Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique
Université des sciences et de la technologie
d'Oran
Mohamed Boudiaf
U.S.T.O.M.B.
Faculté d'Architecture et de Génie
Civil
Département de Génie Civil
Mémoire de fin d'étude pour l'obtention
du
Diplôme de LICENCE
Option : Bâtiment
Thème
ETUDE DE
L'INFLUENCE DE L AJOUT DE LA POUZZOLANE SUR LES
CARACTERISTIQUE PHYSICO-CHIMIQUE DES CIMENTS
Présenté par :
Encadré par
Mr. KERROUZI ISMAIL
Mlle BOUALLA
Mr. SOUFARI ABDELWAHAB
Chapitre I
|
pages
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Remerciement
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Dédicace
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|
Introduction générale
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Chapitre I : Le ciment
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1.1
|
Introduction.............................................................................................................
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01
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1.2
|
Définition du
ciment...............................................................................................
|
01
|
1.3
1.4
|
Les types de fabrication de ciment
....................................................................
Etapes de fabrication du ciment
.............................................................................
|
02
02
|
|
1.4.1
|
L'extraction et la préparation des matières
premières ................................
|
02
|
|
1.4.2
|
Le séchage et le broyage
.............................................................................
|
02
|
|
1.4.3
|
La cuisson
..............................................................................................
|
03
|
|
1.4.4
|
Le broyage du clinker
................................................................................
|
04
|
|
1.4.5
|
Le produit final (ciment)
..........................................................................
|
05
|
Chapitre II : Les constituants de
ciments
|
|
1.5
|
Les constituants du
ciment..................................................................................
|
06
|
|
1.5.1
|
Le clinker
...................................................................................................
|
06
|
|
1.5.2
|
Le
gypse...................................................................................................
|
06
|
|
1.5
|
L'ajout minéral
actif ..................................................................................
|
07
|
1.6
|
Pouzzolane
............................................................................................................
|
07
|
|
1.6.1
|
Définition
...................................................................................................
|
07
|
|
1.6.2
|
type de pouzzolane
.....................................................................................
|
08
|
|
1.63
|
Effet de la pouzzolane
...............................................................................
|
09
|
|
1.6.4
|
Propriété de pouzzolane
.........................................................................
|
09
|
1.7
|
L'intérêt d'utilisation des ajouts minéraux
dans le Génie Civil..............................
|
10
|
1.8
|
l'utilisation des ajouts minéraux en Algérie
..........................................................
|
11
|
1.9
|
Conclusion
.............................................................................................................
|
11
|
|
Chapitre III :
Partie expérimentale
1.
Introduction.......................................................................................................12
2. Caractérisation des matériaux
utilisés................................................12
2.1 Le
ciment...........................................................................12
2.2. Le
Sable.............................................................................13
2.3. La pouzzolane
naturelle...........................................................14
3. Préparation des matières
premières..................................................14
4. Caractéristiques des matériaux
utilisés...............................................18
4.1. Composition chimique du
clinker................................................18
4.2. Composition chimique de la
pouzzolane.......................................18
4.3. Analyse chimique de l'eau de
gâchage.........................................19
4.4. Composition pondérale des différents
ciments.................................20
4.5. Diffraction par rayons
x...........................................................21
4.5.1 Partie excitation (Production de rayon
x).................................21
4.5.2 Partie
spectromètre..........................................................22
4.5.3 Partie détection
...............................................................22
4.5.4 Partie traitement des
données...............................................22
4.5.5 fonctionnement de
l'appareil................................................22
4.6 Analyse granulométrique du
sable...............................................25
4.7. Influence de la teneur en argile sur la consistance et la
prise................26
4.7.1. Principe
d'essai..............................................................26
4.7.2. Résultats
.....................................................................27
4.8. Mesure de la finesse du ciment (NF EN
196-6)...............................28
4.8.1. Objectif de
l'essai............................................................28
4.8.2. Principe de
l'essai............................................................28
4.8.3. Équipement
nécessaire......................................................29
4.8.4. Conduite de l'essai (Mode opératoire)
...................................29
4.9. Influence de la teneur en argile calcinée sur la
résistance à la mpressionet la flexion du
mortier......................................................................31
4.9.1. Principe d'essai
.........................................................32
4.9.2.
Résultats..................................................................35
4.10. Influence de la teneur en argile sur les teneurs
en oxydes............37
|
|
Chapitre I : Le ciment
1. Introduction
Les ajouts font actuellement partie des développements
les plus récents dans la production du ciment, car leurs utilisations
apportent une amélioration des propriétés mécanique
des matériaux cimentaires (mortier et béton). D'autre part leurs
utilisations ont pour objectif de réduire la consommation de clinker, en
contribuant de manière simple et économique à
résoudre les problèmes liés à l'environnement. Ce
travail expérimental étudie les avantages et la
possibilité de substitution partielle du ciment par ajout pouzzolanique
dans le mortier. Cette étude expérimentale consiste à
préparer un ciment avec addition minérale en remplaçant un
certain pourcentage de clinker par l'ajout pouzzolanique substitué
à divers pourcentages (0%,5%,10%,15%,20%). Dans cette étude, nous
voulons faire varier le pourcentage de l'ajout pouzzolanique dans le ciment
par la méthode de substitution (remplacement partiel du clinker par la
pouzzolane) afin d'étudie son effet sur les propriétés
physico-chimique du ciment confectionné l'addition minérale et
le comportement mécanique du mortier.
2. Définition du ciment
Le ciment est un produit est un produit moulu du
refroidissement du clinker qui contient un mélange de silicates et
d'aluminates de calcium porté à 1450-1550 C° ,
température de fusion .
Le ciment usuel est aussi appelé liant hydraulique, car
il a la propriété de s'hydrater et durcir en présence
d'eau et par ce que cette hydratation transforme la pate liante, qui a une
consistance de départ plus ou moins fluide, en un solide pratiquement
insoluble dans l'eau.
Ce durcicement est du à l'hydratation de certain
composés minéraux, notamment des silicates et des aluminates de
calcium.
L'expression de << pâte de ciment
durcissant>> sera utilisée pour désigner la pâte de
ciment dans la transformation d'un état plus ou moins fluide en un
état solide.
2.1. Les types de
fabrication de ciment
IL existe 4 méthodes de fabrication du ciment :
ü Fabrication du ciment par voie humide (la plus
ancienne).
ü Fabrication du ciment par voie semi-humide (en partant
de la voie humide).
ü Fabrication du ciment par voie sèche (la plus
utilisée).
ü Fabrication du ciment par voie semi-sèche (en
partant de la voie sèche).
2.2. Les étapes
de fabrication du ciment
La fabrication du ciment est un procédé complexe
qui exige un savoir-faire, une maîtrise des outils et des techniques de
production, des contrôles rigoureux et continus de la qualité. Ce
procédé comporte les étapes de fabrication suivantes :
2.2.1. L'extraction et la préparation des
matières premières
Les matières premières sont extraites des parois
rocheuses d'une carrière à ciel ouvert par abattage à
l'explosif ou à la pelle mécanique ou encore par ripage au
bulldozer. La roche est reprise par des dumpers vers un atelier de concassage.
Pour produire des ciments de qualités constantes, les matières
premières doivent être très soigneusement
échantillonnées, dosées et mélangées de
façon à obtenir une composition parfaitement
régulière dans le temps.
2.2.2. Le séchage et le broyage
Pour favoriser les réactions chimiques qui suivent, les
matières premières doivent être séchées et
broyées très finement (quelques microns) dans des broyeurs
à boulets ou dans des broyeurs à meules verticaux.
Ces derniers, plus récents, sont plus
économiques en énergie et permettent un séchage plus
efficace.
