d' « aller voir régulièrement son
médecin » (0,25). On remarque d'ailleurs que ce dernier score se
détache nettement des autres.
Comportement de santé
|
Rang moyen
|
Pratiquer une activité physique régulière
|
1,56
|
Dormir au moins 7 heures par jour
|
1,39
|
Avoir une alimentation équilibrée
|
1,35
|
Ne pas fumer
|
1,11
|
Avoir de bonnes relations avec vos amis, vos proches amis
|
0,97
|
Ne pas avoir de rapport sexuel à risque
|
0,89
|
Avoir une pensée positive
|
0,8
|
Ne pas boire plus de 2 à 3 verres d'alcool par jour
|
0,7
|
Aller voir régulièrement son médecin
|
0,25
|
Tableau 1. : Comportements de santé avec les rang moyen de
classement.
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Pour les filles, la proposition « ne pas
boire plus de 2 ou 3 verres d'alcool par jour » est plus importante pour
préserver sa santé (0,77) que pour des garçons (0,61).
Pour les garçons, la proposition « Pratiquer une
activité physique régulière » est plus importante
pour préserver sa santé (1,70 ) que pour les filles (1,42)
Pour les étudiants boursiers, la
proposition « avoir une alimentation équilibrée » est
moins importante pour préserver sa santé (1,26 ) que pour les non
boursiers (1,45).
Pour les étudiants étrangers, la
proposition « avoir une pensée positive » est plus importante
pour préserver sa santé (1,09) que pour les non étrangers
(0,76).
~ Variations avec la qualité de vie mentale :
La corrélation est positive avec les
items « pratiquer une activité physique
régulière » (r = 0,223**) et « ne pas
fumer » (r=0,153**). Les personnes ayant une bonne qualité
de vie mentale jugent ces comportements importants pour préserver leur
santé.
La corrélation est négative
avec les items : « avoir de bonnes relations avec ses
amis » (r= - 0,176**) ; « avoir une pensée
positive » (r = -0,185**). Les personnes ayant une faible
qualité de vie mentale jugent importants ces comportements pour
préserver leur santé.
Fiche 1D : Le recours au médecin justifié
par la gravité et le non contrôle des symptômes.
Rappel : L'échelle de décision allait de 1 : «
pas du tout d'accord » à 7 : « tout à fait d'accord
».
Nous avons réalisé une analyse ACP3
afin de regrouper les questions en facteurs plus généraux afin
d'augmenter la significativité statistique. Nous obtenons 4 facteurs
différents : « Gravité et non contrôle », «
accès aux soins », « interaction sociale » et «
méconnaissance ». Les étudiants justifient principalement
leur dernier recours au médecin par la gravité et le non
contrôle du problème de santé (moyenne de
4,21).
Avant analyse factorielle
|
Après analyse factorielle
|
Questions
|
Moyenne
|
Facteurs
|
Moyenne
|
q7.g) La non maîtrise du problème de santé
|
4,13
|
Gravité et non contrôle
|
4,21
|
q7.f) La durée du problème de santé
|
4,14
|
q7.d) Les conséquences de ce problème de
santé sur ma vie courante
|
3,99
|
q7.c) Les symptômes physiques que je ressentais
|
4,39
|
q7.m) L'impossibilité de me guérir tout(e)
seul(e)
|
4,61
|
q7.i) La proximité des services de soins
|
3,51
|
Accès aux soins
|
3,41
|
q7.j) Ma disponibilité
|
3,62
|
q7.h) Le prix de la prise en charge
|
3,11
|
q7.n) Mon apparence physique
|
2,77
|
Interaction sociale
|
2,88
|
q7.o) Les conseils de mon entourage
|
3,46
|
q7.l) Le besoin d'être écouté(e)
|
2,45
|
q7.b) L'absence de localisation de l'origine de la maladie
|
2,66
|
Méconnaissance
|
3,10
|
q7.a) La méconnaissance de ce problème de
santé
|
3,56
|
q7.e) Les symptômes psychiques que je ressentais
|
3,23
|
|
q7.k) L'envie de savoir/ d'avoir un diagnostic
|
4,22
|
Figure 1 : Tableau sur le score moyen d'accord avec les
raisons de consultation d'un médecin avant et après analyse
factorielle
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
La dernière fois que les étudiants dont
les parents sont « non scolarisés »
(notamment le père) sont allés voir le médecin,
c'était plus à cause du facteur « interaction sociale »
que pour les étudiants dont les parents ont été
scolarisés4.
La dernière fois que les étudiants ayant
le statut étranger sont allés voir le
médecin, c'était moins à cause du facteur «
gravité et non contrôle » (3,49 ; ET= 1,71) que pour les
étudiants non étrangers (4,30 ; ET=1,56 ; t=2,590 :
p<0,010).
3 ACP : Analyse en Composante Principale
4 C'est sur la base de tests post-hoc que nous avons
établi ces résultats.
~ Variations avec la qualité de vie:
La qualité de vie physique est
corrélée significativement et négativement avec la
dimension interaction sociale (r=-0,129*). Donc, au plus les étudiants
ont une qualité de vie physique faible, au plus le facteur «
interaction sociale » est important pour justifier le recours au
médecin.
La qualité de vie mentale est
faiblement et négativement corrélée avec la dimension
interaction sociale (r=-0,128*), gravité et non contrôle
(r=-0,150*) et accès aux soins (r= - 0,147*). Donc, au plus les
étudiants ont une qualité de vie mentale faible, au plus les
facteur « interaction sociale », « gravité et non
contrôle » et « accès aux soins » sont importants
pour justifier le recours au médecin.
Fiche 1E : Des problèmes de santé avec une
gravité perçue moyenne.
Rappel : L'échelle de décision allait de 1 : «
pas grave» à 5 : « très grave ».
On obtient 324 problèmes cités, avec un
score de gravité moyen de 2,40. Moins d'un
problème sur cinq est jugé « Grave » (18,1%). Ensuite,
23,6% des problèmes sont jugés « Moyennement grave » et
55,6 % sont considérés comme « Pas grave ».
18,1%
23,6%
13,5%
4,6%
24,8%
32,8%
55,6%
Assez grave Très grave
Pas grave Peu grave
Moyennement grave
« Pas
« Grave »
Figure 14. Niveau de gravité perçue des
problèmes de santé ou maladies. (Score de 0 à 5) ~
Variations avec les caractéristiques socio-économiques et
culturelles :
Pour les filles, la gravité perçue
moyenne (2,50) est plus élevé que celle des garçons (2,20)
( t=2,337 ; p<0,020). Les filles jugent donc leurs problèmes plus
graves que les garçons.
Fiche 2A :
|
Un étudiant sur deux déclare avoir eu un
problème de santé
|
au cours des 12 derniers mois.
Un étudiant sur deux (54,4%) déclare avoir
eu un problème de santé ou maladie au cours des 12 derniers
mois.
44,70%
Avez vous eu des problèmes de santé au
cours des 12 derniers mois?
54,40%
oui
non
Ils sont 98,2% à citer au moins un problème de
santé, 61,3% à en citer au moins deux et seulement 34,5%
à en citer trois.
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les filles déclarent plus avoir eu des
problèmes de santé au cours des 12 derniers mois (66,2 %), que
les garçons (42,5 %) (Chi-2 = 17,442 ; ddl 1, p <0,000).
Les étudiants étrangers, quant
à eux, déclarent significativement moins avoir eu des
problèmes de santé au cours des 12 derniers mois (37,8%) que les
non étrangers (57,3%) (Chi-2 = 4,998 ; ddl 1, p <0,020).
Les problèmes de santé cités sont de nature
diverses :
PROBLEMES DE SANTE
|
Effectif
|
Pourcentage
|
RHUME
|
69
|
21,2 %
|
MALADIE VIRALE (Mononucléose, grippe)
|
44
|
13,5 %
|
ANGINE
|
36
|
11,0 %
|
PROBLEME RESPIRATOIRE (Sinusite, respiration de
fumée, rhinopharyngite, toux, asthme, bronchite, rhino-trachéite,
poumons)
|
31
|
9,5 %
|
MIGRAINE
|
25
|
7,7 %
|
DIGESTIF (Gastroentérite, gastrite,
intoxication alimentaire, mal au ventre, douleur estomac, adénite
mésentérique, appendicite, gueule de bois)
|
22
|
6,7 %
|
MUSCULAIRE (Tendinite, courbature, lésion
ligamentaire, dos, rupture ligaments croisés, tension nerf-muscles,
mollets, entorse cervicale, entorse, contracture musculaire,
déchirure)
|
22
|
6,7 %
|
ALLERGIES
|
11
|
3,4 %
|
PSYCHIQUES (Stress, anxiété, crise
d'angoisse, dépression, insomnie, boulimie, baisse de motivation)
|
10
|
3,1 %
|
OS (Fracture, fracture cheville,
vertèbres, épanchement du genou, croissance osseuse,
déboîtement d'épaule)
|
9
|
2,8 %
|
PEAU (Zona, mycose, acromie claviculaire, galle,
brûlure, dermite séborrhéique du cuir chevelu)
|
8
|
2,5 %
|
Figure 15 : Nature des problèmes de santé les plus
fréquents et nombre d'étudiants les ayant cités.
Fiche 2B : Un étudiant sur cinq déclare
avoir une maladie chronique
Un étudiant sur cinq (20,1%) déclarent
avoir une maladie chronique. Tous les étudiants ont
répondu à cette question.
79,90%
Avez-vous une maladie chronique?
20,10%
oui
non
Figure 1. graphique sur la déclaration d'une maladie
chronique.
Par soucis de lisibilité, nous avons essayé de
regrouper en catégories plus générales les
problèmes qui avaient un effectif faible.
Pour 23,8%, il s'agit pour de problèmes
respiratoires. Ensuite, viennent d'autres problèmes ayant un
plus faible pourcentage : 9,5% pour les problèmes d'ordre
psychiques, 7,9% pour les problème d'allergies
et 7,9% pour ceux touchant la circulation sanguine.
Enfin, d'autres problèmes sont cités mais avec un très
faible pourcentage (< 5%).
MALADIE CHRONIQUE
|
|
|
Effectif
|
Pourcentage
|
PROBLÈMES RESPIRATOIRES allergique,
polipose naso-sinusienne)
|
(asthme, rhinopharyngite,
|
rhume,
|
rhinite
|
15
|
23, 8%
|
PSYCHIQUES
|
|
|
|
6
|
9,5%
|
ALLERGIES
|
|
|
|
5
|
7,9%
|
CIRCULATION SANGUINE
|
|
|
|
5
|
7,9%
|
Figure 2. Tableau des maladies chroniques les plus
citées
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Aucune de caractéristiques socio-démographiques
testées n'influence significativement le fait de déclarer avoir
une maladie chronique.
Fiche 3A : Une bonne connaissance du CROUS, des
centres de sécurité sociale et hôpitaux.
A la question, connaissez vous cette structure, 71,8% des
étudiants ont répondu « oui » pour le
CROUS. Par ordre décroissant, viennent ensuite : la
LMDE (66,30%), Le Centre hospitalier
spécialisé Montperrin (54,4%), la MEP
(54,4%), le Centre hospitalier du Pays d'Aix
(51,10%%), Médecins du Monde (49,8%), le planning
familial (42,4%), l'infirmerie de l'Université (38,80%), la
Médecine préventive universitaire (35%), la polyclinique Rambot
(31,7%) et à 18,4%, la structure Stop violences femmes.
Structures
|
Connaissance
|
CROUS
|
71,80%
|
LMDE
|
66,30%
|
Centre hospitalier spécialisé
Montperrin
|
54,40%
|
MEP
|
54,40%
|
Centre hospitalier du pays d'Aix
|
51,10%
|
Médecins du monde
|
49,80%
|
Planning familial
|
42,40%
|
Infirmerie de l'université
|
38,80%
|
Médecine préventive
universitaire
|
35,00%
|
Polyclinique Rambot
|
31,70%
|
Stop violences femmes
|
18,40%
|
CIDAG-CIDDIST
|
15,90%
|
Centre de santé mutualiste
|
15,90%
|
Centre de planification
|
13,30%
|
MADE
|
12,60%
|
BAPU
|
12,30%
|
CMPP universitaire
|
12,00%
|
PAEJ
|
8,10%
|
CCAA
|
6,50%
|
Centre médical d'urgence rue
Montmajour
|
5,20%
|
Direction de la santé publique
|
4,90%
|
Tremplin
|
3,90%
|
Association l'Elf
|
2,90%
|
Aslya
|
1,60%
|
Figure 1. Tableau sur la connaissance des structures de soins.
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les personnes déclarant ne jamais se soigner sur
Aix ont un score de connaissance des structures sur Aix
significativement inférieur à ceux se soignant sur Aix. (F=5,136
; p<0,001)
Il n'y a pas d'influence significative des
caractéristiques sociodémographiques.
Fiche 3B :
|
Une bonne connaissance sur la sécurité
sociale et les
|
complémentaires santé
(mutuelles)
Plus de neuf étudiants sur dix (92,60%) savent
quel est leur centre de sécurité sociale. Parmi les
étudiants interrogés, 55,0% sont affiliés à la
LMDE, 31,7% sont affilié à la MEP, 3,6% ne savent pas et 5,8%
sont affilié à un autre centre tel que la CMU ou
Sécurité sociale des travailleurs.
je sais quel est mon centre de sécurité sociale
je ne sais pas quel est mon centre de sécurité
sociale
6,80%
93,20%
Figure 1 : Connaissance du centre de sécurité
sociale
11%
LMDE MEP Je ne sais pas Autre
18%
33%
57,20%
Figure 2 : Nature du centre de sécurité sociale
Plus de six étudiants sur dix (62,8%) ont une
complémentaire santé. 21,4% ne savent pas s'il en ont
une ou pas et 14,6% n'en n'ont pas. Parmi ceux qui en ont une, 44,8% ne
connaissent pas son nom.
