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Déterminants des échanges commerciaux en RDC

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par Daniel BIRINDWA KARHANGA
Université évangelique en Afrique RDC - Licence économie gestion financière 2007
  

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II.3.2.5 Investissement public

L'investissement public mesure les dépenses d'une nation pour accroître son capital fixe. Il constitue la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisée pendant au moins un an dans le processus de production (P. Villieu, 2000). Observons l'évolution des investissements publics au fil de temps par ce graphique.

GRAPHIQUE  NO II.6 : Evolution des investissements publics

Source : Cfr annexe 4, obtenus sur base du logiciel E-Views,

Ce graphique nous retrace quatre phases dans l'évolution du niveau des investissements publics :

Au cours de la première phase allant de 1960 à 1965, le niveau des investissements publics avait sensiblement baissé. Cette baisse serait due par des troubles politiques après l'indépendance.

La seconde phase qui va de 1966 à 1985. Au cours de cette phase il y a eu une hausse remarquable des investissements publics suivie d'une chute en 1975. Cette chute serait due aux difficultés de paiement extérieur, d'approvisionnement en biens d'équipement et intermédiaire (Banque centrale du Congo, 1975). Grâce aux efforts d'investissement consentis par le gouvernement en 1980, une forte progression en valeur nominale fut remarquée. Cette évolution est à mettre en rapport avec l'exécution du programme de la relance économique initiée par le conseil exécutif.

La troisième phase qui va de 1985 à 1994. Cette phase est caractérisée par une diminution progressive du niveau des investissements au fil du temps. Le niveau des investissements déjà faible, la situation de 1986 ne sera pas différente de celle des années précédentes. Cette réalité, qui contraste avec les objectifs du développement que le zaïre s'est assigné, à amener le pays à une profonde réflexion qui a abouti à la mise sur pied d'un plan quinquennal en 1990. Suite à un certain manque d'engouement de la part de promoteurs un ralentissement de projets s'est manifesté au terme de ces années. L'incertitude qui a caractérisé l'environnement économique en 1990 ainsi que la détérioration du cadre macroéconomique n'ont pas été de nature à favoriser un climat d'investissement en 1992. (Banque centrale du Congo, 1992).

La quatrième phase allant de 1995 à 2000 c'est une phase où l'économie tentait de se ressaisir mais avec des troubles politiques les investissements ont continué à chuter.

II.3.2.6 Investissement privé

En retenant l'investissement comme variable explicative de notre modèle, la notion d'investissement décrit une multitude d'opération. Le lien existant entre les échanges commerciaux et l'investissement privé, se traduit par le fait que la hausse du niveau d'investissement privé accroît le niveau de la production pour tirer enfin le niveau des exportations à la hausse. Observons l'évolution de l'investissement privé à l'aide de ce graphique.

GRAPHIQUE NO II.7 : Evolution de l'investissement privé

Source : Cfr annexe 4, obtenus sur base du logiciel E-Views,

Ce graphique nous retrace quatre phases dans l'évolution du niveau des investissements privés.

La première qui va de 1960 à 1976, en moyenne cette phase est caractérisée par une augmentation progressive du niveau des investissements publics, cette situation serait expliquée par des provisions d'amortissements des entreprises dans le but de moderniser leur équipement et d'étendre leur capacité de production en 1967, malgré les restrictions de change et l'augmentation de la taxation nette ainsi qu'aux méfiances suscitées auprès des investisseurs étrangers 1973 et 1974. (Banque centrale du Congo 1974).

La seconde période allant de 1977 à 1980 est caractérisée par des fluctuations en moyenne le pays a réalisée d'importants investissements sur ressources extérieures spécifiques.

La troisième phase allant de 1981 à 1995, cette phase est caractérisée par une diminution progressive du niveau des investissements privés, en fait cette situation se produit par les allocations insuffisantes en faveur de secteur productif .En définitive, l'évolution observée en 1989 résulte beaucoup plus de la persistance des facteurs structurels qui s'érigent en véritable barrière contre laquelle les investissements tant nationaux qu'étrangers se butent. Parmi ces facteurs on peut dénombrer : Les coûts dissuasifs de loyer de argent, l'absence d'une structure d'accueil pour les investisseurs et la rareté de moyens de paiement extérieur, spécialement dans le cas des investissements d'extension moderne (Banque centrale du Congo, rapport annuel 1989).

La quatrième phase qui en1996 et prend fin en 2000. Cette période est marquée par une régression du niveau des investissements privés, cette situation serait due en raison du climat de guerre qui a prévalu dans le pays. D'autre coté il s'agissait plutôt des intentions que des réalisations vers les années 1999.

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