Ensuite 3 voies sont possibles : la voie humide, la voie
sèche et semi-sèche.
La première est plus ancienne et implique une grande
consommation d'énergie pour évaporer l'eau excédentaire.
Dans ces procédés, les matières premières sont
parfaitement homogénéisées et séchées lors
de l'opération de broyage afin d'obtenir la farine. Celle-ci peut
être introduite directement dans le four sous forme pulvérulente
(voie sèche), ou préalablement transformée en
«granules» par humidification (voie semi sèche).
Figure 1 : Le broyeur de la
matière première
2.2.3. La cuisson
La cuisson se fait à une température voisine de
1450C dans un four rotatif, long cylindre tournant de 1,5 à 3
tour/minute et légèrement incliné.
La matière chemine lentement et se préchauffe le
cru à environ 800°C. A la sortie du four, un refroidisseur
à grille permet d'assurer la trempe des nodules incandescents et de les
ramener à une température d'environ 100°C. Tout au long de
la cuisson, un ensemble de réactions physico-chimiques conduit à
l'obtention du clinker
ü la décarbonatation du carbonate de calcium
(calcaire) donne de gypse
ü la marne se scinde en sa constituante silice et alumine
qui se combinent à la chaux pour former des silicates et aluminates de
chaux. Ce phénomène progressif constitue la
clinkérisation.
2.2.4. Le broyage du clinker
Pour obtenir un ciment aux propriétés
hydrauliques actives, le clinker doit être à son tour broyé
très finement. Ce broyage s'effectue dans des broyeurs à boulets.
Les corps broyant sont constitués de boulets d'acier qui, par choc, font
éclater les grains de clinker et amènent progressivement le
ciment à l'état de fine farine, ne comportant que très peu
de grains supérieurs à 80 microns. A la sortie du broyeur, un
cyclone sépare les éléments suffisamment fins des autres
qui sont renvoyés à l'entrée du broyeur. C'est
également lors du broyage que l'on ajoute au clinker le gypse (3
à 5%) indispensable à la régulation de prise du ciment.
On obtient alors le ciment. Les ciments avec "ajouts" sont
obtenus par l'addition au clinker, lors de son broyage,
d'éléments minéraux supplémentaires contenus par
exemple dans les laitiers de hauts fourneaux, les cendres de centrales
thermiques, les fillers calcaires, les pouzzolanes naturelles. Ainsi sont
obtenues les différentes catégories de ciments qui permettront la
réalisation d'ouvrage allant du plus courant au plus exigeant.
Figure 2 : Concassage et broyage de
clinker
2.2.5. Broyage du ciment
Le ciment est véhiculé vers les trémies
des broyeurs où il est finement broyé avec 3 à 5% de
gypse afin de régulariser la prise.
Dans certains cas, en plus du gypse, on ajoute d'autres
constituants tel que le laitier de Haut-fourneau, les pouzzolanes, les cendres
volantes ou les fillers pour l'obtention de diverses catégories de
ciment.
Compte tenu de la diversité des types de ciment
demandés par le marché, les stations de broyage de la
dernière génération équipées d'un
séparateur aéraulique dynamique sont les plus
répandues.
Les installations de broyage les plus courantes sont les
suivantes :
· le tube broyeur en circuit fermé (additions
minérales relativement limitées, sauf si elles sont
pré-séchées ou sèches),
· le broyeur vertical à galets (bien adapté
aux additions minérales importantes du fait de sa capacité de
séchage ainsi qu'au broyage séparé des additions
minérales),
· la presse à rouleaux (additions minérales
relativement limitées, si non sèches ou
pré-séchées).
Parmi les autres systèmes de finissage, on peut
citer
· le tube broyeur à sortie en bout, en circuit
ouvert
· le tube broyeur à sortie en bout, en circuit
fermé avec séparateur aéraulique mécanique ou
séparateur à cyclones (plus anciens),
· le broyeur horizontal à rouleaux
2.2.6. Le produit final (ciment)
Le ciment issu du broyage est conservé en silo un
certain temps puis conditionné pour l'expédition en sac, en
containers ou en vrac (wagon, camion, péniche).
Chapitre II
Chapitre II : Les constituants de ciments
1. Les constituants du ciment
1.1. Le clinker
C'est un produit obtenu par cuisson jusqu'à fusion
partielle (clinkirisation) du mélange calcaire + argile, dosé et
homogénéisé et comprenant principalement de la chaux (CaO)
de la silice (SiO2) et de l'alumine
(Al2O3).
Le mélange est en général
constitué à l'aide de produits naturels de carrière
(calcaire, argile, marne ...). C'est le clinker qui, par broyage, en
présence d'un peu de sulfate de chaux (gypse) jouant le rôle de
régulateur, donne des Portland.
1.2. Le gypse
Le gypse est la matière première
utilisée pour la
fabrication
du ciment.
Cette roche minérale s'est formée il y a 40
millions d'années grâce à l'évaporation de l'eau de
mer.
Le gypse est constitué en
couches épaisses et se trouve aujourd'hui enterrée sous terre.
Ces couches de gypse sont séparées
entre elles par d'autres masses rocheuses.
L'addition de gypse au clinker a pour but de
régulariser la prise du ciment, notamment de ceux qui contiennent des
proportions importantes d'aluminate tricalcique. Grâce à ce gypse,
la prise du ciment, c'est-à-dire le début de son durcissement,
s'effectue au plut tôt une demi-heure après le début de
l'hydratation. Sans gypse, la prise serait irrégulière et
pourrait intervenir trop rapidement.
Figure 1: Le gypse
1.3. L'ajout minéral actif : La pouzzolane
1.3.1. Définition
Les pouzzolanes sont exploitées pour la production des
ciments composés. Ceux sont des matériaux naturels ou artificiels
riches en silice et en alumine capables de réagir avec la chaux en
présence de l'eau et de former à l'issue de cette réaction
des produits manifestant des propriétés liantes.
Les avantages du remplacement partiel du ciment par les
matériaux pouzzolaniques sont divers. Ils participent au renforcement de
la résistance aux attaques chimiques et la durabilité, à
la réduction des réactions alcalins agrégats et du retrait
au séchage.
Ils permettent la réduction de la quantité de
clinker utilisée dans la composition du ciment Les ciments aux
pouzzolanes sont obtenus en mélangeant les produits pouzzolaniques
finement broyés avec le portland.
Figure 2: Pouzzolanes de Bouhamidi
1.3.2. Types de pouzzolane
· Pouzzolane naturelle
Les pouzzolanes naturelles sont des matériaux d'origine
naturelle qui peuvent avoir été calcinées dans un four ou
transformées, puis broyées pour obtenir une fine poudre. Les
variétés de Pouzzolanes naturelles les plus fréquemment
utilisées en Algérie coté ouest du Nord à l'heure
actuelle comprennent l'argile calcinée, le schiste calciné et le
métakaolin.
De la terre de diatomées est également
utilisée en Californie. Les pouzzolanes naturelles, y compris le
métakaolin, doivent satisfaire aux exigences de la norme CSA A 3001,
Liants utilisés dans le béton (ASTM C 618)
· Pouzzolane artificielle
Les pouzzolanes artificielles sont toute matière
essentiellement composes de silice, d'alumine et d'oxyde de fer ayant subi un
traitement thermique pour lui assurer des propriétés
pouzzolaniques. Elles sont des déchets des efférentes industries.
On distingue. Soit des résidus de fabrication industrielle tel que. le
mach fers , cendre de bois ou d'houille , soit des débris de brique et
de tuile fabriquées avec des argile pures des températures
modérées . On distingue aussi la schiste cuite, et les
déchets de l'industrie a base de méta kaolinite.