21,60% 14,80%
63,60%
je n'ai pas de complémentaire santé
j'ai une complémentaire santé
je ne sais pas
47,00%
je connais le nom de ma complémentaire santé
je ne connais pas le nom de ma complémentaire
santé
53,00%
Figure 3 : Possession d'une complémentaire santé et
connaissance de son nom.
Pour ce qui est du côut de la mutuelle, 33% des
étudiants savent combien leur coûte leur complémentaire
santé (par mois, ou par an) et 67% d'entre eux ne savent pas
combien ça leur coûte. La mutuelle coûte en moyenne
26,32 euros/mois ou 185,23 euros/an.
77,50%
je sais combien ça me coûte par mois/an je ne sais
pas combien ça me coûte
22,50%
Figure 4 : Connaissance du prix de leur mutuelle
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les étudiants étrangers
connaissent tous leur centre de sécurité sociale, et
sont plus nombreux à ne pas avoir de mutuelle que les autres
étudiants. (33,3% versus 12,4% ; Chi-2=11,785 ; dl 2 ;p>0,003).
Les filles ont plus souvent une mutuelle que les
garçons (71,3% versus 55,9% ; Chi-2=9,042 ;dl 2 ; p<0,011).
Fiche 3C : Une bonne connaissance sur le système
de santé
Afin de calculer un score moyen de bonne réponse, nous
avons attribué 0 pour une mauvaise réponse et 1 pour une bonne
réponse. Ce score est de 7/10 avec un écart type
de 1,63.
Items
|
Réponse attendue
|
% de bonnes réponses
|
Q7. On a le choix entre la LMDE et la MEP comme centre de
sécurité sociale étudiante.
|
Vrai
|
81,9%
|
Q9. Selon la complémentaire santé (ou mutuelle)
qu'on choisi, on sera remboursé différemment.
|
Vrai
|
79,6%
|
Q1. Quand on va chez le médecin généraliste,
ça ne coûte rien.
|
Faux
|
75,1%
|
Q10. Les complémentaires santé (ou mutuelles) ont
un prix fixe.
|
Faux
|
74,8%
|
Q5. En tant qu'étudiant(e), on a le droit de garder la
complémentaire santé (ou mutuelle) de ses parents.
|
Vrai
|
74,4%
|
Q4. En tant qu'étudiant(e), on est obligé(e)
d'avoir une complémentaire santé (une mutuelle)
|
Faux
|
74,1%
|
Q3. En tant qu'étudiant(e), on est obligé(e)
d'être affilié à la sécurité sociale
étudiante.
|
Vrai
|
74,1%
|
Q2. En tant qu'étudiant(e), on peut consulter un
psychologue gratuitement.
|
Vrai
|
58,9%
|
Q6. L'inscription à la sécurité sociale
étudiante, c'est payant pour tous les étudiants.
|
Faux
|
57,9%
|
Q8. Le régime obligatoire de Sécurité
Sociale assure le remboursement des frais de santé à hauteur de
70% maximum.
|
Vrai
|
56,0%
|
Figure 1. Tableau sur les connaissances des étudiants
sur le système de santé. ') Variations avec les
caractéristiques socio-économiques et culturelles :
Les étudiants étrangers ont un
score de bonnes réponses tendanciellement inférieur aux autres
étudiants (6,48 versus 7,07 ; ET=1,61 ; t=1,919 ;
p<0,056).
Les autres caractéristiques socio-démographiques
n'ont pas d'influence significative.
Fiche 4A :
|
Des étudiants qui attendent que ça passe
et cherchent des
|
informations dans leur environnement social.
Le parcours de soin semble le même selon le problème
cité problème 1, 2 ou 3.
Sur les 326 maladies ou problèmes de santé
cités dans la question précédente, nous en avons 315 pour
lesquelles le parcours de soin a été donné (= actions
successives réalisées face à un problème de
santé ou maladie).
Fréquence de citation :
Certains items ont été plus choisis que d'autres
par les étudiants, certaines actions semblent donc plus courantes que
d'autres. En effet, il est courant, (47,9%), face à un problème
de santé, d'attendre que ça passe. Il est aussi
fréquent (40,3%), de chercher des informations dans
l'environnement social (famille, camarades, Internet) et d'aller
voir un médecin (36,2%) ou d'aller voir un
spécialiste (33,3%).
Rang moyen de classement :
Rappel : 1 = première action réalisée, 2=
seconde action réalisée etc... le tout allant de 1 jusqu'à
10 actions possibles.
La première action faite par les étudiants face
à un problème de santé est donc d'attendre que
ça passe (1,24), puis chercher des informations dans
l'environnement social (1,83) et la dernière est d'aller
à l'infirmerie de l'université (3,25).
Items
|
Effectif
|
Fréquence de citation
|
Rang moyen
|
1.Vous avez attendu que ça passe
|
151
|
|
47,9%
|
1,24
|
2.Vous avez demandé conseil à votre famille
|
67
|
|
|
|
3.Vous avez demandé conseil à vos camarades
|
34
|
127
|
40,3%
|
1,83
|
4.Vous êtes allé(e) chercher des informations sur
internet.
|
26
|
|
|
|
5.Vous êtes allé(e) chez le médecin
|
114
|
|
36,2%
|
2,20
|
6.Vous êtes allé(e) voir un spécialiste
|
105
|
|
33,3%
|
2,04
|
7.Vous êtes allé(e) directement à la
pharmacie
|
63
|
|
20,0%
|
2,33
|
8.Vous êtes allé(e) aux urgences
|
28
|
|
8,9%
|
2,11
|
9.Vous êtes allé(e) à l'infirmerie de
l'université
|
8
|
|
2,5%
|
3,25
|
Figure 1. Tableau sur le parcours de soin : fréquence
de coche (effectif et pourcentage) pour chaque item et rang moyen.
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les filles vont donc, plus tôt dans le
parcours de soin, que les garçons, demander conseil à leur
famille (1,64 versus 2,26 ), directement à la pharmacie (1,98
versus 3,22), à l'infirmerie de l'université (1,00
versus 4,60), ou encore, consulter un médecin (1,95
versus 2,56).
Les étudiants étrangers demandent,
plus tard que les autres étudiants, dans le parcours de soin, des
conseils à leur famille (4,00 versus 1,80).
Les étudiants boursiers vont, plus
tôt dans le parcours de soin, que les non boursiers, chercher des
informations sur Internet (1,38 versus 2,30).
Les étudiants dont le père a un niveau
inférieur au Baccalauréat vont plus tôt que les
autres dans le parcours de soins, aux urgences. (F=2,417
p<0,027)5.
5 C'est sur la base de tests post-hoc que nous avons
établi ces résultats.
Fiche 4B :
|
Des étudiants se soignant dans les bouches du
Rhône, car
|
c'est proche de leur domicile personnel ou
parental.
· Département du lieu de soin :
Les étudiants se soignent, en général, pour
la plupart d'entre eux, dans les Bouches du Rhône
(62,5%) et plus particulièrement à Aix en
Provence (21,4%) ou Marseille (15,5%)
· Raison du choix géographique des soins
:
Les étudiants choisissent leur lieu de soin parce que
c'est proche de leur domicile personnel (43,2%), soit parce
que c'est proche de leur domicile parental (40,5%). Les autres
raisons (6,6%) sont par exemple : La qualité du médecin (bon
médecin, médecin homéopathe) et le fait que ce soit une
connaissance de la famille (amis de mon père, père de ma
meilleure amie).
45%
40%
50%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
43,0%
40,5%
7,4% 6,5%
2,6%
C'est proche de mon domicile personnel
|
C'est proche de chez mes parents
|
C'est proche de mon lieu d'étude
|
Autre (médecin traitant, bon docteur,
une connaissance de la famille)
|
Non réponse
|
Figure 1 : Raisons du choix géographique des soins
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les étudiants étrangers
choisissent plus le lieu de soin proche de leur lieu d'étude
que les non étrangers (25,7% versus 5,3%)
Fiche 4C : Un recours aux structures de soins
mitigé.
Fréquence de recours aux soins sur Aix :
Un peu plus de deux étudiants sur cinq n'ont
jamais recours aux soins sur Aix (43%). Et même si 55,6%
déclarent y avoir recours (total des réponses « oui
»), c'est pour la plupart exceptionnel (32%).
45%
40%
50%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Non, jamais Oui,
exceptionnellement
43,0%
32,0%
Oui, de temps en temps
15,9%
Oui, souvent Oui, tout le temps Non réponses
6,1%
1,6% 1,3%
Figure 1 : Fréquence du recours aux soins sur Aix en
Provence.
Structures fréquentées et raisons :
Les structures de soin auxquelles les étudiants ont le
plus recours sont : le CROUS (28,2%), la LMDE (25,2%), le centre hospitalier du
Pays d'Aix (23,0%), la MEP (17,5%), la Médecine préventive
universitaire (12,9%) et la polyclinique Rambot à 11,7%. (voir figure 2
ci après) Les raisons du recours sont diverses.
') Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
Les caractéristiques socio-démographiques n'ont pas
d'influence significative sur cette variable.
|
Structures
|
J'y suis
déjà allé(e)
|
Raison(s) pour laquelle j'y suis allé(e),
lorsqu'elles sont évoquées (effectif)
|
1
|
CROUS
|
28,20%
|
Bourses (17), logement (8), renseignements (2), pour
déjeuner(2)
|
2
|
LMDE
|
25,20%
|
Secu (6), mutuelle (12) ,remboursements (5), réclamation
(1), information (1)
|
7
|
Centre hospitalier du pays d'Aix
|
23,00%
|
Maladie (25) urgences ( 5) dépistage (4) visite ( 7) radio
(6)
|
4
|
MEP
|
17,50%
|
Mutuelle (18), remboursement (4)
|
5
|
Médecine préventive
universitaire
|
12,90%
|
Visite obligatoire (17), certificat médical (1)
|
6
|
Polyclinique Rambot
|
11,70%
|
Maladie (10), visite (5), opération (3), radio (5)
|
7
|
Planning familial
|
7,80%
|
Informations (2), Dépistage (4), gynéco (8)
|
8
|
Infirmerie de l'université
|
6,50%
|
« petits bobos »(10), rdv psy(1)
|
9
|
Centre hospitalier spécialisé
Montperrin
|
6,10%
|
Concours (2), visite (7), rdv psy (5)
|
10
|
CIDAG-CIDDIST
|
4,20%
|
Dépistage (4)
|
11
|
CMPP universitaire
|
3,60%
|
Problème de santé (2), entretien (1),
décès (1), visite universitaire (1)
|
12
|
MADE
|
3,20%
|
Papiers (5)
|
13
|
Centre de santé mutualiste
|
2,30%
|
Médecin (2), dentiste (1), gynéco (1)
|
14
|
BAPU
|
1,60%
|
Aide psy (1) et finance (1)
|
15
|
Centre médical d'urgence rue
Montmajour
|
1,60%
|
Médecin (3)
|
16
|
Médecins du monde
|
1,30%
|
Stage (1)
|
17
|
Centre de planification
|
1,00%
|
|
18
|
Direction de la santé publique
|
1,00%
|
Sport (1)
|
19
|
Stop violences femmes
|
1,00%
|
Stage (1)
|
20
|
CCAA
|
0,60%
|
Stage (1)
|
21
|
Aslya
|
0,30%
|
|
22
|
PAEJ
|
0,30%
|
|
23
|
Association l'Elf
|
0%
|
|
24
|
Tremplin
|
0%
|
|
Figure 2 : Tableau sur le recours aux structures de soins et
les raisons du recours
Fiche 5 :
|
Des attentes sur le prix des soins, l'informations sur
les
|
mutuelles et la création d'infirmeries
universitaires.
Rappel : Pour répondre, ils doivent se prononcer sur une
échelle de Lickert en 7 points : 1 pas du tout d'accord à 7 :
tout à fait d'accord.
Le Facteur « Attentes en termes d'informations »
fait l'objet d'une plus grande adhésion (5,10). Vient ensuite le
facteurs « Attentes en termes de dispositif dédiés aux
étudiants » (4,80)
Avant analyse factorielle
|
Après analyse factorielle
|
Items
|
Moyenne
|
Facteurs
|
Moyenne
|
q10.d Avoir plus d'informations sur les complémentaires
santé (mutuelles)
|
5,22
|
Attentes en termes d'informations
|
5,10
|
q10.c Avoir plus d'informations sur la sécurité
sociale
|
5,05
|
q10.e Avoir plus d'informations sur les structures de soin
existantes
|
5,02
|
q10.f Créer une infirmerie dans chaque
université
|
5,20
|
Attentes en termes de dispositif
dédiés aux étudiants
|
4,80
|
q10.g Faire des actions de sensibilisation et de
prévention
|
4,62
|
Q10.h Aménager un dispositif dédié aux
étudiants
|
4,59
|
q10.b Améliorer la proximité des structures de soin
avec la faculté
|
4,78
|
|
q10.a Diminuer le prix des soins
|
5,61
|
Tableau 1 : Score moyen d'accord avec les attentes avant et
après analyse factorielle ~ Variations avec les
caractéristiques socio-économiques et culturelles :
Pour les étudiants boursiers, il est plus
important de faire diminuer le prix des soins que pour les non boursiers (5,93
versus 5,38)
~ Variations avec la qualité de vie mentale:
Les attentes en terme de dispositifs dédiés aux
étudiants sont faiblement corrélées et négativement
avec la qualité de vie mentale (r= - 0,148**). Donc,
plus la qualité de vie mentale est bonne, plus les attentes en terme de
dispositifs sont faibles.
~ Variations avec les besoins (voir fiche suivante en
complément) :
Pour ce qui est des attentes en terme
d'informations, elles corrèlent significativement et
positivement avec les besoins perçus en termes de
professionnels de soins tels que l'assistante sociale (r=0,157**), (et
l'infirmière (r=0,101*) en plus pour les besoins personnels
perçus). Donc, plus les étudiants ont des attentes en
terme d'informations, plus ils déclarent que les étudiants ont
besoin d'assistante sociale et plus ils déclarent avoir personnellement
besoin d'infirmière.
