Fabrice LUSUNGU WITANDAY Prince
Technicien en santé et dévéloppement
communautaires
Sujet : Evaluation des connaissances des
ménages sur la gestion des déchets plastiques
(Cas du Quartier)
EPIGRAPHE
Mon fils, si ton coeur est sage, mon
coeur à moi aussi se réjouit. Tout mon être exultera quand
tu t'exprimeras avec droiture.
Proverbes 23:15
DEDICACE
A mes très chers estimés MAMAN
Léocadie MISSANZILA et Papa Joseph LUSUNGU LONGANGI ;
A mon petit frère Patrick LUSUNGU MATENDA et à
ma petite soeur MIMI LUSUNGU pour leurs donner un coup de pousse.
A mes soeurs, frères et amis.
Je
dédie ce travail
Fabrice L. WITANDAY
DECLARATION
Ce Travail de Fin de Cycle a été
présenté pour soutenance avec notre approbation en tant que
Directeur et Encadreur, tous membre du corps professoral de l'Université
Libre des Pays des Grands Lacs.
Fait à Goma le 04 Août 2009
Pour le directeur : Professeur Docteur Timothée B.
MUSHAGALUSA, Recteur de l'Université Libre des Pays des Grands,
ULGPL-Goma
Pour l'Encadreur : Chef de Travaux Omer KAKULE MUHINDO
REMERCIEMENTS
Ce travail ici présent sanctionne la fin de
notre premier cycle au sein de la faculté de santé et
développement communautaires à l'ULPGL, il est fruit des
sacrifices conjugués de plusieurs personnes.
Cependant grâce à leur contribution et
malgré de multiples contraintes, l'espoir d'obtenir ce diplôme
étant toujours entre nos mains.
Pour ce faire, nous remercions toutes les autorités
académiques et en particulier celles de la faculté de
santé et développement communautaires pour avoir accepter de
diriger et encadrer ce travail.
A toute personne qui nous a soutenu de près ou de
loin l'inoubliable famille LUSUNGU et ses connaissances qui par leur grande
contribution nous a permis d'affronter les études universitaires du
premier cycle.
Fabrice LUSUNGU WITANDAY
SIGLES ET ABREVIATIONS
BDD : Bureau Diocésaine de Développement
BOM : Bureau des oeuvres médicales
CMT : Congrégation des missionnaires
thérésiennes
DGM : Direction Générale de
Migration
DPUE : Direction des Pollutions et des Urgences
Environnementales
IEC : Information, éducation et
communication
FSDC : Facultaire de Santé et
Développement Communautaire
IRA : Infections respiratoires aigues
OFIDA : Office des Douanes et Assises
OCC : Office Congolais de Contrôle
OCDE :
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PNUD : Programme de Nations Unies pour le
Développement
PAM : Programme Alimentaire Mondial
RDC : République Démocratique du Congo
ULPGL : Université Libre des Pays des Grands Lacs
UN : Nations Unies
USAID : Agence Américaine pour la
Coopération Internationale
RESUME
Notre travail à pour objectif
général d'évaluer les connaissances des ménages du
quartier Himbi sur la gestion des déchets plastiques.
Pour mener à bon part notre travail, nous avons
usé des méthodes descriptive et quantitative. Notre
échantillonnage était de 155 responsables de ménages.
Notre étude a été réalisée d'Avril au juin
2009, soit une période de 2 mois.
Les participants étaient
sélectionnés seulement dans le quartier Himbi et cela par la
méthode de mapping à l'aide d'un stylo. Ils ont été
intéressés et bien instruit sur l'étude pour qu'ils
fassent part dans notre étude, après une conscientisation libre.
L'évaluation des connaissances sue la gestion des
déchets plastiques chez les participants et un enquête par
questionnaire nous ont permis d'évaluer cette connaissance des
ménages du quartier Himbi sur la gestion des déchets
plastiques.
Qui avait comme objectifs :
1 Vérifier si la population est informée sur
l'évacuation des déchets plastiques.
2 S'assurer la présence d'une politique commune sur la
gestion des déchets plastiques.
3 Identifier les conséquences liées a la
mauvaise gestion des déchets plastiques.
Pour un échantillon de 155 responsables de
ménages :
- 50/155 (32%) étaient constitué des
participants masculins et le reste féminin.
- 105/155 (68%) étaient des participants mariés
qui avaient bel et bien accepté de prendre part à notre
étude.
- 135/155 (87%) ont répondus que ce sont les
ménages qui constituent en gros l'origine des déchets plastiques
et ces déchets sont constitués des sachets à emballages
(97%).
- 85/155 (55%) ont affirmé que la principale cause de
l'insalubrité.
- 90/155 (58%) affirment qu'ils utilisent les sachets
emballages car ils coûtent moins cher.
- 120/155(77%) affirment qu'ils n'ont jamais reçu une
éducation concernant l'hygiène et assainissement des
déchets plastiques.
- 155 (100%) ont affirmés que les lois sur la gestion
des déchets existent mais elles ne sont pas respectées.
- 90/155 (58%) ont affirmés qu'ils interviennent la
gestion des déchets plastiques à travers la participation aux
travaux collectifs.
- 70/155(45%) ont affirmés que les déchets
plastiques sont responsables de plusieurs maladies souvent la
diarrhée.
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION
I.1 : Délimitation géographique
et historique
Le Quartier Himbi est
situé :
- Au Nord par la route Goma-Sake
- Au Sud par le lac Kivu
- A l'Est par le Quartier Katindo gauche
- A l'Ouest par la route Kituku et le Quartier Kyeshero
Le Quartier Himbi a été créé par
l'ordonnance N°89-127 du 17 Mai 1989 fixant le nombre, la
dénomination et la délimitation des zones urbaines de la ville de
Goma ainsi que ceux de leurs Quartiers
Le Quartier Himbi est subdivisé en 3 cellules :
BUKAVU, LUMUMBA et UNIVERSITAIRE. Vu cette répartition, ces cellules
sont aussi divisées en 11avenues qui sont respectivement : BARAKA,
GOMA,
PRESIDENTEILLE, DE LA PAIX, LOASHI, DU MUSEE, WALIKALE,
UVIRA, 30 JUIN, MISSION et LAC KIVU.
1.2 ASPECT EconomiQUE DU QUARTIER HIMBI
L'économie du Quartier
Himbi est dominée par les petits commerces. Des boutiques et Kiosques
jonchent le long des rues du Quartier. Dans la ville de Goma, ce quartier est
parmi les seules de deux communes possédant un grand
marché : c'est le marché ALANINE, créé par la
même ordonnance n°89-127 du17Mai 1989 mais qui avait été
opérationnel qu'en 19941(*).
En matière d'économie familiale, le revenu est
presque inexistant, la plupart des populations de ce quartier vivent aux
dépend des petits commerces effectués le long des rues et
d'autres devant leurs maisons. Le reste de la population estimé à
moins de 20% est aisée et n'arrive pas à se plaindre de
l'économie familiale.
I.3 ASPECT démographiQUE du Quartier HIMBI
La population du quartier Himbi est
hétérogène et compte presque toutes les tribus du pays y
compris quelques étrangers souvent Rwandais, Ougandais, Tanzaniens,
Kenyans et Burundais.
La population du quartier Himbi actuellement est de 35979
habitants se repartissent selon les ménages par avenue comme
suit :
Tableau n°1 : Répartition démographique de
la population du quartier Himbi
N°
|
Avenues
|
Nombre de ménages
|
1
|
GOMA
|
3641
|
2
|
PRESIDENTIELLE
|
3255
|
3
|
BARAKA
|
3365
|
4
|
PAIX
|
3110
|
5
|
LOASHI
|
3314
|
6
|
MUSEE
|
3936
|
7
|
WALIKALE
|
3274
|
8
|
UVIRA
|
3123
|
9
|
MISSION
|
3472
|
10
|
30 JUIN
|
3446
|
11
|
LAC KIVU
|
2937
|
|
Total
|
35979
|
Sources : Tableau synoptique de recensement
N°5072/055/CG/QH/2008
1.4 ASPECT SANITAIRE
La santé comme définit par l'OMS,
est un état de bien être physique, mental et social non l'absence
des maladies ou d'infirmité. A partir de cette dernière, on doit
une grande importance à la santé car on ne peut rien sans
être en bonne santé ; C'est ainsi que le Quartier Himbi
possède plusieurs centres de santé privés
qu'étatiques dont les plus important et fréquentés
sont : le Mont Carmel, AFIA HIMBI, CEDIGO, AFIA YETU,...y compris
quelques dispensaires et un centre nutritionnel et thérapeutique Mont
Carmel.
Dire que la santé de la communauté du Quartier
Himbi est saine, serait utopique aussi longtemps que son environnement ne
marche pas bien. Pour dire en passant, des conditions d'hygiène et
assainissement ne sont pas du tout bon.
I.4 ASPECT HYGIENIQUE
Les besoins en service d'hygiène et
assainissement de base (alimentation, eau, élimination des
matières usées, esthétique,...) ont beaucoup
augmenté du fait de l'expansion démographique et des atteintes de
la population2(*).
En dépit d'une très importante prise de
conscience des besoins en matière d'approvisionnement en eau, les
problèmes posés par l'élimination des déchets ont
été négliges en RDC. L'importance que l'on veut attacher a
l'hygiène en matière des déchets plastiques s'inscrit dans
un mouvement pour la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme (les
soins de santé, le logement, l'eau potable, la nourriture
convenable,...)
On remarque que dans le quartier Himbi le problème
d'hygiène et assainissement en ce qui concerne l'évacuation des
déchets plastiques se pose avec le plus d'ampleur possible. Cette
expérience conduite à conclure qu'aucun programme
d'assainissement ne peut être couronné de succès sans la
participation de la population a l'échelon local3(*). Pour être
réellement efficace, le quartier Himbi a besoin de la participation, du
soutien et de la compréhension de la population
bénéficiaire de l'action projetée.
1.5 PROBLEMATIQUE
L'apparition de l'homme sur la terre est tardive,
les premiers habitants moins nombreux dépourvus des moyens techniques
veçurent en harmonie avec leur environnement. Aujourd'hui la terre
héberge plus de 6 milliards d'habitants dont le 3/4 est
concentrés dans les pays développés. Les villes à
air pollué et à contact avec l'environnement presque inexistant,
deviennent les milieux à forte concentration d'hommes4(*).