1.3.3. Effet de La pouzzolane
La pouzzolane confère aux bétons les
propriétés suivantes :
A l'état frais
Les pouzzolanes améliorent l'ouvrabilité, la
plasticité, la rétention d'eau et une bonne
homogénéité couplées à une réduction
de la tendance au ressuage. Elles réduisent la chaleur d'hydratation,
Cet effet se traduit par une réduction sensible de la fissuration.
A l'état durci
Les pouzzolanes améliorent la cohésion interne
ainsi qu'une augmentation de compacité de la pâte de ciment. La
réduction de porosité qui en découle pour toute la matrice
ciment se traduit par une série d'effets très favorables.
Ø Accroissement de la résistance finale.
Ø Légère diminution du retrait et du
fluage.
Ø Réduction de la perméabilité
à l'eau jusqu'à des valeurs d'étanchéité.
Ø Amélioration de la résistance aux
sulfates, aux chlorures et à d'autres types d'agressions chimiques.
Ø Protection des armatures contre la corrosion.
Ø Une réduction générale de la
teneur en hydroxyde de calcium dans le béton avec deux
conséquences bénéfiques.
Ø Une réduction notable du risque d'apparition
d'efflorescences de chaux sur les faces Exposées du béton.
Une très nette amélioration de la
résistance du béton aux eaux douces.
1.3.4. Propriété de la
pouzzolane
Les pouzzolanes sont des roches " acides " ayant des
teneurs élevées en silice et en alumine (entre 70 et 80% pour
les deux composants ensemble), puis en fer, en alcalins, en
magnésie et en chaux.
Propriétés hydrauliques
La pouzzolane réagit avec l'eau, en présence
d'une quantité suffisante de chaux, pour former des hydrates stables,
peu solubles et résistants à long terme.
Propriétés physiques de
remplissage
En plus de leur effet pouzzolanique, elles jouent un
rôle de remplissage des pores des produits hydratés et de
correcteurs granulaires, ce qui améliore la compacité et diminue
la perméabilité
2. L'intérêt de l'utilisation des ajouts
minéraux dans le génie civil
L'introduction des ajouts dans la confection du ciment
présente un facteur bénéfique car la consommation en
clinker baisse en fonction des taux d'ajouts. En effet, le clinker étant
obtenu par transformation de la crue (argile+calcaire) nécessite une
dépense d'énergie très importante pouvant être
réduite par l'introduction de cet ajout
La réaction pouzzolanique étant à base de
produits de faible coût et la durabilité est garantie puisque les
romains utilisaient déjà ce mécanisme chimique dans leurs
ciments pour la confection d'ouvrages qui ont fait leur preuve depuis de
nombreux siècles.
Des sous produits industriels tels que les cendres volantes et
fumées de silice condensées sont de plus en plus utilisées
dans les pays industrialisés parce qu'ils sont des déchets
d'usine. Contrairement aux pouzzolanes naturelles, il n'est pas
nécessaire de les pulvériser ou de les soumettre à un
traitement thermique avant de s'en servir. Plusieurs pays comme la Chine, la
Grèce, l'Italie, l'inde et le Mexique, utilisent encore des millions de
tonnes de pouzzolanes naturelles pour fabriquer des ciments CPA. Pour des
raisons d'épargne d'énergie, il y a tout lieu de croire que
l'utilisation de ces matériaux se poursuivra et se développera de
plus en plus.
3. L'utilisation des ajouts en Algérie
L'industrie cimentaire est d'importance primordiale pour
l'Algérie comme tous pays en voie de développement.
Cependant, parmi les moyens efficaces qui existent pour
augmenter la production du ciment est celui d'utiliser des ajouts qui sont
très peu coûteux et disponibles en grandes quantités en
Algérie, comme le laitier d'El - Hadjar , le calcaire
et la pouzzolane naturelle de
Beni - Saf. Le tableau suivant donne une idée sur les
ajouts utilisés dans les cimenteries algériennes.
Tableau 1 : L'utilisation des ajouts en
Algérie
4. Conclusion
Un des arguments souvent avancé en faveur de
l'utilisation des ajouts minéraux est qu'ils permettent
d'économiser de l'énergie et de préserver les ressources
naturelles comparées au ciment Portland. Cet argument est en partie
juste, mais le principal argument en faveur de l'incorporation de ces
matériaux dans les mortiers et bétons est en
réalité qu'ils apportent des avantages techniques
considérables.
En effet, ils affectent la cinétique de la
réaction d'hydratation, améliorent les caractéristiques
physiques des mortiers et bétons à l'état frais et
contribuent positivement aux résistances mécaniques des mortiers
et bétons à l'état durci et ceci en raison de leur
composition chimique, de leur réactivité, de leur
granulométrie ainsi que de la forme de leurs
éléments.
Chapitre III
Chapitre III : Partie expérimentale
5. Introduction
Dans le but de mettre en évidence l'influence des
ajouts minéraux sur les propriétés chimiques et
physico-mécanique des mortiers confectionnés à base de
ciment Préparé des essais physiques, chimiques,
minéralogiques et mécaniques ont été
effectués au sein des laboratoires suivants :
· Laboratoire physique de la cimenterie de
Zahana.
· Laboratoire chimique de la cimenterie de
Zahana.
Remarque :
La plupart des essais de caractérisation des
matériaux ont été réalisés
conformément aux normes AFNOR au sein du laboratoire de la cimenterie
de Zahana, sous des conditions climatiques T = 20 #177;
2°C et une humidité relative HR = 43% à 55%.
6. Caractérisation des matériaux
utilisés
o Le ciment
Le ciment utilisé dans tous les essais est un ciment
spécial préparé au niveau de laboratoire chimique de la
cimenterie de zahana composé seulement par des quantités
variables de clinker, pouzzolane, gypse.
Le tableau1 donne la composition chimique et
minéralogique de la pate de ciment. Les essais de composition du ciment
ont été effectués au niveau du laboratoire de
département de chimie de la cimenterie de Zahana. Le calcul de la
composition minéralogique du ciment est basé principalement sur
les équations de Bogue ci-dessous donnant le pourcentage des principaux
composés du ciment. Les termes entre parenthèses
représentent la proportion de l'oxyde concerné dans la masse
totale du ciment.
Formules de Bogues :
Minéraux
|
Formule chimique
|
Symbole
|
Rôle
|
Silicates tricalcique
|
3CaO.SiO2
|
C3S
|
Résistance initiale
|
Silicates bicalcique
|
2CaO.SiO2
|
S
|
Résistance long terme
|
Aluminates
tricalcique
|
3CaO.Al2O3
|
C3A
|
Prise rapide
|
Alumino-ferrite tetracalcique
|
4CaO.Al2O3.Fe2O3
|
C4AF
|
Sans effet sur la résistance du ciment
|
Alumino-ferrite
calcique
|
2CaO(Al2O3.Fe2O3)
|
(A.F)
|
--
|
Chaux libre
|
CaO
|
C
|
--
|
Oxyde de
magnésium libre
|
MgO
|
M
|
--
|
Sulfates de
métaux alcalins
|
(K.Na)2SO4
|
--
|
--
|
Sulfates de
calcium
|
CaSO4
|
--
|
|
Tableau 1 : Composition chimique et
minéralogique de la pate de ciment
2.2. Le Sable
Le sable est le constituant du squelette granulaire qui a le
plus d'impact sur les qualités du béton et du mortier.
Il joue un rôle primordial en réduisant les
variations volumiques, les chaleurs dégagées et le prix de
revient des bétons. Il doit être propre et ne pas contenir
d'éléments nocifs. Il convient de se méfier de la
présence de sables granitiques, de micas en paillettes, d'argiles, de
sulfates...et dans le cas de sable concassé: des poussières, des
plaquettes, des aiguilles.