Pour ce qui est des attentes en termes de
dispositifs dédiés aux étudiants, elles
corrèlent avec les besoins perçus en termes de
professionnels de soins tels que l'assistante sociale (r=0,224**), le
psychologue (r=0,258**), le psychiatre (r=0,191**), l'infirmière
(r=0,181**) et le sophrologue (r=0,120*) (les corrélations sont du
même ordre pour les besoins personnels perçus).
Donc, plus les étudiants ont des attentes en terme de dispositifs, plus
ils déclarent que les étudiants et eux-même, ont besoin
d'assistante sociale, de psychologue, de psychiatre, d'infirmière et de
sophrologue.
Fiche 6A et 6B : Les professionnels dont les
étudiants ont besoin sont les médecin généraliste,
les dentistes, les gynécologues et les ophtalmologiste.
Pour les besoins perçus, les étudiants ont le
plus besoin à d'un médecin généraliste
(88,3%). Vient ensuite le besoin d'un dentiste
(75,1%), d'un gynécologue (63,4%), d'un
ophtalmologiste (50,2%), d'un psychologue (49,2%), d'une
assistante sociale (44,7%), d'un dermatologue (40,5%), d'une infirmière
(36,9%), d'un kinésithérapeute à 32,4%), d'un
ostéopathe (29,1%), d'un psychiatre (20,4%).
Pour les besoins personnels perçus, Les
étudiants ont le plus besoin d'un médecin
généraliste (69,9%). Vient ensuite le besoin d'un
dentiste (47,6%), d'un gynécologue
(34%), d'un ophtalmologiste (30,7%), d'un
dermatologue (25,8%), d'un ostéopathe (25,2%), d'un
kinésithérapeute (24,3%), d'un psychologue (18,8%), d'une
assistante sociale (13,3%), d'une infirmière (11,7%), d'un
médecin homéopathe (20,40%).
Besoins perçus
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
|
|
|
1
|
Besoins personnels perçus
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40%
30% y 20%
10% p 0%
|
|
|
|
|
|
1
|
médecin généraliste dentiste
gynécologue ophtalmologiste dermatologue Ostéopathe
Kinésithérapeuthe psychologue assistante sociale
Infirmière
Médecin homéopathe Psychiatre
Acupuncteur Autre
Sophrologue
~ Variations avec les caractéristiques
socio-économiques et culturelles :
- Pour les besoins perçus:
Les filles sont plus nombreuses à
déclarer que les étudiants ont besoin d'un dentiste, d'un
psychologue, un gynécologue, un ophtalmologiste, un médecin
généraliste tandis que les garçons sont plus nombreux
à déclarer que les étudiants ont besoin d'un
acupuncteur.
Les étudiants boursiers sont plus
nombreux à déclarer que les étudiants ont besoin
d'assistante sociale et d'infirmière.
Les étudiants étrangers sont plus
nombreux à déclarer que les étudiants ont besoin
d'ophtalmologiste.
- Pour les besoins personnels perçus:
Les filles sont plus nombreuses à
déclarer avoir personnellement besoin d'un dermatologue, d'un
médecin homéopathe, d'un gynécologue, d'un
ophtalmologiste.
Les étudiants boursiers sont plus
nombreux à déclarer avoir personnellement besoin d'une assistante
sociale.
Les étudiants étrangers sont moins
nombreux à déclarer avoir personnellement besoin d'un
ostéopathe, d'un ophtalmologiste, d'un gynécologue.
Les étudiants travailleurs sont plus
nombreux à déclarer avoir personnellement besoin d'un
kinésithérapeute et d'une assistante social.
~ Variations avec la qualité de vie :
- Pour les besoins perçus :
La qualité de vie physique est
corrélée significativement et positivement avec l'item
médecin généraliste (r=0,132*). Donc, plus la
qualité de vie physique est bonne, plus ils déclarent avoir
besoin d'un médecin généraliste.
La qualité de vie mentale est
corrélée négativement avec le nombre de professionnels
cochés (r=-0,232**), et avec les items sophrologue (r=-0,138*),
psychologue (r=-0,251**), gynécologue (r=-0,222**), ophtalmologiste
(r=-0,138*), dermatologue (r=-0,159**) et assistante sociale (r=-0,150**).
Donc, plus la qualité de vie mentale est bonne, moins leurs besoins sont
importants et ils ont notamment moins besoin de sophrologue, psychologue,
gynécologue, ophtalmologiste, dermatologue et assistante sociale.
- Pour les besoins personnels perçus,
La qualité de vie mentale est
corrélée négativement avec le nombre de professionnels
cochés (r=-0,255**), et avec les items sophrologue (r=-0,118*),
psychologue (r=-0,182**), gynécologue (r=-0,198**), ophtalmologiste (r=
0,127*), dermatologue (r=-0,146**) et assistante sociale (r=-0,133*). Donc,
plus la qualité de vie mentale est bonne, moins leurs besoins sont
importants et ils ont notamment moins besoin de sophrologue, psychologue,
gynécologue, ophtalmologiste, dermatologue et assistante sociale.
Discussion et conclusion
Résumé des résultats :
Les objectifs de la demande de L'ASV sont de rendre compte de
l'état de santé des étudiants, d'identifier leurs
pratiques de soin, d'évaluer leur connaissance et leurs mode de recours
aux dispositifs actuels et d'identifier leurs attentes en termes d'offre de
soins dédiées aux étudiants. En réponse à
cette demande, nous avons étudié ces différents points
à l'aide d'un questionnaire (construit grâce à la revue de
la littérature et des entretiens avec des étudiants). Concernant
les résultats, nous avons, d'une part, un ensemble de résultats
assez descriptifs donnant une vue d'ensemble sur la santé des
étudiants. D'autre part nous avons les résultats de nos
hypothèses.
Pour le niveau plus descriptif, Il ressort donc que :
- Les catégories les plus saillantes et ayant un rang
faible sont : bien-être, hygiène de vie, maladies, personnels
soignants (p26)
- Le niveau de qualité de vie psychique et physique est
moyen (respectivement de 41,23 et 52,61). (p27)
- Les comportements considérés comme les plus
importants pour préserver sa santé sont : l'activité
physique, le sommeil et l'alimentation. La consultation médicale est
jugée très peu importante. (p28)
- Deux étudiants sur dix déclarent souffrir d'une
maladie chronique et environ un étudiant
sur deux déclare avoir eu un problème de
santé ou maladie au cours des douze derniers
mois. (p32) Généralement, les problèmes sont
cités comme étant peu grave. (p31) .
- Les étudiants vont chez le médecin
principalement parce que le problème est grave ou
non contrôlable. (p29)
- Concernant les pratiques de soin, les étudiants
attendent en premier lieu que ça passe. (p38)
- De plus, ils se soignent dans les Bouches du Rhône,
à Aix en Provence plus particulièrement parce que c'est proche
de leur domicile personnel ou parental. (p39)
- Plus de la moitié déclarent avoir recours aux
structures de soin sur Aix et en premier lieu le CROUS, la LMDE, le centre
hospitalier du Pays d'Aix. (p40) Les structures les plus connues sont CROUS, la
LMDE et le centre hospitalier Montperrin, la MEP, le centre hospitalier du Pays
d'Aix.(p34) Plus de neuf étudiants sur dix connaissent leur centre de
sécurité sociale et plus de six sur dix ont une
complémentaire santé.(p35)
- Leur score de connaissance concernant le système de
santé est de 7/10. (p37)
- Enfin, les étudiants ont plus d'attentes en termes
d'informations qu'en termes de dispositif dédié aux
étudiants, mais la différence n'est pas flagrante.(p42) Les
étudiants ont le plus besoin d'un médecin
généraliste, d'un dentiste, d'un gynécologue, d'un
ophtalmologiste.(p43)
Voici maintenant les résultats en lien avec nos
hypothèses : Il y a un lien entre santé perçue et
contexte socioéconomique et culturel : Il y a un lien entre
qualité de vie et sexe, mode de vie, statut boursier et statut
étranger.(p27) Il y a un lien entre niveau gravité perçue
et sexe.(p31) Il y a aussi un lien entre raison du recours au médecin et
niveau de diplôme et catégorie socioprofessionnelle du père
(p29). Il y a un lien entre comportements de santé et sexe, statut
boursier, statut étranger et niveau de diplôme du père
(p28). Enfin, il y a un lien entre représentations sociales et sexe, et
statut étranger (p26). Pour ce qui est de la santé
perçue, et du recours aux soins, il y un lien entre attentes,
besoins et qualité de vie (p42-44). Il y aurait aussi un lien entre
raisons du recours et qualité de vie (p29).
Pour ce qui est des autres résultats, on retient un lien
entre attentes et besoins perçus; entre comportements de santé et
qualité de vie ; connaissances et état de santé.
Explication des résulats et critiques
Les résultats épidémiologiques
corroborent avec la littérature épidémiologique. En effet,
pour ce qui est comparable, on note que les spécialistes dont ils
déclarent avoir besoin dans notre enquête sont les mêmes que
ceux qu'ils ont déclaré avoir consultés dans la
littérature. Dans notre échantillon, ils vivent aussi
principalement seuls ou chez leurs parents. Par contre moins d'étudiants
ont des difficultés financières (14,2% contre 25%), mais autant
ont un travail salarié.
L'ASV recherche des facteurs de vulnérabilité
dans la population étudiante. C'est pourquoi il nous semble
intéressant de présenter les résultats permettant de
discriminer des sous populations.
Concernant les filles, elles
ont une moins bonne qualité de vie psychique que les hommes. Pour elles,
le comportement pour préserver la santé de ne pas boire plus de 2
ou 3 verres par jour est jugé plus important que pour les
garçons. Elles jugent plus grave leurs problèmes de santé
ou maladie que les garçons. Lorsqu'elles rencontrent un problème
de santé, elles demandent plus tôt que les garçons conseil
à leur famille ou vont à la pharmacie, à l'infirmerie de
l'université ou chez le médecin. Elles sont aussi plus nombreuses
à avoir une mutuelle que les autres.
La qualité de vie physique des
étudiants étrangers est moins bonne. Ils
déclarent moins avoir eu des problèmes de santé au cours
des 12 derniers mois. Ils justifient moins le recours au médecin par la
dimension gravité ou non contrôle de la maladie. De plus, ils sont
plus nombreux à ne pas avoir de mutuelles et pour eux, avoir une
pensée positive est jugé plus important pour préserver la
santé que pour les non étrangers. Les étrangers
déclarent moins de problèmes de santé que les non
étrangers. Ils demandent plus tard que les autres conseils à leur
famille. Enfin, ils choisissent plus leur lieu de soin proche de leur lieu
d'étude et ils connaissent tous leur centre de sécurité
sociale. Notons par contre que le score de connaissance sur les systèmes
de santé est moins bon que les autres.
Concernant les boursiers, ils se
distinguent dans le parcours de soin. En effet ils vont plus tôt chercher
des informations sur le net et à la pharmacie.
Pour les liens entre santé perçue et
contexte socio-économique et culturel et état de
santé décrits ci-dessus, ces résultats
corroborent avec la littérature. En effet, selon, Le Quéau et Olm
(1999), la santé perçue est dépendante de l'environnement.
Selon Devaux, M., Jusot, F., Sermet, C & Tubeuf, S. (2006), il existe
quatre ensembles de facteurs affectant le jugement que les gens ont de leur
état de santé et donc la déclaration de leur état
de santé perçue : la nature de la pathologie dont souffre
l'individu, l'âge, le sexe et la culture. Nous avons vu ci-dessus
que la santé perçue était influencée par le sexe,
le statut boursier, le statut étranger, le mode de vie et le niveau de
diplôme des parents. Par contre, contrairement à
l'article, nous n'observons pas de différences de santé
perçue ni entre les différents niveaux d'étude des
étudiants, ni entre la catégorie socioprofessionnelle des
parents.
On note en effet que les étrangers ont une moins bonne
qualité de vie physique que les autres, mais paradoxalement, ils
déclarent moins de problèmes de santé. On peut se poser la
question de l'influence de la culture sur leur santé
perçue. Nous l'avons vu aussi dans les concepts, selon les
cultures, la santé est vue différemment selon le milieu culturel.
On peut aussi supposer qu'il
n'attribue pas la même définition à «
problème de santé » que les autres. Ainsi la
définition des maladies ne serait pas statique. En effet, selon C.
Herzlich et M. Mauge (cité par Le Quéau et Olm, 1999), «
La maladie constitue bien une forme élémentaire de
l'événement, en ce sens que ses manifestations biologiques
s'inscrivent sur le corps de l'individu, mais font l'objet, pour la plupart
d'entre elles, d'une interprétation sociale ». Nous l'avons vu dans
la partie concepts, la maladie et la santé forment un continuum. Ainsi
la santé serait elle aussi une construction sociocuturelle. On peut se
questionner sur le niveau idéologique que propose (Doise, cité
par Abric, 1994) pour expliquer les phénomènes sociaux. En effet
chaque société développe des idéologies, des
systèmes de représentations et de croyances, d'évaluations
et de normes qui doivent justifier et entretenir un ordre établit de
rapports sociaux. Par exemple, les femmes sont
stéréotypées fragiles, faibles, s'occupant des autres
comparés aux hommes combatifs, protecteurs, infaillibles. Ainsi le
stéréotype, intégré pourra pousser
les hommes à déclarer moins de problèmes de santé.
D'autre part les femmes se déclarent en moins bonne santé
psychique, ce qui peut être aussi le reflet d'un
stéréotype. Un autre exemple est l'importance de « pratiquer
une activité physique régulièrement » dans le
classement des comportements de santé. En effet il est plus important
pour les garçons que pour les filles. On peut là aussi y supposer
le reflet de la norme : le côté physique, viril est important pour
les garçons. La perception de la santé serait le reflet
des normes de la société.