Avec l'accroissement démographique, l'industrialisation
et le modernisme, certaines formes d'atteintes à l'environnement
s'aggravent et continuent à s'aggraver si l'on ne change pas de
politique de conservation de l'environnement. Aux Etats Unis d'Amérique,
dans les années 1990, la production des déchets chimiques
dépassait 220 millions de tonnes dont environ 275 millions de tonnes de
déchets chimiques souvent plastiques. Alors que pour l'ensemble de
l'OCDE, la quantité moyenne d'ordures ménagères
était de 513 Kg/ hab. / an dans les années 1990. En Europe la
production par habitant tels que les déchets solides industriels
atteignaient le 2,5 milliards de tonnes en 2000 dont 400 millions de tonnes de
déchets très toxiques5(*)
Les systèmes naturels fonctionnent selon des
mécanismes complexes qui sont mal compris, certains des effets de notre
négligence d'aujourd'hui à l'égard de l'environnement
peuvent avoir des conséquences néfastes pour la santé et
l'environnement.
Tout ce que nous produisons conduit à des
déchets. Il se forme des déchets plastiques lorsqu'on extrait des
matières premières, lors de la consommation, lors du stockages,
etc., constituent un problème considérable pour notre
environnement, compte tenu de la qualité des déchets produits.
Les déchets plastiques, leur élimination voire même leur
émission au moment de la transformation, ont un impact sur l'eau, l'air
et le sol et par conséquent sur l'homme.
Si l'homme est considéré comme le premier et le
seul acteur de la pollution dès son apparition, c'est surtout à
cause de sa consommation qui l'a conduit à une accumulation des
déchets. Ces derniers occasionnent la destruction de l'environnement. La
mauvaise évacuation des déchets plastiques conduit à des
voies de transmission qui impliquent les aliments et les mains, peut souvent
compromettre voire réduire à néant les avantages que la
santé publique serait à même de tirer d'une meilleure
élimination des déchets et autres eaux usées.
La plupart des voies de transmission des maladies liées
aux déchets plastiques sont les mêmes que les maladies d'origine
hydrique puisqu'elles dépendent de la transmission oro-fecale ou sont
liées à la pénétration d'un organisme à
travers la peau (maladie à support hydrique avec hote aquatique ou
à support tellurique c'est-à-dire qui concerne la terre ou encore
maladie transmise par un insecte vecteur qui se produit sur les déchets
plastiques ou dans les eaux sales6(*).
La République Démocratique du Congo
qui est un pays en conflit et en voie de développement, dispose d'un
système d'évacuation des déchets plastiques qui n'est pas
toujours le bien structuré, les villes sont toutes couvertes des sachets
et autres déchets ménagers qui causent d'énorme
dégâts tant à l'économie à cause de la
perturbation de l'écosystème et dépenses en monnaie pour
la prise en charge des catastrophes faute de la prise de conscience de la
population congolaise. Le Quartier Himbi n'est pas épargné. Le
modernisme dans le Quartier Himbi par le système d'importation des
sachets emballages et autres produits plastiques avec lesquels beaucoup de
ménages utilisent comme emballage à tout usage
c'est-à-dire à tout achat que ça soit au marché que
dans une boutique et surtout avec le système d'emballage de tout produit
alimentaire par un sachet en plastique, ce dernier est jeté aux
poubelles ou pèle mêle contenant quelques miettes de ces produits
alimentaires frais, par le mécanisme d'évapotranspiration
effectuée par les rayons solaires. Ces sachets plastiques causent un
grand tord au modernisme face à l'environnement.
Le système d'évacuation salubre des
déchets plastiques reste toujours un défi à soulever.
Laisser ces déchets plastiques traînés sur la surface du
sol, constitue une bombe à retardement si nous usons pas des bonnes
méthodes d'évacuation et surtout si nous ne connaissons pas les
méfaits de ces déchets plastiques sur l'environnement.
La transmission des maladies liées à
l'hygiène et assainissement serait stoppée si nous agissons
simultanément surtout les maillons de la chaîne
épidémiologique : l'homme, les vecteurs; les
réservoirs animaux, élimination des déchets7(*)
Dans ce sens, l'évacuation des déchets
plastiques reste une alternative car ces derniers demeurent pour autant agent
facilitant le développement des certains germes pathogènes.
Ainsi, il faut aussi veiller sur l'évacuation des eaux usées, des
ordures ménagères et des déchets industriels8(*)
La ville de Goma est dominée par des problèmes
liés à la mauvaise gestion des déchets domestiques, le
contrôle insuffisant des conditions d'hygiène et assainissement
dans les communautés et le manque des stratégies de lutte contre
la pollution sous toutes ses formes9(*) .
Les recherches qui ont été menées
dans ce domaine ont montées que la communauté du Quartier Himbi
met moins d'importance sur l'évacuation des déchets plastiques.
Les déchets plastiques restent toujours un problème
d'hygiène dans le Quartier Himbi. Certains jardins ne produisent plus,
les ordures mélangées aux déchets plastiques sont
éparpillées partout dans les parcelles et les rues, les poubelles
sont proches des maisons à cause de la promiscuité et
l'exiguïté des parcelles offrant ainsi un lieu favorable au
développement des mouches et autres insectes vecteurs des maladies. Les
eaux usées déversées sans contrôle causent des
problèmes de pollution (les odeurs, stagnation de
l'eau,...inesthétique) et exposent la population aux différentes
maladies. Ainsi on se rend compte que le niveau de connaissance de la
population du Quartier Himbi en matière d'évacuation des
déchets plastiques est faible en ce sens où on ne peut pas faire
5cm de marche sans voir un sachet sur la surface.
Les données épidémiologiques
prélevées au Centre de Santé Mont Carmel au premier
trimestre de l'an 2008 montrent l'incidence moyenne des quelques pathologies
liées aux déchets : le paludisme 18,5% qui se transmet par
l'intermédiaire de vecteur anophèle qui se multiplient dans des
boites de conserve remplies d'eaux.
Les maladies a support hydrique et tellurique transmises par
un insecte vecteur qui se produit sur les déchets plastiques et autres
déchets ménagers : bactéries (escherichia coli,
13.8%, samonelle typhi, 11%, shigella spp, 8.2%), protozoaires (entamoebe
histolistica et des helminthes (ascaris) causent respectivement la
diarrhée, fièvre typhoïde, shigellose, poliomyélite,
entérite, amibiase et ascaridiase.
Ces déchets sont donc une source des sérieux
problèmes de santé publique. Les déchets comme les boites
de conserve, les plastiques, des bouteilles cosmétiques, des sachets
emballages usagés servent de gîte larvaire.
La non connaissance sur les méfaits des déchets
plastiques sur l'environnement est un problème dont les
conséquences affectent l'homme.
Eu égards aux problèmes exposés
ci haut, certaines informations sur le mode d'évacuation et traitement
des déchets plastiques seraient bénéfiques dans la ville
de Goma et ces informations devraient être soutenues par les acteurs de
santé et développement communautaires.
C'est pour cette raison que nous avons entrepris
cette intitulée : « Evaluation des connaissances des
ménages sur le gestion des déchets plastiques ».
Pour atteindre nos objectifs, nous nous sommes proposé de trouver les
éléments de réponse à la question principale ci
-dessous :
Quel est le niveau de connaissance des ménages du
Quartier Himbi sur la gestion des déchets plastiques?
De cette question principale découle les questions
spécifiques suivantes :
1. La population a-t-elle une information sur
l'évacuation des déchets
Plastiques ?
2. Existe-t-il une politique de gestion des déchets
plastiques ?
3. Les conséquences liées à la
mauvaise gestion des déchets plastiques
Sont-elles connues par la population ?
1.6 Hypothèses
Pour répondre à la question qui fait l'objet de
notre travail, les hypothèses suivantes sont formulées :
1. La population du Quartier Himbi ne serait pas
informée sur la gestion des déchets plastiques
2. La politique commune de gestion des déchets
plastiques dans le Quartier Himbi n'existerait pas.
3. les conséquences liées à la mauvaise
gestion des déchets plastiques ne seront pas connues de la population du
Quartier Himbi.
I.6 Objectifs sujet
L'objectif général de cette recherche est
d'évaluer le niveau des connaissances des ménages du quartier
Himbi sur l'évacuation des déchets plastiques.
La présente étude porte sur les objectifs
spécifiques suivants :
1. Vérifier si la population est informée sur
l'évacuation des déchets
Plastiques.
2. S'assurer la présence d'une politique
commune sur la gestion des
Déchets plastiques,
3. Identifier les conséquences liées
à la mauvaise gestion des déchets
Plastiques.
1.7 INTERET du sujet
Nous avons été intéressé par le
fait que :
· Au point de vue gouvernemental
Cette étude servirait de model aux
décideurs congolais en général et en particulier ceux de
la province du Nord Kivu qui se heurtent aujourd'hui aux problèmes
d'hygiène et assainissement surtout en ce qui concerne
l'évacuation des déchets plastiques de faire appliquer la
politique commune de gestion des déchets plastiques.
· Au point de vue des ONG
Les ONG oeuvrant dans le secteur d'hygiène et
assainissement, trouveront un model de planification des projets
environnementaux et sanitaires en fonction des besoins réels de la
communauté.
Cette étude leur permettra de bien comprendre les
méfaits des déchets plastiques et d'en prendre des mesures
appropriées.
· Au point de vue de la
communauté
la communauté de la ville de Goma en
général et en particulier du Quartier Himbi, mette plus
d'importance sur les méfaits sanito-environnementaux des déchets
plastiques car ceux-ci sont non biodégradables.
En revanche, la communauté jusqu'à
présent ignore le danger que contiennent les déchets plastiques
en matière de dégradation ultra rapide de l'environnement et
causent des sérieux problèmes de santé publique simplement
par leur accumulation à la surface du sol. Ses conséquences sont
très lourdes, les consommateurs ne se douteront jamais que ces sacs en
plastique achetés à quelques centimes ou proposés à
tord et à travers par les marchands, peuvent prendre jusqu'à 400
ans à se biodégrader. Après avoir emportés par le
vent, plusieurs se retrouvent sur la surface, au fond des mers, dans nos champs
et causent des vrais dégâts sanitaires et environnementaux.
1.8 Délimitation du sujet
Nous nous intéressons dans le cadre de notre
étude aux ménages du Quartier Himbi de la ville de Goma. Nos
investigations portent sur une période allant du 16 Février au 20
Avril 2009.
1.9 Définition de quelques concepts
1 9 1 Déchets
1 9 1 1. L'OMS définit le
déchet étant les résidus de l'emploi des matières
solides qui peuvent être putrescible. Le déchet est une partie
d'une matière rejetée, considérée comme
inutilisable ou inconsommable10(*).