Dans notre étude expérimentale, nous avons
utilisé un sable normalisé (SABBIA NORMALE STANDARD SAND)
certifié CEN, EN 196-1 conforme ISO 679 :2009
Un sable normalisé, est un sable naturel, siliceux
notamment dans ses fractions les plus fines. Il est propre, les grains sont de
forme généralement isométrique et arrondie. Il est
séché, criblé et préparé dans un atelier
moderne offrant toutes garanties de qualité et de
régularité dans le laboratoire d'essais des matériaux de
la ville de paris contrôlé par le L.E.M.V.P.
Le sable est conditionné en sachets de
polyéthylène contenant chacun 1 350 #177; 5 g.
2.3. La pouzzolane naturelle
La pouzzolane utilisée est une pouzzolane naturelle de
provenance du gisement de Bouhamidi (Béni-Saf), extraite à la
côte 210 km et fournie par la cimenterie de zahana en quantité
suffisante pour nos besoins d'élaboration sur le plan
expérimental. Cette pouzzolane est fournie sous forme de roches
concassées de type pierre ponce et scorie de diamètres variant de
5 à 10 mm. Pour pouvoir la substituer au ciment CPA de Zahana, nous
avons d'abord procédé à son étuvage à 105
°C afin d'éliminer toute éventuelle humidité et
faciliter son broyage. Nous l'avons ensuite complètement broyé
puis passé au tamisage.
L'ensemble du tamisât du tamis de dimension 0.063 mm est
récupéré et utilisé en substitution au ciment
à différentes propositions
7. Préparation des matières
premières
ü Concassage du clinker.
ü Ajout du gypse et pouzzolane.
ü Broyage du ciment préparé.
Figure 3 : Préparation
mélange (clinker +pouzzolane + gypse)
Figure 4 : Broyage de mélange
Figure 5 : Produit finale après
broyage
Le ciment préparé est conditionné en
sachets de polyéthylène contenant chacun 1 500 #177; 5 g.
Figure 6 : Ciment conservé dans
sachets de polyéthylène
Nous utiliserons des mortiers normaux, selon la norme
NFP 15-403 dont la composition est la suivante :
ü 450g de liant, les ajouts étant toujours
introduits en substitution du ciment.
ü 1350g de sable normalisé.
Ceci correspond donc à un rapport sable/ciment
égal à 3.
-Le taux de l'eau de gâchage à été
maintenu constant pour l'ensemble des gâchées : E/C = 0.5
- Le mortier normal est réalisé à l'aide
d'un malaxeur HOBART dans une cuve de cinq litres répandant aux
caractéristiques de la norme NF P 15-411.
Figure 7 :
malaxeur normalisé pour pâte et mortier
La procédure de malaxage est celle
préconisée dans la norme NF P 15
ü Le liant +la vitesse de 140 tours/min pendant une
minute.
ü Le sable est ensuite ajouté.
ü Un malaxage de 3 minutes à la vitesse de 280
tours /min est réalisé.
ü Après l'arrêt du malaxage, on effectue un
raclage manuel des pa
ü Enfin, le cycle se termine par un malaxage de trois
minutes à 280 tours/min.
Nous avons élaboré les séries
d'éprouvettes suivantes :
Des moules normalisé permettant de réaliser 3
éprouvettes prismatiques de section carrée 4cm×4cm et de
longueur 16cm (40×40×160mm)
Figure 8 : Moules pour éprouvettes
de mortier
Un appareil de chocs permettant d'appliquer 60 chocs aux
moules en les faisant chuter d'une hauteur de 15 mm #177; 0.3 à la
fréquence d'une chute par seconde pendant 60s.
Figure 9 : Appareil à chocs
ü Une chambre ou une armoire humide Maintenue à
une température de 20 °C #177; 1 °C et à une
humidité relative supérieure à 90 %
Figure 10 : Armoire humide
ü Les éprouvettes sont conservées dans
l'eau dans armoire humide comme suivant :
8. Caractéristiques des matériaux
utilisés
Nous présentons dans ce chapitre les
résultats des différents essais effectués sur les
mortiers confectionnées selon notre combinaisons d'ajouts (Pouzzolane
Naturelle).
4.1. Composition chimique du clinker
Élément
|
SiO2
|
Al2O3
|
Fe2O3
|
CaO
|
MgO
|
SO3
|
K2O
|
Na2O
|
CaO libre
(%)
|
P.F
(%)
|
Clinker
|
21.69
|
4.46
|
4.54
|
65.51
|
1.84
|
0.86
|
0.83
|
1.86
|
2.77
|
0.32
|
Tableau 2 : Composition chimique du
clinker
4.2. Composition chimique de la pouzzolane
Les analyses des compositions chimiques et
minéralogiques moyennes de la pouzzolane naturelle issue du gisement de
Bouhamidi, sont effectuées au laboratoire de la cimenterie de Zahana.
Élément (%)
|
SiO2
|
Al2O3
|
Fe2O3
|
CaO
|
MgO
|
SO3
|
K2O
|
Na2O
|
CaO libre
(%)
|
P.F
(%)
|
Pouzzolane
|
45.21
|
17.85
|
9.84
|
9.99
|
4.38
|
/
|
/
|
/
|
/
|
3.91
|
Tableau 3 : Analyse chimique de la
Pouzzolane [Laboratoire de chimie de la S.CI. ZAHANA,]
4.3. Analyse chimique de l'eau de gâchage
Toutes les eaux ne peuvent être utilisées pour
gâcher les bétons et les mortiers, l'eau potable est toujours
utilisable, mais dans certains cas l'eau contient des impuretés, ce qui
nécessite une analyse chimique pour déterminer les
impuretés qui s y trouvent. Ces impuretés son soit des
composés chimiques qui peuvent être actifs vis-à-vis du
ciment, des granulats ou des armatures, soit des particules en suspension qui
sont indésirables.
- L'excès d'impuretés détériore
les propriétés du béton : les propriétés
physiques et mécaniques (prise et résistance), les
propriétés esthétiques (tâches, efflorescences), la
durabilité (corrosion des armatures).
- La teneur en chlorures admise ne doit pas dépasser
500mg. Les chlorures peuvent provenir de l'eau de gâchage, du ciment, des
granulats
Les chlorures en faible proportion peuvent modifier
légèrement la prise et le durcissement du ciment, par contre la
forte proportion peut réagir avec le ciment et compromettre la
durabilité du béton, leurs effets sont néfastes sur les
armatures dont la corrosion provoque l'éclatement du béton.
Selon la norme NF P 18.325 la quantité maximale des
ions chlores est fixée aux valeurs suivantes :
ü 1% pour les bétons non armés
ü 0.5% pour les bétons armés
ü 0.2% pour les bétons précontraints
ü Les matériaux en suspension doivent être
inférieurs à 0.5% de l'eau en masse pour le béton non
armé. L'argile en suspension fait diminuer les caractéristiques
mécaniques.
ü Les matières organiques doivent être
inférieures à 0.5% .Les micro algues diminuent les
résistances et ont un effet d'entraînement d'air diminuant la
compacité.
ü Les sulfates doivent être inférieurs
à 0.1% pour le béton non armé. Ils réagissent avec
le ciment pour former de l'ettringite qui s'accompagne de gonflement.
ü Les nitrates doivent être inférieurs
à 0.05%.
ü Les sels de sodium (Na) et de potassium (K) doivent
être inférieurs à 0.1%. Ils interviennent dans la
rhéologie du béton, la prise du ciment et la durabilité du
matériau durci.
ü L'acidité en pH doit être
supérieure à 4.