Pour ce qui est des représentations
sociales plus spécifiquement, les résultats obtenus
vont dans le sens de ceux obtenus par d'Houtaud (1994). Il avait obtenu comme
plus saillantes chez les jeunes : « la non maladie », «
la pleine forme », et « l'essentiel ». Et nous
obtenons « hygiène de vie », « forme physique
», « maladie ». Ainsi certaines catégories
correspondent assez bien. De plus on note que des catégories
apparaissent, telles que « santé publique » et «
médicaments ». On peut supposer qu'elles naissent d'une
médiatisation importante de la santé des messages de
préventions : « les antibiotiques c'est pas automatique ». On
peut aussi supposer que puisqu'ils ont des attentes en termes d'informations,
le système de santé est un domaine qui les intéresse. On
peut supposer aussi que ce sont des catégories empreintes du contexte
actuel du déficit de la sécurité sociale et de la
diminution du panel de médicaments remboursés.
Pour les liens entre santé perçue et
recours aux soins, la santé perçue a un lien avec le
parcours de soin, les attentes et les besoins. Plus particulièrement,
pour les représentations sociales, selon Abric, 1994. Nous aurions,
d'une part, les pratiques que les sujets acceptent de réaliser dans leur
existence quotidienne qui détermineraient leurs représentations.
D'autre part, les représentations auraient une influence sur les
pratiques. Il souligne la relation dialectique entre pratiques et
représentations. En effet, « On ne peut pas dissocier la
représentation, le discours et la pratique. Ils forment un tout. Il
serait tout à fait vain de chercher si c'est la pratique qui produit la
représentation ou l'inverse. C'est un système. La
représentation accompagne la stratégie, tantôt elle la
précède et elle l'informe, elle la met en forme ; tantôt
elle la justifie et la rationalise : elle la rend légitime. »
(Autes, 1985 cité par Abric, 1994). Ce lien serait
déterminé par la nature de la situation : la part d'autonomie de
l'acteur dans la situation et la présence dans la situation
d'éléments fortement reliés à des affects.
Pour notre méthodologie,
dans la construction du questionnaire il aurait été
intéressant d'ajouter d'autres questions telles que : « la
santé est-elle importante pour vous ? » et « consacrez-vous du
temps pour votre santé ? ». Ainsi, nous aurions eu accès
à la place et l'importance de la santé dans les différents
domaines de vie des étudiants. Ou simplement le lieu
d'habitation qui nous a un peu manqué pour interpréter
certaines données sur le recours aux soins. Pour la formulation des
questions, la question sur le lieu de soin (Q8.1), il faudrait la reformuler en
demandant directement « Dans quelle ville vous soignez-vous ». Car
certains ont répondu « ville » ou « village »
à la place d'en donner le nom. Ensuite, 45,7% des étudiants
ayant laissé un commentaire sur le questionnaire, ont
jugé qu'il était trop long. Enfin, le
questionnaire à été jugé trop
compliqué par les étudiants étrangers, la plupart
n'ont d'ailleurs pas voulu répondre.
Pour réaliser cette recherche, nous nous sommes
efforcées de respecter les exigences de la psychologie sociale
appliquée de Delhomme et Meyer, 2002 :
- exigence méthodologique : nous avons
réalisé une enquête exploratoire quantitative. Nous avons
réalisé des entretiens afin de construire un questionnaire au
plus près des étudiants.
- exigence pragmatique : Afin de
répondre à la demande de l'ASV, nous avons pu faire faire un
état des lieux sur la santé des étudiants et faire
ressortir différents sous groupes ayant des facteurs de
vulnérabilité différents. De plus nous avons pu mettre en
lien la santé perçue, les attentes et besoins, les connaissances
et le recours aux soins. Ce qui a permis d'accéder à une analyse
différente de ce qui a été fait au préalable.
- exigence déontologique : Nous avons
respecté le principe du consentement éclairé, l'anonymat
et nos avons utilisé des outils validés scientifiquement
(SF12)
- exigences théoriques : Nous nous
sommes principalement basées sur la qualité de vie et les
représentations sociales. Cependant, le versant représentation
sociale aurait pu être davantage exploité.
Bibliographie
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Auteur : Bréal.
Abric, J.C. (2003). Méthode d'étude des
représentations sociales. érès : Ramonville
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Wauquiez L. Commission des affaires culturelles, familiales et
sociales. (2006). Rapport d'information déposé par la Commission
des affaires culturelles, familiales et sociales en conclusion des travaux
d'une mission d'information sur la santé et la protection sociale des
étudiants. n°3494, Paris : Assemblée nationale.
Annexes
Annexe 1 : Chiffres clef des enquêtes
épidémiologiques sur la santé des étudiants Annexe
2 : Guide d'entretien
Annexe 3 : Bilan des entretiens directifs
Annexe 4 : Classement des mots ou expressions en 4
catégories.
Annexe 5 : Classement des mots ou expressions en 15
catégories.
Annexe 6 : Questionnaire
Annexe 1 : Chiffres clef des enquêtes
épidémiologiques sur la santé des étudiants
Tableau 1 : chiffres clef des enquêtes
épidémiologiques sur la santé des étudiants
|
OVE PACA 2010
|
Baromètre conditions de
vie 2009
|
MPU bordeaux, 2005
|
ORS PACA 2007 Cpt de santé des étudiants
1ère année
|
Perception de la santé :
|
|
|
|
16%F 10%G difficultés sommeil
|
Condition de vie - Logement -Transport
- Bourse
- Emploi
|
1ère dépense : logement Logement chez parents :
25,1%, Logement seul : 21,9%
Transport A pieds 45,9%
Les étudiants ayant le plus de bourses sont ceux qui
ont des parents ouvriers : 53,3%.
73% des étudiants travaillent
|
6/10 habitent chez leurs
parents
|
|
|
Activité physique
|
-Régulièrement : 34,6%
|
|
|
|
Poids
Alimentation Comportement alimentaire
|
Alimentation équilibrée : 62,4%
|
Plus de maigreur pour les filles et plus de surpoids pour les
garçons.
Peu mangent 5 fruits/légumes par jour.
|
|
Plus de maigreur pour les filles et plus de surpoids pour les
garçons.
12% des garçons pensent manger de façon
équilibrée contre 17% des filles.
|
Tabac
|
-Jamais 72,8% (c'est plus le cas pour les filles.).
|
1/4 fument quotidiennement
|
20% fume
|
1/4 fume quotidiennement (1ère année
d'étude)
|
Drogues illicites : - Cannabis
|
|
|
|
-Les hommes fument plus (10%) par rapport aux femmes (4%).
|
Alcool
- ivresse
|
-Moins souvent 42,1%, cela
concerne plus les femmes.
|
|
9% boivent régulièrement
|
-Les hommes boivent plus (11%) que les femmes(5%)
31% des hommes ont été en état
d'ébriété contre 17% des femmes.
|
Sexualité, contraception,
|
|
|
|
2/3 ont des rapports sexuels.
-Concernant les rapports
occasionnels :19% des hommes n'utilisent pas forcément
le préservatif contre 31% des femmes.
|
|
OVE PACA 2010
|
Baromètre conditions de
vie 2009
|
MPU bordeaux, 2005
|
ORS PACA 2007 Cpt de santé des étudiants
1ère année
|
Consommation de soins et de médicaments
-Soins dentaires
-généraliste
-spécialiste
-psychologue, psychiatre :
Protection sociale
|
Renonce à aller voir le médecin (33%)
38% des femmes ont recours aux soins dentaires contre 34,5%
des hommes.
81,6% des femmes ont recourx à un
généraliste contre 69,8% des hommes.
52,3% des femmes ont recours à un spécialiste
contre 30,4% des hommes.
7,2% des femmes ont recours à un psychologue, contre
3,5% des hommes.
71,2% des étudiants savent quel est leur centre de
sécurité sociale et 87,1% ont une mutuelle
|
|
7% ne vont jamais chez le médecin
|
|
Prévention
Information santé vaccination
Dépistage cancer
|
|
|
-Ils souhaitent des informations sur les MST, sur comment
être en bonne santé, sur la psychologie, sur la dépression
et le suicide.
|
|
Santé mentale
Mal être, fatigue
Dépression et
Stress
Souffrance psychologique Suicide
|
-Mal être et fatigue 76,2% -Déprime 35%
-Tension, nervosité 48,8%
|
1 trouble sur l'année chez 1/4 des étudiants.
Mal être 1/4 des étudiants
|
-Fatigue : plus d'un tiers 1/3 -Déprime et stress 69%
|
Mal être : 1/4 des étudiants 16% des hommes contre
32% des femmes.
-Suicidaire : 1/10
|
Tableau 2 : Suite des chiffres clef des enquêtes
épidémiologiques sur la santé des étudiants
|
Plan santé jeunes 2008
|
Rapport USEM 2009
|
Rapport LMDE écrit :
2006
|
3ème enquête étudiante : 2011
|
Perception de la santé Qualité de vie :
- sommeil
|
|
94,8% bonne
75% souffrent de
somnolence, 26% ont des problèmes de sommeil
|
|
|
Condition de vie - Logement
- Bourse
|
|
30,2% difficultés
financières.
|
60% habitent sur Aix et 40% en appartement
38% boursiers
|
|
Activité physique
|
Développer sport
|
|
|
|
Alimentation
Comportement alimentaire
|
Anorexie : entre 30 000 et
40 000 personnes touchées.
|
4,6% ont un mauvais
appétit
60%pensent manger de
manière équilibrée -Grignotage 94,1%
|
|
|
Tabac
|
|
14,6% fument
occasionnellement
|
|
|
Drogues illicites : - Cannabis
|
Près de la moitié des jeunes ont déjà
testé le cannabis
|
20,8% fume
|
|
|
Alcool
- ivresse
|
9/10 des personnes sont
problématiques
|
73,7% boivent
|
|
|
Consommation de
soins et de médicaments
-Opthamolgiste
-Soins dentaires -généraliste
-spécialiste
-Protection sociale
|
|
80% consultent un
généraliste
Gynéco 23,2%
83,7% ont une mutuelle
|
68% choix du médecin traitant proche du lieu de
domicile
25% Renoncent pour
raisons financières. Renoncent aux soins dentaires,
opthalmologiques et
gynécologiques pour
raisons financières
|
|
|
Plan santé jeunes 2008
|
Rapport USEM 2009
|
Rapport LMDE écrit :
2006
|
3ème enquête étudiante : 2011
|
-Information santé
|
3000 appels par an du numéro
|
Les femmes sont plus
|
|
Manque connaissances
|
|
vert fil santé jeunes
|
intéressées par la
|
|
sur le fonctionnement sur
|
|
-Parler sur RS sexualité -Développer
prévention et
|
contraception (16,4%) et par les violences
|
|
le système de santé
|
-Prévention
|
promotion santé
|
sexuelles (8,6%)
Les hommes sont
davantage intéressés par les accidents route
|
|
Satisfaits de leur cursus et de leur orientation
mais ont une vision inégale de leur chance de
|
-suicide
|
-Repérage suicide
|
(21,1%) et par l'alcool
|
|
réussite dans le monde
|
-Stress
|
|
(14,4%)
|
|
professionnel
|
-Avenir
|
|
Pensées suicidaires : 8,5% Stress 50,9%
|
|
Les hommes pensent
davantage l'égalité
hommes-femmes (58%)
que les femmes (52%)
|
Tableau 3 : Fin des chiffres clef des enquêtes
épidémiologiques sur la santé des étudiants
|
BS 2005 (population générale)
|
Repère santé 2006 (recours aux soins
PACA)
|
Rapport Wauquiez 2006
|
Rapport LMDE Santé mentale 2007
|
Perception de la santé
Qualité de vie :
|
Perception des risques de la population générale
: accidents circulation pour hommes/sanitaires pour femmes
-Qdv physique et psychique des
hommes supérieure
|
|
|
Pour Ceux étant en mal être : 66% se
perçoivent en bonne santé.
|
Condition de vie - Logement
-Transport - Bourse
|
|
|
-Résoudre problème logement -Tarif transport
étudiant -Allocation de rentrée et versement des bourses
à temps. -
Simplifier les démarches administratives
-Plus de bourses pour les classes moyennes
-Faire du crous un dispositif de toutes aides
-Créer un chéquier job stage -Créer pass
vers l'emploi
|
-Ceux étant en mal être : 45,4% vivent chez
parents
|
Activité physique
|
41,7% n'ont pas fait de sport intensif
dans la semaine précédente
|
|
|
Ceux étant en mal être :
65,9% font du sports et
10,9% participent à des jeux en réseaux.
|
Comportement alimentaire
|
|
|
|
42% de ceux étant en Mal être déclarent
manger sans s'arrêter
|
Tabac
|
29,9% de la population générale fume
|
|
|
22% mal être fume
régulièrement
|
Drogues illicites : - Cannabis
|
32,4% ont fumé au moins 1 fois ans leur vie
|
|
|
|
Alcool
|
13,7% boivent tous les jours 14,4% on déjà
été ivres
|
|
|
|
|
BS 2005 (population générale)
|
Repère santé 2006 (recours aux soins
PACA)
|
Rapport Wauquiez 2006
|
Rapport LMDE Santé mentale 2007
|
Contraception,
|
76,6% utilise contraception : Pilule,
stérilet, préservatif.
86,7% utilise le préservatif lors du 1er rapport.
|
|
|
|
Consommation
de soins et de médicaments
-Soins dentaires -généraliste
-spécialiste
|
Consultation spécialiste dûe à un
accident
|
10% d'hospitalisation par an Plus de femmes que d'hommes vont
à l'hôpital dûe à leur grossesse et pour des
problèmes de l'appareil digestif. Les hommes y ont recours suite
à des traumatismes.