Le déchet est ce qui est perdu au cours de l'emploi d'une
matière.
1 9 1 2. La convention de Bâle sur le
contrôle des mouvements de déchets dangereux, définit les
déchets comme substances ou objets qu'on élimine, qu'on a
l'intension d'éliminer où qu'on est tenu d'éliminer en
vertu des dispositions du droit humain11(*).
1 9 1 3. L'Union Européenne en donne
une définition similaire : toute substance ou tout objet dont le
détenteur se défait ou dont il a l intention ou l'obligation de
se défaire12(*)
1 9 1 4. Tout résidu d'un processus de
production, de transformation ou d'utilisation de substance, matériau,
produit ou plus généralement tout bien, meuble abandonné
ou que son détenteur destine à l'abandon. Est
réputé abandon tout acte tendant, sous couvert d'une cession
à titre gratuit ou onéreux, à soustraire son auteur au
prescriptions législatives et réglementaires13(*)
1 9 1. Sorte des déchets
Les déchets peuvent principalement se distinguer sous
quatre types :
- Les déchets biodégradables ou composables,
qui s'assimilent en première approche à la biomasse. Ces
déchets sont au moins pour partie détruits, plus ou moins
rapidement, en général par les bactéries, champignons et
autres micro-organismes ou par des réactions chimiques (oxydation,
minéralisation), laissant des produits de dégradation identique
ou proche de ceux qu'on peut trouver dans la nature, parfois néanmoins
contaminés par des résidus de pesticides, des métaux,
dioxine etc., selon leur origine. Ils peuvent être revalorises par
différentes filières (bioénergie, biocarburant,
compostage,...)
les déchets recyclables (matériaux de
construction, métaux, matières plastiques) : ces
matériaux peuvent être réutiliser tels que( via des
recycleries ou ressourceries) dans d'autres domaines ou recyclés, par
exemple les métaux sont refondus et réintégrés dans
des nouvelles pièces, les plastiques sont hachés et servent de
rembourrage ou de combustibles,...
- Les déchets ultimes qui ne sont plus
susceptibles d'être traités dans les conditions techniques et
économiques du moment. Eux seuls devraient encore pouvoir être mis
en décharge après inertage, le cas échéant, pour le
plus dangereux.
- Les déchets spéciaux et déchets
industriels dangereux (DID) anciennement appelés déchets
industries spéciaux (DIS), à la différence du
déchets banal peut entrer dans la catégorie des déchets
radioactifs qui doivent faire l'objet d'un traitement tout à la fait
particulier en raison de leur nocivité particulière liée
à la radioactivité. Parmi les déchets nucléaires,
on distingue :
Les déchets radioactifs ultimes qui ne sont plus
susceptibles d'être traité dans les conditions techniques et
économiques du moment. Les déchets radioactifs en raison de leur
nocivité particulière liée à la
radioactivité. On les classe selon leur durée de vie. Il existe
aussi d'autres déchets qui nécessitent un traitement particulier;
ce sont là : les déchets hospitaliers et
vétérinaires (déchets d'activités des soins
à risque infectieux et assimilés : DASRIA), agricoles,
militaires, déchets de pile et batteries, toners et déchets
électroniques (DEEE)
Les déchets sont aussi en général
présentés sous les aspects suivants :
- les ordures : toutes
matières putrescibles ou décomposables d'origine
végétale ou animale résultat de la manutention, de la
préparation ou de la consommation
- les débris : tous les
déchets solides non putrescibles
- les cendres : résidus de la combustion du
bois, du charbon et d'autres matières,
- les immondices : débris
combustibles et non combustibles du nettoiement des voies publiques,
- les excréments : ce sont
les fèces humaines qui proviennent de la digestion
- les excrétas : ensemble de
toutes les excrétions physiques telles que les fèces, les urines,
les sueurs, les mucus qui proviennent des métabolismes,
- les déblais : amas de
matériaux provenant d'un édifice détruit
- les détruits :
matériaux réduits à l'état de débris
inutilisable
- déchet solide : toute
substance solide ou objet provenant d'activités industrielles,
commerciales, domestiques, agricoles, biomédicales dont le
détenteur se défait ou à l'intention de se défaire
ou dont il a l'obligation de se défaire ou d'éliminer
- déchet plastique : toute
substance de matières plastiques et dont le détenteur se
défait ou a l'intention de se défaire
- gestion : toutes opérations
relatives à la production, à la collecte, au transport, au
traitement, à la valorisation et à l'élimination des
déchets solides y compris le contrôle de ces opérations et
le contrôle des centre de stockage et d'élimination, des
décharges et des unités de vulgarisation.
- Tri sélectif :
opération consistant à séparer les sachets en plastique
des autres déchets14(*).
CHAPITRE DEUXIEME : REVUE DE LA LITTERATURE ET
CONSIDERATION THEORIQUE
Les villes des pays en développement
sont toujours confrontées aux problèmes d'assainissement en
général des déchets plastiques et solides en particulier.
Depuis la conférence de Nations Unies sur l'environnement et le
développement de Rio de Janeiro en 1992 et d'autres Forum sur le
développement durable, l'assainissement occupe une place de plus en plus
importante dans les politiques de gestion de l'espace urbain. C'est ainsi que
des nombreuses initiatives ont vu le jour. Cependant, elles restent en
deçà des attentes et nombreuses sont celles qui ne sont pas
durables.
Pendant que la quantité des déchets
générés augmente avec l'urbanisation galopante, les
ressources mobilisées pour juguler ce phénomène sont
inadéquates. Dans le cadre de la décentralisation, les
minicipalités naissantes doivent faire face à cette
problématique alors qui les moyens financiers et surtout les
compétences font défaut.
2.1 : INFORMATION SUR LA GESTION DES DECHETS
PLASTIQUES
2.1.1 NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA POPULATION SUR
L'EVACUATION DES DECHETS PLASTIQUES
Quand on utilise un sac en plastique qu'il soit
blanc, noir ou d'autres couleurs, le geste peut paraître insignifiant.
Mais ses conséquences sont lourdes. Le consommateur ne se doutera jamais
que ces sacs achetés à quelques centimes par les marchands,
peuvent prendre jusqu'à 400 ans à se biodégrader. Ces
déchets plastiques après avoir été emportés
par le vent, plusieurs se retrouvent dans nos fleuves, puis en haut des mers
où ils flottent pendant des années que des centaines de milliers
des poissons, tortues, oiseaux et mammifères marins les avalent et en
meurent chaque année. Les déchets plastiques représentent
la plus grande partie des déchets trouvés au fond de la mer entre
60 à 95%15(*), que
sur nos champs arides, ils atterrissent sur les herbes sauvages et s'y collent
en étouffant les récoltes. Qu'ils sont avalés par des
moutons ou des vaches qui en meurent en quelques heures.
Plus de 220 mille tonnes de déchets
plastiques sont déversés chaque année dans les pays
africains dont 11 mille à NOUARKTCHOTT, pouvant mettre 400 ans avant de
se dégrader, ils constituent un véritable danger pour l'homme,
les animaux et l'environnement d'une manière générale.
C'est conscient de cela, que le ministère délégué
auprès du Premier ministre chargé de l'environnement et du
développement durable, à travers la Direction des Pollutions et
des Urgences Environnementales (DPUE), a entamé une vaste campagne de
sensibilisation et de collecte sélective de ce type de déchets
pour limiter, dans un premier temps l'usage de ce polluant en vue de trouver
les moyens et mécanismes adaptés à son interdiction plus
tard16(*).
2.1.2 THEORIES SUR LA GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
2.1.2.1 IMPORTANCE DE L'EVACUATION DES DECHETS
PLASTIQUES
La disparition des sacs en plastique est un
acte clé dans le domaine environnemental où il est vital
d'éveiller les consciences.
Le principal acteur de cette hécatombe, ce sont les
sacs en plastique. Ceux-là même qui sont fabriqués en une
seconde, utilisés en moyenne par les consommateurs durant 20 minutes
peuvent abandonnés dans la nature, c'est-à-dire nos champs, nos
forêts, nos lacs, nos montagnes et nos océans. A cela s'ajoute le
fait que les sacs en plastique sont la matière première non
renouvelable : le pétrole, malgré la déplétion
annoncée, pour une utilisation fugace. Etant donné que les sacs
en plastique non biodégradables représentent une source de
pollution persistante et omniprésente, un danger pour l'environnement en
général et la faune marine en particulier et un gaspillage des
ressources, de nombreux pays européens ont voté leur
interdiction. La France à titre d'exemple n'utilisera plus des sacs en
plastique et emballages en plastique non biodégradable à compter
de 2010.
Au Maroc, la décision entreprise par le
ministère de l'Aménagement du territoire, de l'eau et
l'Environnement, a été approuvée par l'ensemble des
parties concernées. Ces ministères ont signé cet accord
qui visé à définir les conditions de fabrication des films
alimentaires dans l'objectif de protéger le consommateur et
l'environnement.
Par ailleurs, le ministère de l'Aménagement du
territoire, de l'Eau et l'Environnement, a annoncé l'amorce d'une
étude relative aux méfaits des sacs en plastique sur
l'environnement. Réalisée en collaboration avec, l'Agence
Américaine pour la Coopération Internationale (USAID), elle vise
à réunir les données et informations relatives aux
matières premières utilisées actuellement au Maroc pour la
fabrication de ce genre de plastique et étudier leur impact sur
l'environnement. Cette étude a également pour objet d'examiner la
possibilité de recycler les matières plastiques au niveau
national, les mesures à prendre pour aboutir aux résultats
escomptés et proposer une transformation des méthodes de
fabrication existantes afin d'obtenir des matières facilement
biodégradables et non nuisible pour l'environnement.
2.1.2.2 BUT
Le but de cette évacuation étant de
proposer une série de solutions pour améliorer la gestion des
déchets plastiques notamment la création d'une structure
chargée d'unifier les efforts visant à mettre fin aux effets
néfastes de ces produits et définir les normes de qualité
en rapport avec le poids et les matières qui sera impliquée dans
l'opération de tri sélectif consistant à séparer
les sachets en plastique des autres déchets.