Tableau 4 : Analyse chimique et
minéralogique de l'eau de gâchage
4.4. Composition pondérale des
différents ciments
Le tableau suivant donne la composition chimique des
différents mélangés préparés soigneusement
à différentes proportions de substitution de pouzzolane. (Tableau
6)
Mélange
|
Quantité (g)
|
clinker(g)
|
Pouzzolane(g)
|
gypse(g)
|
0%POZZ
|
|
475
|
0
|
25
|
5% POZZ
|
|
450
|
25
|
25
|
10% POZZ
|
|
425
|
50
|
25
|
15% POZZ
|
|
400
|
75
|
25
|
20% POZZ
|
|
375
|
100
|
25
|
Totale
|
1000g
|
Tableau 5 : Proportions de substitution
de pouzzolane
Élément
(% de pouzzolane)
|
0
|
5
|
10
|
15
|
20
|
SiO2
|
20.97
|
21.76
|
24.83
|
25.63
|
27.62
|
Al2O3
|
4.54
|
5.02
|
5.77
|
6.19
|
6.86
|
Fe2O3
|
4.21
|
4.53
|
4.85
|
5.17
|
5.58
|
CaO
|
59.47
|
57
|
55.32
|
53.66
|
51.40
|
MgO
|
1.75
|
1.88
|
2.17
|
2.28
|
2.53
|
SO3
|
3.22
|
3.52
|
3.15
|
3.09
|
2.73
|
K2O
|
0.88
|
0.90
|
0.91
|
0.91
|
0.92
|
Na2O
|
0.37
|
0.47
|
0.61
|
0.69
|
0.84
|
CaO libre (%)
|
1.96
|
1.76
|
1.26
|
1.45
|
1.80
|
P.F (%)
|
0.87
|
2.1
|
2.2
|
2.91
|
2.97
|
Tableau 6 : Compositions chimique et
finesses des cinq ciments préparés.
Dans cette étude, nous avons fait varier le pourcentage
de l'ajout pouzzolanique (0%, 5%, 10%, 15% et 20%) dans le ciment par la
méthode de substitution (remplacement partiel du clinker par la
pozzolane) afin d'étudier son effet sur les propriétés
physico-chimiques du ciment confectionné avec l'addition minérale
et le comportement mécanique du mortier. L'incorporation des additions
pouzzolaniques augmente le pourcentage des oxydes (SiO2,
Al2O3, Fe2O3, MgO, K2O
et Na2O) et diminue le taux d'oxyde de chaux (CaO).
La composition chimique est un facteur déterminant de
la résistance des ciments aux agents agressifs. On voit que le
pourcentage en teneur d'anhydride sulfurique (SO3) est
inférieur à 4%. Ceci est conforme à la norme NF EN 197-1.
4.5. Diffraction par rayons x
La fluorescence aux rayons x est une méthode physique
d'analyse ayant pour objet la détermination qualitative des
éléments constituants les échantillons donnes et surtout
pouvoir les analyser quantitativement à une cadence rapide et avec une
précision très appréciable.
L'installation est constituée de quatre parties
principales :
1/ Partie excitation (Production de rayon
x)
Cette partie nous permet de produire des rayons x par
l'intermédiaire d'un tube à rayon x à anode au rhodium et
à fenêtre frontale alimentée en haute tension par un
générateur.
2/ Partie spectromètre
Cette partie est constituée d'une enceinte
fermée contenant le filtre, le diaphragme, le collimateur et le cristal
analyseur.
3/ Partie détection
Comprenant deux compteurs, l'un à flux gazeux, l'autre
scintillation ainsi que les amplificateurs.
4/ Partie traitement des
données
Elle est composée du microprocesseur, des deux
imprimantes et du micro-ordinateur.
5/ fonctionnement de l'appareil
L'échantillon est irradié par un faisceau de
rayons x produit par le tube , chaque élément constituant
l'échantillon émet ses propres radiations de fluorescence ( les
radiations provenant du porte échantillon sont éliminées
par le diaphragme , le faisceau de radiations est ensuite dirigé par le
collimateur ( deux positions , l'une fine et l'autre large ) vers le cristal
analyseur qui va diffracter chaque radiation de longueur d'onde donnée
dans un angle correspondant de façon à satisfaire la loi de
BRAGG
Loi de BRAGG : nL
= 2D sin?
L : étant la longueur d'onde de la radiation.
D : étant la distance réticulaire du
cristal analyseur.
?: étant l'angle de diffraction.
Figure 11 : Difraction par rayon x
(fluorescence x)
Le spectre est doté de six (06) cristaux, chacun
étant performant pour des éléments donnés.
La radiation choisie est captée par un compteur (au
choix scintillé ou flux gazeux) qui transforme l'énergie de la
radiation électromagnétique en impulsions électriques qui
seront par la suite amplifiées et discriminées par la baie de
mesures.
Le microprocesseur géré l'ensemble de ces
opérations en plus des différents paramètres tels que le
vide, les tensions des détecteurs et du tube à rayons ainsi que
son courant.
Afin d'affiner les paramètres de mesures
proposée par l'ordinateur pour chaque élément, le LOGICIEL
^^spectral /AT^^ est muni d'un programme ^^adjust^^ qui permet à
l'utilisateur de choisir les paramètres d'excitation et de
détection.
Le programme QUANT nous permet de faire des analyses
quantitatives, il est conçu de façon à introduire les
instructions en suivant un menu ,l'accès à chaque information est
très facile ainsi d'ailleurs que toute autre opération tels que
l'ajout ou bien le retrait de standards, d'éléments ou le
changement de toute autre valeur .
De même qu'il prend en charge l'établissement de
courbes d'étalonnage avec possibilité d'utilisation de certaine
option rendant ainsi le travail très souple.
Les échantillons inconnus (perles) sont introduits dans
le prote échantillon dans des positions déterminées, on
définit un programme d'analyse et on lance les mesures, celles-ci se
font automatiquement et le spectromètre se remet en position d'attente
à la fin des analyses
Figure 12 : Minéralogie (spectre
de diffraction des rayons X) du ciment avec 0% pouzzolane
Figure 13 : Minéralogie (spectre
de diffraction des rayons X) du ciment avec 5% pouzzolane
Figure 14 : Minéralogie (spectre
de diffraction des rayons X) du ciment avec 10% pouzzolane
Figure 15 : Minéralogie (spectre
de diffraction des rayons X) du ciment avec 15% pouzzolane
Figure 16 : Minéralogie (spectre
de diffraction des rayons X) du ciment avec 20% pouzzolane
4.6. Analyse granulométrique du sable
La composition granulométrique déterminée
par tamisage est conforme aux exigences de la norme EN 196- et de la norme ISO
679 : 2009. Et donne les résultats suivants :
Tamis ouverture des mailles (mm)
|
Refus cumulés (%)
|
0.08
|
99 #177; 1
|
0.16
|
87 #177; 5
|
0.50
|
67 #177; 5
|
1.00
|
33 #177; 5
|
1.60
|
7 #177; 5
|
2.00
|
0
|
Tableau 7 :
Analyse granulométrique du sable
Figure 17 : courbe granulométrique
du sable normalisé
4.7. Influence de la teneur en argile sur la
consistance et la prise
4.7.1. Principe d'essai
Les essais de caractérisation physique des
différentes combinaisons sélectionnées pour la
durabilité permettent de mesurer quelques caractéristiques
importantes des pâtes de ciment à savoir :
· La consistance normale (E/C) (Norme : NF. EN. 196-3)
· Début et fin de prise (Norme : NF. EN. 196-3)
Le début et la fin de prise sont
déterminés à l'aide de l'aiguille de Vicat sur une
pâte de consistance normale placée dans un moule tronconique
d'après la norme NF P15-473
L'essai de consistance permet de déterminer le
pourcentage d'eau requis pour la fabrication d'une pâte de ciment de
consistance normale. La pâte est dite de consistance normale lorsque la
sonde de 10 mm de diamètre de l'appareil de Vicat s'enfonce à une
profondeur de 10 #177;1 mm en 30 secondes sous l'effet d'une charge totale de
300 g, la teneur en eau est exprimée en pourcentage de masse de
ciment.
