2.1.2 THEORIES SUR LA GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
2.1.2.1 IMPORTANCE DE L'EVACUATION DES DECHETS
PLASTIQUES
La disparition des sacs en plastique est un
acte clé dans le domaine environnemental où il est vital
d'éveiller les consciences.
Le principal acteur de cette hécatombe, ce sont les
sacs en plastique. Ceux-là même qui sont fabriqués en une
seconde, utilisés en moyenne par les consommateurs durant 20 minutes
peuvent abandonnés dans la nature, c'est-à-dire nos champs, nos
forêts, nos lacs, nos montagnes et nos océans. A cela s'ajoute le
fait que les sacs en plastique sont la matière première non
renouvelable : le pétrole, malgré la déplétion
annoncée, pour une utilisation fugace. Etant donné que les sacs
en plastique non biodégradables représentent une source de
pollution persistante et omniprésente, un danger pour l'environnement en
général et la faune marine en particulier et un gaspillage des
ressources, de nombreux pays européens ont voté leur
interdiction. La France à titre d'exemple n'utilisera plus des sacs en
plastique et emballages en plastique non biodégradable à compter
de 2010.
Au Maroc, la décision entreprise par le
ministère de l'Aménagement du territoire, de l'eau et
l'Environnement, a été approuvée par l'ensemble des
parties concernées. Ces ministères ont signé cet accord
qui visé à définir les conditions de fabrication des films
alimentaires dans l'objectif de protéger le consommateur et
l'environnement.
Par ailleurs, le ministère de l'Aménagement du
territoire, de l'Eau et l'Environnement, a annoncé l'amorce d'une
étude relative aux méfaits des sacs en plastique sur
l'environnement. Réalisée en collaboration avec, l'Agence
Américaine pour la Coopération Internationale (USAID), elle vise
à réunir les données et informations relatives aux
matières premières utilisées actuellement au Maroc pour la
fabrication de ce genre de plastique et étudier leur impact sur
l'environnement. Cette étude a également pour objet d'examiner la
possibilité de recycler les matières plastiques au niveau
national, les mesures à prendre pour aboutir aux résultats
escomptés et proposer une transformation des méthodes de
fabrication existantes afin d'obtenir des matières facilement
biodégradables et non nuisible pour l'environnement.
2.1.2.2 BUT
Le but de cette évacuation étant de
proposer une série de solutions pour améliorer la gestion des
déchets plastiques notamment la création d'une structure
chargée d'unifier les efforts visant à mettre fin aux effets
néfastes de ces produits et définir les normes de qualité
en rapport avec le poids et les matières qui sera impliquée dans
l'opération de tri sélectif consistant à séparer
les sachets en plastique des autres déchets.
En République Démocratique du Congo les
nuisances des déchets plastiques touchent autant à
l'économie, à l'environnement qu'à la santé. La
combustion des matières fermentescibles constitue dans les sacs en
plastique, entraîne la production de dioxine (résidus
classés cancérigènes par l'Organisation Mondiale de la
Santé). Jetés sur la voie publique, ce qui est malheureusement
une pratique plus naturelle chez nous, ils bloquent les canaux de drainage et
offrent aux moustiques le terrain favorable encourageant ainsi la
prolifération des maladies. C'est le cas observé actuellement
à Kinshasa avec des érosions, paludisme, et ce
phénomène s'étant dans tout le pays jusque même dans
le Quartier Himbi. Alors, quand nous utilisons maladroitement un sachet en
plastique, nous participons à tous ces maux.
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