SOMMAIRE
SOMMAIRE 1
INTRODUCTION 2
I. DEFINITION 2
1.1 Le verre 2
II. La fabrication 3
2.1 La fusion 3
2.2 L'affinage 3
2.3 Le façonnage 4
III. Avantages et inconvénients liés
à l'utilisation du verre 4
3.1 Les avantages 4
3.2 Les inconvénient 5
IV MIGRATION DES PARTICULES 5
V RECYCLAGE 5
IV IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT 5
CONCLUSION 5
INTRODUCTION
L'emballage est un élément très important
à laquelle les IAA accordent une importance capitale. Ces emballages
peuvent se présenter sous 4 formes :
- Le carton
- Le fer
- Le plastique
- Le verre
Le verre est l'emballage à laquelle nous allons nous
intéresserons dans le cadre de notre étude.
I. DEFINITION
L'emballage, c'est l'ensemble des techniques et
des matériaux utilisés pour contenir, protéger et
conserver des produits pendant leur distribution, leur stockage et leur
manutention, ainsi que pour les identifier, donner leur mode d'emploi et
assurer leur promotion.
1.1 Le verre
Photo 1 : Le verre
C'est un
solide fragile et généralement transparent,
préparé par fusion d'un mélange complexe contenant de la
silice.
Le verre est une substance amorphe (non
cristalline) composée principalement de silice fondue à haute
température, à laquelle on ajoute des silicates et d'autres
éléments (Na2CO3, Na2SO4, CaCO3, CaF2, aluminosilicates sodiques,
potassiques ou calciques, dolomite). Le verre est refroidi jusqu'à
devenir rigide sans qu'il y ait cristallisation ; les molécules
sont disposées de manière désordonnée, mais
néanmoins avec suffisamment de cohésion pour offrir les
propriétés d'un solide. Si on le réchauffe suffisamment,
il peut reprendre une forme liquide. En général transparent, le
verre peut également être translucide ou opaque. Sa couleur varie
selon sa composition.
Nous limiterons notre étude à des verres d'
oxydes. Cependant, il
existe d'autres grands types de verres, en particulier, les verres
métalliques (composés uniquement d'
éléments
métalliques) et
les
verres de spin
(composés cristallisés caractérisés par une absence
d'ordre
magnétique
à grande distance, d'où leur nom).
Na2CO3 + xSiO2 NaO,
xSiO2 + CO2
CaCO3 + ySiO2 CaO, ySiO2 +
CO2
Na2SO4+ zSiO2 + C Na2O,
zSiO2 + SO2+ CO2
Selon le corps qu'on ajoute à la silice, on obtient un
type de verre donné selon l'usage qu'on veut en faire.
II. FABRICATION
La fabrication du verre comporte 3 principales
étapes :
2.1 La fusion
Autrefois, la fusion, ou fonte, des matières
premières était réalisée dans des pots en terre et
des creusets (fabrication discontinue) qui ne sont plus employés
aujourd'hui qu'en artisanat et pour la fabrication de petites quantités
de verre, comme en optique. Dans les verreries modernes, la plus grande partie
du verre est fondue dans de grands fours à bassin (fabrication
continue), qui peuvent contenir plus de 1 000 t de verre et permettre
une production journalière dépassant 500 t. Ces fours sont
chauffés au gaz, au mazout ou à l'électricité. Les
matières premières en mélange adéquat sont
portées à l'état de fusion, entre 1 300 et
1 500 °C. Toutes les matières premières
(mélange vitrifiable) sont concassées de manière à
obtenir une granulosité fine, comprise entre 0,1 et 0,6 mm. On
ajoute généralement au mélange des déchets de
verre, appelés calcin ou groisil, afin d'accélérer le
processus de fusion. La cuve de fusion est constituée d'un
réservoir rectangulaire de plusieurs centaines de mètres
carrés de surface en matériau réfractaire
(matériaux à point de fusion élevé). Le
mélange vitrifiable est introduit en continu par un orifice situé
à une extrémité de la cuve, puis il progresse dans
celle-ci en traversant les différentes zones de fusion, d'affinage et de
repos.
2.2 L'affinage
De nombreuses réactions chimiques se
produisent au cours du chauffage. Des gaz se libèrent dans le verre
fondu et, comme la viscosité de celui-ci est très
élevée, il se forme des bulles qui n'atteignent pas la surface du
bain de verre. Les gaz, provenant de l'air ambiant, et produits lors des
réactions chimiques ne sont donc pas éliminés du verre, ce
qui affecte sa qualité et ses propriétés
physico-chimiques. Afin de remédier à ce problème, la
température du verre est augmentée vers le milieu de la cuve de
fusion afin de diminuer sa viscosité. On introduit dans ce bain
« surchauffé » des agents d'affinage
-- essentiellement des nitrates, des sulfates et des oxydes --, qui
se décomposent à haute température en libérant des
gaz. Ces derniers forment des bulles plus grosses, qui atteignent plus
facilement la surface du bain en entraînant avec elles les bulles plus
petites.