En République Démocratique du Congo les
nuisances des déchets plastiques touchent autant à
l'économie, à l'environnement qu'à la santé. La
combustion des matières fermentescibles constitue dans les sacs en
plastique, entraîne la production de dioxine (résidus
classés cancérigènes par l'Organisation Mondiale de la
Santé). Jetés sur la voie publique, ce qui est malheureusement
une pratique plus naturelle chez nous, ils bloquent les canaux de drainage et
offrent aux moustiques le terrain favorable encourageant ainsi la
prolifération des maladies. C'est le cas observé actuellement
à Kinshasa avec des érosions, paludisme, et ce
phénomène s'étant dans tout le pays jusque même dans
le Quartier Himbi. Alors, quand nous utilisons maladroitement un sachet en
plastique, nous participons à tous ces maux.
2.1.2.3 METHODES D'EVACUATION DES DECHETS
PLASTIQUES
· La collecte intensive des sachets plastiques et la
sensibilisation et l'information des populations pour lutter contre ces
polluants,
· La sensibilisation constitue le début d'un
processus qui vise à trouver les solutions adéquates à la
gestion des différentes fractions de déchets d'une valeur
économique potentielle dans un contexte donné. L'objectif
spécifique visé à travers cette sensibilisation est de
mettre fin à l'importation et à la production des sacs en
plastique dont le recyclage aujourd'hui ne représente aucun
intérêt économique à cause notamment des coûts
de traitement et des débouchées. En plus ce produit constitue un
polluant potentiel de l'environnement. En RDCongo, l'objectif à long
terme du ministère de l'environnement est d'interdire ces déchets
plastiques à travers un dispositif juridique et réglementaire
approprié. Cela ne se limite pas par là, il faut aussi lutter
contre l'insalubrité. Il crée également des emplois et des
revenus pour cette frange de la population,
· La conscientisation de la population utilisatrice de
sacs en plastique mais aussi les producteurs de ce produit, afin de changer de
comportement envers la production et utilisation abusive de ce polluant. Ceci
pourrait, à moyen terme, créer des conditions favorables à
l'introduction de nouveaux produits biodégradables (amis de
l'environnement) en substitution au plastique17(*).
Ces quelques méthodes citées, insistent sur le
danger de ces sachets en plastiques qui sont des produits fabriqués
à partir du pétrole et ne se dégradent pas facilement. Ils
peuvent mettre 400 ans avant de l'être. En plus, ils ne sont pas
recyclables facilement. Le seul recyclage possible est artisanal et on ne peut
pas en faire grande quantité.
Ces produits constituent un danger pour les hommes, les
bétails et l'environnement d'une manière
générale18(*).
A Goma au Nord Kivu, environ 50% de ces déchets
déversés dans les rues sont composés d'emballages
plastiques. D'où l'importance des produits de substitution comme c'est
le cas dans plusieurs pays notamment le Rwanda19(*).
2.1.2.4 TEMPS DE DEGRADATION DES DECHETS
Quand vous jetez :
- un sac en plastique dans la nature il mettra entre 400 et
800 ans à disparaître,
- une cannette dans la nature elle mettra 10 à 100 ans
à disparaître,
- un mouchoir dans la nature il mettra 3 mois à
disparaître,
- un gobelet dans la nature il mettra 100 à 1000 ans
à disparaître,
- une cigarette sans filtre dans la nature elle mettra 3 mois
à disparaître,
- un chewing gum dans la nature il mettra 5 ans à
disparaître,
- un journal dans la nature il mettra 3mois et 1 an à
disparaître,
- une allumette dans la nature elle mettra 6 mois à
disparaître
2.1.2.5 LE CYCLE D'EVACUATION ET DE GESTION DES DECHETS
PLASTIQUES
Tenant à se maintenir en équilibre,
l'homme crée les marchés, les industries, les structures
sanitaires, moyens de transport, etc. A partir de ces activités, l'homme
produit des quantités énormes des déchets
éparpillés à travers la nature.
Le Quartier Himbi étant un des quartiers de la vile de
Goma sur lequel l'activité commerciale tant à ressemblée
à celle de Birere grâce à la présence du grand
marché ALANINE et bien d'autres boutiques qui jonchent le long des rues,
n'échappe pas à cette production des déchets. Dans ce
milieu, on trouve comme déchets :
- epulchures
- reste des aliments
- immondices
- ordures ménagées
- les verres
- les boites de conserves
- excrétas
- les sachets, qui touchent plus notre attention
- les habits usés, souliers
- les papiers
A. LE TRI-SELECTIF
Étant une opération consistant a
séparer les déchets plastiques des autres déchets. La
gestion des déchets ménagers est de plus en plus
centralisée avec des approches variées privilegeant le tri ou
l'incinération ou la mise en décharge, selon les
régions.
Tableau N°2 : Rôle des membres de la
communauté dans la gestion des déchets domestiques
n°
|
action
|
Lieu de l'action
|
responsabilité
|
1
|
Conserver les ordures ménagées, le reste
d'aliments et autres déchets domestiques dans des récipients
fermes
|
La maison
|
L'individu et la famille
|
2
|
Éliminer les déchets végétaux et
les objets qui jonchent les cours et les entreposer avec les déchets
domestiques
|
Les alentours
|
L'individu et la famille
|
3
|
Nettoyer les abris pour animaux et conserver les
excrétas à l'endroit prévu pour ce faire
|
Les alentours
|
L'individu et la famille
|
4
|
Ne pas mélanger les excréta avec les
déchets ménagers pour éviter ce risque, remplacer la
défécation en plein air par l'utilisation des latrines
hygiéniques
|
Les alentours
|
L'individu et la famille
|
5
|
S'abstenir de déverser ça et la des
déchets dans des parcelles inoccupées, dans des caniveaux, etc.
se servir des moyens de stockage collectifs. Faire en sorte que les
déchets soient soigneusement dans les conteneurs à cet effet
|
La communauté
|
La communauté et l'autorité locale
|
6
|
Organiser régulièrement le nettoyage des rues,
l'enlèvement des excrétas, des débris
végétaux, des décombres, des emballages. Des boites de
conserve et bouteilles jetées au rebut et d'autres déchets
communautaires
|
La communauté
|
La communauté et l'autorité
|
7
|
Organiser régulièrement l'enlèvement des
déchets dans des installations de stockage domestiques et
communautaires
|
La communauté
|
La communauté et l'autorité
|
8
|
organiser l'élimination des déchets par des
méthodes hygiéniques, loin des zones d'habitation, interdire le
stockage des déchets en tas sans protection
|
-
|
L'autorité locale
|
Source : OMS, Genève 1994
Tableau N°3 : déchets domestiques et leurs
méthodes d'évacuation
N°
|
déchets
|
Méthodes d'évacuation
|
raison
|
1
|
Bouteille en verre
|
enfouissement
|
Ne peuvent ni être brûlées, ni être
décomposées, ce verre est dangereux
|
2
|
Matières végétales, tiges, pelures,
feuilles
|
Compostage
|
Ne brûlent pas mais on peut les aplanir et les enterrer
si elles ne servent a rien d'autre comme récipient par exemple
|
3
|
Papier, chiffon, matières combustibles
|
incinération
|
Certains matériaux peuvent demander beaucoup de temps
pour pourrir et il vaut mieux les brûler. Cependant, les matières
plastiques émettent souvent des fumées toxiques, il vaut mieux
les enterrer.
|
Source : lutte contre les insectes et rongeurs 1999
B. RECYCLAGE DES DECHETS PLASTIQUES POUR ASSAINIR
L'ENVIRONNEMENT
Le recyclage des déchets plastiques est
une technique d'assainissement de l'environnement qui coûte enormement
chère. Seuls les pays développes pratiquent cette technique.
En Afrique, l'exemple de OUAGADOUGOU avec son initiative pour
débarrasser la ville de ses déchets plastiques, débouche
sur le recyclage et la fabrication de 8.000 poubelles en plastique remises a la
mairie de OUAGADOUGOU pour assainir la capitale du BURKINA FASO. Ces poubelles
sont issues des polluants vont contribuer a assainir la ville, a sensibiliser
l'opinion publique sur la valorisation des déchets plastiques et seront
distribuées dans des écoles...formations sanitaires et
maternités20(*).
Si une partie de ces déchets plastiques n'est pas
valorisée, dans quelques années, toute la ville et son
environnement seront envahis. Le recyclage des déchets plastiques
contribue à assainir l'environnement et à améliorer le
cadre de vie des populations.
En Congo en général et la ville de Goma et son
Quartier HImbi en particulier, le recyclage est lion d'être une
réalité. Mais dans les structures sanitaires du Quartier Himbi,
on applique l'incinération des déchets plastiques
médicaux21(*).
2.1.2.6 LES MEFAITS DES DECHETS PLASTIQUES
Pour pallier aux problèmes qui
détruisent notre environnement, il faut toujours penser aux
déchets plastiques. De nos jours, les déchets plastiques
deviennent un élément très nuisible à
l'environnement et la santé des êtres humains.
Chaque jour, 70% des déchets produits par chaque
famille, sont plastique. Ces déchets contiennent des
éléments chimiques qui peuvent être dangereux à la
santé et à l'environnement :
- si on les brûle, ils dégagent des gaz
très dangereux qui peuvent polluer l'air et nouir à la
santé,
- si on les enterre, ils polluent le sol, car une bouteille en
plastique peut vivre des centaines d'années sous le sol. Si elle est
biodégradable,
- si on les jette dans les égouts ou dans les
rivières, ils polluent la mer et tuent les espèces aquatiques et
enlaidir le littoral, c'est le cas du lac Kivu à KITUKU et à la
plage du peuple à Himbi. L'eau de ruissellement dans la Quartier Himbi
n'arrive plus à s'infiltrée dans le sol surtout dans les rues et
dans certaines parcelles à cause de la promiscuité et
entraîne une stagnation de l'eau qui peut aller même jusqu'à
4 jours
2.2 POLITIQUE DE GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
2.2.1 POLITIQUE DE GESTION DES DECHETS SOLIDES ET
PLASTIQUES AU MALI
La réduction de la consommation de sacs en
plastique par la population à travers, d'une part, la prise en compte
des dangers du plastique pour l'environnement et la santé et les
nuisances qu'ils occasionnent et d'autre part, la présentation des bons
geste citoyens à adopter pour une meilleure gestion rationnelle et
durable de ces déchets.