80% consultent un
généraliste
58% vont chez un spécialiste. Plus les femmes
(gynécologie)
Plus attrait à prévention pour les femmes.
|
|
|
vaccination Dépistage cancer
|
Favorables à la vaccination
60% dépistages du cancer femmes 87,9% frottis
22,4% cancer colorectal
|
|
|
|
Violences physiques
|
4,1% rapports forcés
2,6% agressions physiques
|
|
|
|
Dépression
|
7,8% un épisode dépressif
|
|
|
|
Annexe 2 : Guide d'entretien
THEMES
|
RELANCES
|
Représentation sociale de la santé
|
- Pouvez-vous me donner les 5 mots qui vous viennent
spontanément à l'esprit à partir du mot
santé ?
|
Perception de sa
santé et des problèmes de santé
|
- Pourriez-vous me parler maintenant de votre santé,
comment pourriez vous la définir, quel rapport avez-vous avec votre
santé...
- Rencontrez-vous des problèmes de santé
(explorer ce qui est associé à la terminologie «
problèmes »), si oui lesquels ?
- Que faites-vous habituellement lorsque vous êtes
confrontés à un problème de santé ? (explorer les
différents « stratégies » en fonction des
différents problèmes).
|
Comportements de santé et recours aux soins
|
- Consacrez vous du temps à votre santé ? Si
oui comment?
- Que faites vous quand vous êtes malade ? (Par exemple
la dernière fois que vous étiez malade qu'avez vous
fait?)
- Qui allez vous voir (/Où allez vous) quand vous
êtes malade ?
|
Les structures
|
- Quels sont les différents professionnels de
santé et/ou différentes structures de santé auxquels vous
avez recours habituellement ?(généraliste, gyneco, dentiste,
psy...)
|
Les structures sur Aix
|
- Sur Aix-en-Provence quels sont les différents
professionnels et/ou les différentes structures que vous connaissez ?
(faire énumérer et spécifier leur rôle)
|
Attentes
|
- Que pensez vous qu'il faudrait changer ou créer pour
la santé des étudiants ?
- Qu'attendez vous des structures de santé actuelles
?
- Quels thèmes de prévention vous
intéresseraient ?
- Si une structure était créée, y iriez
vous ? pour voir quel
professionnel? (assistante sociale, médecin,
psy...)
|
Socio-demo
|
Filière+ niveau d'étude Age
Lieu d'habitation
|
Annexe 3 : Bilan des entretiens directifs
Tableau 1 : Bilan des entretiens sur le site « sciences
»
Sites
|
Sciences (Montperrin)
|
Sociodémogra phiques
|
L1 droit,F, 19, cité U Aix
|
L1 droit, H, 19, chez
parents Aix
|
L1 droit, F, 18, parents Puyricard
|
F 22 ans, parents Salon de Provence, Droit L3
|
H 18 ans, parents Vitrolles,droit L1
|
H 21 ans, tout seul en
appartement à Aix, Droit L1
|
Représentatio n sociale de la santé (1)
|
Alimentation= frais, varié,
bio..
Sport= se dépenser
Moyens de recours=
ressources, accès au soin cher
|
Maladie Virus
Microbes Hygiène infirmerie
Santé= symptômes ; hygiène
|
Médecin
Maladie
Hôpital
Vaccin= immuniser
Don du sang= pour santé des autres Santé= ça
va/ ça va pas= malade Maladie dure, inconnue ?
médecin
|
Stress
Maladie: physique/mental
Fatigue: engendre Problèmes de santé.
|
Maladies:
Médecin Médicaments
|
Tabac: -
Sport: assure longévité Médecin:
réflexe d'aller le voir
Longévité:assure bonne santé toute sa vie
|
Perception de sa santé et des problèmes de
santé
|
Problèmes= allergie, virus,
vue.
|
Tres peu malade
Bien portant= abs St Bonne forme= pas fatigué
Problèmes= maladie
|
morale (fatigue, Problèmes
psychiques)/physiques (maladies, blessures)
Problèmes= maladie, Fracture vertébrale
|
-Bonne santé générale s'est
déboîté l'épaule
|
Bonne santé
|
Bonne santé
|
Comportemen ts de santé et recours aux soins
|
Médecin généraliste.
|
Médecin généraliste/
hôpital.
|
Soi, médicaments/médecin,
|
Médecin : grippe Urgences: épaule
déboîtée
|
Médecin quand
malade: trouve
médocs adaptés
|
Soi (pas de médocs, juste
dormir)
sauf cas extrêmes: qd peut plus se lever.
|
Les structures
|
Dentiste, médecin généraliste,
hôpitaux, ophtalmo, kiné, ostéopathe (= pour replacer les
os), acuponcteur.
|
Docteur, infirmiers,
anesthésiste, dentiste,
ophtalmo
|
Médecin Généraliste, dentiste, ophtalmo,
kiné, ostéopathe, pharmacien.
|
Médecin traitant, kiné
|
non
|
Hôpital, médecin généraliste.
|
Les structures sur Aix
|
non
|
Hôpital, pharmacie,
cabinets médicaux.
|
Centre médical, médecin traitant
Puyricard.
|
Médecin Salon
|
non
|
Médecins particuliers.
|
Attentes
|
Infos sur où aller et réductions tarifs/
gratuit, infos sur mutuelles
Prévention : diabète, cancer
|
Service premiers secours améliorés (infarctus).
Prévention : grippe, maladies contagieuses
Prise en charge des malades urgents.
|
Sécurité sociale rembourse + Suivi des
personnes.
Prévention : son médecin
|
Centre de cardiaques, relaxation. Centre médical
spécifique aux universitaires Proximité de l'emplacement
Avoir infos sur lieux et spécialités
Pas de prévention car assez d'infos
|
Ne se sent pas
concerné
|
-Coût moins élevé
-Plus de remboursement de la sécurité sociale
-Moins de difficultés
administratives (sécurité sociale)
|
Recours à la structure
|
Oui
|
Oui, si pas le choix,
problème sur place.
|
Oui, si sur place/ urgence, ou si rendez-Oui vous + rapide, ou -
cher.
Irait voir psy, et généraliste, voir gynéco
si femme.
Peur que ce soit pas assez suivi pour médecin traitant.
|
si à côté pour y aller rapidement Avoir
généraliste et ophtalmo.
|
Non
|
Non, assez grand pour se
renseigner lui même.
Ca ferait moins d'argent pour les étudiants.
|
Tableau 2: Bilan des entretiens sur le site « droit
»
Sites
|
Droit
|
Socio démographiques
|
H, 25 ans, CU, M2 droit
|
F, 18 ans, Marseille, parents
|
L2 droit, H, 21, salon, parents
|
Capacité droit, F, 19, château neuf
de
Martigues, parents
|
Représentation sociale de la santé
|
- Physique
-Dormir bien
-Manger beaucoup -Sport
|
- Se soigner (médoc, visites médecins) -Manger
équilibré
|
Malade : mauvaise santé= malade Forme : entretenir sa
santé.
|
Hôpital : plus compétant que le médecin
car différents services complémentaires, voient plus de cas.
Médecin : 1ere personne à voir si malade.
Sécurité : remboursement, carte sécu
Mutuelle : complémentaire, remboursement. La santé
c'est cher.
|
Perception de sa
santé et des problèmes de santé
|
- Bonne santé
|
Bonne santé
|
Défini par rapport à sa forme : fatigué :
ê mal, avoir de l'énergie : bien en forme.? joue
sur la santé.
Problèmes : aucun
Si problèmes : va au docteur sauf si petit « maux de
tête » médicaments.
|
Va pas souvent chez médecin, se soigne seule : mal de
tête, otite, rhume... si c'est son enfant, va chez médecin.
Problèmes : peu
.
|
Comportements de
santé et recours aux soins
|
Quand pas bien : dormir, ne va pas étudier
|
Si vomissements, malaises : médecins
généralistes
Une fois par an voit médecin pour analyse sang
|
Temps : pas trop, fait un peu de sport.
|
Temps : non, y pense quand malade
|
Les structures
|
Médecin
|
La Timone, Hôpitaux, médecins,
planning familial
|
Médecin généraliste, dentiste, ophtalmo
|
Hôpital, médecin traitant, spécialistes
(dermatologue)
|
Les structures sur
Aix
|
Non
|
Non
|
Pas sur Aix, mais sur salon, oui
|
Sur Aix, non.
|
Attentes
|
Prévention nourriture (régime)
|
Réduction des coûts pour jeunes, +
concentré sur la santé des jeunes (cancers col utérus,
sein)
|
Créer infirmerie ex : si maux de tête, pas de
solution.
Médecins prévoyants, performants, bon
Diagnostic.
Prévention : sida, cigarette, OH.
|
Fassent bon Diagnostic. Prévention : aucun
|
Recours à la
structure
|
Non si à Nice, oui si malade sur aix.
Généraliste oui.
Dentiste oui.
Psy non.
|
Oui si pas loin, proche de la fac, pour consultations
Gynécologue ++ et bien tt le reste Psychologue ++ car trop
cher Spécifique + aux pb jeunesse : alcool, dépendance, dilemme
(avenir).
|
Si urgence, se sent pas bien ou si sur place, oui.
Si médecin bons, ok pour à la place de ses
médecin traitant.
Psychologue : selon l'état moral. Assistante sociale : ok,
payer livre, moyens de transport...
|
Ok si sur place, car cher d'aller chez le médecin et passe
beaucoup de temps à la fac.
Assistante sociale, ok
Psychologue, ok
|
Tableau 3 : Bilan des entretiens sur le site «
Économie et sciences de gestion »
Sites
|
Economie
|
Sociodémograp hiques
|
L1 sc eco gest°, F, 18,
parents, Vitrolles.
|
M2 éco, H, 22, Aix studio
|
M1 finance, H, 23, cité U,
étranger
|
H, 25 ans, Cité U, M1 éco
|
F, 22 ans, Colocation
Milles, L3 éco
|
F, 22 ans, Aix studio, M1 éco
|
Représentation sociale de la santé (1)
|
Maladie : préserver des
maladies/ se soigner
Vaccin : prévention.
Docteur : 1ere personne que l'on va voir quand malade.
Epidémie : se propage, santé de tous
Traitement : guérir
|
nourriture : bien manger, pas trop gras, salé
cigarette : mauvais pour les
poumons
alcool : mauvais à plus long terme sport : faut faire du
sport
sommeil : important, faut dormir.
|
Joie : joie de vivre quand bonne santé
Bonheur : quand bonne santé, heureux
Vie : joie de vivre, vie normale, plus à l'aise que celui
qui est malade.
Santé=
Mentale (sans soucis dans la tête)/ physique (5 sens/ pas
handicapé, infirme)
La santé c'est tout, la santé avant tout :
l'argent
contribue au bonheur, mais certaines maladies ne peuvent pas
être soignée mm avec l'argent.
|
- Bien portant - primordiale - Base de tout - Avoir un corps
sain
|
-Mutuelle : bien pour
étrangers
|
-Sécurité sociale -MEP
|
Perception de sa santé et des
problèmes de santé
|
Attrape vite « les petites
bêtes qui traînent » : trucs de l'hivers :
grippe, rhume. Problèmes= maladie
|
Fume trop, doit arrêter, mais
sinon, « va bien », bonne santé. Pas de
maladies, pas handicapé par les maladies, pouvoir se lever, faire ce que
l'on veut.
Problèmes: bronchites, angines...
|
Mental joue sur physique: avoir moins de soucis, se loger, se
nourrir, problèmes familiaux, actes violents qui vous
marquent.? physique : sport, éviter accidents.
Problèmes : mental : famille, financement.
Physique : ça va.
|
Bonne santé
|
Bonne santé
|
Bonne santé
Problèmes de santé :
Mal de tête/corps
|
Comportements de santé et
recours aux soins
|
Tps : non, se lave main,
vaccin, se laver.
Attends que ça passe, puis médecin.
|
Tps : pas posée
doliprane + repos, attends que ça passe, va peu chez
médecin, sauf si vraiment « mal ». jeune pour avoir
problèmes de santé.
|
Tps : quand tombe malade, se soigne.
Problèmes mental : méditer, voir avec camarades,
donnent leurs avis pour résoudre problème
Problèmes physique : pas encore tombé malade.
|
Si fièvre : repos (chez soi ou sort se changer les
idées)
|
Si rhume : médecin traitant Sport : natation
|
Quand pas bien :
docteur
|
Les structures
|
Dentiste, ortho dentiste,
gynécologue, dermato,
ophtalmo, ORL, celui qui masse.
|
Médecin, ophtalmo, dentiste.
|
Pas posée.
|
Santé médicale,
médecine préventive,
médecin du monde
|
Hôpitaux publics, centre
vile d'Aix
|
Hôpital
|
Les structures
sur Aix
|
Aix, non, Vitrolles oui.
|
Regarde sur Internet pour savoir si besoin
|
Médecin traitant
|
Non
|
Hôpitaux publics, centre
vile d'Aix
|
Non
|
Attentes
|
Carte vitale arrive plus vite Prévention : maladies du
sang : sida, hépatite, leucémie
|
Avoir des infos sur où aller. Prévention :
mère infirmière déjà informé.
|
Cellule de soin= infirmerie et docteur si possible et psy dans
la fac, une ambulance
Prévention : alcool, cigarette comment joue sur
santé physique, mentale, car beaucoup de jeunes se « soulent la
gueule » MST/sida, hépatites.
|
Non
|
Prévention
|
non
|
Recours à la
structure
|
Bof, si urgence, oui, sinon chez soi.
Intéressée par ortho dentiste.
|
Non si à Nice, oui si malade sur aix.
Généraliste oui.
Dentiste oui.