Figure 18 : Appareil de Vicat
4.7.2. Résultats
Les résultats expérimentaux obtenus (Tableau 8
et Figure 17) présentent l'effet de la teneur de pouzzolane sur la
pâte de ciment. La demande de l'eau des pâtes de ciments
préparées avec les différents pourcentages de pouzzolane
(substitution partielle de : 0%, 5%, 10%, 15% et 20%) est mesurée en
utilisant l'essai d'aiguille de Vicat. Malheureusement, cause du manque de
moule de vicat, nons n'avons pas réussi à prendre le temps de fin
de prise.
On note que l'augmentation du pourcentage de l'ajout de
pouzzolane incorporé dans le ciment diminue les temps de
début.
Ceci peut être dû à la porosité de
l'ajout pouzzolanique et donc un fort appel aux molécules d'eau afin de
mouiller toute la surface. Cette diminution peut être aussi due
probablement à l'augmentation de l'oxyde d'aluminium
(Al2O3) et la diminution de la chaux (CaO).
Ciment (%)
|
Liant (g)
|
Eau(g)
|
La prise début (min)
|
0
|
500
|
140
|
150
|
5
|
500
|
140
|
146
|
10
|
500
|
140
|
142
|
15
|
500
|
140
|
135
|
20
|
500
|
140
|
131
|
Tableau 8 : Propriétés
physiques des ciments préparés
Figure 19 : Variation des temps de
début de prise en fonction de la teneur de pozzolane
4.8. Mesure de la finesse du ciment (NF EN 196-6)
La surface spécifique (finesse Blaine) permet de
mesurer la finesse de mouture d'un ciment. Elle est caractérisée
par la surface spécifique ou surface développée totale de
tous les grains contenus dans un gramme de ciment (norme NF EN 196-6). Elle
s'exprime en cm2/g. Suivant le type de ciment, cette valeur est
généralement comprise entre 2800 et 5000m2/g.
4.8.1. Objectif de l'essai
Les ciments se présentent sous forme de poudre finement
divisée. Cette finesse est une caractéristique importante: lors
du gâchage, plus la surface de ciment en contact avec l'eau est grande et
plus l'hydratation est rapide et complète.
La finesse d'un ciment est généralement
exprimée par sa surface massique:
C'est la surface totale des grains contenus dans une masse
unité de poudre.
La surface massique est généralement
exprimée en cm2 de surface des grains de ciment par gramme de poudre.
L'objectif de l'essai est d'apprécier cette surface.
4.8.2. Principe de l'essai
L'essai a pour but de calculer le débit d'air
susceptible de passer à travers la poudre.
La surface massique du ciment étudié n'est pas
mesurée directement, mais par comparaison avec un ciment
référence dont la surface massique estconnue.
Il s'agit de faire passer un volume d'air connu au travers
d'une poudre de ciment.
Toutes choses étant égales par ailleurs, plus la
surface massique de cette poudre est importante et plus le temps t mis par
l'air pour traverser la poudre est long. Dans les conditions normalisées
décrites, la surface est proportionnelle à
4.8.3. Équipement nécessaire
· Un appareil appelé
«Perméabilimètre de Blaine».
· Une cellule dans laquelle est placé le
ciment à tester
· Un manomètre constitué d'un tube en
verre en
Forme de U rempli, jusqu'à son repère
inférieur D'une huile légère.
· La cellule est équipée d'une grille
en Sa partie inférieure.
· Un piston sert à tasser le ciment Dans la
cellule sous un Volume V défini
· Une balance précise à 0,001 g.
· Un chronomètre précis à 0,2 s
près.
· Des rondelles de papier filtrent adaptées au
diamètre de la cellule.
· Du mercure pour mesurer le volume V de la couche
tassée.
· Un thermomètre précis à 0,1
°C près pour mesurer température de l'air
Figure 20: Perméabilimètre de
Blaine
4.8.5. Conduite de l'essai (Mode
opératoire)
Le liant hydraulique dont on désire mesurer la surface
spécifique doit être à porosité constante
(égale à 0,500).
- Méthode : peser à 0,01 g près, une
masse m de liant telle que, compte tenu de son volume V après tassement
dans la cellule, sa porosité soit égale à 0,500.
- La masse de matière à prendre s'écrit:
m = (1 - e) Ñv.
ñ - masse volumique
V - volume utile de la cellule.
*Placer la grille au fond de la cellule. Appliquer sur cette
grille, au moyen d'une tige à face inférieure plane et d'une
équerre, un disque neuf de papier-filtre.
*Verser le liant dans la cellule en utilisant un entonnoir.
*Donner quelques légères secousses à la
cellule pour niveler la couche supérieure du liant, puis placer sur
celui-ci un autre disque neuf de papier filtre.
*Tasser avec précaution au moyen du piston en
évitant la remontée de la poudre au-dessus du papier filtre
jusqu'à ce que le collier vienne buter contre le haut de la cellule.
*Retirer le piston lentement (Il est commode de pratiquer une
légère rotation alternative).
*Vérifier le niveau du liquide du manomètre qui
doit affleurer au trait inférieur.
*Enduire de vaseline la partie rondée de la cellule et
la placer sur son ajutage en lui imprimant un léger mouvement de
rotation pour répartir la vaseline; veiller au cours de cette
opération à ne pas altérer le tassement de la couche.
*Aspirer lentement au moyen de la poire l'air du tube
jusqu'à ce que le niveau du liquide atteigne le trait supérieur.
Fermer le robinet. Mettre en marche un chronomètre sensible au
cinquième de seconde quand le niveau de liquide atteint le
deuxième trait.
*L'arrêter quand le niveau de liquide atteint le
troisième trait.
*Noter le temps écoulé t ainsi que la
température de la pièce.
*Faire trois mesures et prendre la moyenne arithmétique
des trois temps.
*La surface spécifique est calculé par la
formule:
S - Surface spécifique (cm2/g).
k - Constante de l'appareil..
e - Porosité de la couche tassée.
t - Temps mesuré en secondes.
ñ - Masse volumique (g/cm3).
ç - Viscosité de l'air à la
température d'essai (en poises).
Figure 21 : Principe de fonctionnement du
permiabilimètre de Blaine
Élément (% de pouzzolane)
|
0
|
5
|
10
|
15
|
20
|
Surface spécifique de Blaine (g/cm2)
|
2858
|
3180
|
3210
|
3358
|
3528
|
Tableau 9 : Poids spécifique des
ciments préparés.
Les résultats du tableau 9 présentent l'effet de
l'addition pouzzolanique sur le poids spécifique du ciment. La
conclusion suivante peut être tirée : Réduction des temps
du début de prise.
Selon les résultats obtenus, on note que l'augmentation
de la quantité de l'ajout de l'argile calcinée incorporé
dans le ciment à un effet significatif sur le poids spécifique de
ciment. Ceci peut être dû à la porosité crée
par la substitution partielle du clinker par l'argile calcinée (taux de
substitution de l'argile calcinée) et la faible densité de
l'ajout.
Influence de la teneur en argile calcinée sur
la résistance à la compression et la flexion du mortier
Les résultats portent sur les résistances
mécaniques (compression et flexion) aux échéances 2 - 7
jours.