Vu la loi n°00-081du 22décembre 2000 portant
ratification de l'ordonnance n°00-035/P-RM du 14septembre 2000 autorisant la
République du Mali à la convention de Bâle sur le
contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et
de leur élimination à Bâle le 22 Mars 1989. En date du 06
septembre 2001, le décret loi relative à la gestion des
déchets, à son article 2 et 8, décrète :
· la gestion des déchets solides a pour
objet :
- la prévention et la réduction du volume des
déchets solides et de leur nocivité
- la valorisation des déchets solides par le
recyclage
- la promotion de décharge
- la lutte contre les effets nocifs des déchets
plastiques sur la santé humaine, le sol, l'eau, la faune et la flore.
- La limitation, la surveillance et le contrôle du
transfert des déchets solides
· tout producteur et tout distributeur qui commercialise
ou utilise dans ses activités professionnelles des matières
plastiques ou emballages non biodégradables et toute personne
responsable de leur première mise sur le marché, au cas où
le producteur et le distributeur inconnus, est tenu de procéder à
la reprise des matières plastiques et emballages utilisés en vue
de les recycler.
2.2.2 POLITIQUE DE GESTION DES DECHETS EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
La production, l'élimination et la gestion des
déchets ont porté sur l'attention du gouvernement congolais
à l'époque du Congo Belge et les lois y relatives ont
été érigées à cet effet. En date du 09
janvier 1945 une ordonnance loi relative à l'hygiène et
assainissement fut publié à son article 17 et 18,
stipulant :
· sur les voiries et dans les lieux publics des
circinscriptions urbaines et déterminées par le gouvernement de
province. Il est interdit de déposer ou abandonner les déchets en
dehors des endroits aménagés à cet effet.
· Les infractions à la présente ordonnance
sont punies d'une servitude pénale de 7 jours au plus et d'une amande de
200Fr au maximum ou d'une de ces peines seulement
Dans la nouvelle constitution, la gestion des déchets
n'a pas été négligée car à ses articles 53
et 55, il est dit respectivement :
· toue personne a droit à un environnement sain et
propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir de
la défendre,
· le transit, l'importation, le stockage,
l'enfouissement, le déversement ou tout autre fait, qu'a pour
continentalité, les espaces maritimes, l'épandage dans l'espace
aérien des déchets toxiques, polluants, radioactifs ou de tout
autre produit dangereux en provenance de l'étranger ou non, est puni par
la loi congolaise22(*)
2.2.3 POLITIQUE DE GESTION DES DECHETS PLASTIQUES DANS LE
QUARTIER HIMBI
Le Quartier HIMBI qui fait parti des
différent Quartiers de la ville de Goma dont cette politique de gestion
des déchets solides et surtout approuvée par la nouvelle
constitution, à la prérogative eue égards aux
précédents articles de bien gérer son environnement.
Il est possible de lutter contre les maladies liées aux
déchets plastiques en interrompant la transmission en un ou plusieurs
points. La gestion des déchets est l'un des moyens le plus important
d'interroger la transmission. Le traitement des déchets plastiques et
autres déchets ménagers avant leur rejet permet de tuer des oeufs
et les kystes d'un grand nombre de parasites de l'homme en évitant ainsi
la contamination du sol et de l'eau23(*)
Mais l'information sur cette politique de gestion fait
défaut dans le quartier Himbi, où la population ne pas
informée sur les méthodes d'évacuation des déchets
plastiques et leur traitement.
2.3 LES CONSEQUENCES LIEES A LA MAUVAISE GESTION DES
DECHETS PLASTIQUES
Pour pallier aux problèmes qui
détruisent notre environnement, il faut toujours penser aux
déchets plastiques. De nos jours, les déchets plastiques
deviennent un élément très nuisible à
l'environnement et la santé des êtres humains.
Chaque jour, 70% des déchets produits par chaque
famille, sont plastique. Ces déchets contiennent des
éléments chimiques qui peuvent être dangereux à la
santé et à l'environnement :
- si on les brûle, ils dégagent des gaz
très dangereux qui peuvent polluer l'air et nouir à la
santé,
- si on les enterre, ils polluent le sol, car une bouteille en
plastique peut vivre des centaines d'années sous le sol. Si elle est
biodégradable,
- si on les jette dans les égouts ou dans les
rivières, ils polluent la mer et tuent les espèces aquatiques et
enlaidir le littoral, c'est le cas du lac Kivu à KITUKU et à la
plage du peuple à Himbi. L'eau de ruissellement dans la Quartier Himbi
n'arrive plus à s'infiltrée dans le sol surtout dans les rues et
dans certaines parcelles à cause de la promiscuité et
entraîne une stagnation de l'eau qui peut aller même jusqu'à
4 jours
Dans la ville de Goma en général et
le quartier Himbi en particulier, l'élimination sans précaution
et sans hygiène des déchets plastiques infectés
entraîne la contamination du sol en diminuant la fertilité du sol
par l'en fouissement de ces déchets et favorisent aussi la non
infiltration des eaux stagnantes en entraînant une laideur du quartier et
des odeurs partout où cela s'est produit. Certaines espèces des
mouches set des moustiques peuvent ainsi trouver des lieux propices a la ponte,
a la reproduction et même se nourrir sur les déjections faites
dans les sachets emballages jetés a l'air libre et propage ainsi
l'infection. Ces déjections attirent également les animaux
domestiques, les rongeurs et autres nuisances qui les répandent et
ajoutent encore aux risques des maladies. En outre cela crée des
nuisances insupportables tant pour la vue que pour l'odorat.
2.4. CADRE LOGIQUE
2.4.1. CADRE CONCEPTUEL
Variables indépendantes
Variables interm Variables dpdentes
- Existence d'une politique d'évacuation des
déchets plastiques
- Importance d'évacuation des déchets
plastiques
- Connaissance de la population sur l'évacuation des
déchets plastiques
- Faible Connaissance sur la gestion des déchets
plastiques
- - Faible sensibilisation
- Inexistence d'un comite de gestion
- Manqué d'instruction
2.4.2. CADRE OPERATIONNEL
- Les ménages du quartier Himbi ne savent rien sur
l'évacuation des déchets plastiques :
- mauvaise hygiène
- des odeurs partout
- pas des poubelles publiques
- pas d'esthétique
État initial État
intermédiaire État subséquent
- Connaissance des ménages du quartier Himbi sur la
gestion des déchets plastiques : amélioration de
l'environnement du quartier
- application des mesures d'hygiène et assainissement
- observation des lois régissant la gestion des
déchets : traitement et évacuation
CHAPITRE TROISIEME : METHODOLOGIE
Nous exposons dans ce chapitre, les
différents outils et techniques utilisés pour mener notre
étude.
3.1 TYPE D'ETUDE
Cette étude est descriptive et
transversalle dont l'échantillonnage est du type stratifié.
Cette étude vise à apprécier le niveau
de connaissance de la communauté du Quartier Himbi sur l gestion des
déchets plastiques. Notre étude a portée sur les
données quantitatives et qualitatives issues d'une enquête dont un
questionnaire structuré et préalablement codé a
été administré aux ménages du Quartier Himbi.
3.2 POPULATION D'ETUDE
3.2.1 Effectif
Elle porte sur les ménages du Quartier Himbi
dont l'age varie entre 20 et plus de 70 ans avec un effectif total de la
population de 35979 habitants.
3.2.2 Détermination de la taille de
l'échantillon
Conformément à l'intitulé de
notre travail, notre échantillon est constitué des ménages
d'un effectif de 35979 habitants. La taille de ménage étant
estimée selon l'OMS, à 7 personnes par ménage en Congo,
nous avons trouvé utile de prendre 35979 :7 qui nous a donné
5152.8 environ 5153 ménages dans le quartier.
L'oscillation de l'échantillon selon l'OMS peut
toujours aller de 1à 20% de la population totale pour une population
dépassent 10.000 habitants24(*). C'est dans cet angle que nous avons pris 3% de 5153
ménages, soit 154.9ménages pour bien faire notre
étude.
3.2.3 Choix de l'échantillon
Les ménages se trouvant dans le Quartier Himbi
sont constitués 35979 personnes. L'échantillon dans le Quartier
est de 155 ménages dont l'age est supérieur ou égal
à 20 ans. Ainsi pour éviter d'enquêter deux fois un
ménage, nous nous sommes basé sur le nombre des avenues et comme
le Quartier a 11avenues nous avons pris 155 :11 qui donne 14
ménages par avenue. Avec comme pas de sondage égal a
155 :11=14 sur toutes les avenue du quartier25(*)
3.3 OUTILS, METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES
DONNEES
Pour collecter les données, nous avons
fait recours a l'observation de l'état d'hygiène et
assainissement des ménages du quartier Himbi et à l'interview
structurée à question fermée.
La saisie des données a été
faite avec le logiciel word. Pour le traitement des données, nous avons
utilisés le programme excel.
3.4 RECRUTEMENT ET FORMATION DES ENQUETEURS
Au cours de notre étude nous avons
procédé au recrutement des enquêteurs et aussi une
formation des quelques temps leur avaient été donnés pour
qu'ils s'imprègnent de la réalité de notre recherche. Pour
être concret et donner des résultats fiables dans cette
étude, les critères de recrutement seront basés sur les
points suivants :
- être du quartier Himbi
- accepter d'être soumis au pré test
- avoir la capacité de bien parler et
écouter le swahili et le français
- accepter de travailler d'une manière volontaire
3.5 CRITERES D'ACCEPTABILITE DES RESULTATS
L'appréciation des résultats a tenu
compte des indices de cotation suivants :
0% nulle : pas des répondants
25% assez bon
50% bon
75% très bon
100% excellent
3.6 CONSIDERATION ETHIQUE
Notre étude a bel et bien respectée la
liberté et le consentement des participants. Nous leur avons
expliqué les objectifs de l'étude ainsi que les effets
néfastes que provoquent les déchets plastiques pour solliciter
leur participation libre.
En revanche, nous leur avons garanti le respect strict des
normes de confidentialité durant notre étude.
CHAPITRE QUATRIEME : PRESENTATION DES
RESULTATS
Dans ce chapitre nous allons présenter les
résultats de notre étude qui comprennent les résultats
relatifs aux caractéristiques des répondants, relatifs à
la connaissance sur la gestion des déchets plastiques, relatifs à
la politique de gestion des déchets et relatifs aux conséquences
de mauvaise gestion des déchets plastiques.