Psychologue non.
|
Oui, doc, psy +++ car mental joue sur les
études, assistante sociale, dentiste.
|
Oui si proche car plus pratique (consultations à tous
moments)
|
Oui si elle a le temps et si pas cher.
|
Oui, si prix réduit
|
Tableau 4 : Bilan des entretiens sur le site « IUT
»
Sites
|
IUT
|
Sociodémographiques
|
L3 OGA alternance, H, 20, aix, appart.
|
DUT2 GLT alternance, 21, appart.
|
F, 20 ans, parents, Berg-l'etang, DUT 2ème
année
|
H, 21 ans, CU, L2 IUT
|
Représentation sociale de la santé (1)
|
Sport= se défouler, garder la ligne, éliminer les
toxines, se muscler, transpirer
Bonne N°= début du bonheur,
équilibré/junkfood
Sommeil= réparateur, corps, mental, muscles. Culture=
santé mentale, pas s'ennuyer, dvpt cerveau...
Sexe= se déstresser
|
Hygiène: altR et corporelle. Ni trop, ni trop peu.
Médicaments : soigner
Hôpital : selon les maladies : cancer, apendicite, maladies
qui font peur. Médecine :voir qd malade + conseils Pharmacie : chercher
medoc + conseils.
|
-Sport
-Nutrition
-Eviter les excès
-Substances illicites (drogues, alcool, tabac).
|
-Age
-Vivre plus longtemps -Bon environnement -pas d'alcool, fumer,
-Manger équilibré
|
Perception de sa santé et des problèmes de
santé
|
pense ê en bonne santé.
Pbs= Articulations douloureuses
|
Correct, peu malade Pbs= maladie
|
Bonne santé
Pb : Mal aux organes internes.
|
Bonne santé
Pbs de santé : malade, maladie, sida, stress, isolement
|
Comportements de
santé et recours aux soins
|
Tps : Fait du sport, dors bien... Remèdes de grd
mère puis médecin.
Famille car issue du milieu hospitalier.
|
Tps : hygiène altR et corporelle, bien se couvrir en
hivers.
Attends, si guéri pas? tel
médecin
|
Si supportable : seul
Si pas supportable : médecin pour avoir certif
|
Si pas grave : repos, eau Si grave : médecin
|
Les structures
|
Médecins, centres de santé, centres
hospitaliers.
|
Hopitaux, centre radiologie, analyse,
gyneco, dentistes... structures pour jeunes en
difficulté.
|
Don du sang, dermato
|
Non
|
Les structures sur Aix
|
Sait ou aller
|
ok
|
Non
|
Non
|
Attentes
|
Mutuelle et sécurité sociale pas assez
expliqué.
Rendre + facile d'utilisation
- d'attente
prev° : dejà informé.
|
Prev° : OH, sida, don du sang ont dejà eu lieu dans
leurs cours.
|
Non, bien renseigné
|
Non car bonne santé
|
Recours à la structure
|
Non, pas besoin.
|
Non, garde ses medecins.
|
Oui si proche et procédures administratives rapides.
Gynéco ++
|
Pour étrangers : bien s'ils veulent parler Bien si AS pour
aider
Bien dentiste si pas cher.
|
Tableau 5 : Bilan des entretiens sur le site « Lettres
et sciences humaines »
Sites
|
Lettre
|
Socio démographiques
|
L1, art plastique, H, 19 ans, Cité U,
étranger
|
L2, LEA anglais, F, Aix, 23 ans, parents
|
H,23 ans, seul Lettres
|
F , ...., parents Lettres
|
Représentation sociale de la santé
|
Physique Psychologique/ spirituel
Bien-être
Corps sain, bien alimenté, équilibré.
Se respecter soi même pour être bien avec les
autres et la vie, affronter les choses de la vie, (bonnes ou pas).
|
Corps : médecin, dentiste, dermatologue,
spécialistes pour parties du corps
Esprit :psychosomatique, bien dans son corps et dans sa
tête
Concept en soi (hygiène, maladie, s'occuper de soi, vivre
longtemps)
Hygiène : éviter les maladies
|
-nutrition :quand mange trop, on devient gros, ça fait
mal
-manger bio : produit naturel, n a une bonne santé.
Chimique nuit à la santé.
-sport : plutôt actif car le corps a besoin d'être
actif. -Médecine préventive : pas attendre qu'on soit malade
pour se soigner.Agir avant d'être malade. Sans stress : Quand on est
stressé on a plus de maladies
|
-Médecine :1ère aide.
-Maladie : différentes maladies.(mental, psycho,
générale, amour)
-Médicaments :pas assez remboursé. « Seul
moyen » de se soigner. Y'a aussi plantes, Huiles essentielles, cures
psychanalytiques.
-Opérations : problèmes corporels, dents de
sagesse. -Personnel médical : aides soignants...
Bien être, le travail c la santé
|
Perception de sa santé et des
problèmes de santé
|
La santé c'est le résultat de tout ça,
état de vie, équilibre, prendre soin de soi, être bien avec
les autres.
Problèmes physiques causés par
soi? corps accidents, apprendre de ses
problèmes, vie= apprentissage. malade?
prendre une pilule pour se soigner et psychologique, pensée positive.
|
Hygiène : vitale et s'occuper de soi secondaire. Vivre
longtemps, éviter ce qui fait déprimer. Image de la voiture :
moteur = hygiène /bien-être = poste radio
Étudiants peu de moyens
Allergies, donc manger biologique
Dépression hivernale.
|
Ca dépend du pays, du département, du continent.
En afrique on attrape le sida en europe y'a moins de chance car beaucoup de
moyens(hopitaux, prévention)
|
Bonne santé
Pas de pb
Pb : psychologique, corporel, corps en manque
|
Comportements de santé et
recours aux soins
|
Faire du sport, faire des choses qu'on aime, être
positif.
Medecin, rhiki
|
Mental +++, bien dans sa tête, esprit a pouvoir sur corps,
pas négliger.
Attends et si grave, docteur ou urgences S'occuper de sa
santé : hygiène, brosser dents, se laver, manger
équilibrer.
Pas laisser traîner, surtout quand douleur interne.
|
Si grave : médecin ou hopital. Si pas grave : prendre
médicaments, attention prendre quanfd on connaît.
|
Pas de médoc sauf quand malade
|
Les structures
|
médecin
|
Pharmacie, médecin
|
Hôpitaux, médecin généraliste
|
Médecin généraliste, homéopathe,
infirmière,
masseur, kiné
|
Les structures
sur Aix
|
aucune
|
hopital
|
Non
|
Médecin généraliste pour certificat
médical
|
Attentes
|
Promouvoir la recherche de l'équilibre plutôt que la
bonne apparence
|
Créer dispensaire avec généraliste et
spécialistes, centraliser
Savoir les pharmacies moins chères.
|
Que les personnels de santé travaillent mieux
|
Visite médicales moins chères, + remboursements, +
informations sur les lieux, faire de la prévention sida,
|
Recours à la
structure
|
Éventuellement
|
Non, garde son médecin car confiance
|
Peut être...
|
Si c avantageux (moins cher) oui.
|
Annexe 4 : Classement des mots ou expressions en 4
catégories.
Référence à l'expérience
de vie
|
Référence à
des impressions personnelles
|
Référence à
des précautions
|
Références à
des conséquences pratiques
|
Groupe 1 : Valeur
|
Groupe 2 : Références
|
Groupe 6 : Références
|
Groupe 8 : Références
|
de la santé
|
à soi et à son corps
|
à l'hygiène :
|
à la maladie et au
|
-l'essentiel
|
- bien se connaître
|
- avoir une vie
|
médecin :
|
-la plus grande
|
- ne pas sentir son
|
régulière
|
- ne pas être malade
|
richesse
|
corps
|
- avoir une vie saine - ne pas faire d'excès
|
- être suivi par le
médecin
|
|
Groupe 3 : Références
|
- avoir une alimentation
|
|
|
à la vie
|
équilibrée
|
Groupe 9 : Références
|
|
- vie sans contraintes,
|
- faire du sport
|
à l'équilibre :
|
|
profiter de la vie
|
- avoir bon appétit
|
- bon équilibre physique
|
|
- ne pas penser à la
|
- vivre le plus possible
|
- bon équilibre mental
|
|
maladie
|
au grand air
|
- bon équilibre
|
|
- voir le médecin le
|
- bien dormir
|
- équilibre dans la
|
|
moins possible
|
- sobriété
|
famille
|
|
- ne pas penser à la maladie
|
- se reposer
Groupe 7 : Références
|
Groupe 10 : références à la
vitalité :
|
|
Groupe 4 : Références
|
à la prévention
|
- pouvoir affronter tous
|
|
au bien-être physique
|
- passer un bilan
|
les problèmes
|
|
- pleine forme
|
régulièrement
|
- optimisme
|
|
- se sentir bien dans sa
|
- se surveiller
|
- ne pas avoir peur de
|
|
peau
|
- mieux vaut prévenir
|
l'avenir
|
|
- un esprit sain dans un corps sain
- épanouissement
|
que guérir
|
- dynamisme
- vivre le plus longtemps possible
|
|
Groupe 5 : Référence au
bien-être
|
|
Groupe 11 :
|
|
- joie de vivre
|
|
Références au travail :
|
|
- bonheur
|
|
- pouvoir travailler
|
|
- bon moral
|
|
|
|
- bonne humeur
|
|
|
En grisé, les termes les plus cités par la tranche
d'âge des plus jeunes (moins de 30 ans).
Annexe 5 : Classement des mots ou expressions en 15
catégories.
(0) Social
|
(1) Valeur de la santé
|
(2) Vie hédoniste
|
(3) Forme physique
|
(4) Bien-être
|
(5) Hygiène de vie
|
(6) Prévention
|
(7) Médicaments
|
Famille
|
Important (2)
|
Sexe (5)
|
Sport (82)
|
Bien être (33)
|
Alimentation correcte (26)
|
Prévention (7)
|
Médicament (26)
|
Intégration
|
Primordiale (2)
|
Boisson (3)
|
Forme (18)
|
Équilibre (10)
|
Hygiène (19)
|
Protection (4)
|
Médicaments (14)
|
Niveau de vie
|
Primordial
|
Soleil (4)
|
Corps (5)
|
Bonne (6)
|
Nourriture (14)
|
Capote
|
Traitement (2)
|
Scolarité
|
Capital
|
Manger (3)
|
Physique (2)
|
Bonheur (4)
|
Hygiène de vie (14)
|
Protéger
|
Advil
|
|
Essentiel
|
Cigarette (3)
|
Forme physique (2)
|
Est la santé (4)
|
Nutrition (11)
|
Attention
|
Aspirine
|
|
|
Liberté
|
A fond la forme (2)
|
Spiritualité (4)
|
Sain (9)
|
Est la préserver
|
Toplexil
|
|
|
La vie
|
En forme
|
Repos (3)
|
Manger équilibré (7)
|
Préservation
|
Médiator
|
|
|
Pasino
|
Activité
|
Bonne humeur (2)
|
Bien manger (7)
|
Tabagisme
|
Mercurochrome
|
|
|
Masturbation
|
Avoir la pêche
|
Bonne santé (2)
|
Fruits (5)
|
Tests
|
Vitamiune C
|
|
|
Tchin
|
Bonne condition
|
Moral (2)
|
Bien dormir (5)
|
Suivis médical
|
Recherche
|
|
|
Apéro
|
physique
|
Esprit (2)
|
Fruits et légumes par jour (4)
|
Rendez vous
|
Résistance
|
|
|
Dragibus
|
Condition physique
|
Mental
|
Dormir (8)
|
Examens
|
Traitements
|
|
|
Faim
|
Force
|
Joie
|
Bonne alimentation (2)
|
Prise de sang
|
|
|
|
Fumette
|
Fort
|
Bien
|
Fruits et légumes (2)
|
Vaccins
|
|
|
|
Rire
|
La forme
|
Bon
|
Légumes (2)
|
|
|
|
|
Plaisir
|
Musculation
|
Confort
|
Fumer tue (2)
|
|
|
|
|
Pur
|
Pleine forme
|
Équilibre mental
|
Nourriture saine (2)
|
|
|
|
|
Repas
|
Vélo
|
Être
|
Diététique
|
|
|
|
|
Sexe
|
|
Être bien
|
Eau
|
|
|
|
|
Sexualité
|
|
Bonheur
|
Frais
|
|
|
|
|
Voyager
|
|
Tranquillité
|
Manger correctement
|
|
|
|
|
Carotte
|
|
Ne rien faire
|
Trop sucré
|
|
|
|
|
À la tienne À ta santé
|
|
Esprit sain dans un corps sain
|
Alimentation équilibrée Alimentation saine
|
|
|
|
|
Vin
|
|
Pas de soucis
|
Alcool occasionnellement
|
|
|
|
|
|
|
Qualité de vie
|
Bifidus actif
|
|
|
|
|
|
|
Sa va bien
|
Éviter de manger trop gras
|
|
|
|
|
|
|
Sérénité
|
Hygiène alimentaire légumes
|
|
|
|
|
|
|
Tranquille
|
Manger sain
|
|
|
|
|
|
|
|
Manger bouger
|
|
|
|
|
|
|
|
Mode de vie sain
|
|
|
|
|
|
|
|
Ne mange pas trop gras
|
|
|
|
|
|
|
|
Ne pas fumer
|
|
|
|
|
|
|
|
Nutritive
|
|
|
|
|
|
|
|
Trop sucre
|
|
|
|
|
|
|
|
Pratiquer un sport aide à éliminer
|
|
|
(8) Maladie
|
(9) Structures
|
(10) Personnels soignants
|
(11) Vitalité
|
(12) Travail
|
(13) Santé Publique
|
(14) Soins
|
(15) Négatif
|
Maladie (67)
|
Hopital (29)
|
Médecin (38)
|
Vitalité (6)
|
Travail (3)
|
Sécurité sociale (9)
|
Soin (7)
|
Mort (3)
|
Cancer (7)
|
Hôpitaux (4)
|
Docteur (16)
|
Longévité (2)
|
Le travail
|
Sécurité (5)
|
Soins (4)
|
Mauvaise (2)
|
Sida (7)
|
Pharmacie
|
Médecine (11)
|
Espérance de vie (2)
|
c'est (3)
|
Mutuelle (5)
|
Nature (2)
|
Douleurs
|
Malade (5)
|
Clinique
|
Toubib
|
Longue vie (2)
|
|
Carte vitale (4)
|
Se soigner (2)
|
Fatigue
|
Maladies (3)
|
Croix rouge
|
Généraliste
|
Vivre
|
|
Sécu (4)
|
Herbe médicinales
|
Problème
|
Rhume (3)
|
Labos
|
Personnel de santé
|
Possibilité de faire plein
|
|
Cher (3)
|
Rétablis toi bien
|
Douleur
|
Allergie (2)
|
pharmaceutique
|
Blanc
|
de choses
|
|
Protection sociale (2)
|
Acupuncture
|
Souffrance
|
Grippe (2)
|
Urgences
|
Allo docteur
|
Pouvoir
|
|
Argent (2)
|
Aller mieux
|
Arnaque et
|
Handicap (2)
|
|
Médical
|
Avenir
|
|
Assurance maladie
|
Chamanisme
|
injustice
|
Asthme (2)
|
|
Aide personnel
|
Avoir une santé de fer
|
|
Chere (2)
|
Guérison
|
Chantage
|
MST (2)
|
|
|
Capacité
|
|
Santé (2)
|
Mieux
|
Arnaque
|
Migraine
|
|
|
Espoir
|
|
Déficit de la sécu (2)
|
Rémission
|
Centrale nucléaire
|
Mononucléose
|
|
|
Jeunesse
|
|
Payant
|
|
Décès
|
Nosocomial
|
|
|
Santé de fer
|
|
Système
|
|
Morte
|
Stress
|
|
|
Vivacité
|
|
Tiers
|
|
Peur
|
Es viral
|
|
|
Vivant
|
|
Trou dans la sécu
|
|
|
Absence de maladies
|
|
|
|
|
Rembourser
|
|
|
Dermite seborehique Diabete
|
|
|
|
|
Suppression remboursement des médicaments
|
|
|
Herpès
|
|
|
|
|
Gratuite
|
|
|
Mal aux yeux
|
|
|
|
|
Meilleure ailleurs qu'en
|
|
|
Mal nutrition
|
|
|
|
|
France
|
|
|
Malade comme un chien
|
|
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Alliaps Cotorep
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Obesité
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Courrier
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Verrues plantaires
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Mafia de la santé
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Fièvre de cheval
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Ministère
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Poumons
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Publique
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Les antibiotiques ne servent à rien
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Roseline bachelot Sanitaire
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Analyse médicaments
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AMM
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Antibiotiques
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Compliquée
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Compliqué
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Bio éthique
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Annexe 6 : Questionnaire
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Laboratoire de Psychologie Sociale
Université de Provence
29, Avenue Robert Schuman
13621 Aix en Provence Cedex 1
|
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Questionnaire sur la santé des
étudiants
Bonjour,
Dans le cadre de nos études à
l'université d'Aix en Provence, nous effectuons une recherche sur la
santé des étudiants. C'est important pour nous d'avoir les
réponses d'un grand nombre de personnes. Nous vous demandons, pour cela,
de répondre à quelques questions. Vous êtes totalement
libre d'accepter ou non de participer à cette
recherche.