Principe d'essai
Pesé des constituants : nécessaires aux essais :
avec précision de 0.5%
1. Sable =1350 g
2. Ciments =450 g de ciment (0% ,5%, 10%,15%,20%)
3. Eau =225 g, soit (E/C = 0.5)
Quantité qui donne le même affaissement pour tous
les mortiers préparée.
La norme EN 196-1 décrit de manière
détaillée le mode opératoire concernant cet essai.
Avec le mortier normal préparé comme
indiqué (à la partie supérieure), on remplit un moule 4 x
4 x 16. Le serrage du mortier dans ce moule est obtenu en introduisant le
mortier en deux fois et en appliquant au moule 60 chocs à chaque fois.
Après quoi le moule est arasé, recouvert d'une plaque de verre et
entreposé dans la salle ou l'armoire humide.
Entre 20 h et 24 h après le début du malaxage,
ces éprouvettes sont démoulées et entreposées dans
de l'eau à 20 C° #177; 1 C° jusqu'au moment de l'essai de
rupture.
Au jour prévu, les 3 éprouvettes sont rompues en
flexion et en compression.
Les normes ENV 197-1 et NFP 15-301 définissent les
classes de résistance des ciments d'après leur résistance
à 2 (ou 7 jours) et 28 jours.
Ces âges sont donc impératifs pour
vérifier la conformité d'un ciment.
Si des essais sont réalisés à d'autres
âges, ils devront être réalisés dans les limites de
temps indiquées dans le tableau ci-dessous.
Figure 22 : Dispositif pour l'essai de
résistance à la flexion
Si Ff est la charge de rupture de l'éprouvette en
flexion, le moment de rupture vaut Ff l/4 et la contrainte de
traction correspondante sur la face inférieure de l'éprouvette
est :
Cette contrainte est appelé la résistance
à la flexion. Compte tenu des dimensions b et L, Si Ff est
exprimée en newtons (N), cette resistance exprimée en méga
pascals (MPa) vaut :
Figure 23 : Dispositif de rupture en
compression
Les demis-prismes de l'éprouvette obtenus après
rupture en flexion seront rompus en compression
Si FC est la charge de rupture, la contrainte de rupture
vaudra :
Cette contrainte est appelée résistance à
la compression et, si FC est exprimée en newton, cette résistance
exprimée en MPa vaut :
La résistance dite résistance normale pour un
ciment donné est la résistance ainsi mesurée à
l'âge de 28 jours. C'est cette résistance qui définit la
classe du ciment : si un ciment a, (à 28 jours), une résistance
normale de 42 MPa, on dira que sa classe vraie est de 42 MPa.
ü Une machine d'essais de résistance à la
flexion permettant d'appliquer des charges jusqu'à 20KN avec une vitesse
de mise en charge de 50 N/s #177;10N/s. La machine doit être pourvue d'un
dispositif de flexion tel que celui schématisé sur la photo
suivante :
Figure 24 : Machine d'essais de
résistance à la flexion
ü Une machine d'essais à la compression permettant
d'appliquer des charges jusqu'à 150 KN (ou plus si les essais l'exigent)
avec une vitesse de mise en charge de 2400 N/s #177; 200 N/s. Cette machine est
équipée d'un dispositif de compression tel que celui
schématisé sur la figure suivante :
Figure 25 : Machine d'essais à la
compression
Résultats
Les résultats sont donnés dans le tableau
suivant :
Ciments
|
Compression
2j
|
Compression
7j
|
Flexion
2j
|
Flexion
7j
|
0%
|
11.35
|
23
|
2.72
|
4.60
|
5%
|
18.33
|
28
|
4.32
|
5.80
|
10%
|
15.32
|
26.53
|
3.73
|
5.50
|
15%
|
12.50
|
24
|
3.02
|
5.20
|
20%
|
10.25
|
20.80
|
2.73
|
4.80
|
Tableau 10 : Résultat de
compression et flexion des ciments préparés
La figure 24 montre le développement des
performances des mortiers contenant différents pourcentages de la
pouzzolane par substitution (remplacement partiel du ciment par la pouzzolane)
dans le ciment (effet chimique) en fonction des différents âges.
On remarque que les résistances de tous les mortiers avec l'âge.
On remarque que l'accroissement des résistances mécaniques en
fonction de l'âge de durcissement pour le mortier contenant jusqu'
à 5% de pouzzolane augmentent régulièrement s à
celle du mortier de référence (mortier témoin sans
pouzzolane). Cela peut être dû à la variation de la
cinétique d'hydratation du minéral C3S (silicate
tricalcique) et C2S (silicate bicalcique).
La résistance à la compression diminue avec
l'augmentation du pourcentage d'ajout (à court et moyen terme 2 et 7
jours).
Cette diminution de la résistance est
considérable surtout au jeune âge et diminue lorsque le
pourcentage de l'ajout augmente.
Cette diminution de la résistance est due au fait que
la réaction pouzzolanique n'est pas prédominante aux jeunes
âges, ceci mène à une hydratation du minerai C3S
(silicate tricalcique) et C2S (silicate bicalcique) moins intense
aux jeunes âges en induisant de faibles résistances. Ces derniers
sont les deux principaux minerais qui assurent le développement des
résistances à court et à moyen terme.
Figure 26 : Effet de pouzzolane sur la
résistance à la compression
La figure 25 dessous montre l'influence de
l'incorporation de la pouzzolane sur la résistance à la flexion
des mortiers à l'âge de 2 et 7 jours. On constate aussi comme dans
le cas de la résistance à la compression, une augmentation
régulière des résistances à la flexion de tous les
mortiers avec l'âge. Les mortiers pouzzolaniques développent leurs
résistances plus fortement que le mortier de référence.
Figure 27 : Effet de pouzzolane sur la
résistance à la flexion
Les résistances mécaniques (compression et
flexion) augmentent en fonction de l'âge de durcissement. Cela peut
être dû à la variation de la cinétique d'hydratation
du minéral C3S (silicate tricalcique) et S (silicate bicalcique). Ces
derniers sont les deux principaux minéraux qui assurent le
développement des résistances mécaniques à court et
à moyen terme.
La méthode d'activation du ciment par la pouzzolane
améliore clairement les performances mécaniques du mortier.
La réaction d'hydratation du ciment activé
devient rapide et complète (formation du Ca(OH)2
libéré pendant l'hydratation du ciment). Cette
réaction pouzzolanique participe à la formation d'un
deuxième C-S-H supplémentaire. Par conséquent la faiblesse
des résistances à court terme peut être compensée
par activation du ciment (augmentation de la finesse du ciment activé
par la pouzzolane
4.10. Influence de la teneur en argile sur les teneurs
en oxydes
Le tableau 6 et la figure 26 représentent la variation
des taux des principaux oxydes dans le ciment en fonction de la teneur en
pouzzolane .Le taux de la silice, le fer et l'alumine augmente et celui de la
chaux CaO diminue proportionnellement avec l'augmentation de la teneur de
l'ajout, ce qui explique les faibles résultats de la résistance
à la compression à court terme.
Figure 28 : Variation de la teneur des
oxydes en fonction du % de pouzzolane
Conclusion générale
Les objectifs fixés par l'état algérienne
dans le domaine du bâtiment et travaux publiques, notamment dans les
derrières années, demande dans les brefs délais des
investissements considérables. Les usines de ciment tournent à
plein régime, pour produire suffisamment de cette matière, qui
engloutit à son tour des millions de tonnes de sol, ce qui impose une
stratégie raisonnable pour diminuer au maximum l'atteinte au
écosystème.
L'avancé technologique ouvre chaque jours les portes
des matériaux inexplorés, dans les cinquante années
précédentes nous ignorions beaucoup de secrets sur les argiles,
mais avec l'analyse infrarouge et la résonance magnétique, ces
secrets sont dans la plupart élucidés, et elles sont devenus
facile à manipulées.