4.1 CARACTERISTIQUES DES REPONDANTS
Tableau n°4: répartition des répondants
selon le sexe
|
|
|
sexe
|
effectif
|
%
|
|
|
|
Masculin
|
50
|
32
|
|
|
|
Féminin
|
105
|
68
|
|
|
|
Total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que la majorité de nos
répondants est plus constituée de sexe féminin (soit 68%)
sur les 155 participants à notre étude.
|
Tableau n°5: répartition des répondants
selon l'âge
|
|
|
|
âge
|
effectif
|
%
|
|
|
|
20-25 ans
|
50
|
32
|
|
|
|
26-35 ans
|
40
|
26
|
|
|
|
36-45 ans
|
40
|
26
|
|
|
|
45 et +
|
25
|
16
|
|
|
|
Total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que presque toutes les tranches
d'âge ce sont représentées à notre étude.
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°6: répartition des répondants
selon l'état civil
|
|
|
État civil
|
effectif
|
%
|
|
|
|
Marié(e)
|
105
|
68
|
|
|
|
Divorcé(e)
|
10
|
6,5
|
|
|
|
veuf (ve)
|
10
|
6,5
|
|
|
|
célibataire
|
30
|
19
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que seuls 105 répondants sur les
155, soit 68% sont arrivés à répondre aux questions
posées. E t sont constituées des mariés
|
|
|
|
Tableau n°7: répartition des répondants
selon le niveau d'étude
|
niveau d'étude
|
effectif
|
%
|
|
|
|
primaire
|
10
|
6,5
|
|
|
|
secondaire
|
60
|
39
|
|
|
|
universitaire
|
75
|
48
|
|
|
|
sans niveau
|
10
|
6,5
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que les universitaires ont plus
participés (soit 48%) que les autres participants dans notre
étude.
|
Tableau n°8: répartition des participants selon la
profession
|
|
|
profession
|
effectif
|
%
|
|
|
|
protestant
|
65
|
42
|
|
|
|
catholique
|
50
|
32
|
|
|
|
musulman
|
15
|
10
|
|
|
|
autre
|
25
|
16
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Au cours de notre étude, ce tableau nous prouve que 65
ménages ayant participés à cette étude sont
protestants. (soit 42%)
|
4.2 CONNAISSANCE SUR LA GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
|
|
Tableau n°9: Données relatives à la
l'origine des déchets plastiques
|
|
|
origine
|
effectif
|
%
|
|
|
|
ménages
|
135
|
87
|
|
|
|
hôpitaux
|
0
|
0
|
|
|
|
usines
|
0
|
0
|
|
|
|
dépôts articles
|
20
|
13
|
|
|
|
Total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 135 répondants (soit 87%)
ont répondus que seuls les ménages restent l'origine des
déchets plastiques sur les 155 participants dans notre étude.
|
Tableau n°10: Données relatives au type des
déchets plastiques rencontrés dans le milieu
|
type des déchets
|
effectif
|
%
|
|
|
|
sachets emballages
|
150
|
97
|
|
|
|
bidons usés
|
5
|
3
|
|
|
|
basins usés
|
0
|
0
|
|
|
|
matelas
|
0
|
0
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que sur les 155 répondants au
cours de notre étude, seuls 150(soit 97%) ont affirmé que ce sont
les emballages plastiques qui jonchent nos quartiers
|
Tableau n°11: Données relatives à l'acteur
principal de la production des déchets plastique
|
acteur principal
|
effectif
|
%
|
|
|
|
rue
|
0
|
0
|
|
|
|
ménage
|
15
|
10
|
|
|
|
hôpital
|
0
|
0
|
|
|
|
boutique et kiosque
|
140
|
90
|
|
|
|
Total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 140 participants à notre
étude (soit 90%) affirment que les boutiques et kiosques sont les
principaux acteurs de la production des déchets plastiques contre 15
(soit 10%) qui ont parlés des ménages.
|
Tableau n°12: Données relatives aux causes de
l'insalubrité dans le milieu d'étude
|
les causes d'insalubrité
|
|
effectif
|
%
|
|
|
construction anarchique
|
20
|
13
|
|
|
manque des poubelles
|
85
|
55
|
|
|
ignorance
|
|
30
|
19
|
|
|
la surpopulation
|
|
15
|
10
|
|
|
inconscience morale
|
|
5
|
3
|
|
|
total
|
|
155
|
100
|
|
|
Ce tableau nous montre que 85 répondants (soit55%)
affirment que le manque des poubelles est la cause de l'insalubrité
contre 30 (soit 19%) qui ont parlés de l'ignorance des gens.
|
Tableau n°13:données relatives à l'usage
des emballages plastiques
|
Motif de l'usage
|
|
effectif
|
%
|
|
|
Ils sont moins chers
|
90
|
58
|
|
|
Plus facile à utiliser
|
|
15
|
10
|
|
|
A d'autres emballages
|
10
|
6
|
|
|
D'autres emballages coûtent chers
40
|
26
|
|
|
Autres
0 0
|
|
|
Total
155 100
|
|
|
Ce tableau nous montre que 90 participants (soit 58%)
utilisent facilement l'emballage plastique sur les 155 participants contre 40
(soit26%) qui ont affirmés utiliser ces emballages car d'autres
coûtent chers.
|
Tableau n°14. Données relatives à la
présence de poubelle pour chaque ménage
|
|
Présence des poubelles
effectif
|
%
|
|
Oui
|
|
140
|
|
90
|
|
Non
|
|
15
|
|
10
|
|
Total
|
|
155
|
|
100
|
|
Ce tableau nous montre que sur 155 participants 140 (soit 90%)
ont affirmés qu'ils possèdent des poubelles dan leur parcelle,
contre 15 (soit 10%).
|
Tableau n°15 : données relatives à
l'état des poubelles
|
État de la poubelle
|
|
effectif
|
|
%
|
|
Bon
|
|
10
|
|
6
|
|
Mauvais
|
|
145
|
|
94
|
|
Total
|
|
155
|
|
100
|
|
Ce tableau nous montre que sur 155 participants à
notre étude, 145 (soit 94%) ont affirmés que leurs poubelles sont
en mauvaise état.
|
Tableau n°16.Données relatives a l'endroit ou l'on
jette les déchets à défaut de poubelle
|
Endroit
|
|
Effectif
|
%
|
|
Sachets
|
|
30
|
|
20
|
|
Rues
|
|
90
|
|
58
|
|
Marche le plus proche
|
25
|
|
16
|
|
Parcelles inoccupées
|
10
|
|
6
|
|
Autres endroits
|
|
0
|
|
0
|
|
Total
|
|
155
|
|
100
|
|
Ce tableau nous montre que 90 participants (soit58%) jettent
les déchets dans les rues sur les 155 participants à notre
étude.
|
Tableau n°17.Données relatives a
l'hygiène de la poubelle
|
Hygiène de la poubelle/vidage
|
effectif
|
%
|
|
Une fois
|
|
30
|
|
20
|
|
Deux fois
|
|
15
|
|
10
|
|
Plusieurs fois
|
|
5
|
|
2
|
|
Aucune fois
|
|
105
|
|
68
|
|
Total
|
|
155
|
|
100
|
|
Ce tableau nous montre que sur les 155 participants
à notre étude 105 ménages ont répondu qu'ils n'ont
jamais vidé leur poubelle (soit 68%).
|
Tableau n° 18. Données relatives au triage des
déchets plastiques
|
Triage des déchets plastiques
effectif
|
|
%
|
|
Oui
|
|
45
|
|
29
|
|
Non
|
|
110
|
|
71
|
|
Total
|
|
155
|
|
100
|
|
Ce tableau nous montre que sur les 155 participants à
notre étude, 110 (soit 71%) ont affirmés qu'ils ne trient jamais
les déchets contre 45 (soit 29%).
Contre
Tableau n°19: Données relatives a l'usage des
déchets plastiques
|
déchets plastiques
|
effectif
|
%
|
|
|
|
brûler
|
20
|
13
|
|
|
|
laver et réutiliser
|
5
|
3
|
|
|
|
garder pour les vendre
|
10
|
6
|
|
|
|
autre réponses
|
120
|
77
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 120 (soit 77%) participants
à notre étude ont affirmés qu'ils ne font rien des
déchets pastiques contre 20 (soit13%) qui ont parlés qu'ils les
brulent.
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°20: Données relatives a
l'éducation concernant l'hygiène des déchets
|
éducation autour d'hygiène
|
effectif
|
%
|
|
|
|
oui
|
35
|
23
|
|
|
|
non
|
120
|
77
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 120 (soit77%) participants n'ont
jamais reçus une éducation en matière d'hygiène des
déchets plastiques.
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°21: Données relatives au nombre
d'éducations déjà reçu
|
|
nombre d'éducations
|
effectif
|
%
|
|
|
|
une fois
|
20
|
14
|
|
|
|
deux fois
|
5
|
3
|
|
|
|
plusieurs fois
|
10
|
6
|
|
|
|
aucune fois
|
120
|
77
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 120(soit77%) participants n'ont
reçus aucune fois une éducation concernant l'hygiène de
déchets plastiques contre 20 (soit 14%) qui ont affirmés avoir
reçu une fois cette éducation.
|
|
|
|
|
|
|
4.2 POLITIQUE COMMUNE DE LA GESTION DES DECHETS
|
|
|
Tableau n°22: Données relatives à
l'existence d'un code ou une loi réglementant la gestion des
déchets en RDC
|
l'existence d'une loi
|
effectif
|
%
|
|
|
|
oui
|
150
|
97
|
|
|
|
non
|
5
|
3
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 150(soit 97%) participants savent
qu'il existe un code de gestion des déchets contre 5(soit3%) qui ont
niés l'existence de ce code.
|
Tableau n°23 : Données relatives à
l'existence des services ou ONG qui se charge de l'assainissement
|
existence d'un service
|
effectif
|
%
|
|
|
|
oui
|
155
|
100
|
|
|
|
non
|
0
|
0
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 155 (soit 100%) participants ont
affirmés qu'il existe des ONG locales qui se chargent de
l'assainissement.
|
Tableau n?24: répartition des répondants selon
l°application de la loi
|
|
application
|
effectif
|
%
|
|
|
|
oui
|
0
|
0
|
|
|
|
non
|
155
|
100
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que 155 (soit 100%) participants ont
affirmés que ces lois ne sont pas appliquées.
|
Tableau n?25: répartition des participants selon la
sorte de service existant
|
sorte de service
|
effectif
|
%
|
|
|
|
ONG locale
|
30
|
19
|
|
|
|
ONG internationale
|
0
|
0
|
|
|
|
organisation communautaire 40
|
26
|
|
|
|
|
service étatique
|
85
|
55
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que sur 155 participants 85(soit 55%)
ont affirmés qu'il existe un service étatique qui se charge de
l'assainissement contre 40 (soit26%) qui ont quant eux affirmés
l'existence des organisations communautaires.