Vos réponses seront strictement
confidentielles. Le traitement informatique des données
sera anonyme. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises
réponses, répondez le plus sincèrement possible.
La seule chose qui compte pour nous c'est ce que vous
pensez réellement, que vous puissiez vous exprimer
librement par rapport aux différents sujets que nous allons
vous proposer.
Lisez bien les consignes avant de répondre et demandez des
explications à l'enquêteur si elles ne vous semblent pas
claires.
Merci pour votre participation...
Sommaire : Quelles questions pour quelle variable
?
~
~
~
~
Santé perçue
- p3 : Représentations sociales de la
santé
- p3 : Qualité de vie liée à la
santé (Échelle GHQ)
- p5 : Comportements de santé
- p6 : Gravité perçue
- p7 : Raisons du recours au médecin
État de santé
- p5 : Problèmes de santé
- p6 : Maladie chronique
Connaissances
- p9 : Connaissance des structures de soins sur
Aix
- p10 : Connaissances sur la sécurité
sociale et les mutuelles
- p11 : Connaissances sur le système de
santé
Pratiques
- p6 : Parcours de soins
- p8 : Lieux de soins
- p8 : Recours aux soins
~ p8 Attentes
~ p10 Besoins
- besoins perçus
- besoins personnels perçus
~ p11 Caractéristiques
socio-démographiques
Santé perçue : Représentation
sociale de la santé
Citez les 3 mots ou expressions qui vous
viennent spontanément à l'esprit à partir du mot
SANTE.
|___| |___| |___|
Dans les cases ci-dessus,
NUMEROTEZ par ordre d'importance de 1 à
3, les mots que vous avez cités. Le numéro 1
étant celui qui vous semble le plus important
et le numéro 3 étant le moins
important.
Santé perçue : Qualité de
vie
Les questions suivantes concernent votre état de
santé.
Cochez, pour chacune
d'entre elles, la case qui correspond le mieux à votre situation
Q1. Dans l'ensemble, pensez-vous que votre santé
est :
1 Excellente 2 Très bonne 3 Bonne 4 Médiocre 5
Mauvaise
Q2. Voici une liste d'activités que
vous pouvez avoir à faire dans votre vie de tous les jours.
Pour chacune d'entre elles, indiquez si vous êtes
gênée en raison de votre état de santé
actuel.
|
Oui, beaucoup
|
Oui, un peu
|
Non, pas du tout
|
a- Efforts physiques modérés tels que
déplacer une table, passer l'aspirateur, jouer aux boules
|
1
|
2
|
3
|
b- Monter plusieurs étages par l'escalier
|
1
|
2
|
3
|
En permanence
a- Avez-vous fait moins de choses que ce que vous auriez
souhaités ? 1
c- Avez-vous dû arrêter de faire certaines choses ?
1
Très souvent Quelquefois Rarement
Jamais
Q3. Au cours de ces 4 dernières
semaines, et en raison de votre état
physique
Q4. Au cours de ces 4 dernières
semaines, et en raison de votre état
émotionnel (vous sentir triste, nerveuse ou
déprimée)
En permanen ce
|
Très souvent
|
Quelquefo
is Rarement Jamais
|
Q5.
a- Avez-vous fait moins de choses que ce que vous auriez
souhaités ?
c- Avez-vous eu des difficultés à faire ce que
vous aviez à faire avec autant de soin et d'attention ?
Au cours de ces 4 dernières
semaines, dans quelle mesure vos douleurs
physiques vous ont gêné dans votre travail ou vos
activités domestiques ?
1 Pas du tout 2 Un petit peu 3 Moyennement 4 Beaucoup 5
Enormément
Q6. Au cours de ces 4 dernières
semaines, y a-t-il eu des moments où votre
état de santé, physique ou émotionnel,
vous a gêné dans votre vie et vos relations avec les autres, votre
famille, vos amis, vos connaissances ?
1 En permanence 2 Très souvent 3 Quelquefois 4 Rarement 5
Jamais
Q7. Les questions qui suivent portent sur comment vous vous
êtes sentie au cours de ces 4 dernières
semaines. Pour chaque question merci d'indiquer la
réponse qui vous semble la plus appropriée. Au cours
de ces 4 dernières semaines, y a-t-il eu des
moments où :
En permanence
|
Très souvent Quelquefois Rarement
Jamais
|
a. Vous vous êtes senti(e)
calme et détendu(e) ? 1 2 3 14 5
b. Vous vous êtes senti(e) débordant(e)
d'énergie ? 1 2 3 l4 5
|
|
c. Vous vous êtes senti(e)
triste et abattu(e) ? 1 2 3 l4 5
Santé perçue : Comportements de
santé
Classez les comportements ci-dessous, du plus
important au moins important pour préserver votre santé.
Reportez les lettres associées à chaque
comportement dans les espaces réservés ci-dessous.
|
|
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|
|
A
|
Pratiquer une activité physique régulière
|
F
|
Ne pas fumer
|
B
|
Avoir de bonnes relations avec vos amis, vos proches amis
|
G
|
Avoir une alimentation équilibrée
|
C
|
Dormir au moins 7h par jour
|
J
|
Aller voir régulièrement son médecin.
|
D
|
Avoir une pensée positive
|
K
|
Ne pas boire plus de 2 à 3 verres d'alcool par jour
|
E
|
Ne pas avoir de rapport sexuel à risque
|
/.../
/.../
/.../
/.../
/.../
/.../
Les 3 comportements qui vous semblent les plus
importants pour préserver votre santé.
Les 3 comportements qui vous semblent
neutres pour préserver votre santé.
Les 3 comportements qui vous semblent le moins
important pour préserver votre santé.
État de santé : Maladie
chronique
Souffrez-vous d'une maladie chronique ? (Une maladie chronique
est une maladie qui dure depuis au moins 3 mois)
U1 Non
U2 Oui
~ Si oui, laquelle ? :
État de santé : Problèmes de
santé
Santé perçue : Gravité
perçue
Avez-vous eu des problèmes de santé ou
maladie au cours des 12 derniers mois (ex : grippe,
fracture, asthme, rhume, angine, migraine, gastro-entérite... ) ?
U1 Non ~ Si, non, allez à la
question n°7
U2 Oui
~ Si oui, indiquez dans le tableau
ci-dessous les problèmes de santé (ou maladie) que vous avez
rencontrés durant les 12 derniers mois. Nous vous demandons d'indiquer
au maximum 3 problèmes qui vous semblent les
plus importants. Pour chacun d'eux, évaluez son niveau
de gravité (Mettre une croix dans la case qui
correspond à votre réponse).
|
Pas grave
|
Peu grave
|
Moyennement grave
|
Assez grave
|
Très grave
|
a) Problème de santé n°1 :
|
U1
|
U2
|
U3
|
U4
|
U5
|
b) Problème de santé n°2 :
|
U1
|
U2
|
U3
|
U4
|
U5
|
c) Problème de santé n°3 :
|
U1
|
U2
|
U3
|
U4
|
U5
|
|
Pratiques : Parcours de soins
Pour chacun des problèmes de santé ou
maladie que vous avez cités précédemment, indiquez ce que
vous avez fait. Si vous avez fait plusieurs actions,
numérotez ce que vous avez fait dans l'ordre
chronologique en partant de 1 (1 étant la première
action/chose que vous avez faite).
Problème de santé n°1
__| Vous avez demandé conseil à vos camarades.
__| Vous êtes allé(e) chercher des informations sur
internet. __| Vous avez attendu que ça passe
__| Vous avez demandé conseil à votre famille.
__| Vous êtes allé(e) voir un spécialiste
__| Vous êtes allé(e) à l'infirmerie de
l'université
|
|__| Vous êtes allé(e) aux urgences
|__| Vous êtes allé(e) directement à la
pharmacie |__| Vous êtes allé(e) chez le médecin
|__| Autre (précisez) :
|
|
|
|
|
|
|
|
Problème de santé n°2
__| Vous avez demandé conseil à vos camarades.
__| Vous êtes allé(e) chercher des informations sur
internet. __| Vous avez attendu que ça passe
__| Vous avez demandé conseil à votre famille.
__| Vous êtes allé(e) voir un spécialiste
__| Vous êtes allé(e) à l'infirmerie de
l'université
|
|__| Vous êtes allé(e) aux urgences
|__| Vous êtes allé(e) directement à la
pharmacie |__| Vous êtes allé(e) chez le médecin
|__| Autre (précisez) :
|
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|
Problème de santé n°3
__| Vous avez demandé conseil à vos camarades.
__| Vous êtes allé(e) chercher des informations sur
internet. __| Vous avez attendu que ça passe
__| Vous avez demandé conseil à votre famille.
__| Vous êtes allé(e) voir un spécialiste
__| Vous êtes allé(e) à l'infirmerie de
l'université
|
|__| Vous êtes allé(e) aux urgences
|__| Vous êtes allé(e) directement à la
pharmacie |__| Vous êtes allé(e) chez le médecin
|__| Autre (précisez) :
|
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|
|
Santé perçue : Raison du recours au
médecin
Pensez à la dernière fois que
vous êtes allé(e) voir le médecin.
POUR CHACUNE DES RAISONS énoncées
ci-dessous, merci d'indiquer dans quelle mesure elle a contribué
à votre décision de consulter ce médecin.
Nous vous proposons de répondre sur une
échelle allant de 1 « pas du tout d'accord
» à 7 « tout à fait
d'accord. Entourez le chiffre qui correspond le mieux à
votre opinion.
La dernière fois que j'ai eu un problème de
santé, je suis allé(e) voir le médecin parce que :
Raisons
a) La méconnaissance de ce problème de
santé Ex : je ne savais pas du tout ce que j'avais comme
maladie.
c) L'absence de localisation de l'origine de la
maladie
Ex : je me sentais mal sans savoir d'où venait
exactement ma douleur.
d) Les symptômes physiques que je ressentais
Ex : j'avais très mal.
f) Les conséquences de ce problème de
santé sur ma vie courante Ex : je ne pouvais plus faire ce
que je faisais avant.
h) Les symptômes psychiques que je ressentais
Ex : ça jouait sur mon moral.
j) La durée du problème de santé
Ex : cela faisait trop longtemps que ça durait.
l) La non maîtrise du problème de
santé Ex : Je ne pouvais pas contrôler mon
problème de santé.
n) Le prix de la prise en charge Ex : je
pouvais me le payer.
p) La proximité des services de soins
Ex : c'était près de chez moi.
r) Ma disponibilité Ex : j'avais le
temps de m'occuper de ce problème.
t) L'envie de savoir/ d'avoir un diagnostic
Ex : j'avais envie de savoir ce que c'était.
v) Le besoin d'être écouté(e)
Ex : j'avais besoin de parler de mon problème.
x) L'impossibilité de me guérir tout(e)
seul(e) Ex : je n'arrivais pas à me guérir tout(e)
seul(e).
z) Mon apparence physique Ex : la maladie
avait des conséquences sur mon apparence physique.
bb) Les conseils de mon entourage Ex :
quelqu'un m'a convaincu d'aller voir le médecin
Pas du tout d'accord
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Tout à fait d'accord
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Pratiques : lieux de soins
Q1. En général, où
vous soignez vous ?