Avec leur incorporation à coté du clinker afin
de produire des ciments, on a obtenus des résultats satisfaisants, qui
peuvent être améliorés au fur et à mesure du
progrès technologique dans ce domaine. Après avoir
réalisé certains essais typiques d'une caractérisation des
ciments, on à constater les points suivants :
- Accélération des délais ou temps de
prise (début) du liant hydraulique activé (ciment + pouzzolane),
cela s'explique par le fait que la réaction chimique est
accélérée, ce qui veut dire que la cinétique
d'hydratation du ciment avec ajout pouzzolanique devient de plus en plus
rapide en fonction de la variation de la pouzzolane (formation
élevée des cristaux de CSH : élément responsable du
phénomène de durcissement de la pâte du ciment
confectionné).
- L'augmentation de la finesse a jouée un rôle
déterminant dans l'augmentation de la réponse mécanique
aux premiers âges.
- Haute résistance mécanique du mortier ainsi
qu'une cinétique d'hydratation accélérée pendant la
période de durcissement initial (à court terme). Ceci est
dû à la finesse de la pouzzolane et au pourcentage d'hydroxyde de
calcium dans les différents mélanges ciment+pouzzolane, qui
accélère le processus d'hydratation, en assurant une prise
rapide, ce qui réduit les temps de prise des différents
mélanges.
Avec ses remarques, on peut dire que ces ciments peuvent
être utilisés dans des structures à sollicitations
modérées. Mais cette étude peut être
améliorée par plus d'essai sur les ajouts
expérimentés, comme par exemple une spectrométrie
infra-rouge, pour connaître les groupes hydroxyles et les liaisons entre
atomes, ou l'analyse thermogravémétrique pour déterminer
la perte en masse, mais surtout l'évaluation de l'activité
pouzzolanique, pour déterminer la quantité d'hydroxyde de calcium
consommée au cours du temps, en changeant la température de
calcination, car l'argile reste toujours un domaine très vaste.
En conclusion finale de ce travail, nous pouvons dire que la
technique de substitution proposée est une méthode simple,
rapide, économique et performante du point de vue résistance
mécanique du matériau testé.
Bibliographie
1. Livre : nouveau guide de béton armé.
Dreux goriss.
2. Document technique de cimenterie de Zahana.
3. M. S. BOUGLADA. Effet de l'activation du ciment avec ajout
minéral par la chaux fine sur le comportement mécanique du
mortier Mémoire de Magister. Université de M'sila. 2007/2008.
4. S. DAHLEB. Etude des propriétés des mortiers
et bétons à base de ciments ternaires. Mémoire de Magister
- Université - BLIDA - 2003.
5. A.MEBROUKI «influence de la pouzzolane de Beni-Saf sur
les caractéristiques mécaniques des mortiers » thèse
de Magister- Université Mostaganem - juin 2003.
6. A. ALI AICHOUBA. Effets des pouzzolanes naturelles sur les
propriétés d'un ciment à base de calcaire. Thèse de
magister. IGCM ORAN - 2005.
7. S. MANSOUR, M. GHRICI, M . KENAI. Effets de la combinaison
de la pouzzolane et du calcaire sur les propriétés des mortiers
et bétons. Congre international sur la Réhabilitation des
Constructions et Développement Durable. Alger 3 et 4 Mai- 2005.
8. Y. Senhadji. L'influence de la nature du ciment sur le
comportement de mortiers vis-à-vis des attaques chimiques (acides et
sulfatiques). Mémoire de Magister - I.G.C.M.O - ORAN -2006.
9. M Venuat. La pratique des ciments, mortiers et
bétons - Tome 1. Caractéristiques des liants et des
bétons, mise en oeuvre des coulis et mortiers édition2.
Collection Moniteur. - 277p-1989.
10. B. C. BENI-REMOUR. Matériaux pouzzolainique:
étude physico-chimique et mécanique des mortiers et bétons
contenant de la pouzzolane. Mémoire de fin d'étude
ingéniorat - IGCM ORAN- 1993.
11. Site web
WWW.civilmania.com/forume/materiaux.
12. Les normes :
Détermination de la finesse par perméabilité
de l'air (méthode Blaine)
|
NF EN 196-6 4
|
Analyse chimique - spectrométrie D-R-X
|
NF EN 196-2
|
Détermination de la granularité
|
NF EN 196-1 ISO 679 :2009
|
Résistance à la flexion
|
NF EN 1961 § 9.1
|
Résistance à la compression
|
NF EN 196-1 § 9.2
|
Détermination de la perte au feu
|
--
|
Détermination de la chaux libre
|
MO-004A-LAB ECH
|
Surface spécifique Blaine
|
(EN 196-6)
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Index des tableaux:
Chapitre 1 : Les constituants de
ciments
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Tableau 1 : L'utilisation des ajouts en
Algérie
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Chapitre 3: Partie expérimentale
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Tableau 11 : Composition chimique et
minéralogique de la pate de ciment
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Tableau 12 : Composition chimique du
clinker
|
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Tableau 13 : Analyse chimique de la
Pouzzolane
|
|
Tableau 14 : Analyse chimique et
minéralogique de l'eau de gâchage
|
|
Tableau 15 : Proportions de substitution de
pouzzolane
|
|
Tableau 16 : Compositions chimique et
finesses des cinq ciments préparés
|
|
Tableau 17 : Analyse granulométrique
du sable
|
|
Tableau 18 : Propriétés
physiques des ciments préparés
|
|
Tableau 19 : Poids spécifique des
ciments préparés.
|
|
Tableau 20 : Résultat de compression
et flexion des ciments préparés
|
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Index des figures:
Chapitre 1 : Le ciment et les ajouts
minéraux
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Figure 1 : Le broyeur de la
matière première
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Figure 2 : concassage& broyage de
clinker
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CHAPITRE 2 : Les constituants de
ciments
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Figure 1 : Le gypse
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Figure 2 : pouzzolanes de bouhamidi
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Chapitre 3: Partie expérimentale
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Figure 29 : Préparation
mélange (clinker +pouzzolane + gypse)
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Figure 30 : Broyage de mélange
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Figure 31 : Produit finale après
broyage
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Figure 32 : Ciment conservé dans
sachets de polyéthylène
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Figure 33 : malaxeur normalisé pour
pâte et mortier
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Figure 34 : Moules pour éprouvettes
de mortier
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Figure 35 : Appareil à chocs
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Figure 36 : Minéralogie (spectre de
diffraction des rayons X) du ciment avec 0% pouzzolane
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Figure 37 : Minéralogie (spectre de
diffraction des rayons X) du ciment avec 5% pouzzolane
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Figure 38 : Minéralogie (spectre de
diffraction des rayons X) du ciment avec 10% pouzzolane
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Figure 39 : Minéralogie (spectre de
diffraction des rayons X) du ciment avec 15% pouzzolane
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Figure 40 : Minéralogie (spectre de
diffraction des rayons X) du ciment avec 20% pouzzolane
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Figure 41 : courbe granulométrique
du sable normalisé
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Figure 42 : Appareil de Vicat
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Figure 43 : Variation des temps de
début de prise en fonction de la teneur de pozzolane
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Figure 44 : Dispositif pour l'essai de
résistance à la flexion
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Figure 45 : Dispositif de rupture en
compression
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Figure 46 : Machine d'essais de
résistance à la flexion
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Figure 47 : Machine d'essais à la
compression
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Figure 48 : Effet de pouzzolane sur la
résistance à la compression
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Figure 49 : Effet de pouzzolane sur la
résistance à la flexion
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