|
|
|
|
|
|
Tableau n?26:données relatives à la
qualité d°intervention des participants a la gestion des
déchets plastiques
|
|
|
|
|
|
intervention
|
effectif
|
%
|
|
|
|
participation aux campagnes contre les déchets
|
10
|
6
|
|
|
|
participation aux travaux communautaires
|
90
|
59
|
|
|
|
participation aux pièces de théâtres
|
0
|
0
|
|
|
|
autres méthodes d'intervention
|
55
|
35
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que sur 155 participants à notre
étude, 90(soit 59%) ont affirmés qu'ils participent aux
activités communautaires contre 55(soit 35%) qui ont parlés
d'autres interventions relatives à la gestion des déchets
plastiques.
|
|
|
|
|
|
Tableau n?27: données relatives aux moyens envisages
par les participants pour l°évacuation des déchets
plastiques
|
|
|
|
|
|
moyens envisages
|
effectif
|
%
|
|
|
|
construction des poubelles
|
80
|
52
|
|
|
|
construction d'un incinérateur
|
50
|
32
|
|
|
|
construction d'une usine de traitement des déchets
plastiques
|
5
|
3
|
|
|
|
renforcer la sensibilisation aux travaux collectifs
|
20
|
13
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que sur 155 participants à notre
étude, 80 (soit 52%) ont affirmés que construire des poubelles
publiques contribuerait à l'évacuation des déchets
plastiques contre 50 (soit 32%) qui ont parlés de la construction de
l'incinérateur.
|
|
|
|
|
|
4.3 LES CONSEQUENCES D°UNE MAUVAISE GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
|
|
|
|
|
|
Tableau n?28: données relatives à l'impact des
déchets plastiques sur l°environnement e la sante
|
|
|
|
|
|
impact
|
effectif
|
%
|
|
|
|
base des plusieurs maladies
|
90
|
58
|
|
|
|
pollution de l°environnement
|
35
|
23
|
|
|
|
développement du cycle de réinfection
|
25
|
16
|
|
|
|
autre impact
|
5
|
3
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
Ce tableau nous montre que les participants à notre
étude ce sont départagés en 90 (soit 58%) personnes contre
35(soit 23% qui avaient parlés qu'ils polluent
l »environnement) ont affirmés que les déchets
plastiques sont à la base de plusieurs maladies.
|
|
|
|
|
|
Tableau n?29: données relatives aux maladies
causées par les déchets plastiques
|
|
|
|
|
|
maladie
|
effectif
|
%
|
|
|
|
diarrhée
|
30
|
19
|
|
|
|
paludisme
|
40
|
26
|
|
|
|
amibiase
|
15
|
10
|
|
|
|
autre
|
70
|
45
|
|
|
|
total
|
155
|
100
|
|
|
|
|
CHAPITRE CINQUIEME : DISCUSSION DES RESULTATS
Dans cette partie, nous allons affronter les
résultats obtenus aux études antérieures faites par
d'autres chercheurs dans la revue de la littérature.
Notre objectif général étant
d'évaluer les connaissances des ménages du quartier Himbi sur la
gestion des déchets plastiques.
De la connaissance sur la gestion des déchets
pastiques pour améliorer l'hygiène et l'assainissement du milieu.
Lutter contre l'inesthétique et l'insalubrité dans le
milieu.
Nous avons procédé par
l'identification des caractéristiques des participants en partant des
critères de base (sexe, âge, état civil, genre,...)
- De la gestion des déchets plastiques dans la lutte
contre l'inesthétique et l'insalubrité.
Durant notre étude, nous avons remarqué la
présence des poubelles publiques pourrait stopper l'insalubrité
ainsi que rétablir l'esthétique du milieu. Les résultats
de l'étude ont révélés que 90 personnes sur 155
(soit 58%) jettent les déchets plastiques dans les rues.
Ces résultats appuient la théorie selon laquelle
ces sachets en plastique fabriqués en ne seconde, utilisés en
moyenne par les consommateurs durant 20 minutes puis abandonnés dans la
nature, ces sacs en plastique représentent une source de pollution
persistante et omnipotente26(*)résultats appuient ce qu'a
démontrée .
Ces résultats appuient ce qu'a démontré
Madame Alicia TSITSIKALIS sur la mauvaise gestion des déchets plastiques
selon laquelle le danger de ces sachets en plastique qui sont des produits
fabriqués à partir du pétrole et ne se dégradent
pas facilement. Ces produits constituent un danger pour les hommes, les
bétails et l'environnement en général27(*).
Ceci confirme l'hypothèse selon
laquelle : « la population du quartier Himbi n'est pas
informée sur la gestion des déchets plastiques. »
- De la politique commune de gestion des déchets.
Réduire la consommation des sachets en plastique et
autres objets en plastiques par la prise en compte de danger qu'ils regorgent
pour la santé et l'environnement.
Les résultats de l'étude ont
révélé qu'il existe un code réglementant la gestion
des déchets plastiques. 150 personnes (soit 97%) l'on affirmées
d'une part.
Ces résultats appuient la théorie selon laquelle
la production, l'élimination et la gestion des déchets ont
portées sur l'attention du gouvernement congolais dès
l'époque coloniale et les lois y relatives ont été
érigées28(*).
Et d'autre part, les résultats de l'étude
confirment également que malgré l'existence d'une politique d
gestion des déchets, 0 personne sur 155 (soit 0%) n'a confirmée
l'application de ces lois.
Ces résultats ne s'éloignent pas des ceux
présentés en 2007 par les précurseurs en ce domaine de
recherche qui confirment que seule la communication pour le changement de
comportement pourrait transformer un environnement insalubre à un
endroit sain29(*).
Aussi, les résultats de l'étude ont
révélé que 90 personnes sur les 155 (soit 59%)
interviennent à la gestion des déchets plastiques en participant
à des travaux collectifs.
Ces résultats appuient ceux démontrés par
les lois congolaises sur la gestion des déchets plastiques et solides
selon lesquels les infractions aux lois portant sur la gestion des
déchets sont punies d'une servitude pénale de 7 jours au plus et
d'une amande de 200Fr au maximum ou d'une e ces peines seulement30(*).
Ces résultats infirment ainsi l'hypothèse selon
laquelle : « il n'existe pas de politique commune sur la
gestion des déchets plastiques. »
- Des conséquences d'une mauvaise gestion des
déchets plastiques
Au cours de notre période de recherche, nous avons
remarqué qu'une bonne gestion des déchets plastiques pourrait
transformer l'environnement déjà contaminé à un
milieu vital et sain.
Les résultats de l'étude ont
révélé que 90 personnes sur 155 (soit 58%) ont
constatés que les déchets plastiques dans la nature entrainent
plusieurs maladies.
Ces résultats appuient la théorie selon laquelle
la ville de Goma est dominée par des problèmes liés
à la mauvaise gestion des déchets domestiques, le contrôle
insuffisant des conditions d'hygiène et assainissement dans les
communautés et le manque des stratégies de lutte contre la
pollution sous toutes ses formes31(*)
Ceci avait déjà été mis en
évidence par D. Foutain et J. Courte Joie en 1982 qui avaient
avancés la théorie selon laquelle la mauvaise évacuation
des déchets plastiques conduit à des voies de transmission des
maladies d'origine hydrique puisqu'elles dépendent de la transmission
oro-fécale ou encore maladies transmises par des insectes vecteurs qui
se produisent sur les déchets plastiques ou dans les eaux sales.
Cette théorie est aussi appuyée par les
résultats actuels de notre enquête selon lesquels 30 personnes sur
155 (soit 19%) ont constatés que la diarrhée est la maladie qui y
dérive.
Ces résultats confirment ainsi l'hypothèse selon
laquelle : « les conséquences liées à
la mauvaise gestion des déchets plastiques ne sont pas connues par les
ménages du quartier Himbi. ».
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Notre étude traite de l'évaluation
des connaissances des ménages du quartier Himbi sur la gestion des
déchets plastiques.
Dans ce travail, nous nous sommes fixés comme
objectifs :
- vérifier si la population du quartier Himbi est
informée sur l'évacuation des déchets plastiques
- s'assurer de la présence d'une politique commune de
gestion des déchets plastiques
- identifier les conséquences liées à la
mauvaise gestion des déchets plastiques.
Pour atteindre ces objectifs, nous nous sommes servis des
techniques suivantes :
- l'observation : cette observation nous a permis
d'observer la manière dont sont gérés les déchets
plastiques.
- L'enquête par questionnaire : cette
enquête nous a permis d'évaluer les effets des déchets
plastiques dans la biocoenose.
Nous avons mené une étude descriptive et
transversale auprès de 155 ménages. L'étude a
été réalisée du mois d'Avril au juin 2009, soit une
période de 2 mois.
Après analyse des données, nous avons
tirés de conclusions suivantes :
- les participants qui ne sont pas informés sur la
gestion des déchets plastiques sont majoritaires soit ¾ des
participants sur le ¼ qui en sont informés
- la grande majorité connait qu'il existe une politique
réglementant la gestion des déchets. En outre, malgré que
ces lois existent, la grande majorité ne l'applique pas.
- Les conséquences d'une mauvaise évacuation des
déchets plastiques.
Les ¼ des participants qui avaient participés
à notre étude ont constatés que les déchets
plastiques sont à la base de plusieurs maladies dont la diarrhée
en particulier.
Étant donné que nous n'avons pas abordé
tous les aspects de notre thème, nous recommandons :
- Au gouvernement congolais d'actualiser les lois portant sur
la gestion des déchets en général et en particulier les
déchets plastiques et d'appliquer ces lois en toue vigueur dans tout le
pays.
- Au gouvernement provincial d'interdire aux
commerçants et autres entrepreneurs l'importation des sacs et emballages
en plastiques au profit des sacs et emballages biodégradables (OFIDA,
OCC et DGM).
- Aux organisations internationales, nationales et locales
d'intensifier la communication pour le changement de comportement en
matière de gestion des déchets plastiques.
- Aux autorités de l'ULPGL d'encourager les
étudiants qui veulent entreprendre des recherches en assistance tant
matérielle que financière.
BIBLIOGRAPHIE
- ouvrage :
· Code de l'environnement, Article 541-3. MALI
· Directive du 5 Avril 2006 relative aux déchets.