Commune (ou ville, village) : Département : |__|__|
Q2. Pourquoi vous soignez vous dans ce lieu ?
Cochez une seule case.
U1 C'est proche de chez mes parents
U2 C'est proche de mon domicile personnel
U3 C'est proche de mon lieu d'étude
U4 Autre (précisez) :
Pratiques : recours aux soins
Vous arrive-t-il d'avoir recours à des structures
de soins (médecin, hôpital, pharmacie....) sur
Aix-en-Provence ? Cochez une seule case.
U1 non, jamais
U2 oui, exceptionnellement
U3 oui, de temps en temps
U4 oui, souvent
U5 oui, tout le temps
Attentes
Que faudrait-il faire pour la santé des
étudiants ? Vous trouverez ci-dessous différentes
propositions. POUR CHACUNE DES PROPOSTIONS,
donnez votre niveau d'accord en entourant le chiffre
qui correspond le plus à ce que vous pensez.
L'échelle va de 1 « pas du tout d'accord » à 7 «
tout à fait d'accord ».
Pour la santé des étudiants, il
faudrait....
PROPOSITIONS
a) Diminuer le prix des soins
c) Améliorer la proximité des structures de soin
avec la faculté
e) Avoir plus d'informations sur la sécurité
sociale
g) Avoir plus d'informations sur les complémentaires
santé (mutuelles)
i) Avoir plus d'informations sur les structures de soins
existantes
k) Créer une infirmerie dans chaque université
m) Faire des actions de sensibilisation et de
prévention.
o) Aménager un dispositif d'écoute
dédié aux étudiants
Pas du tout d'accord
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Tout à fait d'accord
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Connaissances : Connaissance des structures
Voici les différentes structures de
santé qui sont en mesure de vous accueillir sur
Aix-en-Provence. Cochez celles que vous
connaissez, celles où vous êtes
déjà allé(e). Pour celles où vous
êtes déjà allé(e), nous vous demandons d'indiquer la
(ou les) raison(s) qui vous conduite(s) à vous y rendre.
|
|
Je connais
|
J'y suis déjà allé(e)
|
Raison(s) pour laquelle j'y suis
allé(e)
|
1
|
Centre hospitalier spécialisé
Montperrin
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
2
|
Polyclinique Rambot
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
3
|
CMPP universitaire (Centre Médico-
Psycho-Pédagogique)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
4
|
Centre hospitalier du pays d'Aix
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
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~2Oui
|
|
5
|
Infirmerie de l'université
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
6
|
Médecine préventive
universitaire
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
7
|
CCAA (Centre de Cure Ambulatoire en
Alcoologie)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
8
|
MADE (MAison De L'Etudiant)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
9
|
CROUS (Centre Régional des OEuvres
Universitaires et Scolaires)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
10
|
BAPU (Bureau d'Aide Psychologique
Universitaire)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
11
|
PAEJ (Point Accueil Ecoute Jeune)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
12
|
Planning familial
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
13
|
MEP (Mutuelle des Etudiants de Provence)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
14
|
Centre de planification (Conseil
général 13)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
15
|
CIDAG-CIDDIST (Centre d'Information et de
Dépistage Anonyme et Gratuit / de Diagnostic des Infections Sexuellement
Transmissibles)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
16
|
Tremplin
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
17
|
Association l'Elf
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
18
|
Médecins du monde
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
19
|
Centre de santé mutualiste
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
20
|
Stop violences femmes
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
21
|
LMDE (La Mutuelle Des Etudiants)
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
22
|
Centre médical d'urgence rue
Montmajour
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
23
|
Aslya
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
|
24
|
Direction de la santé publique (centre
de
vaccination et centre médico-sportif)
|
~1Non
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~2Oui
|
~1Non
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~2Oui
|
|
25
|
Autre :
|
~1Non
|
~2Oui
|
~1Non
|
~2Oui
|
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Besoins : besoins perçus
Nous vous proposons ci-dessous une liste de professionnels de
santé que les étudiants peuvent consulter. Dans cette liste,
cochez selon vous, les professionnels que
les étudiants, en général, ont
besoin de consulter.
q 6 Ophtalmologiste 7 Gynécologue
q 2 Assistante sociale
D11 Psychiatre
q 9 Kinésithérapeute
q 5 Médecin homéopathe
D15 Autre :
D1 Ostéopathe
D10 Acupuncteur
D12 Infirmière
q 3 Dermatologue
D14 Sophrologue
q 4 Médecin généraliste
D8 Psychologue
D13 Dentiste
Besoins : besoins personnels perçus
Nous vous proposons ci-dessous une liste de professionnels de
santé que les étudiants peuvent consulter. Dans cette liste,
cochez selon vous, les professionnels que j'ai
moi-même, besoin de consulter.
q 6 Ophtalmologiste 7 Gynécologue
q 2 Assistante sociale
D11 Psychiatre
q 9 Kinésithérapeute
q 5 Médecin homéopathe
D15 Autre :
D1 Ostéopathe
D12 Infirmière
q 3 Dermatologue
D10 Acupuncteur
D14 Sophrologue
q 4 Médecin généraliste
D8 Psychologue
D13 Dentiste
Connaissances : Connaissances sur la
sécurité sociale et les mutuelles
Q1. Savez-vous quel est votre centre de
sécurité sociale ?
q 1 Non
q 2 Oui
Q2. Si oui, à quel centre êtes vous
affilié(e) ?
q 1 MEP 2 LMDE 3 Je ne sais pas 4 Autre (précisez) :
Q3. Avez-vous une complémentaire santé (ou
mutuelle)?
D1 Non 2 Oui 3 Je ne sais pas
tt>Si oui, quel est son nom ? : 2 Je ne
sais pas
Q4. Combien ça vous coûte?
|__|__|__|__|__| euros par mois 2 Je ne sais pas
OU | | | | | | euros par an
Connaissances : Connaissances sur le système de
santé
Vous trouverez ci-dessous un certain nombre d'affirmations
concernant le système de santé des
étudiants, merci d'indiquer pour chacune d'entre elles si elle
est vraie ou fausse selon vous.
Q1.
Quand on va chez le médecin généraliste,
ça ne coûte rien. 1 Vrai 2 Faux
Q2. En tant qu'étudiant(e), on peut consulter un
psychologue gratuitement. 1 Vrai 2 Faux
Q3. En tant qu'étudiant(e), on est obligé(e)
d'être affilié à la sécurité sociale CI1 Vrai
2 Faux étudiante.
Q4. En tant qu'étudiant(e), on est obligé(e)
d'avoir une complémentaire santé (une CI1 Vrai 2 Faux
mutuelle)
Q5. En tant qu'étudiant(e), on a le droit de garder la
complémentaire santé (ou CI1 Vrai 2 Faux mutuelle) de ses
parents.
Q6. L'inscription à la sécurité sociale
étudiante, c'est payant pour tous les étudiants. 1 Vrai 2 Faux
Q7. On a le choix entre la LMDE et la MEP comme centre de
sécurité sociale CI1 Vrai 2 Faux étudiante.
Q8. Le régime obligatoire de Sécurité
Sociale assure le remboursement des frais de CI1 Vrai 2 Faux santé
à hauteur de 70% maximum.
Q9. Selon la complémentaire santé (ou mutuelle)
qu'on choisi, on sera remboursé CI1 Vrai 2 Faux différemment.
Q10. Les complémentaires santé (ou mutuelles) ont
un prix fixe. 1 Vrai 2 Faux
Caractéristiques
socio-démographiques
Q1. Vous êtes... 1 un Homme 2 une
Femme
Q2. Votre année de naissance :
|__|__|__|__|
Q3. Actuellement, avec qui vivez-vous la semaine
la plupart du temps (hors week-end) ?
E1 Vous vivez seul(e)
q 2 Vous vivez en couple
q 3 Vous vivez chez vos parents
q 4 Vous vivez en colocation
Q4. Où vivez-vous ?
E1 En chambre ou studio universitaire
q 2 En chambre chez l'habitant
q 3 En appartement
q 4 Chez vos parents ou un membre de votre famille
q 5 En foyer
q 6 En internat
q 7 En auberge de jeunesse
q 8 A l'hôtel
q 9 En camping
Q5. Quel est votre lieu d'étude?
E1 Faculté de lettres et sciences humaines
q 2 Faculté de droit
q 3 Faculté de sciences économiques et gestion
q 4 Faculté de sciences (biologie, physique...)
q 5 IUT (Institut Universitaire de Technologie)
q 6 IEP (Institut d'Études Politiques)
q 7 Autres : précisez
Q6. Quelle est votre filière d'étude
?
E1 Capacité/DAEU 2 DU 3 DUT 4 Licence 5 Master 6
Doctorat
Q7. Quelle est votre année d'étude
actuelle?
E1 Niveau bac (capacité, mise à niveau, DAEU)
q 2 Bac +1 ou 1ère année de Licence
q 3 Bac +2 ou 2e année de Licence, DU, DUT
q 4 Bac +3 ou 3e année de Licence
q 5 Bac +4 ou 1e année de Master
q 6 Bac +5 ou 2e année de Master
q 7 Plus de bac +5 ou Doctorat
Q8. Diplôme et situation professionnelle des
parents.
Si vous avez été élevé(e)
principalement par des parents adoptifs, des beaux parents ou autres,
répondez pour ceux qui comptent le plus pour vous
Q8.1. Quelle est la situation professionnelle de vos
parents ? Cochez la case correspondante à la situation
professionnelle vos parents.
Père ?
|
Mère ?
|
Situation professionnelle
|
D1
|
D1
|
Agriculteur exploitant
|
q 2
|
q 2
|
Artisan, commerçant, chef d'entreprise
(possède ou dirige personnellement une entreprise)
|
q 3
|
q 3
|
Cadre, professeur (collège,
lycée, fac...) profession libérale
(Chercheur, ingénieur, médecin, avocat...)
|
D4
|
q 4
|
Profession intermédiaire, technicien
(instituteur, professeurs des écoles, infirmier...)
|
q 5
|
q 5
|
Employé administratif ou du commerce
(secrétaire, standardiste, aide comptable, vendeur,
caissier...)
|
q 6
|
q 6
|
Ouvrier (en usine ou chez un artisan :
ouvrier agricole, plombier, électricien, boucher, coiffeur, routier,
...)
|
q 7
|
q 7
|
Etudiant, en formation professionnelle
|
q 8
|
q 8
|
Retraité
|
q 9
|
q 9
|
Chômeur, recherche d'emploi
|
q 10
|
E10
|
Personne au foyer ou sans activité
professionnelle
|
q 11
|
q 11
|
Actuellement au RMI, RSA
|
E12
|
D12
|
Autre / précisez : ./
|
q 13
|
q 13
|
Vous ne savez pas
|
q 14
|
q 14
|
Vous ne souhaitez pas répondre
|
E15
|
D15
|
Non concerné
|
|
8.2. Quel est le plus haut diplôme obtenu par
votre père et par votre mère ?
Père ?
|
Mère ?
|
Diplôme obtenu
|
D1
|
D1
|
Il/elle n'a pas été
scolarisé(e)
|
q 2
|
q 2
|
Aucun diplôme mais scolarisé jusqu'à
l'école primaire ou au collège
|
q 3
|
q 3
|
Aucun diplôme mais scolarisé au-delà
du collège
|
D4
|
q 4
|
Certificat d'étude primaire (CEP)
|
q 5
|
q 5
|
BEPC, brevet élémentaire, brevet des
collèges, CAP, Brevet de compagnon, BEP
|
q 6
|
q 6
|
Baccalauréat Brevet supérieur,
professionnel ou de technicien, BEA, BEC, BEI, BEH, capacité en
droit
|
q 7
|
q 7
|
Diplôme de premier cycle, BTS, DUT, diplôme
des professions sociales ou de la santé, d'infirmier(e)
|
q 8
|
q 8
|
Diplôme de 2ème ou 3ème cycle (y
compris médecine, pharmacie, dentaire), diplôme
d'ingénieur, d'une grande école, doctorat, etc
|
q 9
|
q 9
|
Autre / précisez : ./
|
q 10
|
q 10
|
Vous ne savez pas
|
El11
|
El11
|
Vous ne souhaitez pas répondre
|
E12
|
q 12
|
Non concerné
|
|
Q9. Actuellement, diriez-vous que financièrement
:
q 1 Vous êtes à l'aise
q 2 Ça va
q 3 C'est juste, il faut faire attention
q 4 Vous y arrivez difficilement
q 5 Vous ne pouvez pas y arriver sans faire de dettes
Q10. De quel montant disposez-vous par mois pour
vivre ? |__|__|__|__| euros
Q11. Etes-vous boursier ?
D1 Non
q 2 Oui
qSi oui quel échelon : D1 0
D2 1 3 2 4 3
5 4 6 5 7 6
D8 Je ne sais pas
Q12. Avez-vous le statut d'étudiant
étranger ?
D1 Non
q 2 Oui
Q13. Avez-vous un travail salarié pendant vos
études ?
D1 Non
q 2 Oui
qSi oui, combien d'heures travaillez-vous par semaine
? |__|__| heures
Cet espace vous est réservé, vous pouvez nous
faire part de vos commentaires sur le questionnaire (ce que
vous avez aimé, ce que vous n'avez pas aimé, ce que vous auriez
voulu qu'on vous pose comme questions...). Vous pouvez également ajouter
des commentaires sur la santé des étudiants, les structures de
soins...
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? Merci de votre participation ! ?
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