Photo 2 : La fusion
2.3 Le façonnage
Après la fusion et l'affinage, le
verre est refroidi à une extrémité de la cuve. On ajuste
ainsi la viscosité du matériau, qui peut alors être mis en
forme (généralement entre 800 et 1 200 °C). Il
existe différents modes de façonnage : le soufflé, le
pressé-soufflé, l'étirage ou encore le laminage. Tous ces
procédés, utilisés depuis des siècles, ont
été améliorés pour produire du verre à usage
industriel. Ainsi, on peut utiliser des machines de soufflage
entièrement automatisées. Le verre peut être peint ou
verni, être rendu opaque ou être poli en projetant des abrasifs (du
sable par exemple) ou en utilisant une meule ou des acides. Il est possible de
déposer sur le verre un revêtement superficiel comme un traitement
antireflet ou semi-réfléchissant. Les techniques industrielles
utilisées pour la fabrication de produits en verre sont variées
et dépendent généralement du type de produit ainsi que du
type de verre.
Photo 3 : Le soufflage traditionnel
III. Avantages et inconvénients liés
à l'utilisation du verre
3.1 Les avantages
Le verre est une barrière pour l'aliment. Il ne laisse
pas passer les odeurs et les arômes donc les qualités
organoleptiques de l'aliment ne sont pas modifiées. Il est
imperméable aux gaz et résiste aux pressions internes
élevées ce qui permet de l'utiliser pour emballer des boissons
telles que le champagne, le cidre, la bière etc.
De plus, ce matériau ne peut pas fixer les
bactéries et se nettoie très bien.
Le verre laisse passer les micro-ondes, on peut donc utiliser
les ustensiles en verre dans un four classique ou dans un four à
micro-ondes.
Dès leur conception, les emballages en verre sont
prévus pour résister :
- à l'écrasement vertical,
que ce soit lors de la palettisation (il est courant de stoker les palettes sur
trois hauteurs) ou lors des opérations de bouchage;
- aux chocs sur les lignes de
palettisation, puis de conditionnement chez les clients; -
au choc thermiques, lorsque l'embouteillage s'effectue
à chaux (certain produits sont introduits dans les bouteilles à
75°C) ou lors des opérations de pasteurisations;
-
à la pression interne, des boissons carbonatées
notamment. A titre d'exemple, lors des contrôles à la verrerie,
certaines bouteilles résistent généralement
jusqu'à 35 à 40 bars de pression interne et la limite
inférieure admissible est de 25 bars. En utilisation, la pression ne
dépassera pas les 7 bars à la température ambiante.
3.2 Les inconvénients
Les inconvénients qu'on peut avoir par rapport à
l'utilisation du verre comme emballage alimentaire ne sont pas nombreux :
le coût d'achat est élevé et il est cassables ce qui rend
son transport un peu délicat.
IV. MIGRATION DES PARTICULES
Les éléments constituants le verre ne
migrent pas vers l'aliment qu'il contient.
V. RECYCLAGE
En termes d'écologie, le verre est économique
puisqu'il est infiniment recyclable. C'est le seul matériau qui permet
de refaire le même article avec l'article recyclé (1 bouteille
recyclé = 1 bouteille ré-fabriquée).
IV. IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT
Depuis l'apparition des supermarchés,
l'emballage a évolué pour permettre au consommateur de se servir
lui-même. Une fois son rôle rempli, l'emballage est jeté
avec les ordures ménagères. Dans les pays occidentaux, celles-ci
représentent de 4 à 5 p. 100 de l'ensemble des
déchets. L'élimination des emballages pose des problèmes
pour l'environnement. L'Union européenne a ainsi établi une
législation qui tente de réduire la place des emballages
usagés et de promouvoir le recyclage des matériaux. Les
emballages usagés peuvent être collectés et recyclés
sous forme de bouteilles, de papiers ou de boîtes de conserve. Dans un
système en cycle fermé, ils peuvent être lavés et
réutilisés. Selon la nature du matériau, ils peuvent
également être incinérés (et la chaleur
dégagée, réutilisée),
Cette volonté de respecter l'environnement a eu pour
conséquence une tendance à fabriquer des emballages aussi
légers que possible, sans que cela affecte leurs
propriétés. Elle a donné naissance aux conteneurs en verre
plus fin.
CONCLUSION
Le verre utilisé comme emballage alimentaire
confère à celui-ci une protection efficace. Il conserve l'aliment
dans de meilleures conditions et présente un aspect attrayant pour le
consommateur. Cependant le coût de production reste élevé
et présente une vulnérabilité face aux chocs
mécaniques.
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