PNUD
· M.KIVITS et W.VANDERIST, code de la
législation sanitaire du Congo belge, 1949
- les revues :
· · Alicia TSITSIKALIS, projet ZAZAOU, MAURITANIE,
2007
· Bureau Diocésain de Développement (B.D.D)
Goma, édition 2007
· OMS, lutte contre les insectes et rongeurs,
1999
· Rapport du Comité local d'hygiène et
assainissement du Quartier Himbi 2008
· Rapport de la Direction des Pollution et des Urgences
Environnementale (DPUE), 2007
- dictionnaires :
· Bernard et Al, dictionnaire médical pour les
régions tropicales. Édition Kangu mayumbe, 1989
· Petit Robert, dictionnaire ordinaire, édition
2009
· - mémoires et cours :
· AYOBAGORA SAMVURA, écologie et santé IIe
Partie, 2001-2002
· KASEREKA KATSUVA, mémoire :
évaluation du niveau de connaissance de la population du Quartier
MAPENDO sue la gestion des déchets. 2007
· Sylvestre RUREMESHA KINYATA, cours d'hygiène et
assainissement, ULPGL-GOMA 2007
· KAKULE MUHINDO Omer, cours
d'épidémiologie générale, inédite 2009
ULPGL-GOMA
· NTABE NAMEGABE. Cours de démographie
générale : échantillonnage stratifié.
2007-2008. Inédit
·
- web graphie :
· www.google.fr/ déchets
plastiques/gestion/hppt
· www.wikipedias. encyclopédie libre/
gestion des déchets solides
· www doctorsinfo.com, étude sur les
déchets plastiques Avril 2009
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Dans le cadre des travaux de fin de cycle de graduat en
Santé et Développement communautaires, nous sommes entrain de
mener une étude dont le sujet est stigmatisé ci haut. Nous vous
supplierons de bien répondre de manière surtout objective et
librement aux questions qui vous seront adressées. La
confidentialité et l'anonymat nous caractériseront plus dans le
but de ne pas divulguer les différentes réponses que nous
bénéficierons de vos côtés. Les assertions qui se
situent en dessous de chacune des ces questions, vous serviront de cocher ou
d'encercler la réponse que vous estimeriez valide ou satisfaisante.
Ainsi, répondez paisiblement à ces questions car
vous aurez à contribuer à la réussite de ce présent
travail scientifique.
Merci pour les réponses qu'allez- vous nous offrir.
SECTION I : IDENTIFICATION DU REPONDANT.
N0
|
Questions
|
Réponses
|
1
|
Sexe.
|
Masculin. Féminin.
|
2
|
Age.
|
18-25 ans 26-35 ans. 36-45 ans.46 et plus.
|
3
|
Etat civil.
|
Marié(e). Célibataire.
|
Veuf/Veuve. Divorcé(e).
|
4
|
Niveau d'étude.
|
Primaire. Secondaire.
|
Universitaire. Sans niveau.
|
5
|
Confession religieuse.
|
Protestant (e). Catholique.
|
Musulman (e). Autres.
|
SECTION II : DONNEES RELATIVES A LA CONNAISSANCE
SUR LA GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
6
|
Quelle est l'origine des déchets plastiques ?
|
a. Ménage
c. usine
|
|
b. Hôpital
d. dépôts articles
|
|
e. autres
|
|
|
|
7
|
Quels sont les types des déchets plastiques produits
dans votre quartier ?
|
a. Sachets emballages. B. Bidons usés
|
|
c. Bassins usés. D. Matelas
|
|
e. Bouteilles en plastiques. F. Autres
|
|
8
|
Qui est l'acteur principal de la production des
déchets plastiques ?
|
a. Rue. B.
Ménage
|
|
c. Hôpital. D boutique et
kiosque
|
|
9
|
Quelles sont les causes de l'insalubrité dans votre
quartier
|
a. Construction anarchique. B. Manque des poubelles
|
|
c. Ignorance. D. La surpopulation
|
|
e. Inconscience morale.
|
|
10
|
Pourquoi préférez-vous utiliser les emballages
en plastiques ?
|
a. Car ils sont moins chers.
|
|
b. Car ils sont les plus abondants et facile à
utiliser
|
|
c. Car il n'existe pas d'autres emballages
|
|
d. Car d'autres emballages coûtent trop chers.
|
|
e. Autres réponses
|
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11
|
Avez-vous une poubelle pour chaque ménage ?
|
a. Oui
|
|
b. Non.
|
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12
|
Si oui, quel état ?
|
a. Bon.
|
|
b. mauvais.
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|
13
|
A défaut de poubelle, où jetez vous vos
déchets ?
|
a. Dans les
sachets
|
|
b. Dans les rues
|
|
c. Dans le
marché le plus proche
|
|
d. Dans les
parcelles inoccupées.
|
|
e. autres
|
|
14
|
Combien de fois videz vous votre poubelle ?
|
a. une fois /mois
|
|
b. deux fois
/mois
|
|
c. plusieurs
fois/mois
|
|
d. aucune fois
|
|
15
|
Triez vous les déchets avant de les vider ?
|
a. oui
|
|
b. non
|
|
16
|
Si oui, que faites vous de ces déchets
plastiques ?
|
a. brûler
|
|
b. laver et
réutiliser pour autres domaines
|
|
c. les garder afin
de les vendre
|
|
d. autres
réponses
|
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17
|
Avez-vous déjà reçu une éducation
concernant la gestion des déchets plastiques ?
|
a. Oui.
|
|
B. non
|
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18
|
Si oui, combien de fois ?
|
a. une fois.
|
|
B. deux fois
|
|
c trois fois et plus
|
|
d. aucune fois
|
|
SECTION III : DONNEES RELATIVES A LA POLITIQUE COMMUNE DE LA
GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
20
|
Existe-t-il un code ou une loi qui réglemente la
gestion des déchets en RDCongo ?
|
a. Oui.
B. non
|
21
|
Si oui, cette loi est-elle appliquée ?
|
a.
Oui. B. non
|
22
|
Existe-t-il des services étatiques, des ONG ou des
organisations communautaires qui se chargent de l'assainissement dans votre
quartier ?
|
a.
oui
|
b.
non
|
23
|
Si oui, les quels ?
|
a.
ONG locales
|
b.
ONG internationales
|
c. Organisations
communautaires
|
d.
Services étatiques
|
25
|
Comment intervenez vous dans la gestion des déchets
plastiques dans le quartier ?
|
a. en participant à des campagnes sur les
déchets
|
b. en participants aux travaux collectifs
|
c. en participant à des pièces
théâtrales sur la gestion des déchets
|
d. autres méthodes d'intervention
sanitaire.
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26
|
Quels sont les moyens que vous envisagez pour une bonne
évacuation des déchets plastiques ?
|
a. construction des poubelles publiques
|
b. construction des cuves a incinération pour les
déchets plastiques
|
c. construction d'une usine de traitement des
déchets plastiques
|
d. renforcement de la sensibilisation aux travaux
collectifs.
|
V. DONNEES RELATIVES À LA AUX CONSEQUENCES D'UNE
MAUVAISE GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
27
|
Quel est l'impact des déchets plastiques sur
l'environnement et la santé ?
|
a. Ils sont à la base des plusieurs maladies
|
b. Ils polluent l'environnement
|
c. Ils entraînent le développement du cycle de
réinfection par les agents pathogènes
|
d. Autres à préciser
|
28
|
Quelles sont les maladies qui sévissent dans votre
quartier et qui sont dues à la mauvaise gestion des déchets
plastiques ?
|
a. Le cholera b. Le paludisme c.
L'amibiase
|
b. Le paludisme d. La diarrhée
|
e. autres
|
|
* 1 Archives du Bureau du
Comité Administratif du marché ALANINE 1999
* 2 J Van Riel, hygiène
en milieu tropical, édition Dosear, Liège 1958
* 3 Sylvestre RUREMESHA KINYATA,
cours d'hygiène et assainissement, ULPGL-GOMA 2007
* 4 AYOBAGORA SAMVURA,
écologie et santé IIe Partie, 2001-2002
* 5 Rapport F. RAMADE, 2005
* 6 D Foutain et J Courte Joie,
infirmier comment bâtir la santé, manuel de santé
communautaire, Zaïre 1982
* 7 KAKULE MUHINDO Omer, cours
d'épidémiologie générale, inédite 2009
ULPGL-GOMA
* 8 GENTILLINI MARC,
médecine tropicale. Edition Flammarion 1993
* 9 KASEREKA KATSUVA,
mémoire : évaluation du niveau de connaissance de la
population du Quartier MAPENDO sue la gestion des déchets. 2007
* 10 BERNARD et GENEVIEVE
1989
* 11 Définition
juridique ; convention de Bale
* 12 Directive du 5 Avril
2006relative aux déchets
* 13 Code de l'environnement,
Article 541-3
* 14 Wikipedias, un article de
l'encyclopédie libre : déchets solides, 2009
* 15 Rapport des sites marins
sur les déchets marins.2007
* 16 Rapport de la Direction
des Pollution et des Urgences Environnementale (DPUE), 2007, NOUQRKCHOTT
* 17 USAID 2008
* 18 Mm Alicia TSITSIKALIS,
projet ZAZAOU, MAURITANIE, 2007
* 19 Bureau Diocésain de
Développement (B.D.D) Goma, 2007
* 20 Rapport de l'Association
Internationale des Volontaires Laïcs (LVIA), ouaga 2001
* 21 Rapport du Comité
local d'hygiène et assainissement du Quartier Himbi 2008
* 22 M.KIVITS et
W.VANDERIST, code de la législation sanitaire du Congo belge, 1949
* 23 Wikipedias, gestion de
déchets solides, 2009
* 24 OMS, lutte contre les
insectes et rongeurs, 1999
* 25 Cours de
démographie générale : échantillonnage
stratifié. Ass NTABE NAMEGABE. 2007-2008. Inédit
* 26 Rapport de la
Direction des Pollution et des Urgences Environnementale (DPUE), 2007,
NOUQRKCHOTT
* 27 Mm Alicia TSITSIKALIS,
projet ZAZAOU, MAURITANIE, 2007
* 28 M.KIVITS et W.VANDERIST,
code de la législation sanitaire du Congo belge, 1949
* 29 Sylvestre RUREMESHA
KINYATA, cours d'hygiène et assainissement, ULPGL-GOMA 2007
* 30 M.KIVITS et W.VANDERIST,
code de la législation sanitaire du Congo belge, 1949
* 31 KASEREKA KATSUVA,
mémoire : évaluation du niveau de connaissance de la
population du Quartier MAPENDO sur la gestion des déchets. U L P G L/ F
S D C 2007